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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-09-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 22 septembre 1932

Description : 1932/09/22 (A1,N21).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423571f

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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Athlètes allemands à Weimar Gillmeister Weimann et Engelhard

UN GRAND MEETING International Dimanche prochain sous l'égide du Stade Français et du Racing-Club de Francê La saison française se prolongera assez tard cette année, grâce aux efforts concentrés des Clubs et de la Fédération. Notre pays sera favorisé sur ce point, car ailleurs, les meetings internationaux se font, faute d'argent, de plus en plus rares. Nous devons remercier le Siade Français et le Ra- cing Club de France d'avoir réussi, malgré les obstacles, à mettre sur pied la réunion de dimanche prochain qui s'annonce comme un des événements importants d'une saison fâcheusement désaxée par les jeux Olympiques.

La présence d'excellents athlètes allemands et britanniques nous vaudra de belles séances de sport, aussi bien dans les épreuves classiques : Prix du Stade, Prix de la République et Prix Lejeune, Prix Roosevelt, Prix Montefiore que dans les compétitions ouvertes, d'où le 1.500 mètres émerge, de par la présence du Néo-Zélandais Lovelock, recordman d'Angleterre du Mile, de Schilgen, vainqueur de FranceAllemagne, et de Séra Martin.

Nul doute que les sportifs ne comprennent tout l'intérêt de cette journée qui précédera de quinze jours à peine la classique rencontre France-Finlande.

Les épreuves classiques

Le Prix du Stade se dispute sur la distance du Stade antique — S.G.D.G. —

soit 183 mètres ou 200 yards. Le jeune An- glais Wolff est inscrit avec R. Paul, Rousseaux, Sureaud, Hunter et Guelaty. Les deux premiers nommés sont de taille à inquiéter l'espoir britannique.

Le Challenge Montefiore sur 400 mètres opposera les deux meilleurs espoirs européens, l'Anglais Wolff, qui réussit 48"3 !5 le 24 juillet dernier, et l'Allemand Voigt, vainqueur de France-Allemagne en 48" 1 !5.

Ce dernier, dont la forme s'est plus récemment affirmée, sera le favori. Féger participera à la compétition et sa rencontre avec Moulines, Guillez et Jackson ne manquera pas d'intéresser.

Sur les 800 mètres du Prix de la République et du Prix Lejeune, disputés en une seule épreuve, l'Anglais Powell, finaliste olympique, sera opposé à notre champion de France, Jean Keller, et à René Morel et Jean Charavalle, tous deux en bonne forme à l'heure actuelle, plus quelques bons spécialistes de second plan. Entre Powell et Keller, la lutte s'annonce serrée.

(Voir la suite en 7e page.)

Allemagne bat France 87 à 64 Victoires de J. Keller, R. Paul, P. Winter et de l'équipe: Adelheim, Jackson, Morel et Guillez

L'équipe de France avait quitté Paris, samedi dernier par une chaleur digne des récentes journées d'août. Fort heureusement Dusseldorf, ville choisie en dernier ressort par les Allemands n'est éloignée de Paris que par sept à huit heures de chemin de fer. Ce court voyage ne laissa donc que peu de traces de fatigue. Le jour de l'arrivée à Dusseldorf toute la délégation put visiter le Rheinstadion, joyau d'un magnifique parc sportif dont nous n'avons pas en France le pendant, alors que toute ville

Jonath

teutonne de cette importance est pareillement dotée.

La piste en cendrée rouge, longue de 450 mètres, ferme au pied, imposante avec ses douze couloirs face aux tribunes promettait d'être le théâtre d'intéressantes performances. Par malheur un orage d'une extrême violence s'abattit dans la soirée sur la région, et la pluie qui tomba drue toute la nuit et une grande partie de la matinée rendit sinon impraticable du moins très lourds les pistes et terrains d'élan. D'ailleurs pendant les compétitions la fréquence des débordements célestes ne manqua pas d'impressionner les résultats des épreuves et même d'en influencer le classement. A ce titre notre victoire dans le relais 4 x 400 mètres disputé sous la bourrasque est significative.

* * *

Il y avait relativement peu de monde au Rheinstadion quand les deux équipes — 22 Français avec à leur tête Noël et 29 Allemands guidés par Jonath — pénétrèrent en file parallèle sur le stade.

Dix mille spectateurs et parmi eux — et non les moins bruyants — 150 supporters français. Le fait mérite d'être noté, car il est sans précédent dans les annales de notre sport.

Organisée sur un rythme languissant la réunion n'en obtint pas moins auprès des spectateurs un succès qui atteignit au délire quand Schilgen battit sur 1.500 mètres Séra Martin et Peltzer. On connaît le résultat final par lequel l'Allemagne obtînt son 7° succès consécutif avec une marge'de points équivalente à l'écart moyen des six dernières années.

