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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-04-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 avril 1933

Description : 1933/04/01 (A2,N49)-1933/04/30.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459621k

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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BLUFF !

La saison d'athlétisme est à peine ouverte et voici que l'on parle déjà de records. Il s'agit naturellement de records tentés par Jules Ladoumègue. N'insistons pas trop sur la présentation de ces tentati- ves. bien qu'à la lecture du journal annonçant le calendrier du champion on peut penser qu'il n'est question pour Ladoumègue que de se mettre en piste. Le record ne doit-il pas tomber de lui-même puisque celui qui l'attaque est l'ex-Bordelais? ! !

N'est-ce pas ce que l'on a fini par inculquer au grand public ignorant, qui se pâme de confiance ?

Les lecteurs d'Athletic sont gens assez avertis pour se rire d'une certitude aussi naïvement exprimée, mais l'immense clientèle des petits clubs, dirigeants et coureurs, a le droit elle de se demander pourquoi la presse sportive consacre chaque jour de nombreuses lignes à un seul club, à un club qui tout de même n'atteint pas encore et d'assez loin la notoriété d'un Stade Français.

* * *

Cantonnons-nous aujourd'hui sur un autre terrain, en précisant à l'usage de notre confrère, les règlements des records de France.

« Un record, dit le code officiel, n'est homologué que s'il est établi sur des distances rigoureusement contrôlées, si les temps sont pris par trois chronométreurs officiels, et si le départ est donné par un starter reconnu. »

Ces restrictions suffisent à remettre à leur réelle place les tentatives annoncées si bruyamment. Records ?. Peut-être. Mais certainement pas records de France et encore moins records du Monde.

* * * Par ailleurs, avant de battre ou même de tenter un record, un athlète doit se mettre en forme. Annoncer la chute des records, avant que l'on sache même si Ladoumègue retrouvera sa valeur passée, condamne am- plement le « bluff » quotidien en usage en certain milieu.

En supposant les choses au mieux, il reste vraisemblable que le « temps » des 3.000 mètres pourra être amélioré, comme il pourrait l'être par Rochard ou Lécuron.

Mais le record du Monde. mais le record des 5.000. Souffrez, Messieurs, que nous restions plus sceptiques. — G. M.

L'ÉDUCATION PHYSIQUE PAR L'ATHLÉTISME par Elie MERCIER

Le mercredi 22 mars 1933, les assidus des cours pratiques de la FFA ont eu la bonne fortune d'entendre Paul Martin, le grand athlète suisse, leur affirmer la né- cessité du travail.

Ai-je besoin de dire toute la joie que j'ai éprouvée devant la confirmation éclatante qu'apportait le Dr Martin aux idées qui me sont chères ?

Il parla non seulement de son expérience personnelle mais aussi des enseignements qu'il recueillis, au cours de ses voyages dans le monde, auprès des athlètes les plus réputés.

Il fit défiler devant nous des Américains, des Finlandais, des Japonais pour lesquels l'athlétisme et sa préparation constituent bien la méthode d'Education Physique type.

Il sut démontrer la nécessité de la culture physique journalière, de l'entraînement lent, persévérant, échelonné sur de nombreuses années d'observation, de perfectionnements subtils, d'apprentissage. de la décontraction, de la recherche de l'harmo- nie, de la facilité terminale d'exécution.

Comme tout cela était énoncé avec élégance, simplicité, avec une foi contenue, j'espère qu'il aura fait germer la réflexion dans l'esprit de nos auditeurs et qu'à leur tour ceux-ci répandront autour d'eux ce que nous cherchons à faire comprendre depuis de si longues années.

Comme j'eusse souhaité voir, ce soir-là, les contempteurs du sport, de la spéciali- sation, de la compétition !

Peut-être eussent-ils compris alors l'in- justice de leurs critiques basées sur l'igno-, rance.

* * *

Avant que nous ayons fait admettre que le sport a sa place dans l'Education Nationale, il ne faut pas nous dissimuler qu'il y aura encore à briser de nombreuses lances.

