Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 01 octobre 1933

Description : 1933/10/01 (A2,N77)-1933/10/31.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459649n

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


ENTRAINEMENT ATHLETIQUE Saut en hauteur avec élan (Suite)

*•

i

Saut sur le dos ou saut cambré

Répétons encore une fois, que beaucoup de sauteurs se jettent trop tôt sur l'obstacle, barre ou élastique. Ils veulent franchir avant d'avoir élevé au maximum de hauteur, selon leurs possibilités, le centre de gravité du corps, placé on le sait, au niveau des vertèbres lombaires. C'est lorsque le pied d'appel a quitté le sol, après l'impulsion ; et pendant la. suspension du corps que s'accomplissent les différentes actions que nous allons rapidement décrire.

Le saut sur le dos — tronc rejeté en arrière lorsque le sauteur est au-dessus de la barre — peut être pratiqué avec élan pris de face ou de côté. Plusieurs étrangers : Allemands, Hongrois en particulier l'effectuent avec élan de face. Nous ne décrirons pas cette manière qui diffère cependant de celle qui suit. En France, Ménard emploie ce style, mais son élan (appel du pied gauche) est pris de côté.

Le saut sur le dos est critiqué, par l'entraîneur finlandais Kaariko, par exemple, et par beaucoup d'autres ; 1° parce qu'il ne permet pas de contrôler, de regarder la barre pendant le franchissement, 2° parce qu'il est dangereux pour les débutants en ce sens que la faible hauteur franchie les fait souvent retomber sur le dos, occasionnant des chutes dangereuses.

En dehors de cela, Test le style écono- mique le plus simple. Prenons l'exemple de Ménard ; son saut, bien que n'étant pas toujours exécuté à la perfection, nous est plus familier que d'autres. En effet, nous lui avons recommandé personnellement cette manière lors de son séj our à Joinville en 1927-28, parce qu'il ne pouvait s'assimiler le retournement à l'intérieur qu'il avait tout d'abord l'intention d'apprendre.

L'image générale de ce style, lorsqu'il est effectué avec un élan de côté est celle du saut simple avec enjambement successif de la barre, manière élémentaire que tout le monde connaît ; mais compliqué d'une extension dorsale et lombaire au sommet de la traj ectoire. L'élan de Mé- nard est pris de côté sous un angle d'environ 45°. L'appel est fourni par la jambe gauche, la jambe libre (droite) monte assez tendue mais à une vitesse accélérée vers la barre. La jambe d'appel, sa poussée terminée, rejoint vivement le corps qui monte vers la barre, groupé en forme de V (schéma 1). La jambe droite est engagée

depuis un instant au-dessus de la barre, le corps est arrivé à son maximum d'élévation lorsque, par une extension dorsale énergique qui prend point d'appui sur les segments inférieurs (en particulier la jambe droite), le ventre du sauteur est dégagé de: façon à faciliter le passage des masses fessières (schéma 2). Ce mouve- ment d'extension doit absolument précéder le roulement du corps au-dessus de la barre qui permet non seulement de dégager le côté gauche et la jambe d'appel, mais encore d'améliorer l'a chute (3e'temps), celle-ci devant s'effectuer sur le. pied droit et sur les mains.

Toute la difficulté de ce style consiste à effectuer l'extension avant le retournement.

Les deux mouvements sont liés étroite-

ment, mais il ne faut pas escamoter le premier.

Lorsque l'horizontalité du corps est obtenue, il y a lieu d'accentuer l'abaisse-

ment de la jambe et du bras droits en même temps que l'élévation de la jambe gauche, ceci facilitant le roulement au-

tour de la barre, et permettant au corps

lui-même de pivoter sur la hanche droite, le ramenant ainsi face au sol.

Parmi nos sauteurs actuels, Poirier et Dupire ont tendance' à sauter naturellement de cette manière, mais ils auraient intérêt à diminuer l'amplitude de leur ciseau vertical et à corriger la position défectueuse de leur tronc qui est perpendiculaire au-dessus de la barre. Il ne s'agit point pour eux de changer de style, mais d'effectuer l'extension dorsale et de rectifier certains détails.

