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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-06-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 16 juin 1932

Description : 1932/06/16 (A1,N7).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64235575

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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OPINIONS

Nous gardons -- notre « ligne » J'ai beaucoup goûté l'article que mon vieux camarade Alfred Spitzer a écrit pour Sporting à la suite de l'audience donnée à la presse sportive par M. la docteur Mar- combes, notre nouveau sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique et aux Sports.

La collaboration dont je suis chargé auprès du Ministre ne m'enlève aucune li- ., berté, et si j'ai accepté d'être un « chargé de mission x, tous les sportifs (lui iiie connaissent s'accorderont pour penser que la seule mission que je puisse accepter est celle qui consiste Ú. faire ? endre justice aux véritables sportifs, aux artisans sin- cères, aux clubs, producteurs à l'œul'te" r, profonde, comparée à l'ŒuL'l'e de façade, v à la vie sportive féconde, enfin, qui est celle de notre idéal.

Alfred Spitzer souligne avec une compétence qu'on ne saurait lui dénier, les dif- ficultés qui accompagnent les déclarations de M. le docteur Ma/'combes Il a raison.

Il est vrai, en effet, que les sports et l'éducation physique de la jeunesse ne se- ront à l'aise à l'école que dans la mesure où les membres du corps enseignant se- ront délivrés de la menace de l'épéé de Damoclès que constitue la responsabilité en cas d'accident.

Il est vrai que la préparation militaire, telle qu'elle est conçue actuellement est inopérante, et qu'elle ne résiste pas à l'exa- men.

Un pâle dixième des effectifs de jeunes, gens passent le brevet.

Il est vrai que l'éducation sportive se fait mal et d'une manière désordonnée.

Clubs nombreux, sans terrains ; organi- sations creuses disposant de moyens.

Les trois points de Spitzer ne laisseront ]Jas indifférents l'estimable personnalité qu'est M. le docteur Marcombes.

Celui-ci a fait, en qualité de maire de Clermont-Ferrand, le geste que nous atten- dons de tous les maires de France.

Il a fait un stade municipal.

Il est splendide.

A nous de le l'emplir.

A nous de l'animer.

A nous d'y attirer la jeunesse et ses amis, et la foule amie, sérieuse, réfléchie, attentive.

Taches parallèles.

Nous demandons exactement aux Pouvoirs Publics de nous donner des moyens.

Lorsque nous disposons de ceux-ci, la parole, comme dirait l'autre, « passe aux actes ».

Aucune excuse valable pour les sportifs qui, disposant de terrains aménagés, s'en, servent mal ou insuffisamment.

Le sport est fait d'engagement volon- taire. i Sa pratique est affaire d'intelligente propagande, de technicité dévouée, de fidélité idéaliste appliquée à des l'éalisations matérielles.

Nous nous comprenons.

M. Marcombes a affirmé ses principes, "- qui ne sont pas discutables.

Il désire que l'école soit à la base de l'éducation sportive, que le médecin s'y mêle, que la jeunesse s'exerce sans autre préocciipatiqn que^ celle de sa santé et de -=-s6n '1JolîiœUJ':' -'- ¡ Des hommes de la trempe d'Alfred Spitzer feront le reste, c'est-à-dire les « as », appelés par leur rôle, dans l'élite, à signa- ler le mérite probant de 1LrJtre sang, qui n'est ni plus ni moins qu'un composé lwmain d'honnête facture, qui veut sa place, sans plus, et peut beaucoup, si on lui fait cordiale confiance.

Marcel DELARBRE.

Imn- REMBERE JOURNÉE;

(Photo: H. Labaye).

De haut en bas : un passage de 800 mètres : Le saut de la haie du 3.000 mètres steeple.

Noël lançant le disque Quelques champions de Paris : En haut : Tribet (100 m. haies), Rousseau (200 mètres).

En bas : Robert Paul (saut longueur). Noël (disque).

APRÈS LA PREMIERE JUORNEE DES CHAMPIONNATS DE PARIS

La première journée des Championnats de Pa- ris n'a pas contenté une partie de la presse specialisée. C'est bien dommage. C'est bien dommage surtout pour ceux qui, affligés d'un peu de mémoire se souviennent des appréciations indulgentes des années précédentes et de l'an passé.

Mais puisque aucun raisonnement n'a de chance d'être compris — ne comprend pas qui veut ou qui ne veut pas comprendre — nous nous contenterons d'un schéma indiscutable.

Ainsi les résultats de l'an passé confrontés avec ceux d'aujourd'hui constitueront-ils la meilleure réponse. Les voici :

1 Epreuves 1 -T- 1932 j 200 Ill, : 23" 2'3 5

800 m. : l'5G '3/5 l'5r2.5 ; 400 haies : 32*50"2'5.

