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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1915-04-09

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 09 avril 1915

Description : 1915/04/09 (Numéro 5719).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k644320w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/11/2008

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Ui) problème difficile

Ce m'est un très vif plaisir de constater que quelques-uni.. des idées auxquelles je me sens le plus attaché et que j'ai propo- sées, à diverses reprises, aux réflexions des lecteurs de l'Ouest-Eclair, commencent s'affirmer dans la presse.

On se souvient peut-être que dans l'un Je mes premiers articles, j'avais signalé le danger qu'il y aurait à poser en termes très simples la question du démembrement de l'Autriche. Je savais qu'en de certaines coulisses, où il subsiste encore quelque chose des illusions d'avant la guerre, on affectait de considérer comme utopique la dissolution de l'unité allemande et que l'on allait même jusqu'à admettre la possibilité d'un traité de paix qui comporterait, en ce qui nous concerne, la restitution de l' AlsaceLorraine et, en ce qui concerne l'Allemagne, l'autorisation de s'emparer, à titre de compensation, d'une partie des territoires autri- chiens de langue germanique. Cette conception d-.i futur équilibre européen me paraissait déplorable et j'indiquais brièvement les raisons pour lesquelles aucun esprit réfléchi et clairvoyant ne saurait préférer au démembrement de l'Allemagne, le démembrement de l'Autriche.

Aujourd'hui, dans l'Information, je retrouve, encore qu'exprimée moips nettement, la même pensée. L'auteur de l'article que je vais citer, signe ï'n diplomate, est l'on voit, il le lire, qu'il connaît, en effet, les complexités e' les difficultés de l'échiquier européen.

Le dirai-je Dans un moment où la plupart de nos journaux, tout en proclamant à qui mieux mieux qu'il faut détruire le militarisme allemand, semblent redouter de conclure la dissociation nécessaire .1e l'œuvre de Bismarck et réclament, au contraire, avec la plus âpre intransigeance, le démembrement de l'Autriche, il y a quelque mérite à signaler le péril qui peut résulter pour l'Europe de la totale disparition d'un Etat dont l'historien Palacky disait autrefois que « si l'Autriche-Hongrie n'existait pas, il faudrait l'inventer h.

Le « diplomate » de l'Information a ce courage. « Longtemps, remarque-t-il, la monarchie des Habsbourg passa pour un Etat tampon, indispensable A la sécurité de l'Europe. Elle a perdu cette signification. Pourtant sa disnarition n'est légitime que si l'Allemagne est mise dans l'impossibilité d'll trouver son profit et sa part d'héritage. « Dans le grand désarroi qui domine parfois aujourd'hui les esprits, il faut éviter que le pangermanisme vivace ne trouve quelque part son compte. Déjà 1rs guetteurs de Berlin observent l'horizon. Si l'expérience d'un grand empire allemand s'étendant de la Belgique à la Pologne prenait fin, tes gens de la kultur proposeraient de modifier l'axe de leur domaine. Ils se contenteraient de gouverner de la Baltique à l'Adriatique.

« Le germanisme unifié ne vaut pas mieux, en longitude qu'en latitude. C'est ce qu'il convient de ne jamais oublier.

Voilà l'opinion d'un homme prévoyant et dont le réalisme solide ne s'égare pas dans les nuées. Je montrais naguère jusqu'où s'étendent les rêves ambitieux du pangermanisme et comment l'Allemagne s'arrangerait assez bien d'une dislocation de l'Autriche qui lui ouvrirait les routes de l'Adriatique. Mon diplomate voit les choses exactement sous le même angle « On sait déjà, écrit-il, ce que l'Allemagne compte prendre. Tandis que la Transylvanie serait attribuée à la Roumanie, ^•Bosnie-Herzégovine, la Croatie, à la Serbie, le Trentin à l'Italie, tandis que la Hongrie et la Bohême se rendraient indépendantes, les Autrichiens seraient revendiqués, en vertu du principe des nationalités, par les frères a1lemands. Ainsi, grâce l'annexion des territoires alpestres appartenant aux archiducs d'Autriche, Guillaume Il atteindrait l'Adriatique. Les princes de la famille c'e Habsbourg, confinés dans une situation subalterne, mais réunis à la Il grande » Germanie apporteraient au jour de leur union Trieste, précieuse offrande et, par surcrott, Pola. «i

Qualifiera-t-on de chimérique une telle hypothèse ? Dira-t-on que, vaincue sur les champis de bataille, l'Allemagne ne saurait prétendre à une si magnifique revanche diplomatique ?. Je répondrai qu'il n'y a là rien d'impossible si l'état d'esprit qui doit prévaloir, à l'heure du règlement de comptes final, est le même qui règne en ce moment dans quelques-uns des milieux politiques français.

J'ai noté dans nos journaux socialistes, voire dans des feuilles de courcur moins accentuée. de vives protestations contre tout projet de remaniement européen qui aurait pnur point de départ la dissolution de l'unité allemande. Par contre, les mêmes journaux réclament le démembrement complet de l'Autriche. Or, il est de toute évidence 1 qu'une Allemagne restée puissante rt

comment ne le resterait-elle pas si son unite politique est maintenue ? s'emparera tôt ou tard des territoires autrichiens que le morcellement de l'Empire des Habsbourg aura placés sous son influence morale et, pour ainsi dire, à portée de sa griffe. Je ne puis me résigner à une telle éventualité. Que la guerre où se répand le sang français et dont nous n'acceptons la si rude épreuve qu'il cause des radieux lendemains qui lui succéderont, puisse aboutir il. la consolidation et à l'extension de la puissance allemande, c'est une supposition qui révolte l'esprit et l'on s'étonne d'avoir il. la discuter. Il le faut bien pourtant, puisque l'illusionnisme incurable de certaines gens continue de se manifester. Et certes on ne peut éprouver l'égard de In monarchie austrohongroise aucun sentiment d'indulgence et elle a cent fois mérité d'être rayée de la carte de l'Europe. Mais l'Allemagne ?. estce qu'on va bientôt plaider pour elle !es circonstances atténuantes, et faudra-t-il que nous mettions la clémence à la place de la justice quand il s'agira de nous prémunicontre l'odieuse nation qui s'était juré de nous exterminer ?. Ah prenons plutôt pour mot d'ordre la ferme déclaration de ce grand ministre, sir Edward Grey, qui l'autre jour s'écriait à la Chambre des Cummunes De mémoire d'homme, c'est 'a quatrième jois depuis 1864 que la Prussn déclare la guerre il l'Europe et qui ajoutait aussitôt « Nous sotnmcs résolfis iL ce qve ce soif In dernière, fois qu'on t;oie la querre ainsi préharée en Allemagne ». Paroles d'énergie, mais aussi paroles de sagesse et d'humanité, car elles contiennent la promesse des fortes décisions qui nous assureront et qui assureront il nos enfants le bienfait d'une paix durable. On peut croire qu'en les prononçant, l'illustre homme d'Etat songeait à toute autre chose qu'à procurer à l'Allemagne, au moyen d'un démembrement de l'Autriche, In possibilité de développements nouveaux et de nouvelles conquêtes.

Saint-Léry.

LES MISERES D'UN INTERNt CIVIL Paris, 8 avril (contrôlé). Voici le texte d'une lettre adressée à sa famille par un Français, âgé de 60 ans qui, resté en territoire belge, fut amené en captivité en Allemagne

8 février.

Nous arrivons à X on nous fait défiler dans les rues, où toutes sortes de manifestations ont lieu, on nous insri'e, nous prenant pour des francs-tireurs, on nous entasse dans des casemates humides et sombres au milieu de la nuit, arrive un nouveau convoi. nous cédons nos places aux femmes et nous nous groupons dans un coin.

Parmi les prisonniers se trouvait une quantité de vieillards de 70 à 80 ans, et plus Nous nous embarquons dans un train à bestiaux et nous allons ainsi cahin-caha jus qu'au vendredi soir. Partout sur notre trajet, nous étions annoncés et attendus par la po pulation, à laquelle on nous montrait comme des trophées, et on nous injuriait. Deux vieil lards meurent en route, couchés sur le plan cher du wagon.

Arrivés à destination, on nous loge dan! une usine qui se composait de trois greniers superposés de 30 mètres de long sur 15 mè tres de lerge et 2 m. 90 de hauteur. Il y avait là un cube d'air pour 60 personnes par pièce et on y enferma 2-iO internés Parmi nous. il y avait une quantité de gens qui étaieni prisonniers depuis huit à quinze jours et qu'on avait logés dans des églises et de! granges, ces malheureux qui étaient sans habits ni linge pour se changer et qui n'a vaient pu se laver furent au bout de quel ques temps envahis par la vermine hom mes, enfants, femmes, jeunes gens, jeune: tilles étaient enfermés ensemble. Quant Il It nourriture, elle fut ignoble pendant deux mois le matin, jus de malt à midi, riz ava rié ou millet le soir, farine délayée dans dE l'eau ou jus comme le matin.

Ce régime et cette hygiène ne tardèrent pas à faire leurs preuves. Sur 1450 personnes nous avons eu 220 décès d'octobre à fin dé cembre parmi nous il y avait cinq curés deux sont morts, J'un de 36 ans, de dysen terle l'autre de 62 ans, de pneumonie. L.es Allemands furent effrayés et la nour riture fut améliorée Depuis trois semaine! nous avons des pommes de terre et des hari cots rouges, le riz et millet sont mieux pré parés de la viande, jamais, on est censi mettre de la viande hanchée dans notre ri: et dans nos pommes de terre, mais on n'et trouve pas traces.

Notre nourriture a été adjugée à un indus triel quelconque, on lui alloue 35 pfenif par homme et 5 par enfant ce marchanc vole le plus qu'il peut, car quelque grossier que soit notre nourriture, si elle était blet préparée, elle serait encore mangeable. Vous me trouverez considérablement vieil li. je suis blanchi et surtout fatigué je n'a plus de mémoire: vous autres vous pourre: travailler et réparer les pertes de cette cruell année.

Le communiqué OFFICIEL

de l'après-midi

PARIS, 7 avril. Communiqué officiel de 15 heures.

Combats d'artiMsris en Belgique, ùans la vallée de l'Aiene et à l'est de Reims. Les résultats obtenus entre Mause et Mocelle et signalés h:er soir sont con. firmée. Les pluies de ces jours derniers ont profondément détrempé le sol argileux de la Wœvre, ce qui rend les mou- vements d'artillerie difficile et empêche les projectiles d'éclat3r. Nos troupes ont consolidé Ic3 progrès faits la vsille; nous avons maintenu tous nos gains malgré des contre-attaques extraordinairement violentes, Aux Eparges notamment la dernière contre-attaqus des Allsmands menée par un régiment et demi a été complètement repoussée. Ils ont subi d'énormes pertes, leurs cadavres couvrent le terrain. Trois cents hommes qui avaient un moment pu progresser en avant das lignes allemandes ont été fau.chés par nos mitrailleuses, aucun d'eux n'a échappé. Au bois Brûlé nous avons enlevé une tranchés ennemie.

Les Allemands protègent

leurs chanliers d'Hoboken

Anvers. 8 avril. (Contrôlé). 1-w journaux allemands continuent d'observer le silence le plus absolu sur le raid effectué dans la dernièro semaine de mars par les aviateurs anglais sur les usines Cockerill, à Hoboken, mais l'on connalt maintenant l'importance des débats commis par eux.

Pour éviter une répétition du raid, ou tout au moins réduira à leur minimum les dégâts qui pourraient être causés dans l'avenir, les Allemands ont commencé à étendre un réseau de fils de fer au-dessus des parties principales du chantier. De grandes perches ont été érigées, elles sont reliées entre elles par des cordes d'acier, qui soutiennent des filets également d'acier.

En quelques endroits, deux filets ont été suspendus l'un sur l'autre, 'de façon à garantir les ateliers des bombes des aéros et de tous les autres projectiles qui pourraient être jetés dessus.

Nos avions survolent l'Alsace BALE, 8 avril (contrôlé). Les aviateurs français accomplissent presque chaque jour de longues reconnaissances en Alsace. Il y a trois jours l'un d'eux a poussé son vol au delà du Rhm, et a atteint la Forêt Noire. A Villingen, l'aviateur lança des bombes sur la gare et y causa d'importants dégâts. A son retour l'aviateur .a également bombardé Mulhelm et Nouenburg.

LES BOCHES

AURONT LEURS CHANSONS DE ROUTE Genève, ministre 'contrôlé). Sur l'initiaimprimer un recueil de chansons allemandes. 500.000 exemplaires ont été déjà tirés et expédiés aux troupes du front. Ce recueil contient 52 chansons militaires connues, les ennemis de l'Allemagne n'y sont bien entendu pas ménagés.

LA SITUATION t 250» jour de la guerre.

Au fur et il mesure que notre front s'élargit vers l'Est, la position des Eparges attire de plus en plus notre attention. Nous y t avons remporté, depuis quelques jours, succès après succès, le tout couronné par un « bond en avant important. >T Et ce qui souligne toute la valeur de ces succès c'est rnchnrnemcnt que déploie l'ennemi pour regagner le terrain perdu.

s Pendant une journée entière, les Allemands ont contre-attaque vainement. Leur dernier élan, brisé comme les autres, a été désastreux les cadavres couvraient le lorrain et de trois cents hommes qui, un instant, progressèrent, pas un n'échappa au feu de nos mitrailleuses.

La situation continue donc il prendre une tournure favorable, très favorable même, pnrtout où nous entrons en lulle avec l'ennemi.

Et ces succès partiels d'hier et d'aujourd'hui doivent il notre avis «*lrc rapprochés 5 de ceux que nous remportions voici quelques semaines un peu plus a l'ouest, du côte de Perthes.

Voici deux secteurs où, en moins d'un mois, nous avons progressé sérieusement. Demain nous ferons de même ailleurs jusqu'au jour où ces petits succès réunis formeront une magnifique gerbe la victoire. Du côté russe, une lutte décisive est enagée à la frontière hongroise. Toute l'armée autrichienne y prend part, plus six corps d'armée allemands. Les Autrichiens jouent leur va-tout. Battus et ils le seront ils ne pourront plus se relever de e leur défaite. Attendons avec patience et confiance le résultat de l'ullime bataille 1

L'avance des Russes continue

Les attaques allemande, commencées le 27 rnars dans la région de Keziouvka et de Ro:anka ont cessé.

LES OPERATIONS ALLEMANDES POUR ENFONCER NOTRE FRONT DANS CETTE HECION ONT EU LIEU A PARTIR DU 1" FEVRIER, ET PENDANT HUIT .SE3f.41NES. I.ENNEMI A VAINEMENT CHERCHE A l'RENDRE NOS POSITIONS D'ASSAUT. LES REGIMENTS ALLEMANDS QUI ONT OPERE ICI ONT DU, EN RAISON DES ENORMES PERTES QU'ILS ONT SURIES PMI SUITE DE NOTRE RESISTANCE, RENOUVELER TROIS OU QUATRE FOIS LEURS CONTINGENTS.