Résumons. Pour se perfectionner il est nécessaire d'avoir un terrain de chute très souple, parce que n'étudiant que l'extension du tronc, la chute se fera souvent sur le dos. C'est d'ailleurs, nous le répétons, la crainte de cette chute qui nuit à l'apprentissage de ce style, perfectionnement direct du ciseau simple. En répétant un certain nombre de fois et séparément les différents temps du saut on crée une bonne exécution ; en cherchant ensuite à les lier, à les enchaîner, on automatisera les.

gestes et l'on acquerra, avec beaucoup de travail, le style efficace qui permettra la performance.

(A suivre.) M. BACQUET.

Ex-Moniteur-chef de l'Ecole Militaire de Joinville-le-Pont.

Nous sommes convaincu que l'athlétisme, et le tennis professionnels sont susceptibles d'attirer de grosses foules. Ce n'est pas un mérite suffi- sant. Aussi faut-il souhaiter que ces deux beaux sports restent dans les limites que leurs fédérations défendent avec courage et probité. Il ri est pas d'acte plus digne que celui de la Fédération d'athlétisme qui se priva de Ladoumègue par loyauté sportive. De quels sarcasmes n'a-t-elle pas cependant été couverte ! Si le recordman du monde avait échappé à la disqualification, les mêmes censeurs déploreraient aujourd'hui que les foudres s'exercent toujours sur les pelés, les galeux, alors que les coureurs « qui rapportent » échappent à toute sanction. — Alfred SAUVY.

(Bulletin du RC de France.)

Au sujet des nouveaux tarifs de Chemin de fer Le Secrétaire général de la FFA nous communique la lettre suivanti reçue de M. Marcel Delarbre; Secrétaire général du Comité National des Sports.

Monsieur le Secrétaire général et cher Collègue, Nous vous avons adressé, par circulaire du 9 octobre, un exemplaire du nouveau texte précisant les conditions d'application du tarif G. V. 8/108.

Nous croyons devoir vous signaler, ci-dessous, les principales améliorations qui lui ont été apportées par les Réseaux :

ANCIEN TEXTE Des billets collectifs d'aller et retour à prix réduits sont délivrés pour voyages en groupe, etc.

aux conditions suivantes : aux Membres actifs des Sociétés d'Instruction Militaire et. Sportives agréées par le Ministère de la Guerre ; aux Membres actifs de Sociétés de Tir, de Gymnastique, de Sports Athlétiques se rendant à des Concours ou Fêtes officielles ayant trait à l'objet de ces Sociétés et auxquels ils participent, voyageant en 2e ou 3c classe.

Le prix des billets collectifs comporte une réduction de 50 0/0 sur le prix des billets simples à place entière, le parcours ne pouvant être inférieur à 50 kilomètres, tant à l'aller qu'au retour.

Tout- parcours effectué en train rapide ou express, donne lieu à la perception d'un supplément de prix égal à 25 0/0 de la taxe afférente à ce parcours.

Les Sociétés voyageant aux conditions du présent paragraphe ne bénéficient d'aucune franchise pour les bagages personnels. Si les Sociétés voyagent- par trains express ou rapides, leur matériel n'est pas accepté comme bagages.

Les gares de départ doivent être prévenues par les Sociétés, 15 jours au moins à l'avance, des voyages à accomplir.

NOUVEAU TEXTE Des billets collectifs de 1re, 2e et 3e classe à prix réduits sont délivrés pour les voyages en groupe, elc.

aux conditions suivantes : aux Membres aelifs des Sociétés d'Instruction Militaire et Sportives agréées par le Ministère compétent, Membres actifs des Sociétés de Tir, de Gymnastique, de Sports Athlétiques ; (LE BÉNÉFICE DU PRÉSENT CHAPITRE EST ÉGALEMENT ACCORDÉ AUX SOCIÉTÉS VÉLOCIPÉDIQUES QUI N'EFFECTUENT QU'UN SIMPLE TRAJET) ; AUX MEMBRES HONORAIRES ET BIENFAITEURS DES SOCIÉTÉS DÉSIGNÉES CI-DESSUS, ACCOMPA- GNANT LES MEMBRES ACTIFS DANS LEURS DÉPLACEMENTS.

