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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1912-11-18

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 18 novembre 1912

Description : 1912/11/18 (Numéro 5074).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k643448n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/11/2008

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La Quinzaine Littéraire J.-H. ROSNY aîné

LES RAFALES

(FIO* R tiOUMUT)

Noua avons un grand nombre de roman- •iérs et un petit nombre de romans. Il en "parait beaucoup, mais c'est toujours le méme. Les auteurs illustres ont pour la plupart créé soit un genre s'ils ont un puissant talent soit, le plus souvent, une variété d'un genre connu. Ils s'v cantonnent ensuite, heureux d'être .l 'spécialisés et d'avoir ainsi atteint l'i- dbal de tout bon Français d'aujourd'hui. Ils se copient eux-mêmes et les autres les imitent. Quantité de romans nouveaux >•, même parmi les plus ingénument sincères, ne sont que des imitations d'imitations. M J.-H. Rosny aîné est un des rares romanciers qui fasse figure de créateur et qui donne l'impression de posséder, à un dcgré que la postérité soule pourra fixer, le génie particulier de conteur. 11 sait observer et choisir, dans la foule, des êtres vivants, et leur insufller la seconde vie de l'art. Il crée des personnages et il invente des histoires. Aucune oeuvre n'est plus variée que la sienne il a évoqué les premiers hommes de l'âge de pierre hors des ténèbres de la préhistoire, il a dépeint les mythologiqiuies amours des Hellènes fabuleux, il a représenté par avance l'agonie de In rnre ïmmnwe «sur In Terre épuiEt pourtant :un ucu \K si variée est d'ume profonde unité. Les décors changent, mais les hommes restent à peu près les mêmes qu'il nous montre le chasseur armé de la hache en silex traqué par la hurde ennemie, ou le moderne commerçant pourchassé par ses créanciers, il leur prête les mémes sentiments. De l'un comme de l'autre, il fait un même être purement instinctif. Dans le fond des forêts inexplones ou dans le milieu des civilisations les plus raffinées, ses Wros demeurent toujours des primitifs. Le rigoureux déterminisme de l'auteur nc leur accorde noint d'aimé il ne leur reconnaît que (les islincts. Ils sont Soumis il toutes les'fatalités de l'héréditaire et-,de l'inconscient ils sont gouvernés par les puissances du sang et par les forets éternelles- de l'Unicers. Ils n'ont que des apparences de pen=ces et de sentiment?, simples retlels de' "rure sensations physiques. Quand Lérande le pauvre héros des Rafales, rentre :hez lui, un soir de désastre. l'a/uteur écrit < La tristesse était sur lui comme un fauvr elle lui rongeait la nuque, elle lui écrasait le dos Quand Adricnne, sa femme, u peur de la rninc et de In mort, ces idées passaient sur la surface de sa conscience (c comme ces insectes qui palissant sur l'eau rios mares La vie sociale, la vie intérieure apparaissent aux yeux de J.-H. Rosny comme d'effroyables jungles, où l'homme est poursuivi' par des fantômes plus cruels que les bêtes dont ses ancêtres ont triomphé.

un peSSUniSlIK' ullllltaaiJJC iriivcivjjpi; son oeuvre d'une lourde ténèbre. L2S personnages, pour se servir d'une image que je lui emprunte, ne sont guidés que par la faible lumière de l'instinct, qu'ils produisent eux-mêmes « ainsi que les êtres enfouis dans les abîmes <1p l'Océan Pacifique ». Il ne nous montre jamais qu'un •eufl côté des êtres et des choses. Du moins Il nous le fait bien voir. Tant d'autres, sous prétexte d'idéalisme, ne font défiler devant nous, dans la lmivpo. c-"> ri ««s =;ib<MiPttcs

Dans sa nouvclle œuvre, le puissant au.teur de la Vague rouge et de la Mort de la Terre nous décrit « la rafale qui précipite dans la pauvreté une famille longtemps riche de négociants parisiens. Le pèr*. Lérande, a engagé successivement tous les capitaux que see parents lui avaient transmis et toute la dot de sa femme soit au total environ six cent mille francs dans une maison de commerce qui périclite. Au moment où le roman commence, il va cesser ses paiements. La femme et les quatre enfants, le soir, attendent son retour à la maison. L'appartement est luxueux et le mobilier a encore tonne apparence mais on n'a déjà plus qu'une seule domestique, la vieille et fidèle Catherine, et on lui doit trois cents francs de gages. On doit à tout le monde au bout-lier, au boulanger. Le cordonnier sonne à la porte et surgit dans la chambre, trempé de pluie crotté et menaçant. Il apparatt aux enfants groupés autour de la lampe aussi redoutable que, jadis, à la nichée de petits d hrnnmes, rours qui en\.ihissait la caverne.

Au dehors, la tempête éteint les becs de Ra7, arrache des tuiles aux toits. Cest 1a rafale.

Lérande rentre, taciturne et découragé. Il n'y a plns d'espoir. La femme le contemple avec effroi et pitié. Au fond d'elleiTiêmf. file sait C|u'j| n'y a plus d'espoir. Elle fil' rnmpri-nd rien aux opérations commerciales, mais elle a jugé son mari quoiqu'il fasse, il échouera. Elle le devine faible et hasardeux il la fois, téméraire et malchanceux. Il a mangé six cent mille francs dans son négoce quel qu'eût été 1° négoce, et le capital eût-il été doublé, il n'en a,urait rien tir/ ni de plus ni de moins. Il cet de cette espèce d'hommes qui perdent il tous les jeux, tous les jours. J.-H. Rosny dessine de ce pauvre diable orgueilleux un admirable portrait. Que <fe Lérandes par le monde Ce n'est pas un portrait, mais un type. Il est II l'homme qui «st dans les affaires Il, qui ne fait ni ceci, il, <•: la, mais « des affaires n. Grand mot vft#ue et prestigieux, fort commoee pour masquer la nullité et la paresse Lérande :¡'est ni raffineur, ni tisseur, ni colon. Il n'a passé par aucune école spéciale, il n'a étudié particulièrement aucune branche .industrie. Mais proposez-lui un procédé 'iur transformer le sucre de carottes, un métier qui fabrique des tapis, de la savon'ne avec de la bourre de chardon, un

système de chauffage des terrea permettant de cultiver le caoutchouc à Pantin, il est votre homme il fait des affaires. Il se croit bon à tout et il n'est propre rien. Com- me les grands dralneurs d'argent, il s la faculté de produire des mirages, de revêtir des pluts plaisantes couleurs les idées les plus stupioes mais sa faculté d'illusion ne se transmet pas aux autres, ses miru- ;es n'égarent que lui et nul ne partage ses espoirs. Trop honnête pour tromper les autres, il paie de ses deniers ses erreurs les affaires, pour lui, ce n'est pas l'argent des autres, c'est le pain de sa femme et de ses enfants.

Lorsque ses échecs successifs l'auront conduit ù la ruine, et que la famine assiégera ses petits, il s'apitoiera sur son propre sort, il. lui. l'unique victime. Il ri y a que deux causes possibles à son malheur la malechance et la malhonnêteté des au- tres. Il réclame des condoléances pour son infortune et des compliments pour son énergie sans lui, le désastre eût été Dieu plus considérable. Au lieu d'une petite faillite, un autre, moins honnête et sur- tout moins habile, aurait causé une vaste ruine. Il a sauvé l'honneur de son nom, .sauvé les capitaux qu'on ne demandait qu'il l'ut confier, sauvé ré|«irgnc, presque sauvé le pays. Il s'est sacrifié, comme toujours, pour 1rs ,iens. pH-nit-il pus de les rendre riches ?

Je vous assure qu'il s'en faut de peu qu'il ne demande une décoration.

Ce qui l'enragé plus encore que 3a défaite, c'est le succès des autres qu'il considère comme inférieures a lui. Au collège, il a été un élève très biillrfnt et il surpassait ses rivaux. Brivost ,a Trémaux. Et il n'admet pas que Brivost et Trémaux, qu'il éclipsait au collège, h- dépassent h leur tour dans la Le premier est il la tête d'une industrie très prospère, le second est sous-secrétaire d'Etat. ,Et lui' Lérande, leur maître tous, il est acculé it la faillite Cela le révolte plus que tout, cela lui semble l'injustice mémé. le renversement de toutes les notions vraies 11 ne comprend pas que s'il réussissait au collège, c'est précisément parce qu'il v trouvait ce dont il avait le plus besoin un cadre, unc direction imposée. Il ne l'a plus retrouvé dans la vie incapable de se gouverner lui-même, il a erré à la dérivc. Certains bateaux ne naviguent qu'en eau donce ou dons une rade bien abritée. Et maintenant il va en cMre réduit lui, qui toujours commanda, il obvir, Il va devenir, lui, de la race des patrons » un cmploi/r. Fut-il jamais .louleur pareille sa douleur ? Il songe il peine que sa lemme et ses enfants vont connaître la détresse, peut-être la faim )i blessure de son orgueil est la plus cuisanle. La misè.re ne serait rien surtout la misère des autres mais l'humiliation

.Et qu'est-ce que je ferai ? Je suis négociant, (ils de négociant notre famille est riche peut-être depuis des siccles. Je <»'̃• il,, lu race drs maîtres, enfin La liquidation faite. sans le sou, nit vais-ic descendre. ? Un employé, moi Un em- L'horreur dilatait sa prunetle, il se pressait la tâte à pleins poings, avec une envie de la heurter aux murailles. D'abord | Adrtennc n'omet rien lui répondre. Elle, comprrnait ses répugnances, et, dans Ir font de son âme, la déchéance l'épouvantait. Vais, au-delà, elle apercevait le sauvetage Sans doute Ah c'est terrible. Et pourtant, avec tout ce que tu sais, nton chéri, tu ne serais pas longtemps un cm.ployé. Ce serait, ce serait.

Elle eut une inspiration heureuse Ce serait unc sorte de service militaire. Tu as été d la caserne. Eh bien liQurc-toi quc tu t/ retournes, pour un nn pour deux ans. Est-ce que Boucicaul et ',naucnarrl n'ont pas été employés ? Sa femme, au contraire, animée d'une vie plus naïve et P:as fraîche, aspire à la pauvreté comme au salut, comme au repos. La pauvreté lui apparaît de loin comme une Ile verte au passager fatigué de rouler dans la tempête et la mer en furie sur un vaisseau démâté,

Lasse de craindre, d'es-érïr, de supplier les créanciers, d'encourager son mari, elle en est arrivée à tenir pour un état bienheureux de n'avoir plus rien à perdre. Et aussi de pouvoir enfin livrer bataille sur un terrain où elle verra le résultat de ses efforts. Elle ne connalt rien aux luttes de la concurrente et aux ruses de la procédure. Mais quand il faudra se débattre contre des fournisseurs et s'appliquer chaque jour a vivre de peu. quand elle pourra compter chaque soir sur une petite pièce d'argent avec laquelle elle fera vivre sa nichée, alors la victoire quotidienne ne dépendra plus que de son énergie, de son élan maternel. Et le courage et ln tendresse do ses petits d6bordent si ardemment de son «»ur qu elle ne douto pas du succès. Il faut reconnaître qu'elle est en ceci un peu exceptionnelle. Née <fams un milieu, élevée richement et n'ayant jamais appris à ménager l'argent, toute autre femme qu,'elle éprouverait, en face de la pauvreté, un sentiment d'horreur bien plutôt que d'attrait. Il eet surtout extraordinaire qu elle ne soit nullement sensible, ni pour ellemême, ni pour ses enfants, b l'idée bCfurSeoise de déchéance sociale. Elle rentre dane la classe ouvrière avec une sorte de joie, point du tout mystique, mais presque lyrique. Je ne pense pas que ce soient là des dispositions d'esprit fort communes chez les jeunes femmes 0(' la bourgeoise riche. Adrienne est un type charmant, très sain, mais beaucoup plus exceptionnel que Lérande malheumusernent

L'installation de la mère et des quatre enfante deas une pauvre maison de la ban-

TOUJOURS IMITÉ. Cela commence comme une ré-

clame. mais i! faut bien qu'il en soit ainsi, puisque telle est la vérité. Il s'agit, nos lecteurs l'ont deviné, de l'Ouest-Eclair et de tout ce qu'il tait. La confiance et la sympathie que les populations lui témoignent de plus en plus ont lait beaucoup d'enuieux..4ussi s'efforce-t-on de l'imiter pour atteindre le même but.

L' Ouest-Eclair ne se plaint pas.

car rien n'est plus légitime. Il constate.

En ce qui concerne plus particu-

lièrement son grand Concourt doté de riiHiiuinlc mille /rnnrt de i>ri.r. dont un premier prix de 5.000 francs en or, il en sera comme de ses initiatives précédentes.

TOUJOURS IMITÉ

OU),CERTES

MAIS JAMAIS ÉGALÉ

Demandez les renseignements d

ws dépositaires. Voir en deuxième page

LE SON N° 21

LE NOUVEL EQUIPEMENT DE PITOU

LE "TIGRE' A SON PROJET LA COMMISSION DU SÉNAT

VA ENTENDRE M. POINCARÉ

Paris, 7 novembre. NI. Poincaré. président du conseil, a reçu hiex NI. Clemenceau, prési dent de la commission sénatoriale de la réforme doctorale, et lui a (:iL connaître qu'il était il la disposition <le la commission, avec le vif j destr do voir ses travaux commencer le plus tôt possible.

M. l'o ncuni a, en consûq nonce, offert ù M. Clemenceau de se présenter mardi devant la commis-sion.

M. r.leimwca-.i A 'nSpor.du au président du conseil qu'il préférerait jeudi mi lieu de ma.-di. non pus ifue. la commission n'eût, elle aussi. !o vi( il'iar il'alxintir rapidement, mais parce que plusieurs do scs membres seront absentes mardi, notamment Nf. Jeannency, que l'on considère le rniiportotir probable, Nous croyons savoir d'autre part que dans ses conversations avec ses amis. M. Clwien- cean a dit « J'ai mon projet

Cela répond au vœu du gouvernement, qui attend de la commission non pas une cruvro de critique négative, mais une proportion posi- tive. M. Poincarc retracera Jeudi !cs phases par lesquelles a passé la reforme et. après avoir détendu les principe, essctilie'.s du projet vot/; par la Chambre, demandera u la commission du .Sénat de formuler, si elle n'accepte pas ce projet, un autre ltrojet, do telle sorte que le Sénat puisse choisir.

Lc gouvernement demeure fermement nllacli' il la représentation des minorités assurée par le quotient et complète par des primes il la majorité.

La majorité antiproportionnaliste parait héri- ter actuellement entre trois systèmes

1* Maintien du scrutin d'arrondissement. 2" Scrutin de liste par département.

3' Scrutin de liste par deux oa trois arrondissements groupés.

Après avoir entendu te président du conseil, la commission procédera peut-être Il une sorte d'enquête. Après quoi, ehe élnblirait son projet sur la base de l'un des tro;s systèmes qui procèdent. Le «t wernenient n'Interviendra que lorsqu'il sera,.en présence d'un projet complet. Si la commission ,adoptait le troisième système, petit scrutin de lisU> par deux ou trois arrondissements groupés, elle nurait naturellement h procéder fi ce travail de groupement et, de ce fait, ses travaux pourraient être ralentis, car de nombreuses questions de fait se trouveraient posées. N'otis pouvons ajouter que l'entrevue de MM. Poincaré et Clemenceau a été fort amicale.

L'OFFENSIVE BULGARE FAIT TRÈYE

Le choléra fait

des hécatombes CHEZ LES TURCS

BNE TODR PORTIFIEE irjSDRIXOPLB

Un correspondant de guerre télégraphie de Constanlinople

« J'ai passé deux jours sur les lignes de Tchataldja. C'était la nuit dernière, grâce à la présence avec moi de l'officier supérieur de la gendarmerie, ottomane, l'r.rtrême pointe de l'aile gauche. Cc côté parait inattaquable par suite dit voisinage des cuirassés. Sv.r toutes les positions des.lroupes nombreuses ont été, disposées en échelon divers. Leur apparence est meilleure qu'à Tchorlu. J'ai vu également des otticiers, dont la plupart, ont une excellente tenue. -̃ ̃•*̃̃ K A la ha,utcur,de. Tchadahlia,- j'ai.aperçu sur la pente; à cnviron 1.000 ou 1.300 mètres,- îles silhouettes bulgares derant les tranchées.

L'inaction militaire est complète partout, bien que le temps soit favorable, saut à l'ex-

lieue, après l'exode do bel appartement de six niillo francs, a vraiment quelque chose d'épique. Il n'y a pas une tirade, pas un couplet, mais dans ce tableau sobre et rude de touche, circule je ne sais quel air d'allégresse. Lfcs per.snmuigcs ne déclament pas, l'auteur se gaixk d'intervenir et de parler en son nom, mais toutes les chose misérables et humbles que forment ce paysage suburliaiu semblent chanter nn hymne sans paroles ;t la pauvreté, la solitude, au traL'heure coûta l'orbe, du soleil, croissait ropidr, et les timbres, infiniment longues, stagnaient sur les herbu'ic; cl emh'avures, comme des hvs impondérables. L'ordre naissait dans kl maison, rudimciitaire encore, ntais rassurant. Les enfants eurent faim: ce, 'titi le premier repas une ametelle au lard, des et du Irommjc Ii la enine qu'avait offert Mme Paille. Ces tucls siiiiples eurent une signification émouvante ils précisaient le ils mar-iuaicnl la halte, après le naufrage, sur Me mystérieuse de la pauvreté.

'i Nous alîons être heureux, murmurait 1.'air est pur. On peut vivre de Plus proche de la nature encore que leur more, !os enfants s'iMminrnt des richesses du monde, que leur révèle la pauvreté. Ils vivent dans un vrai jardin, ils élèvent de vraies ponles:ils vont "lémr un jour jusqu') découvrir une vraie forêt. Tout ce qu'ils n'avaient imaeiné qu'à travers les livres. ils le voient de leurs yeux. Ils acquièrent des scns nouveaux..îacques, surtout, qui est et nerveux, fait. merveilles. Il a trouvé, dans le petit prlté de maisons où les Lérande se sont réfugiés, toute une bande sauvage de gamins de son Age. Il veut devenir lenr Napoléon, enr il n le août de la gloire et de la dnmination.

Mais il faut d'abord abattre l'invincible Friche, qui règnait jusqu'alors sans rival. Le jeune, était parmi ses cnmpagnons comme ua louveteau parmi des herbivores il les déconcertai! plus encore qu'il ne les distrayait et pratiquait instinctivement l'art de se, les attacher en les excitant l'un contre l'autre. Friche, seul se monfrait réfractaire. Ce Friche avec son profil de surmv'ot ses yeux orangés dont nn n' apercevait guère les sclérotiques, était d'hu- meur taciturne, d'allure déconcertante el procédait par allusions et par réticences il avait des ricanements bestiaux qui lui retroussaient la lèvre. H avait beau tenir tête à Fclicirn, lcqnet passait pour aussi fort qu'ttn homme, et aroir terrassé le massij Cailloux. Jacques sentait la malveillance • de. Friche et s'était mis en frais pour le fai- re rire. Frirhe ne riait pas. Il suirnil sournoisement la troupe, d'abord éinnné par ce pefit garçon ait regnrrl phosphorescent, puis saisi d'une rancune, étrange, rnr elle ne tirait sa snurce ni de la mnité ni déjà fnfin jeudi, il céda à son instinct, il déclara

Je vas flanquer une tournée au Parisien n

Il parlait d'une voix sourde, mats lacques l'entendit et fut saisi de relie fumeur subite, qui lui cachait le danger.

Attrape. s'écria-t-il en lançant une pierre.

Vautre cmjtorté par soit élan, filait par la tangenfe, il prit de la terre à deux maint..

Friche, s'avança plus sournoisement, attenil il reçut de la terre par tout le visage ct dans les yeux. Alors, ivre (le ra^c, il reprit son élan. Le jeune Grande obliqua encore, arracha un ccrceau que tenait François Bravamour, et parvint le lancer de telle manière que Friche s'entrava et tomba sur le sol. Puis, avec frénésie. Jacques donna un coup de talon sur le crâne et deux coups de talon dans le ventre de Friche, qui demeura étourdi.

Le. raincu, saisi d'une crainte superstitieuse, n'en ayant pas appelé dr sa délaile, le jeune Lérande acquil un ascendant e.ragéré et son assimilation au milieu revêtit une sauvagerie croissant,?.

Comme après cela ces gamins sont bien préparés il comprendre le vieil Homère • La mère et les enfants sont heureux. AdnVnno s'est mise toutes les besognes du ménage elle en a appris tout ce qu'elle ne savait pas. Certaines de ses enquêtes lui procurent comme une joie sacrée lo jour nit elle voit sortir du four les pains, qu'avec, l'aide, de Mme Paille, l'obligeante voisine, elle a pétris de ses mains, elle éprouve une fierté, une confiance dans la vie comme elle n'en a jamais connue au temps due sa richesse. Chaque soir, cil" se couche harassée et contente elle connaît la suprême douceur de. la tAche accomplie. Le charme des besognes matérielles, c'est que leurs résultats ne sont pas contestables on les possède immédiatement. Adrienne se sent utile, elle a foi dans cette force qu'elle entretient dans son eœnr, le courage et l'amour..des petits, pour vaincre les puissantces mauvaises. se sent digne dr, vivre. La pauvreté n tenu plus que''ses promesses elle l'a comblée rles dons les plus précieux l'esrérance et la pn>'x fhi coeur. Et quand une nouvelle richesse échoit aux Léramde par un héritage, nons nous sur- prenons à nous écrier «' Ah les pauvres gens, quel malheur Elle allait siibien C'est tout fait le sentiment qui envahit Anrienno. à la première mwwte. quand orriva la dépêche annonçant la mort de la tanfe Florence.

Elle avait les mains tremblantes, ler- rifiée par l'aventure qui revenait avec ses orgueils et se.s embûches inufe énergie devenait précaire toute justice incertaine. Mon Dien, soupira-t-elle, si du moins tu consentais n n" uns faire d'affaires If dressa la tête indigné.

-.le sais, dit-il avec sécheresse. C'est ma faute si j'ai été vaincu les 'circonstances n'u sont pour rien lt n'y a pas ett de déveine. C'est moi seul

Comment peux-Ui narler ainsi, cria-telle avec une fausse véhémence. Personne ne connaît mieux que moi ta valeur. Seulement tu l'as dit toi-même tu es ne pour les grandes affaires et ce n'est pas avec cent mille francs.

Le visage d'Antoine redevint joyntx et il aceuiesça vaguement.

Cependant le néfaste imbécile consent, quoique avec dédain, il perdre fort proprement les cent mille francs inespérés dans une affaire de. Panamas, Au pluriel et au singulier, ces affaires-là n'ont jamais rien VA 1'11\

Ainsi In malheur, l'inquiétude, l'angoisse reviennent chez les Lérande avec l'argent. Il les rapporte avec lui. Mais, quand ils retourneront à la pauvreté, auront-ils encore

assez de jeunesse et de courage pour t'ou- brasser avec amour ?

Ce n'est pas un roman moral, l'auteur ayant le tort d'écarter toutes préoccupations de ce genre, mais c'est un roman qui peut avoir de bons effets thérapeutiques sur la sensibilité contemporaine. Il peut donner ;'i des lecteurs et il des lectrices débilités et affadis par un excès de confort physique et dYmmitoiiM>mnnt intellectuel, !<• coup ri,* fouet d'une lionne douche frofcfc' et roidr. Il montre fort bien ce qu'il y a de malarliif dans cotte terreur offolér cle In p'tuvrclé (]Il{' la bourgeoisie porte dans les moëllos et qui :a mènent aux faiblesses, aux lâchetés. et même aux infamies que vous savez. Combien de gens sont capables de tout pour ne pas devenir pauvres J.-H. Rosny les assure qu'ils ont tort et que c'est très sain, très fortifiant et même tr<s agréable. Il n'y a ras graiKl danger qu'ils le croient, mais il est bon que. quelqu'un le leur dise.. S'il leur arrive, malgré ew, de tomber dans la gêne, ce leur sera un Mien!* de consolntipns intérieurrp. n faut espôror que tes riches- ruinés 'aneoTi't vers le ciel [eur portomonnaie vide en chantant Enlln pauvres Enfin libres n Ce serait beaucoup plus intelligent que de rrs- ter là il se lamenter, a s'agiter la bile et se gâter le foie, comme ils ont co.iiij o,i de Un certain équilihre entre I?s besoins réels de l'homme et les suffisantes pour les satisfair?, est très profcnhic ment la crndition du bonh-ur Le* anciens nous l'ont bien dit. Des <tei\- c*és de !'hr,nnéte aisance, il y a deux \b:mes, l'un m.ir, l'autre doré le gouffre de la mi-:èiv et le précipice de la richesse. Par malheur, !s gens heureux ignorants i!e leur bonheur. qui possèdent la médiocrité très fardant,) ont une si grande peur de tomber dans k gouffre et une si vive démangeaison de se jeter dans le précipice, qu'ils passent leur vie a se tourmenter. Et ainsi va le monde. Tout le monde n'a pas la sagesse modeste et le sûr instinct d'Adrienne Lérande. M. J.-H. Rosny, qui appartient l'Academie des Goucourt. est resté presque seul fidèle a'u principe d'un art purement naturaliste. Son style est exactement adapté i\ son esthétique': ses comparaisons même et ses imagos le colorent de matérialisme elles ont presque toujours pour effet de rapprocher les phénomènes psychiques des phénomènes de la vie animai ou végétative. J'en ai donné plus haut deux exern- pies. L'initiateur de celle école, E. Zola, me paraît, avoir été beaucoup moins soumis que J.-H. Rosny aux principes de la doctrine il est tout encrombré d'abstractions, de symboles, sur son naturalisme flotte je ne sais quelle buée de romantisme panthéiste et île. mysticisme laïque. La vision nette. le skie hrnlnl rle Rosny sont dépouil- lés de tout cola. Jamais, par un seul mot. il n'évoque un être ou une chose qui soit placée hors des atteintes de nos sens. Il ne lrn vaille vraiment qu'avec, de la matière. Si les historiens de la littérature veulent dans l'avenir étudier l'art naturaliste, degagé dea passions fit des influences passagères et libéré, autant qu^ faire se peut, de l'alliage romantique, c'est dans .T.-H. Rosny aîné qu'ils le devront chercher.

Jtan DES OOQNETS.

ireme-guuche, où, ce soir, j'ai assisté vn canonnade des cuirassés sur fes pnsitim bulgares, qui répondaient peu.

Par contre, de Cvnstantinople égale-

ment, nn annonce que ce rnatin la bàtail-'t a recommencé entre trois divisiens luniuey et les forces bulgares sur les posïA-ms Il.! Mahmoud P,icha, près de et du Jcchil ci Ile Ilarbie, près de Bujn'i Tchmclimcdje. Le combat continua.

Un mande même de C»itstaiitinopte (Via

Constan:a), que les Ruinâtes occupent La ligne, de défense turque est sur la clMinc des hauteurs de Derkos, H-ule.m- kcui, /;?i.»/i< Tchemd/c. Le.? avant-postes turcs étaient mercredi à Ezecsin et le lomj des rivières Kalargi et Karassou, jusqu'aux lacs Buijuli et Tchelmedjiis.

Ajoutons que l'agence Havai reçoit de

Constantinople ia dépêche suivant»

A Teluitalditi, les Huit/ares tint nltaijué sur toute la lii/ne re inatin. On assure >i>it- les Turcs, aidés lit flotte, mit repoussa l'aile ijinu-he bnU;aiv. hi. (loti,' inh'nuUinnule. a achevé ses préparatifs tic débarqueUNE TREVE ?

Par contre le journal bulgare Le Mir

traite do pure invention toutes les nouvelles des journaux concernant les combats sur :a ligne de Tr.hataidja oit il n'y aurait eu jusqu'à présent que des engagements avec l'avant-garrlo turque.

Les informatisons otflclelles dirent seule»

ment que l<v troupes bulgares sont. concentrées devant la li^n» <1p détense turque rt occupent Lazarkeui, Trha(a'dja et Arnautkeui..

