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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1934-11-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 novembre 1934

Description : 1934/11/01 (N21).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64236155

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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La suppression du Steeple du programme des Jeux Olympiques

La Fédération italienne qui avait obtenu de la Commission d'Organisation des Championnats d'Europe la suppression de l'épreuve de steeple, a tenté de la faire supprimer également du programme des Jeux Olympiques. Si pour les Jeux de 1936 elle m'a pas obtenu satisfaction, elle ne désespère pas de parvenir à ses fins pour les Jeux de 1940, puisque la question sera posée à nouveau lorsqu'il s'agira de l'organisation de ces Jeux.

Si on sait que les Italiens ont déposé et défendu cette proposition, on ignorait les arguments présentés en faveur de cette thèse. Les voici : Parcours variables La Fédération italienne a fait tout d'abord re- marquer ce que doit être un parcours véritable de steeple qui, rappelons-le, est d'origine anglaise.

U piste doit être complètement eu gazon, la riuerc remplie d'eau et les obstacles présenter cerIniaes difficultés.

Or, on a été amené à constater que bien sou- vent les pistes de steeple, même aux Jeux Olym- piques, ne présentaient pas toutes les caractéristiques exigées. Ainsi les obstacles sont fragiles, la rivière à peine remplie d'eau et la piste tracée pour les 4/5 sur la cendrée. Ce n'est donc plus la course sévère qu'ont voulu ses promoteurs.

Pourquoi n'a-t-on pas de véritables pistes (le steeple ? En raison des difficultés techniques et économiques qui font qu'il n'est pas toujours possibe d'établir sur un stade une piste régulière répondant à la définition exacte du sleeple-chase.

Manque de compétitions et de spécialistes Du fait que rétablissement d'une piste de steeple nécessite des dépenses supplémentaires, il a résulte que peu nombreuses sont celles qui existent ; d'où impossibilité d'organiser un plus grand nombre d'épreuves, ce qui ne crée pas l'émulation nécessaire, et ainsi les spécialistes de steeple se font-ils de plus en plus rares.

Pour toutes ces raisons auxquelles les Italiens ne voient aucun moyen de remédier, ils demandent lec insistance la suppression du steeple et son remplacement par une épreuve de relais 4x1.500 mètres qu'ils considèrent de beaucoup plus inté- r «cuite.

J N'y a-t-il pas d'autres épreuves à supprimer avant le steeple ?

Il est certain que le steeple-chase n'occupe p is une place prépondérance ~( ans nos programmes athlétiques, et pourtant l'épreuve est intéressante et a sa place marquée, beaucoup plus, par exemple, que le triple saut ou le lancement du mar- teau.

Avant de songer à la suppression du steeple, il nous paraît beaucoup plus logique, et normal d'examiner l'intérêt que peuvent présenter les deux concours que nous venons de citer. Les pra- tiquants du steeple sont tout de même plus nomkeux: que ceux du triple saut et du marteau, et puis enfin la course avec obstacle est tout de même un exercice plus naturel et plus utilitaire que les deux concours en question.

Pour notre part, si nous sommes partisans du maintien du steeple, nous ne voyons aucun inconvénient à ajouter au programme des J. O. un relais 4x1.500 mètres. En effet, le demi-fond n'a pas d'épreuves comparables aux 4 x 100 et 4 x 400, I i 4 le grand nombre de coureurs de valeur existant ur 800 m. et 1.500 m. permettrait de constituer des équipes redoutables, ce qui ne manquerait d'ajouter encore de l'intérêt aux Jeux Olympiques.

- G. F. i, aux Jetix

Les athlètes classés « hors catégorie » La Commission technique et d'organisation a : (labli comme suit pour l'année 1934, la liste des athlètes classés « hors catégorie » : Boisset (PUC); P. Bernard (SF).

Ducos (SF), Deroches (CAO), E. Duhour (BO), Duhour (BO), Dondelinger (RCF).

Faure (PUC).

Guillez (COA), Goix (RCF).

Heiffy (sr), Joye (RCR).

J. Keller (MC).

Leduc (MC), Lefèvre (CAJB).

îiorel (SF); Melet (MC). Normand (UAI), Noël (SF).

| HJbert Paul RCF), Petit (ASL).

i l'-jchard 1% VC), lVrolle (ASM), Ragof (":OE- '\!'¡..

skawînsky (BEC), Sempé fST). Soulier (ASM), **• intor (Ind.).. j ! -classés « hors catégorie ». -, arrêtés Qfit réussi dans le courant .de- là saison une rt'Vmaneo, cotée'900 points, pwrlb -tablé finlan| '-ai=è.