Aujourd'hui, la cessation par les Allemands de leurs attaques est une preuve, qu'ils reconnaissent l'inutilité dc leurs énormes sacrifies. Le 6 avril, les Allemands rovs on! attaqués sans succès dans la région de Souvalki, prcs le Rndvinounvo.. Le mPmc jour, prés de Liban, un hydmaéroplanr allemand dont les aviateurs s'évertuaient à laverr drs hombrs sur la poisibl; ville de Liban [Baltique), a été abattu et coulé. Les aviateurs O7it été faits priDans les Cnrpathes. malgré les contre-attaques de l'ennemi rtui a reçu d'importants renforts détachés drs troupes allemandes et autrichiennes opérant dans d'autres régions, nnire. offensive continue sur la rivière Toplia, dans la direction d'Oujoï.

Tous les sommet. de la chaîne principale dr.s Rcskidc* sont entre nos mains, ct nos troupes s'cmparent de leurs contreforts plus au sud

DANS LA JOURNEE DU 5 AVRIL, NOUS AVONS FAIT 2.900 PRISONNIERS ET NOUS NOUS SOMMES EMPARES DE TROIS CANONS ET DE PLUSIEURS MITRAILLEUSES. Uue lutte décisive est engagée à la frontière hongroise

PARIS, 8 avril. {Contrôlé.) Le Temps puhlie la dépêche suivante de son correspondant de Pétrograd

Le thé&lre principal des opérations sur le front oriental a été transporté depuis quelques jours dans les Carpathcs, où se livre une lutte titanesque. Toute l'armée autrichienne y prend part soit 24 corps, auxquels ont été adjoints, en sus .des G corps allemands s'y trouvant déjà, des .formations retirées de la Pologne ou de la région du Niémen. Les Autrichiens vont à un va tout, mettant en jeu dans les Carpathcs tout ce qui leur rcsle de troupes et rappelant en partie celles qui avaient été concentrées dans le Tyrol. Ils se rendent comptc, nous le savons par cc qui se dit à Vienne, que l'issue de la campagne elle-même, pour des raisons économiques aulant que pour des conséquences stratcgiqucs, peut dépendre pour eux du résultat d..1 l'action engagée. Les Allemands le savent également.

La nouvelle trouée des Tinsses sur le versant sud des Carpathcs par la passe loae, par la passe de Rostol;, qui leur ouvre encore un chemin dans l'intérieur de la Hongrie et rund possible une offensive sur un /ront étendu, met le maréchal von tlindenburg dans la nEcrssiié de ne point différer les décisions à prendre dan, les semaines à venir, après la fonte des neincs. Nous assisterons, selon foules probabilités, à d'importantes opérations. Les Autrichiens prétendent la lutte indécise

HOME, S evril 'cuntrCilé;. [.a « Nouvelle Presse Libre » <li Vienne publie sur la grande bataille dcs Cr.rpathrs le.- re:iseifcnc:r'.cn'.5 suivants, desquels il résulte que l'offcnsivc des troupes russes se développe avec une énergie croissante

De grandes mr.sscs russes sont lancées dans la vallée même d'iîdva. où n?cerrmcnt ont eu Heu des combats de détail. La laite est devenue acharnée, le; alternatives continuelles de succès et de revers empêchent de porter un jugement sur la situation générale. Sur quoique;; points particuliers, nos trou- pes avancent, tandis que sur d'autres elles perdent du terrain, rans qu'une décision s'impose dans un fens ou dans un autre. On peut remarquer qt:e nos troupes et les troupes allemandes cherchent à fatiguer l'ennemi: toutefois les Russes envoient continuellement en avant des troupes fraîches,- et la résistance des nôtres est mise il une rude épreuve. Selon le Lol:al Anzoigcr la lutte a continué avec une grande in:ensitv pendant les tête:; de Pûques. Les Austro-Allemands auraient eu un léger succès partiel dans la vallée de la Laborona le Lo::a1 An;cigcr rctconnali que ce succès n'a pas d'influence décisive sur la lutte, et ü ne semble pns que la bataille des Carpathcs approche de la fin. La Hongrip préoccupe

grandement l'Allemagne

PriRocruD, 8 avril. (Contrite.) Déjà les villages hongrois situés sur les pcn!cs orientales sont tombées entre les mains des nusses, y compris Polyem, où commence la 1 grande route qui mène aux plaines de la Hongrie.

A moins d'une résistance véritablemcnt »mraculelse contre la progression russe, la situation de la Hongrie deviendra sous très peu la préoccupation prédominante du grand état-major allemand..

Les effectifs russes se sont tellement accrus ces jours derniers que le maréchal Hindenbura tentera d'emvtcher l'invasion de la Hon-

grie par une nouvelle diversion sur un point quelconque de la Pologne.

Si de nouvelles troupes étaient expédiées de l'intérieur de l'Allemagne, elles ne seraient pas d'une grande utilité, à moins d'être de meilleure qualité que les 500 prisonniers qui sont passés hier par Pétrograd. Leur jeunesse a étonné le monde, la plupart d'entre eux paraissaient avoir entre 16 et 18 ans, et inspiraient une pitié générale.

Les dépêches officielles, autrichiennes commencent déjà il préparer le public il. de mau\-aises nouvelles il est évident que les autorités sentent fort bien que l'annonce soudaine de l'échec d'un effort qui aura coûté 300.000 hommes pourrait constituer un grave danger. La tempête ferait rage dans les Carpathes Venise, 8 avril. (Contrôlé.^ Les dépêches publiées par les journaux de Budapest signalent des difficultés que les Russes rencontreraieut actuellement dans les Carpathes, en raison de la situation atmosphérique et topographiqup. Les Russes éprouveraient les mêmes difficultés que les Autrichiens avaient éprouvées avant eux pour transporter les munitions à travers les épaisses forêts par des sentiers rocailleux, au milieu des orages de neige.

Ils poursuivraient cependant une offensive vigoureuse dans la région de Laborcza, où ils ont rassemblé des forces considérables et oit des combat.s violents seraient engagés en ce moment sans résultat décisif jusqu'à pré. sent.

Communiqué du Caucase

PEir.OGiun, 8 avril. [Officiel.! Lcs 3 et 4 avril, nous avons repoussé toutes les attaques turques. Entre l'aile droite et sur le front maritime, dans la dircctiorr. d'Olly, nos troupes ont délogé les Turcs qui occupaient de bonnes positions.

Nous avons fait des prisonniers dans la ré.'?{on d'Okha. On ne signale sur les avircs fronts que des échanges de coups de fusil sc.ni importance.

la tension Washington, 8 avril (contrôlé. L'hostl lité de l'Allemagne contre les Etats-Unis devient de plus en plus manifeste, bien quo les relations de surface entre les deux pays paraissent encore amicales. On sait que le gouvernement américain se' montra quelque peu soucieux, il garde l'espoir que le Couvernonnent illcmand aura désormais plus de tact et se gardera soigneusement de Iroiîccr les susceptibilités américaines.

Le correspondant du « Times à Washington, après avoir résumé l'opinion des EtatsUnis sur la note adressée de plus par le gouvernement américain au gouvernement britannique, conclut en ces termes • Jamais depuis le début de la guerre, les sentiments américains n'ont t'.i aussi favorables eux alliés ni plus nipris contre l'Allemagne P. Cette situation de Yi:zl d'esprit américain s'explique, car une autre dépêche de Washington nous informe qu'un notable commcr- rant berlinois a apporté ici la nouvelle qu'une campagne systématique de boycotage 1 se poursuit dans l'Allemagne entière contra toutes les marchandises américaines, en raison, dit-il, des cnvois continuels de munitions aux alliés par l'Amérique.

Les femmes cnglctiscs

fonl de bons cheminot*

P.r.is, 8 avril. (Ccr.trilé.) Parmi les Innovations nécessitées par la guerre, il en est il. coup sur peu d'cus;i originale que celle que ncus expose le Times.

Une c:;pér:c^ce f.rl'.e poar remplacer par des femmes les pcr;c::r de qui se sont engagés a cb'.cnu un grand succès.

Si:r le Crcat Central nailway, les femmes « sDr.t acquittais de ces fonctions, tout il. fait en dehors de leurs aptitudes, depuis quelque temps, et cela très bien, constate, un rapport qui ne craint pas d'établir des comparairons avec lo service des hommes. Les femmes, d'ailleurs, ne travaillent que ï-ur les quai: l'autorité r.a se souciant pas de leur faire courir le mJmo risqiie que les hommes. Il y a bien eu quelques critiques, mais eues ont e'.c empreintes de beaucoup Ce bonne uumeur le travail a été si satisfaisant, que le» vcya~e;irs commencent à prendre ce service fort en çrt.

l'n de; plus étonnés parmi les arrivants du Vendredi Saint, fut un jeune officier qui avait avcc lui un lourd sac de voyage, et quantité d'autres bagage^, qu'une amazone qui portait un insigne sur le bras lui enleva en un tour de main, et les transporta sur un taxi avant qu'il ait eu le temps de s'y reconnaître, ayant eu il peine le loisir de sortir son billet de sa poche.

Avant la guerre, il y avait au service de la compagnie Créai Central Railway de 50 il. GO femmes, il y en a aujourd'hui 400 dans ce nombre, sont comprises,les dames qui délivrent les tickets, les contrôleurs, les employées, les télégraphistes et les téléphonistes. Depuis peu on en a mis aussi dans les bureaux de la direction comme secrétaires. Les femmes ont leurs attributions, noi*


peuvent être employées à quantité de tono tions telle est du moins l'opinion d'un haut fonctionnaire de la Compagnie, qui ajout* que *.ow lmmmes du errai Central avalent fpjoint tes troupes et que 100 d'entre eux avaient déjà Apuré sur les lut** de filasses. 1 n'y a eu jusqu'ici aucune femme employée ^mtne porteur sur les Chemins de fer dan,» l*s. auttrs grandes lignes, mais un prétend que l'on va faire un pas dans cette direction un peu partout.

Les nouvelles classes belges sont prêtes

Beaucoup de personnes se figurent que depuis l'installation du gouvernement belge au H/arre son arméc n'e.iïstc plos qu'à l'état de squelette, alors qu'elle s'est reformée avec une nnjanisation parfaite et fille chaque jour elle résiste ci l'ennemi et reprend pied pied son tenl'ofre. Hier encore c'étaft rite qui s'emparait sur l'Yser de la reconnaissance allemande qui ai <itt passé lu rivière. l'oirf, à son Sujet, d'intéressants détails que nous enlôit un de nos correspondants. Ils rectifieront dans les esprits une erreur qui tend s'y accréditer

Lorsqu'il devint certain qne 1a chute (le la citadelle d'Anveivî n'était plus qu'une queslion de jours ut d'Iieuiw. l'une des principale! du liant commandement b#l|TP fut. de «nuver les jeunes conscrits de la r!«»e 1914, réfugiés dons la Flandre cxctdentale, troupe in-ei-to encore, sans otfronisnyon, sans équipement même, dont lïnstruc?*in militaire n'était mêni? pas commencée et qui devrait cmMituer cependant la plus prérieuse réserve de l'ormée de la Belgique. La mission i'-f faire de ces jeunes pens de bons ♦oldats fut. confiée au lieutenant général de Selliers d»î Moranville..Sa tache ert accomplie l'armée belge reconstituée est prête. C>M en France que s'o*t accompli ce miraule. i/i formation des troupes dans un port de la Manche en un véritable exemple. A l'arrivée, dites n'importe où, obligés de faire leur toilette le matin aux fontaines des carrefour», vt-ir.s encore en civils, les jeunes Conscrits semblaient aller passer la révision. Dans une même escouade, un jeune homme aux vètoinents ne bonne coupe voisinait avec un pauvre meUteureux dont le pantalon de Velours en avait vu de rudes la manche d'un troisième, il manquait une bonne moitié et bemici-'U]) faisaient l'exercice en chatissons, ('.est qu'avant de nous être confiés ils avaient i-tv employés Il de rudes besognes militaires ils avaient creusé des tranchées, pétaient iféi Mirés aux fils de fer barbelés qu'ils installaient, et déjà pins d'un regrettait les camarades fauchés par les obus ennemis. La vue de ces miliciens en haillons rendait plus sensible la détresse de la pauvre Belgique.

Puis, peu à peu, oe dénuement s'atténua. On put reconnaître les premiers résultats de la bonno organisation que se poursuivait autour i!u général dc Selliers. nés bonnes capole$ ont été distribuée* A, Irons et les uniformes neufs ont envahi l'accueillante ville dp terre-neuviene, irnnsformSa subitement en camp.

Une des grandes affaires, ce fut la créat.ion du champ de tir. Mais tant d'efforts appliqués ont porté leurs fruits, Pt dès la première revue le colonel Godts a pu montrer k la. potin.1 lation française le magnifique résultat du Jfcle cullertff qui pntratne. ce» cvmirs vniliint-; du général au soldat. Une fois de plus. la ÔelBique a jmiflé *a devise « l't'nion fait la Suède proteste contre la capture le l' England

CoPENHAuie, S avril contrôlé;. La capture du navire suédois • Knglnnd par lés Alleniands soulève en s-uède une tempête de protestations. Les juurnaux annoncent que le gouvernement suédois a fait immédiatement de pressantes représentations.

L'inctadie

de « La Touraine » LE Havre, s avril 'contrôlé!. L'affâlM de l'incendie de la • Touraine qui a «ntraîné à Parla VarrHtâtl&n du nommé avoboda, vient d'entrer dans une nouvelle iha.se. M. Barnaud, juge d'instruction au Havre qui avait commencé a l'inttrUli», vient d'èut dessaisi de l'affaire. En effet Swobûda, étant inculpé tout à la toit d'incendie et d'espionnage, et cette dernière inculpation relevant de l'autorité militaire, il sera juge par un conseil de guerre, soit à Paris, soit à Rouen. -Bofflfflages causéspar faits de guerre Paris, 8 avril. (Contfùlé.\ Par arrêté du ministre de l'intérieur, sont nommés memhres de la Commission supérieure chargée ae l.-i révision générale clés évaluations des dommages matériels résultant des faits de guerre MM. Yal'.e et Aimond, sénateurs René Renou.it. Louis Marin, André Lebey. députés Hebrard d.e Villeneuve, président de section an Conseil û'Ktat Yfldurand,, conseiller d'Ktat Dubois de I.estang et Yvan, c nfeillers-mnitres 1\ la Cuur des Comptes Ogter et Thiponteil. directeurs au ministère de l'intiTieur le directeur général rie la Comptabi- lité publique au ministère des finances Sénéchal, inspecteur des finances; Matter, con.seiller û'Ktat directeur du contentieux an ministère de la guerre le lieutenant-colonel Franck. attache à la direction du génie au ministère de la guerre Chargueyraud, directeur dt?s. routes et de la navigation au mi- teur du personnel de la comptabilité nu ministère des travaux publics Albert lissier, professeur i!« droit a la Faculté de Paris Charmeil. directeur au ministère du commerce Uabat. directeur général dei eaux et forèis Benliord, directeur do l'enseignement et des services agricoles Courlin, directeur des affaires criminelles et des grâces Albert l.egraiul. ministre plénipotentiaire Fontaine, directeur ou travail Pascal et Laloux, inspecteur* généraux des bâtiments civ.iis et palais nationaux Doutrcmepuis, président de la Chambre de commerce d'Arma Lnvalier, vice-président de la Chambre de comirterc-c i;!>. Nancy Tiswiand, directeur honoraire au ministère <Ie l'agriculture René Berge, mombro de la Société renlralo d'agriculture de la S?ino-Inférieure Marvaud. ancien directeur général <le l'enregistrement Xeymarck. publiciste Bouquet, directeur du conservatoire national des Arts -et Métiers; Escavy, vice-président de la Fédération des Associations départementales des sinistrés. M. René Renou1t, député, ancien ministre, est nommé président d« cette Commission, LES VOLS ALLEMANDS EN BELGIQUE Amsterdam, R avril 'contrôlé*. Le tribu- nal d'Amsterdam s'occupe d'une affaire de vols commis par l'armée allemande en Belgique.