Là « Reichspost publie ce matin le télé-

gramme suivant de eon correspondant au ¡ quartier général bulgare

«On annonce que les combats ont cessé. Les Bulgares ont pris soin que les-Turi* ne punissent tirer aucune avantage de cette trêve. C'estdans ces couditions qu'ils on+. comment les négociations pour rt;ij.er lee termes df l'armistice

Le chodéra

On annonce de Constantinople que le cho. léra devient un véritable fléau. Le nombre dea morte atteindrait maiatenant 50 Les autorités sont impuissantes.

Trois mille malades amenés da San Stefano

par chemin de fer sont restés vingt-quatre 1 heures sans aucun soin, sans eau, sans nour. ritare.

Ils auraient même été amenés à Constant!.

noplo sans l'intervention de l'ambassadeur d'Autriche. On les diriga sur des stations de' quarantaine. On rencontre sur toutes les routes et tous les chemins des soldats cholériques, se rendant soit laolément, soit par petits groupes au lazaret de Hadomkeul. La olupart étant trop faibles abandonnent leur fusil et leur équipement, se trainent misérablement et s'affaissent subitement sur la route eu dans les fossés pour ne plus se relever. On trouva des cadavres presque à chaque pas. Les voi. tures et les cavaliers doivent à chaque instant quitter la chaussée pour éviter de passer sur des cadavres. L'air do toute la région est em. pestée. L'épidémie est si violente en mémo tempe que si étendue qu'il parait impossible de l'enrayer. Le spectacle dana la région de Hademkoui est plus effroyable que celui que donnaient les champa de bataille de Tchorlu et Lule-Bourgas.

Ces officiers arrivés hier et aujourd'hui déclarent Quand nous sommes arrivés des avant-po3Cv>s il Kademkeui neus avons vu de telles scènes d'horreur que nous n'avons pas pu tes supporter. Nous sommes partis immédiatement pour Constantinople et nous ne retournerons à aucun prix sur ce champ de mort On raconte des histoires déchirantes en ce

qui concerne les souffrances <]u enduraient les Malades dans les hôpitaux en raison, dit. on, de l'Inhumanité et de l'incanaoité des docteurs et Infirmiers turcs.

La mosquée de Sainte-Sophie se trouve

transformée en hôpital pour les cholérique*. Elle est entourée d'un. cordon de soldats armés.

Le typhus sévit également dans l'armé* de

t'est.


Concours da Grains de Bit noir

A détacher et i conserver sDlgnensement

Les Serbe. devant Monaatir HKLORADE 17 wiwibri. Une MU- j :/ie «Tl'ï/tub annonce que les troupes ser6es • nt uccuvé les hauteurs de T charte Devantse, Tsrobarsski, Vita, Obairo et To- liech, pris de Mono* tir, après un combo yul a été engagé sur tout le front Quelques'inet dr ces hauteurs atteignent 1.200 inè- L'occupation de cet points a été d'autan' j vbis difficile que les Turcs occupaient d'ex- rllcntfs positions, alors que les troupes serbes ont dd commenctr leurs opérations M'.r un tïirain inondé par If. reventes pluies et battu pr ir feu ennemi. Ijc notât des troupes est excellent maigri1 les Int'-Wes de La lutte, Sur la côte albanaise RIEICA, 17 Le général Vouhotitch. qui se trouve près de Scutari, est altendy. denain devant la ville, ainsi que let *erbes, qui sont actuellement au-delà du fleuve- Kiri. On une action mvne le long de la cMe atbinri:

A &ALONIQUE

ATBfcMK. 16 novembre, s h. 45 soir. L« dernière!» dépêches de &&1oii<que Tecontent «jur l'on a arrête près de la douane un turco albanais. crui portait des bombes dans un panltr. Dans tes caves de 1 église île SaintDimliri, on a trouvé une prende (pisn-t'ié de fwSls et de munition?.

La situation

diplomatique

Paris, 1" novembre. IA période d'a1t«nt« s* poomiii.

t.e tsar Ferdinand, a transmis à Conetanu* nople un simple aecimt' de réception de la demande d'armistice. La dteeuesion de l'armistice devant, ainsi que nous l'indiquions lier, se confondre avec la discussion de la paix, il est logique qu'un échange de vues la précède entre 1-es alliés.

Le tsar Ferdinand et le roi Pierre doivent *e rencontrer d'ici quelques jours ù Belgrade. L'élaboration du programme d<>nn.itii' des exigences balkanique;- fera snn- doute différé jusqu'à cette rencontre. Il est vrai que cette ronconiro aussitôt nnnonece il été démentir. Mais il -^mble nu'up" irt-vo tacite Immobilise actupllonwit. Bulgares et Turrs «jtour de T.lialaldja. Lr forrenvnt définitif des Mgre* turque? ne <M>raii pis poussé plns loin et le gouvernemoni d» Constant iw^le renoncerait spontanément dlrlger de nouveaux renfort* .«nr f-es camp?, lamentable- mont décimés par le choléra. Le maintien de l'ordre Stamboul et la surveillance des Jaunes-Turcs «lisorneni d'ailleurs l'énerfie du Tandis que les opérations militaire*: fe <lévelop7>ent avec une «'fraie lenteur devant .%il. drinoplc ri Vonnstir. le* opérations diplomatiques se précipitent. les nouvelles toutefois K>ni plus confiées et plus suspectes encore que les nouvelles de la guerre.

t.a paresse germanique persiste à faire s(rana état de.» froissements el des divergences de ne^ que l'occupatinn hfttive de Snioniqiie par les Grecs aimit provoquée entre le- coalii-C'S'. Rifn n'autorif.» il ennsidérer sérier.sement ce prétendu rrlfichemeni d'une cuîente qui d^s avant la guerre fut sur tons les pnints beaucoup pl".ts T>r*'Clse qu'on l'imapine encore vît Kuropr. l/evicnslon et surtout la rapidité Iles victoires liillpares ont quelque peu >tébord' le iirugrnnniie initia) <>t pose (iiielques liiev!i»!i»i nfnivellw. K"s art tout ir.lr.•W il le- ivhii:'Iiv nvant que les i( moins îiien» nettement Malinré leitr- pro- pres solution*.

Les néyociationp mistniserhcs, dont Je catHctère amical était «nuligne hier encore pnr 'Me d<îclcratlon très nette de Ni. Pachitep. te développent favorablement sur les questions «le l'Albanie /t les débouchés sur l'Adriatique.

Certain,: orsrsn^s d(' la presse autrirtiienne relèvent en marge de ces négociations un Iricident, d'aMleurs vk-ir; «l'une semaine. Le eontul autrichien de rrizrend. dont nous avion* «Jlgnalé il y a Iinit jour» les démM^es avec le corf>s «l'occupation, aura.lt «Mé plus ou moiiif séquestré par li»s Serbe». Il faut riMUfilllIr avr-f réew:e La aûtrl.'hienne dent on ne parait gruîre ttnu Il Belprs'Jr. lA! agents autrichiens en Macédo!r< rt en Albanie ont toujours eu pour consigne ie pratiquer unc opposition active c* q:i<! 'on appelait, il y a un mole ^noore, les nadmîsf ible6 pnèteotions de ln Sortie Il est lie-: surprenant qu'à Prlrr«nd, oomme il M:trovit7j, la agents ;Taux aient a^comàili '•tjt évolution moins Boudainemm» qu'il. USCI lE6 ANNONCES

Du L' t OUCIT-IOLAIR

VOUS T TROUVEREZ TOUJOURS

DES RENSEIGNEMENTS UTILES

La demande

d'armistice

et Ies alliés

Un conwepooâftirt télégraphie de Belgradt Tapprende de Bonroe autorisée que Kiamil p&cha s'est adressé au roi Ferdinand, • faisant appel son amitié

Le roi de Bulgarie, par l'entremise de son premier mlnistre, M. Guécliof, a communiqué awc alUfe la proposition faitt par Kiamil ptoha au nom du foUv&rnem&nt turc et l'or- dre domé au gOnèralist ime turc d'arrtiar les opérations de guerre. Les alliés échangOTt des vues sur la proposition.

L'idée prédonàoe que lee Turcs doivtot traiter directement avec les allié: Ceux-ci, ce r<il&ant, «sont simplement conséquente avec' i ax-memes, oar c'est directement à la Turquie qu'ne ont ftdreësé leurs demandes de rér irmet; d&ne les vJlayets européens.

Toutefois, les royaumes balkaniques »eulent poursuivre les opérations militaires parce que les Turos ne se reconnaissent pas « ncore comme vaincus. Les hostilités dure- ront tant qu'Andrinople, MonaeUr et Scutari ::e e aeront pas tombées. Alors 1a Turquie sera obligée de s'avouer vaincre et on pourra eauocr.

Toujours de la menfe source autoruée le suis lufonné qu'aucun changement ne s'est produit daiM les desseins des alliée. Ils ont prooédé ces derniers Jours à des échanges de vues et constaté qu'ils se trouvent en tout aussi parlait accord qu'au début de la mobilisation. Ils représentent un bloc et veulent aussi présenter en bloc Leurs conditions à la Turquie le jour où Il: se seront entendus pour traiter avec l<»fi Turc*.

Conditions préalables

On annonce de Sofia que la redditton sans conditions d'Andrinople et de Scutari est demandée par les alliés. L'argument militalre mis en arant pour appuyer cette revendication diplomatique repose sur le fait que les Turcs sont stratégiquement dans rimfuissance et rédvits à accepter toutes les conditions. En conséquence, la reddition d'Andrinople et de Scutari est considérée comme imminente.

Le roi de Monténégro aurait reçu dans la matinée une nouvelle de Sofia annonçant la cessation imminente des hostilités devant .ccutari. Mais des préparatifs sont faits en rue d'une reprise énergique du siège ni; cas où les nfg[0ciations n'aboutiraient pas. Av quartier générai monténégrin, on rfCclore que In première condition pour un ormistice serait la reddition immédiate de Fcutari rt de scr environ^.

Troubles en Arménie ? CONSTAATIXOPLE. 17 novembre. Le patriarcat arménien a fait hier soir une démarche au ministère de l'intérieur au su.jet de la situation à Adana et 6 Kharpout,

Le différend austro-serbe On attend à Vienne avec quelque impatience la réponse de la Serbie aux proposilions autrichiennes. On avait espéré quelle due près le retour de M. Pachitch à Belgrade. Or, M. Pachitch est revenu d'Lskuh depuis deux joura et les nouvelles reçues de Belgrade permettent de croire que la réponse ne eera donnée qu'après l'entrevue de., sou- j verains et la conférence des ministres bal- ltaniques qui doivent avoir lieu à Belgrade ilrins !ps premiers Jour. de cette somaine. La Serbie marquerait ninsi qu'elle n'en- tend se prâler aucune négocintinn parti- culière en dehors de ses alliés.

Il faut remarquer que l'armée et l'opinion j publique serb&s ne sont pas du tout disposées résultats envisagés. j D'après ce que disent les hommes politiques bien renseignes, tontes les tribus albanaises le territoire <*M occupe %par lev troupes f-erbes se montrent parfaitement ^oumiees (t •uceptent sans difficulté fi ilominntion serbe. ):Iles nr manifestent aucun dt'ulr et n'ont pnq tifier.

De grands préparatifs -ont faits pour la réception solennelle de Pi^rro Ier, q;ii rentrera ;i Belgrade dans quelques jouis. On continue cependant il croire ;i Belgrade qu'un arrangement pacïflque allouera finale- mcnt, fRiree qu'on reconnaîtra le bicn-îonrtù fto 1:\ demande de Ja Serbie d'nn accès sur l'Adrim tique, qui est. la condition indispensa1>V ùc l'indépfndniire f-t fl«vei(ip|irmtliit c'.vmomique ?t politique de ce pays. I/a conversion entrr NI. raohlUli et M. tlv llg.ron n'est pas reprise. Le gonvcj-n-.Tinent sci1> détiroraJt attendre 1 le rfeuîtoi de certaines opérations militaires f M. Pacliltch a visite hier le ministre ruase, M. de Hartwig, qui est venu quelques heu- 1 ree plus tard conférer .longuement avec lui au ministère. Les nor. veilles données par la c poMtfka concernant la visite du roi Ferdinand à Bel'grade et la renoontre des quatre présidents des oonsetil6 des royaume* beîkanlque6 dans «T A ce sujct, on apprend que le Conseil des mintstres serbe s'est réuni tous la présidence de M. Pachilch au début de la soirée d'hier. On attribue à cette réunion d*s membres du gouvernement tme grande

importance. La renomtre Beifrade des chefs da gouuernements alUés, ninsi que la venue prochaine du foi Ferdinand, quïanndtiçalit la PoBtica, sont démenties officiellement.

Consuls autrichiens

molestés par les serbes ? MusMnra Journaux viennois oommenNot avec viv*cl« le cas du conflBC d'Autriche Hoirie à întrovilza qui, après avoir été interné par l'autortté militaire sorbe, serait parvenu il. gagner Bud&peet.

Vote! üa exempte de ces intormations On mande de V*eûn« au i LokaJ Anxelger »

̃ M. Von Tahy, jusqu'ici ooosul d'Autriche Mitrovltaa, est arrivé aujourd'hui à Budapmi, dans un état lamentable.

• Il raconte qu'aussitôt après Mur entrée il MltrovitcA liée Berbeo cernèrent le eomulat autrichien et privèrent '.<: on^nl de tout ra;>- port avec le monde extérieur, n os lui lut mîn>3 pas mis de U'Jd-graphlf-r A son gouvernement et lorsqu'il fallait du bruit, on le menaçait. Enfin, il put s*onfuir secrètement et. au prix des plus grandes privations, par un temps épouvantable, il traverse à pted le sen^ac* Jusqu'à la trottttère de Bosnie ·. A ce 6Ujei, la Wouvelle Presse libre » pu- blie un télégramme de Belgrade émanant du chef de cabinet du président du conseil, Ni. Pachitch. et d'aprô» lequel, selon du Infor- motions reçue. le consul d'Autriche-Hongrie à Prtzrend est sadn et sauf et qu'il n'existe aucun motif dMnqu'.étude à .-on égard.

L'ATTITUDE DU MONTENEGRO

Le ministre d'Autriche-Hongrie a au un nouvel entretien prolongé avec le roi Nicolas au sujet de l'Albanie. Dans les cercles politiques, on croit qu'une entente est possible. Toutefois, le Monténégro se range du côté de la Bulgarie.

L'attitude de la Russie On annonce de Sofia

Les nouvelles dc source allemande, qui prêtent J la Russic une attitude timorée devant les récentes déclarations que l'am- 6assadeur d'Allemagne, M. de Pourtalès, a faites d M. Sa:ono/ au sujet de la po- j 1 sition que derrait prendre le gouvernement allemand au cas oit la Russie s'en- tremettrait dans le différend serbo^aulri- chien, sont dénuées de fondement. tu contraire on lient de bonne source que j' le langage de Il. Sa:uw>! tut des plus lu; mets d cetfe occasion. Il nc rappelle nul- louent celui qui fut tenu, par le gouverne1 ment russc lors de l'annexion de la Dosnie-Herzégovine. On ajoute mdme que M. Sazonof fit comprendre clairement a l'ambassadeur d'Allemagne i/i/c la Russie de 1912 n'est pas celle de 1905, wême de 1909. Le gouvernement russe, toutefois, n'a pas pris, dit-on, position jusqu'à présent I dans le conflit austro-serbe, mais on sait i qw c-tte a'.lUv.tlc adoptée dans, l'intérêt de la paix européenne, n'implique mdlement qu'il doive rester impassihle decant les événements uenir, De Belgrade, on apprend de source- très sérieuse que la Russie a recommandé au gnuvrmement serbe une grandc modéra- mandes relatives au tHIoral adrlatique H au territoire albannls afin d'éviter une catastfophe européenne qui pourrais résulter du coiUlil austro-serbe.

L'indécision de l'Italie Rome, 17 novembre. L'état de l'opinion en Itiii'e continr.e à être intéressent à étvrdicr. On y découvre h lutte entre le sentiment et l'intérêt le sentiment est tout mter aux pauples balkaniques l'intérêt pour la défense do l'Alhenie contre les aspirations de la Serbie. Il y n en outre, dans toutes les sphères de l'opinion publique, un sentiment de défiance contre 1'1 politique de l'Aul-riche-Hongrie.

Trots Uiùsçs sont en présence et sont di~sculirs dans la presse la première, la plus radicale, soutenue dans le Mcssagero par deux cl''pu!<js autorisés de l'cxtrC-mo-gauchc MV liissûlatti et I3arzilai> est la suivante l'Italie iout à gagner dnns l'absorption de 1'.4lhnnic par la et la Grèce, parce que c'est l'i>mnyen de soustraire 1' \1b8n)e ;iux de;̃̃ins de cOnqiuMc de l'Autriche. De plus, l'Italli; doit bien se garder de favoriser la politique I nulricluonno qui conduirait Il des aventure!» j nuxriiielle1! l'Ilniie rst opposer, i'!ant de Inut cœur nvee les Riais balkaniques.

La denvièmo thèse, In plus module, défen.due par les journaux ministOiiels In Tribuna .'1 le Popolo homano e-ct la suivante L'ilalio a intWH ù ce que, l'Albanie reste aux Albanais et que l'équilibre en Adriatique ne soit pas troublé rail bien de niar1 lier d'accord avec l'Autriche, car celte derîj^io ne l'herche pas les aventures et se conîentena de solutions cquilabie» qui satisferont l\s aspirations de la Serbie quant a un del)ouch('' commercial en 'Adrinlique. D'nulre part, | ri'ulie ne s'est pns onjrngt'^ h soutenir les prétentions de privilège î économiques de l'Autriche et elle défendra nu besoin la liberté | iVionomique de la Serbie. Quant à l'Albanie, l'Italie fera en sorte qu'elle soIt M'aiment >ndépendante et ne devienne pas vassal de l'Aula troisième thèae lient le milieu entre les deux premières. Elle a pour protagonistes ;e. Corriere délia Sera et le fiornale d'italia et dit: Il est bon que l'Italie défende l'indépendance de l'Albanie, unique moyen de maintenir Voquilibre en Adriatique. Elle est d'accord en I oela avec l'Autriche, mais oela ne signifie pas qu'elle doive s'associer entièrement la poI litlqu* autrichienne. Au contraire, t'Italle dotl se méfier de son alliée, qui a une attitude menaçante, et conserver le ton d'une amicale persuasion comme la Russie. L'Italie, en ou(loft aider la Serbie a atteindre par une voie ferrée de Sun-Jean de Medua, s'opposer à demandes économiques de l'Autriohe et surtout

empêcher l'Autriche d'établir sur l'Albanie une sorte de protectorat moral et économique. En résumé l'Italie, bien loin de suivre l'Autriche comme un satellite, doit avoir une politique penonnelle qui lui concilie les sympathies balkaniques et protège ses propres intérêts. Contre ta guerre

Paris, 17 novembre. Une démonstration contre la guerre, organisée par le parU socialiste s'est déroulée cet après-midi sur les fortiiications du Pré-Saint-Gervats aux portes de Paris sur le terrain privé qui porte le nom de « Butte du Chapeau Rouge

Le propriétaire du terrain en avait donné pour toute la journée le libre usnge au maire svcialiste de cette commune, NI. Sematens, qui avec le concours de la Fédération socialiste de la Seine a organisé cette manifestation. On avait pris en oonaéquenoe des mesures pour qu'elle ne laisse rien a e>?trer. A deux heures In foule qui déboucl;e par les portes se grogne autour des sopt tribunes qui sont dispersées sur le \aste terrain. Des indication- très précisas avaient été données aux manifestante afin quo .tout n passât méthodiquement pour qu'il n'y ai llieu & aucune manifestation contre la police, contre le service d'ordre très important. qui est masse- aux abords des portes. Des hommes de confiance, des cyclistes, des membres des harmonies diverses sent réunis et donnent les ins- tructions nécessaires.

Des drapeaux rouges et des drapeaux noirs sont arborés par les groupements. Les diverses harmonies jouent Vhiternallonak qui est répetfe par toute la foule;

Les orateurs étrangers sont MM. VanderveW»; député a la Chambre belge, président du bureau au Retchstag d'Allemagne; Roubanovitch, du parti socialiste révolutionnaire russe. Les ora- teurs se sont élevés uniformément contre ta di- plomatie européenne et le capitalisme qu'ils ont désigné comme la cause profonde des menaoes de guerre. Ils ont parlé de la solidarité des socialistes de tous les pays qui veulent la paix et manifesteront leur volonté par de.s dé- monstrations significatives. « La manifestation d'aujourd'hui, selon les orateurs, inspirera aux gouvernements des réflexions salutaires la classe ouvrière veut la paix & tout prix r. A la iln des discours les orateurs poussent les cris de A bas la guerre Vive l'internationnle » Ces crf«i sont rAp^tés par les manifes- tants.

L'ORDRE DU JOUR

Les dieoours doivent tous être terminés à 4 heures un quart; à oe moment retentit une sonnerie de clairon et il est donné lecture do l'ordre du jour suivant h. chaque tribune En présence des menaces d'une guerre européenne génôralisoc et de ses effroyables consé- quences où, noyées dans le sang, les revendica- tions du prolétariat sombreront pour des gen^V rations, la classe ouvrière déclare qu'il n'y ait pas do conventions, clauses et instillions se- crêtes qui puissent lier pour une guerre la France républicaine au tzorisme russe. Sans aucun motif rt sans aucun prétexte lu France qui n'a d'autres intérêts que ceux do la paix nn peut intervenir dans lu guerre des Balkans et dans le conflit des impérialismes autrichien et russe.

Le parti socialiste fait appel au prolétariat, il l'opinion publiqne contre oute tentative g<->u- ornementale d'intervention dans des conflits pratiqués et maintenus par les institutions ty- ranniques et les spéculations de la flnmoe capitaliste

« Et si, par une politique criminelle, au risque de la guerre, nos gouvernants nous impliquaient dans ces conflits, le congres rappelle à tous les membres du parti sorialislo tes résolutions des congrès natlonaux do Limoges et do Nancy et les résolutions des cangrès intomnlionaux de .Stuttgart et de Copenhague, Dans ce cas Il faut mettre en acUvlté toute l'énergie, et tout l'effort de la classe ouvrière et du parti socialiste pour l'empêchement de la guerre par tous les moyens, depuis l'intervention parlementaire, l'activité publique, les manifestations populaires jusqu'à la grève générale ouvrière et l'insurrection.

« Et Il compte sur eux, sur les fédératiens et sections du parti socialiste pour le maintien des décisions internationales du parti socialiste. 'n Le congrès enfin reconnaissant que l'action 1 de l'internationale sera d'autant plus efficace qu'elle sern mieux romprise et plus unanime nonne mandat fi ses délégués au congrès International et extraordinaire de Raie ainsi qu'A ses délégués au bureau socialiste international de rechercher l'action réciproque et commune (les sections nationales qui réalisent le maximum d'efforts énergiques de l'internationalisme contre la guerre et pour la paix. »

Sitôt celle lecturo terminée, la foule se rnase autour des drapeaux au chant de Vlnlernatioi nale puis les manifestants se dirigent vers les diverses portes pour rentrer il Paris. Ces portes sont gardée- militairement. Le servioo d ordro est considérable.

La manifestation proprement dito est termi1 lire, les groupes devant se disloquer sur le terrait du meeling ù 4 heures un quart, mais Ies drapeaux sont arborés jusqu'aux fortifications. Suivant les instructions de la I-'frloratlon de (l'ailleuw. _s'oppose toute formation de corluge. C'est l'occasion do quelques bousculades sains randes conséquences.

Quelques bagarres se produisent, notamment il la rue d'Allemagne et placo du Combat. Celle1 ci fut la plus vive.

I n groupe s'etant^ormo il la terrasse d'un i café et accueillant dé cris divers lo passage drs, 1 riivos policières, les garons il cheval chargèrent, les ngents dégainèrent et cw derniers pour?ui1 virent les manifestanis jusque dans l'intérieur du café Quelques personnes turent piiHinêes mais il n'y en eut pas de sérieusement ble »**s. \iii"iu autre incident n'esl A signaler.

M. Jaurès à Berlin

Behun, 17 novembre. A midi, dans la salle du Nouveau-Monde, il la Hansenheile, devant 1 un public de 5.ffl) personnes, Ni. Jaurès a pris j la parole.

Son discours lut précédé d'une courte aikxsution du député Richard Fischer, qui rappela l'interdiction tancée *n juillet 1906 par le prince de Butow contre M. Jaurès. M. Jaurès prononça sans notes, en allemand, un discours d'enI viron trois quarts d'heure, La prononciation et l'accentuation étaient remartnmbles pour un Français qui n'a Jamais fait de longs ajoura A l'6trange r. L'élocution cependant était lente ot, vers la fin du discours, l'orateur, visiblement fatigué, s'adressa de temps en temps A <«s vois-tas pour leur demander le mot qui lui manquait.

NI. Jaurès commença par déclarer que l'amitié

socialisée française et allemande 6tift la meil- leur* preuve 4e la force du socialisme. Il regretta ensuite de re i-a* avoir reçu la permission de s'exprimer dune sa langue, et il demanda pardon d'avance des offeus«s qu'ii allait faire A la majesté de la langue allemanM. Jaurès esquissa ensuite à grands traits rhista-ique de la crise balkanJau* et protesta contre tes reproche de dtMnorelJsttlon m souvent adressés au régime jeunc-turc. Il tlt l'éloge J>'i eo<-ialistoa bulgaivs et serbes qui avaient eu le courage Ile tenir tête au mouvement na- tional en continuant la lutte contre la guerre. «i En présence des atrocités d'une campagne, dit-il, ou un liers des hommos restent sur ;e lorrain, nous pouvons comprendre iuelte abo- minable chcse serait une guerre européenne. En dépit de ceux qui nous excitent les uns contre les autres, nous resterors unis, nous socialistes français et socialites allemands. Les fautes qui séparent nos nations ont été <ommi- ses par nos gouvernements et par les vôtres. « L'affaire du Maroc fut le premier anneau de cette chaîne fatale. La politique de la dipto- matie al!emande fut un mélange d'ecroto et de brutalité.

« A chaque nouveau coup de cette diplomade 11 v a quinze ans, il v a sept au, il y a un an, l'ai toujours dénoncé le danger. Toutefois je dois dire que, dans oes derniers teirps, malgré tous nos efforts, le prolétariat français. le plus paciflcr,:e, déclarait a Si ces gens veulent, nous abaisser, que <levons-nou? faire ? « Aujourd'hui que cette r^ri'Xle de tension est passée, noue pouvons •:sri<?:ier que la paix sera maintenue, mais le danger reste. Ai>rès la Turquie d'Europe, ce aéra le. to;ir de la Turquie d'Asie. Nous r.o devon.* pas nous laisser entraîner dans oc conflit. Si les gouvernements sont sages, ils se mèneront de la guerre. Si cette formidable tempête éclate un jour sur l'Océan «les peuples, elle peut éveiller le démon de la révolution endormi dans les profondeurs. « Nous devons rester unis. Nous assurerons dimanche prochain, au congrès de Bfllo. la solidarité mtomationa'.e. et nous dironï tous Paix aux peuples et guerre a la guerre » La fin de ce discours fut acc.tei'.lie par des applaudissements prolongés.

Sans attendre la fin de cette démonstration, M. Jaurès quitta la salle des séances. Tar,d;s qu'il se faufilait Il travers la foule pour atteindre la porte de l'immense .3a]le. ses auditeurs enthousiasmes lui témoignèrent leur admiration en poussant ses oreilles de turmuiables Hoch et en lui tapant familièrement sur l'épaule.

M. Hervé arrêté à Rome Rome, 17 novembre. Sur l'initistive de la direotion du parti socialiste un meeting a eu lieu aujnurtriiui à la MaiKra :au Peaplo peur s'associer à » 1» protj(*tation interna- tionale contro la guerre n. Tîusieurs centai- j nos do personnes y ont pris part. Après des discours de; députés socialiste? Campnnozzi rt Trêves:, ainsi que d'autres orateurs socia- listes ni, anarchistes, la réunion a adopté un oiiîrn tl'.i jour protestent contre, l'arl•e«^«tion du citovon Herr<: et exprimant la soTTarittS du prolétariat fle Rome avec le prolt^tarint internntionfll dans la protestation coiuro la guerre.

