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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1912-11-01

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 01 novembre 1912

Description : 1912/11/01 (Numéro 5057).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k643431n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/11/2008

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NOTRE GRAND CONCOURS DES GRAINS DE BLÉ NOIR

La photographie ci-dessous que nous i^tvoie M. Orhartt, dépositaire de ''Owst-Eclair La Fcrté-Macé (Orne),

Affiche d2ss:n6a par M. Orhant

montre de quelle- façon intelligente et originale nos collaborateurs travaillent, en même temps qu'à la diffusion de notre journal au succès du concours des grains de blé noir.

pourquoi le premier prix de

S, 000 francs EN OR

ou encors

l'automobile

ne seraient-ils pas gagnés par l'un de Imrs clients t

VOIR EN DEUXIEME PACE

le Soi) de Concours rç- 4 ET DES AVIS INTERESSANTS

j CHOSES ET OENS Boîtes crâniennes l'n homme que j'ai jadis beaucoup estimd et qui vient d'ttre élu député, avait coufume de mc dire SI par impossible il nrrivait que vcus manquassiez d'un de ces (aits-divers stu.pides qui, convenablement exposés, long rire vos Irrtrurs, reportez-vous toujours aux décisions que les jurys ont coutume de commettre, l'epnquc des assises, sur toulr l'étendue du territoire français, lequel territoire, ajoutait-il avcr un soupir, est pourtant bien ravagé par les inondations, les impôts rt les députés. Mon ex-ami nc briguait pas encore cette époque le mandat qu'il détient aujourd'hui et jul m'oblige suspendre l'estime que j'ni pour lui pendant quatre ans.

Cependant j'ai suivi son conseil et je sou- lignerai aujourd'hui une récente décision d'un jury de province un. de ces jurys que l'on pourrait définir la Br.ih- en dou:e l'hommes. {KiUo regrets.)

-V*, mendiant ayant eu des difficultés des difficultés d'argent s,7ns doute avec un coT>i*n à lui, mendiant comme lui le tua net d'un coup de trique sur le crâne.

la justice suivit son cours. A l'audience, Vavoe.nl de l'accusé soulirnt froidement que le rrane de la victime était d'une épaisseur audessous de la normale, inapt par conséquent remevoir le moindre prtit coup de Mque. Emu et convaincu, le bon jury acquitta. Et aucune voix ne s'est élnée pour demandrr l'examen des douze bottes crâniennes Il l'inté- n>vr (lesquelles s'est élaboré ce verdict. Pak.

P. S. PROPOS TIR ROITES CR.1KIKWES. Ne trouvant., aucune transition innique qui me permette de passer de t'arHrlr et-drsxu* aux remarques ci-dessous. Je me permettrai d'aborder ces dernières aons transiHon aucune.

t'v de nos confrères ne frouve pas que le suici Au concours que vient de lancer J'OupfIErHir anit très original. Nous avons été d'autnnT p' -s sensible à cette critique que formulr rnntre nous le bon journal, qu'il semble t'être lait unr spécialité des questions d'originalité. Pmir nI' pas sortir des concours, r'eti lui "vf rh+sissnit. il p une dizaine de jours, un sitjrt tan ré unr semaine plu.s tfit par notre contrite Exflol>;ior Evidemment il n'y a M qu'une coïncidence. D'ailleurs n'est-ce pas de:a un peu original cette manière de s'appro"rirr. été.

Je regrette que le secret professionnel m'in"rrâisr de dévoiler te nom de ce Confrère. Qu'il or suffi* de dire que c'est le SEPT, qui, Il •-«nr.». toit ÏEI'L PROPRIETA/RE d'une '•arreitr à bras qu'il utilise chaque nuit pour transport des million' de jovrnnur qu'il tire ,,puis le commencement de la guerre bulgaro-

Deux

"immortels Le général Lyautey

et M. Boutroux

ont tté eut académiciens

Paris, 31 octobre. L'Académie Française a procédé cet après-midi à l'élection des sucresseurs de M. Henry Iloussaye et du général Langlois. décédés.

