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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-08-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 819

Description : 25 août 1932

Description : 1932/08/25 (A1,N17).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423567j

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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Le sprinter allemand Borchmeyer

LES PIERRES DE L'ÉDIFICE

L'athlétisme français tend de plus en plus vers une homogénéité honorable sans que les moyens dont il dispose puissent permettre de supposer qu'il atteindra le premier plan.

Les progrès lents et continus des athlètes sont chez nous l' œuvre de quelques rares « piqués » et ne correspondent nullement à des progrès parallèles des instruments de travail : pistes, terrains d'élans, subsides.

Peu à peu, toutefois, se comblent nos lacunes. A côté d'un demi-fond qui demeure florissant, d'une belle équipe de lanceurs, d'un « sprint » stationnaire, demeuraient deux faiblesses réelles : le saut en longueur et le lancement du javelot. Ce dernier ne paraît guère en voie d'amélioration.

Ce sont toujours les mêmes qui lancent depuis des années le mince engin à des distances modestes. Pourquoi ne pratique-tDn pas davantage ce gracieux exercice ?

Mystère des formations premières. Pour être juste, il convient de dire que cette spécialité longtemps ignorée chez nous n'est guère pratiquée sérieusement que depuis une dizaine d'années Nos entraîneurs issus de Joinville n'en ont-ils pas pénétré les secrets ? Ou bien — l'exemple d'un Dirringer, styliste parfait, prouve que la technique a été comprise — notre faiblesse est-elle la conséquence d'un injuste dédain ?

.Mais quand on songe à ce qu'était notre saut en longueur, il y a si peu de temps. Et voilà qu' aujourd 'hui le réveil soudain des spécialistes juvéniles nous vaut un gain moyen de vingt centimètres pour les dix meilleurs spécialistes français.

Car Robert Paul n'est point un exemple unique. En ce 15 août, pourtant si peu animé athlétiquement parlant — détresse financière des clubs ! — Victor Barlier franchissait à Morez 7 m. 27 et le Lyonnais Villon réussissait à Modane un bond de 7 m. 29. Ces performances, dont on nous assure la parfaite régularité, provoqueront demain l'émulation nécessaire à de nouvaux progrès. Puis le puciste Frettet et le jeune Heim, quand il aura retrouvé un équilibre perdu, se hausseront au niveau de leurs camarades.

Allons ! les 7 m. 50 sont proches désormais. Une pierre supplémentaire s'ajoute à l'édifice athlétique. Cet athlétisme si décrié et qui n'est pas la Fédération, une Ligue, un Club, un champion, un licencié, mais le groupement des bonnes volontés agissant vers le double but à atteindre : des champions pour attirer la masse ; la masse pour découvrir des champions. Gaston MEYER. .-.i. t,J:.i.:¡c> :. <"

En vue de France-Allemagne

La rencontre classique France-Allemagne se disputera le 18 septembre, à Dusseldorf.

Or, à l'heure où paraîtront ces lignes, nos « Olympiques » n'auront point encore at- teint Le Havre où une réunion mise sur pied par le Comité Maritime de Haute-Nor- mandie les attendra. Il est assez peu probable que nos voyageurs consentent à autre chose qu'à exhibitionner dans l'accueillante cité havraise qui a su mettre, avec le concours d'athlètes parisiens, une intéressante réunion sur pied.

Le 4 septembre, à Strasbourg, la partie sera plus sérieuse et les sélectionneurs fédéraux pourront composer à peu de chose près l'équipe représentative de France, depuis quelque temps déjà ébauchée. Enfin, la réunion du 11 septembre — prévue depuis longtemps pour les championnats parisiens de relais — dissipera les derniers doutes, sans gêner les clubs, puisque, au contraire, ces derniers souhaitent généralement cette organisation.

Actuellement, le problème se résume à peu de chose :

Jules Noël et Paul Winter nos deux brillants discoboles

•• - * - I. v-4 ,i) En sprint, Auvergne et Rousseaux semblent les meilleurs, mais il restera à juger les progrès de Jalabert et à choisir le meilleur 4x100 mètres possible. 1

En 400 mètres, Moulines et Jakson sont les plus en vue. Mais là encore, le problème reste entier pour le 4x400 mètres.

En demi-fond, Keller et Martin doiventils être à nouveau associés ou, au contraire, doit-on adjoindre au premier Charavalle ou Morel, Martin devenant notre « leader » sur 1,500 mètres ? Avant son départ pour Los Angeles, le stadiste nous avait laissé prévoir son intention de tâter du 1.500 pour France-Allemagne. Mais cela dépendra des possibilités comparées des Charavalle, Mo- rel, d'une part, ou des Lecuron, Leduc, Normand, Desroches, d'autre part.

- En 5.000 mètres, Rochard s'impose, mais le second homme reste à trouver. De même sur les haies de 110, si Sempé ne peut prendre part au match.