NI. Gustave Hervé est arrivé à Rome hier loir, à huit heures, venant de France. Il devait prendre la parole demain au cours d'un meeting contre là guerre. Dans la un fonctionnaire de la police s'«xrt rer 'i à l'hôtel où M. Hervé était desôeirfrrf" "i?t T'tnrJW" à 60 reudre à la pré- fecture de poiiee.

M. Hervé a été arrêté en vertu d'un arrété d'expulsion pm contre lui il y a trois ans par 1e gouvernement italien.

CHOSES :T OENS

Que feriez-vous si.? « Monsieur Pan,

a Pourquoi n'avez-vous pas encore eu iidee de poser rus lecteurs une de ces qucstoHS saugrenues d laquelle ceux-ci se seraient fait un devoir de rciMndrc d'une /aron plus saugrenue encore, ninsi que cela se coit par l'expérience que plusieurs de vos confrères ont faite ? Cela mettrait un peu de sainc et inoffensive gaieté dans vos colonnes actuellement rtllrii.'t'e -̃ par la politique. »

Je sais, monsieur, je sais.

Les journaux anglais s'exercent actuellement dar.s ce genre d'enquête. Ils posent des ques(ions comme celle-ci

« Un danger de mort les menaçant, qul voudriez-vous sauver de votre ntari ou de voire ̃hien ? n 'Je rrols qu'au scrutin il y n eu ballot/age,)

« Qui prèféreriez-vous sauver, votre père ou votre mari ? « Cette fols ,le mari a élé sauvé il unc lalbh'. maioritt', mate non sani qur plucicurs lectrices aient répondu qu'en pardi cas cVrs s't'mnouiraicnl certainement et ne ?auvraient par conséquent personne.

Ou encore

• Que [criez-vous si vous n'aviez plus que vingt sous pour toute' fortune ?

Les réponses ont été diverses. Les unes parles auli\-s. clc..m Quelqu'un a répondu « Si I ic n'avais plus qu'un franc en poche i'achëtrrni* une bouleillf et du bh' no! et prendrait part au concours de l'Ouest-Eclair. le ne roi? ocftir'- lement q\e cela comme pianrn' de salut. I Les retards sur rOuest-Etat A propo* du train 81»

NI. Dubulason, député, a signalé A NI. le Midu train 519, de Parts à Brest, lecpial n'arrive jamais a l'heure a Oiungamp. et demande au ministre r quelles mesures il compte prendre

pour remédier à cet état de choses; !o s'il ne serait pas possible, lorsque 1* correspondance est Manquée, de faire conduire les voyageurs il destination, soit par un train supplémentaire, soit en automobile. 3' u cette combinaison ne» pas réalisable, quelle indemnlté doit être versée aux vovagcu» victiwes de retaras qui dépassent parfois sept heures et qui leur 1mK'îfnt des frais.

Le ministre a répondu

̃> Au coure (les mois d'août et de Septembre VJ12. dee retard» /il' sont produite sur les lignes de Bretagne; toutefois leur nombre a été Inférieur de plus de mo'tié aux nombres corjoerxMHlerts «>s aimées 1^10 rt Ml. Parmi W. trains ayant eu suivent dt'3 i-e'j'is limire fi est vrai, le uain ;19 de Paris à Brest. Les principales causes des irregvlarités de ce train sont les suivantes

Ir.jufflsunce des amé-nagemente de Pari» Montparnasse:

Difficultés (le passage sui la section Paris. Chartres, où la circulation est In ter --e- Nécessité d'introduire parfois, dans la com. position du train 519 des vottorw A ^te» il. mitre, er; r;i:on des ressources encore trop faibles du réseau en matériel.

L'attention du réseau s'est déjà portée sur Ceiï,a^aR-J'nii s'cst du reetf? «xnMottenl améliorée depuis quelque temps. Les nwwirM à prendre pour éviter le retour dps retards qui se sont produits l'été dernier soi:t actuellement 1 objet d un examen très approfondi et tous les errorts seront faits pour parvenir à régulariser la marche du train ol9.

Les difficultés du service sur les lignes à vo:o unique s oppo-rent h ce qu'un train supplé.mcntalrc soit mis en mn.rciic jynir rapatrier les voyageurs ayant manqué, à Cuingnmp, la ct>prespondanœ pour Paimpol et C'-avhoix. D'après la jurisprudence de la Cour de Cas. .«ation, la retard, à lui soûl, n'ouvre pas dro't il Indemnité; le voyageur De reut obtenir de dommages-intérêts que s'il Pastille d'un préju.dice rwl.

Pour les candidats

aux fonctions publiques Carrière» de jeunes gens

Expéditionnaire à la préfecture de la Seine. Date officielle, 16 février 1913- *~e le. à 30 ans; traitement, 2.100 à 4.800 fr. tire.gramme «knture, orthographe, rédaction, orithmetiçue. Cette situation comporte de nombreux avantages matériels et moraux. Aucun diplôme n'est exigé.

R'-dactcur à la préfecture de la Seine. Date officielle 15 janvier 1913: àge 21 30 ans Traitement 2.700 à 12.000 fr. Indemnités diverses. Licence exigée (ouvert pour 2Q emplois).

Commis de l'Assistance publiqve à Paris, Date officielle 5 février 1913: délai d'ins.cnption 25 janvior 1913: Age 21 à 30 ans- traitement 2.100 à 4.200 fr. Accès aux emplois suptriours auctia diplôme n'est exigé. Commis des ponts et chauwtt. Concours ouvert pour cent emplois. Date officielle 2 mars 1913; délni d'inscription 2.' ianvur 1913; imH" :tUi ?l ^/ImV- Trniwment 1-200 à 3.500 ter. Imlemnit<?s (ltrenni. Aucun di.plôme n'est exigé.

Inspecteur du travail. Date officielle 3.000 à B.000 fr. Indemnitéa diver-i-fc Aucun diplôme n est exigé.

Rédacteur au ministère dit travail. Date officielle 10 février 1013; àgo 22 à 31 ans:traitement 2.500 à 10.000 fr. BaccaViuréat Commis titulaire à la Banque de France. Date nfficielle mari 1913 • âjro • lî) a °6 ans; traitement 2,000 à 12.000 fr. Indemni.res «Juron* Accès nux emplois supérieurs. Aucun «.IiplOnio n'est exigé.

luspeetcur adjoint des mtnnien. Date officielle le, octobre 1912; délai d'inscription Jo mai 1913: âge 30 à 37 un,. Traitement 5.000 à 15.000 fr. Indemnités cljverst«i. Sténographe auj-iliaire au Sénat. Date officielle fin novembre: fige 21 à 30 ans. Baccalauréat exigjé.

Cnmmh dans h* services du Sénat. Date officielle décembre 19*2. Délai d'inscriptien 30 nmemhre 1912; àçe 21 à 30 fins; tiatt-mient de i.y t,. t>h-çucs exlgée.

La Vie Sportive FOOTBALL

AU STADE HENNAIS

Le team premier du i. R. U. C. avait repos aujourd'hui Verlet. Le Bi-oz et Vincentinj .taient il Rouen, Galesn© au match il*-7-: De luen fut nigbyman au =enïce d.i s. (.. d'.Vlençon; Scoones arbitrait lit parti" Rennes-Nantes; Wntts et On' sur la touche lulmii'aiont »in »ifilet au*<j<t l'nerRiqiK» que comp«'iU»nt Ruescli, ("hapmann et l»udrenu\, en rim-irpie lieu qu'ils se trouvassent, ^onr^iufnt c.rrt.;i(r<?ni<>nt ti la dure partie qu'ils itevront fournir dimanche pi'ocJiain nontile le SUido Bn«x.hin.

L'équipe .seconde il y manquait Albisson et ne put marquer tpi'im but. alors crue les visiteurs tromn.iiont deux Toi-s la vipilance {devrais. j« dire Ia somnolence) <J«î Au S. N. U. le nwilleui" m'il paru être le goal: le onze nantais, avec quelques encourafl^ments ce ion roiul pi-'Ocm-o surtout, île belles partiei?. Quur.t aux Rfimais, ils sont en passe de perdre) Le; équipes et quatrièute devaient s'eiitrainer snr If' petit terrain; il l'heure fixée, il y av;iit tout ju~te onze joueur-* sur le., vingtdeux convoques. L'équipe troisième est saw doute en très brillante forme pour se permettre cette abstention: les Vétérans du S. R. U. r; espèrent bientôt pouvoir i-mr prouver le tontraire et. ilisons-le immédiatement, iU sont à leur disposition.

Quant à l'équipe quatrième, elle atteud sans doute la saison prochaine pour se réunir an complet.

Les VéWrans, bien que n'ayant pas d'équipé & matcher, se ront «^traînés le matin nu Parc; des Sports. C'«rt qu'en eifet ]«s « Vieux au.ront cvtte ann^ leur championnat et. prochainement. Vétérans ussisles et «ruci«tes se dis.puteront la coupe Gémir.. Ce sera du sport tel qu'on le pratiqueit autrefois: ce seront des parties où la bonr*> humeur ôtant de rigueur ne

Feuilleton de V (hiest-Bclair 29

Bu 18 noreinVire 1P1?

lE SECRET OU GOUFFRE grand roman

Par Paul 8AMY

<• Moi ? deniwda-t-il. On y ve..

\r« en prû«Moc de la voiture il ne s'attarda on* Il «rrpiieattons qui agiraient pu l'embarrusser. vivement il «^1^% sa veste et examina :n r-iRCMlnr nprt-s en aw'r fnit îrmettr* les bmi;rlr« miVrn nvnit onlMi4»».

Sn vi«1*e mlnutt^uw" terminée, il donna un lo :r rt« inonlvrlV*. Le moteur partit, msiR au t "ii t d<! rpiolqup»! Inur», lw explos1<vnp =•> tirant I" on moins \'iv«* rt tnut ï'arrtta.

I'im clff et, un toirfTMîvij. flt-11. C'est votre in.rHn n ii F'iPOle.

II h d'-rnonla. <m regarda très stt«itivem<S)t le- i>:ui>i<

\oyez, dit-il, c'est pas étonnant, vous nvez ci!' I'Cku <l*ns 1© coiisfine.U Cotnnv»* iinhlf ''est ftrrivé là ? On.dimVt que votre ̃> a M"1 verse une civière.

-on, flt le chauffer Probable que c'est 'n pluie.

Ali. oui répondit san* in&ister le me•anlrlrn. Es6uy«r ferme.

t.ui mCrne Imbiba d'e««enoe un hnm et le >roffi?n» 4MB tow Im taMr>Mo«. VJM 4 t"«.w

remit en place la magnéto et, ^prenant la manivelle

• Ça va Nlec tout seul dit-il

Et de tait, du prtmtair cougf, le moteur purUt et ronfle régulicirment à toutes 1*« vi- t«9oee.

• voue pouvez le Jai6aer ailer pendant mi inetant pour mleux opérer le séchage. Maintenant que C*«t fini, je flle. DJable 1 ajou*a-t-il en coneuHtant sa montre, le temps de ne pas manquer mon train. Ou peut-on se rincer les p*t«s ici

Par lè-bas. au fond de la cour fit le chauf.feur en lui désignant l'endroit du geste. Il y a rne fontaine et voW du savon et un torchon. Le mf>nnician ne se k fit pas dire deux fris, j il gagna l'endroit d*slgmf en longeant la mai°on, dont les Psnfttres <îii rtt-de-oh«uss4e don'i«ient sur l'allé qu'il suivait. 11 était seul Le "otietorge a«iit repngne eon poste, rt, tant t lol.1r, tsfldU qu'il dcrmwftit les main* noires 'l'huile, il *iud1âit U* )\x smi» en avoir l'Air. Son4««'n, a un« ferxVre wicjn»? d<* In fontninc, uiM» Joli** tMc d'enfflnt npjv>riit râlait, colle «l'une fllWtarte Iroi- h quntre tvz, ft la fl;ure i>n imi triM»1. (VlairiV par de grand? yeux noirs. Motit'V* sans dnuio sit un" clisi^e et accoudée à un K-feW bs'oon elle =int''re<"iait n.u\ gestes du miV'aniciPn qui. rn l'.Trwrvnnt. np put réprimer nn mouvement.

« lille cent elle se dit-il. gumid (>n a vu une fois la mèra il e»t impossible de ne jjas i<econnaiire l'enfant La resaemblonoe «îst e.xlraonlinaii'u. Mon veux Cembert, ûjouta-t-ii V> coulunt des regards vers la fillette, tu n'as pes perdu ta jour.née. u as trouve k nid et la pie ne n'en est put «unK*»" 0» qu'il va être heureux, moniteur

Pierre. Maie décampons pour ne pas donner [ l'éveil aux vautours. On sait maintenant eu les prendre. Et sans retourner la tête pour vo'r la mégère ) qui obligeait l'entant il rentrer 11 pegognn .la remise..

Ça va toujours nWl.

Très bien répondit le chauffeur.

Alors, je m'esbigne dit namJbert en enfilant sa veste.

Yé vous dort «combien ? demanda le chauffeur.

On vous enverra la note •, répondit le taux îmiceniclen en partant précipitamment. Et elle sera sel6e ajouta-Wl en lui-même, tandis qu'il rectesoendeit an grandes enjambées la rci^.r iiû A lu p«.r» des Nhir*»';x.

XVI

I,B8 AUTO:; t'ANTASTIQCBS

Dans le tram qui l'enjpoi Luit vu; Patis, Ram- «•̃'•Msit jour do marché à la Villelli!. nvait clos le-; eux, dons ^on coin, cl levivuil l"e\lraor(linairo i rventit!1»? que le hasard, il n'osait dire sa persI ii!icitf, venait dt lui fomnir.

Dieu sait s'il prévoyait un tel résultat quand, le mntin «le l'inlcrro^iitoiri! «l'Orl mde/ dont il I ignorait alors le nom, il faisait les c';nt pas sur le quai des Orlovres.

Il cuvait ijUf ses prisoiuiiers de la nuit ci le sem'lairc cueilli k Houcii allaient cire Interj îogés et il atttndult «\tc impatience la fin de la sttmc» pour d«mtn<3er 1 voir le chef de ta

Ce n'était pas seulement pour ne point se fai- re reconnaître des anciens camarades de la police qu'il avait pris l'accoutrement d'un ou- vrier et avait grisonné ses tempes. Il espérait, grâce aux indications de M. Hndard et peut- être aux aveux des deux opeches, s'introduire dans les milieux qu'ils fréquentaient et recueillir des renseignement'' qu! le mettraient sur la piste des meneurs de la bande.

Il avait vu sortir le voiture cellulalre depuis un instant et se disposait à entrer dans le corps de garde où il devait libeller sa demande d'au- Vlence, quand il faillit se heurts au jeune Orlnn. dez qui, s&he se preseer et de l'allure d'un homme il. la conscience tranquille, traversa 10 quai et se dirigea vers le kiosque d'un marchand de journeaw.

Brusquement, et comme par instinct, il pressa le pas derrière lui, ne se doutant pas que son giWer était Également suivi par le scus-chet do Ia SûreW.

11 noheta un journal au kiosque en mémo temps qu'Ot-londez s'y fournirait d'un Indienleur, et, tout nn faisant de liro. il put •. «i ln hrlor un fia^ie et r<>nl«?ndi« iVinncr de la gare Siint-Lazarr.

f?a lui vile prise un la.\i-auto passait A vide, il s'y jeta on donnant la mônio udres=(ï, pudant que?1 Soudier en ruisait autant de son côte. Mai«, tondis que ce dernier s'était contenti': dp voii1 nionlcr Oïlamlez dans le trAin de Manles allant sur Rouen, naiubcrt, qui sYtait pcslii non loin du guichet, enlcndit Orlandoz demnn.der un billet pour la station des Mureaux. A son tour Il prit un ticket pour la mtme destination et c'Mt ainsi qu'il put parvenir, en le sulv«ut de lèin, ptoetror, plat 4 M mM««<tif*

que les circonstance avaient tavorisé, dans la demeure où l'on gardait l'enfant prisonnière. Car, il n'en doutait pas, c'était aile. La res- semblance était trop fruppunte entre la mère et la fille pour qu'il pût se méprendre.

Ainsi d0liC, elle vivait, la rxiuvre petite, qu'on avnit voulu faire passer pour morte. Il avait eu, en la voyant, un moment d'émotion telle qu'il avait dû faire appel à toute sa volontO pour ne point bondir jusqu'à le fenêtre où elle se pen- chait, la saisir, l'emporter dans ses bra3, traverser la cour vide, bouscilsr en passant le chauffeur occupé à surveiller son moteur, courir d'une aWne jusq.i'à la gare o0 Il aurait trouva n ainTorte au besoin.

Il n'osait malheureusement pensé qu'a ne point trahir sa présence, ne pas donner l'éveil, il se précipiter vers Paris muni de son précieux renseignement.

Maintenant qu'il était de sang-froid et qu'il y réllechis^nil, il reBrcItnlt de n'avoir pas accompli l'a<te de «"auvetapv

Sans doulo ht maison était un qunrt (l'heure de route la séparait ric Li gnr<\ hommes et cliiciVs pouvaiwl se lancer ,i sa poursiiit*1, nmis il filait rebu^1', avait de bonnes ji>mbes et ro n'Hait \>as le lr^er tardenu de ia lillelle qui eût pu l'embarras^T. Il sVn voulait d'avoir HKUiquO d'esprit de décision. Il se reprochait surtout d'avoir laisso échapper cette occasion

S'il uvail au «n pi-oilUir, «'était liiû. U ne i-stait plus qu'iL poursuive et tai.ir lei coup-1bles, mais on avait l'enfant comme on avait la mère, on les jetait dans .es bras l'une de l'autre, et qui sait si cette soudain* et Èrusque entrevue a'aût pu dégagé le «rreau de la jeune femme

des nuages qui l'obscurcissaient

Précisément à la même heure, Melleroy était auprM d'elle, dans la maison de santé di cI.ktour Lordor«?t où on l'entourait des attentions le,% plus délicates.

Elle n'avait paa changé. C'était toujours la <louco et faible démente dont la voix et 'f-s <ïest?s nVbéi.?saiont plus à la pens«H> absente. Pac une parole ne sortait de ses lèvres et c'était sans le moindre concours do la volonté qu'elle se soumettait aux soins qu'on lui orodiguait. N'étaient ses yeux merveilleusement beaux et qui avaient gardé toute l'intensité de leur lumière, on oùt dit une ue ces atatue* de cire du mus«fa Grévin dont La perfection du modelage et la vérité des attitudes donnent l'illusion de la vie.

Pour Melleroy, cependont il semblait que des lueurs d'intelligence passaient dans ses regards. Longtemps ses yeux restaient plonges dans les siens et se mouillaimt parfois de larmes. Tnndis qu'a l'écart l'eu.x, dans le chambre da la ;une femme. le tîoi.t^iu- «uivait attentivement tous les mouvements «h1 sa niala»! Pierre, assis près d'elle, ava^t pris xs mnins qu'elle laiswiit dans le* sienne»

'via bien chérie disait-il, mon aimée C'e«l m • moi Pierre, votre linneô..

T'n moment le praticien crut que le miracle d'nmonr nlîrvt s'accomplir riiii,Id, à ces appsW nux mots de qui passaiend Sur elle comme une carcfw, -ci yeux s'éclairèrent et ses lc\Tes remuèrent comme pour Jeter te cri Je son crur.

Mots les syllabes ruetea il jailli' et qui ne molelal'nt què dnns un «ouffl» ImpercepUWe, K point tUviaée» par Mell«7oy, ce n'étaient pu


jera pu Pendant à Im aidant <Mar de tcre.

le comité Au S. R. U. C Accorde aux V6 ̃;s la tollicttude 'Un désirent, peut-être vront-lto a lain boom figure dans le ̃rpionnal. Mais pas d'encouragements pee STADB wpi/vtrtm tTADB DDiANNAIS e équipe On •. B. Il battu par 1 tnzta 1 tê DtnannaJs. La Partie toK tntereasaote a été omfBK disputée

̃VGRIOOLKi KBtNAIB U. a. iANZKENNS < deux «onlpat <>• r'a "̃ «'A-RTlcuattir» ae un sont allèa bter <n«iumr>»« à Janié La 1" riomphé par t tout» à 1 et la eeooDfe im 0 buta MDOBT

S. DU MAN6 BAT C A. O. PAR 6 POWTS k 0 Mans. 17 novembre. La pattie tat trèt <M»et les deux équipe§ dominèrent tour à tour. ..un essai ne fut marqué pour la première m1mpb Ce n'est (rue qulïue minutes avaot La fin !a deuxième que sur une sortie elle melee, &pre> :e aliaque de Bl&nqut. amorcé» par Domain, saai fut marQué par RotMrt. Oorly rtuatt. k» .ut, Ptr suit* de J Humidité le ballon eux Me ̃H««nn» « 1*» deux équipai n'ont pu t&Jr» (eu 'im'ert, ce qui «xi>Uuue le ixmi de polnu marqués Martin, du V. S. d'/Utort. arbMm fort Imcertlalanont 1a partie

C. 8. OAENNAM B. N. D'BTRBOX

.c dut) Sportl CaanuaJs Il b*ttu l"*oole Donna** i,\mu par t point* S li rtelt contre 2 «a;ats dont un tranaforme).

STADE NANTAIS STADOCESTE TARBAIS A 2 h. 40, coup d'envoi. De suite, le )eu est ipide. Suivent plusieurs mêlées et un arrêt. ijiwlques maladresses du Snuc permettent au -tadoce-n^ it<? refou'er Mais ce n'oet pas tour longtemps.. Coup de pj«d do Busch. De nouveau, offensive t*rbaise. A son tour, le «nue aitaquc vigourcusem«nt. Le it-u eet oanonné dans lee 50 mètres. Puis les Nantais «foulent A uouveau les Tartxals. le stado:este joue avec beaucoup de brio. Belles passes. Coup franc au Snuc. Nouveau dégagement et nouvelle charge de Tarbes. Finalement, le Snuc marque ¡.rois points. Peu après, le Stadoceste égalise. La pariie se oontinue plus languissante. Un coup franc au Snuc. Deux fois, la mfe'.ée lui donne le ballon. Puis la fin est sifflée sur match nul (3 il. 3).

STADB RENNAIS BAT S. C. ALENCON d'ejssoce habituée du Parc du (port ont m-ssisUi à un match de rugby ea, le n'empresse de le dire, i!s l'ont suivi avec intérêt.

Non oartet. que la partie fut disputée et onnat des émotions, mate le S. R. U. C a edt une exhibition oui ne peut que lui mérix l'attention et l'estime auxquelles il préend Encore quelque parties comme ©eU<ï d'hier et le rugby sera définitivement im- j planté Rennes. Ma loi. tant pie pour les ti- Mae

Lp vliysioiiomie du match Rennes-Alencon est hien nene le S. n. U. C. a en presque c-ontiWiiinitiit Je jontrftie du balluu. Les Joiifui's <i'i **̃ t- A- se détendirent wii.jamrrnii. awtw l-ir ne put que se ma. iiSe-i. E'ie n'atteignit qu'une fois l; 2" îocti'ta renn-

Au S. H. U. C., ou uc pratique pas i-mcore C twi dVonipe ia plupart des )ou ;is coner'vtiit p.écieusement la balle et troutrent 'n p trop leur désir de paraître. A ^oulli,4i\er ft Mandant quelques Jolies combinaisons d; troi^-quarts

Miiwchewifi. Gantier, Cochet, LeUm? ont été |K'iiiii les meneurs du team roiiiiuis. Au S. C. d'Alemçon, les trols-quariè m fuTent pas très surclassa par Ieui6 rivaux rennais, mais c'est surtout & la mêlée que le B C. A. apparaissait intérieur.

La partie était arbitrée par M. Graux. nont ne décisions ne soulevèrent aucune cotnestatlon. Elle fut nmiosi'ie et c'est tant mli'ux. Marchés de la Région VANNAS MaJoUo du lu noxembte Fârlne '• qualité, les 1W kilos. 3« à «0; tariiK, 2" qualité. 1 abàO; tromont. Ï4.M a A; aelgle, 1 à A): s:nrasin 16 !l 17; avoine. KJ u KM; orge, 17 à 16; bon, ai 16.50; pomme* de t«ere. 8 à V: foin. Us 500 'kilos 60 45; paille. 85 a 40; bcoul, le kilo sur <)M1 OT0 0.75; vacb*. O.«0 à 0.70; veau, 1.10 a 190- mouton 1 l.W»; porc. 1.» 1.2U; beuir?, le daml-kUo en gmo» 1.20 A 1.140, et en «létal1.. 1.» a 1.50- oeufs la douzaine, 176 A S poule. a couple. S.7S 476; cldre. la baxrUlue. 28 k 30. CHATEAUUN. Maicn» du U novenilwe. Farine 1" qualité, les 100 kilos. 36 à 3» farine 2' oualll* 36 a 42; froment à SS.SO seigle, 21.50 à ̃'»• ̃ajrofi'n l« 18*». avoine. SOJO & si orge, t8 à 16 M; son. le ftlfiiO: Pommes de tarre 10 à IOJ0 foin le* â00 kilos. M a paille. 38 a ;& veau, 0.» & 0.90 le kilo sur pied. mouion, O.M) à ̃>»&̃ porc J.« a 1.30; beurr0. te kilo: eu gros ;'3o' à s.» et eu détail, Il,0 à Il,1(\ ̃ œule, la aou /Aine 1.40 & 1-M. poulns. lt rouvle 3*0 h & llè- vrs, la nloce I.U 6; perdrix. f.80 & t. "5; cidre, a baxrl'iue. 32 à 38. LANUIVIS1AU. Man.li* 6u 13 novembre. ̃Miuf en gros, k> lolo. î; am d«all. 2.s0 œuts, x douzaine. 1.40.

LES FRUITS A CIDRE

A IU>n.-w«. un paie lee pommes eu à 70 trafics ît;- mule Uloe. CmmM Manriie). 17 novombre. Lee pommes. ,ax 1 000 kilos se v<wdent de 46 t 60 fr.

FOt'icBM (IUc^elVlkilne), 17 novembre.. Le Kix dre mlllf kilo@ de pommée varie entre b0 et b fnmos

Chithuloi iFlnteLepe), Il novemtaiia– Les niU.!s :lios de pommes valent ae 7o à 75 traies.

Puus, i; novembre. une a1re de forte prceslfn ouvre le et le cent.re du Le aromeue m trqu» 771 mm a la Corogne. 7<57 m:n. Craoovie T'ne déjirtssloi) persiste dans les patg«8 de l'Islande aieykLavlk, '1IW mm). Elle a'é-

tend Irataxol vert le oord-oueat at l'tuirope. Lt vent stl MIDI@ ou modèle sur toutes nos cE.la n aoufn* d'sntn sud et ouest au Pas.a«-CtlaJs, der rejlooe nord to BrsUfps m «n Umoo>gne, de direction* vartaDlas *o Proreooe. Dee pluJes sont tombées iur totH le oontuieot. On en signale d'lmpon*nies donc le nord de l'lts>ll«. Et France, on a rectieUU Il mm d'eau a Monaco, 1 Paris, Il à Dunkerque. à Nantes en Blarriu.

La température a batse6 Haut le Docd M l'est de l'Europe. Elle était ce matin de Il' à Uleaborg. 1 a Marseille. 8 à Lyon, 6 5 N*ncy. 7 à Pairt», U) A Brest et t Alger, M et îlMafa. et an Vente=. 10 au PIc-do-Midi

Kn France un temps doux et pluviaux ett probable dans la noiC-ouen L températors a reeter aaaei basse dans la aotras resloos avec clei nuageux ou bromoiu. A Paris, baromètre 7 heures de matin, 7« mm. 9 satlooaal» 10 bsures. AIMOURCHUI « NOVEMBRE

Dtnti vu Knm 1 le h. Il,

S0M3L lerer t 7 a. 116; conobsr 18 IL 16. Lui» .̃ lever à 1 h. V7

Premier quartier le 91 novembre.

LA FETE A SOUHAITER, Aujourd'hui, sainte EU\abetb; demain, saint Edmond.

EPHEMERIDES, Dijon, 1789. Guyton de Monveau ltt t l'Académie un mémoire sur les moyen» d'antllcruer le. décoiiTerte des frères Montnifler l'extiscuon des eem dans lea mines.

