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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-11-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 03 novembre 1932

Description : 1932/11/03 (A1,N27).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423578b

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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D'UN JEUDI A - L'AUTRE

Critiques de fin de saison Résumant la saison d' athlétisme écoulée, Pierre Lewden laisse percer dans Match un pessimisme basé sur nos deux dernières défaites internatipnales. S'il est possible d'ac- corder à de telles rencontres limitées à de petite effectifs et soumises à des règlements arbitraires une valeur absolue, nous accorde- rons bien volontiers que ces insuccès étaient mérités. Est-ce une raison pour préférer des

victoires sur la Belgique ou la Suisse à d'ho- norables défaites des mains — et des pieds — des deux meilleures nations continenta- les ?

Pierre Lewden voudrait que la France brille au tout premier rang. Ce souhait est partagé par tous.

Mais nul ne fera qu'il n' y ait un premier, un second et un dernier. Essayer d' occuper un rang honorable, certes il le faut. Mais accorder à l'arbitraire, au favoritisme-et à la politique la responsabilité d'une crise athlétique, c'est donner beaucoup d' im- portance à de toutes petites choses sans influence sur les événements. A l'heure actuelle tant d'autres raisons expliquent suffisamment le ralentissement de la foi!

L'exemple d' autres sports autrefois si flo- rissants n'est-il pas une preuve suffisamment : convaincante? Et celui de tant d' autrçs nations ?

D' ailleurs il est curieux de noter que les critiques les plus sévères se sont fait jour au moment précis où l' athlétisme français entrant dans la mauvaise période des générations de guerre, manifeste, contrairement à toute logique, un redressement salutaire.

Notre athlétisme connut une période internationalement prospère - en 1926, 1927 et 1928 avec l'aboutissant de la belle saison 1929. - Mais l' année suivante fut beaucoup moins brillante et 1931 franchement mauvais. Cette saison, nos moyennes se sont , largement améliorées. Des initiatives qui sont d'ailleurs passées inaperçues ont été pri- ses. ce qui ne veut pas dire que tout soit admirable, très loin de là !. Mais que de critiques à retardement !

* , * * Si beaucoup reprochent à la Fédération sa passivité, d'autres au contraire, discutent son rôle ; directeur et prétendent qu'elle se mêle trop souvent de ce qui ne la regarde pas.

Ainsi M. Avé dans le Bulletin du Racing Club de France écrit à propos de la Préparation Olympique : « Une Fédération composée presque entièrement de clubs, comme c'est le cas de l'athlétisme, doit reposer la plus grande partie de son action sur ses clubs; le recrutement des athlètes, leur avènement dans l'entraînement, l'amélioration des terrains, l'organisation des réunions, la participation in- terclubs et internationale, tout cela est du fotcnrf ,/p", rlnh* rien que ilec r*luhv »

Admettons la thèse de M. Avé, mais alors, tous les reproches énoncés par M. Lewden devraient s'adresser aux clubs ?

L'on voit combien il est difficile de se mettre d'accord, tant sur le mal que sur ses remèdes.

:!:inq Notre confrère Match organise un concours par lequel il demande à ses lecteurs d'exposer les mérites respectifs des cinq meilleurs athlètes français de l'année: Paul Winter, Jules Noël, Robert Paul, Jean Keller et Séra Martin.

Il ne s'agit point de déterminer lequel

d entre eux a réussi la meilleure per- formance. Nous verrons tout à l'heure combien la solution serait fa- cile. Au contraire, les lecteurs devront étayer leurs préférences tout autant sur le mérite sportif que sur la qualité proprement dite.

Rectifions ce-

pendant une erreur matérielle qui pourrait fausser les données du problème: si Noël est champion de France du lancement du disque, c'est P. Winter qui enleva FranceFinlande et se classa 3e aux Jeux Olympiques. Notre rôle n'étant pas de démêler pourquoi tel des cinq bénéficierait plutôt que tel autre de la faveur populaire, nous nous contenterons de situer la valeur admise des

performances réalisées.

Il n'est pas douteux que - si les sauts de Robert Paul frappent davantage que les jets ou temps des quatre autres; cela tient à la régularité de notre jeune champion, à ses exploits répétés et confirmés; au fait qu'il a le premier

élevé le niveau d'une spécialité si - pauvre il y a peu de temps.

Aux 7 m. 50 de Robert Paul, Winter oppose les 50 m. 71 au disque réussis à Colmar, Noël ses 49 m. 44 et ses 15 m. 12 au poids, Keller ses 1'53" 2/5 aux 800 mètres, battant Martin de 1/5 de seconde. Si ce dernier a dû mieux faire à Los Angeles (1'53"), il ne faut pas oublier la supériorité de la piste californienne. et l'accident qui empêcha Keller d'y défendre sa rhanr/»

La performance de Winter domine de très loin les quatre autres résultats. La table finlandaise lui accorderait 1.060 points contre 1.015 à Noël. L' équivalence de la performance de Winter donnerait : 7 ln.' 90 en longueur, 1'50" aux 800 mètres.

Les 1.015 points de Noël (49 m. 44 au disque) équivaudraient à : 7 m. 75 en longueur, I 51" 5/10 aux 800 mètres.

