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Titre : Athlétic : organe officiel de la Fédération française d'athlétisme et de basket-ball

Auteur : Fédération française d'athlétisme. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1932-05-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34423826n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 26 mai 1932

Description : 1932/05/26 (A1,N4).

Description : Collection numérique : Musée national du sport.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6423554x

Source : Fédération Française d'Athlétisme, 2012-247628

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/02/2013

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OPINIONS

L'ETAT PROTECTEUR Par Marcel DELARBRE

Le prochain Gouvernement va peut- Etre iétablir le Sous-Secrétariat d'Etat de l'Education Physique et des Sports. Ce rétablissement est souhaitable à la condition qu'un programme précis l'accompagne. - Les sportifs ne sont pas comme les grenouilles du fabuliste '- celles-ci réebaniaient un Roi. Les sportifs sont JJtoins ambitieux. Il leur serait infini- ment agréable que leurs efforts 'soient, compris et soutenus, tout simplement.

Qu'à travers les milliards du budget national on trouve le moyen de doter convenablement les œuvres d'éducation et de perfectionnement de la jeunesse, cela, non plus, ne leur serait pas désagréable.

Le sport doit se faire à l'idée qu'il a le devoir d'agir lui-même, de se créer des ressources, de cultiver dévouement et esprit de sacrifice. Entendu !

Mais on n'ignore pas que, dans la pratique, le dévouement ne peut suffire à tout.

La « matérielle » tyrannique, et com- bien exigeante, presse chacun, individus et collectivités. Les misères du temps ont aggravé cela. Les sociétés sportives en savent quelque chose, et si aucune me- sure n'est prise en leur faveur, on as- sistera à une sérieuse dégringolade du mouvement sportif populaire.

Je dis tout net que, dans un pays or- ganisé pour l'éducation de la jeunesse, les sociétés ne devraient pas avoir a s'occuper des terrains, des locaux et des installations d'hygiène. Ces moyens d'instruction devraient être mis à la disposition de tous, sinon gratuitement, du inr^ns contre une cotisation modique.

Débarrassées de ces soucis, les sociéIls n'auraient plus qu'à faire face à leurs dépenses de fonctionnement, lesquelles devraient être mises à la charge. pour partie, des villes, des départe■•nenls t.!. de l'Etat.

La base des subventions peut être le nombre d'adhérents et le montant des charges sociales éducatives.

Il devient urgent, en effet, de donner aux sociétés des professionnels compé- tents et, si possible, des conseillers mé- dicaux.

L'Etat ne remplira pas un meilleur rôle que celui qui consisterait à secon- der les clubs dans la constitution de leurs cadres. C'est le problème d'aujourd'hui. Les besoins en techniciens consciencieux, en dirigeants préparés, sont considérables.

Le sport souffre terriblement de tout un passé d'indifférence, à cet égard.

Que pourra-t-on tenter dans cet ordre d'idées., d'idées et de réalités? On ne le peut définir, sans connaître l'impor- tance qui sera accordée à l'éducation physique et aux sports dans la sphère gouvernementale de demain.

La question de l'organisme importe moins que l'usage que l'on veut en faire.

D'UN JEUDI A L'AUTRE

Au-dessus de toutes les performances réalisées en Europe la semaine passée, planent les 3'52" 1/5 réalisés sur 1.500 mètres par le champion italien Luigi Beccali. Ainsi, d'un seul coup, ce bon coureur atteint la hauteur d'un Ladoumègue ?

Qu'est-ce à dire. Va-t-on entreprendre en demi-fond une ascension déjà réalisée dans les autres branches de l'athlétisme ? Car, il faut bien l'avouer, le demi-fond -— 800 et 1.500 mètres —n' a marqué, que très peu de progrè s depuis viagt ans. Les Américains suivent la route tracée par. Ladoumègue abrès Peltzer et Séra Martin et cela nous amènera peut-être, avant que l'année ne s' achève, à enregistrer de sensationnels exploits.

Alors, sans risquer cette fois d'être taxé de défaitisme, on s' apercevra peut-être que l'athlétisme français n' a jamais cessé d'être homogène et que si les coureurs de moyenne distance paraissaient dominer les autres spécialistes et s'égaler aux meilleurs étrangers, c'est que le demi-fond mondial sommeillait depuis longtemps.

* * *

Laissons ces suppositions et indiquons que le « temps » réussi par Beccali vaut surtout par sa régularité. Par fractions de 500 mètres, sensiblement 1'17" 2/5. Le temps du second tour, une fois de plus, a fait le record., chose que nos spécialistes ont oublié depuis les hebdomadaires sorties

de Ladoumègue au dernier tour fameux.

L'athlétisme italien est-il en progrès ? Un de nos confrères a conclu par l'affirmative, sans analyser plus profondément. Huit jours auparavant, il aurait décrété en sens inverse, puisque, au cours de l<j première réunion préolympique italienne, aucune performance probante ne fut enregistrée. C'est que là le temps froid et pluvieux handicapa les athlètes, alors qu'à Milan le soleil chaud stimula les muscles des coureurs.