«BURES DES MMMMe

PlHtu mer Btutt uiér

•"iterboujw i h, M lé h. tt Il, W la, • Mt-RUMleM 0 Il, IM 18 Il, • '1 Il, 10 In h SVMaJo th. 26 la h. 8 7 h. 10 10 h. »• lA! Légué (I.-B ) O h. Il D, 8 '1 IL 18 10 h. M Hireet U il. 18 h. M a h. 9 17 h. Port-Louis il h. « » t. «0 4 h. <7 17 h. tn Kalnt-Naxalre 11 a M h. h. 6 17 Il, 40 RENNES

AUJOURD'HUI

A midi et demie. au Palap, Cour d'appel et Cour fasiUti {Offatn de prttit).

La petite disparue de 14 ans est sans doute dans la Vilaine On a retrouvé une jaquette lui appartenant Dimanche derrtier, 10 novembre, nous annon.cions une nouve'le disparition en oes larmes « La jeune AJpt.cnane Broijajse, Agée de 14 ans, uonuciliâe chez sa mère. rue des Atelier*, «'étant al«sonlôe le vendredi 8, A midi, n'a pas reparu depuis oe jour.

On Sb perd en oonjectureb sur lu motif de cette disparition.

c Alphonsino Brodaise est de taille moyenne pour son &ge, elle est minre, a le visage ovale, le nez et Ta bouche moyens et les cheveux bruns. Elle est vêtue d'un manteau noir avec ool en velours, d'un corsage bleu, d'une jupe noire et porte des souliers noirs a bouts presque neufs. »

Juste huit jours après, des renseignements supplémentaires sont venus jeter un peu de jour sur celte disparition qu'on pouvait croire n'ôl.re qu'ume fugue.

Hier soir, en effet, un homme arrivait chez Mine Brodaise et lui remettait une jaquette ou manteau qu'il aveit reconnu appartenir A sa lille. En recevant cette relique car c'en est sans doute une la mère fut si surprise qu'elle ne songea pas a demander le nom de celui qui la lui rapportait.

Nous avons pu savoir cependant qu'elle a été trouvoe sur une barrière à claire-voie, boulevard Villebois-Mareuil, tout près de la Vilaine. Il est probable, hélas, que la pauvne enfant aura l'histoire coutumière que l'on voit trop souvent dans ces colonnes. Après avoir annonce la disparition, nous devons bientôt apprendre quo le disparu a été trouvé dans un des mul- tiples oours d'eau qui environnent Rennes ou le traversent.

Pourquoi les Pilules Suisses ont-eUes trit de succès T C'est que dee Miniers de persannes leur doivent la la constipation et les recommandant. La messe annuelle pour les œuvres de mer Selon une coutume déjà vieille, et ainsi que nous l'avions annoncé, la messe annuelle pour les œuvres de mer a été oélébrée hier matin à huit heures trois quarts, en l'église métropole, avec toute la solennité habituelle. Mgr Dubourg présidait cette touchante cérémonie et M, le vicaire général Serrand dit la messe.

.NI. l'abbé Molsan, chanoine à Tours et qui est cricinaire de Mauron, prononça une très émouvunte allocution dans laquelle il décrivit le sort Ircp souvent douloureux et périlleux de nos pécheurs et fit en leur faveur un appel vibrant. L'appel fut entendu car la quête qui suivit cette bcllp allocution rapporta une somme d'environ 400 francs qui contribuera, avec les autres aumônes, A l'armement annuel du Saint-Françoisd'Assise et du Notre-Datne-de-la-Mer.

La quête fut faite par Mmes Roche, de la Villaucomte, Hubert et Trévôdy, accompagnées de membres du comité rennais des Œuvres dn r er. que préside avec tant de dévouement Af. le commandant de la Motte-Ronce.

Remarqué parmi lès autorités M. le général Sordet, commandant le 10' corps d'armée; M. le général de brigade Curé, M. Jenouvrier, sénaleur d'ille-ot- Vilaine: M. Surcoût, présil^nt :cs combattants, le comité de la Croix-Ro^e a'JiSi qu'un grand nombre de personnalités. Pendant la messe, Ni. 1 abbé Batlols chanta' un Pie Jesu et un Ave verum, AL Lavello et Mlle Denise Bodin exécutèrent de façon remarquable un Andante de Ha^ndel pour deux violons, puis M Lavello et un groupe de ses élèves exprimèrent toute la beauté solennelle et religieuse '!u célèbre Largo du même auteur.

le ne fumo que le NE J0a Soirée Rennaise SOCIETE DE CONCERTS

Prochaines répétitions

1* Demain mardi 19 novembre. a 8 b. 15 au Conservatoire, répétition générale d'orchestre 'professionnels et amateurs^

2" Après-demain mercredi 20 novembre, a 8 h. 15, au Conservatoire, répétition générale des chœurs (messieurs et damesQ.

Ces répétitions sont strictement obligatoires.

SYNDICATS ET SOCLES

SouÉTt Rbxnaisi d'Art Drauaikui. Le trésorier a l'honneur de prévenir MM. les Sodé.taires que l'on procédera IL l'encaisse ne.it Ces cotisations dans le courant du mois.

Alin de ne pae obliger les anciens abonné* A aller au bureau de location lors du premier spectacle, les coupons des places retenues pour les trois représentations seront présentés 6 domicile eu même temps que les carnets.

A l'(/. Ce soir, à 5 heures et demie, réunton des nouveaux membres et du comité IL 1% Haüe aux Toiles.

LES LAPINS VOYAGEURS. Ce sont ceux de M. L.. jardinier, me de Dinan, qui ont quité le dornictle de leur légitime propriétaire dans la nuit du 15 au 16 et sont partit pour une deetination inconnue.

AYEZ L'ŒIL SUR VOTRE PANIER. fit ne faites pas comme Mlle Corbes, de Gévezé, qui laissa un moment son panier, samedi dernier, sur la place de Bretagne et ne l'a plus revu. (,'est d autant plus regrettable que ce panier volage contenant pour une quinzaine de Irancs de denrées.

PHOCES-VERBAUX. Contre dame Guillopé qui trompa, expUque par trop succinctement le proces-verbal de la pullos, sur la quantité de marchandise vendue,

Contre Arthur L. ouvrier oouvreur, qui déroba deux poulets IL M. C, cultivateur IL Cesse*.

LA POL1CB OPERE. Samedi dernier, la police a dressé deux contraventions pour ivresse, quatre pour tapage nocturne et une pour infraction a la police dee moeurs.

FACULTE DES LETTRES. Conférences publiques AVEC PROJscTioiis. Ces conférences tturout lieu tous les jeudis, k 4 h. 30, dans le grand amphithéâtre- de la Faculté des Lettres, place Hoche. En raison des événements actuels, la plupart de ces conférences se rapporteront aux Etals balkaniques.

Jeudi 21 novemUu, à 4 h. 30 M. GérardVaret, recteur de l'Académie, La Langue trançaise en Serbie et en Bulgarie.

Jeudi 28 novembte, à 4 h. 80. M. Jordan, iwfeseeur, Les Grecs et Les Romains dans la péninsule balkanique; origine des Roumains. Jeudi 5 décembre, 4 h. 30 M. Dottin professeur, Voyage archéologique en Gréce Olympie Delphes, Epidaure, Mycènes. Délos. Jeudi 12 décembre, à 4 h. 30 M. Jordan, professeur, L'Empire byzantin

Jeudi 19 décembre, IL 4 h. 30 M. Baullg. maitre de conférences. Géographie physique de la péninsule des Balkans.

Jeudi 16 Janvier, 4 h. 80 M. Jotdaa, professeur, L'Entrée en sana dea Slaves, te premier empire bulgare.

Jeudi 23 janvier, p 4 h. 30 M. Dottin. professeur, Voyage archéologique en Grèce Athènes

Jeudi 30 janvier, 4 h. 30 M. Le Brea, professeur. Impressions d'Amérique.

Jeudi 6 février, à 4 h. 30 NI. Jordan, professeur. Normands. Français et Vénitiens contre l'empire byzantin.

Jeudi 13 février, IL 4 h. 30 M. Le Braz, profepseur, Les Français en Amérique.

Jeudi 20 février, 4 h. 30 M. Jordan, professeur, L'empire byzantin entre les Serbes et les Turcs.

Jeudi 27 février, IL 4 h. 30 M. Jordan, professeur, L'Empire turc.

Jeudi 6 ma-s, t 4 h. 30 M. Sée. professeur, La lormation des Etats balkaniques au xix" siècle.

COURS publics. A partir du 1" décembre Le lundi, il 4 lu 15, M. Sée. professeur litstoire de Vindusirie et du commerce en France aux xvr et xvtne siècles (1 étage, salle d'histoire).

Le lundi, à 4 heures NI. Macé, professeur adjoint, Horace et La Fontaine (1 étage, salle de littérature classique).

Le lundi. IL 5 heures M. Macc, professeuradjaint, La prononciation du latin (ibid.), Le lundi, à 5 heures M. P. Le Roux chargé do cours, Eléments de grammaire galloise (1" étage, salle de celtique).

Le mardi, à 2 heures, Il partir du 26 novem- bre M. Teulié. bibliothécaire en chef de l'Université Histoire du Liure: les bibliothèques (salle de bibliographie de versitaire). Le mardi, à 4 heures et à 5 heures :M P. Le Roux, chargé de cours. Grammaire et textes bre. ions (salle de celtique).

Le mercredi, a 5 h. 15, Il partir du 6 janvier NI. Rébillon, professeur au Lycée, Les Etais de Urclaqne an xvnf siècle (cours libre, amphithvûtre n' 2).

Le vendredi, à 5 heures M. Bourdon, professeur, Psychologie du langage (1 étage, salle de psychologie).

Lo samedi 2 heures, à partir du 30 novem- bre .M. Teulic. bibliothécaire en chef de l'Univorsité, Paléographie des chartes (salle de Ijil.Hographie).

I samedi, à 4 h. 30 M. Feuillerat, profes̃•̃• :iii\ Le théâtre anplais contemporain. G. fier. win! Shaw (rez-de-chaussfe. amphithéâtre n' 3). VITRE

BAL DE LA « SOLIDARITE MILITAIRE 1 Samedi soir eut lieu, à la Halle aux Grains, b bal de jeune société de prévoyance des unciens reiiRtieôs et commissionnés La Solidarité Militaire Il,

Foule nombreuse et élégante; salle décorée M. le oolonel du 70" d'infanterie. qui avait tenu à présider l'ouvertnro de ce bai, arriva f]ue l'orohestre jouait la Marseillaise. Il félicita les membres du bureau de cette jeune société qui avait organisé cette soirée. Pendant ce temps, de charmantes jeunpf filles vendaient au profit de la société des billets de tombola. Cette tombola dont le tirage eut lieu à minuit était composée de nombreux et magnifiques lots offerts par les membres et amis de la société.

Très tard dans la nuit de nombreux couples ..valsèrent aux aocents d'un orchestre des FOUGERES

ON FETE LA SAINT-CREPIN. Samedi soir, à l'Hôtel des Voyageurs, un banquet réunissait une grande partie du.personnel de la maison Cordaer qui. comme on le sait, a formé un groupement mutueaiste. Il s'agissait de fêter la Saint-Crépin. Les convives étaient au r.ombre d'une soixantaine; M. Aubrôe présidait. et M. R. Cordier avait pris place à côté de lui. Bon nombre de représentants de com-

tnerce assistaient A cette réunion, qui a été en ne peut plus aimable et joyeuse.

Des alloou lions ont été prononcées, l'une par M, Aubroe, l'aulre par Ni. Allaln. M, R. Cordier a remercié d'une façon charmante, en faisant appel a l'union et au dévouement de tous ses oollaborateurs. Puis il a profité de l'occasion pour faire remise, solennellement. de diverses médailles d'honneur décernées par le ministre du Commerce à de vieux ouvriers et ouvrières de la maison. Un concert brillant termina la tète.

AU CONSEIL MUNICIPAL, Le Conseil muniolpal va se réunir ce soir en séance publique. Il s'occupera de l'emplacement de l'Hôtel des Postes et de la construction d'une école materneUe-.

REDON

COURS GRATUIT D'AUULTES. Des cours gratuits seront ouverts aux adr.lles dans les écoles communales.a partir du 18 novembre courani.

Ecole communale de garçons. Cours ouverte de 8 heures 9 heures et demie du soir, les mardi, mercredi et vendredi de chaque semaine. Programme enseignement gérerai (français, mathématiques, sciences), dessin Industriel, conférences d'histoire, géographie, sciences, séances récréatives de projections lumineuses, lectures populaires.

Ecole communie dee filles. Cours ouverte de 7 heures et demie h 8 heures et demie du soir, lee lundi. mercredi et vendredi de chaque semaine. Programme enseignement général, cours d'économie domestique, chant, séances récréatives de projections lumineuses, lectures populaires. Les jeunes gens et les jeunes filles désireux de suivre ces cours sont Invités il se faire inscrire chez M. Lucas, directeur de l'école communale des garçons, et chez Mlle Pou-tasel, directrice de l'école communale des filles.

BREVET D'APTITUDE MILITAIRE. La Société de tir et de gymnastique la Redonnaiie commencera ses cours de préparation au brevet d'aptitude militaire dimanche prochain 24 novembre.

Ces cours auront lieu de 8 heures à 10 heures du matin au stand de Ia Belle-Anguille. Saint-Senoux

MORT SUBITE. Un individu étranger au pays exerçant la profession de raccommodeur de parapluies est mort subitement au village des Haies en Saint Senoux. On n'a trouvé sur lui aucun papier d'identité. Mais d'après M. Trochu, adjoint au maire, le défunt, qui fréquentait la commune depuis une quilizaine d'années, serait un nommé Eugène Gérard, originaire de Paris. Cet homme exerçait autrefois, parait-il le métier de zingueur, mais cette profession lui aurait été interdite par le médecin parce qu'il était sujet aux étourdissements. MONTAUBAN

Bébé ébouillanté

La petite Adèle Despres, âgée de 30 mois, dont Jes parents, cultivateurs, habituent à la Ville-Nicolas, en Montauban, est tombée accidentellement dans un chaudron d'eau bouillante. L'on s'est empressé à son secours. Mais la malheureuse enfant, atrocement brûlée, n'a pas taraé succomber.

RÉGION MALOUINE & DIMANNAISE

SAINT-MALO

JEUNE BONNE VOLEUSE M. Bazin, débitant et buraliste à la gare. constatait avanthier avec une certaine surprise la disparition d'une jeune bonne, Amélie Vincent, qu il avait depuis peu à son service.

Et sa surprise s'accentua encore quand il s aperçut que la disparition d'Amdie Viniîit ooïneidait;tïvec belle Ule deux billets de cent ̃esc»"<|ui le matin encore se trouvaient avec ..un autre dan sun meuble de sa chambre à coucher.

La jeune fille était allée dans la -nal'Ve faire cette chambre et c'était quelques instnts après qu'elle disparaissait.

M. Bazin est allé conlor son aven:ne à la oplice. En plus du vol do 200 francs qi il a constaté, il soupçonne l:i bonne fugiii 'c de s'être appropriée une tomme d'cnvi.on figurante francs qui la veille manqauit à S'» :ecotto quotidienne. La police a ouvert une er.juîito La jeune Vincent a été vainement rec.i >rc l'e b Saint-oMlo et aux environs. On croit qu'elle a pris le train il destination de Paris ou environs, C'est de ce côté qu'on la recherche.

ELECTION AU CONSEIL D'ARRONDiSSEMEîri". Voici les résultats du scrutin qui a eu lieu hier pour l'élection d'un conseiller d'arrondissement ont obtenu Ni. Dubreuil, républicain 1.415 voix, élu: NI. Aubault-Plisson, libéral, 1.376 voix. Voici les résultats par communes Saint-Malo NI. Dubreuil, 1.105 voix, NI. Aubaull, 7^0: Paramé NI. Dubreuil, 310 voix; -NI. Aubault, 656.

ETAT CIVIL. Naissance. Louise Le lioerlT. MaruiQe. Plene-Marle Lormel, cultivateur, et Emilie Fresil. cultivatrice.

Oécèt. Léan Groedoit. buraliste. 50 ans Plerro Plnabel, 7 ans; Francois Launnjr, 07 ans. Journalier.

De)

FOOTBALL, L'U. S. D. recevait sur son ter.rain hier l'équipe première du collège- de saintServan.

La partie amicale s'est terminée en faveur de l'U. S. D. qui a gagné par 6 buts à 3.

ETAT CIVIL. Naissance. Françols-Jo-seph Le Poder.

Mariage. Léopoia Heuzé et Mite Jeanne GaDécès. Pterre Flausse. 34 ans. menuisier, rue (le Dlnan; Jeanne Bardoult, veuve Foure, 74 ans, rue de Dlnan François Daumar, 61 ans, à l'tlospice; Tliéciïiilitle Louirmais, SI an6. à l'IIœpko Françoise Pautirel, epoute Gesbert, et an», nu RoDINAN

ANCIENS MILITAIRES ET MARINS. Hier matin les anciens militaires et marins de Dinan ont assisté à 9 heures à une messe célébrée il leur Intention en l'église SaintSauveur.

Après l'Evangile, NI. l'abbé Guillot, vicaire, leur a adressé une chaude et patriotique allocution.

Mlle Villard tint le grand orgue avec sa maestria habituelle.

A midi les anciens militaires et marins se réunissaient en un banquet très bien «ervl au restaurant Rou.xel, banquet très cordial. préeldé par M le lieutenant-colonel Spitzer, et qui se termina par des chansons et monologues.

DI.NAN-COMŒDIA. La première représentation donnée samedi soir au DinanRink i, par la nouvelle société Dinan-Cornœdia », a été un gros et légitime succès un public nombreux et très élégant a fait fête aux excellents artistes amateurs, qui furent unanimement applaudis. Toutes nos félicitations les plus 6incèree.

LA FETE SAINT-MALO. Hier la paroisse Saint-Malo célébrait la fête de son patron, que présida M. l'abbé Ollivler, chanoine honora ire, curé-doyen de Bourbriac.

A la grand'mestie et aux vêpres, auxquelles assista une foule énorme, se firent entendre les petits tambours et clairons du patronage Du Guesclin. La cérémonie s'eat terminée par une splendide procession du Saint Sacrement.

LA SAINTE-CECILE. Dimanche prochain la musique municipale célébrera sa sainte Cécfle, la quinzième, soue la direction de son eympathlque chef, M. Goudard.

Elle se fera entendre le matin Il 10 heures a l'église SairrvSauvaur, et l'après-midi, à 2 heures et demie, a la mairie, pour le tirage de la tombola réservée aux muelcléna et de la tombola publique.

Le soir banquet A 7 heures, servi par l'hôtel Soulll.v'l, salle de la Gaieté Dinannaise. Le Gomlk de la musique serait reconnaissant Il ceux de nos concitoyens qui voudront bien lui offrir des lote pour les tombolas. Nous voulons espérer que cet appel sera entendu.

LA CLASSE 1912. Le maire de Dinan invite les jeunes pens dc la classe 1918, qui ont dans cette ville leur domicile légal, faJre à la mairie la déclaration prescrite par J "ar- ticle 10 de la loi du 21 mars 1905. En cas d'ab- sence ou d'empêchement des Jeunes gens, cette déclamation doit être taite par les parents ou lutteurs.

MUSIQUE MUNICIPALE.– Dimanche prochain, 24 novembre, à l'occasion de la fête Sainte-Cécile, la musique municdpale se fera entendre Il la gmnd'messe de Saint-Sauveur.

ETAT CIVIL. Naissances. Charle»JullenLouis-Jean, rue Haute-Vale. 44; Jacques-Roger BouIiUe. roe Haute-Vale, 27 Madelelne-EmnmFrançolse, rue du Pont-Fort Laura-LautseJeanne-Mabed Plmor, rue de Brest ilarguerite-Luclenne-Ernestlne Gauté. rue du Jerrua,l, t2. Publications. Pierre Lagrée, boulanger, célibataire, et Marie Bertrand, sans profession célibataire; Clément Desfossée. brigadier au 14' dragoiLî. célibataire, et Elise Clouet, sans profession, céllbatai».

Alartnge. Butane Burbat, U arts, employé de commerce, demeurant K Dinan, célibataire. et Augu«llne Renault. 90 ans. employée de commerce, demeurant à Dtomn célibataire.

Dices. Ernest TlUon. oa Mie. garçon de magasin, époux de Rosalie LeboiurdaJs. impasse La Garaye PPaul VtUemlnat, 76 ans, sans profession, époux de Mairie R«u«et, rue Brouasais Valertln Gilbert, 54 ans. fofraln, époux de Blanche Prenel rue Satot-Malo; Mathiirln Le Maître, sa ans. Journalier, veuf de Féllcte Lacour. rue de Brest; Victor Blanchard, 55 ans, cultivateur époux de Marte Gukrln, rue Chaïuffepleds; Eugène Hardy et ans tailleur de pierre, célibataire.

Guenroo

UN VAGABOND. Les gendarmes de CauOnaos, en servioe Guenroc, ont arrêté pour vftgabontlatjô un nommé François Franck 23 ans, tanneur, sans domicile fixe, originaire de Vienne (Autriche-* Il ne possédait aucun papier d'Identité et a déclaré qu'il 6ortadt, le 7 octobre dernier, da la prison de Tx>rlent. Il sait lire et é.Tirp l'allemand. Conduit devant M le procureur de la République Dinan, il a été de là écroué à la Maison d'arrêt.

Côtes-dU-Nord 8AINT-BRIEU0

CONFERENCE CONTRE LA GUERRE. Hier, A 2 heures et demie de l'après-midi, avait lieu, salle du Gymnase, la 'conférence contre la guerre, organisée par le parti socialiste international.

M. Augustin Hamon, homme de lettres et secrétaire de la Fédération des COtes-duNord, ouvrit La séance, en présentant A l'assemblée NI. Arthur Groussier, député de Paris.

Ce dernier aborda ameltot son sujet et, à l'issue de la conférence, IV,ssemblée adopta un ordre du Jour invitant les membres du gouvernement de faire leur possible, lors de la solution de la question balkanique, pour éviter a guerre.

La séance fut levee à 4 heures et demie et chacun se retira dana le plus grand calme. ENCORE UNE BICYCLETTE QUI DISPARAIT. Hier, à une heure et demis de l'après-midi. '.NI. Joseph Plévin, facteur da télégraphes, se rendait à l'hôtel des Postes et laissait sa bicyclette devant la porte de ser. vice donnant sur la rue des Halles. Lorsqu'il voulut la renrendre une demi-heure plus tard, il fut dtssa?;rf ablc-mcnt surpris de constater la disparition de sa machine. Las de chercher qui po'.iv vit la lui avoir enlevée, il alla conter sa mes vomiirt' il la peliez, ou il donna le signalement de sa bicydeite. La police a aussitôt ouvert un. enquête, Espérons qu'elle arrivera A mettre la main sur l'audacieux voleur, qui n'a pas craint de commettra son larcin en plein jour et en pleine rue.

ESTUDIANTIN* BR1OCIHNE. L'E-tudiantina ayant repris ses répétitions et cours, les personne; désireuse: d'en faire partie sont priées de se faire inscrire chez .NI. Ch. Philippe, cordonnerie, rue de Rohan. Lamballe

CONSEIL MUNICIPAL. Samedi soir, le Conseil municipal s'est réuni au lieu habituel de se séances.

,NI. F Veillet-Lavallee, premier adjoint, piéside.

Excusés MAI. Martin, maire, Et Roaxel. deuxième adjoint, tous deux malades; Grovalet, Vulipan, de Carçouet.

Sont i-résents MM. Veillet-Lavallée. Le Bras, Dubois, Noël, Samson, Pincemln, Baratoux, Baudet. JnTfrelot, Rault, Cœuret, Ollivier, Josse, Coupu et Robillard.

NI. Robillard s'offre a donner lecture du procès-verbal de la dernière séance, en l'absence de NI. Vulpinn. (AdopW.)

M. Robil!ard reste à sa place comme secrétaire.

NI, Lavallée dorme lecture d'une lettre de l'architecte de l'Abattoir au sujet de la chute

du mur du fond de cet abattoir. en même temps il présence M note d'honoraires se montant 4 2.960 francs restant dus.

Pour revision do la liste électorale en 1913, sont maintenus MM. Meslé, Rouxel et Robil- laid.

Pour la répartition des répartiteurs en 1913 sont mainteuus MM. Eveillard, Pincemin, Coeuret, Douard, Gloro, Cou\<tsei, Campan, Jcôse aîné, Huonic, Tremcl. Brouazin et Bara- toux, tous de Lamballe: de la Guéramte de Maroue, Hennanche, Bhens Ilion et Lainé, de La Poterie; Montjaret, de Saint-Albart; Légal. tais et Trouet. de Moroué.

La aesaion du terrain Lugand est renvoyée a la séance qui aura lieu Jeudi prochain sous la présidence du Maire.

La somme de 30 fr. 38 est volée pour frais de contrôle de l'éclairage Qlectrique. l'entrepreneur paiera et la Ville sera remboursée.

Ni. Louis Josse paiera le terrain A lui coït cédé per la Ville, a raison de traie francs le mètre carré.

Mme veuve E. Boinet est autorisée il. faire abattre il. ses frais deux arbres qui se trouvent devant son nouvel Immeuble, boulevard Jobert. pour y faire un trottoir. Le bois restera à la Ville.

Toutes les autres questions l'ordre du four sont renvoyées à la séance de jeudi Prochain, 21 courant.

Il est dit que M, le Maire convoquera la com- mission des travanxpo u- examine- ceux qu'on exécute il. I'éoole des filles.

Les es torturées par la névralgie pourront dormir paisiblement et confortablement Oméga, le fameux Hnlmont, qui calme et endort remarquablement bien U» nerts malades. CUINOAMP

DEPOT DE REMONTE. Le comité du <» paôt de remonte de Guingamp se réunira pen. dant le mois de décembre prochain, a Guin gamp, au dépùt les samedis 7 et 21 décembre, à 9 heures du matin, pour procéder a dlférents achats.

NECROLOGIE. On annonce la mort de Mme veuve Le Cornée, propriétaire, place du Centre, décédée hier matin dîne sa 84* année.

CHEMIN DE FER DE GULNGA1P A SAINT- NICOLAS. Un arrêté vient d'être pris pu le préfet des COtes-du-Nord pour désigner lee communes sur les territoires d^quelles seront exécutés les travaux du chemin de ter de Guingamp à Saint-Nicolas-du-Pélem. Ce sont Guingamp, Coadout, Ploumagoar, Bourbriac, Plésidy, Magoar, Laurivain et Sainit-Nicolas-du-Pélem.

SIMPLE POLICE. Dans l'audience de simple police du 16 novembre, les condamnation suivantes ont été prononcées

Police du roulage 12 pour bicyclettes et 10 pour voitures; ivresse, 8; tapage nocturne nolences, fermeture tardive de cabarets, 16. LES SUITES D'UNE CHUTE. En descendant l'escalier, dans l'un des magasins de M. Chareton-Unoniou, négociant. place du Centre, u.i employé, M. Emmanuel Clairon a fait un .faux pas et est tombé.

Dans sa chute, il s'est fait une entorse d< pied gauche. M. Jean Boîtjb, r>ro-' fesseur de musique à Guinsamp. vient de b» voir décerner par l'Académie musicale d'Agen, un diplôme d'honneur pour deux de aea œuvres Sonatine pour piano et Mazurka de concert, pour orchestre.

Louaragt

CREATION D'ECOLE. La création d'un* école mixte au hameau de Guemalen en Louargat, est approuvée par décision du ministre de l'Instruction publique.

LANNI0N

UASEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal s'est réuni sous la présence de M Soisbault, maire. Seize conseillers étaient présents à la séance.

Le Conseil vote une somme de vingt francs pour contribuer à réreciiw d'un monument aux victime, du Vendémiaire.

Sont ensuite nommés répartiteurs internes MM. P. Prieront, Beaumanoir fils, L. Cudclou. II Tasse!, Cii. Morand. L. Le Gqaziou, F. Le Moan, J. ilnyes, J. llotiespiorrc, S. Le Gorju, 1 ÏJernot. J.-B. Kerguenou.

tes répartiteurs externes sont MM. L. Campion, Plouarct; Y. Goaster Ills. Paimpoli A. Le lîeliec, Plastin; P. Le Tensorer, Brelovencz: J. (Mtroy, Morlaix: E. Droniou, Guingump; LecorvnLsicr, Brosl; II. Lo Gac, Ploiwret. Est nommé d^gué du Conseil pour la révision des listes électorales, NI. J. Hemeury, suppléant, M. Cudelou. \LM. E. Barré et A. Chare» ton. sont nommés membres de td commission de révision: suppliant. M. Lo Moan.

