Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 8

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-09-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 08 septembre 1932

Description : 1932/09/08 (A1,N19).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423569c

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


LA REUNION D'AUTOMNE DE LA L. P. A.

Dimanche prochain, au stade olympique de Colombes, la L.P.A. organisera sa clas- sique réunion d'automne, qui, selon la tradition, devancera d'une dizaine de jours la saison nouvelle.

L'intérêt de cette manifestation sera rehaussé du fait de la proximité du match France-Allemagne. Ainsi, d'accord avec la F.F.A., la L.P.A. a-t-elle été amenée à ajouter à son programme habituel quelques épreuves de sélection.

En sprint court et long, il s'agit moins de rechercher les titulaires des courses individuelles que ceux des relais 4 x 100 et 4 x 400 mètres. Nous reverrons donc sur 100 mètres Jalabert, le petit Toulousain, révélation de l'année; le champion de France M. Rousseaux (S.F.); les Finat, Volant, Salci, Pascal, Pontvianne et peutêtre le Montferrandais Imbert. Sur 200 mè- tres, on dit grand bien du Bordelais Ducos et du puciste Guellaty. André Mourlon, Rousseaux, champion de France, R. Paul ont été invités à prendre part à cette course. 11 est probable que Maurice Rousseaux confirmera ses titres de champion.

Sur 400 mètres, Moulines, Jakson, Guillez seront à nouveau aux prises. Les deux premiers s'imposeront vraisemblablement.

Pour le 4 × 400 mètres, Guillez et Martin sont les « possibles » les plus en vue, à moins que Feger et Keller ne réussissent à démontrer au cours de l'épreuve interclubs de 4 x 400, leur forme sur la distance.

D'ailleurs, la F.F.A. sera vraisemblable- ment amenée à composer des équipes mixtes qui, éventuellement, seront opposées aux « teams » des clubs engagés, avec ou sans rendement.

La sélection du deuxième homme du 1.500 mètres reste en suspend, Séra Martin étant indiscutable pour ce poste. A * notre sens, le champion de France Desroches méritait la désignation, mais il était difficile d'éliminer Lécuron et Normand qui le bat- tirent tous deux en 4' et même moins le 24 juillet dernier.

Ces deux derniers sont engagés dans le Challenge du miJ: 1" catégorie, auxquels participeront à titre individuel Desroches, Leduc, Loiseau et Gillot. Entre plusieurs hommes de valeur sensiblement égale, le choix est difficile. Si la course est très dure —- et elle promet de l'être — nous croyons à une victoire de Desroches et à une tenue excellente de Lécuron, Normand, Leduc et Loiseau.

Ceci nous amène à commenter tes épreuves du Challenge du Mille. En 1er catégorie, seuls l'U.A.I. et le R.C.F. sont inscrits et l'on peut croire au succès de ce dernier.

En 2e catégorie, la lutte sera plus sévère entre l'A.S. Bqurse, le M.C , le R.

S.O., la S.A.M. et la S.A.P. Rousse (A.S.B.) et Goix (S.A.M.) seront les favoris individuels.

En 3e catégorie, toutes les équipes se valent sensiblement. Rebour, de l'A.S.

Courbevoie et Marchal (C.O.A.) sont les concurrents les plus en vue.

* * *

Les autres épreuves ouvertes permettront sans doute à H. Bernard de remporter le 110 haies, malgré les Marchand, Dinard, Castelli, P. Bernard, etc.; en hauteur, Phi.

lippon n'aura pas d'adversaire à sa taille; en longueur, R. Paul rencontrera Chevallier, C. Heim, Frettet, etc. Enfin, au javelot, Courtejaire, Degland, Gassner, Angely et Dirringer essayeront de s'imposer.

(Voir le programme en 5e page.)

Impressions d'OIYlDpie par G.-F. CAMPBELL-WOOD (Suite) , -- 1

Le 400 mètres En fait le moment est peut-être tout indiqué puisque nous abordons l'épreuve de course qui nous valut les exploits les plus extraordinaires des Jeux, de parler de cette surface-éclair — « lightning surface » — de la piste du Stade olympique.

Cette surface était à la fois dure — ce qui appelait l'usage de pointes tout à fait courtes — et élastique. De la terre battue, oui, mais avec un ingrédient un peu inattendu et qui constituait, je crois, le « secret » de ses qualités. vélocigènes : un ingrédient fourni par les terrains pétrolifères de Los Angeles et pris dans les collines qui avoisinent l'emplacement du village. olympique : de la tourbe.