NOUVELLES D'OLYMPIE

Le Comité olympique luxembourgeois a décidé, dans sa dernière séance plénière, de participer aux jeux de la XIe Olympiade, De ce fait, les 33 nations dont la participation est déjà décidée, sont complétées par un pays qui a créé au cours des dernières années sur la base d'enquêtes soigneuses et comparées des organisa- tions correspondantes, dans toute l'Europe l'or-

ganisation la plus moderne qui existe, où que se soit, en fait de culture physique. En qualité d'oryane officiel qui s'occupe des questions ayant trait à l'éducation physique, il existe au Luxembourg un institut d'éducation- physique, présidé par un conseil supérieur d'éducation physique, dont les membres sont désignés par le gouverne- ment dans les milieux des associations de sport et de gymnastique, du personnel enseignant, de l'armée, dit corps médical.

Des offices municipaux d'exercices physiques sont incorporés à cet institut et un inspecteur général surveille l'éducation physique, aussi bien dans li:S écoles et dans les associations qu'à l'armée. Chaque enfant reçoit en entrant à l'école un livret d'éducatiun physique, dans lequel on enregistre le développement physique et les performances de l'enfant qui y trouve à la fin de sa 18e année un certificat de son savoir sportif,

Celui qui accomplit en outre, une série de performances da III; un minimum déterminé, reçoit un certificat d'aptitudes physiques, qui correspond au brevet allemand (le -et de sport.

Le livret (l'éducalion physique doit être présenté à tous les examens pour emplois de l'Etat ; pour certaines professions, la possession de l'insigne sportif est même exigée. Les associations de gymnastique et de sport font dépendre les auto- risations de prendre part aux épreuves pour leurs membres âgés de moins de 25 ans, de la posses- sion du brevet sportif, qui prouve leur formation physique générale.

Pareille organisation est, sans aucun doute, de nature à répandre parmi toute la jeunesse des deux sexes, non seulement l'idée de la nécessité d l'éducation physique, mais encore les habitudes sportives, ce qui est un des buts essentiels qu'a toujours poursuivi le fondateur des Jeux Olympi- ques, le Baron de Cut/berlhl. C'est témoigner du vrai esprit olumpique, lorsqu'un petit pays, qui peut à peine espérer recueillir des lauriers dans les compétitions avec les grandes nations, fait quand

même le déplacement pour participer à l'Olym- piade. En 1928 le Luxembourg a été représenté dans les.épreuves de 8 genres différents. Il obtint une médaille d'or pour l'Art. Le lauréat luxem- bourgeois de cette année-là, est Jean Jacoby. il fut le seul représentant de son pays à Los Ange- les, en 1932, et reçut là encore une mention ho- norable.

1 m Le Comité olympique du Chili a décidé d'accep- ter l'invitation all?mande aux Jeux Olympiques et d'envoyer une équipe à Berlin.

Le climat dans ce pays montagneux et tout en longueur situé sur la côte Ouest Jb l'Amérique du Sud est particulièrement favorable o,ux txtniics physiques dans les régions les plus peuplées (le, football est roi !) et l'athlétisme peut presque durant toute l'année être pratiqué en plein air. La capitale Santiago a la renommée d'être très spor- tive ; elle possède de nombreuses associations sportives en partie très fortes et, ce qui est signi- ficatif, elle a en outre de nombreuses piscines.

Avant de se rendre en été 11)28 aux Jeux ULympiques d'Amsterdam, les athlètes chiliens vécurent et s'entrainèrent un certain temps au stade de Grunewald à Berlin que l'on est en train de réinstaller pour les Jeux de 1936. Ils remportèrent à Amsterdam, une médaille d'argent avec la seconde place dans la course de Marathon.

Selon une information de l'Agence Kuo-Min de Xanliin, le comité pour l'éducation physique près le ministère de l'Instruction publique du gouver- nement chinois a décidé de prendre part aux Jeux Olympiques de Berlin 1936. La « National Amateur Athletic Fédération » institut l'Etat Chinois pour l'éducation physique a été chargé des préparatifs de l'expédition.

Dans l'ordre des Olympiades modernes, la Chine a été représentée pour la première fois "n 1932 (Los Angeles). Un seul athlète, le sprinter Cheng Chun Liu a représenté à lui seul ses 400 millions de compatriotes, Berlin pourra sans nul doute, en 11)36, saluer une équipe chinoise plus importante.