Le budget est ensuite attaqué, il est ainsi ôquilibré recettes, 17'?.712. fr. 05: dépenses, 172. G00 fr. 00. La plupart des articles s'y rapportnnt sont adoptés sans observation ni discussion.

Pour les Sociétés mutuelles. Dans la projet de budget, la société dos sapeurs pompiers reçoit 8116 francs et la Mutualité Lanionnaise 300 francs. Ni. Charelon demande qu'une subvention soit également accordre à la société de secours mutuels La Famille Lnnionnaisc, qui compte parmi ses membres un grand nombre d'ouvriers lannionnais.

immédiatement le calme de la majorité disparait. M. le Moire déclare qu'il repousse la demande de subvention présentée par M. Chare»ton. Cette Société, dit-il, a été créée pour faire pièce à la société municipale. « £1 vous vouiez une subvention. d'clarç M. Barré. supprimez votre Société pour venir dans la notre. » M. Chnroton profeste énergiquement La Fa-

tlle* de ton nom, mail celle* du nom de son Kant.

Docteur, chuchota Pierre en allant vers lui, pi-ès qu'il eut reposé doucement Ve«- mnlns de la tune femme sur ses gencj>, docteur. ce n'est .is moi qu'elle appelle, c'est sa file.

Je le craignais, répondit à voix basse le uticien. L'instinct mnternel. plus fort que -mour, parle encore en elle et tant que 'orant retrouvée n'aurs pa* opéré la réaction lutaire, nous ne devons r«* espéra la ramer ooinplôtemenl a la raison Mnj> et qui me une de l'espoir, c'est que toute mémoire n'est s abolie en elle, car si elle parait \nii accueil.• avec une taible nuance de ressouvimir, fille & travers vos traits, ce sont ceux de se fille elle perçoit vous êtes, par un phénomène .:sque mteanlqu». le tien matériel qui unit le ie vestige de sa pensée Il celle qr'on a errẽe de ses bras. L'espoir est dans cette maiilfeslion mentale qu'il faut entretenir, par vos vlsicalculées, j'allai* dJie doséea comme un re.ie. Il faudra les aspocrr ou les multiplier, :¡ priver même au besoiii. suivant l'etlet qu'elferont sur elle. Venez donc me voir chaque r, si voue le pouvez, matin et soir.

Melleroy n'avait pas besoin d'êtw prié. Sa vie it U, près de celte qu'il aimait d'un amour d :x\d et qu'il n'eût pas quittée un instant «11 •7'lait voué le ticl.t sacré» de retrouver .fuiit en trouvant «es ravisseurs

i.ar, lui non plus, n'avait pe> Mk dupe de la n grossière de oee derniers et pas un instant ne crut que les vétements de la fillette roouellMir la Seine fussent de* preuves de se mordisparition Pour quelle raison les bandits j1. avaient pas recie devant de.1- assisMrvals 2 a a* pouvaM yt «Lui-

ner, maJa Il estimait que, $i Pepe avait été leur victime, IL n'eussent pas hésité à taire retrouver son corps comme ils avaient fait découvrir au vêtements.

De nouveau il alla vers la malede, prit ure de ses mains et y porta ses lèvres

Elle le laissa faire sans que ses traite révélassent la plus légère Impression, mals quand il part iù sœ yeux suivirent Melteroy jusqu'3 la porte.

En sortant de la maison de santé. Pierre, qd n'avait pas eu, depuis les événemente de la nuit, des nouvelles de Rambert passa a son ateller de la rue Scheffer qu'il trouva fermé. Il m'aura sans doute envoyé un mot à mon journal ou chez moi pensa-Ul.

Mais, ni son bureau ni à «on domicile où un taxi-auto le déposa comme midi sonnait l'horloge d'un établissement voisin, U ne trouva de lettre a son adresse.

Il se mit donc table, non sans avoir donné à Louise des nouvelles de sa maîtresse. Et cornme Melleroy lui disait qu'élle allait mieux Ah monsieur, supplia-Wle, puisqu'elle est tout près d'ici, est-ce que je ne pourrais pas aller la voir, la soigner!

Pierre se souvint tout a coup de la conversation du docteur. Le lien encore plus direct en1re la mère et l'enfant, n'était-ce pas, mieux que lui, celle qui avait élevé la fillette, qui adorait sa maltresse et qui devait en être aimée? Vous avez raison, ma bonne Louise, répondit-il. J'en parlerai au médecin qui la soigne et s'il y consent, ce que J'espère, je vous conduirai vers votre chère mntloresse.

Merci monsieur Pierre. Comme je serai Et dites-nous. Ma pauvre petite Padg« I âQ0UU2dA-t-filiA tt dan" au san-

glots.

Hélaa 1 fit-Il, refoulant ses larmes devant cette douleur' dont tl comprenait la fendre t>!ncérite. rien encore. Mais on la cherche, on la retrouvera.

Tu le croie T demanda Mme Melleroy, quand la servante se fut retirée.

Ah 1 si Je ne le croyais pas, ma chère maman, mon existence serait brisée, car toute mon espérance tient dans la vie de cette enfant et dans son retour près de sa mère. Je sens que c'est elle, elle qu; m'avait donné IE oœur dAnita, qui me le rendra avec la guérison. Ce sont ses petits bras qui me rouvriront les bras de ma chère aimée 1

Mon pauvre Pierre 1 Tu peux penser oornbion ta douleur est la mienne par la Joie que J'avais éprouvée a voir l'unior dA vos eccurs 1 Niais, dla-mol, tu ne sais rien T. On ne fait donc rien T. Est-il possible qu'on puisse ainsi enlever une enfant, la faire diparalfe en plein Paris, sans que depuis deux mois on ne retrouve ni sa trace ni celle de ses ravisseurs 1. Sais-tu que c'est terrifiant 1

Oui, dit-il, terrifiant 1 De temps à autre on découvre un crime, on arrête ses auteurs, mais oombien restent mystérieux 1 Combien surtout d'assassins esquivent toute répression! Nous qui, par métier, sommes un peu mêlés à ces événements et ne pouvons dire ce que nous devinons, nous savons trop quels drames échappent à toute recherche et quels forfaits demeurent impunis 1. Pourtant ce ne sont pas les hommes actifs, intelligents et dévoués qui man.quent dans notre police, mais l'armée du crime est plus puissante et tout la favorise dans cette capitale truquée, machinée, avec ses labyrinthes in.cnnfijifr]flfl V louiAj iw roueries^ les trames,

ks transformations de situation sociale, les mille moyens que facilitent l'emploi de l'or et l'appât du gain. J'en puis parler, car depuis deux mois nous en faisons avec Rambert l'expérienoe Journalière. Encore ne faut-il pas trop nous plaindre puisque nous avons réussi à arracher ma pauvre Antta des griffes de ces misérables. Reste l'enfant. Puissions-nous réussir 1 Ah! tu peux croire que, le jour où nous tiendrons ces bandit6, la Justice fera bien de se presser si elle veut les avoir vivants. Ils me paieront cher, moins certes ma douleur que le chagrin de ce petit être privé de sa mère et la navrante folle de cette créature d'élite, si aimante et ai bonne 1. •

Ils achevèrent leur repas on silence, dana la tristesse de leurs pensées, mais comme Ils al. laient se lever de table, la domestique entra, apportant un petit bleu sur un plateau. Fébrilement Pierre en déchira le pointillé et courut à la signature du billet.

Ah flt-il, c'est de Rambert Que fit-il te Tout à coup sa flgure s'éclaira de joie. ̃< Mère Mère Ecoute. ajouta-t-il tn baissant la voix, et ne t'émeus pas. Pepe 1 nctre chère petite, est retrouvée.

Mon Dleu 1 soyez béni 1 dit en tremblant Mme Melleroy. Mais comment Raconte. Oh 1 Pierre. vlte

Je ne sais pas, mère. Voici ce qu'il m'écrit Je sais où est Pepe. Je l'ai vuo 11 n'y a pas « de temps a perdre. Rejoignez-moi immédiatement a l'angle du pont au Change et du quai « de l'Horloge. Vous y attend. Ai demandé audience au chef. Faites vite. Frémiaux. Embrasse-moi bien, mère. Ah 1 si je pouvais te la ramener 1

Chère petite Bon courage, mon enfant 1 Et Melleroy. passant dans sou cabinet, glissa à tout hasard, dam la poche arrière do son fantalan, un excellent revolver de précision, endossa son pardessus et, s'étant coiffé d'un feutre mou, il dégringola les escaliers.

En moins d'un quart d'heure, une automobUo la déposalt au pont au Change, qu'il traversa pied.

Parvenu l'angle Indiqué. Il chercha vainement Rambert.

Eh bien quoi 1 lui dit un ouvrier qui assait, on ne se reconnaît plus ?

C'est vous ?. Du diable si je vous aurais deviné. Alors

Marchons. M. Hadard doit nous atteindre Je ne puis vous raconter mon histoire dans la rue, vous l'entendrez la-haut. Ne demandez rien, Sachez seulement que je reviens de quarante kilomètres d'iot, près de Meulan. C'est la qu'ils tiennent l'enfant. Je l'ai vue comme je vous vois. Tout le monde y est. même le Tetil secrétaire. On les ramassera d'un seul coup. Seulement il faut être en force. Il n'y a que le chef qui puisse faire ça. »

Ils arrivaient au quai des Orfèvres. a Faites passer votre cartr au garde pour qu'il la remette aussitôt », ajouta Rambort. L'agent de planton, qui avait disparu dans les escaliers, revint gans tarder.

Si ces messieurs veulent me suivre cit-ll. Un instant après les deux amis se trouvaient dans le cabinet du chef de la Sûreté.

« Ah 1 Rambert, flt-il, votre costume m'indique que vous avez opéré.

Et bien 1 chel, vous allez voir. Auparavant, s'il n'y a pas d'inconvénient, voudriez-vous de-

mander a M. Souder do vrnir Non seulement j'ai à m'excuser d'avoir marché sur ses brisées ce malin, mais comme il est certain qu'il sera de notre expédition, il prendra sa part de mon récit, ce qui m'évitera de le recommencer.

A un appel téléphonique, le sous-chef de la Sûreté arriva. Il connaissait Melleroy il avait eu jadis Rambert sous ses ordres. Ils refirent connaissance après que M. Hadard l'eut mis au courant du rtMindépendant de l'ancien inspectell\

Et Rambert, ses auditeurs s'étant assis, fit dans les moindres détails le récit de scn aventureuse expédition, écouté dans le silence par lu trois hommes.

• |i. Soudicr ne m'en voudra pas, dit-il en terminant, de no lui avoir pas fait signe ce matin, mtis outre qu'il ne m'aurait pas reconnu, je risquais de manquer mon train et mon homme. Et puis. Je ne savais pas ce que j'allais taire.

J'aurais été fort en peine de vous remplacer, fit gentiment le sous-chef de la Sûreté, et il est probable que, n'ayant pas vos connaissances en auto, l'idée ne me serait pas venue de me servir de cette rusa et la porte m'eût été fermée.

Alors, demanda M. Hadard, que propose» vous, Soudier î

Il me parait difficile d'opérer une permik sition sans mamlnt n'pulior du juge d'instruo tion. Et contre qui le libeller 1 ̃̃̃


m ille LjnnionnaUt, dft-U, m «M tondée en 1905 avant lu. société municipal On n'y tait pu de politique. Ses statuts sont approuvée par le Gouvernc-nent, gui lui donne une fubvenuon «nnu«lle. Ua refus de subvention du Conseil municipal ne ferait pu juctlfli. >

Finaferaent la dnaaode de «ubv«>»on pour la Ta mille LannionnoUt «*t pepomeee, de même que celle du Stade.

un crédit de 1-500 franos pour toumltures eooleires aux élevée Indigent* de* école* publiques. t1 Chareton demande que m* seoours eolent repartis Indistinctement entres les Indigents de toutes les écoles Devant l'indigence, dit-il, 11 n'y a plu* de politique. mais une juste pitié. 'Jette pitié doit se traduire par des actes et le conseil ne saurait brimer les ramilles pauvres lui usant de leur droit de liberté envoient leurs ratants aux écoles lbres.

M. Sotobault répond II y a de la place dans es écoles publiques ceux qui veulent profiter tes subventions municipales n'ont qu'A y en- nyer leur» entente.. » M Solsbault veut ensuite fcmontrer hue cette délibération serait cassée mr le préfet comme illégale.

La proposition de Ni. Charleton est repoussée Somme oonaolatson aux libéraux. M. le Maire lôclare toutefois que les soupes scolaires du bureau de bienfaisance ne seront pas refusées aux enfants indigents des écoles libres.

M. le Maire propose une subvention de 603 francs pour la Société athléUque. M. Herici demande, A titre d'égalité, qu'une subvention soit nussl accordée au Stade Lnnionnats ivei protestations de la majorité.) Et tmmeûlaement s'engage a ce suie* une vive discussion. ts uns reprochant au Stad> d'être réaction:aire les autres protestant et «formant qu ne :herche que la préparation milUaire. Et la ma- lorite refuse de voter une suhvenlion au Stade. Le budget volé on passe à l'examen de ques- ttons diverses. le remplaçaient de l'horloge de l'Hôtel de Ville est décidé et une somme de i 000 francs environ sera nécessaire à ocl euet. Deux nouveaux becs électriques seront posés en ville. Les arbres de la Corderie seront conservés et remplacés au Iur et e mesure de leur d'>Tcn'aTet0D demande que soit reprise ln créa- tton d'un bureau auxiliaire des postes dans le Après s'être constitué en oooiiW secret pour prendre connaissance de la liste d'w'slMOft j médical'1 et d'assistance aux vieillards, le u>nscil levé la séance.

LOUDEAO

TRAIN CONTRE AUTO, Vendredi, entre 16 h. 20 et 16 h. 30, M. Le Louarn, de Loudéac. reatrait chez lui en auto. Il avait dans sa voiture Mme veuve B. M. B. et deux de ses entants. A un kilomètre et demi de Gouarex, eu moment où il allait atteindre le passage a niveau, un train facultatif de marchandises descendait de Bon-Repos avec 10 ou 12 minutes de retard et, pressé sans doute de rattrapvar le temps perdu, marchait A toute vitesse. A cet endroit la route faisant un coude asfiez prononce, il était impossible de voir le train. M. Le Louarn arriva au passage à niveau en même temps que le train mus oon«errant, en présence du danger, tout son sang-froid ct sa présence d'esprit, il débraya, mit «es frein* et d'un coup de volant à ««ucbe vint ranger ta machine le long do la voie non sans accroc bien entendu, mais évitant l'écrasement inévitable qui n'eut pae manqué de se produire s'il avait marché a toute allure ou perdu la tête.

Quand erdennera-ton enfin, sur les ebem:ns de fer économiques et départementaux, aux employé* habitant les maisonnettes des passages «.'niveau, de re trouver eur le bord de la voie peur annoncer eux voyageurs l'arrivée de*' traina, surtout de ceux dit facultatifs n faudrait le> payer davantage, dira-t-on, et nous devons faire dos économies pour justifier notre titre. C'est quelque chow. il est vrai, mais pcu eej>fn1ant en comparai!-en des vies humaines fi souvent compromises par l'économie rie? eompagnies nuxquelles «La éditerait fi peu. On peut même dire rien, car ce supplément de travail ne les empêcherait pe^ or recruter leur.-

Horfaiiiaiî

VANNES

TOMBÉ D'UN TRÂïN Hier foir le courrier-convoyeur du trajn Vannes-La Roche-Bernard a été victime d'un aecident qui aurait pu avoir des suites graves. Il avait livrer ses dôpeches en pare de Theix. lorsqu'il «'aperçut que <j:ux îct;res avaient été oubliée?.

Il vouJut les reuiet;rs a la gare, mais le train ayant reprit- sa roule, il tomba et s-o fit de nombreuse, coniu^ions. On craint mC-nie guelqur fracture.

Un wr.ployc1 spéc;a! a 9l??\:tj le service jusqu'à Muzillàc.

LE CONCERT DU CHORAL VAXAETAIS. Samedi soir, au tlu'ft'îr? municipal, h' Choral Vannetais offrait '-on ronce: t hsM'.uol a îcs timbres honoraires, s.ille bien garnie et tre-s faire les chos?s et contribua une fois <1e plus i maintenir la réputation <le la wviék'. L"; Conservatoire municipal apporta également m contribution. exécuta parfaitement les Onvcrturcs dt; Htrman et de Lefmarn.

M. D.-i!ér.n rit a^piEudir sa hel> vois da ha- rytor. dans t I^es Deux Gren:nîlers », ds Schu- mann, ei lr- « Gra:iU air de Don Carlos », de Mlle Dcbr^n, \ni. Rosier et Mars recueilli- dans >s isuvms qu'ils iuterjirMèrcn;. E;;tn le Choral Vaunet:ii> se fit onterwire dans « La Cour des Miracles de I.6o D?Liben, et • L'Invocaiion •, de Paladhi;c, ce dernier chœur qui obtint un 2« prix au grana concours musical de Paris en mai dernier. En résumé, excellente soirée, dont ruoub félicitons vivemeut organisateur et exécutant*. LA PREPARATION MILITAIRE. Hier matin, à l'école normale d'institutcurs. M. Castay, directeur de la préparation militaire de la « Vannetais* a fait une intéressante conférence, accompagnée de démonstrations, sur les orpanes du mouvement chez l'homme et ce que doit être une leçon d'éducation physique dans la eoeiéié. do préparatlon militaire.

Cette conférence fort instructive fut beaucoup appréciée. Les membres du bureau de la eociété et les instructeurs y assistaient. CONFERENCE. Demain soir, à 20 heures, salle Saint-Françoie, conférence de M. Leroy, de l'Action Populaire de Reims, sur 't l'action sociale catholique •.

CAISSE DES FAMILLES. Hier matin, à Saint-Patern, a été célébrée la messe annuelle je l'Association Notre-Dame-du-TravaU (cals.ae de« familles). M. le Supérieur du 6éminaire Il prononcé une allocution.

LES PETITS FAITS. Le sieur Le Quintree n'a vraiment pas de chance l'autre jour peu s'en est lallu qu'il ne soit écrasé b' fiereille aventure lui est de nouveau arrivée. Cette fols 11 a reçu quelques «ptusioas. Pris en flagrant délit de gabondage et de meudieité, Jean Roualin a été arrête. Au préjudice de M. Deriol, de Séné, un vol de poissons a été commis par joseph Raud.

A PROPOS DUNE AF FAIRE Nous a*«B« reçu de la part des personnes intéressées dans une affaire que nous relations hier, sous réserves, une lettre dane laquelle Ils nous prlent de dire que le certificat médical a cons- taté une mort naturelle. D'autre part la pertonne en question n'a subi aucun reproche de la part de ses parente.

Cette mise au point classe donc cette afPhotographie F. DECKER A:c,enne Maison Laroche. Maiaon de I" Ordre VANNES IV, rut iu Mini VANNES

M Maille d'argent. Na-tei 1910. Méjailiedor, Puis 1B11 Grand rrix Rome 1112.

Portraits Produits, Travaux d'Amateurs Spécialité d'Ajrandïs?;ments imltérables CHEZ LES VETERANS. la médaille conjmoTDoraUve de 1670-71 a été djâccrnée aux

membre» suivants de la 521' section des \'étérans des Armées de terre et do mer, de Vannes: MM. AUimic, André AteenhoUer, Bauché, Baudet, Béret. Binvel Brohan, Brousse, Brujé, Buces, BurbaD, Cadio, Cadoret Julien, Cndoret Jeeohlm, Carlo, Orthelin, Caudal Cloerec, Chelet, Coléno, Oortmat, Dagome, Dano Yves, Dano Vtoosnt, Devier. bréano, Escat, Etpaul, Evaln, Fichant, Fougerais, Frovolo, Gaudin, GaargeB, Croquet. Gucgan TimoJéon, Guégan rranoois. Guidoux, Gubur, Guillevic, GuiUodo Guyot, Harrute, Hora Horse Jahier, Jaque, lot. Jouannic, Juhel, Ker, Kerflloué Kerjean, Kerneur, Kerrio, Keyser (de) LaJlys", Lamour, Lamj'. Lavenot. Le Barre, Le Blévec, Le Boulaifie. Le Boulge, Le Brun, Le DeM, Le Devie, Le Douarin, Le Calloaec, Le Comte Le Délézir. Le Drévo Jeu, Le Drévo Joachim". Le Geun Le Guével, Le Héhel, Le Foj Le 'Franc, Le Ha. zif. Le Labousse, Lohé, Le Ludec, Le Mo53ob U Ménéach, Le Méro. Le Petit Joseph Le Petlt Jeen L* Ray, Le R»cheliec, Joseph, le Rochellee François. Le Royx, Le Talla, Le trionnère, Le Tumier, Le VigueJoux. Loil Soric, Le Rochellec Louis, Màdin, Madec Pierre Madec Pierre-Mari*. Matréo Jean, Matréo Jean-Pierre, Mahuas, Martin, Mauduit. Maury, Morin Monter. Nicol, Nicolas, Oillic, Oliviéro François, Olivléro Mathurin, Pasco, Pédron Peltier, Pérès. Pérono, Picard.PIeioer, Pourreb&fise. Prodo. Pure¡¡, Quistrebert. Rio Joachiro Rio Louis Robert, Roumégou, Roussel, Rouxel Ruault' Sahambourg, Serpaud, Séveoo. Séon, Tat6 bouêt. Thomas Jean, Thomas Henri, Thomesan. Thomazo, Touzo, Vincent, Lerov Msrrier de la Gatinerie.

ArrAdon

PIAILLER EN FEU. Samedi soir un pail!er appartenant Il M. Guillo, cultivateur, a été a Proie dee flammes. Les efforts du sauve.teurs se sont bornés à préserver les bâtiment servant à l'habitation.

LORIENT

L'indigestion du réserviste Beaucoup de bruit pour rien

Dnes la nuit d'avant-uier, tors 2 heure» du matin, plusieurs soldata frappaient A coups re. «ieublts à la porte du m»\ï.V3n-maior du 1" colonial.

L'n réserviste, disaienUiLs se moujiait au fort du Talus, Il plusieurs kilomètres de Ploêmeur. Malgré toute diligence, le médecin n'arriva sur les lieux que deux heures après.

Le lendemain, le hruit se l'épandait en ville qu'un réserviste. tombé subitement malade au fort du Talus, était moit faute de soins. Nous nous sommes livrés à une enquéte, et voici ce que nous avons appris

Cn caporal réserviste, de service aux cuisines. avait voulut s'offrir un repas copieux. U mangea affirme-t-on cinq cu six eame!les et plusieurs « quarts de café rans lesquels il avait mis du pain en abondance. Le malheureux réserviste faillit en mourir. 11 étouffait et tomba presque sans connaissance. Ses camarades lui donnèrent des soins, mais son état devenait de plus en plus <rrave, ils partirent en voilure chercher un médecin. Le voyage aller et retour demanda plu. de trois heures. Tendant ce temps-là, le réserviste se soulageait en expulsant violemment de son estomac ce qu'il avait eu tort de consommer en trep grande quantité et quand le rhédecin arriva, son indigestion était passée.

Le médecin ne le reconnut pas malade et lui flanqua huit jours de salle de police 1 AU CONSEIL MUNIC'AL

Le Ceaseil municipal s'est réuni samedi soir sous la présidence do NI. Esvelin. maire. Affaires diverses. Le Conseil autorise M. Rev, négociant, a étnblir un dépôt de pétrole. Le maire donne ecle de la décision du Consei! général maintenant le sectionnement électoral pour la commune de Loricnt.

NI 1? Maire fait eonnaltre qaie le Conseil GéDi'Tai a accordé peur la preroicrc fois une subvention de 300 francs pour les œuvres d'assistance 4e Iiorjûal» -£owftç. de lait, crèches, etc. Le Conseil remercie, nvcc l'espoir que raseemrois de hVanian. Mme (Cartier, devenue, par succession, propriétaire dit bois de Kéreeion le Conseil di v-kie (le continuer pour pourperlers avec Mme Chartier pour obtenir de meil*I'jis pension de 0 fr. 7."i par jour est accorde-' A \fm" Lnrs", rnnricrjo h Vrcole mater- nelle.

Lc ryndicat des rmployts de la mairie demande un? subvention peur l'çnvoi de délégué su congres nattinal à Paris. Le Conseil aec.-irde eent' (rajir.s i celle assoeialinn. Jour dr Frnnrr rx arrc.vlnrs. La. Lipue e^rienn'1 d^in^ndr on, subvention p;;ur l'épreuve du « Tour rle France en aOroplane ». M. BuifAvr. Je demande qu'^n offro une ascension grauiii^ n: conr^illcrs p.-snnt C^t!" rt.'ïmsad!' de rnhvrr.on est irjcl.-io. en raimn t\? ÎVlai <jes fir.nn'e^. D'nillsurs. ajoute rr;l mil'n fran*s pr.ur ''nviMiop rrililairî et. a Cinlriiv.ii'' li'ix crr.ndes fMos dnvinlion. Mcnumrvt n'Jir dit <iu Vendémiaire. syndical d" la Prefr* de rhnrbourp ouvre une sous^riTitinn pour IVreclinn rt'im nonniTHînt aux vi^l'ires «lu s.i:s-ninrin 4'en drwitirf. I.f i^nvi! vol" -me comme de li'ic. qui propos une snninv: y.lvs forte. 1 ne demande r)c si.liv^nlir;i îr,î-:n ::lr>o une <lf:ixicm# fois p' il<s r.nciens de IVrole. Ir:Jm:(|:ic est ri!jclé«*. T'n w/îoars d? •̃'ni frênes •v-t Mme Oiiinont:. veuve (!'u;i «rnp!oy<: de la mairie 'Les nrnjrnts du travail. Sur rapport de M. '¡¡¡¡Un le Oonsei W-cido ii'nMiirer sur les u la caisse det retraites. La ville sera son propre assureur.

.L'h?/<7iïne dans les <'rnlr.i. M. Le Bourgo, se basant sur une statistique de M. le docteur Wnquet. directeur du bureau d'hypiene, d't qu'à l'écolo des arçons de Merville. dans la onzième classe, les Mfcvcs n'ont que 1 me. 3 d'air par enfant alors que les reniements en vicueur exigent 5 m. c. C'est encore plus déploraMe l\ l'ôrolp des filles, puisque dans les petites classée il n'y a qu'un mètre cube d'air par élève. NI. Le Bourgo conclut qu'en attendant la construction d'un nouveau croupie scolaire, il y a lieu d'envoyer un certain nombre d'élèves à l'école du cours des quais, où il y a 120 places de disponibles.

M. Labes repond que cette mesure a déjà été envisagée par l'administration municipale, d'accord avec l'administretion académique; tous les enfants habitant le c6té gauche de la rue Belle1 Fontaine qui demanderont h entrer à l'école communale, seront envoyés Il l'école du Cours de- Ouais.

L'alcoolisme. M. Le ttoiirgo déplore l'auciftntatiDB de la «mpommation de l'alcool. Le devoir du murtieipalitAs est d'enrayer le fléau de raJcooUsine. Il propose de prendre un arrêté interdisant l'ouverture de nouveaux débits de boissons moins de SO0 mètres des édifices du culte, des hospices, des cimetières et des écoles.

M. le maiie est d'aeeerd avec M, Le Bourgo sur la question de principe, mais la mesure touefce trop d'intérêts peur pouvoir être prise au pied levé.

M. Sévùne trouve la mesure préconisée par M. Le Bourgo insuffis%n!e. Il n'y a qu'un moyen d'enrayer l'alcoolisme, c'est d'interdire partout la vente de l'alcool.

M. Bkjlbant. Pourtant, autrefois, les médeelns ordonnaient de soigner l'Influenza avec du bon rhum 1 (Rires).

M Labes appuie la proposition de M. Le Bourgo.

