Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 8

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-09-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 01 septembre 1932

Description : 1932/09/01 (A1,N18).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423568z

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


La Délégation Olympique est revenue

Sur le « Champlain » Séra Martin, J. -J. Lesur, Jean Taris André Adelheim et Jean Keller

Les douze athlètes français participant aux Jeux de Los Angeles sont rentrés en France depuis dimanche dernier, accompagnés de leur dirigeant, F. Vergnes.

Naturellement, tous les voyageurs sont heureux de ce beau voyage au cours duquel ils ont tant appris.

Espérons que la leçon californienne portera ses fruits. Il convient — puisque les Jeux Olympiques subsistent — que dès à présent la F.F.A. mette sur pied un programme complet de préparation avec à la base les points suivants : 1° Piste et terrains d'entraînement et aide aux clubs; 2° Ecole d'entraîneurs et de moniteurs; 3° Organisations de prospections ouvertes à tous, notamment dans les régiments; organisations en faveur des athlètes de second ordre et manifestations internationales.

Ce plan, que nous développerons volontiers, il faudra le soumettre à qui-de-droit, c'est-à-dire à M. le Sous-Secrétaire d'Etat à l'Education Physique. Sera-t-il pris en considération ? Si oui, il faudra se mettre à l'œuvre sans tarder. Sinon. et bien, il conviendra de repousser l'idée d'une pro- chaine participation olympique, le proclamer hautement et surtout ne pas se laisser fléchir en 1936 ! Aura-t-on ce courage?

Gaston MEYER.

SOTTISIER Nous pensons que ce n'était pas la peine, pour disputer des deuxièmes places, de tra- verser un océan.

(L'Œuvre.) Une telle compréhension du sport, plus répandue qu'on ne le croit en notre pays, justifie et excuse bien des défaites ! Ne trouvez-vous pas ?

Et. l'Œuvre, journal dit de gauche, se lamente d'insuccès internationaux, alors que ce même organe avait déclaré avant la lettre que pas un seul des représentants français n'était capable de décrocher mieux qu'une avant-dernière place Evidemment, le tort des sportifs est MnmpnxcY Ils ignorent les finesses du jeu et comment on se fait comprendre de certains organes.

Les Comités organisateurs d'Expositions mondia- les, sont, évidemment, plus expérimentés. - G. M.

FRANCE-FINLANDE La rencontre France-Finlande, fixée au 9 octobre, ne sera peut-être point annulée, comme on l'a annoncé un peu vite.

La chose serait en tout cas désastreuse, tant au point de vue sportif qu'à celui de la correction à l'égard de nos invités.

De même, on est allé, encore un peu vite en publiant hier la composition de l'équipe finlandaise. On sait seulement qu'elle sera la meilleure possible, à l'exception de M.

Jarwinen et Sipala qui effectuent une tournée au Japon. Il est vrai qu'avec Pentilla et Liettu, les Finlandais n'auront pas à craindre un échec au javelot. Les Finlandais comptent produire : Strandvall, Lehtinen, Purje, Iso-Hollo, Sjoestedt, Virtanen, etc.

Impressions d'Olympie par G.-F. CAMPBELL-WOOD

Lorsqu'au fond de l'immense enceinte pa- voisée, en cette fin de journée dominicale du 7 août, le petit Mexicain Margarito Pomposo Banos, vingtième et dernier arrivant du Marathon Olympique de 1932 — dont le nom euphonique est ici généreusement transmis à la postérité — atteignit pénible- ment cette ligne blanche tracée sur la cendrée qui marquait pour lui la dernière des 191 minutes d'un effort tenace et obscur, les quelques « piqués » impénitents qui garnissaient encore les bords de la monstrueuse, cuvette se levèrent et gagnèrent par les multiples exutoires les terre-pleins colorés et bruyants entourant le stade de Los Angeles.

Ils venaient d'assister au tout dernier acte du drame poignant qui depuis plus d'une semaine les tenait sous son emprise hallucinante : la dixième séance de la plus extraordinaire réunion d'athlétisme que le monde ait encore vue, venait de se terminer.

