Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1934-11-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 29 novembre 1934

Description : 1934/11/29 (N23).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64236170

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


I LES CROSS I de "L'INTRAN" et de "MATCH" organisés par la FEDERATION FRANÇAISE D'ATHLETISME et « L'INTRANSIGEANT » le 16 décembre prochain au Bois de Boulogne

Les Cross de « L'Intran » et de « Match Il sont ouverts à tous « licenciés » ou non de la Fédération Française d'Athlétisme, sauf aux professionnels.

10.000 francs de prix Réservé aux couCROSS reurs âgés de moins DES JEUNES de vingt ans le jour Distance : de l'épreuve, c'est-à5 kilom. 400 dire nés depuis le 17 décembre 1914.

Réservé aux couCROSS V reurs âgés de vingt DES AS ] ans ou plus le jour Distance : f' de l'épreuve, c'est-à8 kilom. 400 I dire nés avant le 17 décembre 1914.

Les engagements (gratuits) sont reçus dès maintenant au Siège de la Fédération Française d'Athlétisme, 45, rue de Clichy, à Paris.

Pour être valables, ils devront indi- quer les nom, prénoms, adresse, date de naissance, ainsi que le Club s'il y a lieu.

Tous les engagements ne remplissant pas ces conditions seront considérés comme nuls et non avenus.

CROSS-COUMTMtYr 1 Conseils aux débutants

Nous reproduisons à nouveau les conseils que nous avons prodigués l'an dernier dans ces cohnncs et qui ont retenu l'attention des débutants.

Comme nous espérons que ces derniers seront encore en plus grand nombre cette saison nous n'hésitons pas à leur donner les moyens de se livrer au cross-country, dans les meilleures con- ditions possibles. Ils éviteront ainsi des erreurs, souvent préjudiciables à leur santé.

La course à travers la campagne Cross-country est une expression anglaise qui se traduit en français par course à travers la campagne, c'est donc dire que ce sport est d'origine anglaise. En réalité, c'est une des formes de la course à pied, le plus vieux des sports. Mais les Anglais furent les premiers ;l organiser et réglementer la course à travers la campagne.

Le premier championnat d'Angleterre se dis- puta en 1875 et ce n'est que le 14 avril 1889 que fut organisé en France (Bellevue) le premier « National ». A cetfe époque JC Racing, le Stade Français et les Francs-Coureurs, étaient lesseuls clubs français pratiquant la course à pied.

Depuis le cross-country a fait de grands progrès, il est devenu un vrai sport populaire et chaque dimanche de novembre à mars, plusieurs milliers do crossmen disputent les nombreuses épreuves qui sont organisées tant dans la région parisienne, qu'en province ; c'est, aire que les sportifs se sentent attirés par les beautés du cross-country.

La course à travers la campagne, qui n'était pratiquée, il y a quelques années qu'en Angleterre en France et en Belgique, l'est maintenant dan- presque tous les pays d'Europe.

La saison de cross-country * mmence en ];, ,\1.IllJJrc cl• se termine fin.. mars.

(A suivre.)

* *

Challenge de La Renaissance !.:)ni-Car('<' de Tr:.y,': "i;":.;I1;":". le déiv-iuln-e prochain MM- S-AI terçuin du Stade «le Chanlei .np. l'annuel Challenge d«^ la Renais- meo. <'.L'U<' épreuve disputera sur une disflaiici; .dc! Ii à 7 k:) iniètiv- et par équipes de Six hommes.

Pour plus amples renseignements s'adresser à : M. Pierre Jozan, 5, rue - Denis-Papin, Troyes ( \ube).

ir 0' : LA PRÉPARATION OLYMPIQUE

Poussons à la roue !

Cette fois la Préparation Olympique a « dé- marré » non seulement à Paris, mais en province, et l'on peut dire que si dans la capitale tout n'est peut-être pas encore au point, du fait de quelques légères divergences de vues, il n'en est pas de même en province, où tout le monde paraît résolu à travailler aux côtés de la Fédération.

Après le magnifique succès obtenu à Aurillac, qui laisse espérer des résultats dans un avenir pro- chain ; ce fut au four de Lyon de recevoir la visite des entraîneurs fédéraux. Là aussi du bon travail fut accompli, et d'ici quelques semaines, Le Hanvic y retournera pour se rendre compte de la façon dont les conseils ont été suivis et se livrer

aux corrections nécessaires.