Comment la Community Development Association, l'organisme urbain chargé de la construction du stade, fut-elle amenée à utiliser de la tourbe dans la construction de la piste ? Voici l'histoire telle qu'elle me fut rapportée. Il existait à l'ancien parc de l'Exposition Internationale de Los Angeles une piste de courses de trot dans la

surface était faite de terre battue — terre prise sur place ou aux environs où entrait une forte proportion de tourbe (« peat ») ; dure et élastique, elle se révéla piste à records. Ce fut un ancien champion olympique, Fred Kelly — vainqueur du 110 mè- tres haies à Stockholm il y a vingt ans — qui conseilla aux constructeurs du Stade d'utiliser une surface similaire, pour la piste olympique.

Qu'adviendrait-il en cas de pluie ?

D'élastique, la surface ne deviendrait-elle pas gluante ? Mais, n'est-ce pas, il ne pleut pas l'été à Los Angeles.

S'il est tout à fait certain que la piste était extraordinairement « vite », il est tout aussi certain que chercher à établir ce qu'on pourrait appeler son et indice » de vitesse par rapport aux pistes européennes ne peut nous conduire qu'à des résultats tout à fait approximatifs. Il faut là se baser surtout sur des impressions et se garder une fois encore de trop vouloir prouver par les chiffres ; car enfin une surface donnée peut mieux convenir à un type de coureur qu'à un autre et mieux convenir à un train donné — c'est-à-dire à une épreuve donnée — qu'à un autre ; il faudrait encore tenir compte du dessin et du rayon des virages (d'autant plus que l'épreuve serait courte), et aussi du nombre de virages dans une épreuve donnée.

Questionnez n'importe quel participant aux épreuves de course de Los Angeles et demandez-lui de combien cette piste était plus rapide qu'une bonne piste de cendrée telle que nous les connaissons. L'appréciation variera entre 2/5" et 1" pour un tour de piste, soit 400 mètres. En l'estimant en moyenne à une demi-seconde, l'on n'est certainement pas au-dessus de la vérité.

Ainsi certaines temps — de relais surtout — paraîtront moins « impossibles ».

L'on comprendra mieux les 3'14"6 de l'équipe japonaise (il n'y a pas d'as de quatre cents mètres au Japon) et surtout les 46"86 du 4 × 100 féminin (gagné par l'Amérique) qui ont dû étonner pas mal de nos équipiers de club dont les temps, que l'on peut lire chaque semaine dans Athletic, sont souvent dans ce voisinage. Ajou- tons que ces 46"86 n'avaient rien d'uniques puisque la deuxième équipe (Canada) a finie à cinquante centimètres seulement et que l'équipe américaine fut huit jours plus tard battue à San Francisco par une sélection de l'Empire britannique.

Ceci dit, revenons au 400 mètres olympique, qui, ainsi que l'on sait, se courait avec deux virages, c'est-à-dire sur un tour de piste complet et qui se disputait bien entendu en couloirs, chose toute naturelle pour nous, mais anormale pour les Américains. :

Rappelons que c'est depuis les incidents des Jeux de Londres (1908) que l'épreuve olympique se court en couloirs, les quatre qualifiés Américains s'étant cette année-là coalisés contre l'imbattable Anglais Halswell, pour lui barrer la route. (L'épreuve recourue fut un walk-over pour Halswell, les Américains ne prenant pas le départ).

Quand l'on parle du 400 mètres de Los Angeles les noms de Carr et d'Eastman viennent immédiatement à l'idée. Nous en traiterons plus loin, mais que la double coïncidence qui a voulu que les deux plus grands coureurs de tous les temps aient « fleuri » — selon la pittoresque expression anglaise - sur la même distance et au même moment ne nous aveugle pas de son relativisme pour nous empêcher de rendre aux beaux champions qui ont joué les petits rôles derrière les deux phénomènes, le mérite qui leur est normalement dû.

Les séries et quarts de finale (ou plutôt tiers de finale) du quatre cents ne se disputèrent que le cinquième jour des jeux.

S'abstiennent les engagés Paul Martin, Séra Martin, Moulines (pour cause !), Hampson, Joubert, Liu, les Brésiliens Rels et Azuaga, le Grec Miropoulos : 27 partants en 6 séries pour en qualifier 18 ; soit quatre séries de quatre, une de cinq, une seulement de six. -

Malgré les séries creuses, aucun temps ne dépasse 50''6 (50'/62" et la série de six partants est enlevée par Carr en 48"8 (48'70) ; de son côté Eastman fait tran- quillement 49" (49"02).