Le général Lyeutey, seul candidat au fauleuil de M. fîoussaye, a été élu par 27 voix sur if) votants.

M. Boutroux a obtenu, pour le fauteuil du général Langlois, 28 voix sur 30 votants. Le général Lyautey, ancien commandant du X' corps et résident général du Maroc, est assez connu pour que nous nous dispensions de ie présenter. Né en 1854 à Nancy, il a gravi ra.pidement les fchelnnr de la hiérarchie militaire, mais, brillant élève du général Galliéni, c'est surtout un admlnisirutpur. un colonisateur. Sa méthode coloniale a jusqu'ici donné les plus heureux résultats dans le Sud-Algérien,, et au %farce. elle commence il produire un excellent effet sur nos nouveaux protégés, parfoiscalcitrants.

Comme litres au fauteuil d'académicien, le général l.yautey avait trois ouvrages dont l'un sur le rôle social de J'officier fut très remarqué. Bref. il était b!en digne de succéder à l'historien Henri Hnussaye.

M. Boutroux, un des plus célèbres narml les maitreg actuels de la philosophie, est figé de 70 wis. 11 a ppu écrit, mais chacun de ses ouvrages lui a permis d'affirmer l'oriRinnliW de ses vues et a marqué une date dans l'évolution des Idées philosophiques.

Plus loin 8

En decxièmb PAGE

Les ministres préparent les travaux du Parlement.

Dans L'armée.

dominations.

La ruée bulgare vers Constantinople

Après un combat où L'armée bulgare en. Les hordes turques Il n'est plus question 400.000 prises, fa- fonce le cintre ennemi en panique pilleront d'accord ne fera rien Turcs sont vaincus. C'est la déroute qu'elles ne la défendront j sans la Triple-Entente.

POUR L'ÉPARGNE SOCIALE

LES TROIS CENT MILLE FRANCS DONNÉS par à ses lecteurs

Rappelons d'abord sommairement le contenu de notre article d'hier.

Nous disions que, pour encourager l'épargne et la prévoyance, l'Oucst-Eclair mettrait à la disposition de ses lecteurs 1G.G00 polices d'assurances mutuelles de la Société Générale Française, libérées des trois premiers versements mensuels, et des droits d'entrée, soit de 18 francs chacune, ce qui constitue bien un avantage total de 300-000 francs offert de ses deniers.

M. Yves GUYOT

Ancien ministre des Travaux Publics, Directeur du n Journal des Economistes Il. M. Yves Ouyot est le présidcnt de la Société Générale Française, Société d'assurances mutuelles sur la vie, dont nous parlons dans l'articde ci-dessus. Notre distingué compatriote a fait mercredi soir, ci la mairie du 9* arrondis- sement à Paris, une conférence d'inauquration de l'Institut des finances et du assuran- ces dont noua avons rendu compte dans notre numéro d'hier. Nous expliquions que chaque titulaire continuerait ces versements mensuels de cinq francs pendant neuf ans et neuf mois, qu'il attendrait encore deux, trois, quatre ou cinq années de plus, à son choix, et que les fonds en caisse, grossis des intérêts oomposés, des lots gagnés, des fonds des décèles et des abandons de contrats, seraient alors répartis entre les survivanta qui retrouveraient ainsi leur capital originaire considérablement accru.

