Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 01 octobre 1933

Description : 1933/10/01 (A2,N74)-1933/10/31.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459646d

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LA JOURNÉE JEAN-BOUIN CLOTURERA LA SAISON La Journée Jean-Bouin clôturera comme à l'ordinaire la saison d'athlétisme. On annonce encore des organisations du Racing Club de France et du CO d'Aubervilliers, mais rien n'est définitif.

Le programme athlétique de cette journée commémorative comprendra cinq épreuves qui doivent être d'un gros intérêt. Elles encadreront le match de rugby CASG contre Stade Français.

* * *

Un Critérium National de Vitesse opposera sur 100 et 200 mètres notre incontestable « leader » Robert Paul à Texier, champion de France, à l'Anglais Hunter, au Strasbourgeois Matter, à André Mourlon et à Beigbeder ou Sauber. Si la victoire de Robert Paul est certaine, la seconde place doit être par contre sévèrement débattue, Matter ayant sa petite chance.

Contre un record de France Si le temps le permet, le record de France des 500 mètres, détenu par Séra Martin, sera en grave danger. En effet, un 500 mètres opposera Skavinski, Guillez, Keller Morel et Charavalle. La présence des cinq champions susnommés suffira amplement à assurer le succès '- et la régularité — de l'épreuve.

Certains estiment que la performance de Séra, 1 '5", ne peut être atteinte par l'un des cinq. En fait, la présence de Skavinski peut au contraire aider singulièrement la réalisation d'un temps, si l'on veut se souvenir combien un freinage intempestif de Cléau nuisit au record de Martin. Ce jour-là d'ailleurs, Keller réalisa I'5''1/5. Nous croyons néanmoins que Guillez battra au sprint Skavinski, Keller et Morel dans l'ordre.

Quant au record, il n'a de chance d'être amélioré que si le Bordelais prend part à la course avec la volonté de gagner.Le Kilomètre et le Jean-Bouin Le Challenge du Kilomètre de l'Auto opposera entre autres, Chermet, Normand, i Gillot, Neuville, Le Guyader et le Luxembourgeois Stein. Si Chermet sait se placer, il doit l'emporter. Normand, Gillot, voire Le Guyader, Neuville et Leduc ont également une chance. décroissante.

i Le Prix Jean-Bouin, au palmarès duquel figurent l'Anglais Blewitt (1921 et 1922), Duquesne (1923), le Suédois Eklof (1925, 1926, 1927), le Finlandais Loukola (19.29), Leclerc (1930), le Polonais Kusocinsky (1931), et le Finlandais Tuominen (1932), se disputera entre quelques athlètes particulièrement qualifiés.

Le Belge Maréchal, nouveau recordman des 3.000 mètres en 8'41" et des 5.000 mètres en 15*7**, sera opposé à nos Rérolle, Lécuron, Lefebvre, Badin, Cuignet, Laforge, etc.

Ce dernier effectuera une rentrée attendue ; Badin et Lécuron feront leurs débuts sur la distance. Il est peu probable que Lefebvre, actuellement fatigué, puisse s'imposer; Laforge et Cuignet se placeront, mais la première place doit se jouer entre Rérolle, Lécuron, Leclerc et Maréchal.

La présence du Clermontois dispense du choix d'un favori, mais Lécuron veut, pour son coup d'essai, réaliser un coup de maître. Le record du Prix Jean-Bouin est détenu par le Polonais Kusocinsky avec 14'58".

* * *

Le 100 mètres du Critérium de Vitesse aura lieu au début de la réunion. Les 200, 500 et 1.000 mètres à la mi-temps du match et le Jean-Bouin à l'issue de la rencontre.

0

ENTRAINEMENT ATHLETIQUE Saut en hauteur avec élan

« Point de dégoût, ni de décourage« ment, si tu viens d'échouer, recom- « mence. »

MARC-AURÈLE.