10.000 m. : S5"l 5 Steeple : 0,^"2 5 O'U"? "> Longueur : G m. Si 7 m. 025 Perche : 3 m. 82 .3 m. 5 ! Disque: 44 m. £ 9 43 m. 07

Marteau : 43 m. E4 S m. 4"!

Ces résultats présentent donc une conformité presque absolue et cette année l'absence des Vin'.

Sera Martin, Leduc et Charavalle, celle des Join- villais Winter, Ramadier, Courtejaire accaparés par la manifestation des Tuileries posa sans doute dans la balance comme d'ailleurs se ressentit d'une erreur regrettable le temps de Vigneron au steeple.

* * * Avant de commenter les épreuves, disons quelques mots de l'organisation.

La L. P.A. a résolu de n'admettre sur la pelouse que les personnes chargées d'un travail.

Des instructions précises furent appliquées par les contrôleurs avec une rigueur inusitée. Il y eut un incident que l'on grossit à plaisir du fait d'une erreur du contrôleur de la tribune de 'rrcs's¿'. Mais il y eut beaucoup moins de gêneurs sur la pelouse, de ces gêneurs qui troublent l'ordre, la bonne ordonnance de la réunion et qui sauront se reconnaître !

Par ailleurs l'officiel chargé du décompte des tours au steeple se trompa. On peut le regretter.

C" n'est pas la première fois que cela ariive.

mais c'est toujours ennuyeux. Les critiques spécialisés qui ..:e trompent eux si souvent ont eu le « I",t « de lui jeter la pierre. Passons.

(Voir la suite en 3e page.)

D'UN JEUDI A L'AUTRE

L'athlétisme subit actuellement une crise de confiance qu'il serait vain de nier. Nous étudierons plus tard, pendant la période de répit qui précédera les Jeux Olympiques, les raisons profondes de ce ralentissement de notre activité. Nous le ferons loyalement et sans ambiguïté, parce qu'il convient, qu'avant d' envisager les remèdes, nous soyons d'accord sur les causes d'un mal dont ;;r-- les racines sont encore peu profondes.

A la base de ce mal, la diminution de la foi est la principale responsable.

Or, il est de l'athlétisme comme de toutes les branches de l'activité nationale. La chose écrite, là comme ailleurs, figure la vérité ou plus justement la vérité de tout le monde — disons la vérité moyenne. Certes, les gens avertis ne sont pas dupes. Mais combien y a-t-il de gens avertis ?

Ce que l'on a pu lire depuis six mois ne force pas au respect. La jalousie et la haine inclinent certains à dépasser la mesure. Des faits dénaturés voire quelquefois inventés de toutes pièces sont jetés en pâture à l'opinion publique que l'on a la mission d'instruire.

Du journalisme ça ?

Non !

Empoisonner à plaisir l'atmosphère déjà surchargée d'orage et, le mal fait, s'étonner de ces résultats, voilà qui dénote soit une candeur extrême, soit une mauvaise foi excessive.

* *

L'athlétisme est en danger ! Il ne s' agit plus d'annoncer du bord de la berge la chute du noyé, il faut plonger pour le sauver.

Combien parmi ceux qui critiquent seraient capables de la moindre réalisation sérieuse ?

S'occuper de soi-même ou exploiter au mieux son capital musculaire, c' est là chose admirable. Moins admirable toutefois que de consacrer à la collectivité son expérience, son intelligence ou son activité.

On critique volontiers les dirigeants de Fédérations, de Ligues ou de Clubs et l'on sape sans l'ombre d'un scrupule la confiance que peuvent et doivent avoir en eux les athlètes. Les dirigeants peuvent se tromper, ils commettent des erreurs d' organisation regrettables. Ils ont eux au moins l' excuse d'accomplir une tâche bénévole. Nous autres, journalistes sportifs, nous n' avons pas le droit de nous tromper et encore moins celui de tromper sciemment.

* * *

La F.F.A. depuis six mois n'a pas daigné répondre aux attaques des adversaires.

Elle a bien fait. Son rôle n'est pas là. Elle est chargée de contrôler les compétitions et d'en assurer la régularité. Elle est tenue par des règlements qui n' émanent pas d'elle.

Certes, elle a voulu trep embrasser et multipliant ses buts elle a dispersé ses efforts.

Certes, tout n'est pas parfait.

Il suffit à ceux qui croient pouvoir mieux faire de gagner la confiance de ceux qui choisissent.

Nous n'insisterons pas davantage; nous espérons que l' on voudra comprendre que l'instant est trop grave pour que l'on puisse impunément se battre - et se battre avec des armes défendues — au moment même où l'athlétisme a besoin de l'appui de tous.

Gaston MEYER.

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