Aucune crainte à avoir pour les fonds ils sont convertis en valeurs de premier ordre et déposés à la Banque de France soue le contrôle de l'Etat. Ce mode d'épar- :me présente donc le maximum de sécurité avec des avantages exceptionnels. Ces explications sont simples, précises, la portée de tous. Cependant un certain nombre de lecteurs nous posent cette question Est-on absolument obligé de continuer les versements pendant dix ans ? n Nous répondons non. Un contrat peut être réduit comme il peut être augmenté. On peut oesser les versements quand on veut, après la première arnée. Si on les cesse avant trois ans, les fonds sont acquis il. la masse des souscripteurs mais si on tes cesse après trois ans, on garde ses droits à la. répartition bien entendu ces droits sont réduite en proportion des verse- ments. Enfin des sursis de paiement sont accordés en cas de chômage, maladie, ac- ( cident. Des lecteure noua ont également de-

mandé il combien s'élevait la prime de contreassurance destinée à garantir aux héritiers le remboursement des fonds versés, en cas de décès prématuré. Elle varie selon les Ages et le nombre d'années de versement, Pour un adhérent de trente ans et pour la première année, elle est de un franc seulement. Répétons que les fonds versés ont été remboursés dix fois et même plus. On ne peut répondre que cette proportion soit constante puisqu'elle dépend des chances de mortalité mais les remboursements aux héritiers ont toujours dépassé le triple des versements, ce qui est déjà un beau résultat.

D'autres lecteurs nous demandent enco- re si nous versons 600 francs en dix années, quel capital pouvons-nous escompter ou bout de la quinzième ?

Cela dépend également des chances de mortalité dans le groupe, et aussi de la plus-value du taux des valeurs, du produit des intérêts, des lots gagnés et des abandons de contrats. Donc, impossible de fixer un chiffre il l'avance. D'ailleurs la loi, fort sagement, interdit de telles promesses qui, ne pouvant reposer sur des certitudes, auraient forcément un caractère insidieux. Mais, sans chercher à établir des calculs dont la base fait défaut, on se rend bien compte, il la réflexion, que la plus-value doit être considérable. Rien que l'accumulation des intérêts composés est déjà un élément d'accroissement sérieux. Les bons lots sortis au tirage en sont un autre dans quinze ans, avec un grand nombre de titres, il y aura forcément des gagnantes. N'est-il pas évident que les décès nugmenseront aussi beaucoup les parts des survivants ? Bref, l'opération sera avantageuse nul ne peut en douter.

Ajoutons enfin, pour répondre & d'autres questions que, grâce an paiement que nous faisons pour eux du droit d'entrée et des trois premières mensualités de 5 francs, » soit 18 francs au total, nos lecteurs reçoivent leur police en règle, avec quittance des trois premiers mois et du droit d'entrée conformément aux statuts de la Société générale française.

Et maintenant, que faut-il faire pour avoir droit aux avantages que nous venons d'énumérer ?

D'abord, découper le bon-prime que nous publierons dans un prochain numéro. Puis remplir lisiblement la formule imprimée, et l'adresser, sous enveloppe affranchie, au directeur de la Société générale française, 27, boulevard des Italiene, à Paris.

La Société générale /rancaise enverra aussitôt A son futur adhérent un imprimé plus détaillé il remplir et a lui retourner. Dons le délai moral nécessaire i\ la régularisation du contrat, l'adhémnt recevra sa police avor quitlnnre des trois premiers mois et dv droit d'entrée.

L'affaire serait ainsi définitivement conclue, et ceux de nos lecteurs qui auront su en profiter nous en sauront gré par la > 11 est bien évident que nous limitons nofre effort aux seize mille six cents contrats j dont nous avons parlé. On ne peut nous de- mander davantage. Les premières deman- des seront doac plus assurées d'un bon accueil que celles qui nous parviendraient tardivement

Les événements se précipitent av«e-une déconcertante rapidité

en moins d'un mois l'Europe aura vu s'écrouûer un empire, vieux de

cinq siècles, dont, il y a quinze

jours à peine, toutes les chancelleries proclamaient l'intégrité lntangible La victoire bulgare de Lule-Bourgas porte le dernier coup aux troupes ottomanes, dont la défaite se change en véritable débâcle, Désormais c'en est fait de la Turquie d'Europe et l'heure est venue de régler enfin une bonne fois cette fameuse question atfOrient, cauchemar des diplomaties.