M. Ankprmit rédacteur du journal « Hct \'olk avait cent dans cette feuille que MM. Herman S'-hult« et Frits Clerx. de Heln'ond, ville située il lA. frontière hollaudobelge. avaient organisé un fructueux trafic avec Ips soldat? allemands campés de l'autre oM* de la frontière.

Ils leur livraient des victuailles que les Allemands payaient en objets de valeur, hagues en or. chaines_de montres en or. ou pu argent, tous ces objets volés par eux en Belgique.

Les deux individus dénoncés ont intenté à M. Ankersniit. un procès en diffamation d'autre part. 1e bourgmestre de Helmoncl. M. Van Hout. a déclaré que l'opinion coulante Il Halmond était que tout cela était bien ar rivé.

Renseignements militaires

LA CLASSE 1916

Paru, s 4viïi. {Contrôlé). On a dtman- dE au ministre de la guerre 1° Quelles nlesures ont été prises Ii l'égard des jeunes suldats ie la dilue 1916 ftrf éltvts de$ lycées et collèges ou ils se préparaient l'fjamen pour de ont té 1s lycée et se sont engagés et s'ils seraient admi" directement, à suivre ces cours, ou 's'ils doivent passer un examen, et ajoute que cette dernière solution «erait en contradiction avec la Ilote ministérielle sur la lui de lnq nulle ils se î-ont engagés et qui purt.cnt qu'ils auraient accès dans les cours d'élèves officiers de réservc.

Le ministre a répondu qu'il ne «'«si pas engagé à faire entrer sans examen dans les pelotons des élèves officiers les jeunes gens dont il s'agit, mais a indiqué qu'il leur était possible d'accéder par cette voie au grade d'officiers, qu'ils avaient intérêt ri s'engager pour suivre, le. peloton de la classe 1915 cl, par suite, arriver plus vite à Vfpatilette. LE

dip'rimg ne constitue pas tin droit à KépauJettg Paris, S avril (contrôlé). Ni. le marquis de Kernier, député, a demandé au ministre d« la guerre si l'on ne pourrait pas utilement par analogie avec ce qui a lieil pour les étudiants en médecine qui, classés dans le seivice de santé et justifiant d'un nombre d'inscriptions suffisantes, obtiennent après un examen très simples un grade équivalent à celui de sous-lieutenant

1» Ouvrir les fonctions d'officier d'administration aux docteurs, licenciés en droit, pourvu que la demande soit faite après justtllcatlon de 16 ou 1ï inseriptions et production du certificat d'affectation aux services auxiliaires ou au grade de réforme 2° Donneur sous des réserves analogues les mêmes facilités aux docteurs et licenciés èslettres et ès-sciences, étant entendu qu'en cas d'excès de nombre, priorité serait réservé aux titulaires des grades universitaires les pius élevés.

LP ministre a déclaré qu'au point de vue spécinl il il n'est pas possible d'étalilir d'assimilation entre les étudiant-, pl mh,1('du(' et ceux dos autres fai-nltés: les prpmieis sont directement préparés par leurs études théoriques et leurs travaux pratiques au service médical. Ils constituent l'unique source du recrutement du corps de santé. Les étudiants des autres Facultés ne sauraient par contre prétendre à être en raison de leurs diplômes les candidats uniques A Jes fonctions, que si elles exigent des coni.aissances générales, demandent aussi des notions professionnelles étendues et une pratique administrative et commerciale. les officiers de réserve de la classe 1912 Part?, 8 avril. M. Chninpetier, député, a expose au ministère de la guerre qu'en juillet 1914. des jeunes gens de la classe 1912 sous les drapeaux, passaient l'examen pour le grade d'élève-officier ,le réserve, que. la guerre a éclaté, ils n'ont pas connu les résultats ne cet examen, que depuis, ils ont tous fait cflinpagiip, qu'aucune décision gpnéialp Il' été prise à l'égard de ceux qui avaient pu brillamment satisfaire il l'examen, pt qui avaient en outre fait le rude apprentissage de la guerre, que cependant des jeulies gens des classes i:>U et 1915 ont été nommé? sous-lieutenant aroès deux ou trois mois de caserne et lui demande de prendre la. niome décision pour les élèves-officiers de réserve de la classe VHi.

Le ministre a répondu que le concours des candidats K. O. R. la ]r clause 1!»12 ayant été

interrompu h la mobilisation, aucub classement par .Ottfre dt Vérit* n'a été possible, saur dans nurtiileri*, les mttures d'ensembla suivantes Ont ét« prises 4 l'égard de ces jeunes gtns.

Au mois de janvier dernier, tous les nlilitaires en question qui étaient déjà. aspirants OU pourvus d'un grade supérieur, ont M maintenus dans leur situation ceux qui Raient sergent-major ou serpents ont été nommés aspirants pour prendre rang du 2-4 octobre, toutefois, à l'intérieur, il n'a été procédé a ces nominations qu'après examen de chaque cas particulier. Pour s'assurer du mérite du candidat, ceux qui étaient caporaux ont pu être également nommés aspirants. mais seulement après avoir été )URés aptes il. commander une section enfin ceux qui étaient simples soldats, sont restés dans le droit commun.

Toutes ces prescriptions demeurent actuellement en vigueur pour ceux qui. par suite de blessures ou de maladies, n'ont pu encore en bénéficier. Le* titr* de chacun sont examinés au moment où il rejoint son dépôt, les jeunes gens dont il s'agit n'ont donc nulle. ment été favorisés, puisque la date de leur nomination leur fait prendre rang avant la aspirants des classes plus jeunes aucune nomination de «ous-lieutenant n'a d'ailleurs ff faite A l'intérieur parmi les hommes de ces dernières classes, en dehors de ceux qui ont suivi le peloton spécial des grandes écoles.

Les réductions de transport consenties

aux familles des mobilisés

La règle qui guide l'attribntion aux familJes des blefAés on évacués désireuses de se rendre an chevet i:es leurs des bénéfices du barème de réductions consentie* par les rèseaux, s'est, trouvée modifiée récemment. \fi rappeler d'un mot c'est rendre service aux -intéressés. bénéfice des réductions, réservé, jusqu'au 25 février 1915, aux ascendants, aux frères. sœurs, épouses ou enfants de militaires décédés, blessés on évacués, a été étendu aux oncles, tantas, beaux-parents, beaux-frères, belles-sœurs et neveux par un avis motivé inséré rt l'Officiel, dont doivent se soucier les maires chargés de délivrer les certificats d'origine.

Les agriculteurs reconnus inaptes 11 a été question de savoir s? tes hommes du service armé reconnus inaptes faire campagne et qui sont agriculteurs pouvaient être renvoyés dans leurs foyers par fractions, suivant la nature des travaux agricoles à exé. cuter.

M. Millerand répond que les inaptes, tndans 1rs dépôts territoriaux peuvent, comme tous leurs camarades, bénéficier des permissions agricoles prévues par les circulaires des 30 janvier et în février 1915. les auxiliaires. indûment maintenus Il a éié demandé avec insistance au ministre de la guerre par un certain nombre de parlementaires de bien vouloir fixer un statut définitif dp libération ou de maintien des auxiliaires se trouvant placés entre des modalités qui varient suivant la région Ou les dispositions du commandement local. t'n organe, dont la facilité ordinaire de démenti ne s'rninarras-'e jamais d'aucune argumentation positive, a souligné que la circulaire du !?5 janvier finit toujours en vigueur. Cette circulaire prescrivait pourtant la relèv», nnint I' !"̃ nînrs, des auxiliaires appar-

«ftant A toutes les d« U territoriale. (pffi'icl du T avril 1915. page 1.W6, question *e M. le député Locquin.)

Il re?*ort d« nombreuses lettrts que none avons reçu» que cette circulaire demeura matière tpplk-atiim interprétative.

Nous nous associons donc h l'a réponse de M. MinwamJ aux (|tt#3f1ons <1» M. ]e député Fringant remplacement des Aommca *H tcivlct auxiliaire de M territoriale cl rtea cftrsjps de la réserve par des clisses bcaiicutiu plus jeunes non. encore appelées, réponse qoi dit que des ordres préciS sont ttohntt pour que ces hommes du service auxiliaire, «n commençant par les clatsts an«friras, soient remplacés par des hommes de même catégorie et de même snécialitê convo- qués immédiatement cet effet et apporte, vont des jvunes classes.

Un ajowé de M. le Ministre <!<̃ la guerre est aussi a retenir quand il précise C'rs me- sures sont (ivnlicabtes aux dépôts de la zone <*«.< armées et aux formations du servire de *>"»*̃ M. D. LE RECENSEMENT DE lA CLASSE 17 Paris, s avril Yontrùlé'. T.ns jeunes îrer dp la classe 1317. en résidence dans un département autre que celui dans lequel il* sont inscrits sur les tableaux de recense- ment, sont comme ipiix des classes précé dentés autorisas A subir la visite an lipu où ils résilient. Les autorisations. d« cfttp nature sont données itou par le prcfpt du département, mais par le préfpf du domicile, c'est ainsi que 1rs jeunes ppus de pro.vim-e en résidence à Paris ne doivent pas s adresser au préfet dp la Seine pour être Autorisés à passer lr Conseil d» revision à Paris. mais au prffot de leur département Ces demandes doivent être déposées dans le plus brpf délai. ne plus, narmi les conscrits de 1a classe inii. actuellement pn formation, un certain nombre s" trouve en résldpnce à lVt**inp<>r; en cp qui les concerne, aucune modifli-atlnii n'a été apportée au sujet de la visite médi raie qu'ils sont autorisés à subir au consii lat dans Ips conditions ordinaires tontn fois, en raison des circonstances actuelle*; ces jeunes gens sont invitas à faire au plu tôt les demandes nécessaires pour passer 1 plus rapidement possible leur Conseil de r9 vision, de façon qup Ips consuls pufsseii transmettre aux préfets dans les délais rf glementaires le résultat de la visite médical ?ubie au consulat.

Les colis-postaux mMtairei

On a demanda au ministre do la gum'i. d'intervenir. d'accord avec les intéressés, auprès des Comj agiiies de i-hfmln dr fer pour obtenir une réduction de ôrt pour 100 du tarif des colis-postaux envoyés aux mobilisés. Ce projet mis à l'étude ne 'paraît pas irréalisable. NOS MUTILÉS

Nos glorieux mutilés pourront ht; voir 1. Légion d'honneur nu la Médaille mili'aire sans avoir été l'objet d'une citation A l'ordre de l'armée. Ainsi vient d'en décider le ministre de la guerre, qui, d'accord avec le généralissime, vient d'autor1«er les généraux commandant les régions où se trouvent hospitalisés des mutilés ou des aveugles à proposer pour la croix de la Légion d'honneur les officiers et pour la Médaille militaire les sous-officiers, caporaux ou soldats qui, avant leurs blessures, ont fait tout leur devoir militaire.

LA JOURNÉE DU 75 Dans sa dernière réunion, le Conseil d'ad îninisîration du Touring-Cluti de France a décerné sa Grande Médaille d'or à M. Baudry de Saunier pour l'idée qu'il lui a apportée de la Journée du i5 et le concours qu'il a donné il. sa réalisation. Ajoutons que les résultats actuels de cette Journée atteignent tout près de cinq millions les colonies françaises n'ayant pas encore pu fourni leur appoint.

Feuilleton DE i/o» est-Eclair 55 du 9 avril 1915.

SOUS LA MITRAILLE ROMAN RÉGIONAL INÉDIT

DEUXIEME PARTIE

Les amoureux de « Rosalie Chapitre V

PROVIDENOR

Son, les suldats que j'ai rencontrésbas ne'sont pas ceux de sa compagnie. aut'un de ceux que j'ai pu interroger ne lvî:nait le cauoral Le Corre.

Le Corre s'exclnnm Krunçoise. Madame. Madame. cette enfant vient de 1 ronbncer le nom du cnpornl Le Corre. Madame Godannec, vaincue par la f;itigue, par les émotions. s'était assoupie sur sa chaise.

A l'appel de la ieune fille, elle sursauta et Françoise ayant répété sa phrase, elle demanda il Zette

A quel propos vous inquiétiez-vous du caporal Le Corre ?

C'est 1>! blesse, madame, qui m'avait rar des brancardiers mais probable il.je le régiment, durant la nuit, s'est éloigné. Les deux femmes se regardaient, en proie à une émotion indicible.

De quel régiment est-il, ce soldat ? demanda enfin Madame Godannec. Je ne sais pas, madante, je vous avouerai Que je n'ni pas pensé A y regarder, rénondit Zette oui s'était mise à savonner le tricot tout ce que je sais, c'est qu'il m'a dit de dire au caporal Le Corre que c'était ton ami Jean-Marie.

Jean-MBrie vous dites Jean-Marie. t'exclama Madame Godannec, dreteée Pou-

dain, tandis que Françoise murmurait Serait-il possible Jean-Marie, lui ici.

Oiand'inére et Zelte les regardaient, un peu effrayées, se demandant si elles n'étaient pas soudain frappées de folie. Madame tjod'iiiuec avait pris les mains de grand'mère elle était en proie Il une grande exaltation et expliquait

Si c'était mon fils. songez donc. mon pau\re enfant que uous allions voir à HirMadame, madume. conseilla Françoise, plus raisonnable que su compagne, ne vous frappez pas. c'est lit un miracle invraisemblable. Pourquoi Jean-\larie se trouveraitil ici. alors que nous le savons £ Hirson. Grand'mère qui ne cessait de tendre l'oreille vers la porte de sa chambre, imDlora

Plus bas. je vous en prie si le boche se réveillait, ce serait terrible.

Mais cdiniuenez donc. Madame, insista la mère, i1 faut que je vole ce blessé. que je m'assure. je ne peux pas vivre dans cette incertitude.

En tout. cas. insinua Françoise, il se pourrait que ce fût. quelqu'un de son régiment. alors, par lui, on pourrait avoir des nouvelles.