Sont éliminés Areskong et Pettersson, Cho (Japon) et Black (N.-Z.). Anda, Alva- rez et Arguello (Mexique), Nehb (Allemagne), Mandikas (Grèce).

--- (Voir suite en 3e page.)

A STRASBOURG

SCHILGEN, FEGER, AUVERGNE

De belles Performances ont été réalisées au meeting de Strasbourg La réunion annuelle de l'Association Sportive de Strasbourg, organisée sous le patronage des « Dernières Nouvelles » et du « Matin » a obtenu, dimanche dernier, son traditionnel succès.

Jamais le vieux club strasbourgeois n'avait réuni un lot aussi imposant de champions. Il y en eut quelquefois — en sprint notamment — de meilleurs, mais cette fois le nombre de clubs représentés et d'athlètes dépassaient tout ce qui avait été fait prt cédemmtnt. Nous croyons même que les organisateurs auraient intérêt à alléger leur programme un peu trop copieux.

Mais ne nous plaignons pas d'une abori1- dance de biens, appréciée des coureurs. Par ailleurs le succès du meeting strasbourgeois tient, croyons-nous, au fait que l'A.

S.S. invite des clubs et non des individua- lités. Ainsi les équipes du Stade de la Bourse, auR.C.F., du Métro, do Liège, Francfort, Stuttgart. IVWo comprenaient tous les meilleurs clameur disponibles de

CCi, sociétés. Enfin l'organisation et les prix ne laissèrent rien à désirer.

Avant le commencement des épreuves et après la présentation des équipes, l'Alsa- cien Paul Wïnte'-. aux Jeux Olympiques fut fêté comme il se devait par ses compa- triotes. 1,,ai- tse,.i coiiipa- *

i

Le sport fut toujours d'excellente facture.

Ainsi en sprint Gilbert Auvergne, après un 1CG yards, simplement honnête retrouva dans le 100 mètres sa piesqu-' meilleure forme. Il vainquit nettement Stumpp, champion de L\llullaQ'ue du Sud. Eldracher

qui n'est, plus ce qu'il a été er Maehrlein.

Dommage que Gerling n'ait pu effectuer le déplacement !

Robert Paul gagnant du « 200 » devant Oberlé et le Suisse Goldsmith, vainqueur du 100 mètres ouvert, eussent eu leur place dans le « Critérium de vitesse ».

Sur 4€0 mètres, Moulines à court de forme fut battu par l'Allemand Munzinger capable d'atteindre 49" : Guillez s'attarda au départ et Bigay revient en bonne forme.

Jean Keller enleva avec une aisance surprenante le SOO mètres qui cependant avait réuni un lot, excellent. Le champion de France mena la course à sa guise et son démarrage ne pardonna pas. Féger l'aida de son mieux, mais se fit coiffer par l'Allemand Paul qui s'était réservé, alors que Féger bataillait contre Danz. Pour sa rentrée Féger a prouvé qu'il n'avait guère perdu de ses qualités et qu'un entraînement poussé lui permettra de retrouver sa grande valeur passée. Dans le relais il domina le gagnant du 400, Munzinger. Charavalle a besoin de travailler sérieusement et un repos de quelques semaines lui a été préjudiciable. Danz a pour excuses un retour rapide de Los Angeles dont il n'était guère remis.

Le l.cOO mètL:--:.. d'un gros intérêt, fut l'épreuve reine de la journée. Séra Martin enleva la course, dans un temps excellent pour la piste. D'ailleurs jamais Ladoumè- gue ne réussit malgré ses efforts à battre à Strasbourg les 4' sur la distance. Admet- tons que les circonstances étaient dimanche plus favorables, cela n'enlève rien aux 3'59"1/5 de « Sera » et à l'opiniâtre résistance de Desroches toujours excellent, quand l'épreuve est sévère. Leduc en bon retour de forme se classa 3e après s'être relevé 100 mètres avant la fin. Une seule déception: Lécuron, victime de son forcing du début de l'épreuve, qui mérite d'être revu.

Roger Rochard tout en nous faisant meilleure impression que le dimanche précédent au Havre, ne parait, pas encore remis des fatigues d'un voyage plus préjudiciable aux coureurs de distances qu'aux sauteurs ou aux lanceurs. D'ailleurs son vainqueur Schilgen est d'excellente classe puisqu'il réussit déjà 8'37" sur la distance.

Sur les haies, Adelheim, en excellente for-