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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-02-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 février 1933

Description : 1933/02/01 (A2,N40)-1933/02/28.

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6459612m

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/01/2013

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Conseils aux Jeunes Athlètes publiés JIOI' Antoine OLIVIER 1 de l'Orientale de Tunis M.rs ie si(;m: .k Nubile : Plus belle est la n'du qui brille en un beau corp*.

• - Athlète, votre préparation doit viser à obtenir : souplesse détente, vitesse et résistance.

- L'éducation physique doit constituer la base de votre préparation.

- N'oubliez pas que la pratique dosée du rross-eounti v convient à tous les oui rem s '('Vi'int, haies, sprint-long, demi-fond court, demi-fond et fond.

Knt rainez-voiy; toujours en souplesse.

- Débutants ne copiez pas intégralement les styles des grands champions ),.:!.. un manière a votre conformation propre et à votre tempérament.

A< het< z o> ( lia u ssu res a pointes très justes après les avoir essayées pieds nus :~ enduisez-les largement de tale.

— Déjeunez trois heures avant la compétition, et n'oubliez pas que l'on court avec ce que l'on a mangé la veille. Evitez donc la veille des compétitions les repas et - Sachez bien que le régime alimentaire joue un rôle important dans la pré- paration athlétique, particulièrement pour celle des coureurs de train.

— Le régime ~arné convient aux athlètes de concours et de sprint ; le régime végétarien correspond aux efforts prolongés des coureurs de fond.

— Au coint de vue régime, mangez du poisson et des viandes grillées, mais la dominante doit être hydrocarbonée (sucres et féculents).

- Les viandes jeunes, les corps gras, les sauces compliquées, les épices, le sel, le café, le thé, l'alcool et le tabac sont contre-indiqués.

Ne mettez vos chaussures a pointes que quelques minutes avant l'épreuve.

1 — Pénétrez sur le stade, bras, buste et jambes couverts.

Soignez votre mise en train qui sera d'autant plus forte, que l'effort à 1 fournir sera court.

— N'oubliez pas après l'épreuve le retour au calme par une marche lente avec exercices îe- >iratoiies. Les inspirations au cours des exercices doivent être faites lentement, d'autant plus lentement qu'il t'ait plus froid.

- Après l'épreuve, enlevez vos chaussures à pointes et couvrez-vous chaude- ment. -

— Athlètes, n'ayez recours qu'à l'hydrothérapie tiède, toujours après l'effort jamais avant.

- Coureurs de demi-fond et fond faites une cure de désintoxication après l.'S compétitions fatigantes, en buvant aux repas des boissons diurétiques.

1 - Athlètes, pendant la période de préparation intense aux championnats buvez chaîne matin, à jeun, deux verres d'eau de Vittel.

.— Yoi: ; pouvez facilement apprendre à vous masser convenablement vous- mêmes.

— Avant la compétition le massage doit être léger et peu prolongé, après lYfiiat il sera fait profondémenl pour éliminer les toxines accumulées dans le mus le.

— Le masage ne doit, sous aucun prétexte, être douloureux ou brutal.

- N'oubliez pas que l'on court avec ses l:lln'je', gagne avec sa tête et résiste avec son ventre.

— Jeunes gens rappelez-vous en toute circonstance que l'athlète est un sportif lovai, piume au pliv.-i ue comme au moral.

ECHOS

Expressions Notre bon ami Pierre Bardel use avec tact des citations latines et des proverbes classiques. Sa dextérité dans ce genre d'exercice avait étendu sa renommée au delà des frontières de l'Echo des Sports.

Au Sportsman, Pierre Bardel a persévéré.

Récemment on pouvait lire un début d'article ainsi conçu: « Qui veut voyager loin ménage sa monture, disait Racine. »

Pauvre Racine !

Nés d'avant-hier Au cours d'un récent Challenge de crosscountry plusieurs coureurs se plaignaient de la qualité des prix offerts aux lauréats.

Il Plaintes vaines et d'ailleurs peu recommandables car les Clubs organisateurs font ce qu'ils peuvent, souvent avec bien peu de ressources.

Or, les « plaignants 1) font partie d'une société que les sportifs ignoraient il y a peu de temps encore. Disons pour être clair que le comité du club est soutenu par une grande firme vinicole.

Ce fut un concurrent d'une modeste société qui se chargea d'admonester, comme il se doit, les mécontents : « Vous, dont on ignorait même l'existence l'an dernier, dit-il, bouclez-la. Quand vous aurez remporté que lques victoires qui ne doivent rien à personne, vous pourrez « râler ».

Ce qui eut le don de faire baisser le nez aux protestataires.

Connaisseur Notre camarade Alphonse Luthéreau est friand des actualités cinématographiques ; de celles surtout se rapportant au sport qui nous est cher.

Il assistait, voici quelques jours, à la re- présentation des diverses phases du Cross de l'Auto, lorsqu'il entendit un voisin s'écrier: « Ah! le départ olympique, ça c'est ri- golo! »

L'expression l'est plus encore. Mais elle démontre néanmoins la popularité des Jeux Olympiques par lesquels le sport pénètre au profond des masses.

Méfait du freid Le froid que nous avons subi la semaine dernière a causé l'annulation de quelques épreuves. Entre autres le Challenge Ayçaguer, la plus vieille organisation provinciale, n'a pu être disputé. On s'est demandé si les organisateurs lyonnais n'avaient pas pris une décision prématurée. Mais en cousul tant les résultats du dimanche on constate qu'aucune autre épreuve sportive n'a pu avoir lieu dans la région du lyonnais. Preuve sans doute que le froid était plus vif à Lyon qu'à Paris.

