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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 juin 1933

Description : 1933/06/01 (A2,N59)-1933/06/30.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459631z

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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A Colombes l'équipe d'Italie a battu l'équipe de France par 80 à 68

Beccali et Gordini

Sur les épreuves et les athlètes Luigi Beccali L'Italie a vaincu la France à Colombes par 80 à 68, après un match sévèrement disputé devant 12.000 spectateurs, et par un temps froid et pluvieux.

Un homme domina le lot de tout une classe : Luigi Beccali. Tout le monde sera d'accord pour qualifier celui qui avisa les foules de la forme médiocre du champion olympique, de petit plaisantin. Certes, il est probable que Beccali est encore loin de sa pleine condition. Mais alors il faut admettre que sa supériorité sur les distances s'échelonnant entre 800 et 2.000 mètres, ne pourra bientôt être discutée par personne.

Son 1.500 mètres, sur cette piste lourde, pourrait se passer de commentaires. Il suivit pendant 1.250 mètres le train moyen mené par Desroches. Il démarra alors et pendant ces derniers 250 mètres il réussit à prendre près de 30 mètres à Lécuron qui n'est pas un « tocard ». Le temps des derniers 300 mètres: 41 "2/5, est celui d'une fin de course rapide d'un 800 mètres.

Ce même Beccali, une heure après cet exploit, rencontrait sur 800 mètres un Keller qui n'était pas très au point sans doute, mais qui ne se dégonfle pas facilement.

Certes, Petit ne mena peut-être pas assez vite pour émousser la pointe finale de l'Italien; mais cette erreur, rectifiée, eût-elle modifiée le résultat ? C'est encore peu probable. Là, Keller eut l'initiative du démarrage. Beccali perdit 2 mètres, mais dans les 60 derniers mètres, sa vitesse lui permit de prendre un net avantage.

Le public réclama Ladoumègue. La rencontre des deux « Craks » eût été un véritable régal. Mais la vitesse terminale de l'Italien, véritable Ladoumègue démultiplié, doit lui donner — les deux hommes

étant au mieux de leur forme — un avantage technique indiscutable. Car nul ne contestera qu' un Purje de la meilleure heure ne pèserait pas lourd contre lui. Il est vraiment dommage qu'une telle rencontre ne puisse être mise sur pied. Au fait, des dérogations ne sont-elles point autorisées si la recette va à une bonne œuvre ? Il y a là quelque chose à tenter.

Il serait injuste de ne pas souligner l' excellente course de Lécuron dans ce 1.500 mètres, au cours duquel il nous parut plus à l' aise que le dimanche précédent.

Il est indiscutable que le racingman est notre meilleur spécialiste de la distance depuis Ladoumègue. Gordini et Desroches ont été courageux, mais ce dernier a rarement réus-

si deux efforts violents à quelques jours d'intervalle, ce qui souligne l'erreur des épreuves de sélection tardive.

Sur 800 mètres, Jean Keller, dont c'était la rentrée, n'a pas pris assez de risque.

Il ignorait sa forme exacte et n'a pas voulu exiger de Petit un effort que l'on pouvait lui reprocher après coup. Néanmoins, 1 15 aux 500 mètres, est nettement insuffisant quand il s'agit de tenter d'émousser la pointe finale d'un Beccali, 11"1/5 régulier aux 100 mètres. En courant 1'12" aux 500 mètres, Keller n'aurait pas fini beaucoup moins vite et toute la question était de savoir si l'Italien était capable de courir dans la même heure 1.500 mètres en 3'55" et 800 mètres en moins de 1'55".

APRÈS LA VICTOIRE ITALIENNE Une différence de 24 points dans les prévisions, c'est énorme, et c'est bien peu !

Les rencontres internationales sont soumises à tant de volontés divergentes qu'un résultat bascule pour peu de chose. Deux épreuves sur 16 peuvent à elles seules changer le score. Par exemple, il aurait suffi que nos sauteurs en hauteur aient pris l'avantage sur les transalpins et que le témoin du 4 x 100 mètres ait poursuivi sa route sans encombre, pour que nous réussissions le match nul. Ceci pour indiquer que le sort des rencontres de ce genre tient souvent à un fil.

