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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-09-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 septembre 1933

Description : 1933/09/01 (A2,N73)-1933/09/30.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64596450

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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Le Championnat de France du Décathlo, est enlevé par Robert FRETET (PUC) Vt) écart de moins d'un point le sépare du second,

le Montferrandais MARDEL

Le Championnat de France de Décathon 1933, qui constituait la dernière épreuve officielle de la FFA a démontré que si l'on veut que celte compétition intéresse nos athlètes elle soit disputée dans le cours de la saison et non pas à la fin du mois de septembre, on paraît du reste avoir traité, jusqu'à maintenant, cette épreuve avec une certaine désinvolture et il suffit de se rappeler que l'an dernier, on en fixa la date moins de quinze jours avant qu'elle ne se disputât pour comprendre le désintéressement dont elle peut être frappée.

Il nous faut donc regretter que la Commission technique n'ait pas jugé bon d'adopter au début de la saison le programme des Championnats de France élaboré par Gaston Meyer, - et que nous avons appuyé - qui comprenait le décathlon, celui-ci se disputant à ta mi-juillet avec les autres championnats. Il est de toute nécessité que l'on en vienne à cette solution, si nous voulons voir ce championnat disputé avec régularité et par tous Ceux qui peuvent prétendre s'y distinguer.

Il a fallu un certain courage aux Fretet, Mardel, Chevassus, Marchal, Dubois, etc. pour s'aligner samedi et dimanche au Stade de Colombes dans les dix épreuves que comporte le déca- thlon^ car le temps était peu propice à une com- pétition de ce genre. Les performances des con- currents s'en ressentirent grandement et il est difficile de juger nos décathloniens d'après les ^résultats obtenus au cours de ce championnat.

Nous avons eu malgré tout la nette impression, que nos athlètes du décathlon étaient peu préposés pour-cette'épreuve. Tous ont des points faibles qu'ils se doivent de travailler spécialement s'ils veulent prétendre jouer un rôle dans le concert international. Nos spécialistes du dé- cathlon manquent si l'on peut dire d'équilibre, d'homogénéité, il y a par trop de différence, en-

tre certaines de leurs performances, en un mot ils ne sont pas complets. Ils ont beaucoup à travailler les uns et les autres. Ils ne demandent - certainement que cela, mais encore ne faut-il pas les décourager en reléguant leur championnat au dernier plan de l'activité fédérale.

Finalement c'est Robert Fretet, du PUC qui l'emporta de peu devant Mardel, et il eut suffit d'un rien pour que le résultat fut inversé. Incontestablement ils étaient les meilleurs, encore que Dubois pouvait prétendre avoir à dire son mot également, s'il n'avait été victime d'un claquage après le lancement du disque.

La question du décompte des points doit être de toute nécessité revue, car le barème actuellement en vigueur ne parait plus correspondre aux performances accomplies et nous avons appliqués aux deux premiers le nouveau barème proposé par les Finlandais ; on verra qu'avec celui-ci Fretet aurait pris un avantage de 72 points sur Mardel, et cela paraît beaucoup plus conforme à la réalité. - G. F.

LE CLASSEMENT 1. FRETET (PUC), champion de France 1933 du Décathlon avec 6.077 pts 095.

D après le barème finlandais 100 m.: 12" =666 pts 80 597 Longueur : 6 ni. 75 = 791 pots 75. 739 Poids : 12 m. 45 = 711 pts 663 Hauteur : 1 m. -73 =720 pts 704 400 m.: 55"4/5 a^714 pts 24. 593 110 m. haies : 18" 715 pts 547 Disque : 34 m. 92 — 608 pts' 98. 567 Perche :;2 m. 70 = 325 pts 397 Javelot : 39 m. 63 =412 pts 325 408 1.500 m.: 5'34"4/5 =412 pts 245 - • 8-. 460

