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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-11-10

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 10 novembre 1932

Description : 1932/11/10 (A1,N28).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423579r

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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Un Programme pour 1936

VII. — Conclusion Nous avons exposé aussi sommairement que possible des grandes lignes du programme fédéral pour 1936. La parole est aux actes, comme dirait l'autre.

La tâche du Comité Olympique Français sera désormais d'obtenir des Pouvoirs publics la réalisation d'un programme dont la substance n'est point exagérée.

Réussira-t-il ? Rien ne prédispose à l'optimisme. Les affaires internationales et intérieures posent des problèmes plus urgents et et notre rôle n'est pas ici de prouver qu'un gouvernement gagnerait en traitant par le sport certaines questions de défense nationale. Plusieurs générations se seront succédé avant que cette vérité soit enfin admise.

Alors, pour dire le fond de notre pensée, nous ne croyons pas que l'on tienne compte en haut lieu des suggèstions des Fédérations. Pas en 1933 bien sûr. Ni en 1934.

En 1935, les journaux commenceront à souligner l'importance des Jeux de Berlin.

On nous décrira, avec force détails à l'ap pui, la marche des travaux du Stadium olympique. Les efforts des quarante nations participantes seront soigneusement étalés.

La France ne peut pas ne pas participer aux Jeux de Berlin, nous assurera-t-on dans les gazettes. Son absence ne manquerait pas 'd'être interprétée comme un signe de faiblesse !

Alors on soumettra aux Chambres — avec l'approbation des « Affaires étrangères » — un projet hâtif par lequel un crédit de participation sera demandé. Quelque Faure s'élèvera au nom des principes contre les « saltimbanques » qui sillonnent les pistes et les champs de jeux. Dans l'indifférence, les crédits seront néanmoins votés. L'éternelle histoire recommencera.

Eh bien, cela il ne le faut pas. Je souhaite qu'il y ait à la tête des Fédérations sportives des gens assez courageux pour refuser le cadeau offert d'aussi mauvaise grâce et dans des conditions d'utilisation impossible.

Ce n'est pas dans deux ou trois ans qu'il faut décider l'abstention. Alors il sera trop tard.

Il faut savoir dès aujourd'hui à quel point nos gouvernants se désintéressent des Jeux de Berlin, car il serait trop injuste d'accuser ensuite nos athlètes d'incapacité.

La question reste entière: les dirigeants sportifs seront-ils aussi faibles que les gouvernants incompréhensifs ? — Gaston MEYER.

Le Cross de l'Intransigeant

Le Cross populaire de Ylntran et de Jllllch, ouvert à tous sauf aux profession- nels, sera disputé sur 8 kilomètres le dimanche 18 décembre, à 10 heures.

Une seule épreuve, mais deux classements : LI E -, (1(11?S SeJ'Oitt • 1° 'CLASSEMENT DES AS, dans lequel seront compris les coureurs dgés de 19 ans ou plus le jour de Vépreuve, c'est-à-dire nés avant le 18 décembre 1913.

2° CLASSEMENT CES JEUNES, dans lequel se- ront compris les coureurs âgés de moins de 19 ails le jour de l'épreuve, c'est-à-dire liés après le I8 décembre 1913.

Les engagements '(gratuits) sont reçus au siège de la F.F.A., 3, rue Rossini.

Pour être valables, ils devront indiquer les nom, prénoms, date de naissance et adresse. Tout engagement ne remplissant pas ces conditions :sera tenu comme non avenu. ,

IMPRESSIONS D'OLYMPIE PAR G.-F. CAMPBELL-WOOD

(Suite) innimnnmii

Le Chronométrage cinématographique Nous avons traité de toutes les épreuves de course à pied des Jeux de Los Ange- les, sauf de celles du Décathlon et isauf aussi des épreuves féminines dont nous n'avons pas à nous occuper dans Athletic, toutes remarquables qu'elles furent, et malgré l'extraordinaire intérêt qu'lles isusci- tèrent là-bas.

Le moment est donc opportun de parler du Kirby Caméra, c'est-à-dire de l'appa- reil de prise de vues et de chronométrage cinématographique qui fonctionna aux J. O. de façon si remarquable et si utile.

Cet appareil remplit'un double rôle, celui de juge à l'arrivée et celui de chronométreur, mais si à Los Angeles il remplit ie premier de façon officielle, renversant même à l'occasion la décision des juges à l'arrivée en chair et en 0:'" les règlements ne lui permirent pas de faire figure offi-

cielle dans le chronométrage : les temps enregistrés furent simplement communiqués à titre documentaire.