Du désastre turc se dégage une leçon que plusieurs chez noms feront bien de méditer. C'est l'incapacité militaire totale des chefs qui, en dépit de la bravoure des troupes, a entrainé la défaite. Une armée de politicien. des officiers de clubs et de ligues, 6ont, à en juger par cette expérience, d'un piètre se.coure en présence de l'ennemi. Et dire qu'il y a chez nous des hommes assez fous pour nous vouloir doter d'une armée de cette sorte. 1

Du côté diplomatique il faut signaler l'échec de Vienne qui se vantait déjà d'avoir ou à peu près conclu un accord avec la Serbie et qui doit aujourd'hui déchanter, la légation serbe à Paris annonçant que le gouvernement du roi Pierre ne fera rien sane l'avis de la Triple Entente. La mauvaise humeur de l'Autriche ne peut de ce fait que se trouver accrue et les diplomates viennois devront être de plus en plus surveillés. A

On parle beaucoup du danger que courent à Constantinople et à Salonique les populations chrétiennes menacées par le retour des troupes turques que la défaite transformera en hordes de pillards.

Peut-être même exagère-t-on à dessein ce

danger, afin de légitimer une interventioa des puissances. Il ne faudrait pas en tout cas qu% cette intervention eut pour but de frustrer les vainqueurs d'une victoire qu'ils ont chèrement payée de leur sang.

On atterid maintenant le projet de règlement de M. Poincaré et on ne peut, si on songe à la gravité d'une telle démarche, à la multiplicité des intérêts en jeu, à la menaoe qui pèse sur l'Europe, se défendre d'une vive appréhension devant ce geste d'intervention du gouvernement français.

Parus-, 31 octobre. Une défaite nouvelle probablement décisive précipite la débâcle turque. Une dépêche de Sofia a annoncé quo l'offensive bulgare a emporté Lulo Bourgas et refoulé la masse principale de l'armée ottomane de Stamboul. Aucune contradiction n'est d'ailleurs admissible, la dernière dépêche turque tolérée par la tensure faisait hier soir allusion à un développement défavorable du combat. Ainsi nous pouvons sous les seules réserves de détail attendre fc la fois le bulletin de victoire bulgare et l'aveu de la retraite turque.

Le tragique précédent de Kirk-Klllssé fait prévoir que cette retraite est une déroute. Il y avait une liaison étroite et nécessaire entre la position turque de Bourgas, la ligne de défense Démotika-Visa et la centre de Tchorfoula. La rupture du barrage sur un point essentiel, où les Turcs avaient accumulé leurs moyens défensifs, impose à bref délai la dislocation totale.

La ruée des Bulgares ne parait plus pouvoir être arrêtée sur la ligne de i'Ergène. Après leur avoir décidément abandonné tout le carrefour des voles ferrées et des routes qui commandent la liaison entre Constanti- nople, Andrinople et Salonique les Turcs vont donc être acculés à tenter une résistance suprême à Tchatalda, au dernier seuil dé.fensif qui subsiste devant Stamboul. Les Turcs battus an centre à Lule-Bourgas sont menacés d'un encerclement au-

ARTILLERIE DE MONTAGNE BULGARE

.«• DBFILS DES BULGARES DANS MUSTAPHA-PACHA

tour de Tchortou Où se trouvait leur quar% lier général. D'une part en effet les Bnl gares tournent cette position à l'est par '»•' à l'ouest dans la direction de Rodosto. Nous recevons à«>wvL Le bulletin de victoire