Si, à ce moment, l'on m'eût interpellé d'un péremptoire : « Vos impressions ? », j'aurais sans doute opposé à la précision de cette sommation, le vague d'un superlatif quelconque, d'un « formidable » ou d'un « fantastique » qui eût couvert de son imprécision la confusion mentale qu'à la suite des visions et des émotions vécues j'éprouvais à l'issue de cette débauche de sport pur et transcendant.

Quelques journées ont passé depuis lors : ce maëlstrom d'impressions s'est un peu canalisé ; un certain classement, un certain triage se sont faits et si je me demande encore « par où commencer », du moins puis-je leur donner, à ces impressions, avec ce léger retrait dans le temps, quelque cohérence dans leur présentation.

Pour bien faire revivre les jeux de Los Angeles, il faudrait décrire leur cadre, leur présentation, leur organisation, leur côté spectacle, leur public, leur succès extrasportif et le grand rôle, social et international qu'ils ont joué dans la vie américaine de 1932 : ces à-côtés directs peuvent faire l'objet d'études séparées, moins urgentes que la présentation de l'essentiel.

Traitons donc ici exclusivement du Sport et traitons-en de la façon la plus large, en considérant les hommes par eux-mêmes et sans souci du drapeau qu'ils représentaient dans l'arène. J'ai été étonné, à la lecture des quelques journaux de chez nous parve- nus entre mes mains, de noter l'esprit beaucoup plus chauvin que sportif qui animait les comptes rendus des Jeux et aussi la surprise dépitée qu'ont apparemment causée les bien modestes résultats obtenus par nos représentants, résultats qui, à une ou deux exceptions près, furent à peu près conformes aux prévisions.

Performances

Lorsque, pour les tout premiers numéros d' « Athletic », j'avais, en avril dernier, hasardé quelques pronostics non sur les gagnants mais sur les performances olym-

piques, j'avais été taxé d'un bel optimisme pour avoir émis l'opinion que les plus magnifiques efforts athlétiques des huit « Jeux » précédents seraient surpassés, aux seuls Jeux de 1932, dans la proportion de 70 des épreuves.

Or, et j'en fais ici mon mea culpa, ces lointaines prophéties, émises il est vrai avant les exploits pré-olympiques des Carr, des Beccali, des Lehtinen, des Kusocinski et des hommes de concours américains, ont été beaucoup trop timides dans leur évalua- tion des performances à venir.

Ce n'est pas l'âpreté de la lutte qui a été sous-estimée, mais la valeur des hommes et des équipes en présence, les conditions climatiques idéales qui prévalurent et surtout, pour les courses, les qualités de vitesse surprenantes de la piste olympique.

Sur les vingt épreuves, dont les performances sont comparables entr'elles d'une Olympiade à l'autre, j'avais prévu quatorze nouvelles marques : les quatorze records pronostiqués ont bien été « réalisés », mais trois autres sont venus s'ajouter à eux et seuls, trois records de concours, le saut en longueur de Legendre et le saut

Au Village Olympique On reconnaît debout : R. Vigneron, S. Martin, H. Quintric, P. Nurmi, R. Rochard et A. Adelheim. Assis : F. BéfJeût.

en hauteur d'Osborne à Paris, le marteau de Mc Grath à Stockholm, ont résisté à l'assaut frénétique des hommes de 1932.

Ce bilan éxprime d'ailleurs mal le résultat-performances des jeux, car ce qu'il faut confirmer tout de suite (les câbles vous l'ont certainement déjà dit), c'est que sur ces dix-sept « new olympic records » — trois mots que mugissaient à tout moment les mégaphones du stade -, six constituent de nouveaux records mondiaux et trois autres égalent le record du monde existant.

Ajoutons qu'une neuvième performance, celle du saut à la perche, a été homologuée comme record mondial, mais n'égale pas l'exploit vertigineux de Graber aux Championnats américains qui, ainsi que toutes les performances américaines de l'année accomplies en dehors des jeux, ne sera ho- mologué par la A.A.U. que cet automne.

