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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1908-07-06

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 06 juillet 1908

Description : 1908/07/06 (Numéro 3457).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k641852d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/11/2008

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LE

Symbolique Diplodocus

Talles qu'elles me sont maintenant connues, je ne suis pas étonné quo les gazettes américaines aient fait une place aussi considérable à la cétrémonie qui amena il y a quelques jours M. Fallières au Muséum. C'est que ce diplodocus de 27 mètres n'est point seulement un gage de la bonne amitié qui nous unit ce géant paraît aux Yankecs, qui sont tous plus ou moins atteints de mégalomanie, un magnifique représentant. L'Amérique connaît vraiment toutes les fortunes. Nous écrasions nos amis d'outre-Atlartiaue Je nos vieux ancêtres, Clovis, Vercingétorix, César, Camille, sais-je encore ? Ils nous envoient un ancêtre admirable ou du moins son image. Not-e président, devant cette masse. n'a pu aue répéter en en modifiant 1 orthographe le mot d'un de ses prédécesseurs « Que d'os 1 Que d'os 1

A Pittsburg, où j'allai visiter l'original il y a cinq mois déjà, le diplodocus ne m avait pas paru énorme. J'étais en Amérique depuis deux mois et je commençais sans doute à ne plus apprécier les dimensions exactes des choses. Plus particulièrement je sortais des aciéries où, alchimiste sans rival, M. Andrew Carnegie change en or le minerai jeté dans ses hauts fourneaux. Ces aciéries de Homestead-Pittsburg sont prodigieuses. Les tasses nui viennent chercher le métal en fusion et que de puissantes grues enlèvent comme une plume, cnt la dimension d'une respectable citerne soulevées, elles basculent audessus des gigantesques moules où le fer devient lingots, caramels rouges de six mètres de côté que de singulières machines saisissent avec leurs griffes, enveloppent dans leurs bras, font sauter dans leurs mains de fer pour les jeter sous le laminoir de ce laminoir sortent ces invraisemblables fermes d'acier qui permettent d'élever les buildings de vingt, trente, quarante étages, 0- se multiplient à New-York, Philadelphie, Chicago, San-Francisco. Je me rappelle entre autres machines le bras de fer qui avançait ses trois griffes articulées dans les fours cù le lingot blanchissait cdtte formidvble griffe évoquait précisément ces animaux primitifs dont M. Carnegie, propriétaire Ce ces aciéries, nous in vile d'autre part à vénérer les reflet dens le musée tout proche.

Lorsqu'on sert des aciéries, c'est un repos délicieux aue de passer deux heures au musée Carnée ?. Le pur marbre de Carrare a fourni tous les matériaux de ce noble palais. Les principaux chefs-d'œuvre de la sculpture y ont leur place sous forme de moulages mais ce qui donnera une idée des dimensions de ces sept ou huit salles, c'est que l'une d'elles contient un moulage exact du portique de Saint-Gilles de Toulouse, un autre des Propylées, un du Parihénon et quelques autres bijoux de cette taille.

Dans une autre salle, on vénère le diplodocus. Mais il paraît peu démesuré tant la basilique qui abrite ses restes est de larges dimensions les patientés recherches des savants américains ont pu, grâce aux libéralités de leur Mécène, grouper d'autre part autour de ce dinosaurien tant de ses contemporains monstres qui peuplèrent l'air, la terre et la mer On s'y fait l'oeil.

Cette exhibition complaisante permet à l'Amérique de reprendre quelque avantage sur la « vieille Europe qu'est au regard du diplodocus des Montagnes Rocheuses la distance qui sépare Christophe Colomb de M. Rooseve.lt ? Et Voici que, supériorité jusqu'à nouvel ordre incontestable, l'Amérique nous prouve que dès les temps les plus roculés, elle faisait plus grand que nous.

II est positif que tout y est d'une faille excessive si l'on visite les abatioirs de Chicago, la brasserie Busch ie Saint-Louis, les fabriques de machiDes de Philadelphie, on éprouve la mène impression violente que m'ont dontée les aciéries de Pittsburg. L'homme t su donner en ce pays à la machine me puissance qui fait de l'homme luiïiême un Dieu maître de la matière. De défilé des porcs de Chicago par miliers devant le couteau de l'égorgeur ou e maillet de l'assommeur prend au tout d'une heure quelque chose de fanestique ce fleuve de bêtes qui roule rerz la mort pendant dix heures sans t'arrêter, ces rivières de sang qui couent éclaboussant le visiteur, inondant e pavé, c'est le rêve d'un Néron surhupain. Les alambics où Busch fait de la bière 3 millions d'hectolitres par an ne me paraissent pas tenir moins lu miracle auatre étages de bâtiments l'élèvent autour de l'alambic central, i l'entrée des bureaux, deux répliques les géants d'Innsbrûch (nous sommes ci chez ôm Allemands américanisés)!

Un incident mutualiste dans le Finistère

UNE DEMISSION COLLECTIVE,

MAIS POURQUOI ?

LES BOUCHES SONT CLOSES

BREST, 5 juillet (par dépêche de notre correspondant particulier). Nous apprenons de source absolument certaine que le bureau de l'Union mutualiste du Finistère vient d'adresser au président une démission collective. L'Umon mutualiste avait été fondée il y a trois ans à la suite d'une conférence de M. Lacroix, membre du Conseil supérieur de la Mutualité et réunissait un grand nombre de sociétés de secours mutuels du dépar:ement.

On ignore encore actuellement les motifs qui ont fait agir les membres du bureau en prenant cette grave détermination ces derniers observant sur cette affaire le mutisme le plus complet.

gardent la porte. Ce Théodoric et cet Arthur de bronze m'avaient semblé aux bords de l'Inn, dans l'église des Franciscains, de monstrueux objets d'art. Ils me parurent de taille médiocre sur les rives du Mississipi. *̃*•*

Les arènes où les collégiens d'Harvard, en Massachussets, s'exercent,sont plus grandes que le Colysée Broadway qui semble, à travers New-York, une écharpe jetée sur la cité, a trentecinq kilomètres de long c'est une mignonne artère. Je l'ai vu, ce Broadway, s'illuminer de ses folles réclames de feu, un soir, du haut du toit du Times Building cette terrasse couronne cette petite maison de vingt-deux étages, qu'Humilie présentement le Singer Building de quarante-trois étages.Lorsqu'on arrive à New- York, on aperçoit une forêt de tours de cathédrales ce sont les maisons d'affaires. Nous avons un jour calculé avec un ami que l'une d'elles devait abriter entre dix heures et cinq heures la population d'un de nos chefs-lieux d'arrondissement. On vous sert volontiers du dinde.Ces dindes sont des autruches et j'ai vu en Californie des fruits qui effraieraient les plus vaillantes gourmets. Il faut s'at- tendre, à Lcs Angeles, si l'on demande une pomme, à ce que ce fruit ait les dimensions d'un melon. C'est une habitude à prendre. De l'Hippodrome à l'Opéra, des cuisines de l'hôtel Astor qui abritent cent pieds de fourneaux, au Capitrle d'Albany, grand comme quatre fois notre Hôtel de Ville, du temple maçonnique de Philadelphie dont la visite est amusante, à la Basilique cat,holique qui demain s'élèvera à Saint- Paul de Minnesota,des bouquets de vo- lettes que les plus modestes femmes du monde glissent dans leurs ceintures et qui ont facilement la grosseur d'un beau chou, aux plumes qui, tel le Nia- gara, coulent de leur tête sur leurs épaules, de la délirante baie de SanFrancisco au gigantesque Mississipi, de la Nouvelle-Orléans, c'est toujours la même impression qui vous assaillie celle d'un singulier excès de grandeur sans beaucoup de charmes.

M. Roosevelt est un géant aux fortes épaules je ne sais si rruelqu'un incar- ne mieux que cet homme, si frappant par ailleurs, le pays qu'il gouverne.On lui va donner comme successeur M. Taft, qui m'a impressionné par sa forte carrure ce vigoureux secrétaire d'Etat fait plier sous lui de solides chevaux. Il s'asseoit au conseil des ministres à côté de M. Charles Bonaparte. 'Celui-ci est homme de mérite je ne puis croire cependant que son nom ne l'ait singulièrement servi. Nous bannissons les Bonaparte dont le nom va d'ailleurs s'éteindre en Europe une branche vigoureuse pousse en Amérique. C'est une autre espèce de grandeur dont l'Amérique se pare.