2. Mardel (AS Montferrandaise), 6.0*6 pts 15.

D'après le barème linlandais 100 m.: 12" = 666 pts 80. 597 Longueur : 6 m. 12 = 637 pts 40. 584 Poids : 11 m. 75 =641 pts 598 Hauteur : 1 m. 60 =538 pts 503 400 m. 54"4/5 =751 pts 84. 635 110 m. haies : 20"3/5 = 468 pts 346 Disque : 35 ni. 58' =634 pts 06. 585 Perche : 3 m. 20 = 595 pts 575 Javelot : 42 m. 18 =482 pts 45. 450 1.500 m.: 4'53"l/5 =661 pts 60. 455 5388

3. Chevassus (EAC Roubaix), 5.769 pts 715.

100 m.: 12" = 666 pts 80; Longueur : 6 m. 12 = 637 pts 40; Poids : 10 m. 73=539 pts; Hauteur .:, 1 m. 70=678 pts; 400 m.: 54"3/5=759 pts 36; 110 m. haies : 17"4/5=734 pts; Disque 28 m. 62= 369 pts 58; Perche : 2 m. 90 = 433 pts; Javelot : 35 m. 51= 301 pts 775; 1.500 m. : 4'55 = 650 pts 80.

4. Marchal (UAL), 5.704 pts 235.

100 m.: 12"1/5=619 pts 20; Longueur : 5 m. 845 = 570 pts 025; Poids : 11 m. 46=612 pts; Hauteur : 1 m. 70=678 pts ; 400 In'.: 56"4/5=676 pts 64 ; 110 m. haies : .18" =71.5 pts; Disque : 32 m. 45= 515 pts 12 ;' iPèrcfce* : & m. 487^^ ^JâVelot : 38 nr, "r€6 = 385 ?? ..2D; "l.oOO m.:* -5'29"l/o= 445: pis, 60. H. ^Clo'saS.385k-^ts 19.

1000 m.: 11=3/5=762 pts; Longueur :6 m. :48= 725: pts &&; Poids : O m. 44^380 pts? Hauteur : 1 H1. ptar400 im:-o3''-sfc81<9 ptsa2;- 110 m.

haies t";46"-4/&= pts* Disquç : !j: Dl, - '70'= 258 ptâ filjï-Psçrfoe, ; 2. m. 6a=274 pfc^ Javelot

30 m. 90=172 pts 25; 1.500 m. : 4'46"3/5 = 701 pts 20.

6. Gérin (CAJB), 5.041 pts 51.

100 m.: 11"4/5 = 714 pts 40; Longueur 6 m. 24 =666 pts 80; Poids: 8 m. 49 = 315 pts; Hauteur : 1 m. 65 = 608 pts; 400 m.: 54"3/5 = 759 pts 36 ; 110 m. haies : 21"=430 pts; Disque : 29 m. 06= 386 pts 30; Perche : 2 m. 40= 163 pts; Javelot: 38 m. 42 = 379 pts 05; 1.500 m.: 5'0"1/5= 619 pts 60.

7. Lejeune crs Belfort), 5.026 pts 17.

100 m.: 12"3/5 = 571 pts 60; Longueur : 5 m. 70= 534 pts 50; Poids : 9 m. 22=388 pts; Hauteur 1 m. 65 = 608 pts; 400 m.: 55"4/5 = 714 pts 21 ; 110 m. haies : 18"4/5 = 639 pts; Disque : 25 m. 42 =247 pts 98; Perche ~3 m. = 487 pts: Javelot 31 m. 54=189 pts 85; 1.500 m.: 4'55"1/5 = 646 pts.

8. Lancelin (Fr. Onnaing), 5.025 pts 84.

100 JI1.: 12"2/5=571 pts 60; Longueur 6 m. 27 =674 pts 15; Poids : 9 m. 83=449 pts; Hauteur 1 m. 50=398 pts; 400 m.: 58"2/5 = 616 pts 48; 110 m. haies : 17"4/5 = 734 pts; Disque : 30 m. 98 =459 pts 26; Perche : 2 m. 80 = 379 pts: Javelot : 33 m. 58 = 245 pts 95 ; 1.500 m.: 5'20"2/5 = 498 pts 40.