Grand'inére hocha In tele, déclarant C'est imprudent de monter au grenier; le bochc finira par entendre craquer les marches et alors, nous v passerons tous, le blessé comme les autres.

Françoise saisit. Madame Godannec par la main. suppliant

Madame. madame. ne montez pas! vous entendez ce qu'on dit

Il faut pourtant s'assurer. insista la mère. Vois-tu. Françoise, ni c'était lui. Et si c'était lui, riposta la jeune fille, et que nous le perdions nous-mêmes par une imprudence.

Madame Godannec retomba sur son siè- ge, les mains tordues d'angoisse et, d'une voix pleine de détresse

Etre si près de lui, et ne pas savoir. Ah Françoise Françoise quel supplice Dans son anxiété, elle était égoïste, ne xauMuai. asile, a» au:elle souffraiL. s«ng

faire uttention aux torture» par lesquelles passait la misérable Françoise.

Et cependant, quel calvaire avait été le sien, n la pauvre enfant

Tandis qu'assise devant l'âtre, dont la elle se laissait. bien qu'elle s'en défend^. engourdit'. dans sa mémoire défiaient avec une rapidité cinématographique les trois semaines écoulées.

Au senliinenl do qui l'avait rn- valiie. après que les gr-ndorinivs étaient venus chercher Fernaud Lalaub. au cours du repas nuptial, avaient succédé des jours d'inquiétude, alternés de juurs d'espérance. Ces! l'affaire de quarante-huit heures, avait dit son mari.

Car, en dépit de ses révoltes, il était bel et hi"n son mari leur union avait été consacrée par la loi et par l'église. Les juurs s'étaient iwssés, eans qu'on eut aucune nouvelle de lui.

Puis. une dépêche était arrivée, laconi« Affaire arrangée, pars pour le front, donnerai nouvelles quand sera possible embrasse tendrement, Fernand.

M. OaniOlou qui, depuis le dramatique départ de son neveu ne décolérait pas. s'était inquiète de sa situation comanerciale en dépit des dispositions contenues dans le dccret du moraturium, il tentait vainement de ic se retourner », comme on dit vulgairement.

.\u reçu de cette dépêche, il avait pris »nne soudaine résolution coule que coûte, il lui fallait voir Lalaub, avoir avec lui un entretien, si court fut-il, afin de s'assurer de ce qu'il était en droit d'attendre de lui. Du moment que le jeune homme était inoorporé, il y aurait moyen, en s'adressant au recrutement duquel il dépendait, de savoir dans quel régiment il avait été versé. Et', sur place, il tenterait de « se débrouil- ler

Assurément, ça ne serait pas aise il ne s'illusionnait pas sur'les difficultés auxquel- les il se heurterait mais celles qui l 'attendaient, s'il demeurait à Cesson, n'étaient pas moindres.

Et puis, ce déplacement ferait diversion *es çréocçujîa&çgM.. le M*ouei«it.

Il était donc parti, confiant Françoise à Mme Godannec, chez laquelk la jeune femme avait retrouvé la petite chambre qu'elle occupait avant de partir pour le couvent de Saint-MRlo.

Ça avait été un réel réconfort pour les deux malheureuses femmes de se trouver réunies en d" si. cruelles circonstances. Elles mettaient ainsi en commun, à chaque lieure du juur, leurs angoisses et leurs Kernand Laluuk au front, (,'doit l'égalisation des ctiances entre Jeau-Marie et lui. La mitraille n'a pas de préférence. et peut-être uue solution tragique interviendrait-elle à la situation ilouioureuse dans laquelle se broyait, ainsi qu'en un impitoyable étau, le cœur de la malheureuse Françoise.

Voilà l'espérance qui s'était, k son Insu mume, glissée dans le cœur meurtri de la jeune fille assurémerrt, le raisonnement ne se' précisait pas en une formule aussi implacable mais enfin, elle espérait. Chaque courrier était pour les deux femmes l'occasion d'une nouvelle angoisse penchées n la fenêtre du petit logement, elles guettaient le facteur, du plus lmn qu'il était visible et alors, c'était par l'escalier une descente éperdue lorsqu'elles vovaient le brave homme lenr faire signe qu'il avait « quelque chose » pour elles.

Aile, sans prendre le temps de décacheter la missive, elles remontaient et, une fois, eufermées dans leur logement, certaines de n'être pas dérangées, elles prenaient connaissance des quelques lignes écrites hâtivement par le soldat.

On avancait. on franchissait la frontière. on était à proximité de l'ennemi. il allait bien. et pensait à celles qu'il avait laissées là-bas. au pays.

Puis, un jour, ça avait été un mot de Joseuh Le Corre annonçant avec toutes les précautions imaginables, la blessure de Jean-Marie.

Quel coup affreux ça avait été pour Madame Godannec. tellement affreux que Françoise, cependant atteinte, elle aussi, jusqu'au plus profond d'elle-même, avait été forcée de réagir pour réconforter sa malheureuse amie.

Blessé Jean-Marie était blessé et îee détails manquaient dans cette carte postale écrite, sans doute, dans uu coin de chanij de bataille, sur son genou, par le caporal, tandis qu'autour de lui sifflaient les balles. ronflaient les obus.

Comme leur imagination, eux deux mal heureuses, leur faisait dramatiser les cho ses.

Puis, quelques jours plus tard, ça avait été un autre mut, Irncé par une main inconnue, annonçant l'évacuation du bleaàii sur l'hôpital d'Hirson où sans doute demeurernü-it jusque ce que son état permit de le faire filer sur les formations sanitaires de l'intérieur.

Hirson vite. on avait cherché sur la carte où cela pouvait bien être placé et, à toutes deux eu même temps, une pensée était venue. au'elles n'avaient tout d'abord osé se cornmuninuer.

Ce n'avait été que le surlendemain que Françoise, rentrant d'une course faite e» ville, dit à Madame Godaunec

Ma vieille amie, il faut que je vous fasse part d'une idée que j'ai eue. Vous U taxerez peut-être de folie.

A moins que moi, aussi, j'ai eu la miV me. insinua la veuve d'une voix qui trem blait.

Figurez-vous qu'en passant devant la mairie, ie me suis croisée avec Monsieur Leborgne. vous savez, le cantonnier de Cesson. oui en sortait.

Ah fit. Madame Godannec que ce détail laissait, indifférente.

qui. figurez-vous qu'il s'est engagé. malgré son ége.

Lui

Et il venait de retirer les papiers qui lu> étaient nécessaires. il part ce soir pour Chàlons je lui ai parlé de Jean-Marie, et il m'a dit

Que nous devrions tenter quelque choae pour nous rapprocher de lui n estce pas, il t'a dit cela ?

Non, pas tout à fait. c'est moi qui !ui ai fait part d'un projet que j'ai en tête depuis que nous avons reçu cette affreuse nouvelle. je n'osais vous en parler, par crainte que vous ne me trouviez folle.G. l£ Favre. (.4 suivre.)


RENNES

Les journaux de N«vers sont pleins d'élo- ges pour M. Juillard, notre nouveau préfet, Nous lisons dans Paris CtMTt (Action Llfcérfc- i Qu'il nous permette de lui offrir nos sin- i Icères félicitations pour cet avancement méjrité et. en même temps, de lui exprimer nos sincères regrets de voir se rompre trop tôt ides relations qui, grâce il l'amabilité de NI. Juillard, sont toujours demeurées excelien- i tes. Les vœux de Paris-Centre accompagnent NI. le Préfet dans sa nouvelle et très impor- tante résidence. »

Du lournal de la Sièvre, républicain • M. Juillard sera sincèrement regretté dans la fièvre. Il a servi le gouvernement de la République comme 11 avait le devoir de le taire et. ainsi qu'il l'a dit lui-même, avec conviction mais il a toujours su se rendre personnellement sympathique à tous ses sentiments d'équité et son affabilité ont (té, nous pouvons le dire. hautement appré- ciés de l'unanimité de la population. Sans rien sacrifier, il a doniïé irxemple. sur le terrain de la précieuse union nationale si nécessaire dans leê circonstances présentas.

Il convient de rendre hommage à ses remarquables qualités administratives.

Mais les dures épreuves que notre chère patrie traverse si courageusement, ne laissent aucune place aux préoccupations de parti nous n'avons à constater qu'une chose c'e?t que M. le préfet Juillarrt s'est consacré, avec un .de inclassable aux devoirs imposés par les circonstance*, encourageant les efforts de tous, et stimulant dans la mesure convenable In zèle iio notre patriotique population, en vue du soulagement des victime* de la guerre et tin l'ion de la grande comme de la petite patrie.

De la Croix du Hivernais

La presse locale est unanime à rendre hommage à ses qualités administratives, son esprit d'équité et à son affabilité. C'était un laborieux depuis la guerre, il s'est multiplié, planant au-dessus des questions de parti, pour remp!ir Ifs devoirs de sa charge et maintenir nuire ympulatiriit nivernaiso A la hauteur des rircuiHtniipps.

Il a été Admirablement secondé par Mme Juillard, qui f'fM occupée des oeuvres des soldats, des blesses et dos î-tugiés aveu un dévouement aussi judicieux qu'inlassable ». VENDEURS il la pour la place de \antes s,,nt demandés par

la Frointun* .'snni'jlf S'adresser i-), ronrr de Parle,

POIR I.KS t:ON\A!.KS(.K\T.<. On sait ctuo les cliviTS comités des régiuns t'iivaiiies dislribufiil a cens de leurs ro;n|iiitriater. convalescents suitfir.1* ;i Hennés, qui s-oiil .-ans nouvelles de liun'.s familles, des spcouis en nature ct en espèces, sur la souscription ouverte dans ce but au ,'omit!' central di's secours de guerre..]i;>r|ii';i ce jour, il a été secouru de la sort" I.Vj mililaii-ps belges ou ardonnais et 20i qui appartiennent aux <1*yorlernents du Nord, du Pm.n-iIiM .niais Ht rl.j VAisn». Ola fa h, dune un loial du qui on* tiïiirhé lait une |>i»cH «Ip vingt sous. ̃ igWnn'iittV ili- titiiar i't «le ( iifajrttes. Pour UnP y:i;mièie s»uiRiiit>. ('est Joli.

HAÏTI 'K l'AU SON MAPI. Mme F't>rp>i\I. liAe Alhwtlne V'prraiHt. IN en?. <v»iitmi»r(> rue 'le l.a cimlotais. s'est plaint* d'avoir été mallraitio par son mari. Celui-ci lui aurait donné plusieurs coups de bâtons sur le bras gauche et au visage,

SOCS l'NK LOCOMOTIVE. M. Yves CoaÙK. jij ans. auxiliaire aux chemins de fer de l'Etat, rue >aint-Hélicr, 5». travaillait, près du pont de Chainitru, à la réfection des voies. Arriva une, l'.vomotive qui faisait la manœuvre. 11 fut. heurté et renversé. La main gauche 6'étant trouvé*» prise sous l'un* des roues, SKC'OfRS DE «HKRRE Voici la lit" liste de <ou»mr>ti.ni du t omit» rentrai

-NI- ( I; Mme Huilier. 1: NI Ci. Gazanger. If versement, «i. M RiilmuN.•, Mme Fourel. 1: M H r»nnes. 0 ;j; Mme PnlvrPl. i: Mlle Qu»snél OM Mme Altred. 1; Mmr Bébln. t: Mme Gautfer. 0 3u: Mine Baudouin. o.M: Mme Okqucl. l: :lime i.irel 140: Mme Husson. 1: Ni. J. More). ?* versement .v Mme Guillemot. Bazar Parisien. »• vera-ment 100: laniille cheminel. i: Compagnie des Tramways à Tapeur d'Ille-pt-Vilaine (mais «t avril 500 fonctionnaires, employés et auxiliaire* des services ttuni'ipaux. professeurs et fonctionnaires du Conservatoire de musique et de 1 Ecole pratique d'industrie, r?ç?o.

tTAT-OIVIL DE RENNES

MISSMICH

LlÉCt6

8 avril Jean beni>. journalier, mari*. 60 an«, H6teirj!eu Mme Fore, ne> Ch*ned#. 54 ans H6ttl-Dieu Marie ("rulats. lingere, célibataire il ans ruelle Saint-Cyr. ?1 FrançoiM Loquet, s. t, cela•jataife, TO ans, rue Vaneau. 6 Marie-Joseph Rous»el. canonnier s-ervant au 50* d'artillerie, céliliauite. 33 ans. liopital militairr Louis Theuault journalier. veuf. «8 ans. HAtrl-nieu Jean-Baptiste Colin. Journalier, mari*. 60 ans, Hfltel Dieu.

A LOKLiKE IIU JOUR. Le çénéral comnrindant la ib* a talc- Il. ordre du jour de la division Bialf. cai.nral mitrailleur chef de pièce au 3 bis rtpiinent de zouaves avec cinq de ses nommes par 1 explosion d un obus de gros califcre, Bénît, se dégageant le premier, a ensuite dé- gagé ses camarades. sous une pluie de projectiles Le chef de corrs lui adresse ses plus vives félicita- tions.

DINAH

VICTIME DU DEVOIR Noué, enregistrons avec regret la mort de M 1 abbé HRrlet. professeur aux Cordellers, décédé dans sa :>6- année, des sultes d'une fièvre scarlatine contractée au chevet dee. blessés. ou il soignait A 1 hôpital des Saléstem t n service funèbre a été célébré à ninan. dans la chapelle des Cordeliers S. (j. Mgr Ixj Fer de la Motte evéque de Nantes, donna labsuute le corps tut ent-uite transporté à Saint Servan, où a eu lieu 1 in.humation.

PAS DE COXCERT KOWALSKT. Léininent compositeur H^nri Ki.walski nou! informe que son état de santé ne s améliorant pas. il se volt contraiut d'abandonner 1 idée d organisation de la ma•inê>. musicale Projetée pour le dimanche 25 courant. Tous nus voeux de prompt rétablissement. L'ABRI DU BLESSE. C'est dimanche 15 avril, i une h*ure après-midi, qu'ouvrira l'Abri du bléV M. »ur le twraln du l.awn-Tenmt-Cluh. Nos braves blessés y trouveront des Jeux et distraction.* de toutes sorte@. au qui su mener 1 Men cette assez délicate entreprise. broons

'UNE BELLE FAMILLE. Mme ans, de Clingulien. en Lanrelas, possède six gar- \tmt.

SA!NT-BRIEUC

NOS JAKUlNb pi'Bl.ir? m prisonniers aile mands ont comme wé 3 uavauier dans les Jardin* des Promena/les. Ils font leur ourraujc tout à la douce, en fujn«at des cigarettes Ils sont sur. ̃<eiii*5 par aueliues soldait armée et des t(esu

k* police. h<* iwomeiMun tuittea;, en pass&at, tour les regarder.

L'élar(lseem«Pt 4u chemln de la Croix-BUneh* st comnienc4 également; les Boches y travaillent erme, car la besogtM et-t plutôt dure cet endroit lu le soi est particnll^renient rortieux.