Lorsqu'un champion ou un entraîneur écrit sur le saut en hauteur il n'envisage la plupart du temps qu'un seul style.

Avouons tout de suite que la spécialité est complexe, mais qu'importe, au risque de lasser le lecteur nous allons essayer d'en faire une étude un peu plus complète qu'à l'habitude. Tout ne sera pas-dit, bien-entendu, puisque certaines corrections, certains détails ne s'imposent que sur le sautoir, et dépendent de la structure du sujet, de sa souplesse, de sa coordination, etc.

:\c\Illlloins, quoi qu'en pensent certains éducateurs avertis, il faut parfois propager le goût de la technique de base. Certes, la critique est très utile ; dire par exemple que Poirier aurait dû faire un grand champion, c'est parfait (je le lui ai dit également). Mais nous n'avons aucun mérite à cela puisque ces jeunes gens n'ont rien appris, parce qu'on ne leur a Teut-èt!'e rien expliqué, ou parfois, cela arrive également, parce qu'ils n'ont pas eu la patience de recommencer quelques centaines de fois le même geste.

„ Aujourd'hui, même pour le sujet doué par la nature, le résultat est au bout d'un travail fasti- dieux et très long.

L'alhlète n'acquiert son art qu'après un tra- vail personnel, acharné de plusieurs années.

Ainsi les descriptions et explications qui suivent ne suffiront pas à créer cet automatisme idéal et cette harmonie supérieure qui caractérisent le champion. Ceci est pour le cerveau : Quand on a bien compris on exécute llieux. Cependant, même si l'on s'entraîne avec courage et persévérance il y aura des échecs et l'apprenti sauteur où athlète quelle que soit la spécialité envisagée doit faire sienne la belle devise placée en tête de cet article.

Nous envisagerons, après quelques c. Modérations sur les sauts en général, l'étude de plusieurs styles ; en particulier le saut cambré. le rouleau californien, et le retournement à l'inté- rieur.

i * * *

Sauter en hauteur, c'est projeter son corps au- dessus d'un obstacle plus ou moins élevé. Le saut sportif s'exécute sur un sautoir, aménagé spécialement afin d'éviter les chutes dangereuses, comprenant : 1° une pisbsdéian plate, ai gazon, ou en terre battue (jamais en cendrée pure) ayant la forme d'une demi-lune d'au moins 15 mètres de rayon; 2° de deux poteaux gradués; 3° d'un terrain de chute en sable fin.

Regrettons vivement, dès maintenant, que les sauts sans élan ne soient- plus pratiqués parce

Le sport sera réformé quand la société le sera. Et la société le sera quand l'État le voudra bien. La moralité d'une nation est affaire de lois, et de fois appliquées. La propreté refleurira dans le sport quand ce qui est sale, en dehors du sport, sera pourchassé et châtié.

H. de Montherlant

qu'il n'y a pas de meilleurs exercices pour entretenir et développer la détente, principale des qualités athlétiques. Pour notre part, chaque fois que nous voulons connaître la valeur « dynamique » d'un sujet, jeune ou adulte, nous nous servons toujours avec profit des sauts sans élan.

Pourquoi n'organiserait-on pas en période d'hiver des championnats de sauts et de lancers sans élan ? Cela serait profitable à notre athlétisme et eduquerait nos jeunes gens d'une ma.

nière parfaite sans les surmener.

Ceci dit, il faut reconnaître que la race française possède une qualité de détente supérieure à la moyenne des autres nations européennes.

Il y a actuellement chez nous des centaines d'hommes qui, sans aucun style, sans avoir sub; d'entrainement sérieux franchissent entre 1 m. 60 et 1 m. 70.

Nous n'exagérons nullement, notre expérience des choses corporelles est déjà assez longue, elle a une ligne de comparaison avec l'extérieur puisque nous avons eu le rare privilège d'être entraîneur à l'étranger.

