Le Matin (3992), par M. Schutzenberger, trois ou quatre toiles (1938, 1937,1939 et 1947) de l'exposition de-Saxe qu'on a glissées là, ne pouvant les placer ailleurs, et l'Installation de la magistrature dans la Sainte-Chapclle, en novembre 1849 (3421), par M. Jollivet, sont les œuvres qui offrent le plus d'intérêt dans cette galerie.
GRAND SALON
France. — Nous pénétrerons dans le grand salon par la porte de droite, et nous tournerons immédiatement à gauche.
Ce salon renferme quatre grandes toiles, qui sont les morceaux les plus importants de l'exposition des jeunes peintres : elles sont dues aux pinceaux de MM. Gérôme, Yvon, Couture et Millier.
L'Orgie romaine, de M. Couture, est connue depuis une dizaine d'années; le Siècle d'Auguste, de M. Gél'âme; la Retraite de Russie, de M. Yvon; le 1814, de M. Müller, sont offerts au* regards du public pour la première fois.
Les toiles qui se trouvent dans ce salon sont presque toutes des œuvres de choix ; nous avons donc beaucoup de citations à faire.
Le premier grand panneau à gauche est presque entièrement occupépar le tableau de M. Gérôme, le Siècle d'Auguste (3164) : Auguste est sur le trône; il s'appuie sur la figure emblématique de Rome; Tibère, héritier du trône, est à sa droite, ainsi que les hommes d'Etat, dans l'ordre suivant : Mécène, Agrippa, Hortensius, MarcellusetCicéron ; à gauche sont les artistes qui illustrèrent ce siècle : Horace, Tibulle, Virgile, Vitruve et Ovide ; les deux Brulus descendent les marches, armés encore du faisceau et du poignard, cherchant dans l'avenir un vengeur ; derrière eux, on aperçoit le cadavre de César; un peu plus loin, à gauche, ceux d'Antoine et de Cléopâtre. Tous les peuples du monde connu accourent adorer le nouvel empereur. Au centre, derrière l'autel païen, abrités par les ailes d'un ange, la Vierge et