Il est peu probable que l'Ayçaguer puisse se courir en 1933. Le calendrier a des exigences telles qu'une épreuve ajournée ne trouve plus à se loger.

-Ck -

A gauche Corlet et Benot 1er et 2e du Championnat parisien des vétérans. — A droite Saunières second, mais déclassé, du Championnat junior et le vainqueur Génissel.

MORCEAUX CHOISIS DE M. PEFFERKORN

/,f leitmotic tien assaillants 1',.,1 it'iniv simplicité enfantine : iléeouvrir une défaillance individuelle et conclure ¡(u cas jiinticulicr en géné'ral, (JI( Cil l',( dl'I'i/'( il ('I/e vpil/;oll définitive et monstrueuse que tout athlète amateur, dès qu'il atteint une certaine classe, doit fatalement se conduire comme un fourbe et un parjure, l'nilà nous eu sommes !

ijui oserait proclamer que la relijiion — l'amateuisine sportif en est une — est un fléau social qu'on devrait abolir sous prétexte que des fidèles ont péché envers sa morale ? Il faut se défendre contre cette phobie de l'heure qui relit découvrir le mal par- tout : athlètes, dirigeants, institutions, tout est blâmable lorsqu'on irjit ",()US le signe de l'amateurisme A. AVÉ, (bull, du RC de France).

M. Maurice Pefferkorn pourrait avoir de bonnes raisons de magnifier la vie. Et on le félicite ici de la haute distinction par laquelle le gouvernement socialisant de M. Paul-Boncour a récompensé ses mérites divers dans leur abondance.

Cette pourpre ne semble pas suffire à procurer à l'éminent rédacteur de l'Auto et du Journal une joie sans mélange. Il nous assure dans Ric et Rac que tout n'est pas bien qui finit bien et que la Fédération française d'Athlétisme reste en dépit de circonstances un mélange dangereux d'ignominie jalouse et de bassesse rigoriste. Car l'honorable rédacteur de Paris-Soir « fait » dans l'athlétisme à ses moments perdus. Son talent est de ceux devant lesquels on s'incline bien bas. EI1 un langage dépouillé, selon l'apparence d'une logique implacable, il soutient des théories savamment viciées à leur base. Leur propagation encombrante constitue un véritable danger public. Soyons quelques-uns à oser le dire.

M. Pefferkorn, non content d'avoir mené une campagne propre à conduire le football à sa perte, s' occupe de nous. Quel honneur !

Et comme l'on s'en passerait volontiers !

Nous eussions plutôt aimé lire ses impres- sions sur les truquages révélés à Bruxelles lors des derniers Six-Jours cyclistes.

Ce tableau de ce que pourrait être l'athlétisme tel que le souhaite le rédacteur de Candide et ses semblables eût paru suggestif à ses nombreux lecteurs.

* - * *

Contentons-nous aujourd'hui de relever à l'actif de M. Pefferkorn, critique athlétique,

les quelques a flétrissures imprimées à l'honneur » (définition par le Larousse d'un mot plus bref) dont son article est semé ! Voici ces morceaux choisis : « Pour nous la faute de Ladoumègue n'a jamais fait: de doute. Pour nous également sa condamnation n'en est pas moins stupide. »

Notez que le rédacteur de Football reste par ailleurs un homme d'ordre: « Il y a k, règlements ? D'accord. Ils valent pour tout le monde, dans tous les pays.

Mais partout ils sont transgressés. »

Quand on affirme aussi sèchement, le moins encore est de prouver. Il y a eu certes des cas de violation des règlements d'amateurisme, dans une proportion intéressant peut-être un athlète sur 10.000. Chacun de ceux qui furent appuyés de preuves a été durement sanctionné. Seul, M. Pefferkorn l'ignore et préfère accuser: « Ils (les règlements) demeurent un pavillon qui, d'un commun accord, couvre une marchandise frelatée. »

Attrapez ça, vous tous athlètes de France. Vous êtes 20.000 et le futur chef de rubrique du Rempart est seul. Il pêche par le détaut coutumier aux hommes éloignés de la vie des groupes, De la masse il ne voit que l'unité dans ce qu'elle a de factice et de brillant.

« Ladoumègue fut la victime d'une lutte de partis. »

18 voix contre 0 ; en football pourtant c'est un beau score !

« Elle (la Fédération) a condamné l'hom- me pour le plaisir de respecter des principes périmés, mais non abrogés. C'est cela qu'on ne peut admettre. »

Périmés ? M. Pefferkorn le dit. Il nous est arrivé à nous aussi de demander quelques adoucissements, notamment dans la question du manque à gagner. Mais aller plus loin équivaudrait à hâter la disparition de ce qui, dans le sport, mérite encore quelque consi- dération.

« Quand donc en aura-t-on fini avec ces stupidités qui gouvernent le monde athlétique?

Ladoumègue, comme bien d'autres Français, comme tant d'autres étrangers, a touché de l'argent. Cela est inévitable. Si l'on ne veut „ pas admettre que la chose est sans importance, qu'on crée donc la catégorie des athlètes professionnels! Ou qu'on ferme les yeux ! »

Et voilà le grand mot lâché. Il faut qu'on