En effet, si j'ai tenu à faire débuter mon article d'aujourd'hui par le résumé réconfortant des idées du Dr Paul Martin (quatre fois finaliste des Jeux Olympiques et International d'athlétisme), c'est pour atténuer un peu le désagréable écho qui m'est parvenu.

Si cet écho est fidèle, il nous apprend que la personnalité chargé de l'Education Physique auprès du Gouvernement Fran- çais, le 29 mars 1933, aurait énoncé devant

le Bureau syndical des professeurs de l'Education Physique quelques apophtegmes déconcertants. De ceux qui donnent un certain poids aux surprises (?) que j'ai cru devoir exprimer dans plusieurs numéros d' « Athlelio » et. se rapportant aux « écuries d'Augins » ainsi qu'à l'emploi des << danseurs et des calculateurs ».

L'augure officiel aurait donc dit au sujet du sport scolaire : « Je ne veux pas l'extension du sport » et, en réponse à quel- qu'un qui faisait remarquer l'évolution d'esprit sportif de l'Education Physique, « Je ne tiens pas à cette, soi-disant évolu- tion. » (! !) Ne trouvez-vous pas, si ces paroles sont vraiment exactes, que j'ai quelque raison de vous demander à tous de serrer les rangs et de comprendre qu'il n'y a que par notre rassemblement et par notre croi- sade qu'il sera possible d'assouplir toutes les têtes de bois ?

* * *

Remarquez bien que je n'encourage pas à jeter le manche après la cognée, au contraire.

Il faut que chacun de nous s'efforce d'apporter toute son énergique courtoisie à faire admettre que nous ne sommes pas un danger public.

Déjà l'Ecole de Joinville a incorporé les procédés sportifs dans sa méthode. d'Edu- cation Physique générale et il faut croire que ce n'est pas si mal puisque tous les pays étrangers l'ont suivie.

J'ai dit déjà que les programmes d'Education Physique scolaire comportaient une partie d'éducation sportive, en dépit des avis ou opinions (?; officiels.

J'ai vu, samedi dernier, une présentation d'école féminine, celle de Mlle Andrée Joly, au cours de laquelle il a été loisible à chacun de constater un tel progrès qu'il y a lieu de trouver dans de telles manifestations un sujet d'encouragement pour

tous.

On ne lutte pas contre une vague de fond.

Pour peu que tous nos amis veuilent, pendant un moment, faire triompher notre idéal, nous avancerons, malgré tout.

Nous, les déjà mûrs, nous ne verrons peut-être pas le triomphe mais, du moins, nous aurons conscience d'avoir transmis un flambeau ardent dont la flamme jaillira un jour.

BEN EASTMAN SE DISTINGUE Au cours d'une réunion organisée à San-Francisco, le blond et jeune étudiant de l'Université de Stanford a amélioré le record du monde des 600 yards (546 m. environ) en 1'9"1/5. L'ancien record était détenu par l'Anglais D. G. A. Lowe, en 1'10"2/5.

La performance de Ben Eastman est de toute première classe. Elle suppose une allure constante de 12''63/100 aux 100 mè- tres.

Cette allure donne 49"5/10 aux 400 mè- tres et 1'3"1/10 aux 500 mètres, soit à 1/16 de seconde du record de Tavernari.

Il est d'ailleurs vraisemblable, en raison de la manière habituelle d'Eastman, que celui-ci a dû passer en moins de 49" aux 400 mètres et qu'il a dû écorner le record de Tavernari.

Le Stadium Olympique de Berlin

UN ESSAI INTÉRESSANT

Le champion suisse Paul Martin, qui fut deuxième du 800 m. des Jeux Olympi- ques de 1924 (à 0.30 de Lowe) et que les habitués de nos stades ont vu maintes fois réaliser des performances de tout ,premier ordre, a été appelé, le mois der- nier, à communiquer aux Officiers et Mo- niteurs de l'Ecole de Joinville le fruit de son expérience personnelle et des obserra- tions qu'il a eu l'occasion de faire au cours de plusieurs stages dans les Universités américaines. Oit- sait que Paul Martin est docteur en médecine. Sa longue pratique de l'Athlétisme — il court depuis 1919 et ses connaissances médicales donnent à ses observations une valeur toute particu- lière.