Le prix des billets comporte, pour chacun des trajets d'aller et de retour, la ré- duction suivante sur les prix du billet simple à place entière : 50 0/0 QUELLE QUE SOIT LA DISTANCE PARCOURUE.

LA SURTAXE EST ABOLIE,

LES BAGAGES ET LE MATÉRIEL SONT TRANS- PORTÉS EN. FRANCHISE JUSQU'A CONCURRENCE DE 20 KILOS PAR VOYAGEUR.

Les gares de départ doivent être prévenues, 3 JOURS au moins à l'avance, des voyages à accomplir.

Veuillez croire, Monsieur le Secrétaire général et cher Collègue, à l'expression de mes sentiments très distingués.

Le Secrétaire général : Marcel DELARBRE.

R propos du lancer du javelot

Notre ami Alfred Gassner nous communique une lettre d'un de nos lecteurs bel- ges, M. Van den Ostende, professeur, d'Education Physique, en réponse à un écho du match France-Allemagne paiv dans Candide et dont voici la teneur : Deux des causes les plus certaines de no..

tre défaite, c'est notre infériorité notoire dans l'art de lancer le javelot et la défaillance de nos sauteurs à la perche. Nous finissons par devenir ridicules au javelot.

Nos hommes n'ont aucun style, arrêtent leur élan au moment du jet et ne savent pas établir la trajectoire de leur engin. De plus, le recrutement est insignifiant.

Pourquoi la Fédération n'ouvrirait-elle pas des cours publics et n'organiserait-elle pas une propagande en vue d'améliorer en France cette spécialité ?

Voici quelques passages de la lettre de notre camarade : <t Le fait de traiter les malheureux lanceurs de javelot de « ridicules » n'améliore guère la situation. Il faut songer d'abord que le jeune candidat lanceur doit acheter des souliers à pointe et des javelots qui souvent se cassent et qui coûtent cher.

Et puis, comment apprendre ? Est-ce le critique de Candide qui nous fera des démonstrations au ralenti ? Non. Alors ?

La faiblesse de nos lanceurs de javelot provient, à notre avis : 1° De la cherté de l'engin ; 2° Du peu d'encouragement donné au sein des clubs à cet exercice que l'on juge dangereux et coûteux. Peut-on estimer à plus de cent le nombre de lanceurs dit javelot ?

3° Faiblesse technique qui n'est qu'une conséquence des points 1 et 2. »

D'ailleurs Athletic publiera prochainement une étude complète du geste du lanceur de javelot.

Le Calendrier

Voici les dates actuellement retenues au calendrier pour la saison de crosscountry 1933-1934 : 17 décembre : Cross de l'Intransigeant.

7 janvier : Cross de Chartres.

14 janvier : Cross de l'Auto.

28 janvier : Championnat militaire.

11 février : Championnats régionaux.

18 février : Championnat de Paris.

25 février : Championnats interrégionaux (?) 1-1 mars : National.

18 mars : Critérium des Corporations.

24 mars : Cross des 6-Nations.

Voici d'autre part les dates envisagées pour le calendrier-d'athlétisme : 3 juin : Grands Prix des Jeunes.

10 juin : Championnats régionaux.

17 juin : France-Italie.

24 juin : Championnats interrégionaux (?) 7 et 8 juillet : Championnats de France (y compris Décathlon).

29 juillet : France-Angleterre.

2 septembre : France-Suède (?) 7-8-9 septembre : Championnats d'Europe.

23 septembre : France-Allemagne.

Les Morts vont vite

On nous signale la détresse de Mme Bor- bedor restée veuve avec 6 enfants, dont l'ainé a 6 ans, et sans fortune ni pension, le Dr Barbedor s'étant noyé en voulant sauver son aîné.

Quoique médecin-chef au centre d'appa- reillage de Rennes, Barbedor était civil (médecin vacateur). Il ne dépendait d'aucune administration.

Il était professeur à l'Institut régional d'E. P. de Rennes depuis sa fondation. A ce titre, est-ce que le sous-secrétariat d'E. P. ne pourrait intervenir ?