Rappelons ici que les règlements admettent qu'un'des trois chronomètres officiels soit un appareil tel que l'appareil Kirby, agréé au point de vue chronométrique par la Fédération nationale.

Nous avolb maintes fois fait allusion an Kirby Caméra dans ces colonnes sous l'ap- pellation de chronométrage électrique, le déclenchement de l'appareil se faisant en effet électriquement. Ce n'est pas la première fois que l'on cherche à enregistrer automatiquement et avec précision des temps de course à pied ; divers essais ont été tentés dans ce sens, notamment en Al- lemagne. Kirby ne peut donc revendiquer une priorité de précurseur dans cet ordre d'idées, mais c'est la première fois qu'un appareil est utilisé de façon pratique et générale, d'abord aux Championnats Uni- versitaires Américains, puis aux Cham- pionnats Nationaux (Eliminatoires Olympiques) de Palo Alto, enfin aux Jeux de Los Angeles. A ce titre j'estime, quant à moi, que 1932 marque une date très importante dans l'histoire du chronométrage des épreuves d'athlétisme.

C'est qu'en athlétisme, peut-être plus qu'en tout autre sport (sauf en natation; le chronométrage joue un rôle énorme.

Si l'on ne peut rigoureusement classer les athlètes d'après leurs performances

chrollométriques, les questions de piste, de conditions atmosphériques, d'incidents et de tactiques de course, et aussi et surtout de tempérament et d'ardeur à la lutte des hommes, entrant en ligne de compte, ce sont néanmoins les temps qui sont toujours cités comme bases de comparaison entre des hommes se produisant en des endroits différents ou à des époques diffé- rentes. Les innombrables tableaux statistiques de course à pied sont tous basés sur les temps des athlètes.

Ceci dit, il est naturel que dans ce sport les règles de chronométrage soient particulièrement strictes. Nous voyons en cy- clisme, par exemple, un record de 500 mè- tres battu de un cinquième de :seconde et homologué alors qu'un seul chronométreur officiait.

En athlétisme trois chronométreurs officiels (au minimum sont nécessaires.

J'avoue même, au risque d'être taxé de rigorisme de ne pas trouver le règlement assez strict lorsqu'il dit : « Dans le cas où deux chronométreurs seraient d'accord et le troisième en désaccord avec eux, le temps indiqué par les deux sera pris com- me temps officiel. » Supposons en effet que deux chronos sur trois donnent 10"1/5 pour un cent mètres et le troisième 10"5 10 (et ces différences sont moins rares que l'on pourrait croire),il paraîtrait peu logique de déclarer le record du monde de 10"3/10

battu d'un dixième. Même si le troisième chrono donnait 10''3 5, et cela c'est courant, il serait plus sûr de désigner 10"3;10 comme temps de l'épreuve, car le temps moyen des trois montres est 10"4 15 et il paraît dangereux en matière de record d'homologuer en dessous de ce temps moyen.

A Los Angeles le chronométrage se fit de troi-5 façons ; il y avait d'abord les chrono- métreurs officiels dont an moins trois prenaient le3 temps du premier ; il y avait le chronométrage électrique à la main qui enregistrait le centième de seconde ; il y avait enfin le Kirby Caméra, entièrement automatique.

La liste des temps que me communiqua Gustavus Kirby après les Jeux donne en trois colonnes les trois séries de temps.

La moins intéressante des trois est certainement le chronométrage électrique à la main. L'enregistrement sur la bande des

C'EST LA CRISE..,

Il y a une crise de l'athlétisme, qui est aussi la crise du sport.. Depuis trois ans au moins. Depuis que les difficultés économiques générales ont compliqué la tâche des pratiquants. Depuis 'surtout que les « classes » nouvelles sont moitié moins nombreuses que celles qui les ont précédées.

Alors, pourquoi découvrir aujourd'hui avec fracas ce que d'autres prévoyaient depuis bien longtemps

* * *

Dénoncer le mal est bien. A condition qu'on ne le dénonce point à coup d'affirmations. C'est à la fois trop facile et trop injuste. Athletic s'est efforcé de prouver chiffres à l'appui que la saison 1932 a RÉJ vélé un arrêt dans le recul d'abord, puis une progression indiscutable 'de nos moyennes.

Personne n'a jusqu'ici prouvé le contraire. et pour cause.