Les Américaines m'ont fortement étonné par leur taille superbe. Est-il vrai que la race grandit avec ses demeures ? Les douairières assurent que leurs petites-filles sont toutes des amazones de cinq pieds l'une d'elles me disait Lorsque je vois arriver mes quatre nièces, je dis Voilà mes vingt pieds de nièces qui entrent. »

Tout cela donne à la longue quelque fatigue. Le grandiose devrait être une exception il est la règle en Amérique Lorsqu'il n'est pas dans les choses, il est dans les mots. Je me rappelle dans la plaine du Texas (un Etat qui, vous dit-on là-bas avec orgueil, est grand comme la France et demie), une misérable bourgade de vingt feux où la ligne de la Nouvelle-Orléans à San-Franciaco a une station: une bicoque de bois d'aspect sordide devant laquelle luttaient des cowboys à chemise rouge, portait au front les mots «Hôtel Royal". Le grealest in the world est partout, dans la réalité ev dans les prétentions. Avant cent ans, si l'on y prend garde, l'œuvre de Michel-Ange sera en Amérique et Napoléon sera né à Baltimore. En attendant, résignons-nous à détruire les murailles de notre trop étroit Muséum pour y installer le diplodocus, svmbole de l'écrasante grandeur du

La foudre qui tue

A CAMPENEAC

Foudroyé sur la route

Campénéac, 5 juillet Hier samedi, dans l'après-midi, un orage épouvantable a éclaté à Campénéao et aux environs. Il a fait un*! victime, le nommé Lévesque Jean-Baptiste. cultivateur, âgé de 40 ans environ, domicilié au village de Beauvais, commune de Paimpont (Ille-et-Vilaine).

Le pauvre homme s'eni revenait, monté sur sa charrette, de Trôcesson il Campénéac. Au moment où il arrivait à SaintJean. la foudre s'est abattue sur l'équipage. Le voyageur a été tué net, ainsi que son cheval.

On voit parfaitement sur le corps du malheureux les traoes de la foudre, qui a suivi tout lo droit de la victime. M. le Docteur Guillois a été appelé à constater le décès.

A HENNEBONT

Huit jours d'orage

Hennebont, 5 juillet Hier, dans l'aprèsdlner. un violent orage a encore éclaté sur la région d'Hennebont. C'est le huitième de»puis huit jours. La chaleur est accablante et l'on peut craindre de nouveaux orages. A PLOERMEL

Dégâts matériels

A Ploèrme', l'orage n'a pas été moins violent. Depuis 3 heures jusqu'à 8 heures hier soir il a fait un temps épouvantable. La foudre est tombée dans plusieurs endroits, notamment rue du Val, où un pommier a été détruit.

A QUIMPER

Jardins dévastés

Quimper, le 5 juillet. Un orage d'une violence extraordinaire s'est abattue sur la vilie et les environs. Quoiqu'il- n'y ait pas

eu de morts d'hommes à déplorer, les dégâts matériels sont énormes. Ainsi en est-il en ce qui concerne le jardin potager entretenu par M. Le Cœur, demeurant route de Concarnaeai, à Quimper. Plusieurs carrés du jardin, plantés de légumes, d'arbres fruitiers, plants de .groseillera et autres, ont été inondés et complètement ravagés. Leau qui s'y est déversée en quantité extraordinaire a tout emporté et démoli au nord-ouest un pan de mur sur une longueur de 10 mètres environ, inondnnt ainsi les remises de M. Le Saux, loueur de voitures, avenue de la Gare.

Le préjudice subi de ce fait par M. Le Cœur est considérable. Ce qui n'a pas été grêlons l'a complètement anéanti. Il en est de même du jardin de l'hospice civil qui a subi le méme sort.

Plusieurs marchands forains qui, à l'occasion ou marché avaient édifié des boutiques sur les différentes places de la ville, ont vu avec tristesse leurs marchandises emportées par les eaux qui transformaient les rues en véritables rivières.

A KERFEUNTEN

Trois vaches foudroyées

A Coat-Boux, en Kcrfeunloun, la foudre est tombée sur la toiture de la maison habitée par les époux Ollivier. et est sortie par la porte sans occasionner fort heureusement d'accident de personnes.

Trois vaches évaluées 480 francs et appartenant au propriétaire du lferdy en Langolen, ont été foudroyées dans un champ dépendant du village.

Les récoltes e! moissons de l'année sont en général dévastées.

PLUS LOIN:

A LA DEUXIÈME PAGE

Nos ministres rn voyage.

Les courses d'hier à Hédé et à SaintBrieuc.

l'ANARCHIE EN PERSE

MOHAMED AU, SHAH DE PERSE

Paris, 5 Juillet. Malgré la censure du chah Mohammed Ali, on commence à savoir ce qui s'est passé à Tabriz. Les oombats de rues entre les révolutionnaires et les réactionnaires renforcés par la cavalerie de Rachim-Khan ont duré quatre jours. Il y aurait, au moins, 4.000 morts 1.700 personnes se sont réfugiées dans les jardins de la Banque russe.

M. Hartvig, ministre de Russie, a télégraphié à M. Isvolsky, ministre des affaires étrangères, lui disant que Téhéran ressemblait à une ville morte. Le commerce et les affaires sont arrêtés.

Le bruit court à Téhéran que la chargé d'affaires britanniques, M. Marling, serait rappelé cette mesure serait une oonséquence des télégrammes échangés entre lo chah et le roi Edouard, au sujet, de l'incident des réfugiés politiques.

Zill-es-SuItan, le fameux oncle àu chah qu'on accusait d'aspirer au trône, part pour l'Europe. Moustofi Memalek, ministre ne la .guerre, a donné sa démission.

D'après les nouvelles reçues vendredi de Tabnz à Téhéran, l'ordre règne, enfin, dans la capitale de l'Azerbaldjan. Le corps consulaire a adressé au satrape une note collective dans laquelle il proteste contre le brigandage persistant, contre le mauvaie état des routes et l'épuisement des réserves de grains. Il demande, en outre, qu'on s'occupe d'assurer la sécurité des communications et qu'on prenne des mesures pour protéger les Européens.

Le chah a donné de nouveau l'assurance- au corps diplomatique qu'une fois les troubles supprimés, il rétablirait les garanties constitutionnelles. En attendant, la mission de Rahin>Khan à Tabriz et le pillage de la ville par les hordes de ce chef de brigands produisent une impression déplorable. L'irruption de Rahim-Khan et de ses cavaliers a brusquement annihilé les efforts que le consul de Russie faisait, duepuis plusieurs jours, en vue d'une réconfliliation général!

Quand nous saurons

nous respecter.

UN MONUMENT A MICHEL SERVET. DISCOURS DE MM. ROCHEFORT ET MENARD

PARIS, 5 juillet. C'est aujourd'hui, à deux heures, qu'a eu lieu, sur la place Montrouge devant la mairie du 14o arrondds6ement, l'inauguration du monument é'.evé à la mémoire de Miche) Servet. L'œuvre est du sculpteur Jean Baffier. Michel Servet est représenté debout sur un bûcher. Sur le socle, on lit cette inscription « A Michel Servet, brûlé vif ». C'est NI. Henri Rochefort qui. en sa qualité de président du comité, a remis le monument à M. Joseph Ménard, vice-président du Consel municipal, représentant la ville de Paris.

« La pensée qui inspira le comité, déclare tout d'abord M. Henri Rochefort, est une pensée d'hommage à la liberté de conscience. Michel Servet a été la victime de toutes les intolérances et de toutes les persécutions ».

NI. Rochefort a terminé en remerciant le Conseil municipal qui, « en joignant sa souscription aux autres, a indiqué qu'il s'agissa.it ici, non d'une question confessionnelle, mnis de la liherté des opinions religieuse et autres, du droit qu'a tout homme d'exprimer sa pensée et de n'avoir, en fait de doctriif. d'autre juge que l'opinion publique n. M. Joseph MAnnuii, ait nom de 'a ville, a remercié le comité et félicité le Rupteur. En quelques mots. il a indiqué dans quel esprit le Conseil municipal s'associait à crtte cérémonie.

Il faut espérer qu'un jour viendra où des statues, rv-vrrime relie de La Barre, comme cc'Ae de Michel Servet et comme f>'les de tant d'autres, n'auront plus de raison d'être. Car nous aurons tous appris à respecter tiob conceptions opposée? n

M1. MéVflrd a été très applaudi.

On a ent*nidw ensuite M. Poirier de Narrav. <xvpsr>n<*r municipal rîu miarfar du Petif Montreuse, nui. h i'FMtel de Ville, a pris l'initiative de l'érection du monument. LA SITUATION_DE HAFID

Attitude équivoque d'un agent consulaire anglais

Tanger, 5 juillet. On mande de Fez, le l»1

On est surpris du rôle équivoque joué par M Charleton. agent consulaire d'Angleterre à Ei-Ksar, lequel est venu ici avec une escorte fournie par Mouley-Hafid et qui intrigue dans le but d'encourager Mouley-Hafid à poursuivrne les azizistes sur le territoire de Djedala et Larrache.

M. Charleton et le docteur espagnol Belenguer sortent dans les rues de Fez avec le costume européen sans être inquiétés. Abd-e!-Malek a été mis en liberté hier. Le caïd Boukaris a été nommé pacha hafidiste à Tetouan. Il est parti avec 300 Askaris.

I! est possible que le pacha actuel. pour se venger, fasse reproolamer Abd-el-Aziz a Tetouan.

Mouley-Hafld épouse aujourdhui la fille de Zraouti. Une méhalla est préparée en vue d'une expédition contre les OuledDjemma.