Sur quinze épreuves nous avons ob- tenu quatre victoires, mais pour la première fois dans l'histoire de France-Al-

lemagne nous avons mené le match après trois épreuves et évité la totalité dès places de 4e qui étaient autrefois notre apanage. Avant que de décrire la rencontre, notons que les Allemands avaient sérieusement renforcé leur équipe en y adjoignant in extremis Metzner aux 400 mètres et Welscher aux 110 haies.

Ce que fut la rencontre Les concurrents du 100 mètres ouvrent le feu. L'ordre au départ est le suivant : Jonath, Rousseaux, Borchmeyer, Jalabert. Après un faux départ les concurrents partent bien, Jalabert le moins bien. Les Allemands se détachent progressivement et Jonath l'emporte avec 1 m. 50 sur son compatriote Borchmeyer, les autres étant séparés par un mètre.

Si la victoire de Jonath est indiscutable, on ne peut pas dire que celui-ci s'est promené. A la vérité il paraît actuellement assez loin de sa forme des Jeux. Nos représentants ont figuré beaucoup mieux que leurs devanciers de ces trois dernières années.

Allemagne : 8. France : 3 Robert Paul l'emporte.

Voici maintenant les premiers essais du saut en longueur. Au premier saut Robert Paul franchit 7 m. 14 et Moelle 7 m. 16. Barlier qui paraît devoir bien faire, réussit 7 m. 01. Sièvert est 4e avec 6 m. 79. Ce dernier ratera la plupart de ses autres sauts, tandis que Bar-

Borchmeyer

lier se claque au 2e essai. Il franchit 6 m. 96, bien que ne terminant pas son élan. Dommage ! R. Paul réussit au essai 7 m. 15 et au troisième 7 m. 22.

Les positions ne changeront pas.

Allemagne : 12. France : 10 .Ainsi que Keller Les concurrents se présentent au dé- part des 800 mètres dans l'ordre : Paul, Charavalle, Keller, Lefeber. Un faux départ, puis Paul prend la tête devant Charavalle, Lefeber et Keller. Les deux Allemands prennent la tête. A la cloche Keller se place entre Lefeber qui mène et Paul. Les 500 mètres en rif'3/5.

Dans la ligne montante Lefeber mène

très vite, Keller est second, Paul, troisième. A l'entrée de la ligne droite, Keller démarre, prend trois mètres et ga- gne sans dépense excessive, tandis que Paul qui termine fort, fait également bonne impression. Charavalle parti un peu tard, remonte Lefeber, mais ne peut inquiéter Paul. Le camp français exulte et acclame Keller et R. Paul.

Allemagne : 16. France : 17 Une tonne ccurse de Rousseaux Nous n'attendions pas la victoire dans les 200 mètres, dont le départ est donné à R. Paul, Borchmeyer, Rousseaux et Hendrix. Borchmeyer acquiert une nette avance dans les 100 derniers mètres, tandis que Rousseaux bat nettement Hendrix que Robert Paul manque de coiffer. Cette course prouve que nos sprinters sans être de premier plan ne seraient battus en Allemagne que par 3 ou 4 champions. R. Paul courut immédiatement après les derniers essais du saut en longueur et sa performance s'en ressentit.

Allemagne : 23. France : 21

La 4e pif ce de Ramadier La première surprise fâcheuse pour nos couleurs est le saut à la perche. 1.

Ramadier fatigué et mal en train échoue trois fois à 3 m. 60 ! Voici un favori dernier, mais ce sont là des aventures qui surviennent aux meilleurs. Born ne passe pas 3 m. 70 et à 3 m. 80 Vintousky échoue deux fois nettement et la troisième de justesse.

Muller passe au 3e essai, 3 m. ge.

Allemagne : CO. France : 25

Un champion : Voigt Au départ du 400 mètres, Jackson a la corde, puis viennent Voigt, Guillez et Metzner. Le jeune Berlinois Voigt part très vite, rattrape le décalage de Guillez en moins de 60 mètres. Il rejoint Metz- ner dans le virage, mais ce dernier se reprend, résiste une centaine de mètres, puis cède dans la ligne d'arrivée 4 ou 5 mètres. Guillez qui est parti moins vite que Jakson rattrape ce dernier sur la fin. Les Français ont été surclassés par deux hommes de réelle valeur.

Voigt nous a fait une impression comparable par l'aisance aux Anglais Rampling et Wolff.

Allemagne : 38. France : 28 Schilgen bat Martin et Peltzer Si nous n'espérions rien du «400», on escomptait généralement un succès de Séra Martin aux 1.500 mètres. Il avait été convenu que Desroches assurerait des 500 aux 1.200 mètres un train sévère que la présence de Peltzer nécessitait.

(Voir la suite en 4e page.)

.et à Dusseldorf Syring, Beschetznik et Borrnhôff