Le Japon aussi, co III Ole on s'en soutient, se présenta pour la première fois avec deux hommes

dans une Olympiade fStockholm 1912), un sprinter et un coureur de Marathon qui ne remportèrent pas de lauriers à ce moment ; 20 ans plus tard, à Los Angeles, ils appartenaient à cette demidouzaine de nations qui ont obtenu d'intéressants succès. Les fils du Mppon et de l'empire du Milieu, Japonais et Chinois travaillent dans des conditions trop différentes pour que l'on puisse attendre d'eux une carrière olympique sensation1 telii trop analogue. Quoiqu'il en soit l'éducation physique en Chine a derrière elle une histoire qui s'étend jusqu'à l'époque d'avant la naissance du Christ-et vers l'an 1000 on jouait chez eux un

genie de golf, de football et de polo dont on a conservé encore aujourd'hui certaines copies. Des formes particulières de la boxe et de la gymnas- tique ont duré à travers les siècles. Sans doute cherche-t-on à renouer de nouveau avec ces vieilles traditions car, d'après une autre décision récemment pri>2 par le comité précité, on a l'intention d'essayer d'introduire des cours au moyen des autorités scolaires dans une série de villes pour apprendre la boxe chinoise, ainsi, par exemple à Peiping, Tsing-Tao, Hanlcéou, Nankin et Canton.

A peu près depuis le siècle derni'-r le sport et les jeux ont été introduits en Chine selon le modèle, occidental. Les écoles de missionnaires chrétiennes et avant tout, l'Association chrétienne des iell/tes gens ont joué un grand rôle dans ce sens, C'est ainsi que par exemplc, Eric Liddell, le vainqueur olympique des 400 Ill. à Paris 1924, fut mission- naire en Chine où, du reste en 1929 il eut à Tien-Tsin une rencontre mémorable avec le Dr Peltzer. Au cours de ces dernières années plusieurs professeurs de sport formés d'une façon moderne et ayant obtenu des diplômes dans des écoles allemandes d'éducation physique, furent

actifs dans des écoles et des universités chinoises.

Aucune des différentes méthodes sportives améri- caines ou européennes ne sont étrangères à la Chine d'aujourd'hui. Le football est particulière-" ment populaire et des succès importants ont été remportés contre l: Japon et les Philippines à l'occasion des Jeux extrême-orientaux (1l'i sr: dé- roulent tous les deux ans. Ce fut le cas au cours des derniers jeux qui cuntit lieu à Manille au printemps de 1934. Si un championnat de football devait se disputer à Berlin au cours des Jeux Olympiques, il sera tout à fait intéressant de suivre, la, manière de jouer des Chinois qui est moins robuste que pleine de combinaisons, et de voir les autres peuples se mesurer avec eux.

Si mêmp pour le moment, de nombreux obstacles se dressent parmi la population de la Chine contre l'organisation de l'éducation physique, du moins faut-il reconnaître que la participation aux Jeux Olympiques en liaison avec l'autre activité du

comité précité — on s'est occupé surtout de l'organisation de ln gymnastique dans les écoles et du problème de la construction d'emplacements pour les jeux — est un signe caractéristique que l'amélioration du peuple par l'éducation physique fait de sérieux pas en avant dans l'empire du

ÉCHOS ET NOUVELLES

Contrairement à ce que pensent rcrtains, le Parcours d'Athlétisme Général organisé par la Fédé- ration avec le concours du journal l'Auto, ne coûte pas un centime à la F.F.A., bien au contraire.

*

On se préoccupe déjà en province d'assister au prochain cross international. C'est ainsi que l'Echo Sportif du ol'll-Est envisage l'organisation d'un service de cars pour faciliter la présence à cette grande éprouve des crossmen régionaux et de leurs amis.

* * *Notre excellent camarade Louis Maertens vient d'être victime d'un accident.Nos t'œil. de prompt et complet rétablissement.

* * * l/f 'S Bon Marché donnera sa grang, e-, fê*te anjiucUa, le 10 noveiflbre,. à 20 h. 45, dans les salons de l'Hôtel Lutetia.

, , *

* * ., Xotre. confrère. Cody de la Vie Sportive de BflfJique vient de'faire paraître une intéressante bro- cltœre : l'Athlétisme 1?)34. On y trouve réunis,

outre une série d'articles critiques ou dOCtllHentaires sur la rénovation de l'athlétisme, la techni- que des épreuves de vitesse, de demi-fond, du saut en longueur, du lancement du javelot, les tableaux et palmarès complets des Jeux Olympiques, des re- cords du monde, des records et de Belgique, des meilleures performances belges l'nrcgistrées depuis quarante UliS, des rencontres internationales, ainsi que divers renseignements (liste des clubs, adresses de secrétaires, calendrier de la saison, statuts et règlements de la L.B.A., etc.) utiles aux athlètes Ct dirigeants.

* ot * Dernièrement a été célébré <> Evreuj, le. mariage de M. Brodwl, conseiller sportif ch: Rochard.

avecMademoisclle Bonneaiid. Xosmeilleurs utcux de bonheur aux nouveaux,époux.

* * *

Le champion de Touraine llouflé; st dévoué à la cqtjse de l'athlétisme, vient de se £ oîr. confier la ru- bîi(](ie sportive du quotidien régional La Dépèche dit Centre. Nos sincères félicitations.