CHOSES DE LA MARINE

LE RENDEMENT

des flotrlles de torpilleurs Les opérations de l'inspection générale des torpilleurs sont terminées en ce qui concerne les flottilles de l'Océan et l'amiral de Jonquières inspecte maintenant les centres de stationnement des flottilles de la Manche, torpilleurs et sous-marins. Quand on considère le nombre des torpilleurs et contre-torpilleurs qui ont .manœuvré à Brest et aux environs pendant 15 jours à 3 semaines, on constate avec satisfaction que les avaries ont en somme été rares. Dans les exerc:ces militaires on ne relève qu'un seul incident notable l'éclatement d'une torpille de l'AquiLon contre le gardecôtes l'Indomptable, occasionnant à ce bâtiment une légère fissure réparée en quelques jours. Rappelons aussi pour mémoire l'avarie du Sirocco qui aborda le quai de St-Malo c'est un incident banal de navigation, mais il a eu lieu il. l'occasion des manœuvres d'ensemble, c'est pourquoi nous le citons. Et c'est tout.

Avec intention nous mettons part l'échouage plus grave de la Sagaie qui rentre dans les accidents ordinaires de pilotage d'un bâtiment isolé. Nous pouvons donc conclure que nos flottilles sont entraînées à point et fort bien exercées puisque près de 40 de leurs unités ont pu se livrer pendant uno longue période aux exercices les plus délicats et les plus variés sans qu'il en soit résulté d'autres dommages pour le matériel que ceux que nous venons de citer. Il n'en est pas moins vrai que les torpilleurs nous coûtent cher d'entretien en service courant et de réparations mais ils constituent une excellenfe f?5ole pour former des marins hardis et débrouillards et donner de l'initiative à nos officiers. Ils ont beaucoup atténué, sous ce rapport l'inconvénient de la disparition des navires à voile.

Et quand nous voyons dans les sphères maritimes officielles du ministère vanter les bienfaits du Maroc pour la formation des équipages nous restons très sceptiques; avec ceux qui en reviennent. C'est une façon d'excuser la mise hors d'usage d'une partie des unités importantes de notre flotte. Nous préférons l'entraînement donné par nos flottilles et pour ce qui est des grands navires, nous estimons bien plus profitable pour les hommes et pour les officiers, les navigations et exeraices d'ensemble sur nos côtes de la Manche et du golfe de Gascogne que les séjours prolond'Afrique où l'on ne fait rien que rouler, où l'on n'apprend rien. K.

LES OUVRIERS

DES

Arsenaux Maritimes ns vont tenir un prochaia Cougrti Et voici ce qu'ils vont y réclame Brest, 5 juiLet. Dans quelques joarj la Marine de l'Etat Après avoir décidé de ne pas se faire représenter à œ ooûgrèsJ le syndicat des ouvriers du de 9 est revenu sur sa détermination et vient désigner le citoyen Muller pour y soutenu! ses revendications, dont la principele et tel plu? importante est l'augmentation des x-\ Les pensions de retraites

Le corpB .dça agenits techn^quœ a vr* améliorer sa situation de re6raite dans une) proportion assez notable, ce qui du testé était de toute justice. Les crédits ont perJ mis à l'Etat d'accomplir cette importanlBj réforme, approuvée par tous mais il ae-j rait illogique que l'Etat s'en tint là et serôtât précisément son geste générera à lei en maintenant un écart disproportionné entre des situations faites à des p

teurs de travail également interessaata

sous tous les rapports.

La dépense qu'exigera cette réforme seré compensée par le surcroît d'activité qu'eBe sera appelée à stimuler chez les ouvriers qui, en règle générale, sont kiborieux, mais: soumis à la loi commune des exceptions,) car les retraités par classes, telles qu'elles) sont proposées, offrent le rare avantage d rendre absolue cette règle, en ce sens que moins il y aura d'infractions aux réglemen plus l'ouvrier pourra espérer un

de pension de retraite.

Plusieurs syndicats proposent donc Vif- chelle de pension suivante

Chefs ouvriers (groupes A et B) l*e classe, 1.140 francs 2" classe, 1.080 3" casse, 1.020 francs.

Ouvriers 1" classe, 960 francs 2· desse, 840 francs 30 classe. 720 francs 4* et 5' classe, 660 francs.

Le chiffre actuel de pension est Ce 650 francs. Toutefois, cette proposition, qui a été déjà présentée à l'un des derniers congrès, a éte vivement combattue et a d reste échoué en raison de l'inégalité qu'elle créait entre des catégories de travailMors, et la commission nommée à Brest pour étudier cette question avait oonciu en ddant que les ouvriers admis à la wstiaiK touchent la moitié du salaire des deux dernières années de service.

A cette importante revendication est

jointe également la demande de retraite proportionnelle pour les veuves et les ophelins des ouvriers décédés a*>rès la de service, en obtenant de l'Etat que dans l'application de ce régime qui nécessiterai au budget une dépense de 500.000 francs, aucune différence ne soit faite entre ;est enfants légitimes et les enfants naturels. Le Syndicat réclame également l'iiamcitriculation des ouvriers en régie directe. Par mesure gracieuse, ces ouvriers bénéficienl depuis le mois de juillet 1907 de Itnféffrar lité du salaire de ta journée du 14 jui.letCette mesure les assimile de plus se plu aux ouvriers immatriculés, et l'edort à faire n est donc pas considérable pour :es immatriculer complètement

On demandera aussi au Congrès la strp-i pression de la 5» classe d'ouvriers de 1 arsenal, de tacon à ce que le minimum de salaire soit quatre francs, au lieu de troi francs cinquante, tarif de la première classe.

On protestera énergiquement contre l'intention prêtée au ministre d'enlever au. travailleurs de l'Etat les bénéfices des dipositions de la loi de 1853 sur tes accidents: qui peuvent leur survenir au cours de le} travaux, pour les placer sous le régime commun de la loi de 1898 relative aux accw dents du travail.

L'échelle des punitions

Enfln, âune façon particulière, le eyndi cat des 'rravailleurs brestois se plaint qua l'échelle des punitions, instituée par M. Ca-i mille Pelletan, lorsqu'il était ministae de la Marine, ne soit plus observé.

Deux mots d'explication sur ce point! M. PeJJetan avait imaginé un système <fis4 ciplinaire qui comporte secs mesures 1° 1 avertissement 2° le blâme simple 3° le 1):=avec inscription 4° la mise U pied 58 la rétrogradation, temporaira 6° lai rétrogradation définitive et 7» le ooogéw diement.

Mais il était bien entendu qme pour que ces mesures aient leur effet, il fallaait quef l'ouvrier puni le sodt dans un espace de moins dte trois mois et pour le ce même) motif ». Ainsi, pour nous faire comprendre.] un ouvrier s'écarte d'une ]4mite qui hii es fixée, soit pour boire à une fontaine, soitj pour tout autre motif c'est l'avertissenTentî si dans l'espace de trois mois qui suivra l'ouvrier se rend coupable du même délit^ ce sera alors le blâme simple mais si, a contraire, pendant cet espace ,le trois mois cet ouvrier ne commet pas co même délit, et qu'il le commette une fois les trois mois expirés, il doit revenir à 'a premièrelité, c'est-à-dire à 1 avertissement. Or, les) ouvriers se plaignent actuellement que l'on) ne tienne pas compte de ce système disciplinaire et apportent des exemples fré« quenrs, où malgré que ce ne soit pas la même délit qui ait été commis pendant la période de trois mois, cest toujours la peine supérieure qui a été appliquée. Le travail des femmes

Enfin le syndicat s'occupera du travail des femmes dans les divers services de la Marine (hôpitaux maritimes, écoles de pyrotechnie, buanderies) et proposera la i&» glementaùon suivante

Les salaires, des ouvrières des divers ser, vices de la Marine seront unifiés par c'asses, en se conformant aux propositiona contenues dans les art. 35 et 36 du rWrft du 13 juin 1907 relatif à la réorganisation des personnels ouvriers des arsenaux et établissements de la Marine de l'Etat Toutes les ouvrières d'une même classé touchent un salaire uniforme et oe salaire est déterminé ainsi qu'il suit SurveulaDtea de 1" classe, 4 francs surveillantes de 2* classa. 3 flr. 50 ouvrières de lra classe,


3 tr. 50 owriène de 20 càsse, S traaaB ouvrières ae S» classe, 2 tr. 50.

1.100 traws.et ponr townitu de 1-000 francs, servite «{iras 25 âme de service et 50 ans d'âge à toutes les ouvrières et survei'iaptes.