Ainsi conclut-on du particulier au général, sans prendre garde aux éléments exté- rieurs ! L'on peut constater toutefois qu'en Italie, à deux ou trois exceptions près, les meilleurs sont toujours les Toetti, Carlini, Tavernari, Beccali, Tomnasi, Facelli et autres, et que ceux-là nous les connaissons depuis longtemps. L'on peut affirmer encore que l'athlétisme transalpin est l'égal du nôtre et l'on peut franchement s' étonner de l'étonnement du confrère qui constate amèrement le fait.

Le contraire serait bien plus étonnant car l'athlétisme italien, directement soutenu par l'Etat, est doté de stades spéciaux au sport pédestre et dont on n'a pas en France la moindre idée. Par ailleurs, la Presse joue un rôle efficace.

Entre autres choses elle consacre à l'athlé- tisme une placé dont on n'a pas non plus en France la moindre idée.

Gaston MEYER.

Le bellortain Victor BARLIER

Recordman de France du saut en longueur

40 kilomètres à l'heure, à pied Par ('■• F. (".AMI'!;K!.1--\\ U<>D

En notre époque qui tranche si nette- ment sur ses devancières par la rapidité des communications et des transports, l'on se plaît à évaluer les vitesses maxima atteintes par l'homme à l'aide des divers véhicules issus de son imagination et de son génie, l'intérêt de .ces calculs puisant un stimulant continu dans l'évolution cons- tante des engins, les «fnstest ill the workl », qu'ils soient terrestres, aquati- ques ou aériens.

En sport mécanique, les prouesses se -s-y-ivent et s'oblitèrent .avec une rapidité déconcertante qui maintient en haleine l'ap- pféciation conr-pétënle des techniciens et l'étonnement enthousiaste des masses.

Dans les sports dits athlétiques, il en est tout autrement. Ici, homme, livré à ses propres et faibles moyens., enchaîné par la pëéàhteiir, retenu par la résista ri ce de l'air, sans aide ou adjuvant, est en lutte directe, à la surface de sa « boule ronde », contre l'espace et le temps.

Là aussi les progrès sont constants mais ils sont infiniment ardus, infiniment lents.

Il en est surtout ainsi pour les formes les plus pures, les plus dures, les plus ingrates de l'athlétisme, celles qui comportent le moins d'artifice ou des possibilités d'amé- lioration d'ordre terimique C'est ainsi que la progression des records est plus rapide en concours athlétiques "qu'en course à pied. plus rapide en courses il qu'en courses plates. ; De nos jours'^-Tê* sîiin apporté à la règlement a lion des épreuves permet de suivre avec précision la progression des perfor- mances, mais il est un record qui n'est ni prévu ni reconnu en athlétisme, c'est celui de la plus grande vitesse.

Est-il en fait possible de répondre à la question :. « Ouelle est'In vélocité maximum atteinte. p±ir un être humain: sur .terrain..

horizontal et par air calme, sans autre artifice que les pointes de ses souliers de piste ? »

Cherchons à le faire dans les limites de précision que nous permettent les règle- ments et le chronométrage actuels, limites qui. malheureusement, n'ont rien d'étroit.

De grosses difficultés apparaissent en effet dès que l'on attaque ce problème d'apparence pourtant bien S 'l]U:;] e.

D'une part, cet effort maximum de l'athlète qui nous donnera le chiffre cher- ché ne peut être maintenu que quelques mètres et. d'autre pari, en course à. pied, le départ des é preuves est donné ( ( ar- rêté ». Il faudra donc que nous nous ba- sions sur des temps << intermédiaires » pris — pour le départ du ciironométi âge dès l'instant où l'homme sera en pleine action et pour la lin du chronométrage avani que le moindre ralentissement d'allure ne se nianifeslé.

Il t si certain qu un double chroiioinéIrage automatique au millième de seconde, entrepris dans ces conditions sur une vingtaine de' mètres, fournirait pour un alhièie donné le résultat cherché avec une approximation de l'ordre d'un centimètre- seconde, et il faudrait cela pour bien éta- blir cidre elles les valeuis des coureurs, car u:i écart de dix centimètres a. souvent valu une vi<-1oire cm courses de 10': maires.

Malheureusement, et comme chacun le sa-t. nous en sommes touj ours au chronu(le Si l' on veut bien admettre que les meilleurs hommes une fois lancés parcourent plus il" •;() mètres en deux secondes, l'on per- ~co• i tout de sirle que la marge d'erreur sur 20 mètres esl énorme, puisque un c n- quième est te dixième de deux et que le

1 Dimanche à Colombes Championnats de France Scolaires et Universitaires ..,. i ~- Voir en 7e page le programme complet -