9. Probst (US Belfort); i.VJM pts 305.

100 m.: 12" =666 pts 80; Longueur : 5 m. 88= 578 pts 60; Poids 12 m. 39 = 705 pts; Hauteur

1 m. 50 = 3% pts; 400 m.: 57"i/5 = 66l pts 60; 110 m. haies : 25" = 50 pts; Disque. 39 m. 22= 772 pts 38; Perche 00= pts; Javelot 43 ni. 15 = 509 pts 125; 1.500 m.: 5'04"=596 pts 80.

10. Hannoyer (RCF), 4.806 pts 47.

100 m.: 12"1 /5 = 619 pts 20; Longueur : 6 m. 15 = 644 pts 75; Poids : 9 m. 41 = 407 pts; Hauteur : 1 m. 60=538 pts; 400 m.: 56" = 706 pis 72; 110 m.

haies : 18"3/5 = 658 pts ; Disque 28 m. 41 = 301 pts 60; Perche : 2 m. 30= 109 pts; Javelot 30 m. 52=161 pts 80 ; 1.500 m. : 5'03"2/5 = 000 pts 40. *

11. Lescarret (Ardennes), 4.662 pts 90. - 100 ni.: 12"4/5=476 pts 40; Longueur : 5 m. 94

=593 pts 30; Poids : 11 m. 10 = 576 pis; Hauteur :,.

1 m. 45=328 pts; 400 m.: 59"2/5= 578 pts, 88; 110 m. haies : 20" = 525 pts; Disque : * 32 m. 30= 509 pts 42; Perche : 2 m.20=55 pts; Javelot : 36 m. 48 = 325 pts 70 ; 1.500 m. : 4'47"3/5=.

695 pts 20.

12. Deverre (ASAN Le Havre), 4.595 pts 195.

100 m.: 12"4/5=476 pts 40: Longueur : 5 m. 83 = 566 pts 35; Poids : 8 m. 99 = 365 pts; Hauteur : 1 m. 60 = 538 pts; 400 m.: 58"3/5=608 pts 96; 110 m. haies : 20"1/5 = 506 pts; Disque : 23 m. 98 = 193 pts 26; Perche : 2 m.60=271 pts; Javelot : 34 m. 39=268 pts 225 ; 1.500 m. : 4'29"3/5= 802 pts.

13. Laveau (SCE), 3.391 pts 535.

100 m.: 12"3/5 = 524 pts; Longueur : 5 m. 09= 385 pts 05; Poids : 8 m. 34=300 pts; Hauteur 1 m. 45 = 328 pts; 400 m.:. 55"3/5 = 721 pts 76; 110 m. haies : 22"4/5 = 259 pts; Disque : 23 m. 01 =156 pts 40; Perche: 0 = 0 pts; Javelot : 24 m. 83 = a pts 325; 1.500 m.: 4'44"4/5=712 pts.

14. Dumont - (SCE), 2.746 pts 19.

100 m.: 13"3/5 = 286 pts; Longueur : 4 m. 75 = 301 pts 75; Poids : 8 m. 80=346 pts; Hauteur : 1 m. 45 = 328 pts; 400 m.: 1'5"2/5 = 353 pts 28; 110 m. haies : 23" =240 pts; Disque : 24 m. 53 = 214 pts 16; Perche : 2 m. 60=271 pts; Javelot : 16 m. 97=0 pt; 1.500 m.: 5'35"4/5 = 406 pts.

Non classé : Dubois (Fr. Onnaing), qui abanonne après la 7e épreuve, ayant totalisé 4.399 pts 39 ; voici ses performances : 100 m.: 12"1/5 = 619 pts 20; Longueur : 6 m. 29 =679 pts 05; Poids : 10 m. 45 = 511 pts; Hatrfcew : 1 m. 60 = 538 pts; 400 m.: 52"3/5 = 834 pts 56: 110 m. haies : 17"3/5 = 753 pts; Disque: 31 m. 12 = 464 pts 58.