Toute ouvrière malaria nro ta fanait* et se faîne so.gner à l'hOpral de la Marine de aa lacalité, dans une eal'.e affectée à cet effet

pgmluit la dorée des couches, les oamères recevront une indemnité de 50 fr. en au de leur salaire de niaiadie. Enfin k* projet se termine oji demandant pour les feanroe» la suppression de tous travaux à la tache et un supplément quetidien de fr. 3n pour ies ouvrières employées dans les écoles de pvroteenn e, au mon» titre que les ouvriers exécutant des tmvaui dans des endroits dangereux. ministres

I. MAUJAI^A CLICHY

PARis. 5 juânet Ni. Maujan, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, s'est rendu oe matm à Chchv aux fêtes de gymnastique. A la porte de Ùichv l'attendait une escorte do cuirassiers et de gendarmes, qui a encadre sa voiture. Dans la foule quelques manifestations s'étant produntes, M. Maujan donna .aussitôt l'ordre au chef de l'escotte de se retirer, ne voulant pa*s dit-il, que l'armée fut sifflée et ses chefs injuriés.

Plusievrs personnes en effet s'étant mises a siffler sur le pessorre du cortège, l'escorte fit immédiatement denvi-toar.

M. M&ujan g&cna ensuite la mairie. Après les scJohaiis de bienvenue du maire, M. Maujan a fait un vit éloge des sociétés de gymnastique et des organisateurs de ces beaux tournois musoclairt-s, où l'oa ne compte que des vainqueurs.

Au reUxnr M. Maujan a refusé toute esoorte, même de da police.

M. BDAC_i BLOIS

BLOIS, 5 juillet. Aujourd'hui à 10 heures est arrivé à Blois, M. Ruau, ministre de l'agriculture, accompagné •de plusieatrs chefs qo service, à l'occasion de la célébration du 25e anndvcrenLre de la fondation du syndicat des acTiculbeurs.

Après un dVMilé dans les principales nues de la villa, le cortège s'est rendu rue do la Franciado, au siège de l'Association syndicale, où le ministre a présidé la cérémonie d'iaàugyraiiou.

Un discours a été prononcé sur le rôle des syndical* par le président des crédits agricoles.

A midi a e2 lieu un banquet de 5.200 cou- verts qu'a suivie la remise des décorations.

M.BARTH0U DANS LE CANTAL Neussabg'jbs-Moibsac, 5 juillet. M. Barfhou est arrivé accompagné de sénateurs et députés du Cariai.

Répandant aux so::haiis de bienvenue du maire, il a déclaré que le ministère, avec l'Aide du Parlement, ferait aboutir ies réformes inscrites sur son programme, notamment l'impôt sur le revenu.

A 8 heures, le train est parti pour Allanche, où le ministre va inaugurer la ligne de Bort à Naa6Bargu£6.

Les conflits du Bâtiment la meeting des terrassiers.

Paris. 5 juillet.. Plus de 8.000 terraseisrs syndiqués arasent répondu à l'appel dn eyndicat pour le meeting àe l'Eden-Palaoe. Tous avaient l'C-glantme rouge à la boutonniei-e.

Des mesures de police importantes avaient eté prises pour assurer le maintien de Tordre. f>? nombreux agents, aidés par quelques gardes républicains, faisaient circuler.

Tout éest cependant passé dans le calme, et la sortie qui a duré près d'une heure, nfc été marquée par aucune incident. A l'intcrieu» cependant de l'Eden Palace l'agitation était des plus vives. Les orateurs de 1a C G. 'f., tons les représentants de la. fédération du bâtiment. des électrieiens. ces maçons, des briqueteurs, étaient venus témoigner tour solidarité aux grévistes.

Les représentants de la Fàdéralion du bâtiment ont déclaré que les corporations qui y sont ûffiliues, étaient prêtes à décréter la çre^e

M. Paiand a fait la même déclaration pour !e cas où ia eornoratïon des ouvriers terrassiers serait frappée de lok-out, comme on les m a menacés.

C'est dans ce sens qu'un ordre du jour a. été voté à funanimité par l'assemblée.Il est violent et net, et s'est terminé en « Les ouvriers terrassiers confiants dans l'énergie du conseil syndical et apptrouvant sa ligne dz conduit. lui doonent plein pouvoir pour continuer la lutte engagée. Vouent au mépris le gouvernement bourgeois dent les sbires ont assassiné les ouvriers à, Draveil-VkTieux, déclarent que d'accord avec le prolétariat organisé ils sont prêts à dé-

créter la grève générale an premier appel dans tout le b&thmnt, si la cerparatun des Iciiuwâum était lock-ootfo, et lèvent la séance au cris de •< Vtve la sottdonté ouvrière 1 Vive la révolution sociale 1 » ON EST INQUIET SUR LE SORT D'UN FACTEUR Chartres, 5 juillet. On est sans n0uvelles, à du facteur anxilinire Dohey, (le vongt-sept ans, demeurant il Lormyc, "disparu) dspuie le 1er juillel Dohcy, qui est chargé de la tournée Vach»reas"eB-Jes-Ba3ses, Néron et Saiot-Chén>n-des-Champ6, était para du bureau de poste, comme d'habitude. A six heoras On mat». Outre son courrier, il emportai! trois mandats, d'urie valeur de trois cents francs, qu'il dev&u toucher en aouie, à Chandrea et Trémémont.

Il devant rentrer il. quatre heures, le soir, à huit heures, voyant qu'il n'était pas 'e retour et inquiet sur son sort, le receveur dr No^«nt emroya sa recherche le lac teur titulaire Mercier.

Mercier refit la lonrnée de son camarade, euivt sa traoe jusqu'à Trémémant et acquit 14 certitude quo partout il avait touché ces mandats. A«j scrijr de Trtmémoni, toute trace disparaissait, et, depuis, les recherchas sani demeurées vaines.

S'agi4-U d'un crime ? S'agit-il d'une simple fugue ? On ne sait.

Le Parquet de Dreux, cependant, qui suit l'affaire, pencherait pour la doimème hypothèse.

UNE SE>TOELLE A SSAILLIE Toulon, 5 juillet. Cette nuit la sentinelle de garde à la poudriére Notre-Dame a 6v> assaiMie nar des individus qui venaient voler les aiisses à poudre vides laissées sous des hangars.

Le militaire, nommé Arsarias, du 17* bataillon d'artillerie, a fait feu et les voleur se sont entais. Il a été impossible de retrouver leurs traces.

La. puiiee a découvert sur le chemin de ceiiïtune des canisses à poudre que les malfaiteurs avaient réussi à emporter. Poste militaire MARITIME ET COLONIALE

Les solutions son. insérées le lundi. Renseignements absolument gratuits. Adresser les demandes à M. Ramus, à rOuest-Edair, en joignant un timbre de 0.25 pour jrais de recherches.

Un lecteur de D. Adressez une demande au commandant de recrutement, à l appui de laquelle vous joindrez un oertificat médical (signature légalisée).

PL M. Votre fils ne peut avoir droit à pension que s'il est réiormé n° 1 (maladie, infirmité ou blessure contractée en service commandée il n'aura droit à rien s'il est réformé no 2.

St-Méloir des Ondes. Tâîlle dragons 1 io. 64 a 1 m. 74 hussards, 1 m. 59 à 1 m. 68. Brigadier fourrier 52 centimes par jour, maréchal des logis fourrier 72 centimes.

J. E., Hflpital St-Louis, Paris. I1 nous est impossibte de vous axer sur la date exacte de votre nomination, mais vous pouvez compter être nommé sous peu. On ne peut. é!re classé quo pour un emploi, -vous ne l'avez donc pas été pour le deuxième due vous avez demandé. Dès votre nomina¡.:on, vous recevrez les instructions nécessaires pour rejoindre votre poste.

G. C. 50. Failes-en la déclaration lors de l'inscription sur les lis'es de recensement de sa classe et produisez à l'appui, oontre récépissé, les certificats médicaux constatent les diverses affections dont il est atteint.

B. L. 7f. la Je doute que vous soyez accepté, la priorité étant donnée aux candidats qui ont accompli 4 années de service et le nombre de ceux-ci étant de plus en plus nombreux. Adressez toutefois votre demando au directeur des douanes, à SaintMalo, en indiquant votre âge et vos services militaires. Vous recevez avis des autres formalités à remplir s il y a lieu 2° l.Oùû fr. par an.

F. L. Cho-Mw. La dispense de voire première période vous est acquise.

A. M. C. 1° Vous le pouvez, ayant accompli une année de ser'àce 2° pour un an, dix-huit mois, deux ans cl deux ans et demi.

RAMUS.

LES ABONNEMENTS

DE VACANCES

A l'occasion des Vacances, l' « Ouest. Eclair » met à la disposition de ses lec- teurs, des abonnements de vacances de quinze jours, un mois, deux mois et trois mois, au prix de

Quinze jours 0 fr. 85

Un mois. 1 fr. 75

Deux mois. 3 fr. 50

Trois mois. 5 fr. j»>

Ces abonnements de vacances partent du jour de réception de la lettre d'abonnement ou d'une date ultérieure, si l'abonné le désire.

Pour les départements non limitrophes, les prix seront de

1 fr., 2 fr., 4 fr. et 6 fr.