Dimanche à U/le, tout se passa également au mieux, et la ligne du Nord toujours à l'avant-garde du mouvement en faveur de l'athlétisme ne manquera pas de nous fournir par la suite des champions de valeur.

Le Mans, un des plus vieux centres de l'athlé- tisme français, a préparé pour dimanche un programme des mieux compris ; le côté propagande parmi la masse n'a pas été oublié, ce qui ne sur- prend nullement île la part des Manceaux qui se sont révélés depuis longtemps des organisateurs de premier ordre. Cette réunion ne manquera pas de réveille £ l'athlétisme en Beauce et Maine.

Ce sera ensuite au tour de Metz, dernière résidence du capitaine Clayeux, où son stage apporta à l'athlétisme lorrain son plein épanouissement, d'être visité par Baquet, Uajun et Le Hanvic. Il y a dans cette région des espoirs et des champions qui ne manqueront pas d'être intéressés par les conseils éclairés qui leur seront prodigués.

D'autres villes seront visitées dans les semaines

qui suivront, et la presque totalité des ligues ont 1 répondu à l'appel de la Commission de Préparation Olympique. Certaines ne jugent pas utiles d'organiser actuellement, elles veulent atteindre, elles donnent comme prétexte que tous les jeunes gens sont accaparés par le football, le rugby, Je basket, et qu'il n'est l'as possible de les intéresser avant la fin de la saison aux beautés de l'athlétisme. C'est un point de vue.

Nous pensons et c'est également l'avis de Ba- quet, qu'elles sont dans l'erreur. Il nous appar- tient aux uns et aux autres d'imposer l'athlétisme, même dans les régions les plus difficiles. Nous connaissons les difficultés que rencontrent nos camarades de ces régions, mais ils se doivent mal- gré tout de tenter l'expérience qui leur est offerte.

Il faut à la faveur de la Préparation Olympique créer un vaste mouvement de propagande pour l'athlétisme. Nous avons la chance de disposer de moyens, profitons-en. et soyons persuadés qu'il en restera toujours quelque chose..

Poussons tous à la roue, du plus grand jusqu'au plus petit. Un programme a été décidé, il faut l'appliquer, nous aurons tout loisir par la suite de juger des résultats, mais ne portons pas par avance des jugements définitifs.

Le bon esprit doit régner parmi nous, et nous sommes heureux de constater que les athlètes sont résolus à apporter leur plus large concours à l'œu- vre entreprise. Qu'il nous soit permis de reproduire l'opinion de Pierre Ramadier :

« Réjouissons-nous de constater que pour les Jeux de Berlin, en 1936, les pouvoirs fédéralih songent, des 1934, à notre représentation.

Si nous ignorons jusqu'aux grandes lignes du programme, en voie d'élaboration, du moins savons-nous qu'une commission, composée d'un di- recteur technique et de quatre entraîneurs, au moins, vient d'être instituée.

Ceci est fort bien et nous nous plaisons à sou- ligner l'effort.

Connaissant particulièrement chacun des mem- bres qui la composent — et je parle au vrai sens sportif — il n'est pas douteux que, par leur mé- thode didactique et, ce qui est infiniment mieux, identique, nous ayons à enregistrer d'heureux ré- sultats. Nous devons même ajouter que toutes les questions ne manqueront pas d'être traitées avec l'impartialité désirable.

Malgré cela. nous y reviendrons forcément, par la suite -- il va falloir compter avec les réactions qui ne manqueront pas de se manifester d'ici peu de temps-. Ses nombreuses qualités uc l'<'inpécheront pas de susciter de vives poléiniqinx dont les murmures, à peine naissants, 7/" me per- mettent pas de préciser le sens et )1'(/1' conséquent de plaider pour ou contre tels ou tels arguments.

Ces petites pointes sont on ne peut plus préma- turées et je crois plus sage, avant de formuler la moindre critique, d'attendre que le point soit mis sur l'i. Attendons également, avant de médire, que ladite commission ait mis en pratique le plan de travail qu'elle a conçu et considérons — pour être plus juste — que l'activité présente n'est qu'une période de tâtonnement qui doit lui permettre de mieux orienter ses efforts.

Nombreux sont ceux qui, dans l'intérêt général, lui ont accordé pleine et entière confiance, certains que l'édifice, une fois construit, répondra parfaitement aux nécessités de tous ordres que le sport français est en droit d'exiger.