M. Gral1 dit qu'en ne prend pas le moyen d'enrayer l'alcoolisme puisqu'on a autorisé les débite 6 resler ouverts jusqu'à Il heures et minuit au lieu de 10 heures.

M. Le Bourgo propose de demander au Préfet de rapporter eette mesure.

Après une intervention de M. Dizot, le Cenaeil denne mandat à NI. le maire de prendre toutes les mesuKs que la lai met h sa dis- position peur enrayer l'alcoollsme.

Pemtnaes diverses. Les conseillers réclament des bacs de gaz, de l'eau, divers travaux fié votne, pour leurs quartiers ntpectifs.

M. Le Mettric réclame l'installation du chantfage à basse pression pour l'école maternelle et la Crèche de Kérentrech Adopté et renvoyé il la Commission pour établissement du devis. Un incident. M. Sévène s'étonne qu'on ait servi un vin d'honneur dans les salons de la mairie il l'occasion de l'inauguration du tramway de fiuldcl. sans avoir consulté le Conseil municipal Il demande qui a payé ce vin d'hon. neur.

La question un peu brutale de M. Sévène provoque un incident avec le maire, qui s'explique en disant que c'est lui personnellement qui a offert le vin d'honneur et qu'il a cru faire acte de courtoisie en y invitant tous ses collèCette explication termine l'incident et NI. Sévèr.e déclare retirer ce qu'il a dat.

I,e gaz qui -éclaire pas. M. Bigot a consfeiS™ la moitié des beca de gaz de la rue Camot n'éclairent pas.

M. Gral répond qu'on réduit le pouvoir éclairant de la moltlé des beoe 8 partir de 11 écîaim^unl On rédtdt méme leur povyoir M. Glotin a constaté que dans certains quartiers le gaz n'est pas allumé il 6 h. 20 du soir. Le Conseil décide de faire dresser des con- trayentions il chaque infraction au règlement. M. Macrez propose au Conseil de s'entendre avec la commune de Lanester pour l'éclairage du pont Saint-Christophe..Adopté.

La question des tramways. Sur Proposition de M. Duguey, le Conseil émet un, voeu pour que la Compagnie des tramways rétablisse son ancien horajre.

i M' Dizot demande où en est la question de la substitution de la Société Les Exploitations électriques, à l'uneienne Compagnie des tramways. Il ressortait de la consultation de l'avocat-conseil que te Ville pouvait proncncer la déchéance de la Compagnie.

M. le Maire déclare que le Conseil d'Etat a tronené la question. La Ville avait déclaré s'opposer au relèvement des tarifs de la Urne de Fiœmeur, tant que l'affaire ne serait pas solutionnée. Le Conseil d'Etat a déclaré qu'il n'y avait pas de substitution.

M. Dizot dit qu'un moyen reste d'obtenir sausfacfcpn, c'est de dresser contravention chaque fois que les voitures contiendront un trop gnuw nombre de vovajeurs.

L'état des rues. M. Duguey signale le mauvais état des rues par suite des travaux de canalisation du gaz. Il faudrait prier la Compaie de restaurer les nies quand elles y creuse des tranchées.

M. DizoT. La Ville peut faire les travaux aux frais de la Compagnie.

.NI. SEVERE. C'est ce qu'il faudrait faire nous avions autrefois une ville très bien pavée, maintenant, par suite des tranchées creusées pour les eaux, le gaz le téléphcne nos rues sont dans un état lamentable, pree" qu'on n'a pas remis convenablement en Mat les endroits où ces travaux ont été effectués.

Bonne note de ces observations est prise par l'administration.

Théâtre. La commission théâtral avait donné un avis favorable à la demande do 4M. Dupuis. directeur du théâtre, qui désirait donner la soirée populaire demi tarif le mardi au lieu du dimanche. M. Jolin fait remarquer que Ies ouvriers peuvent aller plus facilement au théâtre le dimanche soir que le mardi. Malgré l'intervention de MM. Latouche et Le Bourgo, la demande de M. Dupuis est repoussée. Divers. M. Brabant demande ('le faire netloyer 1 asile de nuit, qui est dans un état de malpropreté repoussante. M. Le Guennec demande d'autoriser à construire des caveaux dans des corxessions de dnuv mètres au cimetière. •̃' Les emjilorjés de lrami/:n»/«. M. Bonneaud. socialiste, lit de nombreux documents d'où il ressortirait que la Compagnie d« tramways n aurait pas donné à ses employés Ies relèvements (le salaires promis en échange du relèvement des tarifs de la ligne de Plcemeur. Mais la séance a déjà duré quatre heures plusieurs conseillers sont sorlis et on constate que le quorum n'est plus atteint. La fiance est levée et renvoyée à jeudi prochain.

ACCIDENT DE VOITURE. fne collision s'cst produite Mer. entre ]: voiture d3 M. Bigot, camionneur, rue ds Brest, ct Is .tranyyay de ,Guidcl. h'.j L3. voiture a eu un brancard- T-asto, le car' a eu quclques avaries.

il n'y a pas eu d'accident de pcrfoiinc. CHARRETIER BLESSlî. M. Guilloux, charretier chez NI Pe!herbc, entrepreneur. ;i eu le pied écrasé sous la roua d'un tombereiu chargé de pierres qu'il conduisait. Le blesse a été placé dans le tramway, qui l'a conduit à son domicile à Lanvcur: BLESSEE PAR UNE VOITURE. Mme Lucie Elevée, femme Gouaréguer, marchande de poissons, demeurant ruelle des quais, 12, a été renversée et blessé: à la jamhe d:oi,e par un camion.

Transportée à son domicile, le docteur, appelé, a constate ou^ les blessures ciaient sans gravité.

LES CAUSES D'UN ACCIDENT. Nous avons relate l'accident qui s'est produit il y a quelques jours, rue de Lannor la rue était encombrés par les voitures d' :s peti;s laitier. une voiltue du; pas* sur un tas de pierres pour Jc-s éviter et verra. D".i>; |>?rsonnos 'furent blessées, dont un très grièvement.

Lee petib laitiers qui parcourent la ville par bandes tiennent toute la larguer de la rue avec K'-urs voitures, et c'est ua danger permanent.

Aussi, M. Kernéves, commissaire cenîral, ;t-il eu raison de donner des ordres très sévt'nv's se- agents ia ce sujèi.

Hier, tic nombreuses contraventions ont̃Hé dresâé^s rue de Merville à des pntl's 1aitiers pour enrombrement de la voie puhdlMAUVAIS SIEKAGE. Les -roux Guêrel, demeurant cour Gobcrt, no vivuit pas en bonne intelligence. Le mari, Louis (iuével. livreur de café rentre tous les soirs ivre son domicile ct frappe son épouse: Scholnstiquc aviner.

Hier, il lui lança une assiette à la téte et lui fit une grave blessure.

La police, prévenue par les voisins, a ouvert une enquête.

Auray

AVIS AUX CONSCRITS. Le Maire d'Auray a l'honneur de prévenir ses concitoyens <i le; jaunes gens n^s en 1892 et, il ir-ur dOiiut leurs parents ou tuteurs, sont tenus de fui-e nocédrr. avant le 1" janvier. à leur inscription ;-ar lcs tableaux de recensement de la commune île leur domicile légal.

CHEMINS RURAUX. M. le (aire ••• annaître qu'il a reçu un dossier rela;if à un projet de réfection des chemins ruraux n'« '5 et 19 de la rue du Penher au village de Rostevel. Il se propose de convoquer prochainement les propriétaires intéressés Il la réalisation de ce projet.

Port-Louis

ACTE DE VANDALISME, La guérite (Ifantarrlsseineint des cfiïiles soue-ma-Tins dePort-Louis !')Le Saint-Michel, située près lu village da Kersohen, en Port-Louis, a été ltité.rkwée par des voleurs, qui ont enlevé les pliques de zinc recouvrant le toit. j-> -Tuéte est ouverte.

PLOERMEL

TRIBUNAL CORRECTIONNEL. Ploermel. Sans domicile. Pauligo, sans domicile fixe. arrété pour vagabondage et mendicité, est condamné à six jours do prison. C'est sa vingtcinquième condamnation.

Chalmet est, pour lo même motif, condamné à quatre jours de prison. Comme son camarade, il en est à sa vingUointruième condamnation.

outrages. Le 1" septembre, jour des courses de Ploôrmel, uoie bande de jeunes gens bousculèrent le chef de gare de. la ligne d'intérêt local du Morbihan, pendant qu'il était occupé il distribuer les billets. Un seul put êtres pris c'est Eugène Julol, seize ans, domestique a Quity. Il paae pour ses camarades et est condamné à 30 francs d'amende. Sa mère est rendue civilement responsable.

Mauhon. Défaut d'éclairage. Rencontra sans lanterne A sa voiture, le nommé Constant Meslé fut prié par les gendarmes de s'arrêter pour donner son état civil. Pour n'avoir pas ré.pondu il ces observations, il se vit dresser procès-verbal et est condamné par le tribunal il cent francs d'amende et cinq francs pour défaut d'éclairage.

Bhgxo.w Paoapc sur le territoire du Camp.

Le nommé BessY s'est vu draper procèsverbal par le garde Lœillet; il est condamné par le tribunal à cinq amendes de 0 fr. 40 et il deux de 0 fr 20.

Le nommé Boury est condamné il dix francs d'amende pour chasse sans permis sur la lerritoiro du Camp.

GUEA. Outrages à la pudeur. JosephMarte Iléminel, 65 ans. est condamné il un mois de prison avec sursis pour outrage public la pudeur.

AiroAN. Deux religieuses poursuivies. Mme Guérin, de l'ordre de rimmoculéc-Conoeption, à Augan. est condamnée à cinq cents francs d'amende sans sursis, et Mme Le Maulay, de Méant, est condamnée à la même peine, pour exercice illégal de la pharmacie.

Les gens de Néant et d'Augan ne se plaignaient pourtant pas et, tout au contraire, étaient fort reconnaissants aux deux religieuses des services qu'elles leur rendaient.

LA SAINTE-CECILE. A l'occasion de la Sainte-Cécile, l'harmonie Saint-Armel assistera à la grand'mesao le dimanche 21 novembre et adonnera un concert sur la place d'Armes, do 3 heures il heures.

A 7 heures, un banquet réunira tous les mu- siciens.

PONTIVY

S'IL VOLS PLAIT. Les rues de i ^uuvy ne sont plus abordables le scir.

On s'est plaint a maintes et maintes reprises de voir ou plutôt de sentir! les vi. dangeurs opérer de trop bonne heure, et cependant ils attendaient encore il ce moment neuf hures du soir.

Jeudi dernier, A 7 heures et demie, nous avoas trouvé un chargement en pleine rue Nationale, dont le. parfum mettait en fuite tous les passants.

Nous ne voulons pas insister. mais il était de notre dcvoir de signaler le faa, de façon qu'il ne puisse se renouveler: notre ville est une coquette petite cité, dont le bon renom est il. conserver. M. Joffrenou a écrit, dans la Cenise d'un mouvement, une page bien noire sur Pontivy- Que serait-ce donc s'il s'était trouvé dans nos rues jeudi soir

CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municipal est convoqué pour jeudi prochain, 21 novembre, à 10 heures du matin. C'est dans cettfe séance que sera tranchée la question Ou gaz, qui intéresse Il un si haut point tous les PontiVoici du reste l'ordre du jour

Approbation de l'école des filles cantine scolaire mise en adjudication des fournitures scolnires pour les écoles publiques location de terrains communaux révision de la liste électorale désignation des répartiteurs relèvenants des taxes de droit d'orctroi et d'étala- ges modifications Il la loi du 5 avril 1884 con- cessions de bourses communales au lycée co- Irs irrécouvrables question du gaz nouvelles propositions de la société frano-belge révisicnn de la liste d'assistane aux vieillards ouverture il toutes propositions.

ASSOCIATION DES CHRYSANTHliMlSTES. Nous apprenons que l'on vient de procéder, au restaurant Cardinal, il Paris, il l'élection du bureau dc l'Association des chrysanthémistes de rance, et que M. Charles Le Sénéchal, présiS dent de la musique et conseiller municipal h l'ontivy, a été, il l'unanimité, élu vice-président de la société'.

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE. Le Ccnxil d'administration de la bibliothèque municipale s'est réuni dimanche t 9 heures et demie la mairie. Etaient présents :\1:\1. le docteur Langlais, maire Loisel, pi«ésidcnt de la bibliothè- que te Lay, Audic, Mahé, Strowski, Métayer, Le PKwt. Gilles, Mminislmteurs Granp:r, bi- il a été dOcidé crue l'on mettrait cn adjudication 1 impression d'un supplément de seize panv. (-•̃:>• im:i. ,u la biblioIhèqua a en cffet rem i- de COO volumes depuis l'apparition de celui-ci.

Le Conseil d'adnrinistraiion a remercié M. le docteur Langlais d'avoir bien voulu prendre les mesures nécessaires pour assurer la bonne (.̃•nïcrvallon de:; ouvrat'es i!» la bibliothèque ̃ enfin fi' cndnmmaçor.

.j ,iNlv FOLLE. r.-v priiivue fonmio paraissant hô'pltis 'jouir Oc :-e.; fuL-tillés mentales, a 6\é î-ecuèillie par les gunlions de la paix nlors qu'elle crrait ilnns les ruas de Vannes en jxjussant des fris inintelligibles. Elle n déclaré se nommer Made Gnutio'r. fc.nmic Ronaparte; ello serait originaire de Naizin.

NOUVEA'l' CURE. Ni. l'abbé Kcrvogant, recteur de est nomme curé de CIôsuérec.

Sair.î-Gérand

ACCES Dr: DEMENCE. La .«ndiirraerie de Pnntivy a c';ié aviîéï que le nommé Jesn Au(ïrain. cultivateur ":i Paint-Di-Mcoo. en Sainl(n'Tanjl, L-;ait .̃îUeir.l de f.iiio furieuse. Les gen(iQi'ine.ï ont iimenc Audrnin. qui n'a que 3i ans, il l'hJuilnl de Pontivy, où i: été mis C\\ obSaud

LES nnACONNIERS. Joseph Jan. cnltlvn1.(' l'il n:iiul, était, neeufû par la rumeur nnblicjiie do braconne;1 fi'ônuemnient. Les gendarmes l'ont inlorrnsi'1 et l'ont, amené reconnaître qu'il clinmail sans p^rmi. Pir>:ès-verbnl lui n REMUNGOL

Un garde attaqué

M. Alexis Trouvé, -il an;, garde pnrticulinr do M. de Lambily. au châteuu de lverjiroiix, dans la commune de Ucmungol, vient d'être la victime d'une attaque nocturne qui s'est produite, conune on va le voir, dans des circonstances mystérieuses et particulièrement Voie:, d'après notre enquête, ce qui se sej rait passé.

Mercredi dernier se tenait a Bubry, dans la cauton do Plouay, une foire assez importante à laquelle M. Trouvé, qui avait l'inteni tion d'acheter une pairo de bœifs, s'était 1 re-ndu à bicyclette en passant par Pluméliau, Saint-Xico!as, Bieuzy et Melrand, c'eôt-?i1 dire par la route directe.

Les nlarchés à Buhry. comme un peu dan? toute la région, se tiennent assez tard. Aussi faisait-il nuit quand le carde eut termine ses affaires et put se rçtncttro cn route. Il pensa alors à se rendre à In jznre de Pont-Au"an. rur la ligne de P!ouny iL Locminé, pour prendre le train qui s'y arrête le soir vers 7 h. 37. afin de gagner la gare de Naizin. où il devait arriver à h. 0G, et qui no so trou-' '̃••"• –1 h: :-rn de chez lui.

L'attaque

M. Trouvé avait déjà passé chapelle de Saint-Roch, lorsqu'il arriva dans une desI cento excessivement rapide. Il pouvait être alors 7 heures du soir.

Comme la déclivité du terrain lui parut | ilnugcrcuse, -il descendit de bicyclette, prit i l'nccotcaiont droit de la route en trainant sa machine iL la main.

Il rencontra bientôt une '•oituro à deux toues, attelée d'un cheval à la robo sombre, qui montait la côte. Dans co véhicule se trouvaient quatre personnes, dont une femme. Remarque curieuse, M. Trouvé apeijut par derrière un homme de forte taille, avec de grandes moustaches, la tête nuo et qui marchait à pied il avait l'air, suivant I'ejroresi sion mémo de M. Trouvé, d'un a guenillelix n. Lorsque, la voituro croisa le garde, un des homme, qui s'y trouvaient lui cria, sur uff ton un peu provocateur

-Tiena, tu as do la lumière, toi

M. Trouvé répondit par l'affirmative. A peine avait-il terminé, que son fnterlocuteur descendit du véhicule, sortit un couteau do sa poche, lo brandit et l'en frappa iL plusieurs reprises, dans la tête, dans la bras et sur le sein gauche.

Et aussitôt, l'homme qui suivait à pied se joignit à l'ascaillant et tomba lui aussi brutalement sur le malheureux garde.

Mais le couteau devait être une arme de médiocre qualité, car les blessure; furent peu graves lo paletot cependant a été transpercé do part en part.

M. Trouvô, quelquo peu étourdi tout d'abord, ne térda pas a recouvrer son sarg froid. Il fit le simulacre do fouiller la poche intérieure do son veston et s'écria tout à coup Si vous nc me laissez pas tranquille, je vais vous Ilcher une balle dans la g.

Aussitôt le premier agresseur s'empressa de remonter dans la voiture qui prit alors la direction de Bubry mais un peu p'us loin se trouve une intersection de routes et elle put alors aussi bien suivre celle de Bieuzy ou de Quietinic que celle de Bubry.

Après l'agression

Mais M. Trouvé, après le départ de cet homme, restait encore en face de celui qui suivait la route à pied. Comme noue l'avons dit, celui-ci portait une moustache longue et bien fournie.

Le garde s'empressa de lui porter un violent coup de tête dans la poitrine et parvint alors à le terrasser. U croit même l'avoir blessé au visage, ce qui permettrait, jusqu'à un certain point, de le reconnaître.

M. Trouvé alla ensuite ramasser sa bicyclette, qui avait été brisée la voiture avait dû passer dessus.

Il reprit alors la route de Pont-Augan. Il marchait péniblement car les violents coups de pied qu'U avait reçus dans le dos et dans les jambes l'ava'ent littéralement fourbu. A cent mètres du lieu de l'agression, il aperçut au milieu de la chaussée un marchepied. A cent cinquante mètres plus loin, et toujours dans la direction de Pont-Augan, il rencontra une voiture à deux roues encore, attelée elle aussi d'un cheval à robe sombre. Une des roues se trouvait dans la douve et l'animal paraissait attaché.

Comme il faisait nuit noire, le garde n'a pu nous donner le signalement de ses agresseurs. Il se souvient sculement que l'endroit était désert et la route bordée de grands arbres, do châtaigniers, pense-t-ll.

Il est formellement convaincu qu'on voulait Je dévaliseur.

L'enquête

M. Trouvé a porté plainte à la gendarmerie de Locminé. Celle-ci a ouvert une enquête, qui sera continuée par la gendarmerie de lîubry.

A l'heure actuelle M. le docteur Le Chevalier, de Locminé, donne ses soins au garât de Kergroix, qui est alité. Empressons-nous de dire qu'il ne porte aucune blessure grave. Il a une plaie contuse sur le côté cauche de la tête, un pau au-dessus de l'arcade sourcillière. Sa main droite est enveloppée. 11 se plaint de douleurs dans le dos et dans les jambes.

Son paletot, par contre, est transpercé à la hauteur du sein gauche et un peu au-dessus du cou.lo du même côté

QUIMPER

ADJUDICATION.- A deux heures et demie de l'après-midi, samedi dernier, a eu lieu, à la Préfecture, l'adjudication des ttravaiix de construction d un magasin à fourrages à la ferme de Korflly, en la commune do Kerfeunteun (propriété départementale). Le montant des travaux à exécuter a été flxt5 par le Conseil général 8.000 francs, en un seul lot. jt. Taruriiy, qui a offert un rabais do 4,25 a été d'iclîiTé adjudicataire. CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil municapal de QuimpT se réunira mercredi prochain, 20 courant, à 8 heures et demie du soir, à l'Hôte1 de Vil!?. *3 questions sont inscrites à l'ordre du jour.

ETAT CIVIL. Saitsmct*. Charles Proiw'. rue N«".v*. il; Cécile Bernler. Tue Royale. 13. promestei de mariage Hervé Stôphan. cultivateur, domicilié a • Quimper. de droit ?t fie f.tit. h Snint-Grallen (Saino-ot-Oiw). et Anu-.ll<> Lrprince, cuttlvatrlcfl .1 Sjlnt-Gratl^n I'inre Doupiiet. employé rle clremln df fer a Tours, et îUirlo Laurent, coutiictiTc ;t Qulmper: JJrôme Sozner. cultivateur il Roycmner. et An 110 Sejner, cuisinière QuiroiVH1.

D(cc*. Aususllne Korgcan. 78 ans, ménagère, veuve de La Flach, impayé Mcscioaffuon. QUIMP^RUE

TRENTE FOIS CONDAMNE. Ces jours derniers la gendarmerie de Guémcnû a arrMé en flagrant rlélit d'ivresse le nommé François Flic, cri|?inairu du Q*.imf»»rlé, qui a tKjti subi trois condamnations pour mer.»i!ciT5 et âne trentaine pour ivressi..

VOL D'HL'ITBES. Dimanche dernier le i.vn'de ila NI. François Coadou, ostréiculteur au liourg de Rier, a surpris la veuve Le Bloa et Anna Queutel, de Moelan, en train de remplir leurs paniers d'huitres dans le farc de NI. Cadoret il. l'arrivée du garde la veuve Lo Bloa s'est empressée do déguerpir, mais il n'en a pas été de même de la fille Quentel qui n'a pu se sauver à temp; et qui a été obligée de laisser son panier aux mains du garde.

M. Cadoret, qui eet très souvent victime de vols de ce genre, a porté plainte.

Querrien

UN AUDACIEUX VOLEUR. Jea.n-M.arie Faucher, 29 ans, originaire de Quel'rien, s'est empara le 7 novembre dernier, en plein aprésmidi, d'un attelcst! (cheval et voiture) attaché à la porte d'un débit de ChStrauJin et a en- suite plis la fuite ;ut galop. Rejoint par une personne qui s'était misc sa poursuito en automobile. Faucher fut arrête à 3 kilomètres de Rosporden.

L'audacieux voleur vient de comparaitre devant le Tribun.nl correctionnel de Cluitcaulin qai l'a condamnée a 15 mois de prison.

Une double évasion Les deux détonus courent toujours

\ous avons annonce hier matin d'une fiiçon j succincte l'évasion du soldat Désiré Tygivat, meurtrier de l'artilleur Aubry, qui fut poignant dans la nuit du 2 au 3 novembre, et de son complice Marcel Kerduff, qui avait été inculpé de coups et blessures pour avoir frappé les artilI leurs qui accompagnaient le malheureux Aubry. Cette double évasion qui s'est produite fcans :les circonstances particulièrement audacieuses, d provoque dans le public une légitime émotion. Les responsabilités de cette évasion ne sont pas encore établies, mais il y a une chose certaine c'est que la luito de TygrOat est parlisii- lièremcnt fûehense, €ar cet individu est conside- ;v comme très dangereux. 11 l'a du reste montré a plusieurs reprises.

Voici dans quelles circonstances s'est produite l'évasion M. Bidard do la Noc. juge d'instruction, voulant clore cette affaire le plus tôt possible, avait fait demand r ,Il son cabinet pour les interroge. Tygrôat et Kerduff. Les deux inculpés furent extraits de la prison du Bouguen et conduits devant le magistrat qui les interrogea longuement. Vers six heures les deux prisonniers, accouplés par une chaîne ic sûretiî, prirent place en compagnie de l'agent spécialement altaché au scrvice de surveillance dans une voiture de louage.

Il y a bien une voiture cellulaire qui est chargée do ce transport mais l'entrepreneur auquel est concédée l'adjudication n'emploie cette voi- ture spéciale que lorsqu'il y a un certain nom- i bre de prisonniers. Si ces derniers ne sont que deux ou trois on préfère employer une voiture ordinaire de louage. Cela est plus rapide et plus économique.

Le parcours entre le palais de justice et la prison du Bouguen s'eucctua sans le moindre incident et les deux prisonniers observèrent le ntutismo le plus complet.

Quand le véhicule s';nvta devant la porte cochère de la maison d'arrêt, il était G heures et demie et il faisait par conséquent nuit noire. L'agent ouvrit une portière et lit quelques pas pour tirer ie cordnn de sonnsllc afin de se faire ouvrir la porto de la prison. Cette opération ne nécessita que quelques secondes; ce fut suffisant aux deux prisonniers qui brusquement ouvrirent la portière opposée et descendirent o toute vitesse, quoique étant toujours attachés ensemble, la pente qui descend au Moulin Ulonc.

L'agent se mit immédiatement à la poursuite des deux fuyards, cria pour attirer l'attention de quelques ouvriers de l'arsenal qui croisèrent les deux prisonniers, tira m£me des coups de revolver en l'air. Tout ce!n fut inutile. On téléphona alors aussitôt au parquet, et police et gendarmerie furent mobilisa pour se mettre il la recherche de Tygrat et Keidutf.

Co dernier a bien failli être arrêté vers dis heures du soir. On avait fait garder discretment d£s que la. nouvelle fut connue, les maisons dans lesquelles on supposait que les deux

inculpés viendraient certainement soit pour changer dé vêtements, soit pour demandeur de l'argent afin de quitter le pays.

On savait que KerduCf avait une amie rue Ne. varin un agent fut placé de faction dans un jardin attenant A l'jm:neuble et, vers dix heures, il aperçut Kerduff qui arrivait en prenant de grandes précautions et ayant bien soin d'exa- miner tout co qu'il y avait autour de lu!v Kerduff vit l'agent et prit aussitôt la fuite l'agent voulut se lancer h la poursuite du fuyard, mais dans l'obscurité il n'aperçut pas un grillage et alla se heurter contre cet obstacle. Il resta quelques seconde étourdi, mais pendant ce temps. Kerduff avait disparu. La gendarmerie a opéré toute la nuit des battues qui sont restées sans résultats.

TROIS NOUVEAUX BASSINS. L'Ouest.. Eclair annonçait récemment que des travaux vont être entrepris à I.orient pour construire une cale sèche où les navires de guerre seront construits à partir rc 1914.

Or le port de Brest visent d'être averti que M. Delcassé, ministre de la marine, avait décidé que l'on construirait dans notre arsenal trois bassins semblables.

Les emplacements ne sont pas encore défini.tivement choisis, mois ceux qui ont été désignés par la direction rtos travaux hydrauliques comme étant les pliu propices sont, d'une part, l'anse de la Tonnellerie, dans le fond de l'arsenal, et, d'autre part, le terre-plein de La Ninon. CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil munici.pal de Brest se rénnira à l'hôtel de ville le jeudi 21 novembre, a heures et dem:e du soir. Parmi les questions ù l'ordre du jour Iigurent renouvellernent des marchés pour l'entretien des bâtiments communmx action judiciaire contre les pompes funèbres de la ville de Rrest et une société concurrente privée qu; est venue s'installer récemment dans notre ville relèvement du taux da l'intéret du mont de piété de Brest organisation d'un service médical de Le Coaseil aura également à statuer sur des demandes de subvention qui sont adressées par fc syndfcat des inscrits maritimes, le syndicat ries dockers, le syndicat dos employés cinls du de l'nrt'Ilerie et du génie le syn,l;cct tes employés de commerce et de linRECOMPENSE Nous apprenons avec plaisir que NI. P. Le pelvé vient d'obtenlr Pour la bonne qualité de sa marque v£ ?T«nU#-on un diplJme de médaille d'or à l'exposition internationale d'économie domestique a Pans. Le « Vermouth Union a ,no,tenu nne récompense, en sep2embre nonçani hier l'arra^tation d'Emile Fitament 17 ans, surpris en flagrant délit de va! à la tire, nous dirions «nu ce mauvais garnement était la chef d'une hands organisée qui a commis de nombreux vols tous ces tsnns derniers c: que plust»urs arrestations étaient imminentes Huit membres de cette banda font maintenant connus ce sont tous des des gamins de 15 a 13 ails; cinq ont été ar- rétés «ivant-hli»r et conduits au PaT<Tttet ca dernier en a laissé deux en liberté nrovl- entre et a envoyé les trois autres- au Rouguen ce sont Emile Filament, 17 ans Riy. mond P.. u ans et Sylvère L. 17 ans. L'enquête de cette affaire se -poursuit et il chaque it.stant on découvre de nouveaui vols dont cette bande es l'auteur.