LES MEILLEURES PERFORMANCES

100 m.: Close, 11"3/5; Gérin, 11"4/5; Mardel, Probst, Chevassus, Fretet, 12".

Longueur Fretet, 6 m. 75; Close, 6 m. 48; Dubois, 6 m. 29.

Poids : Fretet, 12 m. 45; Probst, 12 m. 39; Mardel, 11 m. 75.

Hauteur : Fretet, 1 m. 73; Chevassus et Marchai, 1 m. 70. 1 400 m.: Dubois, 52"3/5; Close, 53"; Lescarret, 51"2/5.

110 m. haies : Close, 16"4/5; Dubois, 17"3/5; Chevassus et Lancelin, 17"4/5.

Disque : Probst, 39 m. 22; Mardel, 35 m. 58; Fretet, 34 m. 92.

Perche : Mardel, 3 m. 20; Marchal et Lejeune, 3 nv; Chevassus, 2 m. 90.

Javelot : Probst, 43 m. 15; Mardel, 42 m. 18, Fretet, 39 m. 63.

1.500 rn *: Deverre, 4'29"3/5; Laveau, 4'44"4/5; Close, 4'46"3/5.

A PROPOS DU DÉCATHLON,

La compétition qui sur les dix épreuves classiques mit samedi et dimanche aux prises, sur un terrain inondé, fos meilleurs « spécialistes » de cette démonstration de « déspécialisation » mérite àdivl's points de vue que l'on s'y arrête.

Que, par des froides journées d'automne, dans un stade vide, devant des tribunes désertes, une vingtaine de beaux athlètes s'en viennent, à leurs frais, ou presque, des quatre coins de la France, lutter jusqu'au bout de leur force, pour rien, pour te.' plaisir, cela est; poïir ceux qui espirent^.

qui croient encore en-la spotftiv'ii&'defi tnoss&t, une consolation à bien des rancœurs.

En une cité, chœçwn vt chaftue chose seraient à leiH- plape, .;e6< a de telles compétitions si sin- cères, êtkiafhéè's, ~:èi- jJfciJr-toutei aùtrfs de.

monstratives aussi des valeurs véritables, que se presseraient les foules.

Un jour viendra.

* * «

Que vaut, du point de tue technique, la formule de Décathlon elle-même? Question qui peut être discutée de bien des points de vue, sans que d'ailleurs il soit possible d'arriver à une entente entre eux.

- Certains estiment, et ils n'ont pas tort, que quatre épreuves de courses, dont une le 110 mètres haies, fait déjà appel à des qualités en dehors de cell.',¡; du coureur, c'est peu ï*er rapport aux six concours inscrits au programme.

D'autres, et ils ont raison, font remarquer ¡'¡mportance que prennent dans la détermination dit classement lesdites courses, où le 1.500 est pour beaucoup d'hommes de concours un insurmonta- ble obstacle. Il n'en est pas nwms i rai que si t'on prend comme élément de comparaison la récente performance de Fretet, le décompte des points est

significatif.

Il donne pour les courses; 2.508 pts 40 ; pour les lancers, 1.732 pts 305 ; pour les sauts, 1.836 pts Iii, soit 3.569 pis 055 pour les concours, plus de 1.000 points C1: plus que pour les courses.

On peut objecter que l'exempte de Fretet, meilleur sauteur que coureur, n'est pas probant, mais n'oublions pas les Siel).art, les Bausch, les Osbone, les Jarvinen, et concluons sans hésitation que le décathloman, avant que d'être un coureur, est un homme -de concours.

* * *

La lutte entre Fretet et Mardel, la victoire du premier acquise par 945 millièmes de points, appelle quelques commentaires.