Regrettons amèrement qu'il ne soit pas possible de concilier les esprits, que les efforts, qui devraient si naturellement concourir au même but, soient dissociés et qu'enfin, hélas trop souvent, l'intérêt personnel se situe, presque logiquement, avant l'intérêt général. »

Nous nous en voudrions d'ajouter quoi que ce soit à ces bonnes paroles.

Et voici maintenant une autre opinion celle de Baverey, qui écrit dans « Les Sports de Provence »: « Les réunions de préparation olympique organisées en province par la FFA remportent partout un vif succès.

Les entraîneurs Gajan, Baquet et Le Hanvic sont enchantés du travail réalisé■ au cours de leurs premiers déplacements et dès maintenant on peut dire que l'innovation de la FFA aura été des plus heu-

reLLSCs.

Un autre résultat, inespéré peut-être, est l'ému- lation que crée en province le travail sérieux de la Fédération.

En effet, nombre de clubs ont compris que leur intérêt était de travailler unis, sans arrière-pensée, avec un seul but : progresser. »

Travaillons unis, n'est-ce pas ce que nous avons toujours demandé. Nous sommes heureux de voir que notre désir se réalise un peu partout. —

GASTON FnhlO:"iT.

LYONNAIS mm

LYON. -- La préparation olympique a com- mencé dans le Lyonnais. Deux des entraîneurs de la l'FA, MM. Baquet et Le Hanvic, vinrent donner de judicieux conseils à nos athlètes, lesquels se montrèrent très attentifs et semblèrent prendre un vif intérêt aux commentaires des films qui passèrent sur l'écran du Gloria et à la critique des différents styles des coureurs, lan- ceurs et sauteurs.

L'après-midi, au Stade municipal, MM. Baquet et Le Hanvic terminèrent le travail commencé li." matin et un grand nombre d'athlètes vinrent se documenter sur la préparation à l'entraî- nement, sur l'entraînement même et sur la respiration en course. O fut une excellente journée, qui no sera pourtant profitable que si les intéressés suivent rigoureusement les conseils qui leur furent prodigués. -

Il ne faut pourtant pas croire qu'à la suite de ces différentes démonstrations, nous allons sortir en série des espoirs olympique. Gardonsnous de dangereuses illusions que l'avenir broierait impitoyablement.

Aussi bien, la LAL n'a pas de si grandes espérances ; en déplaçant deux hommes qualifiés pour parler d'athlétisme, elle a fait faire à ses ressortissants un pas vers le mieux, et de cela, elle doit être félicitée sans restriction. — J. AnNAUD.

LITTORAL M.\nsi:irxr:. - Verrons-nous à Marseille l'entente se faire, en vue d'organiser la préparation olympique ?

Il en est fortement question.

Il se pourrait en effet que notre région, où lus éléments jeunes et pleins de qualités ne manquent pas. soit bientôt dotée d'une sorte d'Ecole d'Athlétisme où, sans distinction de clubs, les débutants qui ont tout à apprendre, les chevron- nés, qui en ont encore pas mal, seront conseillés et entraînés dans un ambiance que l'on souhaite pleine de concorde et de camaraderie.

Les principaux clubs ont donné leur accord, d'autres suivront, et les premières bases seront jetées bientôt d'une organisation toute amicale dont ne pourront que profite.' les athlète ? de notre région.

Le but de cette organisation sera, non de recherche r JI' super-crack, mais d'assurer à tous pratiquants quels qu'ils soient, une technique qui, ! i'op > >uvcnt, lotir fait défaut « t'.sans la- quelle il ne saurait être question de réaliser les performances que leur permettent leurs qualilé<. !\ BAYKREY.

Beccali invité à nouveau en Amérique LTnii'ii Athlétique «l<■ Xe\v-Y« rk ;i invité à paUjc-iper une réunion sur pis!e ..-ouverte, le cham; u italien l.« < ali, le Japonais Tankanori Yoli •. Suédois \y d le Danois Nielsen, mjr.iiiKin du monde do.-. 3.000 mètres. La ren- (.nfr.' aurait lieu entre ces quatre champions ,-ur la distance do 3.000 mètres, et se disputerait courant février.