LA FIEVRE TYPHOÏDE. Un second-mal- tre mécanicien de l'école des mécaniciens dq Btcai. CUjirles Ferlaadon. 28 ans. marié, qui se trouvai' depuis quelque temps en traitement it ''hôpital maritime pour la flèvre tv. phoïde, a succombé hifr de cette maladie. Ce ci est du reste L^olé et la situation sanitaire <lo 1a g-.rnison est excellente.

LES VOLS. M. Micot. entrepreneur, rue Branrta est chargé de la démolition dt: Grand Café. au coin de la n;a db ;iam et de la rue de la Mairie. Dm malfaiteurs so sont introduits 1a nuit dernière il. travers une pallsaatlo sur le clvintisr et ont emporté une assez crande quantité d'outils tels que piocli<», pe.'les. et«.

Un? enquête est ouverte.

ETAT CIVIL, r-V#« r.iwnatr.o Laweni. O innW. ru» t<ÙAv<ar. k, »l! die. tCil.'atalre. a ans, JiMiiir v4 Le Oof. s,i ,i.«. CONVOIS MORTUAIRES du 10 novembre 1012

Ren6 M(R2f(. 50 incls, rue Vauban. 40. convoi a IO heuros, ?2lnt-SauT«>uT, cimetière de RecouGermain; Lrctr.RN. Il mois. rue SaLr.t-Jiarc. 15 bis. convr.i heurcs à Saint-Ucrtm. cimetifrra A.Tiîoir.3 KouiAiDic. is ans. Hospice, convoi à Hctv;- Xi. GCFf. i3 ans. Hcspice. convoi il 3 heures et tlemb, cinr.etléro Kerfautras.

Landerneau

CONCERT. Dimanche prochain, 24 cou. rant, il 3 hcnres du :-oir, la musique d'Indépendante donnera, sur le Clw.mp de Bataille, un conerrt dont vnici If programme

1.. « Cori<>g,' de Cupi^on «/marche, Popy 2. « Au imv> de Cocagne ouverture, Blénant 3. « Barcarollo vénitienne ». Bouilonck i « A'«itin ». fantaisie. Jaii 5. Si!, flez P;;rrettes polka, Popy.

PROBITE. Samedi, au cours de l'après- midi. Mll'C Marie f éon, de Lamartyre, au servie <1? Tanguy, débitant au champ de foire, a trouvé à tirre, près de ta table, une bourse contenant. 3'*O fr. 55, qu'elle s'empres- sa de remettre à son patron. Que'ques inst-.nts n jure s. le. propriétaire de cette somme la recevait des mains de M. Tanguy et de Mlle Léon.

Nn* fï'.Ucitations h cette honnête Jeûna fille. M0rî!.AIX

PAROISSE SAINT-MATHrRLS*. Les jeune:; fiiles du patrcnaj;o donneront le dimancho 24 novembre, à 16 heures précises, an patrenn^o Saint-Joseph, avenue do KernéRues, une Ei.'anco de récréation dont voici le programme

La petite J/arf. pièce dramatique en 4 actes Le Rérevf de France, tablent! patriotique. Intermèdes

Place.; réservées 0 fr. 50 premières, 0 fr. 2-5; seconde, 0 fr. 10.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL. Dan3 son audience du 15 novembre, lo tribunal correctionnel a rendu les jugements suivants Moblaix. Vagabondage. Jean Mens, 40 ans, et Gntghe'luck, sujet belge, tous les deux sn ns prcfêîsîôn et sans domicile fixe, sont condamnés pour vagabondage, le premier a 20 jours, le second à un mois de prison.

Marie Le Crenn. ûgéo de 42 ans, est pour le même motif condamnée à 40 jours. Gciclax. Violences suivies de vol. Certain sir, vers 9 heures, Yves Le Traon, figé do 19 ans, demcurant nu village de Kerhriand, en Guiclan, se trouvait avec Jean..Marie Jacut, 39 ans, cultivateur à Toulalen, dans un débit de Kcrmat.

Après avoir bu une consommation. Jacut sortit, dans l'intention de rejoindre sa demeure.

Tracn le rejoignit bientôt sur la route et exigea de lui 5 francs. u Je ne sais à qnel titre vous me réclamez cet ornent n, dit Jacut. Il à à peine formvlé ces paroles qu'il recevait sur le crâne un formidable coup d.e bâton et tombait a mcitié nssommô sur le chemin il es3eya quand même do se détendre, quand il sentit son agresseur fouiller ses poches. Traon, rendu furieux par cette réelstance, ouvrit son couteau et en porta huit coups à sa victime, deux à l'avant-bras eaucLe dont les tendons furent sectionnés, un au pouce de la main droite et cinq à la tàte. Jacut s'évanouit. Quand il revint à lui, Traon avait disparu, emportant son portemonnaie garni de 15 francs et sa montre en argent, sa blague à tabac.

Reconnu coupablos de violences suivi«s de vol,Traon est condamné à doux ans de prison avec sursis et à 100 francs d'amende. PtoTTicr-'EAC. Tl vtiyafjrait sans lanterne* Joan Bodros, 22 ans, étudiant, se prou»» nait un soir à bicyclette. Il rencontra les gendarmes qui ne voyant à la mnchine aucune lanterno, le sommèrent ne i'arrètpr. Le bicycliste n'en pêdtila quo do plus belle.

Pour n'avoir pas obéi à la sommation des gendarmes, Bodros se voit infliger 16 francs d'amecd* ".veo sursis; ponr avoir oirculé MM


V: terne, il nêoolt» 6 francs d'amende, s»ns •nr.iis- -irtx. Infraction A la poltec du e*»mwii tii- 1er- Pour avoir etrouU oin^ Mt»n»tien *ur la voie ferrée, M. PoUrd, 76 »n», ouliivateor à Sieun est condamné à 10 france <)':i inonde »*ec aurais

Sun-t-Votoay. Il ckeMOtf mm P'™ Jean BriTidic. 42 Me. cultiT»tenr à S«intWacny, t'est fait pincer en e**esant sans permis. Oo6t 60 franc «Teinende.

î.TAT OIT1L. NeUsante. Marotte Huet, rue Jean Le Boni. oordoutilar, w »««>•n" rVrVio. A£M iéfO». tanneur. et lutine SUftK. tans proteartoc

PAUVRE VAGABOND. l** gendarmée :,ia arrêté en nagraot délit de vagabondage •can-Yves Mens, 40 ans, originaire' de Ponc;roix. Interrogé, 11 a déclaré manquer de trãail depuis le 28 octobre. Dans ces oonditions ,1 vivait comme il pouvait, de secours qu il recevait de ci de là. Il s'apprêtait prendre :a route du Havre où il croyalt trouver le moyen de «'emhar^er, quand il tut inw A A Coat-Amojr I! était porteur de ia modeste domine de six sous.

FETES PATRONALES. A Saint-Melaiwet K &iint-M»rtin, d«e office» solennels mt été oilebj-ét.. A saint-Melaino, la Qrand'ilcme de Th. )uboib. ainsi <jue U. Uiveric de Schumann; ̃ ux vêpr» ïRi/irne à saint Casimir et le Vaniunm, er(jt, de Gounod, ainsi que le Vaniiq-ae de l'abbé Penndu ont été parfaitement j La fête A Saint-Martin était rendue plus imposante pir l'arrivée des délégations des employés de chemina de fer: il y en avait de5 principales ulles la BretagnC du nord. A la let bannière» des Mettent ) 3e SaiBt.Br.me. Snint-Pervan. Rennes. Lan- iernrau. iîorVaix et Saint-M«rtin étaient en avant du .-hcenr. La net était re«us employés des chemins de fer et è purs faaill. v Po nombrmi.ee pçronnahtfc, notamment Km* et M. Veilhaut, des Cbe- ̃niiis de fer «xmomiques; le* amis de re- gion, j'y pressant. Un nombreux clergé as- La 11 este df Gounod. Vlste Conicttor, le Ooude $ion on- été écoutés par un auditoire j charmé La Conte/»- des Cloch" de TbielmsTis a été tout particulièrement appréciée. U rae»e et, t chantée par M. T«neuy. rec- ♦our de U pauissc de Benodet: l'allocution pronom* par M. Vicaire, professeur au oolfpce Sniiit-Lous. <V? Brest.

A n.'di araii lion le grand banqaet offert par ïliion d, Siint-ilnrVn aux camarades SélppW«: tous drapeaux déployés précèdes Se la Fanfare les Gâs de MorUix, la çolon.ie des JéWolionf et des camarades morlaisiena M rendait aux vépret nuis suivait la procesliou de* relique, de Saint-Martin La Cho- rale se fit en*en'î:e dans un Splut solennel iu"eli< entormr nv -e ripieur et ensemble. Enfin, i apures, toute l'assistance se ren't au patroMpo N.-D. de Liesfe. où était ;nne> unr fi-ainl* séanoo rérréative. Les rris <x»médi^ et tes intermèdes recueillirent plllK vif KlOpi* Pendant c« i«mps, a 8aint-Melaine. était salement cétéhrée une crande tête. Le» vi- ,?es revêtirent un Mnt particulier: la nro- i^ion autcii *•̃ l'éclisc fut remarqTife Me pa l'abond«P"e des riern:« que portaient IM lioroa«. I« ..M-ipboni# rtw ccr^s. avec Mlle rourtnin violon Mmes Alexanriro Hi'et, >1. Broxissail. n eté fort Gorlan Bru .9 «a1 eu ivatcur au village de RozCustoii, fe plalnt -l'avoir été exposé aux pires me-aw *e Ja p'" <1« «on vo!sin. M. Bescond, 15 nn^ Lor^nw \1. Be?>-nnri Il bu. i! lui patse perla lêif. L'autre jour •Vtunt arrv5 «Tune fourcliE. il réclamait a ««̃̃il* Il M 1-e Bv.m et hranJissiil le terrible «util en se <5tv'a'«int prit trappct. Tout rc•rnrurat d'après le plnifrnant, rh( le m*nie yt. 1." Brun. dpmandan.t encore S ¡)(lire et f^ttp f"ls muni d'une bique. Il ^suya un refus alors, furieux, il riposta Lait** f*:re. va. sale c. (ici un nom d'aloimal Jo ne te raterai pas ». Là-deseus, très. jueii ̃ir.R'H, U-soitit -ian*: la conr et laencore il "4»r)n » w V tvnni. d«r(*in matin

li.orriv lf. nie énergiquement ks Talf rinoé;. •̃••̃. L'enquête menée par la »em:«nnrjle teîïrait prouver que l'inculpé IkHju p»: un %re)lctit norrniH'. mais que la bôikff\t lrl fi-t"1 ri'ime rxlrfrne violem'o. Rosooff

KTAT ri.il.. Dlrou. n Justmî Satii«\ yvonf-Ltulf» QiKmcn^r. rn« Ji>- in.'i.vhi- IiexMix. rue Ainirnli 'oiirtin- .Mar'lKHil!» Le Dwof/. n K^.«i»<̃ Ju'.icUr lUhk'lou. i u« Urlzeux; lsUlorc S.cWiau. Ann« lujwder. ii Keriidraon ï^inçclîc ouJvjkV au Sino) on Siaiiec. JeanCor», au l>oss.rr, RoisiiatiU ru» E^rP Le Mu;.

•̃rtiiiir* .Tp»m-Miii« Corre. jockey, à Iîosi>î. ri < ..iln»r:u'i n UoscolT; l'a ui-i; culti'aUtiX u McH'J'U. et i.iUi»> !J!>rol! ''«ctstigu* i Roscnî'.

nrturj.~ Ucrmi Ca;l marili.i.i •. viiiaMt». i Ecsppff. et LU' 11, ,;p» «ju.il.r: A Rosçofl ,T~«rili ii j.'n..lUT.-ler l'artoiial de liteit. et J»- •̃ li' i.ilai^n.it, un; prcTet-lob A .'îoscotT; *•• it! i- f3ltlv;'l>li- R.r"ÎT. «. Mîrli1 GuiTr*r r -ii'.f.: 'it.v ,i B.r.oR

.•̃ ,«-ar'i- nr-.l!. m'tv-'rc. 31 anr. k() :i< h-n*. c«: |<c l • l'raiK-o! .•̃» 3 Ijhiï» .in *.i j>1; llo.li. iiil'.ivatour. "•! -f r-l .•!̃̃; au Tlrfve.i S- :'•̃ Jlii-lf̃ .̃ .i|. ft~r.,nt, wc-r. i -e :̃)̃ i^.e i.irrnAvu.i

C:;l.' '.v;j;, iTOS. VcnaiYdi upiès- i iv.i».<. oiiiiluiir> fne pa< M. Le B. négo- ci ̃ i •:«*<• ̃ r' ir l'iîi]-7 piji- M. Le K. i:t "v'. <\ A eiitrdw ••ti'.v.in riv ii-m'-rwini dn |ont. il. Châteaul-if ilric v 'Itnri-i- ont *nhi ilo !>• :̃ -rt à il» a!: ffenâârms iL rhCroxo!! .Iinih l'ri. T!Tfnw. de Rot.oCti. en qcaiité d<î -i: ̃̃•̃̃•1!cvi! ̃̃ <)•. "oii- ictnire un ijiiieau lio v ii-.rr. vat .c:- ini'.irnt». f!a-i« de et •i.u.i

LAVAL

VAGABOND. La Cour d'appel a confirmé lu paine de Z mois demprisoiinement iuflipc.r par le tribunal de Lave! au vagabond '111).M'erre Cazo.

DANS LE CLERGE. M. Lesegrétiain, anci .n vicaire, est nommé curé de Saint -Cyr"n-PaU.

SOLS-OFFICIERS RENGAGES. Les oanlldats à dee emplois de 6ou6-orflciers reusont lmiorméb qu'il existe des vacan'6 Ausque-Hes il &e>re pourvu par le conseil t, régim<jnt Je 87 novembre 1912, après en.noa â(s ciiefe de corps, au 12t« d'infanterie n l..ival et au 130e a Mayenne et Domfront. l!iTE DE LA PRESENTATION. Jeudi ^l mbre, la cênnonie traditionnelle de Ja IV' u' de la Présent <uon aura Ueu duos la nielle de l'école de théologie. La rnand''̃•«. a l*que'Je aan«w*ra Hgr Greliier, inmancera t 9 h. 40 et sera change par M. "hatioine Daniel.

>OU.HPREFECTURE DE CHATEAU-GOXIKR. Nous croyons savoir que M. Beli.it, inii tous ceux qui l'approchent connaissent 'i lùeiivettlante aménité, doit remplacer M. f»nihu*u rtéflniUvment dans les fonctions de "Uti-Tvrfeftt. M. Bellat est extuellemebt con-riUcr de préfecture, délégué la eous-préf( tme de Ghateau-Goniier, dont le titulaire i-loigné depuie plus. sure mois par la mar

COMITE «EPUBLICAIN DU COMMERCE rt DE L'INDUSTRIE. Nom WfiOQ» «a-

FIL TELECHVPHinra' RS>«OIAL

SIXIEME EDITION

Un vif combat est engagé autour d'JCadcmkeui

%+%

(n télégramme de Constantinople annonce qu'on entend une canonnade lointaine et que U bruit en parvient iusgu'à Péra. On suppose qu'm combat est livré en deçà d'Ada.ikcvK Il faut attendre conUrmation de cette nouvcl.le pour annoncer que les Bulgares sont aux portée de Constantinople, décidés à y entrer mnis il convient de souligner l'importance qu'aurait une batallle livrée & Uademkeui. D'autre part on déclare, toujours de Conslan- ,inapte, qu'en présence de la situation, tes am.blisadeurs se sont réunis chez le doyen du eorps diplomatique, maroui di Palavicir.i, pour sur les mesures ù prendre en vue de prtvcnir l'entrée des Bulgares dans la ville. On dit que non seulement ic choléra, maia lA peste. sévtssent dans l'armée bulgare. On CTiHnt que l'entrée de celle-ci dans la ville ne ronttttue un danger pour la population. Ctotl la première fois qu'il est question de parmi les troupes bulgares. Jusque •>trtU. ou annonçait sa présence chez les în"w seulement. Et i lest permis de se denisn- Jcr «i en rôpandant le bruit du choléra chez les a!;iAs, les diplomates ne cherchent pas il se ciôir un prétexte motivant leur intervenu ni 1-mr empêcher l'entrée des troupes victorieuses u Constantinople.

Commr on entend <lepvi& ce matin à ConsfiirMitaplc une violente canonnade du côté de ïcl«it:hifii, il a été décidé cette après-midi de dtbar.fuer les détachements de matelots qui sont à bord de.s navires de guerre, pour prottjer les routes qui conduisent à Pcra. Le Lorelcy se rend Harda-Pacha pour protéger la gare du chemia de fer d'Anatolie et les colonies étrangères qui se trouvent de ce côté. La viUe est abaolument calme. Confirmant aussi cette noueelle, le correspon- c!ant du Standart Iflèyraplùc que es matin de bonne heure on a entendu le bruj d'une grcssc artillerie provenant du \ord-Ouest. Le bruit ,'lait perceptible dans la capitale et indiquait que la camparme était en action sur les lignes de TclMtaldia. Les Bulgares o?U ouvert un {eu ti'^cnl d'artillerie vers sepf heures du matin sur les liatcurs autour de Tchataldja, HadcmIcciit, occupa par les trouprs turques. Les Bulgare* ont avaneé lentement.

Ils auvent subi drs pertes considérables sous un [eu meurtrier. Le 4' corps d'armée turc fait des ejforl* pour tourner le flanc droit ennemi. A midi tes Turcs tenaient rncort leurs position Hedemkcui. Les troupes turques, aidées de la flotte, auroient repoussé l'aile gauche bulgare. LA SITUATION DES TURCS

EST DESESPEREE

Des correspondances particulières parvenues Berlin annonctnt de Constantinople qu'il l'avis d'officiers étrangers qui ont visité les lignes de Tchalaldia, la situation .dcs Turcs c.t Par suite du choléra, la plu- part d'entre eux sont incapables d'un ('!fort. les officiers estiment qu'il est dEsormais ini- J possible de l'tvretj(eX0.bMi & Tchalaldia ci que • -d-nillcurs tes Bulgares ne pourraient occuper cette position aans exposer leur armée être proie au choléra.

L·a Monténégrins occupent Saint-Jean-de-Méàua D'après la* nouvelle@ parvenues au quar» lier général monténégrin dans le courant da la nuit, la troupes du général Mertinovitch | rnt oooupé hier soir Salnt-ile?r. de Médua. De Cettign., on confirme cette information mont<ini'r;rineï ont occupé Saint.Jean de \tc-

nonce antérieurement qus le C. R. C. J. A. transportait ses pénates, 7. rue de la Paix. C'est le dimanche 2-4 novembre, Il 14 heures, qu'en ce local aura liue pour la puruière fois la réunion «ïénârale. Un déjeuner par 60Ù6cripiioji précédera la séance la aura lieu a midi au rrstaurae Porcher. Au der- nier congris tenu iL P:.Tis li section de la Mayenne étajj représentée par MM. Choplet, président Quinotault, vice-président Poirier, secrétaire Rentrai Guiclion, Chartier et Pari:.

ADJUDICATION. L'adjudication des pasw: -borde de la Mayenne eu lieu «samedi, ii la Prôteeture. Quelques lots seulement ent été *û(r,iiés le âlvmoyenneint 85 fi' à -NI. Oiltin-lierlron, de Laval.

VOYAGE SANS BILLET. Vaieutiii pe.noi, 3i«ur. Journalier, sans domicile fixe, ne' A Anprrrs, a voyapé ^ano billet de Saini-Cyrl'I'oole il Laval, alor? Il'1'11 n'iivalt qu'un 1)111,ot d: Vt-rsaillas Il u étv mis à la «liisposMlon du M le procureur ci,' .13. Rép; lilkjur. i»l l'a fait !\m?ttw en lih.no. l£ >Oi;VE.\U-NK EM' >!OKÏ. \pivs Oîra rcs!.̃ pli.clcui- lniins liram le coma, tentant de M lie Jicoré Ca mon U uui; «lcrolèx;.

Le r<^it rad.ivr» sera miiopsié lurfJi pnir M. le lîi.'pri. mwlecin-loii-1.1. ra infro cvlmid'ilo c-t toujours alitée.

AVIS AtJX AGaiCULTE'oES. MM. les affricol;eura scia Ir.iorrnfts qU'une commission Uosiçu«e <uir le ooiislu «eoéraJ du (JépJ^'r ment de la vleiine se rendra CMon le lundi 2 décembre, à 8 lieui'ck, mt le Clump de Foire, pour acli<Mer un cer. lajn nooniir* de verrats d;: face craonnaise i«iro OJ au notas), lies de 7 Il Il molli.

ûw prix seront débattus car nlace et Itt acliali «iitiuL (alts -Minco H'i;uii<-

La Bigolklèrs

ACCIDENT, Le jeune Baciiel, ùrc de treize ans, iiide de culture chez ses parents. Icrmiei's il La Basse-Place, s'est fait prendre l'index de la main gauche entre le crochot d'un limon et la chaîne de l'avalolrc, alors qu'il attachait un i-hevi'l. t>ninj!e jours do rfpo?: 'ni seront néres.salres.

La Baconnibro

UN CHEVAL HUE. M. Ainedee Chai-tier, domestique chez M. Jaila. oulLvato'ji' à La Fouoherie, plaçait le coiliei- à un cheval rétif, quand une ruade l'atteignit ù la jambe droit. Vingt-cinq Jours de repos seront nécessaires au Bazougers

BLESSE PAR UN BOiL r". La domosl.iq;io de ferme Georgetle noyer. Î3 ans. travaillunt chez M. Cotineeu. Bazongors. a reçu un coup (le corne de bœuf qui l'attcignit près d'un œii. Il lui faudra un repos d'au moins dix jours. Blerné

LA SAINT-CECILE. Le fanfare de BiernO lûtera la Sainie-Cécile le dimanche 24 novembre prochain. A 11 heures, vin d'honneur a la Mairie: a 15 h. 30, concert; à 17 h. 20. banquet, bôM Choniel.

MAVINNE

CAKNKT DE MAntAOK Nous le pr<xlialn mai Laco de MJIe Germaine de la Um-uIc. fille dç M. et Mme Maurice de La Charfe, de May«inc. avec le bâton Odet de fon-tenay, flis est beauftls du baron M de la baronne R»ançols dt> FonttTiay. d'Alençou.

La WmérlictiOn nwpliale leur sera donnée ci la Basilique Notre-Dame de Mayenne, le jeudi ?8 novembre, a il heuip-

PATRONAGE 8AINT-MAKTIX Le Bulletin ParomUU de Saint-Martin annonce l'ouvcrtiue du p&tronsje Saint-Martin Dis maintenant, les ¡rail'.çons tftt, d'au moins iî ans peuvent faire les. crin. M. 1'abbé Dapri: directeur du patroiuge. ce rtosrv* l'fdmiMloo «MOnlUvo aw commuons mi- UHs Wtt «posw» aux lomUle*.

y retournerait aujourd'hui.

Scutari ut complètement entourée par les troupes monténégrines dont une partie s'est approchée jusqu'à nul» mètree ie la, ville. La résistante d* Scutari parait devoir tort courte, et si elle n'est pos tombée plus tdt aitx maint des Monténégrine, c'est uniquement, dit-on, parce que 14 roi n'a pae raids {Lire verser le sana inutilement.

La colonne sud du général ilartinoviteh a lirré hier et avant-hier des combats aux troupes tjrques qui ont été battues et ont laisU ,1e nombreux tués et blessés, une demi-batterie de canons et des munitions. Les Monténégrins ont fait prisonnier! des MUan et dea Bichi-Bouthovks.

MONASTIR VA TOMBER AUX MAINS DES SERBES

Ds Belgrade on confirme que les troupes serbes ,après deux jours de coràbai, ont rdussi Il ,'emparer des position* les plus importantes ̃levant Monastir. Les Turcs se sont rctirés vers la ville, dont la priae est attendue sous peu ̃J temps.

D'autre part, les dépêches cenant du quartier général du prince héritier Alexandre annoncent que les opérations contre Monastir, qui jusqu'A présent se bornaient a des mouvements sur les deux ailes de l'armée, se sont générali.sées ce malin par une marche en avant du centre. Les troupcs turques commenceraient faiblir. Le terrain détrempé par les pluies rend très pénibles les mouvements de troupes. Cavala serait pri*e par les Grecs D'après des informations de Salonique, le port et la ville de Cavala seraient occupés par dea bandes grecques et bulgares, ainsi que des troupes débarquées par la flotte grecqur et des corps réguliers bulgares. On n'a à Athènes aucune confirmation officielle de cette nouvelle.

OBESES

.issuiezla régularité des fonctions digea» iives en prenant, tous^s 2 ou 3 jours, un GRAIN DEVALSivr-tlereuasdusoIr. ON ATTAQUE TOUJOURS

LES CHAUFFEES

Paris, 17 novembre.

L'Il chauffeur de taxi-auto, J.-R. Ser.s, dgd de 27 ans, demmrant 51, rue Ordencr, réparait une panne de son moteur ce soir oers sept heures rue t'ignon, quand trois individus lui cherchèrent querelle et brisèrent le*, vitres d'unc de ses lanternes. La discussion devint plus violente et soudain. un coup de revolver retcntit, Le chauffeur fut blessé par le projectile peu grièvement, mais un coup de couteau donné en pleine poitrine l'étcndU sur le sol et c'est dans un état très grave que le malheurcux a été transporté l'hôpital Beauion. Les agents, accourus, n'ont pu s'emparer que d'un des agresseurs, et encore, après une lutte très vive au cours de laquelle ils durent taire usage de leurs revolvers^

L'individu arrêté est un nommé Georges PU nofenu, demeurant rue de Cngnaneourt. La Su. rulé recherche actuellement le» deux autres ttqrcsseurs du chauffeur.

BIJOUX .APRÈS L'ASSASSINAT

DE M. CANALEJAS

Madrid, 1T novembre.

La réouverture des CorMs aura lieu demain. Le président du conseil se présentera d'abord au Sénat. Il n'exposera pas de programme et ne fera pas de discours. Toute manifestation et déclaration parait inutile puisque le comte di Uomanones vcut être le continuateur de \1. Cala Chambre, Il continuera la sien du budgel. Le nouveau président sera dé·signé mardi.

Les différents gi-oupes parlementaires ont tenu des réunfons pour décider de l'attitude à j ndopler envers le nouveau président du conseil. sion. !l faut, signaler cepndar.l que le comte de Petiafiel, quf Jut le secrétaire politique privé de il. Canaletas, vient de passer dans les rangs (les conservateurs. a été fort liien accueilli, I Le Diaro Universel a reçu une somme de "i.OOO peseta; pour ouvrir une souscription dM. tinée au monument de M. Canuleias. les étuiliant-! de Madrid ont organisé hier une ment- feslation pour protester contre V'n^ni de ̃̃ T.-hhie Pardinas.

SIX FOIS

269 PETITS-ENFANTS

Londres, 17 novembre.

Le South AIrican Times tait un intéreseant récit de la carrière remarquable d'une femme bocir, qui a été mariée six fois et A l'àge de 8(1 ans, est appelée maman par vingt-trois person. nes, sans compter ses propres enfants, au nom.bre de dir-neuf. Les. petits-enfants de cette dame sonl au nambre de Ï68.

Marléo à l'Age de dix-huit ans, celte femme dcvint veuve deux ans après, avec un enfant. Elle épousa, six mois plus tard, un veuf avec deux enlant t, et redevint veuve une deuxième Jois avec quatre enfants à sa charge.

A ?3 ans. elle épousa encore un veu/ qui avait sept enfants. Cinq ans passèrent entre 'a mort de ce troisième mari et le mariage de la veuve avec le quaWemc mari, qui fni apporta huit enfants dans la famille, en ajouta quatre pendant les onze ans que dura l'union. Un nou·veau veuvage qui dura cinq ans précéda encore une nouvelle période de onze ans de ménage avec le cinquième mari, dont la femme eut six enfants. Deux ans encore de veuvage. La reuve niait alors 33 enfants et Ir dernier mariage lien toujours avec un veuf qui, lui, avait cinq entente. et dont elle en cul encore quatre. Au total, elle eut 4? enfants.