DEPART D'ALLEMANDS, 30 prisonniers ont luitté Saint Brieuc hier, prenant le train dans la Uraction de Laoiballe.

REQVISITION DE VOITURES ET HARNAIS 'lier matin, jeudi, les principales rues et boule'ards de Salnt'Brleuc étaient encombrées d6 charîettes venues en très grand nombre de la campa- tne pour être vrésentees à la commission qui foncSonnait boulevard Caruut.

POt'R LES VICTIMES DG « BOCVET La Société de secours aux familles des marins franJais naufrages, par une Ifixgt interprétation de •» ItatuU, a adressé au ministère de la Marine une »omme de 20.OXJ frams, destinée a parer aux pré aniers besoins des familles des marins victimes de la catastrophe du cuirassé Bvuvcl.

LA VICTOIRE EST CERTAINE. M Victor Le 3uen, conseiller municipal, vient de nous écrire lu front qu'il n'u vas quitta detiuis le commence nient ue la guerre, une intéressante lettre, d'où nous extrayons les passages suivants « Nous svoriR ici plus que confiance; si pour le momen: nous nous maintenons nous savons qu'il doit prorhainenient y avoir la victoire a la cief. Dites et répéter que nous arons ici une grande confiance; donnez mes amitiés A ces lecteurs.

» Je suis allé peudam demi-heure faire un pelit tour dans les airs, a bord d'un avion d6 guerre, j'ai appris ̃ :ir le» journaux que no!re jeune ses fonctions de pilote avec uno maestria digne des plus cék bres. recoud et uarros.

Nous savons, en effet, ijiic lorMiin- '•> Ileiit«n«n1 Garn» a abattu l'mitrç jour un AMatik allemand près de XletiiKirt. il avait et! un iiu-meiit escorté par le sergent Lesech et le pilote Monnerat, trois aviateurs français faisant partie de la même escadrll!? Bravo

UNION" DES FEMMES DE FRANCE. Liste de souscription Stade Brloi-inu. par M Béphln, 35 anonyme, 5: *'ou des Ecoliers des Côtes du-Nord. 100 M. Le Moign. ;o; André Renaud et ses camarades, élèves de la Villa Saint Jean, Frlliuiirs, 100; major Delclaux. 5; Mme MaiiKln. 50: Mme Plgnorel, )«; Mme Je urnol. 10; Mili\fniiou du Conseil générat. lS3."j; Mme fondé, 10; Pro Patrla. 5.;i(i; collecte des employés des Postes. M>; anonyme. S. L'Union des Femmes de France remercie ses (té- néreux souscripteurs do l'aida qu'ils lui apportent. F.lle recevrait également avec reconnaissant» les chaussons. pHntouflps, cliaiissiirrs de toute* sortes usagées, dont ses Hes-sés <>nt un .-I mml besoin.

Paimpol

RECOMPENSE. Le sergent aviateur Têtard, cendre de Mme Vve Clémentine nuyomard. de Paimpol. qui se trouve au front depuis le début de la gu»rrr. vient de recevoir la croix de Saint-Georges de Russie et les galons d'adjudant.

LANNION

Pleudaniel

MORT AU CHAMP D'HONNEUR M. Gnillaunif Le Jj ans, s'ildat au '.T" dinfanterio, e>t mort au champ d'honneur, le septembre l'.ui. On est ami sans nouvelles de son frère François depuis le 16 décembre. JOURNEE SERBE. La collecte faite à Brélidy pour l'héroïque été artrf^sé^ d'Académie. Les nilettfx. fje i école font de petits ouvrages qu'elles vendront aux rersennes généreuses au profit des i.:«»ss.

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LORIENT

Auray

ETVT-CIYIL. SaiS'HiKC– Gabrielle Le Dréau, rue du Drézen Raymond Le Bélier, gendarmedie uationale.

RrrH. Jean Gaveston. 10 jours, avenue de la Gare Mathurin Goslès, 83 ans, à l'hôpital. «♦♦♦»♦♦♦♦♦«♦«

PLOERMEL

MnliTS \CCII>KXTKI.LES. Louis JJruyer. 6S ans. éilusier en retraite, aux Butles. en Pleugrlffet. i«t tombe dans un rul^pau en y puisant de l'tau. et s'est nové.

Mlle Eugénie Cado.il ans. propriétaire à zoiian, en Crédin, avait un appentis qui menaçait ruine, et tous lequel elle avait interdit à son personnel de pénétrer. Comme elle s'y était avancée hangar s'écroula, l'ensevelissant sous les décombres. Lorsqu'on put relever Mite Cado, la mort avait déjà fait son œuvre.

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PONTIVY

MORT AU CHAMP D HONNEUR On signale. la mort de Pierre Le Bris, de Kerlun, en Saint Ai AVIS AUX FAMILLES. Toules les familles qui ont il»s parenls prisonniers de guerre en Allemagne, sont invitées A en donner l'aitrpsse au commissariat de police à Pontivy, dans les mairies pour les autres communes.

LES ECOLIERS PATRIOTES. A signaler parmi les derniers envois aux hôpitaux de Pontivy trois sacs de pommes de terre et une somme de 10 fr (15 par )« élèves de l'école publique de Berne. un lit formé, d une couverture, de deux l'OU. vre-pieds. d'un édredon. d'un oreiller et de dix paires de chaus.tt*s. ainsi qu'une somme Ce 13 fr. M. par tes élevés des trois des écoles de Saint Aign.in.

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BRUT

UNE DISPARITION M KiU'al. demeurant rue de ̃?;. est venu délarfr a la vAllc* Que s» femme qu'il dit atteinte d'aliénation mentale depuis huii mois avait disparue.

VOL !lE CHAUSSURES. M Yves Marc, cordonnier. lue «juyot. si. a portA plainte contre un individu inconnu qui s'est emparé dune paire de cjiaussures dune environ unit avait placé? sur la fenêtre de sou échoppe. Une enquête e«t ouverte.

ESCKOQUERIK. Mercredi dans la matinée, uni femme otarie Grall, veuve Faujour, <J ans. hatitant rue Kertautras. s'est préseiu^f.• rue de Paris, chez une dame lianthler par qui elle s est fan remettre des objets en faiencf i our une daleur de 6 fr. 'il) en tli«Hiit que c était pour le comp- te d une dame Rocher, demeurant rue Navarin, W. Sur la dénonciation de Mme Gsuthler, la femme «rail qui s'éiait servie faussement d une au torisation d« Mme Rocher, a été mise aujourd hui jeudi A 1» disposition rti: parquet.

Tin. Un tir d exercice sera exécuté samedi dans l'après-midi, à la batterie, de l'avancée, du Château. Les dispositions néecsraires seront prises à la diligence des autorités maritimes pour dégager le champ de tir.

AVIS DE LA CHAMBRE nE COMMERCE Le Président do la 'nombre de. Commerce, de Brest a l'honneur d'informer les Intéressés de sa clrcunsrription que la Sous-Intendance coloniale rei.evra jusqu'au avril. ile« ofres pour la fourniture de «0 000 kilos de varech bien sec, suscep- tible d'être ut'lisé jx>ur remplir le* paillasses de la literie militaire. Les livraisons devront être efîectt!4es la caserne Fautras dans la première quinzaine de mai.

DIRECTION D'ARTILLERIE NAVALE Les candidats ouvriers auxiliaires sont Informés que les commissions d'essais fonctionnent actuellement a la direction d artillerie navale, du port de Brest, pour J embauchage de quelques ouvrière manoeuvres pour la durée de la guerre Le» Intcrlpttons iront reçue» tnus les jours Jusqu au 11 avril 1O! au secrétariat du tous directeur.

ETAT CIVIL

du tcuâl 8 avril 1915

Xtiistancei. Yves Manach, rue de la Communauté. 8: Georges Chabredier, rue du Quartier Maître Bondon, 33; Achlll» Blgnon, rue hauban. 43.

Vtcif Gustaoe Floch. quartier-maître retraité, époux de Angéllna Le Guérec. "3 ans, rue La. « BREST .vafjjonff». Pierre Guyot, Alphonse Moisaii.

PvWctrion H«nrl Lacombe, soldat au y d'artillerie, c«»erne d'Abovili*. M Eut«D',e Btrger, s. p à serlaaujc.

Veces. I truand Jéuguel, 2 mon. rue orave- ran. 8, Victor Lusla< veuf de Jeanne Le Pendu, 3» an», employé de t>urMu, rue Jean-Jauns, ne; Armand Kerdraou, 1 mois, rue Ktrivin, 33: Marie Prient, veuve Le Gall, to ans, s. p., rue de caste, il; Louis l'atome, matelot 2' aér^t, rue Lan- nouron; Joachim Le Poah, célibataire, :!6 ans, soldat au i' colonial, rue Lannouron; Jacques Coulolcner, époux de ("atbtrlne priant. 4t ans, soldat au 87* territorial., rue Latinouron; IlippoIyte Lefebvre, soldat au 2' d'artillerie coloniale, s. p. rue Saint-Marc. 4ô; Joseph Simon, célibataire. îe ans, matelot S' (Wpot, Ecole dés me- anicieo?. rue de la Mairie; François Mulhoux. mots. rue traverse, 8: Armaixle Inisan, ép Pinaud, -3) aus, s. p., rue du Chatf.au SI.

FIL ANGLAIS "BU TBÈ3 BELLE 4- Du »♦ à 70 an bobine» de 400 y:rja

Xnvoj d'i/n*1 d UTai ;e bobinet contre muntkit-postt de 4 tr. 75

BANDEVIL^E, S6, rue St-Laznre, PARIS PLOUGA8TEL-OAOULA8

Les héros du « Bouvet » Ces années pa.st£(; dans les jours suiant la fête de Pâques, la duiriiiante cuiu- niuiie de. riûujtnstel-Dauulas «'•taii ni ftMe et son vieux clocher gothique («stit'iiait de joyeux carlllo;is il. l'occasion de la célébra- tion traditionnelle des mariages. Cette aniié", c'est le renoncement et le sacrilke qu'exalte la grande voix des cloches. C'est ainsi qu'hier jeudi, â 10 heures été célébré dans l'antique et curieuse tglise du bourg, au milieu d'un Kiaiia concours de parent», d'arnis, de marins et de soldais, un service solennel lour le repos de l'Ame de six des héros du « Bouvet ». enfants de la commune. Voici les noms d? ces glorieuses victimes dont pourra tMre ii jamnis fiere lu cite Il. Plniiï«sto!Daoulas Claude Pelle. 1"" maître, du boui-jr île PloiijîRstoi Jean i.ioiirmelmi, S" 1 1 1 u 1 1 r f au cléguei -il IMounastt'l Jean-Claude I.e seph (initiai d. breveté, du Lour^' de Plougastel Jean I.e -Stir, breveté, du s-taug, eu Ploufrastel Jean-Claude I.e Gall, quav'ticr-niaitre au bourg de Plougastel.

Plus heureux que ses compagnons. M. Joseph Quéré. qunrtipr-maiti'p. du bourg de Plougastel. a survécu. Avec lui nous saluons bien bas ses t niiniagnous morts au champ d'honneur, et nous lui adressons, nos félicitations.

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QUIMPER

MURIS POt'R LA PATRIE. Yves Le Barillec, 36 ans, suus-lieutenaiu au 6.V d'iufantçrie. mort des cuites Af blessures; Jean Le Gual's. -38 ans. soldat au 318', décédé à l'hôpital de Meaux, suites de blessures; Jean Ihoaler, ̃> ans, soldat au fi;* I.nrhnnt. ̃ ans, soldat colonial, mort au feu, prés il'Abbeville.

ARRKSTATIOX. La police vient de mettre en état d'arrestation une veuve Gourmelen. ajrée de W ans, sans profession, ui domicile et dont la spécialité est de voler et de mendier.

Avant hier. e\\e dérobait, dans l'éxlise. Saint-Mathieu, un parai.luie au préjudice de Mlle Pérou. Hier, c'était un paquet d'effets quelle enlevait «If la salle d'attente de la *:aro où il avait t\t déposé par iiire damo Hlrn, <le Dintariimer ï:TAT-C1VJL. .Vmssiinrc». Hervé Marzln. rno Neuve. Î7 Odette Itrofleati, rue Salnt-Francols, Vi 5'conne LaRaUic. rue de la Providence, "4 l'aul Jaflré. rue îles Douves, -j JeHiuie Le Uor?. rue de Douarncnez. 13 Yvonne Bouriqucn, rue du i.'hapeau-RouRe, 18 Madeleine HascoSt. rue Neuve. 70 Yves Le Gars, rue des Heitualres, 16 bis Louis Le Golf. rue des Regualres, 11 Yves Cloarec, rue Neuve. S!).

liC'is. Marte Louise Pensièro. érousc Louis Lemaire, 53 ans. s. p.. hospice Philémon Monaque. époux Soubleniard. 35 ans, soldat au JV régiment linfantorie, hôpital mixte François Le Bcrrc époux Ilénaff, 69 ans, journalier, rue Neuve. 3 lean tjuélen, époux Le Signol, ai ans. journalier, hospice Marie Nicolas, épouse Le Goff. 18 ans. ménagère, allées de Locinarla Penhianc. époux Galle, 3< ans, soldat au 118» inf hôpital mixte Joseph liallo, époux Siiiquln, VI aus. soldat •m si" territorial, hôpital mixte Marie Jrmiiie Uousset, 9 ans. hospice Malle Kernels, ans. cé- libataire, hospice Paul Cousurt. «t ans. solilat au s:» inf., célibataire, hôpital mixte Constant Mltire, époux Le Tallec, M ans, employé de commerce, lmspice Jean Talouarn, 6 ans. route do Pont-1'Abbé Marie Le Cdrre, veuve Le W 68 ans. ménagère, hospice Jules Carpentier, époux Le Grand, 40 ans. soldat au 9« territorial, hôpital mixte: Jean Coriou. f9 mois, rue de la Providence1; Aline Oiiaéc, -33 ans, institutrice, célibataire, rue du Pont Firmin. 13 Madeleine Hascoct, 6 jours, rue Neuve. 70.

Pubticatiniis de Eugène Le Sausse. Bail, couturière, à Lorlent (Morbihan) André Gaillard, sergent au 15V Inf., t Quimper, et Marie Bourgeois, couturière a rarls ;6' arrond.l. *«♦««♦«♦♦♦♦«•

QUIMPERLE

ETAT-l 1VIL. l'uhllcations de niariinjf. JeanMarie Iquel, boulanger, no, avenue il'ltalie, à Paris, et Marie-Anne Pensivy, mënagcre. ̃!̃ rue du fouëdic. à Quimperlé, et résidant à Paris, 00. avenue if Italie.