LA JOURNÉE SPORTIVE

HIPPISME

LE CONCOURS WPKOUE

DE FOUGERES de ls 'ournée

Dcuité des attelages de commerce. 1" pria, U. Gordier et fils, de Fougères Il MM. Huiubert, Boaoault et Machet 3% M. Blin, do Bonabry 4\ M. Tesnières 91, M. ChevliartL rue de Vitré 6% M. Beaulieu, Chemin-Neuf. Attelages deux chevaux. Ie' prix, M. BouMâ, rue du Maine 2°. M. Battra, rue Kléber i\ M. Beaulieu, Chemin-Neuf.

Longehamps des, équipages do maîtres faltelcs à quatre-. 1*" pnx, MM. de Chaluis, ôe Montaudin, et René ordier, de Fougères (cx-œquo). Prix d'e5 Dames. Geotlemen. sauts d'obstacles. 1", Mordjen, à MM. Havriaoaurt et Haentjeas, monté par M. Haentjcns 2-, Rupin. à M. E. Ctetoij, monté par M. de Salens S». Velleda *•, M Perrox, montant Lady, à M. Chevallier, de Saint-James, fait une chute sans gravté.

LES COURSES DE HÉDÊ

C'est par un temps splendide et devant une affluence nombreuse que se sont déroulées les courses de Hédé. Les Il champs des épreuves de trot ëTûe Ralon étaient un peu maigre, mais par contre les lots réurrt8 par le Prix des onze éctuses (haies), et les stecple-chases militaires étaient véritablement' importants. L'organisation nous a semblé parfaite et les diverses épreuves ont été courues très correctement. D'autre part il est heureux que nous n'ayons pas il enregistrer d'accidents car l'herbe rendue très glissante par un soleil sans merci était fort propice aux chutes.

La première course qui ne réunissait que 3 partants Etna, Draga et Entendu, a été gagnée avec une grande facilité par le cheval de NI. A. Chesnay. Draga qui avait mené longtemps s'est affaissée vers la fin. Le Prix de la Société Sportive d'Encouragement (galop), avait un champ très limité Bob et Galanterie II. Cette dernière, très adroitement montée a maintenu du départ à l'arrivée une supériorité évidente. Le Prix da Gouvernement de la République (trot monté), a donné lieu à une course d'un intérêt relatif. Dépêche-loi se promenant, devant Entendu, l'a battu copieuse- ment.

Avec le Prix des onze Ecluses (haies) nous avons eu des surprises. Améthyste et Cicisbco se partageaient les préférences des parieure, mais si la jument à M. Ordinaire a répondu à la confiance de ses partisans, Cicisbéo en a déçu beaucoup. Formaliste qu'on avait semblé ignorer s'est rappelé à l'attention du public en fournissant une belle course très remarquée, mais remarauée troo tard.

Le Prix du Vieux Chsteau (miïïlary) était disputé par 7 ,concurrents. L habituelle compétitlon du 2-i» dragons et du 13» hussards a été cette année très vive. Elle s'est tranchée à l'avantag? du 13° hussards par la victoire de Condor, au maréchal des logis Loizou. Mite- de Foniange a guidé ses concurrents (jusqu'à la cloche, puis s'est éclipsée faisant pousser un gros soupir de déception à ses 36 preneurs gagnant. Dans le Prix de la Sociétés-dés ,-SteepleChases de France, Son Altesse Royale a enlevé la première place devant Sansonnctte que nous nous permettons de conseiller aux narieurs des prochaines réunions. Un des concurrents a fait au cours de cette épreuve une chute sans aucune gravité. E. PHIL.

Résultants techniques

1" COURSE. Trot monté 400 francs 3.200 mètres. 1" Etna, il M. A. Chesnay, G7 kilos, 4 ans gag. 11.50. 2° Entendu, h NI. L. Gérard, 68 k. 30 Draga, M. de Langle, 76 k. Temps 6'17" 6'24". 2e COURSE. Galop 500 francs 2.000 mètres. le, Galanterie Il, à M. J.-C. Hill, 52 k. lp2, 4 ans (Kew) G. 6 fr. 2° Bob, à M. Goullier, 56 k., 4 ans (Bashford). Au mutuel, on avait pris 83 Gaianteric II et 3i Bob. Gagné de 3 longueurs.

«le COURSE. Trot monté 600 francs Hulin, 70 k., 5 ans (Cadé) G. 5.50. 2* Entendu, à M. L. Gérard, C5 k., 4 ans (Postie;. Au mutuel, on avait pris 77 Dépêchetoi contre 18 Entendu. Temps 5'8" 5'19". 40 COURSE. Haies G00 francs 2.800 mètres. 1" Améthyste, à M. E. Ordinaire, 68 k., 5 ans (L. Limou) G. 15; pi. 8.50. 2* Formaliste, il. At. J. Pautrel, 75 k. 1/2 (R. Frater) pi. 25 fr. 3" Fin courant, M. J. Pautrel, 70 k. 1/2 (M. Fraler). 4" dcisbéo, 65 k. (Kew); 5* Afiss Furieuse (Guide), 65 kilos. Gagné de 5 long.; une long. Au mutuel on avait pris Formalisle 14 g.; 11 pi.; Fin courant Il g.; 13 Pl.; Aviéthusle 42 g.; 62 pl.; Miss Furieuse 25 .-) 1 ci. 33 pi.; Cidsbêo 51 g.; 62 pl.

5" COURSE. Military 3" série; 225 francs; 2.500 mètres. 1« Condor, au m. des 1 Loizou, du. 13« îïnss. (propr), 72 k., 8 a. g. 51; pi. 12. 2" Scarabée, au m. d. 1. RepTissard, du 240 drag. (pronr.). 74 k., âgé pI.'SJ fr. 3» Tourterelle, au m. d. 1. Acher du 240 drag. (propr.), 72 k.. 8 ans N. PI. Ncmrod, au. m. do 1. de Villartay, du 240 dr.; Valseur, au m. d. L Lardm, d u24' drag.; Brrthe, au m. d. 1. Lecomte, du 13° huss.; de Fontanges, à M. Gauthier, du 13» huss. Gagné de 20 long.; 5 long.

Au Mutaol, on avait pris Condor, 7 fois gagnant, 18 pi; Scarabée, 6 g. 8-pl.; Tmrrtcrelle 10. g., 13 pL; Nemrod, 5 g., 11 pL; Valseur, 4 g., 4 pL; Berike, 12 g., 36 pt.; MTto de Fontanges 36 g., 51 pi.

66 Course. Mflitary 2* série 500 £r. 3.000 m. 1» Son Altesse Royale; à M. le licut Gcnse, du 13e cuirassiers (proor.), 8 ans; 76 kil. g. 9.50; ptocé, 7.50. '& Sansonnette, à. M. le lietit. do 7* d'artiu. (furopr.) 76 kil., âgé pi. 10.50. N. PL Fantasia Il, à M. le soua-iieut. Gtiibe, du 13' husa.; le Gramd. Rôix à M. le lieut Schnell, du 13- hnss. (arrêté); Bomuana, h M. le Meut. Pujot, du la escadron du trafo (tombé).

An Mfltuiri. on avait pris S. A. R., 41 g. 58 pL; Sansoimette, 11 g., 29 pd.; Grand Rôle, 8 g. 21 pi.; Fantasia, 11 g., 29 pi.; Bonnama, 18 g., 39 pi.

LES COURSES DE SWNT-BFHEtJC Les courses de Sàmt-Brieuc ont été favo- risées par un temps superbe. Voici tes résultats techniques de la journée dhier PRix Vermouth. francs de prix. 2.100 mètres, 12 partants. 1" Muguette, à M. de Ca.rcaradec 20, Manconette, à M. de Goyon 3e, Dentelie, à M. Le Chasix. Non placés Brava, Moul-ès-Saa, Eben. Pari MutaeL G., 7.50 pL, 7 le 2* p., 7 le 3«, 7.

PRIX DE LA SocIÉTÉ d'encouragement. 1.000 francs de prix, 3.000 mèlres, 6 partants.

le', Fleur de Serpolet, à Mme veuve For- cmel £•, Fleur Utile, au comte de Gésmcourt 3°, Femina, au vicomto de Langle. Temps, G m. 20 s. 1/5.

Le premier g., 9 pl., 8 2e, 13.50. Prix l'ERCOQ (Coutso au galop}, 1.200 fr. de prix, 2.000 mètres environ, cinq gagnants. 1" 9anit-Cyrieimo, au comte do Talhouet, Roy 20 Pierrette III, à M. Champicn. Non p'acé Grande Oarse. Le premier g., 17 fr. pi., 7 la 20 pl.,

PRix Souvenir (Course an galop), 2.cOO francs de -prix. 2,200 mètres environ. Six partants, 2 pl. 1er Concorde, à M. Zcnlz dAinois 2e Piqu'a\«nt, à M. -r- Vassart d'Hoz-; 3° Choucas, à NI. Henri Mure. Le premier ggav., 3u pl., 10 ie 2" pl., 14.50.

Prix DE la Société SPORTIVE d'Encouragement. Course plate 4.000 fr. de prix 2.400 m', environ. Cinq partants. 1er Serbie, à Ni. de TalhouCt-Roy 2" Doolo, à M. de Mumm 3° Mlle Aminte, a M. Courveille. Le 1" g. 27.50 pl. 5 le 20 pl. 7.50.

