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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-09-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 29 septembre 1932

Description : 1932/09/29 (A1,N22).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423572v

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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UN PROGRAMME POUR 1936

1 I

N'en déplaise à M. Gautier-Chaumet, dont l'esprit facile se donne libre cours à nos dépens, nous pensons qu'il était utile, voire indispensable, qu'à une demande précise du Comité Olympique Français, la F.

F. A. réponde par un mémoire aussi précis.

M. Gautier-Chaumet n'a pas été le dernier à se plaindre et à ironiser lors de certaines défaites subies à Los Angeles par nos athlètes. Jj ne serait pas le dernier à critiquer les dirigeants si, à l'occasion des Jeux de 1936, nous nous laissions aller à une participation aussi improvisée que le furent les précédentes. M. Gautier-Chaumet n'est pas content, car ayant eu connaissance des grandes lignes du projet adressé au C.O.F., il ne lui a pas été loisible d'en étudier les détails.

Nous essayerons, dans une faible mesure, de réparer le crime impardonnable commis par la F.F.A. à l'égard de M. GautierChaumet en dédiant à celui-ci, en même temps qu'aux lecteurs d'Athletic, les détails d'un projet dont le moins qu'on puisse dire est qu'il constitue un minimum.

Avant que d'aborder le problème des terrains de sport qui s'impose toujours au premier plan, disons que M. Gautier-Chaumet a semblé particulièrement effrayé par le montant de la somme exigée pour une préparation olympique convenable. Six cent mille francs par an pour le développement des sports athlétiques! Tudieu! Tout juste la recette de trois importantes rencontres de football! Voilà de quoi indigner les bons apôtres dont l'esprit, faute d'oser mener les saines campagnes dont le sport a tant be- soin, s'aiguise au détriment de ceux qui, au moins, tentent de réagir contre l'avilissement général.

Les terrains de Sport

La question des terrains de sport s' ins- crit au premier plan des préoccupations futures. Cette question est trop importante et trop complexe, d'intérêt trop national pour n'être point dissociée du plan général.

A l'heure actuelle la situation des terrains d'athlétisme en France est la sui- vante : A Paris: trois stades importants, des stades à spectacles dont un seul, Colombes,

S. Martin

est régulièrement employé. Les deux autres : Pershing et Jean-Bouin, servent surtout à l'entraînement. Tous trois sont peu ou mal entretenus faute de fonds.

Il existe encore une douzaine de terrains plus ou moins éloignés de Paris, gérés par des clubs; les plus en vue sont ceux de l'A.S. Bourse à la Marche, de l'U.S. Métropolitaine à la Croix-de-Berny.

Les plus utiles sont le stade M. Delarbre à Saint-Mandé, le stade de la Porte d'Ivry et le stade Roland-Garros; l' A.S.P.P., le C.

O. d'Aubervilliers, l'A.S.P.T.T., le S.O.

E.-S.A.P., les Etablissements HispanoSuiza, la Ville de Pantin disposent de quelques terrains, sans oublier les pistes particulières du Stade Français à Saint-Cloud, et du R.C. de France à la Croix-Catelan.

La plupart de ces pistes d'entraînement sont entretenues sommairement. Cependant la région parisienne n'est pas à plaindre mais l'on doit souhaiter que des fonds suffisants soient mis à la disposition des clubs pauvres pour l'entretien de ces terrains trop négligés et pour cause.

Ajoutons que la Ville de Paris a décidé la création à la Porte de Boulogne, d'un véritable stade d'athlétisme dont la gérance serait confiée à la L.P.A.

Ce stade, susceptible d'être utilisé pour les compétitions de moyenne importance n'a qu'un défaut, celui d'être situé dans un quartier- déjà abondamment pourvu.

En province, quelques villes disposent de stades municipaux, dont certains — très es — sont remarquables, et d'autres, au contraire, parmi les plus grandioses, techniquement mal construits et insuffisamment entretenus faute de compétence. Les stades privés, tel celui de l'A.S. de Strasbourg, sont encore plus rares. Il en est peu qui donnent satisfaction. Il suffira d'ailleurs de signaler que des villes aussi importantes que Marseille ou Bordeaux ne disposent d'aucune piste de course à pied digne de ce nom, pour juger de l'état précaire des terrains d'athlétisme en province.

Nous pensons pour notre part que l'on doit réduire le problème selon les possibilités budgétaires aux points suivants : a) Amélioration et entretien des terrains d'athlétisme existants ; b) Création de terrains populaires sans tribune avec piste de 250 mètres ou de 300 mètres exécutés sur un plan commun avec l'aide de la main-d' oeuvre militaire et sous la direction d'un ou plusieurs techniciens ; c) Création de terrains de compétitions (piste de 400 mètres) dans toutes les villes d'importance moyenne. Ces terrains devraient être placés sous la surveillance et le contrôle de l'autorité militaire, les municipalités ayant à leur charge une partie de l'entretien. -

C'est là une des premières tâches qui doivent incomber au sous-secrétariat de l'Education physique. Ce n'est pas la plus facile, car elle nécessitera obligatoirement une organisation nouvelle et pour commencer la création de services techniques actuellement inexistants. Une « rente » de 600.000 francs ne suffira pas et plusieurs millions par an seront peut-être indispensables. Que M. Gautier-Chaumet ne s'en offusque pas. Il y va non seulement du salut de l'athlétisme mais encore de l'avenir de la race française, dont M. Gautier-Chaumet voudra bien convenir qu'elle mérite une attention moins spirituelle mais plus efficace. — G. M.

e

Les Finlandais à Paris Le match France-Finlande sera disputé le 9 octobre prochain au Stade Olympique de Colombes. A cette occasion, les Finlandais annoncent leur meilleure équipe avec les champions olympiques de 1932 : Lauri Lehtinen et Iso-Hollo, les grands spécialistes mondiaux Strandwall (4CO mètres), Larva IBOa mètres), Purje 1.500 mètres), Sjoestedt (110 haies), Reinickha et Dahlmann (hauteur), Lindroth (perche), K. Jaerwinen (poids), Vaalamo (disque), etc.

