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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-06-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 02 juin 1932

Description : 1932/06/02 (A1,N5).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423555b

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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D'UN JEUDI A L'AUTRE

Une opinion exprimée dans les colonnes de cet organe a soulevé l'ire de notre confrère Géo André. Il s'agissait des Championnats scolaires d'athlétisme qui ont obtenu dimanche dernier à Colombes le succès moyen que l' on sait. Or, certains - et je me flatte d'en être - estiment qu'il est hors de proportion de doter ces épreuves de subventions assez considérables, alors que les Ligues régionales reçoivent, pour leur participation aux Grands Prix des Jeunes, des indemnités squelettiques. Là, et là seulemént, est la question.

Et si « quelques personnes aux vues peu profondes », comme dit Géo André, voient assez loin dans l'avenir et aussi dans le passé pour estimer que l'apport des scolaires a été et restera à peu près nul , c'est qu'elles pensent que cela tient moins à l'organisation du sport scolaire que de la scolarité elle-même. Si celle-ci n'a pas été modifiée depuis 1912, si chaque lycée n'a pas encore son terrain à lui, son entraîneur, etc. ce n'est ni notre faute, ni celle de Géo André. Mais c'est un fait !

Pour pratiquer le sport, les scolaires font partie des clubs ordinaires. Or, que fait-on pour ces derniers dont les 9/10 des éléments ne sont pas des scolaires ? Je pose le problème sans espoir de le résoudre, car la bonne volonté manque moins que les subsides.

Je n'ai pas parlé en cette occasion des Championnats Universitaires sur lesquels il y aurait beaucoup à dire et à faire. Mais avant tout que les sportifs universitaires expurgent leurs rangs d'athlètes n'ayant rien à y faire. et il n'en manquait pas dimanche qui n'étaient étudiants que de nom.

* * *

Le dimanche passé a été calme et l'on peut signaler, en dehors des habituelles et hebdomadaires performances de Noël, Philippon, Séra Martin, les gros progrès du jeune Clément Duhour qui atteint presque le niveau de son frère Edouard.

A Châlons-sur-Marne, le jeune Joinvillais lança le disque à 42 m. 20 et le poids à 14 m. 98. Cette dernière performance est d' excellente facture et 'on peut dire que Duhour junior est meilleur que ne le fût à

son âge son frèré aîné. D'autre part, André Mourlon a effectué en cette occasion sa rentrée. On peut croire que l'uaïste jouera encore son rôle cet été.

Gaston MEYER.

Dimanche à Colombes ,

1 1 Une grande journée préolympique et les Grands Prix des Jeunes du « PETIT JOURNAL »

Dimanche prochain l'athlétisme français subira, au Stade Olympique de Colombes, sa première confrontation sérieuse. Devant les juges sévères qui les ont condamnés, nous souhaitons que nos athlètes démontrent qu'à tout prendre ils valent leurs devanciers. La chose n'est pas impossible si chacun y met tout son cœur.

1 La saison, retardée par un mauvais temps persistant, peut encore nous donner d'amples satisfactions. Il sera même amusant de comparer, dans une huitaine, les meilleures performances réalisées jusqu'à présent par nos coureurs, nos sauteurs, nos lanceurs à celles que publiaient l'Echo des Sports, l'an dernier à la même époque.

* * * Les Grands Prix des Jeunes du Petit Journal seront disputés au cours de cette journée que chacun souhaite belle.

Des éliminatoires ont été disputées dans toutes nos Ligues. En règle générale, elles ont été gâchées par le mauvais temps, ce qui interdit toute prévision

sérieuse. Dans le lot des jeunes coureurs qui se disputeront l'officieux titre, on distinguera sans doute quelques espoirs. Ces épreuves de jeunes ont, pour les amateurs de vrai sport, un intérêt qui échappe quelquefois au profane. Il faut donc remercier ici même tous ceux qui ont concouru au succès de ces compétitions et, plus particuliè- rement, notre grand confrère?? le Petit Journal.

< * * Les épreuves de Préparation Olympique qui encadreront ce programme et en constitueront sans doute la partie essentielle ont réuni les engagements de la presque totalité des champions français. Faut-il citer les Rochard, Adelheim, Barlier, Desroches, Lahitte, Rérolle, Beigbeder, Pascal, Moulines, Keller, Séra Martin, Charavalle, Vigneron, Philippon, R. Paul, Duhour, Noël, Winter, Gassner, Degland et Cie ?

On trouvera plus loin les commentaires sur les épreuves d'un programme qui s'annonce sensationnel.