Steeple-chase, militaire DE 2e SÉRIE. Objets d'arts 3.000 mètres environ. Six parlants. 1" à il :\1. Tesfafa" 2e Yvette II, à M. Berthet 3e Vosta. à M. de Courson. Le 1" g. 26 pi. 10^0 le 2» 10.50. Course très disputée. Le premior a gagné d'un nez.

Prix régional DE LA société DE STEEPLECUASE DE FRANCE. 1.500 fr. do prix 3.800 m. env. Sept partants. 1" La Prionrié, à NI. Le Cou Mie 2' Idoio IV, à M. de Vassart d'Hozicr 3" Chil, à M. Fauvage. Le 1" g. S3 pl. 23 la 2» 19.

Magnifique course. ConcunTenis très groupés. Le 1er e! le sont arrivés presque dead-head.

Le concours hippique de Saint-Brieuc aura lieu les 9, 10, 11 et 12 juillet. En voici le programme

Jeudi 9 juilict. Prix départementaux, 8 heures du matin (élevage), chevaux et pouliches de demi-sang et race postière, l1gés de 3 ans, attelés seuls 730 francs de prix. 10 heures, pour chevaux et juments de demî-sang, de 3 à 4 ans, moniés 700 francs de prix. Prix régionaux 2 heures de l'après-midi, chevaux et pouliches de 3 ans, demi-sang et pouliches, audessous de 1 m. 54, attelés seuls 800 ir. 3 heures 1/2, clievaux et pouliches de 3 ans de demi-sang et do race postière, de 1 m. 54 et au-dessus, attelés seuls 800 fr. 4 heures 1/2, prix des Sauteurs Bretons. pour chevaux et juments de 3 à 5 ans 500 francs.

Vendredi 10 juillet. Prix Régionaux, à 8 heures, chevaux et juments de demi-sang et postiers de 4 à ti ans, au-dessus do 1 m. 54, attelés seuls 400 francs. 10 heures, chevaux et juments de demi-sang et postiers de 4 à G ans, 1 m. 54 et au-dessus, attelés seuls 400 francs. Primes d'appareillement, chevaux et juments do demi-sang et posuers, 3 à 5 ans au-dessous de 1 m. 5i G00 francs. 3 heures, chevaux et juments de 3 il 5 ans, montés, au-dessous de 1 m. 54 850 francs. 4 heures, chevaux et juments do demi-sang, 3 à 5 ans, montés, 1 m. 54 et au-dessus 850 francs. 5 heures, Prix da la Ville da St-Brieuc (halAts rouges) 500 francs. Samedi Il juillet. Prix Régronaux primes d'appareillement, 8 heures, chevaux et juments demi-sang et postiers, 3 à 5 ans, 1 m. 54 et au-dessus 600 francs. 9 heures 1/2, prix départemental, chevaux et juments de trait, 3 à 6 ans, attelés seuls 600 francs. 2 heures, défilé des -chevaux primés. 2 heures 1/2, concours militaire, 350 francs. Prix des Dames (civils) 500 francs. 4 heures 1/2, parcours de chasse 250 francs.

Dimanche 12 juillet. Prix des cantons de St-Brieuc, chevaux et juments d'agriculture, attelés seuls 100 francs. 9 heures 1/2, concoura pour camions et chareiles attelés de juments et chevaux de trait de tout âge. 2 heures, prix de la Coupe (militaires) 500 francs. 2 heures 1/2,

prir de la-Coupe (taUttarres) 1J0O francs. 3 heures 1/2, parcours de m4 350 franc. Prix internationaux pour équipeges et chevaux de maltre saae oondihon d'Age ou d'origine attelés h 4, à 2, ea tandem, on seuls 1.500 franca.

LES COURSES DE SAOT-JARB Voici tes engagements

1™ COURSE. Flambante, M. nemouland Famine, il. Mme vsave Batllenl Fauconnerie, Fantooctni, à M. Lenorey Favori, à M. Aveline Fanchette, à M. Roussel Polha, ,à M. 1» Cobboq fable, à M. Barba!.

2e Course. Ecalure, à M. Gantier Bpitre, Décadence, à M. Orvain Déflorât.$On, il u. Louiche.

3* Course. Capote, à M. E. Cossin Mignonne, à M. Lehurey Docite, M. François rlmeline Coquette, M. Léchât. 4" Course. Jtagonc, à M. Renault D4sorrianisalion, à M. Kaumondais Finistère, i M. J. Datin Françoise, à -NI. C. Berot Dernière Cartouche, & M. Théault. 50 Course. Tam Tam, Fauvette, il M. L. Denis Finlande, Finistère, à M. J. Datin Farceusc, à NI. Loitin.

6" CounaE. Tam Tam, Fauvette, à M. L. Denis; Etna, à M. Chesnay Fille d'Ilarley, à M. Catherino Epaulètte, à M. Taurin Dernière Cartonche, il M. Thôault. AVI,1TlON

LA « REPUBLIQUE" FAIT WBVEfLLF Paris, 5 juillet. De 7 à 8 heuaes, la République a effectué ce matin en., dessus de la plaina de Moisson, orctre Vertheuil et La Roche-G'jyoo, une nouvelle ascension qui a été comme les précédentes couronnée de plein succès.

L'atterri s sago s'est fait au point de départ dans les meàl'eures conditions, avec le concaurs de l'équipe de sapeurs de ChalaisMeudon.

Il ne resie plus maintenant qu'à attendre au dessus de Paris la visite de l'aéronat de guerre.

D'autre pert à issy-tes-Monàineaux, Farman ei. Blériot ont l'intention de tenter domain matin le prix de lô minutcs. Ils commenceront leurs essais à partir de 7 lieu-

CYCLISME

A BUFFALO

Voici les résultats de la journée d'hier à Bteiffalo

Grand Prix Amateurs. Finale. ler Paul Tessier; 2e Auffray, à une demi-IonCOURSE DE demi-fond. 1" manche. 10 kilomètres. 1" Parent, en 8 m. 17; 2e Walthoua-, à 500 mètres; 3' Theile, à 3 tours. 2e manche, 20 kilomètres. 1" Parent, en 16 m. 50 s.; 2* Theile.

Au 12' kilomètre Walthour fait une chute. 3° manche, 30 kilomètres. Par suite de I'affarssement d'une latle de plancher, la course a d0 être interrompue au 48e tcrur. Parent était: en tête avec quatre tours d'avance sur Theile.

Grand-Prix. Y" demi-finale. 1™ Elle.goard, 2" Scfifliing une longueur, 3' Pouchois.

2' demi-finale. 1" Rutt, Le Poulain à 10 œntimi-lrcs, 30 Cornes.

fr demi-finale. 1" grial, 20 Hourlier, 3° Van den Born.

Finale. re manche. l" Friol, 20 Ellegaard n umo domi-longucur; 30 Rutt. • £• manche. \m Friol, 2" Ellegaûrtî à une roniio, 3" Rutt.

COURSE scratch. 10 kilomètres. 23 partan.ts. Résorvé» aux non placés du Grand Prix. 1" Van den Born, 21 Quessard à une longueur, le Poulain.

Course DE consolation. 300 mètres. Les primes sont gagnées par Dupuy (1), Cotet (1), Bourna (1), Danjou (7).

F;nale. 1er Danjou, 2» Collabry, 38 Charlot.

Marchés de la région du 2 juiÛfiL Farine, la qualité, les 1U0 kilos, 30 à 31 farine, 2" qualité, 29 à 30 [ron-jent, 20.50 à 21 méteil, 1(5.50 à 17 seigîe, 1G il. 16.50 sarrasin, 17 il. 17.:?3 avoine, 17.25 à 17.50 orge, 16.50 à 17 son, 15 il 15.50 pommes d« ferre, 8 foin, les 500 ..kilos, 35 40 paiHe, 21 22 bœuf, le küo sur pied, 0.70 à 0.75 vache, 0.00 à 0.65 veau, 1 mouton 1 à 1.10 porc, 0.83 il O.O beurre, le kilo en gtros, 1 à 2.10 et en détail, 2.20 o?ufs, ',i douzaine, 0.90 à 1 poulets, ia couple, 2.50 à OL'IMPEU (Finistère). Marcha do 4 juillet. le qualité, les 100 kilos, 31.50 à 32 farine, 2" qualité, 29.50 à 30.50; froment, Il il 20.50 seigle, (15 à 1Û.5Û sarrasin, 1» à 19.50 avoine, 1C.50 17.50: orge, 15 il 1S son, 14 à li.50 pommes de tenv, 9 à 9.50 foin, les 500 kilos, 45 il. 48 DûiLle, 25 à 2S btnof, le kiio sur pied, 0.65 u 0.70 vache, O.èù à 0.65 r veau-, 0.75 iL 0.S0 monlnn, 0.85 à 0.90 porc, 1.10 à 1.20 beurre. le kilo en gros, 2.50 à 2.60 et en dé tail, 2.S0 à 2.90 oeufs, La douzaine,» 0.80 à 0.85 poulets, 1a couple, 4.50 à 5. LES POMMES DE TERRE R

TREGU1ER, 5 juillet La3 50 k«os de pommes de terre valaient encore hier Vous avez uns petite affaire, annonce;la

Et votre petite affaire deviendra une grosse affaire.

