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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1934-03-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 15 mars 1934

Description : 1934/03/15 (N3).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423597p

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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L'ÉQUIPE DE FRANCE Voici la composition de l'équipe de France, qui prendra part le 24 mars au Cross des Nations, à Ayr (Ecosse), sur la distance de 14 kilo- mètres 800 environ : ARNOLD ROBERT (RC France).

BOUMAIZA MOHAMED (SU Lorrain).

DESROCHES RENÉ (CA Orléanais).

LALLEMENT PIERRE (FC Sochaux).

LECURON RENÉ (RC France).

LEHEURTEUR FERNAND (FC Rouennais).

LEROY Louis (CA Jean-Bouin).

RÉROLLE ROGER (AS Montferrandaise).

ROCHARD ROGER (Evreux AC).

VIGNERON ROGER (Metropolitan Club).

,. Remplaçant éventuel: ANGEARD ANDRÉ (US Mans).

*

Arnold, Lallement, Lecuron, Loheurteur, Rérolle et Vigneron ont déjà représenté la France dans cette compétition, ainsi du reste que le Manceau Angeard.

Les nouveaux internationaux en cross-country sont donc : Boumaïza, Desroches, Leroy et Rochard. La course qu'ils fournirent dimanche et leurs précédentes : performances indiquent qu'ils seconderont utilement - leurs camarades qui ont déjà fait connaissance avec les difficultés des crosses anglais. ', - Voici les places dé ceux qui ont déjà porté les couleurs françaises dans le cross international : R. RÉROLLE : 1929, à Paris : 22e et 9e Français.

1930, à Leagmington : 9e et 2e Français.

1931, à Baldoyle : abandonné.

1932, à Bruxeilles : 10e et 2e Français.

1933, à Newport: 38e et 8e Français (ffn"' F. LEHEURTEUR : 1932, à Bruxelles : 17e et 7e Français.

1933, à Newport 15e et 2e Français.

R. VIGNERON : 1932, à Bruxelles : 9e et 1er Français.

R. ARNOLD : 1933, à Newport : 20e et 5e Français.

P. LALLEMENT : 1933, à, Newport : 17e et 3e Français.

R. LECURON : 1933, à Newport : 8e et 1er Français.

ANDRÉ ANGEARD enfin, qui fut sixième du «National » 1932, se classa 14e études Français au cross international de Bruxelles la même année.

Voici quelques renseignements sur les sélectionnés, ainsi que quelquesunes de leurs performances de la présente saison : , B. Arnold, né le 2 décembre 1909 à Reims. Profession : employé de commerce. 3e à Reims ; 5° à l'Auto ; 1er à l'Ayçaguer ; champion de Paris ; 2e du championnat du Nord-Est.

M. Boumaïza, né en 1906 en Algérie. Profession : militaire de carrière.

3e du championnat de Lorraine ; 3e du championnat militaire ; a abandonné au championnat du Nord-Est..

B. Desroches, né le 23 décembre 1905 à Chabry (Indre). Employé à la mairie d'Orléans. 7e à Chartres'; 6e à l'Auto ; 15e du championnat du Nord- Ouest.

P. Ln:!emc7K, ne le'5 novembre 1907 à Cheny-Mesnit. Profession : carrossier. Plusieurs victoires régionales; 1er à Nancy; 3e à Montreuil; 3e au Boyau ; 9e à l'Auto ; 6e à Chaumont. ;; R. Lecuron, né le 26 avril 1909, à Pantin (Seine). Profession menuisier.

2e à l'Intransigeant ; 1er à Reims ; 1er à l'Auto ; 2" du championnat de Paris ; champion du Nord-Est. ',' F. Leheurteur, né le 27 septembre 1905 à Elbeuf (Seine-Inférieure).

Profession : monteur. 2 victoires régionales; 7e à l'Intransigeant; 2e à Montreuil ; 3e à Rouen ; 7e à Evreux. , ,,". -

, L. Leroy, né Le 13 janvier 1913 à Paris. Employé de Banque. 4* au Bovau ; 6e à l'Intransigeant ; Je à Chartres ; 4e à l'Auto..R. Bérolle, né le 26 février 1909. à Vichy. Employé à la maison Michelin.

1er à Lyon ; 1er au Boyau ; 3e au cross de l'Auto ; 2e à l'Ayçaguer; champion du Sud-Est. 4 R. Rochard (20 ans), magasinier. 1er à l'Intransigeant ; 2e à l'Auto ; 1er à Rabat. ; 1er à Evreux ; 2e du championnat du Nord-Ouest. • R. Vigneron, né le 19 juin 1910 à Champagne-sur-Seine (S.-et-M.)'Ajusteur. 2 victoires corporatives; 1er à Beauchamp ; 7e à l'Auto ; aban- donne à Rouen ; champion du Nord-Ouest.

