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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-11-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 17 novembre 1932

Description : 1932/11/17 (A1,N29).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423580d

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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D'un Jeudi à l'autre

ALLÉGEONS LE PROGRAMME OLYMPIQUE

Tandis que les derniers échos des Jeux de la Xe Olympiade défrayent encore la chronique d'arrière-saison, il est temps peut-être de revenir sur un sujet dont l' importance n'échappera pas à ceux qui se préoccupent de l'avenir de ces manifestations.

Les Jeux dans leur pureté originelle se disputaient en une seule journée.

Unique épreuve, la course du stade, sur 180 mètres, départageait les aspirants demidieux. Plus tard, la double course et la course de fond s'ajoutèrent au programme initial; mais il fallut attendre 68 ans pour que le pentathlon soit admis. Vingt ans après, ce fut le tour du pugilat, bientôt suivi de la course de chars et du pancrace. Trois siècles après la création des Jeux d'Olympie, la durée des solennités fut portée à cinq jours. Par la suite, les concours d'enfants puis les concours d'art achevèrent de détruire le caractère primitif des Jeux de l'Antiquité. Chaque Olympiade accentua la décadence, la complexité des règlements, les querelles de doctrine, la tendance spectaculaire ajoutèrent au désastre.

* & *

Le rénovateur des Jeux Olympiques Modernes signala maintes fois les fautes commises par les Anciens du fait de la compli- cation. Il n'a pu empêcher les dirigeants d' aujourd 'hui de tomber dans des erreurs plus graves encore en dispersant en une multitude d'exercices l'intérêt qui s'attache aux Jeux. L'envahissement s'est fait peu à peu, mais dès l'origine on eut le tort d' admettre trop de concours dont certains sont éloignés du sport.

Il va sans dire que les concours d'art n'ont en aucune façon leur raison d'être.

Aux yeux des profanes ils synthétisent peutêtre l'union du muscle et de l'esprit. Mais il n'est pas sérieux de vouloir trancher par le jugement les mérites de tels ou tels peintres ou de tels et tels poètes. La postérité s'en charge et les vainqueurs des joutes olympiques de poésie, de musique ou de peinture survivront — s'ils doivent survivre — par d'autres exploits.

Le sport exclut le jugement personnel.

Les juges constatent et n'apprécient point, sinon le respect des règles.

* *

Parmi les sports admis à concourir dans la cité élue, il faut encore distinguer : Les sports athlétiques, qui sont la course, les sauts et les lancers, restent la partie essentielle et la raison d'être des Jeux.

Nous ne voulons pas ici discuter d'un programme athlétique trop touffu. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Aux sports athlétiques, il faut joindre la natation, voire l'aviron, exercices généralisés et foncièrement athlétiques.

Nous pensons qu'on pourrait sans trop d'inconvénients, borner à ces trois sports l'activité olympique. Nous écartons sans l'ombre d'un regret les exercices soumis au jugement de l'homme et qui sont les sports gymniques, les sports de défense (boxe et lutte, à moins qu'il n'y ait qu'une seule catégorie et que la décision finale soit décisive : mise hors de combat ou abandon — le tir dont on n' apprécie guère l'intérêt — et même l' escrime, trop particulariste à notre gré), les sports équestres et le pentathlon, dit moderne:

Nous écartons aussi résolument le yachting, plus particulariste encore que l' es- crime. Pourquoi pas l' automobile ou l'avion ?

Le cyclisme ne peut davantage trouver grâce parce que les compétitions olympiques ne sont qu'une réplique espacée de championnats annuels. Le tennis à renoncé à des compétitions bien pâles en regard de celles rilli hn «-.ont J e cvrl;c:n,e pourrait sans dommage imiter cet exemple.

Reste le concours des poids et haltères dont on ne saurait nier l'essence athlétique.

Mais là, comme en boxe et en lutte, la création de catégories, si elle a aidé au recrutement, a multiplié les champions relatifs alors que la logique n' admet que le

champion absolu. Par ailleurs, cet exercice reste cantonné dans quelques pays. Malgré tout, les poids et haltères méritent une place au programme olympique ; ils la méritent bien davantage que ces grands jeux sportifs, d'ailleurs soumis au choix du Comité organisateur.

Parmi ceux-ci, le football s'est exclu des Jeux, mais on dit qu'à Berlin les Allemands tenteraient d'organiser un tournoi de balle ronde. Un nouvel essai de ce genre, dont les buts strictement financiers n'échappent à personne, ne peut aboutir qu'à force de

concessions. Car si les professionnels son-, justement exclus des Olympiques, le tournoi manquerait d'intérêt et le but ne serait pas atteint. Mais les concessions aboutiraient à une situation telle que bientôt les Jeux Olympiques seraient comme tant d'autres sports la proie de quelques impresarii, dont l'essentiel de la doctrine tient en ceci : « Le sport durera autant que nous ». Gaston MEYER.

Les Principales Équipes de Cross

La période des mutations étant terminée, nous pouvons examiner brièvement la composition des principales équipes françaises de cross-country.

D'ailleurs cela ne veut pas dire qu'elles se présenteront telles quelles au National de mars prochain, car d'ici là bien des changements dans la forme et la réputation auront bouleversé l'ordre actuellement, admis.