Basket-Hait L'A. S. St-Hippolyte enlève la Coupe Nationale,

La finale de la Coupe Nationale de la F.G.S.P.F., compétition correspondant au Championnat de France de la F.F.A.B.B., a été jouée dimanche dernier à Reims entre l'A.S. Saint-Hippolyte et la J.A. Churleville.

Elle donna lieu à une rencontre magnifique et pour la cinquième fois L'A.S. SaintHippolyte affirma sa supériorité sur les autres patronages.

La J.A. Charleville n'est nullement dimi- nuée par cette défaite des plus honorables.

Elle ne succombe en effet que par 5 points (34 à :«>).

Le début de la rencontre fut assez lent, les équipes éprouvèrent de sérieuses difficultés pour parvenir à équilibrer leur jeu. Les Parisiens, plus adroits dans les coups francs, prirent l'avantage pour me- ner au repos par 19 à 1 4; les 5 points de différence étant constitués par 5 coups francs.

A la remise en jeu, les Parisiens produi- sirent. un bel effort qui leur permit de por- ter leur avance à 11 points. Le jeu clair et rapide était des plus spectaculaires. On

pouvait penser que Saint-Hippolyte allait vaincre aisément, mais Saladin, capitaine de la J.A. Charleville, ne l'entendait pas ainsi. Lançant ses avants à l'attaque, il parvint à trouver le chemin des filets de Saint-Hippo et malgré une belle défense des arrières parisiens, les équipes se trou- vèrent à égalité : 32 points partout quelques minutes avant la fin.

C'est alors que Barrachon, sentant la vic- toire lui échapper, fournit un « travail » considérable et grâce à sa maîtrise par- vint à servir Desruelles qui donna à son équipe les 5 points qui lui permirent de conserver son titre.

Le résultat du match est des plus logi- ques : saint-Hippo l'emporta surtout grâce à son « métier », mais Charleville n'est pas loin de valoir la grande équipe parisienne.

Les meilleurs sur le terrain furent : Bar- rachon à St-Hippo, Saladin à Charleville' et. l'arbitre qui se montra à la hauteur de situations parfois délicates. R. DE NOUHANT. I

Opinions LES OUBLIÉS Par Marcel DELARBRE

Un vieux dicton, traduisant assez bien un état d'esprit qui ne date pas d'hier, prétend que « les morts vont vite ! »

Entendez que les pauvres morts sont vite oubliés, eux et tout ce qu'ils ont voulu, tenté et réussi, tout ce qui consti tue le patrimoine individuel, en bien ou en mal. Les affres de l'époque actuelle ont ag- gravé l'ingratitude, au point de la rendre insupportable aux gens de cœur et de Lraison.

* * * Il y a quelques semaines disparaissait après une maladie d'un mois, le robuste et fier sportsman qui avait nom Georges Guillemare. Guillemare était un sportif de grande classe, technicien expérinwnté et dévouement sûr. Il avait consacré l'activité de ses loisirs, et un peu plus, au Stade Français où, vendant 30 ans il prépara à la pratique des sports des centaines de jeunes gens. Parmi ceux- ci, de remarquables athlètes illustrèrent les couleurs françaises.

Georges Guillemare n'avait pas que des convictions sportives. C'était un pra- ticien. Il professait la gymnastique mé- dicale en son cabinet du 134, rue de Rennes, et ses qualités de masseur étaient appréciées d'une nombreuse clientèle.

La plus grande partie du gain du vieux camarade alimentait son budget d'encouragement aux sports.

Un des premiers, Guillemare avait compris que les clubs athlétiques ne devaient spécialiser qu'à bon escient et qu'il leur fallait ouvrir largement leurs portes aux juniors, aux petits, aux sans- grades de la hiérarchie sportive.

Guillemare voyait dans l'association athlétique mieux qu'une machine à compétition. Il écrivit, discourut, ba- tailla pour se faire comprendre.

Allant au plus pressé, les associations athlétiques n'ont pas suffisamment écouté la voix de cet apôtre.

Sa thèse était simple. « Ne faisons pas « faire de compétition à n'importe qui ■■>, affirmait-il. Surveillons adolescent, avant et après l'épreuve.

Le règlement du challenge Guillemare comprenait l'obligation de la fiche médicale, trois mois avant l'épreuve au moment de l'inscription, puis le jour de

On jovmyem*.

Les « petaches » ont quitté la piste olympique et les « as » viennent les remplacer. En voici quelques représentants provinciaux : Auvergne, Imbert, Sempé, Adelheim, Poirier, Barlier, Duhour et Rochard.