Le championnat de France des Scolaires Dimanche à 10 h. à Saint-Cloud

L'an dernier, de nombreux dirigeants français quittèrent, Saint-Cloud enthousiasmés du spectacle qu'une centaine de potaches venaient de leur donner.. - ,' Le Championnat de. France, scolaire de CrossCountry 1933 avait remporté fh succès consi- dérable. Coureurs et officiels ; regagnèrent leurs académies avec une foi nouvelle, le cross sco- laire, tant décrie n'était pas mort! Malheuréusement la crise survint et l'épreuye devra^subir;dle aussi dimanche prochain, le régime des Economiçg.

Les champions individuels des différentes.

Aeàtléïhies seront- seuls .remboursés, de leurs frais" de déplacement. -Mais, certains Etablissements — classés premiers des. épreuves régionales ont décidé de déléguer à Saint-Cloud leurs équipiers à leurs frais. * Un geste qui méritait, d'être signalé. Les dirigeants provinciaux ont' compris le caractère eçeptionnel œ la mesure fédérale.

Le Critérium national des corporations

Dimanche à 15 h. 30, à la Ferté-ssus-Jouarre

La Commission des Corporations fera disputer dimanche à la Ferlé-sous-Jouarre; son Critérium National de ci-oss-count ry' sur un parcours de 10 km. environ de prairie, sous-bois et chemins.

Près de cent cinquante coureurs sont engages, ce qui nous vaudra une épreuve intéressante car de nombreux coureurs de valeur sont engagés.

La réunion cyt placée sous la présidence de M. Genet, président de la FFA.

(Voir la suite en 4e page.)

La suppression et l'échec de l'épreuve entrnineraient la ruine de leurs efforts prolongés, de leurs lourds sacrifices.

Bravo!

Le Cross Scolaire traversera -':a;.'('.(; succès — les moments difficiles fIlle nous :tlevür( subir' * Tous, dimanche, à Saint-Clou cf. Guy ERRH-X.

Le Racing Club de France et Rérolle, enlèvent brillamment le Championnat de France de Cross-Country Le National 1934 méritait un meilleur succès

Le 41e « National » disputé sur le coquet hippodrome d'Enghien, méritait d'obtenir auprès du public de la région parisienne un meilleur succès que celui remporté. Et pourtant de rudes efforts avaient été accomplis de différents côtés, pour que cette journée du 11 mars, fut une grande journée pour le - cross-country français.

Le Petit Parisien qui patronnait l'épreuve n'avait rien négligé pour que la plus grande publicité fut accordée au Championnat de France. De leur côté, la municipalité d'Enghien ; la Société Spor- tive d'Encouragement, la presse parisienne et locale, la Compagnie des Chemins

de Fer du Nord etc., avaient de leur cote répondu à l'appel de la F.F.A. et s'étaient prodigués pour assurer le succès de cette manifestation.

Hélas ! le temps venait contrarier tous ses efforts, et finalement cette journée du 11 mars, se terminait par un désastre financier, dont la Fédération se serait fort bien passé.

Remercions donc tous ceux qui, à des titres divers, collaborèrent au 41e « National » et félicitons-nous malgré tout de l'intérêt porté par de hautes personnalités — en dehors des groupements cités plus haut — telles que MM. Marin, ministre de la Santé Publique, chargé de l'Education Physique ; Patenôtre-Desnoyers, député-maire d'Enghien ; Henry-

Paté, vice-président de la Chambre ; J.

Rimet, président du C.N.S. ; A. Massard président du C.O.F ; Leroi, chef adjoint du Cabinet du ministre de la Santé Publique ; le colonel Lecoq ; le commandant Prainguet ; le capitaine Roux, etc.

La recette enregistrée (11.700 francs) est la plus faible de celles qui furent enregistrées ces dernières années.

Il n'y eut pas de Course

d'équipes Le « National » est parait-il destiné à désigner le club possédant la meilleure équipe, et cette année c'est le Racing Club de France qui s'octroie pour la 13e fois le titre de champion de France. La victoire des racingmen ne constitue pas une sur- prise, puisqu'indiscutablement le club doyen possédait — sur le papier — la meil- leure équipe. Malgré tout on espérait une plus grande résistance de la part dit Mc.

tropolitan Club, celle-ci ne s'étant pas produite c'est donc avec une très large marge de points que le Bacing enleva le « National » 1934. Cette victoire est méri- tée, mais on nous permettra de dire que le fait caractéristique de ce championnat fut l'absence complète de course d'équipes (Fair' la suite en 2e page.)