* * *

Bien facile encore d'écrire : pour 'éviter les défaites internationales il faudra travail-

ler. Le terme est suffisamment vague pour que chacun soit d'accord. Mais nous préférerions de beaucoup qu'on nous dise : Il faut travailler dans tel sens, de telle ou telle manière. Toutes les idées sont discutables, non les affirmations.

* * *

Quand « nous aurons travaillé » il est possible que nous soyons encore battus. Car, pour disputer un match, il faut être deux.

Et l'autre ne se posera pas aussi facilement en victime expiatoire.

La Suisse en 1924 disposait d'Imbach, Martin et Schaerer ? Travaillait-on mieux en Suisse en 1924 qu'en 1932 ? Non, puisqu'il y avait moins de pratiquants.

En 1929, la France battit la Finlande et l'Angleterre. Ce fut sans doute une année de gros travail!.

* * *

L'athlétisme comme le football est un sport universel. Nous tenons un rang honorable en athlétisme.

Et en football ?

4.

temps du départ et de l'arrivée dépendant de la pression du doigt, tout comme pour un chronomètre, cet appareil comporte la même marge d'erreur que le chronométrage à la main, tout en donnant l'illusion d'une précision plus grande du fait que le temps est exprimé en centièmes de seconde.

C'est à mon avis le dernier système, à recommander.

J'eus d'ailleurs, il y a vingt ans, l'occasion de juger cet appareil de près. C'était à Chicago, en 1911, lors du formidable meeting d'aviation (300.000 spectateurs !} qu'organisa le sympathique milliardaire qu'est Harold MacCormick ; je séjournais à l'époque à New-Yorû et, très intéressé aux débuts de l'aviation, j'étais à ce moment le Secrétaire général d TAéro-Club d'Amérique.

A ce titre je m'étais chargé de divers dé- tails techniques d'organisation, y compris l'élaboration du règlement des épreuves, l'organisation du chronométrage, etc. Or l'appareil choisi pour prendre les temps était dans -ses détails essentiels le mêmi que je revis à Los Angeles. A Chicago il se révéla très utile car à cette époque il s'agis- sait pour les CI aéroplanes » de. rester en i'air, et c'étaient les prix de « Durée totalisée » qui étaient les plus importants.

La durée de charpie vol devait donc être enregistrée, quel qu'il fut. Avec l'appareil électrique l'on inscrivait sur la bande l'enregistrement le numéro de l'appareil à son décollage et à son atterrissage, dont l'heure précise était enregistrée par une pression du doigt. L'enregistrement des durées était ainsi automatique, mais comme il était produit manuellement, l'approximation d'un centième de seconde était tout à fait illusoire et d'ailleurs inutile.

Il en fut de même à Los Angeles et pout ma part je préfère les temps obtenus par les chronométreurs, l'approximation de ces temps étant du même ordre que les divi- sions des cadrans.

Pour le Kirby Caméra le cas est tout à fait différent, ici Yerrare humanum est n'intervient pas. Cet appareil étant entièrement automatique, il est évident que, s'il fonctionne, nous avons avec lui, une approximation réelle d'un centième de seconde.

L'on sait qu'il s'agit d'un appareil de prise de vues placé dans l'ax.e de la ligne * d'arrivée et surélevé de façon à ce que les images des coureurs atteignant la ligne en même temps ne se manquent pas com- i plètement.

En même temps que sont filmés les derniers mètres de la course, deux cadrarlil tournants, l'un indiquant les secondes, l'autre les centièmes de seconde, sont éga lement filmés.

Il est facile de lire sur ces cadrans J" temps qui coïncide avec l'arrivée du cou- reur au plan vertical de la ligne d'arrivée.

La mise en marche de ces cadrans esV provoquée électriquement par la gâchette du revolver du starter. Si pour une cause ou pour une autre ce déclenchement ne se produisait pas. il est évident que les cadrans ne seraient pas mis en mouvement, mais dès l'instant que ce déclenchement se produit, il ne peut provenir que du coup de revolver et la position des cadrans à l'ins- * tant ;où un coureur donné franchit la ligne indiquera bien le temps de celui-ci à un centième de seconde près.

Pour cela il suffira que l'appareil chro- nométrique soit exact. Et ici attirons l'at- tention sur la distinction qui existe entre la précision d'un chronométrage et l'exactitude d'un appareil chronométrique.

La précision que l'on exige pour les chronomètres est de prendre les temps à un cinquième ou à un dixième de seconde près, mais l'on est autrement strict sur l'exactitude dans la marche du chronomètre. Ces appareils doivent être aussi bien à même de prendre les temps dans une