Cinquante-sept médailles de mérite pour 1934 Les Médailles de Mérite sont attribuées aux athlètes français qui réussissent des performances données au cours des épreuves officielles organisées ou placées sous le contrôle de la Fé- dération.

Voici la liste des lauréats de l'année, c'est-àdire de tous ceux ayant obtenu le minimum exigé, étant entendu que la médaille elle-même est attribuée aux seuls athlètes ayant atteint pour la première fois ce minimum en 1934. On

en trouvera les noms en italiques.

100 mètres (lt"l'j) Paul, Texier, Dondelinger, Ragot, Crevclier, ltonsscaux.

200 mètres (22”3/5) : Robert l'aul, Dondelinger, LJlIIwS, Matter, Roussi-anx, Scgoifua, 400 mètres (50”4/5) : Skawinski, Boisset, Pelletier, Jackson, Ducos, (;lIillf'z, Robert Paul, Joye.

800 mètres (I"l/ij : Muri'I. Petit, Henry, Faure. Soulier, Keller.

'.,'JOO mètres (4"03"'i .ij : Goix, Leduc, Desro- ches, Normand.

5.000 mètres (l.T20"3 .'•) itucliard, Melet, Rérolti\

110 mètres haies (1.'»"»jb) : Bernard P., Bernard ff., Senipéj Mathiotte.

Saut en hauteur >kt m. 85) : Tribel, Bordes, Poi- rier.

Saut-en longueur (6 m. 90) : Paul, Heim.

Saut à la perche (3 ni. 70) : Yiutousky, Ranuidier, Petit.

Lancement du poids (13 ni. 50) : Dreeq, Noël, Duhour L., Duhour C.

Lancement du dis<iue (42 m.) : Noël. Winter.

Lancement du javelot (55 nL) : Ga.-sner, Doré, Dcgland. Lancement du marteau (40 ni.) : Saint-Pé, Lasserre, Bracounot.

♦ L'an passé, soixante-huit athlètes ont obtenu la mention en 1933, contre 68 en 1932, 59 en 1931 et 63 en 1930, année de création.

Au total 138 médailles ont (!'.l- ou seront distribuées : 63 en 1930, 31 en 1931, 25 en 1932, 23 en 1933 et 16 en 1934.

Sur notre faiblesse dans les courses de hales Après avoir vu à l'œuvre les Américains Beard, Handin et autres Moriss dans une spé- cialité où nous nous lamentons du manque de sujets capables de se perfectionner, certains confrères ont suggéré que de bons coureurs de courses plates s'essaient sur les épreuves de haies, mettant même des noms en avant dont ceux de C, Heim et de Joye, prétextant que justement en France c'étaient les moins bons qui, ordinairement, tentaient cet essai ; d'où notre faiblesse.

A notre avis cela n'est pas tout à fait exact car, si la supériorité américaine es! due à cette raison que, devant une pléthore de champions nés, certains sont obligés, pour se distinguer, de choisir une voie qu'en France on ne saurait frjiro suivre aux mêmes hommes, il faut convenir aussi que les Américains qui réussissant tomme ceux cités plus haut sont de véritables phénomènes dont non- n'avons pas le pendant.

Quand nous aurons en France des coureurs du même type la question sera presque résolue.

Voilà pour le côté pratique, voyons maintenant le côté technique.

Quelles sont tt' qualités primordiales que

doit posséder un débutant, en dehors d'une structure cxceptioonpH" ? » avons-nous demandé au dirècteur de la Préparation Olympique, le Capitaine Clayeux, et fi ses adjoints Baquet et Le Hanvic. Sans vouloir rapporter par le menu la conversation que nous avons eue avec chacun d'eux, il nous est facile de résumer ainsi leur opinion : - « A la base de toute préparation pour les courses d'obstacles il faut rencontrer chez le débutant qui veut s'y adonner une grande tonicité des muscles qui lui permettent à la fois d'être très souple, et. de pouvoir se contracter rapide- ment pour accomplir un mouvement énergique, le muscle faisant le travaii d'un ressort, c'est-à dire que plus il est lâche, moins vite il se (tétend. Ceci étant également une question d'adaptation, demande un très long travail et c'est encore une des qualités que doit posséder le débutant :. une grande persévérance alliée à une volonté à toute épreuve. même devant l'obstacle. car si, avec un peu d'application, il arrive à passer correctement les premières haies, il est

inéluctable que les dernières lui paraissent de plus en plus hautes. » - Après celfY il est facile de faire le recense- ment des athlètes français qui peuvent répondçe.

à toutes ces conditions, et si pour la plupart ils sont animés du feu sacré, bien peu possèdent les qualités naturelles requises, et devant cette.

pénurie, pour ne pas dire cette impéritie, nous devrons nous contenter d'avoir de longtemps de bons spécifiâtes,-sàns plus. - Pierre BourDELET.