Les Comités Départementaux

Nous avons eu la bonne fortune de rencontrer ces jours derniers le Docteur Jacquet; président de la Ligue de Lorraine, dont la compe- tence est bien connue, et nous en avons profité pour lui demander son opinion sur la cons- titution des Comités départementaux.

— Vous êtès le président de la seule Ligue où, notre connaissance l'application pratique d'une organisation dans le cadre départemental ait été réalisée complètement. Pourriez-vous me dire quels sont les résultats de cette expérience de décentralisation ? — Expérience est bien le mot propre; c'est bien, en effet, dans un but d'essai pratique ex- périmental que nous avons décidé d'appliquer les principes de décentralisation préconisés par le capitaine Glayeux. A vrai dire, cette-expérience est encore trop courte pour que nous puissions en tirer des enseignements, définitifs , nous terminons à peine notre phase de réorganisation sur la base « départementale».

- Quels sont en somme, les avantages que vous attendez de votre nouvelle, organisation ?

- Les avantages que l'on peut attendre de toute décentralisation. Les Clubs et les athlètes étaient jusqu'ici trop éloignés, matériellement et moralement, de notre direction ; ils participaient de moins en moins à la vie de leur

Ligue qui n'était plus, pour eux, qu'un organisme administratif destiné à enregistrer des licences et à établir un calendrier. De son côté, notre Ligue elle-même s'enlisait peu à peu dans la routine administrative. ce qui est le plus grand péril qui menace l'avenir du sport français". qui menace du sport fran- - C'est pour. la FFA et son Secrétariat que.

- Mais non; ou du moins pas spécialement.

Reconnaissons pourtant que nos organisations sportives (je ne dis pas spécialement athlétiques) consacrent la plus grande part de leur activité à des besognes administratives, et souvent au détriment de la tâche sportive qui, en définitive, est tout de même leur raison d'être.

— Et l'organisation ^départementale est un remède à ce qye. vous- tenez pour un mal?

— Oui. Nous intéressons à la vie de la Ligue, non plus une douzaine de Membres du Conseil, mais une soixantaine de dirigeants répartis dans nos quatre départements. Ces 60 per- sonncs participent aujourd'hui, à des titres divers, avec une. compétence variable, certes, mais participent réellement au travail de la Ligue. Et ils y apportent, en leur qualité de dirigeants de clubs, un sens des réalités que des assemblées restreintes et trop. sélectionnées perdent un peu trop souvent de vue.

(Voir la suite en 4e page.)

LE VIN ET LES SPORTIFS Si le sport est consideré seulement sous l'angle de la manifestation spectaculaire d'un organisme préparé à l'effort violént, par une culture physique méthodique, raisonnée, contrôlée, il filtre dans le cadre des préoccupations du médecin soucieux de remplir son devoir social à l'époque actuelle. < Sans doute les grands sportifs. les as, les vedettes, professionnels, amateurs déguisés ou amateurs véritables et champions, surveillent-ils au plus haut point leur équilibre corporel et fent-ils une large place à leur régime alimentaire et à leur santé morale. Mais il y a l'infinité des pratiquants, la pépinière. ,'

Trop nombreux-, échappant à la bonne volonté des dirigeants de clubs, ils ne trouvent hélas trop souvent dans la mamfest-at>ori*d^leiir vigueur' qù'ivn emploi de temps récréatif, une possibilité de camaraderie,, une satisfaction de leur vanité ou de leurs muscles utilisés.

Repris par leurs occupations ils négligent leur entraînement et. surtout, oublient les nécessités de leurs organes auxquels ils demandent de violents et brusques efforts.

Ils - profitent .enaore de* leurs sorties .eu. dépl'if ■o.Jiienl.s-'pour .bÓirê avec leurs camarades avant ou après les compétitions dans des cafés, de l'alcool, produit par une distillation quelconque et violent pour les cellules de l'estomac, du foie, des reins, du système nerveux lui-même.

Pur, dilué, ou mélangé à-des teintures de plantes aromatiques ou à des parfums artifi- ciels et chimiques il peut donner un coup de fouet, mais laisse des traces.

Le vin sans-doute contient-il aussi de l'alcool, mais-sous une formé différente. Résultant de la fermentation des sucres contenus dans le jus de raisins frais il est accompagné de sels, minéraux (lartrales. potasse, soude, tanin, fer, etc.) de glycérine et d'eau qui l'enrobent et le rendent plus tolérable pour l'organisme. • (Voir la suite à la 3e page.) ,