Le Métropolitan Club A lire le clasement en catégorie établi par M. Jacob, on pourrait croire que le « Métro » champion de France, est de très loin la meilleure équipe parisienne de cross. Une quinzaine de 1re catégorie et deux douzaines de 28 catégorie figurent au titre des « jaune et blanc » sur les listes officielles. Mais si l'on retranche de celles-ci les vétérans et les retraités les choses sont réduites à de plus justes proportions.

Le « Métro » sera privé cette année de Blanc qui sera individuel, de Berthelot qui rejoint au C.A.J.B. son vieux camarade Isola et de Gillot reparti à Lyon.

L'équipe première des champions de France sera choisie parmi de nombreux coureurs. Les 1re catégorie : Baverey, Bedin, Cuignet, Gouin T., Keller, Leduc, Loiseau, Vérité et Vigneron qui commandera l'équipe. Beaucoup de jeunes, quelques pistards et quélques rares « vieux routiers ». Parmi

les 2e catégorie ceux qui aspireront à faire partie de l'équipe première sont : Berland, Capelle, qui vient de 1 A.C. Ouest, Chapuzot et Renaud.

D'autres noms pourraient être cités, mais même si l'on tient compte du fait que Cui- gnet ne courra guère, on doit convenir que les bons éléments ne manqueront à l'équipe champion de France. Ajoutons que Génissel sera le « leader des juniors et Manhès celui des vétérans.

Le Racing Club de France Le Racing Club de France présentera cette année encore une bonne équipe privée néanmoins de Dunaigre. Les « ciel et blanc » disposeront de bons éléments : Georges Leclerc, champion de France et capitaine de l'équipe, le régulier Prévost, Lécuron qui va peut-être s'imposer, Le Guyader, Servaes, le vétéran Jolly et de nombreux « 2e catégorie ■» parmi lesquels un ex-racingman : Bescam.

Cette équipe manquera de soutien et ses 5e et 6e hommes pourront lui jouer quelquefois de mauvais tours. Il lui restera la possibilité de découvrir en 2e catégorie les éléments qui lui font encore défaut.

Le Club Athlétique Jean-Bouin Plusieurs des bons éléments de l'ancien C. A. S. G. portent aujourd'hui d'autres couleurs. Un noyau est resté, formé de Mi-

chot, Jupin, Potard et Robert auxque- s'ajoutent l'ancien Bordelais Boué, k jeune Lefèvre qui vient du Stade de l'Est, et le vétéran Berthelot. Pour compléter son équipe, le C.A.J.B. aura. le choix parmi le. vétérans : Thierrée et Garreau et les jeunes Bouly, Guimard, Leroy et Nodot.

Tout compte fait, le C.A.J.B., s'il peut disposer de Michot, comptera au rang de; très bonnes équipes parisiennes.

Le Club Olympique d'Aubervilliers

L'équipe de la saison, susceptible de jouer un rôle intéressant bien que Sébir ait - à nouveau disparu de la circulation.

On sait que Demey, Beddari et Trappon ont signé pour le Club cher à M. Foulon et que Marchal commandera l'équipe M.

louki, Letutour: Bernard, Druesne et de nombreux équipiers sont encore sur les * rangs.

Le C. O. Billancourt On ne sait pas grand'chose du Club d'c Billancourt, sinon que Laforge lui a donnt son adhésion. Est-ce à dire qu'il pourra disposer du Vierzonnais ? Ça n'est pas sûr.

L'équipe du C. O. B. aura sensiblement la même structure que l'an dernier, c'està-dire un grand nombre de bons coureurs' mais peu de « premiers plans ». Les « lea- ders » en seront : le Belge de Laet et le puissant Lesaux. Citons encore Sadi Corlet, Santi, Bellanger, Chantelat, Commerçon, Laplagne, Lauvaux, Leborgne, Pal- mentier, etc., etc.

L'A. C. Ouest

L'équipe chère à M. Lamiche sera am- putée du jeune Capelle passé au Métro.

Néanmoins la formation aura bonne allure avec Laffargue, Dumonteil, Leroux, Lamy, Callé, Gauchot, Peloton, etc.

Il est probable que l'A.C.O,. confirmera • ses bonnes sorties de l'an dernier.

Le Foot-Ball Club de Rouen Les « diables rouges » eussent pu, l'an dernier, enlever le « National » à la barbe des équipes parisiennes. De la malchance et le manque de « réserves » les en ont em- pêchés.

La situation cette année au F.C. Rouen toujours dirigé par le sympathique « père Martin, sera pour le moins aussi bonne.

Une triplette fameuse mènera l'équipé au bon combat. Elle est composée d'Albert Auvray, Leheurteur 1 et Thierry, tous capables de figurer dans la première dou- zaine d'un « National ». La rentrée de Lelouard, qui fut champion interrégional es 1930, renforcera - sensiblement le trio précité.

Les grands "Il ten s 99 d'autrefois.

On reconnait : Morisset, Berthelot, Duoard, Bedin, Isola, Corlet, Blanc. Manhès, Thierrée qui formaient la grande équipe de la "Gêné"