Abrégeons si possible cette étude en ne faisant point l'historique du saut en hauteur avec élan, la progression du record du monde selon la va- leur et la manière employée par les champions ; passons très rapidement du simple au composé, insistons surtout, si possible, sur l'essentiel.

La phrase principale du saut en hauteur est le franchissement de la barre (ou de l'élastique pour les débutants). Quel que soit le style employé, la grande difficulté consistera toujours à faire passer le segment d'appel (du pied à la hanche), ainsi que les masses fessières, en particulier la cuisse et la fesse de la jambe d'appel.

l'our réaliser ce problème quatre actions sont nécessaires et effectuées dans l'ordre suivant : 1° la course d'élan ; 2° l'impulsion; 3° le franchissement : 4° la chute. Chacune de ces actions

successives comporte elle-même plusieurs pha.

ses.

Avant d'en commencer la décomposition qu'on me permette d'affirmer qu'on n'apprend pas un style parce qu'il plaît ou qu'il est esthétique : il faut tenir compte de la structure du sauteur, et non seulement de sa morphologie, de son poids, mais encore de la qualité de sa détente, de sa coordination, etc. On lira d'ailleurs un peu plus tard quelques observations à ce sujet.

I. — La course d'élan Non seulement les débutants, mais parfois d'authentiques champions (Tribet par exemple) ne savent pas courir vers la barre de saut d'une allure coulée et rythmée. Il est absolument im- possible de donner son maximum, c'est-à-dire do savoir exactement quelle hauteur on peut fran- chir si l'on ne possède pas une course d'élan mesurée, précise, progressive, souple, etc. Quel que soit le style employé, sitôt qu'on a l'ambi- tion de connaître ou d'améliorer son record personnel, il faut étudier ?a- course d'élan.

12 mètres d'élan nous paraissent un minimum, 15 à 18 mètres étant suffisants. (Tous nos sautoirs, Jean-bouin et Colombes compris ont une différence de niveau qui gêne les sauteurs) : 1° Si la course d'élan n'est pas mesurée à l'aide du mètre, de pas, ou de pieds, si elle n'est pas précise quant à la longueur et à la régularité des foulées, courtes ou longues selon qu'on est ait début, au milieu ou en fin de course ; il sera m- possibie au sauteur d'arriver toujours à l'endroit exact ou le pied d'appel prend son appui pour élever le corps ; 2* Si elle n'est pas progressive, c'est-à-dire si elle est trop rapide au début, si elle n'est pas souple, une contraction musculaire préjudiciable à la facilité, à l'harmonie du geste se produira, ainsi qu'une perte d'énergie prématurée laquelle fera défaut à l'instant de l'impulsion, M. BAQUET.

(,1 suivre.)

* Un gros succès pour la réunion d'Evreux

La IJl.es,!u:' totalité de l'equipe de France a participé dimanche à une réunion organisée par l'Evreux .1.0. club du jeune Hochant.

Gros succès de temps et d'affluence mais les performances n'ont pas dépassé, en course une honnête médiocrité en raison d'une piste défec- tueuse indigne d'une aussi sportive cité, qui au surplus a Lu bonheur de posséder un athlète aussi valeureux que Itochard. k .Xaturellcmcnt lî. Paul, \oel et Keltr se dis- tinguèrent comme à leur habitude, en compagnie de Gajllez. Besroches, Leclerc et ~Poirir. autres internationaux notoires, l'ne seule surprise, uutrë l'abandon de Badin aux 1.500 mètres : le résultat du 3.qqu mètres. En effet Lefebvre fatigué de ses durs efforts de la saison ne put mieux faire que 4e. tandis que Itochard, relevant de maladie se classa 5(-, Dans cett course le jeune Chatillon classé second confirma des qualités évidentes.

Sur les épreuves Le 100 mètres démontra surtout la supériorité évidente de Robert Paul. et la forme moyenne de Texier qui se ressent d'une, saison trop lonque.

Ragot, se classa bon second tandis que Matter -l Larue valent sensiblement nos autres sprinters.