La supériorité intrinsèque de nos deux discoboles n'est donc pas douteuse.

Les 7 m. 50 de Robert Paul sont chiffrés selon la table à 942 points. Cette cotation est l'équivalente de celle des 800 mètres en 1'54" 1/10.

En résumé, les meilleures performances de nos athlètes seraient cotés de la façon suivante, si l'on accordait à la table finlandaise une valeur réelle que d'ailleurs elle mérite: 1. Winter (disque), 1.060 points.

2. Noël (disque), 1.015 points.

3. Keller (800), 961 points.

4. Rochard (5.000), 959 points.

5. Martin (800), 955 points.

6. R. Paul (longueur), 942 points.

6. E. Duhour (poids), 942 points.

8. Lécuron (1.500), 940 points.

8. Adelheim (400 haies), 940 points.

10. Noël (poids), 935 points.

Ce qui est vrai au point de vue internationa l peut l'être moins ou pas du tout au point de vue national.

C'est pourquoi la saison 1932 marquera surtout aux yeux de beaucoup par l'ascension simultanée de Robert Paul et de son record du saut en longueur.

- & "14 -. Record et Krrord René Maran, champion de littérature et gagnant, voici quelques années, du Prix Con- court, a publié dans l'Auto une courte nouvelle remémorant une performance — réelle ou imaginaire - d'un nègre nommé Bada.

Or donc, Bada, chargé d'aller quérir d'un poste du désert à l' agglomération la plus proche un médicament sauveur réussit parfaitement sa mission.

-, « Bada reparut, nous dit René Maran, soixante-huit heures après à Pouyamba, porteur des deux bouteilles réclamées, et pas trop fatigué, malgré les deux cent quarante kilomètres qu'il avait parcourus en un peu moins de trois jours.

« Ce record, — lui doit la vie, ce record utile ne figurera jamais sur aucun palmarès. Mais puisque nous parlons aujour-

LES ANCIENS CHAMPIONS CROSSMEN 11

Jacques Keyser

Jean Vermeulen

Joseph Guillemot

d'hui des performances réalisées lors des derniers Jeux Olympiques, ne croyez-vous pas que j'ai eu raison de le tirer un moment de l'oubli? » ,-' Evidemment cet exploit pédestre mérite une mention. La surcharge des .¡deuX bouteilles n'a pas facilité la tâche de Bada et les postes de ravitaillement devaient être rares sur le parcours. Cependant cette performance pour aussi admirable qu'elle soit ne touchera pas la masse des sportifs, car ce record n'en est bas un — non pas en raison de l'absence de tout contrôle officiel lequel importe peu en l'occurrence, mais parce que tout simplement les pédestrians que nous côtoyons font chaque jour beaucoup mieux.

Bada a couvert 240 kilomètres en 68 heures. Le marcheur Godbert, vainqueur de Paris-Charleville, a, par un temps effroyable, marché la même distance en 31 h. 22'33".

Ce n'est pourtant pas là un record ! Et quoi qu'en puisse penser M. Maran la performance de Godbert n'a pas éclipsé les records établis aux récents Jeux Olympiques.

Les exploits de Los Angeles, ceux de nos marcheurs blancs et. celui du nègre Bada ne se situent pas sur un même plan. Evitonsdonc même littérairement des comparaisons impossibles.

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; Un de nos grands clubs omnisports a fait depuis" quatre ou cinq ans de très gros efforts en faveur du cross-country Ces efforts n'ont pas été du goût de tous ; disons même que discutables, ils ont été discutés.

Ne réveillons pas un passé que nous souhaitons à tout jamais aboli. Aujourd'hui d'ailleurs ce grand club a changé ses métho- des. II se contente de créer autour de sa section le maximum de publicité. L'autre dimanche la T.S.F. nous informait des projets du club, de son calendrier, des voyages qu'il avait prévus p.,r ses équipiers, du confort de ses installations, etc.

L'Auto en une semaine a publié trois articles sur les projets, espoirs et autres désirs de la puissante section de ce puissant Club.

Cette méthode n'est pas interdite et après tout elle est de bonne guerre. Mais les autres clubs n en' sont-ils pas diminués? Ne cioira'it-'o*n*-.Das qu il n'existe réellement à Paris qu'un seul foyer de cross-country ?

Il est vrai que l'entraîneur d'un autre club a adopté la méthode opposée. Il reste muet sur ses espoirs et intentions et décourage l'interwiever le mieux intentionné.

Entre cet excès de silence et le tintamarre signalé plus haut il reste le juste milieu.

Je ne sais si la méthode nouvelle instaurée par le Racing Club de France lui aura attiré de nombreux adeptes.

Mais l'opinion publique, elle, aura tendance à se ranger du côté de ceux qui, obtenant des résultats sensiblement équivalents, ont dédaigné de frapper la grosse caisse. — G. M.

«BIRCHFIELD HARRIERS» participeront au Cross de Chartres

Le V. S. de Chartres qui organisera le 8 janvier prochain un intéressant interclubs avait invité l'équipe des Birchfield Harriers, inamovible champion d'Angleterre.

Celle-ci vient d'accepter l'invitation transmise et rencontrera à Chartres, entre autres équipes, le « team » du Me- tropolitan Club, champion de France.