REVUE DE lA PRESSE ¡le la Rc-piibliquc Française, Georges Weil Pour que Kianiii Pacha ss soit vu obligd, en un moment pareil, de prendre contre Ue Jeu. nes Turcs et même contre les plus in/(>cgU

d'entre eue des mesures de* rigueur, e,ê' r/w la fameuse union patrioHqme dont on a-.att parié à Constantinople est rien moins que faite. Dans ces conditions, la sagesse même commun*doit au gouvernement oftman de ne peu pont» ser plus loin une résistance qui, d'ores et déjà, ne peut M rien changer l'issue dt la guerre. De l'AcHon Henry Berbrgbh

Si le cholMa et la fatigue ralentissent le choc (urco-Ouljar* aux portes de Constantinople, it faudrait être le peuple le plus léger pour voir dan* cette lenteur d'un jour la détente d'un mondA. Les causes de conflit n'ont pat diminué nulle part dans les Balkans ni autour d'eux. La Confédération est toujours en marche et en mas- se, liée par ses pactes et décidée à (onder d coup» de victoires, l'ordre nouveau des ehoaea orientales.

La réforme eectorale

Du Rappel, EditorJal

Par la force des choses le Sénat votera te scrutin de liste et son souci de l'intérêt supérieur au parti Têpubtkain fera le reste. Le Haut» Assemblée ne voudra pas favoriser et renforcer la coalition de réactionnaires et de révolutionnaires qui chaque élecHon partielle depuis un lion et demi triomphe des candidat» de gauche. Elle voudra comme nous-mêmes que 1a réforme électorale serve La justice sans nuire la République et dès lors elle aura la sagesse de faire aux minorités leur sort.

NOUVELLES SPORTIVES CICUSUM

AU PALAIS Kl SPORTS

Un» bail» réunion

l'tBis, il novembre. Beaucoup de monde cet at>r*6-mi<ii au palais des Sparts où les courses furent pa«lcuaMremei>t Intéressantes. En Toi cl les résultats

CIIAU-INGE DU KILOMElEï !F. 3. A. P. F.). 1" Waiispartfer. 2' Bauduin, 3' Petit. Bauduln mène ton le dernier tour .mais aa aprtn* se fait battre d'une poitrine par Waltsptffigor.

Handicap psDtsiBE [T. S. A. P. F.). Distance 1.500 inêires i. Le Llmliman Reboute mène, puis Dltvaoa passe eu tête, mais est passe par Anureau qui mène plusieurs tours, m&is à la gauche Waltls}pwger passe et aprt» avoir mené tout le der.nier tour gagne de loln 1" Waltlspurger, 2* Leclereq. 3' Roussel. Temps 4' t8" 1/5.

HADDiap DU miux. t" série 1" Scliraoe (30); V Robmer ? série l'i' Mewrger (15), r Packebuscti (dU) 3" série 1" Kaag (90) Caiaoezzl l56) 4* série lU Dclrleu (116), r Eegàter (95); 5' série 1" Sergent (50), 2' Qrualssard (»); «• série 1" Cochet (25) 2* Danjou (95).

Fixait. DeJrieu s'en va suivi de Regni«\ pois celui-ci passe en tête le oommandemeut lui est succeesiTement ravi par Raag et Dekrieu à la cto.che s'en va et n'est pas remonté 1" Régnier (95). •y K*a« (80). 3' Delrleu (U5), 5' Scnxa«» vdO). Tempa l' 56"; ;dernier tour 18" 1/5.

PRIX ou NATIONS. i" série il, Jaoie. 9' Guitrnaixt. Il 16 Il.; i3' Bruni, & trois tome (temps lfl1 HT) 2' série l" Van Neck. 9* Ketjekfeln, 3' Linart, a deux tours (temp 6: 17' 34" 4/6). Petite finale r" Llnert. 2' Kejeldstn, à 5 toux@; T Bruni, ICO mètres (temps 21' 4" 4/3). Grande finale. Les partant» sont Janke Van Ntck et GiilfrnaTd. Lee trois nommes sont pris en même lumps. Janke est en tête, Gulgnam ferme la m.'ir-'M et au bout de 1S tours passe le Hollandiij et «.près un coude à coude et deux toure force r.Ulemand à s'incliner. Janke ayant diécol. lé, Van Keck en profite pour lui prendre la 2* place. D'ailleurs l'Allemand est bientôt doublé par le champion de Finance qui marche d'une façon superbe et ne tarde pas à faire subir le môme sort Vanneck. Guignant «'adjuge tours sur tours. Van Neck doubla J«ake au bout de 40 tours, puis 15 tours après le passe à niveau et ne taude pas à renouT'Her Bon exploit une troisième fois, puis un quatrième et accomput un bel exploit en résistant à liulsrnard tout le deml«r tour 1" Ouigwurd. *• vau Neck A 8 touro, 3' Jaoke a 4 tcnirs (temps ai' 3" 2/5).

Cours» K PRIMES. 1" t>rtme, Hoffmann. 2' Hoflman, 3' Paluttas. i' Palutias, 51 Seigneur, 6' Seigneur, T Tribu iUard. 8' Costet, 0* Costet. 10* Oostet. Il' Costet. 12" Costet. 13' Costert. 141 Packebusch, 15 P.icke»*usch. 16' PacJcebusdi, 17 011-vert, Prime finale ̃. i" OliTOri, 21 Hèner, 3' Jacipuuni (temps 6! 92" 3'5 dernier tour 18").

BRASSARD pottsnnr Des le début Egg a cour,se gagnée. Saldow n'insfste pas utw seconde en 6 tours @on compte est réglé. 1: Allemand est en.core plue oopleusemeol conspué et sifflé que le Sulas* n'est applaudi et pourtant c'est avec entbousiaame que les bravos bolgtent de toutes pamts. Résultats t" E«r. 2* Sadow, rejoint en 6 tours (lampe V 50" 9&).

PRIX Oaxdcn. DtMpuy mené, puis successl*». ment Rader. Didier, Palutlna pasent au commwd*ment. Meuwer tente Inutilement de s'écb'vppeir. Bey assure un traln soutenu. tours avant la fin Seigneur s'en va suivi de Cornls, mais Rudl. Russe. (TBŒôno le peloton 5 tours avant la fin. Sed.eneur part une 2' fois. mais Inutilement Palutias ramène, puis Pouchols et Jacquard essayent de se sauver A leur tour, mais il n'y' a rien il faire. A la cloche c'est un peloton compacte qui demamre, peloton dont Dupré, le mlelleur. sort vainqueur. Résultats :1" Dupre 2" Moretti à uns roue, 3' Lawson à une demi-longueur. 44' Olivert (temps 6' 51" 4/5 dernier tour 16" 1/5).

FOOTBALL ASSOCIATION

PARIS, 17 novembre. Aujourd'hui se sont disputés les matches suivants comptant pour les enampionnata des différentes Fédérations U. S. F. S. A.

Rjacing-Club de France bat Amical, 5 à 0. Union Sportive de Clichy bat Gallia-Club, 5 il 1.

La Soeété Générale bat Paris Université-Club 1 à 0.

Stade Français bat Standart Athlétic-CIub, 7 Club Français bat C. A. XIV, 5 à 2.

Association Sportive Française bat nacingSports, 2 à 2.

L. F. A.

C. A. Vitry bat Red Star A. C., 5 a 1.

Cercle Athlétique Paris bat C. S. Athlétiques, F. E. C. Lavallois bat Club Lavallois, 5 à 0. Union Sportive Suisse bat E. S. XVIII, 6 Il 0. Olympique bat J. A. Saint-Ouën, 5 6 0. F. G. S. P. F.

J. A. Montrouge bat C. A. Rosaire, l à 0. Etoile des Deux Lacs bat J. A. LevaUols, 6 à zéro.

Oiaœpionnet Sports bat E. S. Bienfaisance, DE L'U. S. F. S. A. SiM-Ou.est bat Sud-Est 9 à 1 Nord-0ueat bat Nord.Est, S à S. Tandis qu'a cette équipe du Sud-Ouest, manifestement supérieure dans toutes ses lignes, écrasait l'équipe du Sud-Est par 0 buts Il 1 Rouen, la lutte était vive entre les deux équipes du Nord-Ouest et du Nord-Est. K la mi-temps, les deux équipes étaient Il égalité avec deux buts, mais la deuxième partie du jeu fut à l'avantage du Nord-Ouest, qui réussit Il ajouter trois buts au score, tandis que les joueurs du Nord-Est ne pouvaient pas marquer nouveau. A la suite de ces deux matchps et après 1« match Par!s-Nord. qui se jouera a Lil'o le 1»; décembre sera formée l'équipe de France FOOTBALL-RUGBY

CHAMPIONNATS DE PARIS

PARIS. 17 novembre. Ce sont deux matches comptant pour le classement de Parte dont voici les résultats

Sporting Universitaire de France bat SporA la reprise généruie, le Sporting CJub Universitaire de France, qul avait été écrasé dimanche par '.e Rnclmg, a trlojmplie du Sporting Club de Vauglrard, qui avait lul-mcnm battu le Stade Français. La première mitemps fut toute. a l'avantage des Vaiiglrardafs, qui manquèrent d'un rien plusieurs essais par mlchanene, mais dans Ja deuxième mi-tem!ps, les Universitaires, un peu eupéi-ieurs en avant, dominèrent à leur tour et Buscail, un trois-quarts du S. C. U. F., réussit à marqu"! deux casais. Vausirard a été battu par la faute de son /arrière, qui laissa passer ceux fois Buscail, qu'il aurait pu plaquer facilement.

Racing-Glub de Finance bat Farls-Unlrer- 6lté-Cllub par 39 a 3.

Partie ean* grand intérêt, par «ult« de la oupàrlorlté manifeste du Hacing-CJui». qui

domina de beaucoup en battant la Jaune équipe universitaire, qui se défendit tvcc courage et réussit même t sauver l'honneur en marquant un «oeal.

HIPPISME

COURSES A

Pbwuere COURSE. –• If Scarpia, g 18, pi. 9 2" Soleil, pi. 36.50 3* Vagabond, pl. 12.50 N. pl. Raymond, Jeddo, Reptile, Copain, Alartc, Lacroma, Apianist.

!• course. pr Selimonk g. IL, pl. 6 2« Bercy, pl. 6 S' Pompadour, pl. 11 N. pi. Prelon 11, Riposata, Napo, Violent IV, BayRhum.

Se COURSE. 1" Sauveur, g. 33.50, pl. Il 2« Magicienne, pl. 9.50 3* Le Mirage, pl. 17 N. pl. Trianon III, Journaliste, Triaon, Or-duRhin III, Cornco6, Prlmat, Ratafia Il, VingtHanaps, Bichat, Corindon, Sunshme, Brunehilde.

44 course. 1" Neuser, g. 2.50, pi. 8 2» La Topaze, pi. 6.50 N. pl. Menuet III, Mar. teau Il.

51 course. 1" Nickel, g. SÏJ50, pl. 8 V Ar. mutt, pi. 6 se Cliff-Creek, pi. 7. N. pl. VU sapour 11, Memnon. Gay cendre, 1101-Pataud, King-Maleom, Bull-boa, t'pholsterer.

6" COURSE.11- l«r La Sauge, g. 27.50, pl. 10.50; 2' Libretto II, pi. 10 N. pi? Veuve-Joyeuse, Masinissa. Passan.

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Stnêoal, 17, au Pirde, de Beyrouth.

Partis

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Arniral-Ztdé, 17, de Vlgo, p. Buenos-Ayres. Armand.Bêhic, 16, de F«amanUs, p. Nommée. Arménie, 17. de Marseille, p. le Maroc. Colbert. 1's, passé a Punta-Arenas, p. LicerpooL Germania. 16, passé i Saint-Michel, p. New.ïork.

Guyane, 16, passé au Cap Finistère p. \antes. La.Touraine. VT, passd h Bolc-Head, p. New-Tosb. MarcJrntsslnet. 17, do Marselll«. p. Braila. Xont-Pelvoux. 17, de Bordeaux, p. Paulllac et la Plata.

Plata. l€6. passé au Cap SparteJ, p. Marseille. Rochambeau, 17, peee6 au Llzard, p. Le Havre. Attendue

Amiral-Latouche-Iréotlle, v. de Haïphong au Havre, le.

Amiral-SallanAnuze-de-Lamornaix, v, de la Plata au Havre. 20.

Aquilatnt, v. de la Flatar à ifersei»1*. Caravellas, v. du Congo à Bordeaux, Jb.

Congo, v. de Beyrouth à Marseille SI.

Guatemala, v. de la Nouvelle-Ortéaïs du HâvTr?, Bttdson, v. de la Nourelle-orléaiis au Havre, 23. La France, v. de New-ïark au Havre, 24. Slaront, t. du Antilles au Havre. 9t.

Natal, Y. de Yokohama A Marseille, 19. Plata. T. de Buenos-Ayrw fi Marseille. M. Sénégal, T. de Berronth Il Marseille, 9t. un partanoa

Amiral-Duperri, de PauUlac, 2i, p. le Congo. Californie, do Bordeaux. 2l p. N.-0rle.illJ. Caucase, de Marseille. 23. p. Batoum.

(MU, de Marque. il, pp. Beyrouth.

Europe, du Havre, 22. p. le Congo.

Floride, du Havre. 933, p. Québec.

La Navarre, de Saint-Navire. 21. p. Vero-Cror. ra Saroie, du Havre, 23. p New-York.

Rochambeau, du Havre. ?3, p. Neiw-York. Texas, de Bordeaux, 'S p. N.-Onleans.

Tronto, dm Havre, 19, p. Santod.

Revue Financière Paris, Il novembre.

Au début de cette semaine un revirement nettement Indiqué s'est produit dans les dispositions de notw marché. Aux tendance: très réservées, lourdes même de ces derniers temps, ont succédé de la fermeté et même, pendant quelques séancea une réelle animation qui ont pu faire croire à la reprlée attendue et espértee depuis longtemps déjà. On enregistra!' en effet, de nombreux ordres aussi bien de la part du comptant que celle du découvert, empressé a se racheter à la première occasion. Aussi lts cours se relevalent-lls d'une façon générale, et, dans certains cas même. don» des proportions tort appréciables.

Plusieurs causes motivent d'ailleurs cet heu.reux élit de choses. D'abord la liquidation de fin d'octobre s'est effectué*, on l'a vu, de façon saUafaiHinte. sans présenter aucune des difficultés un moment envisagées au sujet des rÊgloments car les acheteurs, en déficit, ont trouve auprès des Intermédiaires tous les délais désirés. Ensuite, la situation extérieure se présentait au début de la semaine de façon satisfaisante.

En entre, on recevait de bons avts des places étrangères qui comme la cotre, auguraient mieux des événements, les cours reçus en effet de Londres, de Vienne et de Berlin apportaient à notre note de bons stimulants. Il n'est pas Jusqu'à NewYork qui n'ait eu sa part de la reprise, encore que cette place eût a 5e préoccuper de oocsldérauone l'Intéressant plus directement que les évdMtMBis balkaniques, puisque c'est en cette semaine qu« se faisan l'élection du nouveau président. Or, à remontre de ce qu'on pensait géo*r»ietn«t, Wall Steet a accueilli par de la fermeté de la hausse même, la nomination de M. Wooldrow Wllson. cependant adversaire des trusts et parti.san de la réforme du tarit douanier.

La fin de la naitAi a a d'ailleurs confirmé, accentué mêmo ce.- bonnes dispositions, car en ces derniers Jours, les nouvelles de l'extérieur devenaient nettement meilleures, écartant tes craintes de complicatjons. si vives ces temps derniers et laissant même prévoir une solution prochaine de la question balkantque.

Marché offioUI

Notre Rente a donc pu se relever de façon senalble Jusqu'à 90». Aux fonds étrangers. 1e Turc et le Serbe ont été favorisés, remontant le premier de so.îj à 8-3". le second de 70.50 k 83. Les rentes "u*-e« do même ont regagné de bonnes fractions et l'tatlen finit a 08.45 venant de 08. Sur l'Extérieure on a enregistra une baisse à 90.t0 le Jour de l'assassinat de M. Cnnalejas. mat» dès la lendemain on reprenait irigcureueement à 01.46.

Nos Sociétés de Crédit favorisées par l'ambiance meilleure, ont pris des avances sensibles. Notons celles de la Banque de Paru de 1680 a (725, du Lyonnais de 1560 k 1363, de l'Union Parisienne de 1030 à 112Ô. du CrèlV Mobilier à 655, du Comptoir t'Escompte a 59j

Au groupe étranger, la Banque Ottomane s'est traitée vers K) «t 6M et ne ressentant guère des reprises Ns fonds turce et sertes.

Les Chemins Français sont restes calmes au groupe espagnol d'abond lourds on a repris «n>suite en conformité de IKxU'ricure, les Andatout finissant A 300 trance, les -Vord de l'Espagnt i 410; les

Aux transports, ll T a U«u de mentionner le marché plue animé du Métropolitain qui a aucentué sa reprise Jusqu'à 846, les avances des Omnibus a 7E6 du Nora.Sud k 535 et de la Thomson A7C0

En électricité, tes tendances ont et* très fermes et sur les prictiptles entreprîtes de nou'vellM plus values ont étb eoregistrée* C'est ainsi qu'on clôturait à 655 Mir la distribution à 7.,0. hit l'fleetrlcilé de Paris, i sur l'Air comprimé venaat de 893 huit Jours auparavant.

Bien que le nw.ro D4 du cuivre soit sans obaagameuts notables, .«s valeurs intenta»*] ont pu s'Inscrire ee progrès. Le Rio de 1884 Il t a huit Jours a pu passer A 1890, en clôture le Boléo finis, «ait a iw Tenu' de 810.

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La santé de ma fille, écrit NI. Gazagne. m'avait toujours donne satisfaction. L'enfant se portait très bien, elle «tait paie, exubérante même mais vint l'époque de la croissance et ma fille perdit sa bonne santé. Elle avait commonc.5 par perdre l'appétit et par éprouver différent.* miilnijos. tels que migraines, éblouisxments. Ces mnlnisrs devinrent plus fréquents. son appétit devint capricieux, il lui tut bientôt Impossible aussi de digérer la nourriture. Elle devint alors si faible qu'il lui »Hait imposs-.ble de monter un escalier sans s'y reprendre à plusieurs fois. Sa pâleur était très grande. la tristesse sd K«ait sur son visage et elle n'avait de goût à rien. On ne pouvait parvenir k distraire. La nuit, la fillette dormait peu et son sommeil était troublé par les cauchemars. Le matin, ma fille se plaignait d'une grande fatigiie. Malgré fortifiants et toniques, son état ne s améliorait pliS. J'ai alors sons»} à lui faire prendre les Pilules Pink. Vos excellentes Pilules Rnk ont rendu une santé parfaite ma fille. Elle a, de nouveau, une très bonne mine, de très belles couleurs.

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Feuilleton de VOuett-EcUiir 163 Du 18 norembre 1912

PAR

Parfaitement, citoyen juge. Au moins in mois après.

OU dénote une intention. pensa le ma.tistra-t. C'est intentionnellement que cette rurcèxu-(ie a 6t& faite.

Il Selon Tout, dit-il a l'expert, qnel «ut le chiffre antérieur t Avm-tous pu le fixer P 1/encre qui a servi à tracer le 9 me parait plus fraîche, plu» récente.

Ce eerait donc le P qui a été inscrit en principe, d'après votre opinion ? P

J'en guis certain. Je puis même dire que les deux chiffres n'ont pas été tracés par la «(me main. Veuillez examiner raus-même. V*os pourrez facilement vous rendre compte su moyen de cette loupe.

Le juze prit l'instrument et examina l'éoribar*.

A Ne ftitos pas attention au 9, lui dit l'cifJtrU Il «at, d'ailleurs, moins yiaible que le 8, il plus facilement cédé aux réactifs que irai employé». Le chlorure de calcium et l'aci.pie sulfurique étendu ont absorbé presque toute 4l*«Bere. Cette teinte grisâtre qu'il a prise prorient de la solution de nitrate d'arpent que r*,i employé* pour le rendre plus visible.

Parfaitement 1. Parfaitement 1

N'observez que la forme du chiffre 8 rans remarquer la couleur de l'encre. En même temps, sans perdre de vue, regardez l'écriture qui vient immédiatement après. Rendez-vous compte. Ne voyez-vous pas que c'est le même tracé, la même main qui a écrit ln 8 et ce yui suit P

En effet, on voit très bien la même forme d'écriture.

Absolument identique. C'est une écriture posée, régulière, faite par une main déliaate, opérant avec calme.

C'est exact I. On voit très bien ce que vous ddtea. Le 8 et l'écrit.ure aont bien de La même main.

Il ressort de l'épreuve faite l'aide dea réactifs que le 8 et l'écriture sont en outre tracés avec la même encre et à la même dnte. Alors, c'est oe texte-là qui serait le texte primitif P

J'en suis sûr.

Le juge, qui s'était vivement intéressé à l'affaire du courrier de Lyon, et qui partageait l'opinion de son collègue Daubanton rie- lativement l'innocence de Lemrques, pensa aussitôt

a Voilà la preuve de l'alibi I

Faites l'opération inverse maintenant, citoyen, lui dit l'expert. Cessez de voir 10 8 et n'examinez que le 9. Ne tenez encore compte que de la forme de co chiffre et de celle de l'écriture. Voyez-vous cette différence qui existe dma le trscb P La main qui 1\. fait co 9 n'est pas la même que celle qui a tracé l'écriture.

Oh la différence est visible. On dirait

qu'on ne S'est pas servi de la même plume, ob- serva le magistrat.

C'est mon avis. La plume qui a servi pour faire le 9 est une plume qui devait avoir fait déjà un certain usage, dont les pointes mollissaient, ce qui ne ae présente pas souvent avec dee plumes neuves. L'autre plume devait être une plume soignée, servant, à un tasage régulier. L'écriture dénote même, par un examen attentif, mais dont vous pouvez à pou près vous rendre oompte, que la main qui -a tracé ce 9 est plus lourde que celle qui a fait le 8.

Cest juste je le vois très bien.

Ou, du moins, continua l'expert, si c'est la même main, la position du corps n'était pas la mime. ou bien la main était fatiguée, oar, j on sent qu'elle a été lourde, inhabile p Ce n'est donc pas Legrand, pensa le juge, qui a feit cette surcharge. Il n'y avait d'abord aucun intérêt, puisque c'est cette surcharge qui a enlevé toute la valeur de son témoignage. » Je dirai encore, ajouta l'expert, que l'en- cre du 8 et du 9 était bien la même et ;ue par conséquent c'est bien dans la boutique du citoyen Legrand, avec l'encre dont il se serf habituellement, que cette surcharge a été faite mais oe n'est que postérieurement, un mois au moins après le 8 floréal, que le 9 a été ajouté. Eh bien fit le magistrat en rendant la loupe qu'il tenait encore, veuillez m'envoyer au plus tôt votre rapport dans le sens que vous yo' ner de m'indiquer.

Le juge flt aussitôt appel«r Legrand.

Il lui demanda d'abord, avant de lui faire connaître le résultat de l'expertise

rt Veuillez me dire si personne n e*t venu solliciter auprès de vous en faveur de Lesurques,

si on ne vous a pas demandé de déposer en sa faveur

Non, répondit-il, jamais.

Aviez-vous vu votre livre avant de vous rendre au tribunal î

Je l'ai vu et je n'ai pas remarqué qu'il y eût une surcharge.J'ai mime dit a Me Guinicr, l'avocat de Lesurques, qu'il pouvait en plaidant se servir de mon livre de ventes sur lequel l'affaire de la poche en argent était inscrite. Vous n'avez donc pas vu qu'il y eût un 9 1. Je ne l'ai vu qu'au tribunal.

Vous ne vous souvenez pas d'avoir modi- fié la date que vous aviez primitivement inscrite sur votre livre t Je ne me souviens de rien de somblable. L'expertise a été faite, dit alors le mugis- ïrat. Elle a démontré que le 8 et le 9 n'ont pas été tracés do la même main, ni a la même epoque.

Legrand écoutait sans être exempt d'émotion. « Le 8, ajouta le juge, est antérieur. L'expert est d'avis que c'eet la date qui a été inscrite j la première en même temps que la mention de la vente. »

Alors l'ami de Lesurques éprouva un vérita- j ble soulagement. C'était son innocenhee recon- nue. C'était aussi la démonstration de l'alibi invoqué par Lesurques.

« N'y a-t-il que vous qui écriviez ordinairement sur ce registre

Ctst moi-même qui le tiens. C'est uno sorte de brouillard, et tous hs mois on s'en sert pour passer en comptabilité les sorties do marchandises.

Ne voyez-vous personne qui ait pu fsiro cette surcharge, pensant peut-être qu'il y avait une erreur de date commise t

Non, citoyen.

Enfin, je n'ai à m'occuper que de l'inculpation de faux dont vous aviez il répondre. La preuve de votre innocence est faite.

Ah I merci, citoyen s'écria Legrand ému par la joie qu'il ressentait.

L'expertise est venue confirmer vos dires il est démontré que vous n'avez pas commis de faux et que vous n'avez pas eu l'intention de tromper la justice. Je vais rendre en votre faveur une ordonnance de non-lieu, et avant la fin de la journée vous serez libre.

Cette preuve ne devait pas empêcher l'erreur de la justice de se poursuivre. On reconnut l'innocence de Legrand, mais on ne vit pas celle de Lesurques.

La fatalité horible. dont le président Gohler avait été lo cynique instrument, continuait son œuvro épouvantable. Legrand, renvoyé de la plainte, fut mis en liberté. Lesurqws demeura à Bicétre.

Le tribunal de cassation &o réunit pour exnminer le pourvoi du malheureux. htais les juges suprêmes n'avaient pas à examiner la question do fond ils ne pouvaient s'ériger en juges des faits de la cause. La loi ne leur accorde que !o droit de vérifier la procMiire si elle est vicieuse. La procédure était régulière.

Toutes les preuves qui furent fournies ne purent prévaloir contre la jugement du tribunal criminel. Le pourvoi en cassation fut rejeté. Alors M* Guinier envoya sa requête au Directoire.

Le droit do grficc avait disparu avec Ia royau.té. Le Directoire n'avait plus que le drolk de faire surseoir, jusqu'après vérification, à l'exécution d'une sentepce.

Le généreux défenseur de Lesurques, dans sa

requête, Insista sur tout. U ctta notamment la décision en vertu de laquelle Lsgrand venait d'être renvoyé des fins de le plainte, Il appuya surtout sur les d<3claraUona de Courriel et da la Bréban. U parla de cette fatale ressemhlanc» qui existait entre Lesurques et Dutoosc, ainsi qua la Bréban et Courriol le déclaraient, aux* qui les oonnaissaient tous les deux. n montra les contradictions entre les Iétn<Mgnag« qui accablaient Lesurques, preuve évidente de leun incertitude. 1l alla lui-méme, accompagné d'un de ses amis, lo citoyen Guérin, représentant du département du Loiret, rendre visite au cfloyea Carnot, président du Directoire.

Carnot lui promit d'examiner cette affair» intéressante avec un soin particulier. Il le flt. Le Directoire s'occupa immédiatement de cette requête. Il examina toutes les pièces du procès, tous les arguments nouveaux, toutes les raisons apportées contre le jugement du tri- bunal criminel. C'est avec la plus louable sok licitude qu'il fit cet examen.

L'opinion des directeurs ne fut pas hostile 4i l'assertion de M» Guinier, qui assurait que Le. surques était victime de sa ressemblanae aveo l'un des assassins du courrier de Lyon. Comma lui, il pensa que telle «Hait la cause de l'erreul commises par les témoins.

Que pouvait-il faire ?

Carnot proposa de demander l'avis du conseil dcs Cinq-Cents. Les autres directeurs adhére- rent A cette proposition et on prit la détermina. tion dr soumettre l'affaire ta décision de cet.. assemblée. En conséquence, im message fut rédigé dans ce sens et envoyé sans délai.