APICULTURE

ré^onaltete, c'est un rait tire son ori^ne bien au reste do la France, de la vieiUa Ariuoriq«e, que du caraetère de son peuple.

Chr plutôt, pour m'exprimer pins clairement, le caractère régjuialisle et U-atljiionnel du Breton est ln conséquence du sur lequel il vit. Si le Breton ,a conservé, avec une a*n*abte sa mi daae sa race, c'esb à m» landes et à ees rocs arides tpj'il le doit la beaui* swivepe de son pays sa reflète dans la sérénité satrvage de son- esprit H dr san coeur.

Mais s'il est un point sur lequel le Breton doit être particuWerement regionaliste, c'est sur le terrain apicole.

La Bretagne, je l'af déjà dit, est le pays ràxb de laoiculture (-,»est en Bretagna qu'elle est le plu3 facile à pratiquer, c'est en Bretagne qu eKe doit être la Plue rémunératrice.

Mais anssi îVipieaftare en Bretagne est toute autre qu'en tout le reete de la France. Alors que dans les antres régions (Landes excepte), le miel se récolte en mai et juin, qu'il est blanc, que les abeille9 essaiment de très bonne heure, que l'hivernage est difficile à cause d»j froid, en Bretagne, la miel est roux il se récolte en octobre Les abeilles essaiment tard, et l'hivernage est chaud et humide.

Alors <fje dans la plus grande partie de la France, l'élevage de l'abeille ne peut commencer avant avril, en Bretagne on peut le faire fin février et mars.

Ces quelques oppositions marquent pour nous l'opposition des intérêts qui existe entre nous, apicuitôura bretons, et le reste de l'am culture française.

Cette opposition, ou, pour parier plus exactement, cette divergence de» intérêt?, doit faire l'objet de notre étude très s-5-rie*> se, telle, par exemple, cette question du dégrèvement des sucres de noraTissement el l'aucmeatatiori' des taxe: douanière*

L'opposHion qui s'est aussitôt manifestés dans l'apiculture, avec une acuité dont ory pourrait, à boni droit, s'éîonner en Bretagne. prouve que nos besoins tcs pîns prespanLs restent absnlonient étrangers à cet organe, malgré la démarche très circonslanciée que j'v a» faite.

Il est danc absolument créent de nous occuper nous-mêmes de nos affaires, et l' Ouest-Eclair continuant en cela la mission de propagande et de défense de.5 Inlérots apiootea qu'il s'est donnée. prend finikraliive de lancxr l'idée d'un congrès des apiculteurs bretons.

Ce congrès aura Ji&u à Bautil (Morbihan), du 30 août au 3 septembre il sera encadrô d'une série due fêtes et d'excursions dans Içw environs qui feront de cette manifestation une vériabie Quinzaine Apicole, remplie de joie et où il sera fait provision de bonne humeur et de sanW.

Le congrès commencera par un meeting en pleim air, identique à celui qui a eu un si gros succès l'aimée derrière, et nous espérons bien revoir à Baud un grande partie etc:; milliers de visiîeurs q;:i ont traversé le Stand' Peters Rennes.

Par vrne faveur, qui avait été à peu près systématiquement refifPde il. tous les congrè3 apicoles, les compagnies de rhemin de fer de l'Ouest, de l'Orléans, de l'Etat et du Nord ont accordé le retour gratuit, par let·très d'invitations* irrrtivirlueiies, aux congressistes qui se rendent à Biiud à cette occasion. La durée >*Je ces billets il denii-arU! est de 17 jours (28 août-15 sept.}, c'ost-àdtre êcv.x jours avant et doux jouvs après ta. d^rée de la Quinzaine nnicc'le. Que'? belle occasion pour aller, :< très boa corr.ptej, jolis cuins de la Eretagne

Le programme, très 'intéressant, sera publié e:. temps utile par l' « Ouest-Eciair mais ce qu'il faut faire immédiatement, c'est l'organisation d'une multitude de petits comités !dû propagarnîe locale pur recueillir des adhésions en gran-do quantité.

Les instructions spéciaies d ce sujet seront adressées L tous o»ux oui voudront bien se charger de cette misak«iL

Le droit d'inscription uu congrès est fixé il. nix franc seulement par personne.

Ce droit est <issUné à couvrir les frais da correspondaES^ l'impression des canes indivattaelies, rvi <\i;iQeront, la durée du congrès, d«ét à une remise de 25 cb sur t«ius le réseau des chemins de fer da Morbihan et de 20 certaine jours, oicaptâ sur les bateaux du, golfe l'impression et l'envoi des lettres d'in\ itatiom, ser.ant de billet de retour gratuit pour ies distances d'au moins 50 kilomètres sur les réseaux de l'Ôtiest et de l'Orit-ans, etc.. etc.

d'un pareil congrès ne va pas sans un groe travail. Nos comités locaux peuvent nons éviter une grande partie de ce travail en groupant tes adnésions, en r«xis les faisant parvenir le plus tôt possin faut, en effet, que les ieuilles de routa aoùcnt établies, a<iress6es au visa de chaque compagnie, et retournées à leurs destlTmtaires'. Il faut donc s'y prendra à l'xvance, et tontes les adhésions qui ne se seront pas -produites avant le 10 août risqueront fort de ne pas avoir saiisfactfon.

Je prie donc tout spécialement

lo Les personnes qui veulent bien être w» centre de propagande pour notre congrès (le bien vouloir se meitrc en rapport avec moi. 2" Les futurs congressistes qui désirent présenter des rapports, des vcerx ou prencire part aux discussions de me faire narvenir ce sujet, le plus tôt possible tous les renseignements réceseaires (nombre et nature des communication?, durée probaet,- etc.), dP façon à me permettre de préparer le programme ira travail en secet celui des sérances pJprières.

Enfin, je prie tmis cwix mvi ont l'intention de profiter des énormes avantages que leur

Feuilleton DE L'Ouest-Eclair 75 Du 6 Juillet 1908.

LA JEUNE VEUVE pr HENRI DEMESSE

DEUXIÈME PARTIE

CLAUDE RENARD, DIT u BIRIBI Toutes les semaines depuis, j'ai reçu une longue ictlre d'Hcariette. Lo jour où sa lB'i-i-re hebdomadaire m'arrhrait était pov mai, ïki jour de joie. Je lui n'pondais foegaeinent. aussi et cet échange da lettres Bous donnais de part et d'autre, un peu de bonheur. Et puis, ainsi que Cela avait été oo.'iveitii entre nous, chaque anT>ée, j'aliai passer une ermn-zaine en Pretapie, et, pendant cette Henriette et moi, noms Etinns bien heureux. L'année dernière, quand j'ai, vu Mme de S&olves pour la dernière fois, elle me dit u je vieillis beaucoup, mom ami. Dans quelques années, je seni une. vieille femme. La calomnie, alors, ne pourra phis s'exercer contre moi, comme autrefois. D'aule part, ma flue grandit, n faudra, bientôt, mm )m w*>Bfi A. ana futur mariace. Mon ia

tention est donc de me rapprocher de Paris, c', surlout, de vous. Vous m'avez parlé des envrons de Pierrefonds de teUe façon que oe pays m'attire. D'ailleurs, j'y vivrai près de vous, et cela su!firait pour que je sois satisfaite. Gommpnt marier Henriette, dans ce vieux coin de Bretagne, où, pendant dix mois de l'année. on ne vo:t personne ? A cause de ma fille, il faut, absolumeni que je quitte ce pays perdu. J'ai fait des économes suit mon revenu. J'ai pu mettre de côté une vingtaine de mille franos, grâce auxquels je pourrais m'installer, convenablement, à la campagne mais à ppa de distance de Paris. RéfléChisscz à cela, mon ami. je vous on prie. L'an prochain, Henriette aura dix-sept ans. Il sera .temps que je pense à elle. 11 est probable quo ,vers l'automne, je mettrai, enfin, mon projet à exécution. Vous, venez, en Eretagbe, vers le mois de septembre eh bien. il se pourrait que, l'an prochain, noua parti se ocs ensemble. Il

ïîéîss Mme de Saulves est morte prématnrcraent, emportëo en quelques joors par une maladie de ccrur dont elle souffrait depuis dix ans

Oni par lettre. nous avions longuement causé de son projet., que j'approuvais absolument. Pour sa fi:lc, en eftet. il importait qu'ale quittât la Bretagne. Nous étions d'accord à ce sujet, car elle me faisait l'amitié de me demander mon avis chaque fois qu'elle devait prendre une décision pour un objet ayant quelque importance. Je m'étais occitné de nttwctuir. près de

Pierrefonds, une maison' oonvenable où Henriette et sa fille auraient pu s'installer. Je l'avais trouvée à la lisière de la loret ufic; -ravissante habitation, claire, aérée, entourée d'un jamdin assez vaste et Perdue dans la verdcre. J'avais écrit tout cela à Mme de Sauives. Nous nous faisions une joie de notre prochaine rétmion. Je compaller en Bretagne comme dTBtbibide, et noufc devisons n-evenîr ensemble, Henriel.le, sa fille et moi.