(Voir la suite en 3e paye.)

L'Kl';KPROMPTU DU HAVRE

Dimanche prochain le Meeting International de l'Association Sportive de Strasbourg Dimanche prochain, à Strasbourg, l'A.S.

S. organisera son annuel meeting international patronné par le Matin et les Dernières Nouvelles de Strasbourg.

Comme chaque année, grâce aux efforts de M. Jenner, cette réunion s'annonce sous les meilleurs auspices. Venant deux semaines avant France-Allemagne, elle donnera aux sélectionneurs d'intéressantes indications.

Nous reverrons en sprint, l' ex-champion de France Gilbert Auvergne, revenu, dit-on, en bonne forme. Nous pensons que dans ce cas, l'excellent sprinter Sudiste l'emportera malgré la présence des Allemands Stumpp, Eldracher, Mahrlein et de Sureaud et Oberlé. Le 100 mètres ouvert groupera entre autres les Allemands Kohler, Stahl, le Suisse Goldsmith, les Parisiens Gavelle, Plantard, Volant et les Alsaciens Close, Heise, etc.

Le 400 mètres réunira un lot intéressant de coureurs avec les Allemands Munzinger, Heidenreich et Nehb qui participa aux Jeux Olympiques, les Belges Roulent et Del- flasse, les Parisiens M. Keller, Pelletier, Guillez, Moulines. On peut envisager une victoire de Moulines, Munzinger ou Nehb.

Le 800 mètres verra la rentrée de René Feger, dont la forme n'est pas évidemment transcendante. Il aura d' ailleurs quelque peine à se classer surtout si Martin et Kelier sont au départ. Toutefois, on dit que le premier s'entraînerait pour le 1.500 mètres de France-Allemagne.

Avec les Allemands Paul et Abel, le Belge Lhoste, le Suisse Schuler, le Luxembourgeois Hemmer et les Parisiens Charavalle et Neville on est assuré d'une lutte très vive. Keller, Charavalle, Paul et Féger ont les meilleures chances.

Le 1.500 mètres sera le digne pendant du 800 mètres. Nous y verrons : les Allemands Schilgen, Arnold, Stadler et Rath, le Suisse Eha, la Belge Geeraert, le champion de France Desroches, les Parisiens Leduc, Lecuron et sans doute Séra Martin. Nous croyons au succès de ce dernier devant Lecuron.

Sur « 3.000 mètres », Rochard aura l' occasion de racheter ses dernières sorties; il aura à vaincre Leclerc, Schilgen et bon nombre d' excellents spécialistes.

Sur 110 haies, des Allemands de valeur rencontreront nos Adelheim, P. Bernard, Reth, etc. Adelheim disputera encore le 400 haies. i & ; En concours, citons les principaux favoris : < Hauteur : Pflister (All.), Philippon (Ind.), Poirier (Orléans), Stoltz (Mulhouse), Brun (Strasbourg). Longueur: Scheck et Abele (All,), Chevallier (S.F.), Heim (A.S.B.), Barlier (Belfort), R. Paul (Ind.), Close (Mulhouse).

Perche: Demetz (All.), Ramadier (Ind.), Vintousky (A.S.M.), Crépin (S.F.), Petit (Beaulieu),etc.

Poids et disque: Berg (All.), Wagner (Lux.), Noël, Duhour (S.F.), Probst (Belfort), Winter (Ind.), etc.

Javelot: Barth (All.), Herremans (Belg.), Dirringer (S.F.), Gassner (C.O.B.), Doré (Nilvange), Rempp (Ass.), etc.

Enfin, les relais réuniront les équipes de Francfort, Karlsruhe, Liége, le S.F., l'A.

S. Bourse, l' A.S.S., etc.

En résumé, le meeting strasbourgeois dépassera en ampleur tout cè'qui a été fait en province et même à Paris, cette année.

Athletic y sera représenté. ■»