Le match comprendra les épreuves suivantes : 100 m., 400 m., 800 m., 1.500 m., 5.000 m., 110 haies, hauteur, longueur et perche, poids, disque et javelot, relais 1 + 2 + 3 + 4. Le classement se fera sous la forme suivante : 5 points au premier, 3 points au second, 2 points au troisième et 1 point au quatrième.

V. Iso-Hollo et L. Lehtinen

Des noms.

Voici quelques noms d'athlètes finlandais officiellement désignés pour le grand match du 9 octobre.

100 m. : P. Virtanen et B. Strandvall.

400 m. : E. Vilen ou A. Jarwinen et B.

Strandvall.

800 M. : P. Michelsson et un homme à choisir entre Kurkela, Sandeman et Larva.

1.500 m. : A choisir entre Purj e, Tuomi- nen et Iso-Hollo.

5.000 m. : L. Lehtinen et un homme à choisir entre Loukola, Iso-Hollo, Virtanen et Torricka.

110 haies : Sjœstedt et Vilen.

Hauteur : Reinicka et Dahlman ou Peresola.

Longueur : Tolamo et A. Jarwinen.

Perche : Lindroth et Hakkinen.

Poids : K. Jarwinen et Alarotu.

Disque : Vaalamo et Alarotu.

Javelot : Pentilla et Ihanamaki.

Relais : Virtanen, Tolamo, Jarwinen et Strandvall.

Douda bat le record du monde du lancement du poids A Prague a eu lieu samedi et dimanche le match Pologne-Tchécoslovaquie, enlevé par les visiteurs avec 7(3 points 1/3 contre 75 points 2/3.

Au cours de cette rencontre, Douda a lancé le poids à 16 m. 20, ce qui constitue un nouveau record mondial. 11 battit à cette occasion le détenteur du record, le Polonais Heljasz (16 m. 05), qui ne pût mieux faire que 15 m. 55.

Ajoutons que depuis les Jeux de Los Angeles, le vainqueur olympique Léo Sexton a réussi successivement 16 m. 13 et 16 m. 165. Outre cela le même Sexton et H. Brix avaient été crédités auparavant de 16 m. 068, performance qui sera homologuée en novembre comme record américain, et par la suite comme record du monde.

(Voir la suite en 6e page.)

LA RÉUNION INTERNATIONALE DE COLOMBES A ETE ILLUSTREE PAR DE BEAUX EXPLOITS Toute la semaine précédant le grand meeting organisé par le Stade Français et le Racing Club de France, une pluie souvent violente avait transformé les terrains et les rues en vastes marécages.

Fort heureusement une trêve de courte durée permit aux épreuves dominicales de se dérouler sans à-coups sous un timide soleil, voilé par instant de lourds nuages chargés d'eau. Ce soleil n'a pas suffit pour attirer la grande foule au Stade Olympique de Colombes. Le programme laissait prévoir pourtant d'intéressantes luttes et du beau sport malgré les abstentions forcées des invités britanniques qui répugnent à se déplacer en fin de saison. Mais voilà. on ne remonte pas facilement un courant de défaitisme qui, pour atteindre — peutêtre — quelques hommes, brise sur son passage la foi et l'esprit du sport.

Sous le signe de l'union Stade-Racing

peut-on prévoir pour l'avenir une meilleure compréhension réciproque des intérêts de l'athlétisme où tous, qu'ils soient de la Presse, des Fédérations ou des Clubs, concourront vers un but idéal : le plus large et le plus complet développement de l'athlétisme ?

Cette saison qui fut en partie gâchée par des querelles regrettables a marqué la vitalité d'un sport qui n'a pas succombé sous les coups portés bien involontairement par ceux qui, pensant bien agir, ont manqué de tuer l'objet de leur sollicitude. Il reste donc de belles ressources et de beaux jours pour l'athlétisme si chacun, dans son étroit rayon, veut bien s'y consacrer sans défaillance.

* * *

Nous avons dit combien la manifestation de dimanche dernier fut, à bien des égards, réconfortante. Des champions s'y affirmèrent, un espoir « hurdler » s'y révéla. Or, la piste, lourde à la suite des pluies de la semaine, ne rendait pas son maximum. Le vent, violent et qui paraît être la plaie de ce stade mal abrité, influa lui aussi sur les performances dont certaines eussent atteint la très grande classe en des circonstances plus favorables.

Dans l'ordre, de valeur des performances réalisées, il convient de citer tout d'abord les 49 m. 36 au disque de Jules Noël qui vainquit son rival valeureux Paul Winter. Noël retrouva en cette occasion sa maîtrise et fit assaut de régularité avec le recordman de France, égal à lui-même avec ses excellents 48 m. 43.

(Voir la suite en 4e page.)

¡ M. Rousseaux