Guillez affirma sur 400 une supériorité indicu- table et d'ailleurs indiscutée, Hunter se classa se- cond de justesse mais il aurait acquis cette place plus nettement s'il s'était mieux adapté au dessin et à la n atiire e., la piste. En fait il coiffa Neuville, en bon retour de forme, et Ruilier qui sem- ble avoir trouvé sa voie. Saugeron se classa assez loin, tandis que le stadiste Netter fut éliminé en série.

Le 800 mètres opposait à Jean Keller, les deux- premiers du Prix de la République. Le fait que Charavalle et Morel aient réalisé l'i5":3:¡ -.,.

mieux que Petit et Keller le même jour- donnait quelque intérêt à la course. Or Keller domina plus nettement (ri' jamais et enleva l'épreuve par 5 à 6 mètres en démarrant au moment où Morel, attardé, produisait son effort. Ce dernier, en excel- lente condition prit nettement b, meilleur sur Charavalle, , Sur 1.500 mètres Desroches triompha d'autant plus nettement que Badin abandonna à mi-course.

Derrière lui, avec Goix, l'Elbeuvien Letellier se signala une fois de plus.

Le 3.000 mètres permit à Leclerc d'acquérir un succès de bon aloi, devant l'espoir Chatillon et Cuignet. Les mauvaises ;>lacrs de Lefebvre et Ii<j~ chard étaient prévues. Le premier a besoin de IJllelrJues mois de repos et le second de retrouver son équilibre.

Les concours signalèrent surtout SuN, puis Poirier, II. Paul, Aupinel et C. Heim.

Enfin le relais revint au Métro, mais le Stade en alignant Morel' qui t,en(iii de courir la FI/ale, du 800, 1/4 d'heure auparavant fut évidemment handicapé..Xeuville assura largement la victoire de son club.

Ajoutons, pour mùrqi&r le succès de la mani- :-..

festation, qu'on fut obligé de faire courir des 1/2 finales aux 100 mètres et des séries aux 800 mètres.

Les Résuitats 100 m. — 1e.R. Paul (Ind.), 11"; 2. Ragot (SOESAP), à 3 m.; 3. Matter ASS), à 1 m.; 4. Texier S F); ;'i. l.a rue CMC).

400 lu. - 1. :';uiJJrz (COA), 53"3/5; 2. Hunter 'SF), à 3 m.; 3..Neuville MC), à 0 Ill. 30; 4. Rullier (ASB) près; 5. Saugeron (BCF), 800 III. - I. Keller (MC), 2'2"2/5: 2. Morel SF~, à 5 .m. : 3. Charavalle (RCF), à 3 m.; 4. Lemoine (RSO): 5. Dessagne (EAC).

1.500 m. - 1. Desroches (COA), 4'4" '4/5; 2.

Goix (SA>1), à 30 m.: 3. Letellier (lbeuf); 4.

Lemoine (MC); 5. Charlier v-VSR).

3.000 m. - 1. Leclerc RCF). 0";"2/5; 2. Cha- tillon (SEE). 9'9"4/5: 3. Cuignet (MC), 9'13"4/5; 4. Lefebvre (CAJB); 5. Rochard (EAC).

Hauteur. - 1. Poirier Fo). 1 m. 85; 2. Aupi- nel (CAV), 1 m. 80; 3. Heim A SB). 1 m. 70; 4.

Coggia (SF), 1 m. 70.

Disque. — 1. Noël (SF), 47 m. 15; 2. Lescarret, 32 m. 86; 3. l'ierquin, 32 m. 72; 4. Ménard, 32 in. 50.

Relais (800-400-200-100). - 1. M.C. (Neuville, Keller, Larue, Prat). 3'35": 2. SF; 3. RCF: 4. ASB; 5. EAC.

En exhibition, R. Paul franchit 7 m. 10 en lon- gueur et C. Heim 6 m. 65. *