Startaijr. Pierre Le cordonnier. 3S. place Saint-Michel, et Marie Louise Le Bacon, Journalière, rue I.eurlou.

jifefs, •- Marguerite Le Hra<. 70 ans. s. p., 10 bis, boulevard dp l.i Gare Jeiiu Saille, 7S ans, s. )1.. épou* i|p Marie Louise Corne, f. rue de l'Hôpital Marie-Anne Kerherix, M) ans. ménacérr, épou«e rtf Pierre TcrriiT. rui' Saint-Yws Yves (.'alvc; 11 liiiatalre. 4. rue de l'Hôpital Marie Houadec. 63 ans. cultivatrice. veuve de Jeau-Marif Ilelliou, place de Pierre Moren. ;î6. rue du Couedic transcription du au-Bac François Prima. t5 moi<. au Wiulou Yiiuntlie Gallo. r>~ ans. s p.. veuf rte Mario Jeanne SMient^l et de .Marie-Louise. Audren. a Kergllenne René urvoo'i. 75 ans, cultivateur, époux de Marie Colette, rue du Bourgneut.

MORLAIX

Pend

L.4 JO1RE La foire de Pente du b avril qui n'a Du avoir lieu par suite du mauvais temps est remise au lundi i? avril.

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NANTES

Au Conseil de guerre Les vioiemxs DE i.'exci.i'. C'est encore un e.vlu qui comparait sous l'inculuation de coups et blessures. I.e nommé Chanlet, versé au *• bataillon de chasseurs à pi»d, se truut'ait en détachement le U janvier. a la gare de Chartres, quand, dans une bousculade, SA brisa une bouteille qu'il tenait la main. Furieux, il frappa son camarade Caillon, d'un coup de couteau à la joue. Ap rès une bonne plaidoirie du soldat Gutllon, il est condamné à six mois de prison.

LEs PROFITS DE L'AKONIMAI. Louis Caron. du 7!' d'infanterie, est appelé un jour chez le vaguemestre pour toucher un mandat de ISO francs. Ce mandat était destine à un autre soldat du même nom, prisonnier en Allemagne. N*ajunotnî, sans en connaître )'ex pédlteur. Caron l'accepta. Poursuivi pour etcroQuerJe, il et voit inciter deux cnol£ des

prison, majore une défense très juridique :lu soldat Jules Mallet. Us homme peu scRi'PUieux. Un autre es- troc, le soldat Lebrault, du 48* chasseurs. ivait trouva un moyen ingénieux de se faire des rentes. Il allait chez tous les commet': rants de Fontenay-le-CTymter et leur tenait ce langa/re rai fait hier chez vous l'emplette de telle marchandise; je vous ai paye avec un billet de 5 francs et vous ne m'avez rendu la monnaie que sur 4 francs Les uns consentaient h rui remettre vingt sous, les eutres le mettaient la porte. Mais bientôt, il était brûlé, et neuf commerçants portaient plainte. Un an de prison ce soldat indélicat.

Les uÉsEHTKi'ns. Emite Graduff, du 19". n'a dépassé que de quelques heures le délai de grâce de deux jours, accordé aux déserteurs. Il est rentré il. son corps volontairement. Sa vaillmite conduite au front lui vaut un acquittement.

I.e soldat Le Gall, du 3IS*. a piofllé de sa non-inscription ti une compagnie, pour faire de nombreuses absences illégales. Deux ans de travaux publics.

%♦»–

LA ORIiVE DE LA RUE DE COUL.MIERS. Tout est rentré dans l'ordre, et. comme nous le tai,Ions prévoir, le travail a repris dans tous les atetiers,

Tout bon Français doit aujourd'hui rejeter les produits allemands parmi lesquels il faut sipnaler particulièrement certaine produits pour les dents. Or nous avons en France d'excellents dentifrices bien français au premier rang desquels nous recommandons Je Dentol. Le Dentol se trouve dans toutes les bonnes maisons vendant de la parfumerie, Dépôt gOnéral Maison FRERE, 19, rue Jacob, Pnns.

LE DENTOL est un produit français. Propriétaires français. Personnel exclusivement français.

rAnPAII sufHt d'envoyer a la FRERE, l'J, rue Jacob. lJar:s cinquante centimes en timbresposte, eu se recommandant de ÏUucslLctatr pour recevoir, franco par la poste, un délicieux coffret contenant un'petit tlacon de DENTOL, une boite de Pâte DENTOL et une boite de Poudre DENTOL.

LE MANS

Au conseil de guerre Henrt Lebas. du 117« d'infanterie. a déjà déserté trois fois depuis le commencement de la guerre Le 30 janvier, M. le général commandant la -4e région dond'informer contre lui pour désertion et l.ehas était immédiatement mis en cellule. Il s'en échappait îc 21 et se réfugiait nu Mans, chez uni' femme un domicile de laquelle il était arrêté le 3 février par lu j.'cndarmei'ie. Il est condamne, deux ans de travaux publics, mais ira au front. Auguste Bissey. du loi" d'infanterie, à Argentan, qui est alié deux fois au leu, y il été blessé et y a contracté la typhoîdf, n'a pas obtenu la permission habituelie eu .raison de sa mauvaise conduite à son retob:' au dépôt. l,e lï février, puni de prison, il réussit il. s'échapper des locaux disciplinaires ï ans de travaux publics.

l'ernand-Ali'MindiT Lt'iiiaitrc, soldat au 19* chasseurs, cantonné -à Kcouché, s'est absenté sans permission du i uu l<l janvier pour aller voir sa famille ii Caen et ù Isigny 3 ans de travaux publics.

LES grossikrs. I.éon-Augnste Poussetier, du 130e d'infanterie, il Mayenne, au retour d'une manueuvre de nuit à Lassay, était ivre et suivait difficilement la marche. Voyant l'adjudant Papin prendre le sac et le fusil d'un soldat malade, il se moqua de lui et t'outragea grossièrement, puis il voulut sortir des rangs. L'adjudant Lerat intervenant il son tour reçut lui aussi une violente bordée d'injures. Tout cela vaut à l'accusé ails de travaux publics.

<csi étant coiiiplèlj'ineiit ivre, lui au;si, que Baptiste Ligneux, réserviste au Ifil" HHgH grossièrement et menace le caporal Houtanger qui, v'u son état, lui donnait le conse'l d'aller, se coucher. Aujourd'hui Ligneux déclare ne se souvenir de rien et regretter beaucoup les paroles qu'il a pu prononcer. Ses excellentes notes tant civils que militaires lui valent un acquittement. Les iNsoi'Mis. Almire-Auguste Rocher, teiïitorial de lu classe IW.t. ne s'est pas rendu au ;il» d'infanterie à Alençon, lu 26 janvier 1015. selon l'ordre de convocation qui lui avait été adressé ans de prison à Hucher. Pau!-rraiiçois Bodin, territorial de la classe 1.*M. ne s'est i>hs conformé aux ordres portés sur le fascicule de son livret militnirp. lui enjoignant, de se rendre le 15* jour de la ruriliilifHtioii au loi' d'infanterie a Argentan Sans de prison.

ETAT-C1VU. .\<iissanct*. Geneviève CornilHiujo. ;/)

Tlrcés. Arisliil? liuliois. tildat au d'infan- terie, avenue de Paris 1A8: Joseph l.eturniy. :1 ne., rut* Et'ir-î>eniB7v. '.»: .lulio Loin* (einnie .lardiu. (!'̃ an*, ruo d's Jean soldat aufanterie, Î3 ans. aveni!» Ruhillard. i?i.

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LAVAL

MORTS AU tHA.MP 1> HdNNEl'K Tous avons Ii» re?;r?t d'.ippreiKlrp la ni"rt du serRfnt Xavier de l;i Villcinarfiu*. (¡Il' ̃̃< B le .1 octohre et dat Henri n.Mianl. du ni*, de la Hofruerie rtolli- l'et, me le p février.

presMon de U".s syn!piithi(jiies condoléances. OBSEQfES. Mnrdl matin. ont eu lieu en fglise Saint-Vénérant!. les obsèques «le so-iir VfliHn. de la conirréiratlon d'Kvron, suiiérieure de l'établispensionnat de Saint El icniie. Le sceau était porté grand nombre de religieuses des différents ordres avalent tenu a Rccumpafner Il m dernière demeurc cette femme de bien

DE GALA AI' 1'HE.\1'HE 1\11'1\ Il' 1 1'1.. une ri'upesontHtinii de bleu (aisance sera Joutw^- au Théâtre au profit des veuves et u>s eniams des (̃anipiMéi port.. deux ilèces au ré.p»rtolr« de la Umiedie-FraniBiso Le, Baiser, de Théodore de Banville 1107, de Aderer et Ephraim. et Eiirekti. fanlai!le Inédite en deux actes, qul seront interprétées par des artistes des principaux théâtres de Parts et du Conservatoire Eu outre, une partie de concert groupera les chanteurs les plus réputés du music-hall. Eldorado. Concert Mayol. etc. qui le, ront cntendru des airs du répertoire et fié* mor- ceaux inédits et d'actualité, pnnn. un* série, de projections révelera aux yeux dea apectateurs le» merveilles de la photographie en couleurs. L'orchestre tera dirigé par M. Prospsr Mortou. Le mem* «peclada tera donné en mâtiné» le 18 avril. Nous toulwltont un tiein »ucce« aux dévou«« ergiultiteurt d« c«tt« soirée de bttniusance.

MESSiJ DE DEPART Lundi matin a eu lieu 'n baslllo^re d'ATfeniéres. ao«« la préfiUence de 5J. J abbé <le Buncourt et de M. 1e marquis de i» ?1itt)tlle, la grande cérémoaio religieuse et pstrlo:ii|«a de U mesM -A* tlép*rt des jeun»? gea» de la lasse i'jta. rn assez jrrand nombre de conscrit* auraient ré*>ou<lu iL l'appel. I.éplise avait reçu pour 1* cirwrutanc». un» fort belle décoration de drapeanx et <lfl ïilanu^. La messe fut dite par M. l'abW» £v«n. des Millionnaires diocésains de Pa.rts. *otre compatriote prit la parole l'Evaiigili'. orateur il« tivs grande valeur, il sut oaptiver l'attention Il.. son jeune auditoire. Durant la cérémonie plusieurs chants furent exécutés par M. Ma.tri!!«. tous la direction de M. l'abbé ijranrlln Avant de clôturer cette beUe réunion, M. K> curA d'AvKiilpir»! fili.ita plnrinpniment les consN H. el'.Wfsnlt'tes si TénérOe de la population lavall'iise. Ajoutons pour complet, qu'un assez frand nombr» <1« dp la 990* sertton assistaient a cette familiale, feto religieuse.

COtH D'ASSISES. Rôle des affaires lundi 19 avril. Marwl AcrJirs-. 31 ans. donateur à Paris, roi qualifié, nriiiisrern public, M. Bertrand, procureur de>fer«<nrp. M* RamaM et M' Bnté*.

MaiHlf J(i avril .Iran Marie Blin. Ï2 ans, (tomssthiue d<> f'rnip au if»ne«t, et Leveau, 19 an., doniBStiqup de ferme à Salnt-BerttteTin, vol qualifié: ministère publii:. M. Bertrand; défenseurs, pour Blln. M' Bucquet; pour Leveau, M1 Dominique.

Mfroredi :i avril Henri Brtndejonc, Il anj. jmirnalrer Saint-Pierrc-la-Cour. assassinat et vol qualifié, ministère public. M. Bertrand; défenseur, >!• C'haplet.

IXDKSIKAHLKS Seize Aiutro-AUenianxls liant il» Ildiien. ont été dirigés sur le camp de concéntrMion de pontmaln p-rklnm que douze auttN, sous la conduite de M. Delzat. la direction de Genève.

(IX REl'EfHE I.E CADAVRE D'UN EXFAXT. Le Jour da l'Aques. vers a heures de l'après-midi il's soldais apercevant non loin du Pont-Xeuf un petit cadavre flotter sur la Mayenne, montèrent dans une har<|u» amarrée non loin de la. et rettrorrnt le corps <lc l'eau. C'était le cadavre du jeuii" «leorges Cousin, enfant de ans. qui n'avait lws reparu depuis le -Ji mars chez ses parents habitant ruell» du Pavillon. Mon accidentelle très probablement ?

♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

MAYENNE

MORTS PilIR LA PATRIE. Se sont pour la Courette. s;iint liie ('harles liuillemin. instituteur i Monfnny, caporal an 16H" d'inf., à Toul Octave C.8noiicl. instituteur à Couesmes, caporal au batailioii de chasseurs à pied, a Lunëville Arthur l'rotlhommc. instituteur à Pommerieujc, sergent au 101" d'inf.. il Dreux Auguste Bourrin, instituteur à Daon. sergent au Kl" à Laval.

Irnée

A f.'iilililli: 1)1" jont. ltené nialflller, soltranchées battues par le feu de l'ennemi.

m?r des Alleniiiiidst depuis le début des hostilités Son autre frère, Roger, a été porté disparu 1. ̃.>3 août.

*•♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

CHATEAU-GONTIER

CITATIONS A L'ORDRE ni' JOUR DE L'ARMÉE, d'une ahv bulance d'anni'n « A. dans des circonstances dit ticlli's. prodiiiuc. de jour et de nuit, ses soins aux malade?, arre un dévouement et une sollicitude, ino abnégation de soi-même qui ont fait l'admiration do ses camarades.

Le soldat Infirmier Soutif est M. l'abbé Soutlf. Il. cencié f's-iettres, vicaire à Saint Jean-Baptiste, de Xeuily-sur-Selne (Seine!. M. Louis Soutlf est le fils de M. Soutif. propriétaire, place Quinehault, & ( hateau-Oontier. Au vaillant infirmier de la 12" section, nous adressons nos bien vives félicitations, et ses parents nos respectueux compliments. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦«♦

FLERS

NK<"RoLo<;iK M\ Armand LebaUly !Ils, J7 »iis. industriel et conseiller municipal, mobilisé depuis trots soniaiiies. au 10.' • d'iofanterle à Argentan, vient de succomber au cantonnement de Freenaye-sur Sarthe à une congestion pulmonaire, in- dustriel habile, 11 était aimé de son personnel. A Flers, il ne connaissait que des sympathies. ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

FALAISE

ETAT CIVIL. Miiftances. Madeleine Mortevoiile". rue de la Pelleterie Paul Glslaln, me Saint Gervais

Dfr.es. Mme Vve Dollé. née Leverrier, 83 ans. rue du Docteur Turgis Victor Hallot. bonnetier. SI ans. faubourg de Gulhray Adrien Samson. Î9 ans, sulilat au .TU1 d'inf., rue Saint Jean Mine Vve Orlot. ntr MarlP Cochon, "8 ans, faubourg Saint Laurent. Salnt-Plerre-du-Bu

POUR LES REFfGIES Le Bureau de bienfaisant p dp Saint Pierre du Bd a voté une subvention de MX! francs on faveur du vestiaire des réfugiés de Falaise. Le Bureau de bienfaisance de Soulangy a voté une subvention de 'Ou francs en faveur de la même oeuvre.

»♦♦♦*♦♦♦♦♦♦•»

VIRE

KTAT-CIVIL. \a1ssances. Paulette Man^'eard. rue I.nmque Marcel Delber, rue de l'AnclPnno-Boucherie.