Nous n'entrerons pas ici dans le détail de ses conférences à l'Ecole de Joinville, conférences qui ont porté. à la fois sur les considérations morales et sur les côtés physiologiques et techniques de l'Athlétis- me aux Etats-Unis, ces derniers appuyés de quelque 120 clichés d'athlètes en action, mais nous croyons devoir signaler l'essai qu'il a tenté de rapprocher entre elles les valeurs des performances réalisées par les champions les plus connus d'Europe et d'Amérique.

C'est ainsi qu'il est arrivé à établir l'équi-

valence des 349 de Ladoumfiguc en 1.503 m. aux 10 "3/10 des sprinters sur 100 m., etc. Ou encore les 10"l/5 de Tolan aux 46'2,5 de Carr sur 400 m.

Il a obtenu, par recoupement des princi- pales performances réalisées depuis 1912 (JO de Stockholm) tout un tableau de va- leurs équivalentes réparties eu 35 colonnes et parlant de 10"2/10 aux 100 mètres jusqu'à 13".

Ces tables permet!raient de guider Les athlètes avec une grande sécurité aans leur travail, quelle que soit leur etass'e.

En outre, le IV Paul Martin a remis aux instructeurs de Joinville un tableau pour doser /'entraînement; en se basant sur la classe du sujet, cette classe étant détermi- née par un examen physiologique et par certaines observations techniques.

Nous aurons sans doute Voccasion de re- venir sur la question, d'autant plus qu'un essai de confrontation tenté sur l'initiative de M. U.-E. Heini, qui fut durant plusieurs.

années le « coach » du champion suisse, a démontré la nécessité d'une consultation à la fois plus large et plus détaillée.

Plusieurs de nos instructeurs-entraineurs les plus notoires, ainsi que des mé- decins, ont assisté à celte union prélimi- naire qui eut lieu au siège de l'AS Bourse.

Robert Arnold révélation de la saison

BASKET-BALL

Le Championnat de France

Le sort en est jeté, les 4 demi-finalistes du Championnat de France de Division d'Excellence sont maintenant connus.

Ce soir, le tirage au sort fixera l'ordre des demi-finales. Les clubs qualifiés sont invités à déléguer un représentant au siège de la Fédéralion, rue Rossini. Le tirage aura lieu à 19 heures.

En atteudanl, examinons ce que fut le cl dernier Tour des Poules finales.

Poule A

Le SCI'O a échoué au port: celle belle équipe n'a pas trouvé le bénéfice des efforts qu'elle a accompli celle .saison.

Opposée-au CAL FA de Reims elle dut s'incliner par 10 points d'écart : 42 à 32.

Les Cheininols Parisiens ne furent vrai- .11ion 1 pas chanceux et sans vouloir dimi- nuer en rien la valeur des tenants du titre, on peut dire que les Rémois- reviennent de loin.

Le meilleur des représenlanls du SCPO, 1 )( linolle, fui, il y a quelques jours, blessé au cours du malch contre le Bon Conseil.

Ce n'est pas invoquer de mauvaises excu- ses que de dire que sans cet accident le SCPO cul pu être plus dangereux.

Il termine du reste à égalité avec le Bon Conseil et le Foyer de Reims et, seul. le goal-average peiil les départager.

Il est jus le de remarquer que les Rémois ont siirmonlé brillaniinenl leur défaillance passagère du début des poules finales et qu'ils sont dignes de défendre leur titre.

Toutefois le système de classement final des poules, grâce au goal-average, a démontré que dans la pratique il pouvait être néfaste et avantager certains clubs au dé- triment d'autres.

Il conviendra donc, lorsque l'état des fédérations fédérales le permettra, d'envisa- ger une autre formule.

Ces! donc le Foyer de Reims qui portera les couleurs de la Poule A.

Le non Conseil qui triompha de justesse du Rhône Sporlif 3,33, se classa se- cond devant les Cheminots parisiens du P.-O. Le Foyer Alsacien de Mulhouse pré- cède le Rhône Sportif au classement final de la Poule A.

Poule B Ici Iliid était fonction du résulat du