Loin de moi l'idée de discuter la compétence et moins encore la conscience de mes amis, les juges de concours, ni de nos collègues, les chronométreurs, mais pourtant lequel d'entre eux pourrait prétendre que telle bosse du terrain, voire tel brin d'herbe, n'a pas fait dévier son appareil de mesure d'un centimètre, qui oserait affirmer qu'une erreur, ou plutôt une différence, d'un cinquième de seconde au 100 mètres n'est pas possible. Or,

quand on songe qu'un -centimètre, au disque, représente un tiers de point, qu'un cinquième de seconde au 1.500 mètres vaut 1 pt 20 et quv, surtout, le même cinquième à l'arrivée du 100 mètres représente 47 pts 60, on en arrive ii donner à l'écart annoncé, lors de la totalisation, une valeur bit'n 'relative.

Fretet et Mardel sont deux beaux athlètes, ils sont susceptibles, tous deux, dans des circonstan- ces moins désastreuses, de battre le record du Décathlon - I., record français, j'entends — et cela compte bien plus que les places respectives qui leur ont été attribuées.

* * *

La comparaison des performances, leur cotation d'après la table officielle, nous a amené à établir

une comparaison av-ec les résultats chiffrés d'après la table finlandaise, rpde -eurmttissent bien les lec- teurs W A t h lotie, et dont le Bureau ilbl la Fédération Internationale va discuter l'adoption.

Les résultats restent les mêmes en ce qui con- cerne les daS¡;'Meltts du moins; Fretet totalise 5.460 pts contre 5.388 à Mardel et 5.229 à Chevassus, mais les écarts sont plus nets et les calculs aux millièmes de points, qui apparaissent un peu. subtils, sont évités. D'autre part, les différences de valeur entre les catégories d'épreu- ves sont légèrement égalisées puisque les courses donnent à Fretet 1982 pts, les sauts 1.840 et les lancers 1.638.

La seule objection à l'adoption d'un barèms nouveau - la table finlandaise ou tout autre reste la difficulté des mesures avec les perfor- mances du passé, mais cette difficulté supplémen- taire n'est pas bien grande puisqu'il sera toujours facile de chiffrer, à titre de comparaison, les records nouveaux avec l'ancien dérom IJf\:, En ce qui concerne la table finlandaise elle-même, toute ce que nous pouvons dire, c'est qu'elle semble jHdicieitgïmeni établie et, qu'en pratique, elle parait, en l'è qui coucerll' les performances1 de bonne valeur du moins, les eoter de façon fort admissible. Il est bien difficile de dire plus sur un barème dont les bases sont obligatoirement arbitraires. V. J.

FRANÇOIS BEGEOT ENLÈVE PARIS- ARPAJON

Le Rouennais Leheurteur en tête durant toute la course s'effondre dans le dernier Kilomètre

La course Paris-Arpajon organisée par notre confrère Le Journal et Michel Renard n'a pas été favorisée par le temps, ce fut vraiment dommage, aussi bien pour les organisateurs dont l'initiative et les efforts méritaient un meilleur sort, que pour les concurrents qui terminèrent l'épreuve sous une pluie torrentielle; Est-ce à cette pluie violente qui survint vers les derniers kilomètres du parcours que nous devons le subit effondrement de Leheurteur ? C'est possible, toujours est-il-qu'à l'entrée d'Arpajon c'est-à-dire à moins d'un kilomètre de l'arrivée le Rouen- nais qui avait pris la tête dès le départ et lâchait ses concurrents dès les premiers kilomètres, se voyait rejoint par Bégeot que l'on ne considérait plus comme un vainqueur possible, tant à ce moment la victoire de Leheurteur était certaines A moins d'accident il ne pouvait plus être battu.

Aussi ce fut une surprise pour ceux qui ayant suivi la course jusque-là, virent surgir Bégeot le premier sur la ligne d'arrivée ; on se demanda si Leheurteur n'avait pas été victime d'une erreur de parcours. Les explications qu'il fournit ne purent que confirmer la régularité de la victoire du capiste, le leader ayant trop présumé de ses forces avait considé- rablement faibli sur la fin.

Des défaillances de ce genre dans ces sortes d'épreuves ne sont pas rares et nous nous souvenons d'un Tour de Paris où Louis Bouchard qui avait course gagnée à 800 mètres du but s'effondra, épuisé, tandis que Siret à ce moment nettement battu lui ravissait la victoire.

