LE PAUVRE JOSË .<K<3SS~
Le iS mai 1801, une honnête et ma!hecMUM femme finissait aa triste vie dans un grenier si- tué au dernier étage de la plua haute maison de la rue Saint-Honoré. Elle était encore jeune; mais fa misère plus encore que la maladie avait rendu mortel son état; couchée sur un peu de paille depuis le matin, sans avoir rien pris, sea forces étaient épuisées; elle ne parlait déj& ptus, lorsque les cris de son fils unique, alors âgé de )ix ans, attirèrent quelques voisines et la por- 1- icre de la maison. Leurs secours furent inutiles, l'objet de leur charité expira quelques instants après sans pouvoir dire un mot, et ses yeux s'éteignirent en regardant son enfant dont les larmes s'étaient déjà arrêtées, en se voyant entouré