Piihl'cnli"!ts de mariage. Alexandre Ramspa«̃hrr. |prr««lpr, et Maria Bougeard, ouvrière de iabriiiup. a Vire.

;r.\5. Alfred Schwarzberfr, époux de Louise Ditfél. 68 ans, propriétaire, rue du Calvados VtciurîiiP Bêcher. i;éliliat»irp. 62 ans. s. p. rue de i'HospIcp Marie Vannier, veuve Alfred Cauvin. 47 ans. propriétaire, rue de l'Hospice Blanche Péan, ?S jours, rue aux Teintures Gustave Bouquerel époux ileMulia l.ecardronel, 33 ans, journalier, tu* Kmile-Chénel Auguste Amand, veuf de Marie Es nault. ,0' ans, s. p., rue de l'HospiCe.

Vaudry

MI'.HAII.I.F. MILITAIliK. Mari« Ji^spph. bru:a dier au régiment d*.1 chasseur? à cheval, éoiair-ur monté auqui a duré jours et 3 nuits, en maintenant 1» liaison constante nuit N Jour entre le régiment et la lirisadp sur un terrain incessamment battu par Ies feux (1° l'infanterie et de l'artillerie.

Nos vives félicitations ce vaillant compatriote dont la melaille militaire orne maintvnant la rottrine.

AVRAN0HES

ETAT-CIVIL Salaance. Emile Desfeux, ma de la Constitution.

Marlnue. .Maurice Roussel et Ernestine Gue«noii.

Itères. Louis Divav. maçon. 58 ans t mois, rue de .Malloué .iules Pesfeux, propriétaire, 72 ans mois, rue «le la ((institution Modeste Matler, »eu- cc Kesnier. journalière. 6' ans r> mois, rue de Màlloup: Jean l'apfil. jardinier, 5i ans 2 mois, rue de lier rue de Malloué Julien Van Kolleghem. 30 an» 1 mm*, soldat belge. 131 compagnie, rue de Malloue: Léopold Saudrrnians, ac ans t1 mois, soldat belge, i3' compagnie, rue de Malloué.

W!S. Les jeunes gens de la classe 1917 doivent se faire Inscrire de suilr la mairie d'Avranches. Ceux (lui ne sont pas nés à Avranches doIvent êtn porteurs de leur bulletin de naissance.

BAIN-DE-BRETAGNE

Vous êtes prie d'assister au convoi et 3 la m«tM d enterrement qui auront lieu à Baln-de-Bret*«n« vendredi matin.à 10 h. 3", pour le repos de l'am* de

Monsieur Gustave LMOUX

décédé il 1 hôpital de Cherbourg, dans sa U* lnn*tj D« la part des famille* Leroux. Joly et R»b«î. Le présent, ans tient lieu de faire-part. •»


le communiqué officiel D E LA NUIT

l'AKit, H avril. communiqué ofticiel de la nuit.

Malgré un mauvais temps persistant NOUVEAU SUCCÈS ENTRE MEUSE ET MOSELLE DANS LA NU!T DU 7 \U 8 ET DANS LA JOURNÉE DU 8. Aux Eparges, une attaque de nuit nous a permis de faire UN NOUVEAU BOND EN AVANT. Nous avons maintenu notre progrès malgré trocs violentes contre-attaques, nous avons déjà compté sur fs tsrrain PLUS DE MILLE CADAVRES ALLEMANDS.

Plus au surf, au bois de la Morville, dans une vive action d'infanterie nous avons détruit UNE COMPAGNIE ALLE.MANDE DONT IL N'EST RESTÉ QUE DIX SURVIVANTS faits prisonni3rs par nous.

Au bofs d'Ailly nous avons snlevé de nouvelles franchéas st repouscé deux contre-attaquss.

Au bois d eMortmars nord de Flirey NOUS AVONS PRIS P!ED DANS LES ORGANISATIONS DEFENSIVES DE L'ENNEMI et nous nous y sommes mairtenus en dépit ri?s efforts qu'il a faits pour les reconquérir. Au NordOuest ds ce bois, à Panne:, un ballon captif allemand a 3u son câbla coupi par un de ncs obu? et s'en est allé à la dérive dans nos lignes vers le Sud-Es2. En résumé les reconnaissance: offsn:ives et les attaques que nous poursuivons depuis le avril entre Msuss et MoPelle fous ont donné dès maintenant tes résultats suivan's

1° Sur les fronts Nord-E>î et Est de Yerdun reus avons gagné, SUR UN FRONT DE VINCT KILOMETRES DE LONC. UN A TROIS KILOMETRES EN PROFONDEUR. OCCUPÉ LES HAUTEURS QUI DOMIMENT LE COURS OE L'ORNE ET ENLEVÉ LES VILLAGES DE OUSSAfNVfLLE ET DE FROMEZEY.

2 SUR LES HAUTS DE MEUSE, AUX EPAROES, NOUS AVONS 0-ON.QUIS LA PRESQUE TOTALITÉ DE LA FORTE POSITION TENUE PAR L'ENNEMI SUR LE PLATEAU QUI DOMINE NOMBRES ET CONSERVE LE TERRAIN GAGNÉ. MALGRÉ DES CONTRE-ATTAQUES NOMBREUSES, ET EXTREMEMENT V»OLENTES. f Plus ou Sud, près de Saint-Mihiel, nous nous sommes emparés de TOUTE LA PART!E SUD-OUEST DU BOIS D'AILLV. OU LES ALLEMANDS ETAEENT FORTEMENT ETABLIS ET Qfv'ILS N'ONT PAS PU REPRENDRE, MALGRÉ DES CONTRE-ATTAQUES RÉPÉTÉES.

4" Dans la Wœvre méridionale, entrs le boiî d2 Mortrrars et la bois La Prêtre, nous avons CONQUIS SUR UN FRONT DE SEPT A HUIT KILOMETRES DE LONGUEUR TROIS KILOMETRES EN PROFONDEUR ET ENLEVÉ A -'ENNEMI LES VILLAGES DE FEY. EN- HAYE ET DE RECNIEVILLE. Sur tous ces points, les Allemands cnt subi des pertes FORMIDABLES, dont Fe nombre des cadavras trouvés aux Eparges permet d'apprcci3r I importance.

Interdiction absolue de l'alcool 1ans la région de l'armèe des Vosges Belfort, 8 avril. ,( ont râlé.) Avec Vappmhation du généralissime, le général commandant l'armé/' des Vosges a interdit sur If territoire occupé par ses troupes, la cirai- l'ilton. rachat et la vente dc l'alcool et des boissons alcoolisées, y compris les vins de. lii/uctir, ;s apéritifs de liqcur et les fruits a l'enu-de-vw. Ves sanctions très sévères allanl jusqu'à la traduction cn conseil de 0" er- re scrout appliquées contre les contrevenants. Une fille naît au Kronprinz Baie. 8 avril. {Contrôlé.) lue dépêche de ilerlin annonce que la kronprinzessin vient l'accoucher dlunc fille. La mtre et l'enfant se porlrnt, Ires bien, 7.c kronprinz n'avait cu jusqu'alors que quatre fils le prince Guillaume, ni en 190f, le prince I.ouisFcrdi.hind, né en 1907. le prime Huberlus, né en .W. et le prince Frédéric, né en 1911. PAQUEBOTS ET VAPEURS

LONGS-COURRIERS ARRIVEE» Br,ii',aitullle. de Haiphon? passé t sasrrs. 6: Crime* d'Alexandrie ail Pire» 6- de la Réunion a l)i*«o-Suarez s- le 'nid, d'Algérie. |>a.-=st a .">; Mrmphts de Pérou, de Saint Nazai ce Il Point* a Pitre. 7. Potynetien. d'Yokohama à *igon. 6; Saint-Joseph. de. New-York Il Alaer. 3; ♦T. de Mars»! la (.«muoii. Xi

DES NOUVELLES du corps expéditionnaire d'Orient

Paris, avril (officiel'. Le cOrus Mpt?ditionnaire d'Orient, place" sous le commandement du général d'Amadc et concentré à Bizerte pour y parfaire son organisalion, a effectué le voyage du Levant dans 1rs meilleures cottdilions, Il était prêt dès te 15 mars ri apporter soir concours aux flottes alliées et ait corps expéditionnaire britannique. Il importait en attendant de ne pris prolonger le séjour des troupes à bord des transports.

dans et but qu'a été acceptée l'hospitalité qui. leur a été offerte en Egypte. Les farces françaises ont été débarquées i et se sont installées Ii proximité de ce port, [îuwleh, la station ballirai, la plus recherchée du Delta. Elles y sont ait repos lùnl en perfectionnant leur oret leur cohésion. Elles sont en situation de s'embarquer satts délai ù deslination de tout point oit leur intervention deviendrait nécessaire.

I ne revue passée par le général d'Amadc a laissé la meilleure impression à tous ceux qui il ont assisté.

Nouveaux incidents

germano-américains

Paris. S avril. (Contrôlé. 1\ous avons si gn'ilé l'incident, qui s'est produit au suj»i do de Belgique par les autorités sj mandes de NI. Piucliot. chargé d'organisé par la Belgique le ravitaillement des régions du. Nord françaises occupées par l'eiiietui M. Piui'hot appartient au corps diplomatique des Etats-rnis t»t a reçu pour mission et de surveiller la distribution des si-cta?» américains aux populations belges t 'wc.iices il avait (tu régulièrement par les Pays-Bas pour Étudier le lies réglions occir ces, se faisa'i', ,i fait, par la Hollande.

NI. Piuchot, ss rendant en Belgique pour visiter les répions qu'il a à ravitailler, fut arrêté ii Anvers par les autorités allemandes, et ou lui enjoignit do quitter immédiatement le territoire b?lgc. Il se trouve actuellement il La Haye. C'est donc d'un nouvel incident germano-américain q.u'il s'agit.

On ne connaît par jusqu'ici les raisons que les autorités allemandes d'Anvers donnent de leur attitude à l'égard de M. Pinchot. 1,'il Mitre incident relatif k un siiJW •américain est signalé par le \cu-York Herald Mme Conrad Scliauenuan, de xew-Yorfc, s'est adressée à l'ambassade des Etats-Unis pour protester contre l'arrestation de son fils, âgé de 18 ans, par les autorités allemandes de Bruxellea, suus l'inculpation que NI. Schiuerman aurait transmis de Londres des lettres il des officiers belges.

Mme Scliauermn, affirme que les lettres transmises par son fils ne traitaient que d'.iffaires de famille, et elle prétend que les autorités allemandes, pour intimider son rils, menacent de le faire exécuter.

L'incident du Falaba

Londres, s avril. L'ambassade d'Allemagne à Washington a eh»rrb> il excuser la destruction du paquebot anglais « Falaba » qui entraîna la mort de près de cent personnes, en invoquant une nécessité militaire du fait que les bâtiments marchands auraient reçu avis d'éperonner et d'attaquer les sousmarins allemands.

A ce sujet le Bureau de la Presse anglaise publie la réôpense suivante

Le paquebot « Falaba n'était pas armé. Il n'est pas vrai qu'un laps de temps suffisant ait été accordé aux passagers et à l'équipage pour se sauver. Le sous-marin s'ap,procha du « Kalaba et s'étant assuré de son identité, lui lança l'ordre de s'arrêter, lui donnant cinq minutes pour s'embarquer dans les canot.s. C'eut été miracle si les passagers et l'équipage d'un paquebot ayant les dimensions du Falaba », avaient pu s'embarquer dans les canots pendant le court espace de temps qui lui fut accordé. Tandis que les canots se trouvaient encore accrochés aux daviers, le sous-marin lança une torpille à courte distancie. Il est absolument évident qu'une telle manière de procéder devait entraîner une grande perte de vies et cet acte doit avoir été commis en toute connaissance de cause. La conduite de tout' le monde à bord du « FalaLa semble avoir été exemplaire et il n'y a eu aucun retard dans la mise des canots à la mer.

Il est peut-être vrai, bien qu'il n'y ait aunun rapport avec le cas présent, que l'équipage d'un bâtiment de guerre ayant le mème nombre d'hommes, aurait réussi à s'él'happer dans des circonstances semblables avec une perte de vies moindres. L'arcusnlion de négligence portée contre l'équipage du Falaba en de telles circon ne saurait trouver de comparaison. «HavasA Les Autrichiens bombardent à nouveau Belgrade

PARts, 8 mars. On télégraphie de Nisch à l'agence des Balkans

Mardi soir. t-ers six heures, les batteries lourdes autrichiennes éfablies sur les hauteurs de Dejania, ont commencé à bombarder Belgrade, L'ne trentaine d'obus sont tombés sur la ville on ne signale aucune vie- time, et les dégâts matériels sont peu impôt- tants. Le bombardement a cessé vers sept heures du soir, les batteries serbes ayant réduit au silence les canons autrichiens. Le méme jour, les Autrichiens tentèrent de faire passer de petits détachements d'éclai. reurs sur l'fle de Yitehanska-Ada, sur le Danubc, mais cefte tentative échoua grâce à la Précision du tir de l'artilltri* serbe

La levée en niasse décrétée en Turquie AxIsykhuam, 8 avril. D'après un téléyntmme de Coustantinople, la Gazette Officielle publie deux décrets pris en conseil privé. Le premier de ces décrets autorise le luintstrc de la guerre à convoquer pour la dérelise des côtes et des frontières turques, ainsi nuc potir assurcr l'ordre public, tous les hommes canables de porter les arnzes, ntais qui ne sont pas tenus ait service milituire, y compris les jcunes gcns de 19 à 20 ans.

Le deuxième décret déclare que tous les immigrants ncuvent être astreints au scrutée militairc si le ministre de la guerre le iunc nécessaire i!s pourront ttre appelés trois moins après leur arrivée, mais seulement pour la durcc de la guerre.

Comment fut arrêté M. Max Paris. 8 avril. l.e véritable motif de l'arrestation de M. Max bourgmestre de Bruxelles. gipt relaté par 'il. Potvin, biMiotiiéquaiie de l'Acadeniii des ReauxArts de Rruxelles. Les Allemands venaicnt de frapper la ville de Rruxelles d'une contribution de guerre de .V) millions. Après s'être entendu avec: les bourgmestres de l'agglomération et les directeurs des grandes banques. M. Max proposa aux autorités allemandes de réduire la contribution à Xj millions et obtint gain de cause à la condition que la somme fut intégralement payée en cinq semaines, soit quatre millions tous les samedis.

16 millions furent ainsi m.tsos en quatre semaine, mais à la veille de la dernière échéance le général allemand vint rendre visite M. Max et lui dit

« Alors. NI. le bourgmestre, demain sera versée la dernière partie des ?<i minions ? « Certes, comme toujours, à heure fixe. » « Et pour les 30 millions qui restent, qu'avezvous décidé ? Comment, pour les 30 millions qui restent ? Nous ne sommes donc pas d'accord ?» « Si si Nous avons consenti le nlnde de piiemeut de qiritro millions p1r semaine' pour les premiers in millions, unis il nous reste à régler maintenant le mode de paiement des 311 autres millions, si selon votre expression, nous ne sommes plus d'occoril. j'aurai le regret de ne plus faire réquisitionner. mais de faire prendre par mes troupes ce dont elles auront besoin.