Pour en revenir à Leheurteur, nous avions l'impression dès le départ 'que" l'homme était parti beaucoup trop vite.

Indiscutablement il était le plus rapide du lot, et par conséquent celui ayant le plus de chances de remporter la première place; mais il se devait justement de calculer son effort, or c'est ce qu'il n'a pas fait. La défaillance est survenue, -comme c'est toujours le cas dans ces épreuves, entre le 28e et le 30e kilomètre ; Leheur- teur n'avait pas une avance suffisante sur Begeot pour pouvoir récupérer et résister à l'assaut de son rival.

Nous pensons que cette incursion de Leheurteur dans les épreuves de longue distance n'aura aucune suite -4out. au moins pour l'an prochain — car il peut prétendre encore jouer un rôle de premier plan tant sur piste qu'en cross-country.

.:'Bégem; une fois de plus se montra régu- lier, il est incontestablement notre meilleur.

marathonien 'actuel, Tmais ne posaède a,u-

cunement la classe internationale, et son classement dans le récent Anvers-Malines suffirait à le dérmontrer. C'est néanmoins un garçon très courageux et très méritant, et qu'on ne peut que féliciter pour son

nouveau succès. Les dirigeants de la section d'athlétisme du C.A.P. peuvent être satisfaits de leur champion.

Nous trouverons ensuite notre vieille connaissance JatteauxL qui iâche en cours de route son vieux « copain » Morier. Le Marseillais qui durant toute sa carrière s'est prodigué fajiT sur route que sur piste

se comporte fort bien. Dressus Su C.A.P.

se montra en progrès, tandis que Cassar qui va de la marche à la course, accom- plissait une course honorable.

Vérrté brillant au début, rétrograde fortement sur la fin, il court beaucoup mieux que cela, et nous persistons à croire qu'il possède les qualités voulues pour faire un eXCèîTen't" iHàïathônienj hélas ! la tête lui fait défaut. Espérons que cela lui viendra un jour.

La présence du fils Dumonteil dans une épreuve aussi longue ne s'imposait pas, il peut prétendre encore faire beaucôup mieux sur les distancés plus courtes, et il a encore le temps avant de se lancer sur le Marathon.

Cette course nous a à nouveau démontré que nous étions très pauvres en coureurs de fond, alors qu'avant guerre nous marquions dans 'cètlte'' èpecialité, une assez nette supériorité. - G. F.

P.-S. -L'Allt:6-.dni.er laisse entendre que Leheurteur ne comprend pas pour quelle raison Bégeot l'a rejoint. Le Rouennais estime n'avoir pas faibli.

:.:.;; En suivant la course Le départ t'M donné à 9 Ircnreâ précises, par Michel Renard à une cinquantaine de partants à la Porte d'Orléans. Départ rapide et tel qiie le peloton s'étire immMtatemeTit-..

En tête nous trouvons un peloton compose de Vérité, Niorier, Letieu-rtéur viennent ensuite Melet, Leroux, Dressus, Sormais, Jourdain Bec*r, Sm:rx;- Barré, Dumonteil, p&rdy; Càssâr, Boitet; etc., etc.

A Bourg-la-Reine, les cinq hommes de tête sont toujours ensemble, mais pas pour longtemps, car peu après Bégeot est lâché, ainsi du reste que Jatteaux et Mofiér. *'A "Crof^-dc' Berny, Leheurteur est seul en tête et tnène àvtt une cinquantaine de mèirei/ aiç éli"tc ,0. Bégeot. Au Petit-Massy (9 ki-n, -environ),- Uhetirtetir passe après 30 minutes de course, précédant Bégeot de l'45' ; Vérité est à 2' ; Jatteau i et Morier à 210" ; Melet à 2'45" ; Leroux et Bres- sus à 2'50'; Dumonteil à 3'; Becq et Jourdain.

à 3'20" ; Cassar 3'30"; Sortais est à 4'. ,

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