NORD LILLE. - De nombreux jeunes gens venus de Roubaix, Tourcoing, Onnaing, Sous-le-Bois, Dunkerque se sont joints, dimanche, à ceux de Lille à l'occasion de la première séance de pré- paration olympique dirigée par M. Maurice Bac- quet.

Parmi les personnalités présentes, on a pu no ter : MM. Martin, représentant le maire de Lille ; professeur Debeyre, directeur de l'Insti- tut d'EP de la Faculté de Médecine ; comman- dant Lasserre, chef de service départemental de l'Education physique ; Scholasch, professeur.

d'EP à l'Ecole des Arts et Métiers ; Conia, président d'honneur, et Sergeant; président de 1 a LNA ; de nombreux membres de la Ligue et délégués des clubs, parmi lesquels MM. Lenglet, Lesage, Delobelle. Lesur, Delcourt, Delval, Pariseau, etc.

La séance du matin, réservée à la propa- gande, obtint un éclatant succès. L'après-midi, au Stade du Colisée, de nombreux athlètes travaillèrent leur spécialité respective. Parmi les mieux doués ou les plus assidus, nous avons noté : Joye, Delerue, Payen, Monnet, Cobou, Lienart, Pollet, Delecroix,. Dorchies, Bozino, Chandelier Plancque et Commeyre.

Les prochaines réunions auront lieu le 3 ou le 10 février et le 31 mars.

* * *

Les films projetés «tans les réunions de pré- paration olympique ,'tlnl ceux nus a la disposi- tion de la F.F.A. par les Etablissements Vander « Ovomaltine ».

M. G. FARALICQ N'EST PLUS

C'est avec une grande sur prise, mêlée d'une profonde tristesse que nous avons appris diman- che matin, la mort de M. Gaston Faralicq.

Nous l'avions rencontré, il y a une quinzaine de jours dans les locaux de la fédération. Nous avions couversé avec lui de la propagande en faveur de l'athlétisme à laquelle il s'intéressait beaucoup. Il relevait de maladie et se préparait à se rendre dans le Midi pour se remettre complètement, et il nous donnait rendez-vous pour la réunion du Conseil fédéral du 18 novembre.

Nous ne devions plus le revoir. La veille de cette réunion, il nous adressait un mot, nous avisant qu'il ne serait pas des nôtres venant d'entrer à la clinique pour y subir une opération. Quelques jours après n ous apprenions sa disparition. Cie la L~.

M. Gaston Faralicq. directeur adjoint honoraire de la police municipale, officier de la Legion d'honneur, était à g.'- de soixante-quatre ans.

M. Gaston Faralieq' était, un des animateurs de la police municipale moderne. Il avait, en effet, consacré une partie de sa carrière à transformer la police et on peut dire qu'il y avait réussi.

M. Faralieq fonda l'Ass eialion sportive de la Préfecture de police qui -.oui a non seulement des gardiens épris, de -p .rt. mais aussi des inspecteurs. des secrétaire et -dl' commissaires de police. L'ASPP e-l iié>.irn»ii> un club modèle : elle possède, grâce à son fondateur, un stade parla iteniei ) t anién :i g*>.

Et chaque année, les champions de l'ASPP vont à ! 'franger disputer des matches ou des tournois .l\CC les po lices étrangères, ce qui contribue à donner Ù Ilulre police un prestige qu'elle n'avait jamais COIHILI.

Retraité depuis 1!)32. M. Faralreq occupait ses 1 :sirs à des travaux litléraii-.-. ol publia récemment Trente ans dans les rues de Paris.

Prévoient de M. I .■ Commission de Propagande. délégué <■' la Ligue du Maroc, il fit toujours montre i ; n grand- dévouement à l'égard de la FFA. cl( ~%-,~u(,mont a l'égai,ci A sa fïimil<\ ;"¡ r.\spp nous adressons rexV' .ïi u de Iii" I:üllr]oléallces émues.

.-■es' ■-bloques ont élé célébrées mardi matin, à ParK Lili mili-eu d'une -grande affluence.

* » *

CAS Préfecture de Police, devait être à HOU, veau frappée cruellement; quelques jours après par la mort de M. Morard, qui avait été appelé à Présider le club lorsque M. Faralicq prit saretraite.

M. Morard, commissaire divisionnaire détaché a la Présidence de la République, se trouvait en traitement depuis de longs mois dans une clinique.

Nous renouvelons à l'A.S.S.P, jjos sincères condoléances,