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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-03-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 mars 1933

Description : 1933/03/01 (A2,N45)-1933/03/31.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459617p

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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LE CLUB OLYMPIQUE DE BILLANCOURT ENLÈVE LE 40e NATIONAL

Le 40e National est entré dans l'histoire.

Il comptera parmi les plus beaux et les plus nets. Un gai soleil avait incité un public nombreux à effectuer l'agréable déplacement de Maisons-Laffitte verdoyant sous la brise printanière.

Une organisation prévoyante et une pré-

sentation impeccable ajou- tèrent au succès d'une épreuve qui se suffit à ellemême' par sa grandeur - et son âpreté.

- Un point noir signalé par

de nombreux spectateurs : l'insuffisance des annonces dues à la suppression des hauts-parleurs; la période est aux économies. Il est vrai que la FFA a battu en ce premier dimanche de mars le record de la recette pour le National. Près de 35.000 francs ont été encaissés. Ainsi le public reprend

goûtaux épreuves d'athlétisme, indice heureux pour les jours à venir.

Les Personnalités Dans la tribune officielle, M. Marcel Delarbre, représentant M. H.

Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'Education Nationale, présidait, entouré par M. Henry-Paté, viceprésident de la Chambre des Députés; M. Reibel et M. Foulon, anciens ministres; M. Chauvin, député de l'Eure; M Duverdy, maire de Maisons-Laffit- te; M. le Capitaine de Gressot, représentant le Ministre de la Marine; M. le Colonel Arnould; M. le Colonel Alaurent; M. le Commandant Pin-

guet; MM. Coudy et de Crozefond, du Petit Parisien; MM. J. Goddet, Georges Prade, MM. Oger, Genet et tout l'étatmajor fédéral.

Le terrain Malgré les rayons d'un soleil victorieux

1 des nuages pourchassant le ciel, le sol de l'hippodrome de Maisons-Laffitte n'était pas aussi facile aux pieds qu'un coup d'œil lointain permettait de le

supposer. L herbe touffue, lourde à fouler, le passage difficile — et trop étranglé - de la carrière, la piste d'obstacles à couvrir trois fois ne facilita en rien la tâche des coureurs.

Malgré la douceur du temps, ce « National » comptera parmi les plus pénibles, car jamais les concurrents ne subi-

rent à la fois et à trois reprises la « carrière » et les obstacles. Par endroit d'ailleurs le sol gluant handicapa les plus rapides et n'eût été le manque de relief on pourrait estimer parfait le parcours de Maisons-Laffitte. La distance de 12 kilomètres une fois de plus critiquée ajoute au refrain consacré. Mais on perd de vue que les Français courent presque tous les dimanches d'hiver alors que les Britanniques donnés en exemple ne consacrent à leur sport que trois ou quatre fois l' an. Mais oui, mon cher Auto.

Par bien des côtés ce National 1933 ressemble à celui de 1931. Nous le verrons la semaine prochaine.

LA VICTOIRE DU C. O. BILLANCOURT

Le CO Billancourt disposait dimanche dernier d'une équipe en bien meilleure forme que celle de son rival direct le Métro. Ce qui, aux Championnats de Paris, semblait un accident n'était que la révélation de cette forme précaire des « jaune et blanc ». Et pourtant Billancourt ne possède pas une grande équipe : le premier homme du grou- pement est 17e, mais le dernier est 37e. Ce sont les chiffres mêmes que nous avions indiqué dans notre plus récent numéro. Ce n'est certes pas là un score décisif, mais il récompense un groupement homogène, bien conduit par Chapuis, bien entraîné. et qui surtout s'est tenu à l'abri des compétitions trop nombreuses. Comme on pouvait aisément le prévoir, Lesaux, Sadi et Leborgne qui furent les meilleurs du COB à Saint-Germain. ont été moins bons à Maisons-Laffitte, mais ils ont été parfaitement suppléés par Leriche et Bellanger. Mais cette victoire heureuse a eu pour conséquence des exagérations publicitaires sur lesquelles nous reviendrons.