On annonce de Sofia, le 31 octobre, à mldr, que la bataille qui a eu lieu sur la ligne Luis Bourgas-Tcherkeskein a été très acharné. L'armée turque, qui était sous le comma". dement de Nazi m pacha, a été mise en dA. route et l'est retirée précipitamment vers Tohorrou, abandonnant un grand nombre de Les dépêches officielles de Sofia confir ment l'éclatante victoire d'hier. L'alie gauche turque dont le centre s'appuyait à Bo^rg^ a été bousculée par les quatre divisions du général Ivaniff, représentant un effectif de quatre-vingt mille hommes. Les Turcs ont é- gras syrsTAw,»D'après d'autree dépêche, envoyées de So.fia dans la soirée, l'armée bulgare poursuM énergiquement l'ennemi, lequel bat en re. traite en désordre et au milieu de la panique vers Rasdj et Tchorlou. Un grand norV. £ canons, de drapeaux et de munitions sont aux mains des Bulgares de nombreux sol. date turcs ont été faits prisonniers. Compa.rativement à celles des Turcs le. pertes bul. gares sont insignifiantes.

L'aveu

On annonce d'autre part de OonsUntlnopla que l'aile droite de l'armée turque a dû éva.cuer Vlza, se repliant devant des forces supérieures. Le front de défense a été d'autre part reporté en arrière de Bourgas pour couvrir la position de Tchorlu qui sera le centre de la résistance Dans l'ensemble les nou.velles sont mauvaises. On envisage déjà un recul jusqu'à proximité Immédiate de Cons. tantinople. Des bandes bulgare, opèrent sur les derrières de l'armée entre Constantinople, et Tchorlu.

Devant Constantinople

La défensive que les Turcs vaincus pro. jettent à Tchataldja est en apparence asse¡ aisée une trentaine de kilomètres à peine sont à couvrir au large de la vresqu'IU dont Stamboul forme la pointe. Une doublé série d'ouvrages ferme théoriquement le passage resserré encore par des marée*ges.

Depuis quelques jours les pièces du front de mer des Dardanelles ont été amenées en hâte sur les lignes de Tchataldja, derrière lesquelles se reformeraient les débris de l'ar. mée de Thrace, que rejoindraient les réser- Il semblerait à certains détails des corre* pondances de Stamboul que l'état-major turc ait prévu l'impossibilité de tenir aur le. lignes de Bourg, et préparé le reploiement en ce réduit suprême de la souveraineté ottomane en Europa.

Quelle confiance peut-on faire à cette résistance en dernier recul en l'état trop visible des hommes et des choses de Tur. quie ?

Les Bulgares dont l'action foudroyante a maltrisé les confuses et incertaines improvisations de leurs adversaires ne peuvent pas être arrétés par les fortins de Tcliataldja plus que par les tranchées de Bourgas, Il fallait pour briser, pour retar. der leur élan et leur méthode un élan ad- verse. Or il n'y a plus à répéter que l'inexistence du commandement' et l'insu{.fisance dit gouvernement ont autant que les Bulgares saboté toute la capacité militaire de la Turquie.

Constantinople et Salonique seront-ils la proie

des hordes en déroute ? Ainsi que le montrent nos dépêches on est conduit prévoir un refliur de l'armée de Thrace aux portes de Stamboul au jour sans doute où l'armée de Macédoine refluera sur Les deux grandes cités de la Turquie d'Europe risquent d'être simultp nément livrées à ces hordes musulmanes oit se réduisent les armées turques en dé' route. Stamboul et Salonique peuvent êtrt avant une semaine les tragiques étapes d'une émigration de retour qui ramènera vers les ex-conquérants en fuite à la ̃ lueur des incendies qui flambent aux quatre coins de la Macédoine.

On peut entrevoir le péril de cette heure entre tolites menaçantes. Il Il dix rowa les rédifs, partant ait front, pillaient les boulangeries de Galata. Que piVeront-il» quand, vaincus, affamés, et fatalement in. surqés, ils voudront partir pour Brousse et Scutari d',1sie ?

Sans donte les vainqueurs sont Id tout proches: encore ne prut-on leur demander de devancer ni même d'accompagner la débâcle ?

Les puissances et d'nbord la France «ml ici une impérieuse mission de salut à nn plir. On s'étonne aue nos navires n'ar«»