Outré d'une telle mauvais foi. M. Max donSta ordre courageusement aux banquiers de ne point payer les quatre derniers millions. Seulement comme le lendemain soir il tenait conseil avec ses collègues, un officier allemand se Ilt annoncer, et a peine introduit « M. le bourgmestre, dit-il, le gouverneur de la Belgique vous prie de me suivre, pour avoir immédiatement ù la kommandatur une entrevue, avec lui. Je regrette vivement de ne pouvoir vous précéder, répondit crânement NI. Max, mais je suis en conférence avec mes honorables collègues, messieurs les bourgmestres de l'agglomération bruxelet je ne puis leur fausser compagnie. Je serai à cinq heures à la kommandantur. Ahuri, l'officier boche fit demi-tour, et très calme, M. Max continua la conversation avec ses collègues.

I'iip demi-heure après, retour du même officier allemand, qui déclare d'un ton pêrempfoire « Monsieur, le gouverneur n? peut ni ne veut. attendre. J'ai ordre de vous conduire immédiatement devant lui.

Simplement, M. Max se lève J'ai dit cinq heures, monsieur. Je n'ai qu'une pirole, moi Et d'un geste, il congédie l'intrus. Puis la poite fermée » Chers confrères, la séance continue.

A 4 li. 55. NI. Max leva cette séance mémorable et dit Ce n'est pas à mes collègues que je tiens a serrer les mains, mais h des amis. a des compatriote?. 11 est 4 h. i.ï. A cinq heures je serai chez le gouverneur. Mais je crois que je n'aurai pas le plaisir de vous revoir. » Tous les assistants avaient les !armes aux yeux.

Ce ans l'intrépide bourgmestre avait prédit se réalisa. Il fut envoyé dans une forterssse allemande, où il attend que la juste victoire de nos armes l'arrache des mains d'un adver;;aire sans foi.

Dépêches commerciales HALLES CENTRALES

Paris, 8 avrit

BEURRES. Tendance assez active.

On cote le itilo pour Ies beurres en mottes en marchands français Bretajmo. t.ôo à 4.10: \ormandie. ;i.6O a 4.S0; en centrifuges Normandie, a i.iO; Bretagne. 300 a 4.«o.

Arrivages beurres en mottes. 10.77T kilos; heur.res en livres, 1.-3» kilos: p?tlts bourres. 710 kilos. Œl'FS. Tendance trc, active.

on cote par colis de 1 ooo œufs tes gros de Bre tiijrue, 85 a "Ji; le6 moyens, 70 A 80; Ies extra, de Normandie. 98 à 106; les gros, M à 08; les ordinal ras. 80 i\ 00.

Arrivages du jour 003 colis de 1.000 œufs: ré serve du jour précMent 1 857 colis.

BOURSE DE COMMERCE

Paris, S avril.

Cote officielle sucres bruts blaires n' 3. t».7ô à 70; suures raffinée, 07 à 07.50: hulle de jin, 73 T, MARCHÉ DE LA VILLETTE

Parts, g avril

Bœuf», vaches et taureaux approvisionnement restreint, demande tres active. Veaux vente bon. ne. Moutons peu d 'arrivais, bonne demande. Porcs vente facile. Animaux amenés boeufs. !>30: vaches, 411: taureaux. 165; veaux, QM; moutons, 7.036; porcs, 3.384. On cote au kilo H".V et 3' qualité)

Poids net. Bœufs et vaches, •-•3-î, 5.2S, î 15: taureaux. -J.iî. s. 1.93; veaux. î.SO. 2.36, 5: mou- tons. î.48. 2.46. J.M: porcs. 3.2i>. :.14, l.W. Prix extrames boeufs et vaches. 1.9-2 ii 3.43; taureaux, 1.8» a 2.2-2; veaux. 1.74 à J.70; moutons, 2.10 4 ?86; porcs, 1.71 à S.J6. Poids vif. Bœufs et vaches. 1.39. t.11. l.i«: tauraau. i.-jî, 1. 0.06; veaux. 1..V0, 1.13. 1: moutons. t.». 1.18, 1,10: porcs. 1.5S. 1.S0, 1.3». Prlx extremes boeuf% et vache», oo-i à 1.45: taureaux, 0.1» 4 1.33: veaux. 0.8T à l.-»: moutons 1 «1 Il 1:r.:

M. GHENADIEFF compromis

dans l'attentat de Sofia HuMt, 8 avril. (Contrôlé.) Le Uiormue d'ltalia publie une dépechc de Sofia, d'après laquelle l'instruction ouverte au sujet de i aitentât du Casino municipal aurait établi clairement la responsabilité de M. ohenadieff. On aurait trouvé chez le chef du complot de nombreuses lettres compromettantes de ?Il. Ohenadieff. Ce dernier aurait eu en vue de rejeter la responsabilité de l'attaque sur les Serbes, et de scrrir ainsi les fins de l'Autriche. D'autre part, le correspondant du Temp- d nome lèléijraphie

Selon des informations de bonne source parvenues au. Giornale il'Italia. on vient de découvrir que if. Ghcnadieff et ses amis sont dés agents au service de l'Autriche. Déjà, on le suspectait d'ôtrè un agent autrichien dans certains cercles politiques bien informés, quand il fut envoyé à home mais maintenant on rient de découvrir qu'il était l'organisai eur principal du complot qui avait fait placer des bombes au Casino de Sofia, afin de compromettre les Ferbcs.

« Tout cela, dit le Oiornale d'Italie, était fait pour servir les plans de l'Autriche au surplus, quand il voyageait travers les capitales d'Europe. V. nhenadicff était aussi l'instrument de l'Autriche.

Cette publication fait à Rome la plus vive sensation.

Il est bon de faire des réserves sur cette nouvelle, qui serait de la plus extrême gravité.

Les protons dl. 0. R. de la classe 1916 admis sans examen, les élèves admis ou admissibles en 1914 à l'Ecole Polyteehnqiue avec nue moyenne déterminée, les élèves et anciens élèves de l'Ecole normale supérieure, section des sciences do l'Ecole nationale supérieure des mines uu de l'Ecolu centrale des Arts et Manufactures.

L'accès aux pelotons spéciaux est ouvert piir voie lie concours et sous réserve de l'autorisation d'y prendre part donnée aux candidats pnr le commandant de la région. I" Appelés de la classe 16, ainsi qu'aux ajournés des classes antérieures incorporés avec cette classe

aux engagés volontaires ainsi qu'aux exemptés, réformés ou homajes du service auxiliaire leconnu apte au service armé, qui ont été incorporés postérieurement au dernier concours.

3" Aux hommes dégagés d'obligations militaires qui ont contracté un engagement pour 1:\ durée de la guerre postérieurement au dernier concours.

4° CoiiditioiniellPinent, ;ï ceux des militaires non compris dans les catégories ci-dessus qui, qualifies pour prendre part au concours précédent, se seraient trouvés, par cas de force majeure, empêchés d'y participer. En ce qui concerne cette catégorie, l'admission dé finit ive au peloton sera en dehors du résultat obtfim au concours l'objet d'une décision ministérielle particulière bnsée sur les cire j >.stances spéciales n'ayant pas permis à l'int;- ressé de prendre part aux concours i\dents.

Les (.impositions auront lieu dans chaque région au siège du commandement de dépôt de l'artillerie et du train, ou toutes mesures utiles devront être prises pour la mise en subsistance des candidats et l'installation matériplle des salles de composition aux dates suivantes vendredi mai, de 7 à 9 heures, composition française de 13 à 15 heures, histoire et géographie. Samedi R mai do à :) heures, arithmétique samedi S mai, de M Ii 17 heures, algèbre et géométrie. Les pelotons spéciaux seront organisés aux dates et dans les conditions qui seront indiquel' ultérieurement, savoir pour l'Il\tillerie de campagne, y compris l'artillerie lourde et l'artillerie de montagne, à Fontainebleau pour l'artillerie à pied, à Grenoble; pour le train des équipages, à Montauban. BOURSE DE PARIS jours un peu plus calme l'avance acquise ces temps derniers ay'ant besoin detre consolidée. Dans li? sroupe de nos rentes, le 3 s inscrit à V.7j. contre 7-2.S5. dernier cours île progrès de «1.35 à 'M.O les Chemins d- fer français accentuent leurs bonnes dispositions les fonds russes. et notamment le s et les Chemins de fer russes réunis sont demandés tes valeurs espagnoles, ainsi avance.

Marché officiel au comptant ;t °;. 7-2. ;ô .1 Slal. 133 TuiittiKiine, Jô; ï'oii/tfn, 05. -ÏS Ville, de l'.nrls 1876, ôou 18U9, 337. ,o moi. ;t-M Banque de Iritncc, .i.ooo comptoir Xaltomtl U'Kscompte. 7aU Crédit roncier, ;*j irci't l.yonnui», ÎOOS Crédit industriel, 63-i Ksi. 8lu /.i/o», nos Midi 'jjô .Vont. 1405 Orléans, IU'.i uuesl 73-2 Métro. «S Xord-Suit-, llô Omnibus, iib Distribution 464 Voitures. 16.1 Argentin !01l, 75.50 Chinois I90J, :>9..ïo iïxtérieure. «0.75 /lusse i»9o, 76 Jô • Rttste flt/ssc H1C6. US Ru.ttc 10OU. 85.15 Russe 1914. 01 Japon 5 M.85 Serbe Il' -i;o Maroc. 48S • Ta"ha,s porlii'ial». 170 Turc unifié. 05.K. Congo lot, M. 50 Brctil 10W, 350 Sanyha, 50 Banque de /'<•trograd, 330 Azo/f-Don. U7j Communales 1880. ili (.'oinniuiiolrn 18011. oô6 h'onvteres 1895, 363 160 Xurtl, obllff. ,i «, S67 .Vont ,1 <•; nouv :Mti Ouest, olillif. 3 3S5 Orltans nouv Mi Orléans ̃< °i. 38'J tels gemmes, r.5 Suez. i.THO Pathé. lis- 57.1 Trifllerles, iju ̃ islnes du niiûne pr., 585 05 ̃ fll̃hr.r. 1155 iréusot. 1888 Omnibus 4 », 3W Com;)tfur gaz, 1915 Tramways Tunts, 108 Boléo 650 iarmaux, 2426 Cuprifères. 1950 Aritries de la marine, lOÎ.'i Basse-Loire, 258 Arlïge, 511 Lena, !100 .llr liquide, sis Bergougnun. 1132 RioTinlo. 15S0 Susnowlce, 81)2 Provudnlk. 425 Mer Voire, sas A'feit. 364 Xaphte, 413 Chicago. 450 riuest-Oura), 100.

Marché en Hinque Malaccq ordln.. 98 TharRcers ordln 303 RandMUirs. 1JU Pobtnson (iold r. rmageMalnReef. a. M italt:of. SS7 Vnlevrovienne, 238-2 Vtah Coppe r. 305 .Wonaro. 3800

M. Venizelos veut quitter LA POLITIQUE.

PARIS. 8 avril (contrôlé). Le correspou dant du « Temps à à Athènes télégraphie Hier, vers 4 heures, le président du Confit a envoyé M. Venizelos la réponse que le roi le chargeait de faire iL sa lettre.

On n'en connaît pas le contenu, niais on estime cependant que cette réponse indique que les communications de M. Venizelos relatives à l'approbation par le roi de la cession de Cavalla et à l'ouverture de négociations sont erronées. La réponse exprimerait l'impression que M. Yenizelos n'a pas sciemmelt altéré la vérité, mais qu'il se serait mépris sur l'opinion exprimée par le souverain.

M. Venizelos que j'ai vu ce matin considère que cette réponse est insuffisante et laisse subsister le démrnti du communiqué. Il m'a déclaré être décidé à se retirer définitivement de la politique et être déterminé à ne pas reprendre le pouvoir si les élections donnaient la majorité à son parti. Les amis politiques de NI. Yenizeos venus en très grand nombre, comme j'ai pu le constater, ne sont pas parvenus jusqu'ici à le faire revenir sur cette détermination, malgré toutes leurs instmitres.

En, outre, ce soir. les anciens ministres et les députés partisans de NI. Venizelos, doi. vent se réunir pour apprendre de la bouche de l'ancien premier ministre, sa décision dé.finitive au sujet de son abandon de la vie publique et régler ensuite le plan de con. duite du parti libéral pendant la période électorale.

Bien que la décision de M. Venizelos pa raisse irrévocable, il devra telir compte dt la pression très grande qui est faite sur lui par ses amis politiques, et par l'opinion pu. hique, laquelle tlemeure dévouée au part) libéral, atln de le faire renoncer à son projet de retraite.

Ses adversaires politiques eux-mêmes esti. ment. qu'il serait très regrettable de voir s'en aller de l'arène politique un homme d'Eta\ qui a tenu une place si grande dans les évé.uements contemporains, qui a fait tant peut la Grèce, et qui est appelé à lui rendre tant d'autres services signalés.

f.e parti libéral pour sa part considère la rentraite de M. Venizelos comme provisoire il posera sa candidature et il ira aux urne9 au nom des principes du parti libéral (Ha. vas;.

M. VENIZELOS REÇOIT

DES ENCOURAG- iENTS

Le Caire, 8 avril (contrôlé). La colonie grecque d'Egypte tout entière a pris part à une grande manifestation en faveur de M. Venizelos et de l'intervention de la Grèce dans le conflit artuel. La colonie d'Alexandri» a adressé un ardent télégramme à M. \'eni. zelos.

Une interview du roi de Grèce Homf. 8 avrü. La Tribuna publie le compte rendu d'une audience que le roi Constantin a accordée à son correspondant à Athènes. Le roi de Grèce croit au succès de l'attaque des Dardanelles par une action combinée des forces alliées sur terre et sur mer. Lu Grèce, a ajouté Ir roi, se trouve de mê;»<̃ que l'Italie, comme si elle était envirnn.nér d'un épais brouillard. Quand ce brouillard s'cclaircira-t-il L'heure est des plut critiques pour la Grèce, qui sort d'une épreuve bien laborieuse. Mais tout Hellène cnmbattrait d,' nouveau uvcc enthmniasme si l'intérfl île la patrie le demandait. Mon peuplt est surtout patriote. Mais celui qui gouverne iloit bien piger le moment qu'on traverse et l'opportunité d'une action quelle qu'elle soit. I.« roi, d'autre part, estime qu'il convient, après l'épreuve de la dernière guerre, de donner aux flnances grecques la possibilité il,, se reconstituer dans la paix. iHavas.) PHARMACIE PliamiiK-ie est deman nu.MFRoNT (Orne). dé suite chez VENDRE BKR'KT l'Jlo. lfi HP. limousine dé*lw montalile. pneus jumelés, arces«oi-

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