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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-07-28

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 juillet 1932

Description : 1932/07/28 (A1,N13).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423563w

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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OPINIONS

AUTRES ARGUMENTS

Le beau succès sportif de la réunion in- ternationale de dimanche dernier et les performances réalisées par nos athlètes, ceux-là mêmes que l' on proclamait il y a un mois insuffisants, ont incité certains à changer brusquement leur fusil d'épaule.

Aujourd 'hui ils proclament que si Robert Paul n'a pas franchi 7 m. 36 aux Championnats de France. c'est la faute à la F .F. A. ! Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas organisé avant les Championnats des meetings internationaux, qui sont évidemment indispensables aux progrès.

A ces confrères, qui éloignés des ath lètes et des clubs en ignorent les aspira- tions et les besoins, nous confierons : 1° Jamais un meeting international avant les Championnats n'a obtenu le moindre succès, les athlètes refusant même de se rencontrer au cours des simples manifestations nationales !

2° En organisant une réunion internationale la F.F .A. se substitue à ses clubs qui devant les difficultés financières ne peuvent organiser comme ils le souhaiteraient.

Il y a peu de temps on reprochait même à la F.F.A. d'accaparer toutes les dates.

3° Il n'y a pas eu davantage à l'étranger, de grands meetings avant les Jeux; au contraire, tout contact avec l'extérieur fut interdit pendant cette période !

4° La F. F. A. ne disposant d'aucuns moyens financiers ne peut réaliser son programme comme elle le souhaiterait ! Autrefois des confrères bien intentionnés organisaient tous les ans des réunions. Ils n'ont pas persisté.

5° Après avoir, par tous les moyens, cherché à éloigner le public on pourrait, par simple pudeur, se dispenser de reprocher une absence de réunions internationales vouées d avance à l'échec.

6° Depuis le 15 mai et jusqu'au 26 juin nos athlètes n'eurent pas un dimanche disponible. S'ils ne réalisèrent pas de grands exploits, il faut en rendre responsable pour les uns le mauvais temps, pour les autres une prudence dont il convient de les louer.

7° Les Championnats de France étant fixés depuis longtemps au 26 juin, il appartenait à chacun de se présenter ce jourlà, dans sa meilleure forme, etc. etc. G. MEYER.

ROBERT PAUL.

,

.franchit 7 m. 36 en longueur

A COLOMBES

Un Meeting International réussi

Succès sportif complet dimanche dernier à Colombes devant le public habituel de nos bonnes réunions athlétiques. Certes, la F.F.A. ne se tirera pas sans dommage de son expérience, mais il n'y a pas lieu de regretter les efforts matériels réalisés à cette occasion puisque ces efforts ont permis à quelques-uns de nos champions de démontrer une valeur qu'on leur supposait, certes, mais qui ne s'affirmait point.

En tête des exploits français on peut placer le nouveau record de France réussi par le mince et nerveux Bordelais Robert Paul, qui franchit une première fois 7 m. 14, puis successivement 7 m. 36, 7 m. 32 et 7 m. 28.

Naturellement, Robert Paul, en cette occasion, a amélioré son tout récent record de France en le portant à une distance enfin digne des bons records étrangers. R. Paul fera mieux encore dans l' avenir; il est jeune, volontaire et désireux de progresser.

Dommage vraiment que le C.O.F., mal éclairé, ait limité à peu de chose la délégation française aux Jeux. Dommage aussi que R. Paul — comme Lecuron — ait trouvé un mois trop tard une telle forme.

Le « temps » de Lecuron sur 1.500 mè tres : 3'58'' 3/5 n'a été surpassé en France que par Ladoumègue, Martin, Wiriath et Pelé. Il est d'excellente classe européenne et dénote tous les progrès réalisés par le racingman. La manière dont Lecuron conduisit sa course, menant très vite le dernier kilomètre, mérite des louanges. Que manque-t-il à Lecuron ? Une pointe finale qu'il peut acquérir avec du travail, bien que ses qualités au « train » l'indiquent comme un futur champion de 3 et 5 kilomètres. Même remarque pour Charavalle; le « jump » lui fait encore défaut.

D'autre part, dans sa lutte contre Scrimshaw, il fut un peu désemparé par la rapide attaque de son adversaire et ne se reprit que dans les 40 derniers mètres..

Ces trois hommes ont fait très belle impression, mais il serait injuste de ne pas mentionner les bonnes « sorties » de Rousseaux, Jalabert, Jakson, Normand, Desro- ches, Loiseau, Leclerc, Jatteaux, H. Bernard, Monnet, Philippon, Poirier, Barlier, Villon, Frettet, Millard, Lavaire, Doré, etc., tous en excellente forme.

(Voir la suite en 4e page.)

1. La facile arrivée de Scrinshaw vainqueur du 800 mètres à Colombes. 2. La non moins facile arrivée d'Ellis dans le 1.500 mètres. 3. Un passage du Prix Frantz-Reichel, Allen en tête.

4. Wolff battant Noeller et Jakson sur 400 mètres. 5. H. Bernard à l'arrivée du 110 haies.