Le Métro, handicapé par le malaise de Vigneron, --.;;;. ce qui ne lui coûta que 10 points - présenta des éléments en mauvaise forme ou surmenés comme Leduc, Gouin, Bedin et Renaut. Et si Keller fit de

magnifiques mais vains efforts, personne n'aurait supposé il y a deux mois qu'il eût été le 4e homme de son équipe au National.

Le Métro, cette année, en sortant de sa réserve et en participant aux grandes compétitions, a-t-il nui à sa figuration au National? C'est assez probable. En guise de consolation, Spitzer affirmera qu'il n'y a pas de grandes équipes en France. Mais qui osera comparer le Métro du cross de Chartres à celui de Maisons-Laffitte ?

Dans la ligne des deux premiers, le FC de Sochaux se classe admirablement. Il eut battu le Métro, si son 6e homme Dard ne s'était classé 71e. Par cinq hommes l'équipe d'Adelheim eut approché de 6 points le COB et battu de 4 points le Métro.

Ces trois équipes ont très nettement dominé le. lot. Avec 40 points de retard, le Racing se classe 4e, grâce surtout à Leclerc, Lécuron et Prévost.

Le FC Rouen, sans briller autant qu'il aurait pu le faire, arrache la 5e place au CA Jean-Bouin. A signaler encore la performance moyenne de Montélimar et la forme médiocre de l'AC Ouest, victime des mêmes erreurs que le Métro.

Les douze premières équipes méritaient bien de disputer le National. Les autres, sur-

tout à partir de la 15e classée, n'avaient rien à faire en cette histoire.

On ne saurait s'étendre plus longtemps sur la course d'équipes. Car en fait il n'y en eut pas. A peine au COB et à Montélimar essaye-t-on quelques groupements, mais la course plein train ne permet guère des attentes. déçues.

Pour en terminer, disons à l'intention de ceux qui s'extasiaient sur la valeur du Championnat du Nord-Ouest, que les trois dernières équipes font partie de ce groupe.

Rérolle !

Donc Roger Hérolle, champion de France en 1930 et en 1931 a gagné à nouveau le titre en 1933. Véritable crossman, puis- sant, aimant la bagarre, la soutenant et la provoquant, Rérolle est parfaitement à son aise sur l'hippodrome de Maisons- Laffitte. Eut-il gagné sans la chute dont Lallement fut victime à 2 kilomètres de l'arrivée ? C'est probable mais nul ne peut l'affirmer car l'excellent crossman vosgien paraissait loin d'être à bout de son rouleou. On épiloguera sur l'irrégularité de Rérolle. Ce coureur en forme est-il tellement irrégulier ? Non, si l'on prend soin d'examiner attentivement ses performan- ces. Ses échecs sont dus le plus souvent à un excès de confiance et sa tenue médio- cre dans les crosses internationaux à son désir de vaincre qui lui fait mésestimer des adversaires quelquefois supérieurs,

Pierre Lallement, de Sochaux, fut la grande révélation de ce 40e National. Son aisance et son style proche de celui d'Evenson nous avaient fixé dès le premier tiers de la course. Lallement donnera sa mesure à Newport et ce sera pour beaucoup une nouvelle surprise.

Lahitte, notre favori avec Rérolle, eut à surmonter une défaillance vers la mi-par- cours. On le retrouvera aussi brillant et plus valeureux que jamais sur le lourd et pluvieux ciel de Galles qu'il affectionne.

Leclerc fournit une course toute d'énergie. Peu après le départ il était à l'ou- vrage. A mi-course, il ne paraissait tenir, que par miracle. Il réussit cependant à lâ- cher Lécuron en fin de parcours. De beaux mais bien dangereux efforts.

Lécuron ne donna pas l'impression de s'employer comme son camarade de club.

Il ne prisa guère ce genre de parcours sur lequel il est bien difficile d'aller vite. Sa tenue à Newport reste un point d'interro- gation.

Bourachedi et consorts Le jeune Algérien Rourachedi a fait des progrès depuis l'an dernier. Battu aux championnats scolaires en 1932, le voici 6° du National. C'est admirable !

Rourachedi a su préparer son épreuve en venant à Paris quelques jours avant. Il est assez peu probable qu'on puisse le juger à Newport ; par contre, on assure

En haut : Rérolle et Lallement franchissent la butte. — En bas : Leclerc, Lahitte et Lécuron exécutent la même opération