: Il va sans dire que sur le programme donné, deux hommes étant mis en ligne pour chaque équipe, les Italiens ont affirmé une supériorité sinon très nette, du moins difficilement discutable. Nous avons donné bien des fois notre opinion sur la question des rencontres internationales, nous n'y reviendrons que pour dire qu'elles demeurent un excellent prétexte de propagande, et l'occasion de chocs d'individualités de valeur. Y voir autre chose serait, pour l'heure, vouloir trop prouver. Quand deux athlétismes, l'italien et le français, sont si près l'un de l'autre, le résultat dépend en grande partie de la meilleure régularité. Or, nos adversaires, sans grands champions, hormis Beccali et Facelli d'abord, puis Carlini, Valle, Temmasi, Maffei ensuite, ont battu une équipe où R. Paul, Keller, Lécuron, Rérolle, Rochard, Sempé, Duhour frères, Noël et Winter affirment une valeur moyenne supérieure. Mais alors que chez les nôtres, les sauteurs en hauteur, les lanceurs de javelot et de marteau, les hurdlers, les coureurs de 400 mètres ont été inférieurs, les Italiens n'ont eu qu'une infériorité très nette, le lancement du poids, et dans une certaine mesure le disque et le 5.000 mètres.

Notre élite vaut largement donc l'élite transalpine, mais certaines épreuves où les jeunes prennent actuellement la place des anciens, souffrent encore de ce renouvellement des cadres.

On n'a pas manqué de souligner que les récentes performances de Jean-Bouin ont pu nous illusionner. Ce n' est pas exact, puisque à l'exception de Tribet et de Guillez, nos athlètes ont fait mieux ou aussi bien à Colombes, surtout si l'on tient compte des circonstances défavorables, froid et pluie. Il est plus juste d'avouer que les jeunes éléments italiens peu connus de nous, se sont révélés supérieurs à leurs prédécesseurs.

Intrinsèquement, un homme domina le lot: Beccali; après lui, il faut citer, dans un ordre rigoureux: Rérolle, Rochard, E. Duhour, Facelli, Winter, Valle, C.

Duhour, R. Paul, Carlini, Sempé, Giacomelli, Tommasi, Keller et Tavernari.

Sur ces quinze noms, il y a huit Français et sept Italiens, ce qui réjouira sans doute les partisans de toujours de l'athlétisme sport individuel. — Gaston MEYER.

Passage du 5.000

C'est probable, mais on aurait aimé en avoir la preuve.

Au point de vue tactique, en dehors de ce manque de « culot », on ne peut rien reprocher à nos deux représentants qui luttèrent de leur mieux, l'avernari, du côté italien, parut alourdi et loin de sa forme passée.

Rérolle et Rochard La course la plus étonnante de cette journée fertile en péripéties fut, à coup sûr.

le 5.000 mètres. L'on savait Rérolle en excellente forme, mais avec lui on pouvait à la fois tout espérer et tout craindre. On lui avait recommandé de ne pas lâcher Rochard d'une semelle. C'est pourquoi après 500 mètres, il démarra, faussant compagnie au peloton qui sembla ne pas s'en soucier. Quand à mi-course Rochard décida de fausser compagnie au Transalpin, Rérolle avait bien 60 mètres d'avance. Il couvrit les 3 kilomètres en 8' 52", ce qui est déjà un temps honorable. Mais peu après, Rochard le rejoignait. Il semblait bien dès lors que la course était terminée et que si Rochard avait voulu. Mais Rochard , confiant, ne tenta rien au moment critique et dans le dernier tour, Rérolle, bien remis, tint la dragée haute à son adversaire, tant et si bien que ce dernier se releva sur un ultime démarrage du Clermontois.

Rérolle est vraiment un coureur de classe, robuste et énergique. Peut-il être sage en course ? Ceci est une autre affaire.

Quant à Rochard il ne sort pas diminué de l'aventure, au contraire. Et le 5.000 mètres des Championnats de France promet d'être particulièrement excitant.

Des Italiens, Betti se défendit courageusement, tandis que Cerati parut loin de sa forme normale.

Robert Paul et Facelli Deux hommes ont remporté deux victoires individuelles : un Français, R. Paul, et un Ital ien, Facelli. Ce dernier supporte

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Première haie du 110

TABLEAU D'HONNEUR Du 8 au 15 juin

D'après la table finlandaise de décompte de points

1. Hrroih\ I 5 r);! pb 2. Rochard, 15' 1" 935 3. Duhour /:., 1T> m. OS.. 931 i. lécuron, 3'"9',2 5 !nf) ) 930 ----5. i0 m. 61 919 Ii. Duhour m. ST.. 90S 7. Pan! IL, 7 m. 37 905 S. 15 .1.5 S96 9. Di'srochf's, r ;!":!:) kDÍ Ifl. ¡';Jffl'I', J'?Ú",. SOS - JIU,ljf'l/W' de fa 'I'IJl(rilU' : 91 i.

Passage du 800