En concours, la paire Ramadier-Vintousky à la perche, Noë et Winter au disque, de même que E. Duhour au poids, ne se discutent guère. Par contre, malgré la supériorité marquée jusqu'ici de Philippon et

Robert Paul, des Ménard, Poirier, Barbier, Villon, Frettet les suivent d'assez près.

Attendons le meeting, de Strasbourg avant que d'épiloguer plus longuement.

'.- 1

COMMENT JUGER LES ARRIVÉES "-' par André CLAYEUX .10:,

Depuis des années on a fait du sport sans couper les cheveux en quatre' et d'aucuns affirment qu'on ne s'en est pas plus mal porté. Nous estimons pourtant lôgique d'étudier de très près tout ce qui semble susceptible d'améliorer une mesure, un ju- gement, d'éliminer une erreur ou un doute.

Et nous continuerons à ergoter sur des millimètres ou des' dixièmes de secondes.

Toutes les opérations des officiels du terrain — start, chronométrage, mesure des sauts et dès jets, jugement des arrivées — méritent une étude approfondie. Et de même doit être, connue la lourde tâche qui incombe à l'organisateur d'une réunion, depuis la mesure des pisteS'; des décalages d~5' < coML~-ît~. d~J~v~~Ta~e~î~

d'élan, jusqu'au contrôle des dimensions et caractéristiques des engins, de la verticalité des poteaux d'arrivée, de la perpendicularité des planches d'appel et des lignes de départ. ,"" Quelques réflexions sur le jugement des arrivées seront la matière de cet article.

! Que nos officiels des sports athlétiques se rassurent, nous ne les critiquerons pas ; nous sommes les premiers à reconnaître que leur tâche, comparée à celle de leurs collègues des vélodromes ou hippodromes, est lourde et qu'ils s'en tirent à leur honneur. Mais nous devons noter que, malgré toute leur compétence, il leur arrive de ne pas pouvoir parfois départager deux con- currents. Et d:éi £ û&ânt*$ £ rar;:

qui connaît les moyens employés pour juger.

L'œil humain, juge des arrivées, est plus perfectionné que l'œil artificiel, mais sa vision. fugitive, laisse souvent gravée une image trop floue. Or, un classement doit être à l'abri de toute discussion, sous peine de détruire peu à peu la confiance. Et seuls l'appareil électrique, l'appareil photographique déclenché automatiquement, le cinéma, fournissent à l'officiel le document inattaquable dont il a besoin.

Supprimer toutes les conceptions archaïques et s'en remettre au jugement précis de l'objectif moderne, tel est donc l'idéal.

Hélas, cet idéal n'est pas à la portée de tous. Si aux Jeux Olympiques on peut se permettre le luxe d'installer, dans le plan d'arrivée, des appareils de prise de vues à grands vitesse avec, à proximité, tout le matériel nécessaire au développement immédiat des bandes obtenues, dans la plupart des compétitions on en est réduit à juger à l'œil plus ou moins exactement.

Et l'étude des conditions optimum dans lesquelles le juge humain doit opérer, reste intéressante toujours.

Pour réduire les chances d'erreur : — Il faut d'abord installer avec minutie le matériel d'arrivée, fixer l'épaisseur idéale des poteaux, leur hauteur, l'emplacement convenable de l'observatoire des juges et le modèle de plateforme à adopter. (A Colombes et à Jean-Douin l'édwlh a une pente excessive et les juges des derniers degrés sont trop haut placés pour apprécier la position relative des coureurs.) — Il faut encore s'assurer de l'aptitude dos officiels à remplir une fonction difficile qui ne demande pas seulement de l'impartialité et de la conscience. Une épreuve de capacité s'impose là encore.

- Il y a erreur dans le jugement d'une arrivée quelquefois parce que le juge a une seconde de distraction au moment critique, parce qu'il est trompé par la ressemblance de deux maillots ou parce que les coureurs passent en paquet trop dense.

n y a erreur dans la plupart des cas parce que l'observateur n'a pas jugé sur la ligne.

— Il est communément admis que, dans une arrivée serrée, le coureur le plus rapproché — apparaissant plus gros et plus net — impressionne les juges et a toute chance d'être avantagé au classement.

C'est là une illusion grossière.

Le juge fixe son attention sur la ligne mais ne peut limiter son champ au seul plan d'arrivée. Dès qu'un athlète entre dans le cône visuel, l'œil est impressionné. Et si deux coureurs de l'extérieur (les officiels étant supposés placés sur la peJouse) en- trent dans le champ, ils attirent l'attention du .juge et l'un d'eux lui semble devoir fournir le vainqueur, même si à la corde un troisième coureur — qui, du fait de sa

,-Le,,&tgrter J.-R. Seurin