Mj.k ce projet ne drvait pas se réaliser La deslince ne voulait pas que nous fussions remis, jameis A présent, ma pauvre arme, cette sainte, cette martyre, rctoso là-bas, selora le désir qu'elle a formellement exprimé, dans ce même enclos funèbre où dorment ses parents et les miens, dans cet enclos où je désire être transporté moi-même, quand j'aurai rendu mon âme à Dieu.

Vivante, nous n'aurons pu nous trouveur /•ote à côte, morts oous se -ns du moins l'un près de l'au-'re. En effet la sépultore familiale des Lornaêc se bwive proche de celJo (le ma. famille. Je suis «*ûr qu Henriette en soohaitant d'être inhuma tà, a peneé à cela. Oui. oui, je serai fidèle au rendez-vous qu'elle m'a donné. Jo dormirai mon dernier sommeil d/wns ce coin de terre bretonne où tout rooni bonheur a tenoï.

L'amiral, rirofondément enm, jrarda le silence. Le digne abbé Berthier lui prit la maiiii et la serra fortement. L'émotion très vive de son meilleur ami l'avait gagne. Marie-Pierre, lui dit-il, bientôt, fami-

lièrementl vous ,êtc6 un juste dans la grande acceptation du mot. Les rrommee pareils à vous sont trop rares, malhcureusement D'eroir, conscience, immolation do soi-méme mots aujourd'hui vides de sens et qui' reprendront tonte lear valeur lorsque Dieu vaudra que son heure revienne. Elle reviendra bientôt, je l'opère. Il suffirait pour cela, que l'élite de la société, ceux qui &ont il 11. léte, doimossent l'exemple, comme vous l'avez donné, vous.

Puis, lo prêtre poursuivit

Donc, cette jeune fiiS-e qui était lA trut il. l'heiKre, lots de mon arrivée, est la fiUfi de madsure de Sanlves ?

Oui Je -vais à présent votk raconter ce rfm s'est, passé là-bas. Ainsi que je vous l'ai écrit, je suis arrive trop tard pour voir encore Henriette vivante. Lorsque Je suis entré dans la chambre mortuaire, mon fjïiio avait rendu le dernier soupir une houre auparavant. EUe était étendue sur son lit On avait jeté des fleurs tout airtour d'elle et on avait mis un grand Christ sur son sein. Clle était très belle dar.s la mort. Son visat^i ne gardait a' icunemerrt trace des souffrances qu'elle avait endurées pendant ses derniers jours Je l'embrassai, dévotleusement. puis jo m'agenouillai k son chevet n'étais point affligé, aîor». An contraire. On eût dit que l'âme d'Henriette planait audossus de moi et me disait

Il Je sués délivrée 1 »

O ne-fut quo plus tard, quelques heures après, (rue iléus le sentiment poignant do

la perte irréparable que j'avais faite. Mïûs, à ce momeiit-ià, je dus m'efforcer de réconforter Mlle de Saulves. Ia pauvre enfant faisnit pitié. Elle était profondément abattu, au physique et au moral. Le médecin qui avait soigné ma pauvre Henriette me dit qu;il fallait l'emmener aussitôt après les fiiaôrailles. La jeune fille est excessivement impressionnable, très nervemse i! btalt urgant qu'elle qiûUAt au ptus vr'o la maison où sa mère était mort*; et où Joutes choses lui rappelaient mille souvenirs qoà aggravaient son mal. Je décklai que les obsèques de Mme de Sauves auraient lien1 aussitôt crue cela se î>ourrait d'aixres les délais lé^aaoc et que la ieune fllte et moi nous .pertirrons immé<*atement a-prl<G.

Cette caaversoi.ion fut brosqaeinent inLe \-alet de chambre de M. de était entré dans le cabmet* L'amiiul et Je prêtre iressatllirént l'un et l'autre, ils étaient préoccupés, émus à ce point qu'Us avaient penJu eonscience de tontes les choses extérieures.

Qu'y a-t-u ? fit le comte. Pourquoi ètes-ous entré ici sans avoir été appelé ? Je demande pardon à monsieur Je ccmfe d'être «fitro si brusquement, mais c'est que.

Achevez ? X Il a là une personne qui demande à Iparlfcr imjnê^atement il. monsieur.' le comte., et .à monsieur l'abbé Berthier.

Il paraît qu'il s'agit d'une chose très grave..

Queue ?

Ce monsieur ne me l'a pas dit.

Son nom ?

Ce monsieur m'a dit d'ennarjoer M. Féliciew Girard.

Félicien Gijard ? répéta l'abbé Ber- Huer en se levant au&siUM, effrayé per, cette si ira? tendue, Félicien Cirant ? C'est h> gendre du docteur Rodolphe Hanrand

L'arnital sa leva à soo t.Tur..

La gendre do dcdeur Hargand s'6criii-t-iL

il :aut le reccvnir, dit l'abbé. Que s'cst-il donc passé ? J'augure mal de visite, il. cette heure.

Faites entrer M. Girard ordonna M. de Plouernec cm

Cekii-rii v«partit bieiruttU :apr*s» dans ?«• cabinet, oÙ l'amiral et le prêtre aitcr«daien»' frémiFsairis. Giran! entra derrière lui. Il était Kvide et paraissait en Mroi? à uiie. excessive agitation. Le valet sortit et referma la porte.

XVIII

LA VERSION M rtUCIEM GrnATU)

Je vous demande parôrn rt« me présenter chez vous si ùnirt, meneieur, dit F^iicien, mais il était indispensable que, le plus tût possible, je vous me^U au cou- rant des faits qui se ;sont urodi'its en. ce


proeo» raâbAskn womitfite «te ne PU hésiter iiS rasqoent un Imnc seotemeut poar économiser 50 on 60 fr. sur an très beau voy&pe de 12 ou 15 joins. Lear adhésion ne les engage pas au-delà de ce ireaxc versé -dès le début et ils «unwvat tente lenr liberté, alors qoe e'iis négiieent de te tare et s'ite attendant «a«Jien»er moment, ils rtsquent fort tfantvfrr tmp tard et de ne pouvoir profiter du retour fsatirit qui leur est accordé, faute du temps Decesaaire à la eonf ©ctton de Ira» feuilles de route.

P. Peieks.

L'hygiène de l'habitation A LA CAMPACNE ET A LA VILLE Les hommes primitifs, dès lee premiers temps de ieur existence, songèrent se garantir des intempéries de l'air. Les moyens qu'ils employèrent dans ce but varièrent suivant le cramât, les moeurs et le degré de civilisation de chaque peuple.

Chez les peuples de FhabiUlion fin* une cabane faite de pièces de bous enloacôes dans le sol, enduites de limon, de boue ou d'argile et dont la toiture était laite de branchages. L'imagination, très vive, chez la plupart de oee populations, suivt son catrrs et, le temps aidant, enfanta l'habitation moderne.

Nous ne dirons qu'un mot des habituations rurales qui, le plus souvent, sont très spacieuses et bien ¡aérées. Pourvu que leur emplacement soit bien choisi et qu'elles soient à bonne exposition, les habitants en trouveront toujours le séjour agréable et sadub:e.

La meilleure exposition dans nos climats ternpérés, esl celle da sud-est. Il faut particulièrement éviter celle de lVu«st, c'es! dans cette direction que souillent les vents prédominaat^, Hsquels nous arrivent chargcs de fro:d humide dont ils se sont saturés asi contact de la surface des mers. Il faut également se garder de construire dans le voisinage '.médiat des canaux, des riviè,res, des prairies irriguées ou il proximité d'un marais, d'un cimetière ou d'un étang les premiers parce qu'ils provoquent une très grande humidit-i, les seconds parce qu'ils iaissent échapper continuellement des gaz et des miasmes nuisibles à la santé des 'habitante et du bétail.

Ajoutons, avant de parler des habitations citadines, yuu la nature des matériaux de coastroeikm contribue largement à la salubrité des locaux.

Dans les villes où l'air est déjà tres vicié, le défaut capitai des logements ouvriers à bon marché-est l'eaiguïté et, par suite, r«nuombrement. Il es. pourtant bien simple d'y remédier. Les gens d'esp-it pratique v parviennent aisément en ce sens qu'ils tirent le meilleur parti possible du peu de place dont il& disposent. Toutes choses inm- viks, eonséouenuxierr; Trrrbarrzussantes sont bannies du logis. On s'en tiont au mobilier strictement nécessaire et encore celui-ci doit- 1 6trp disposé de façon à faciliter l'accumppl-issement régulier des fonctions de la vie journalière.

S le logement n'est composé que de deux pièces, et c'est le cas pour la plupart des ménages ouvriers, 1'une d'-eUes sera réservée exclusivement à la cuistine et à la salle il manger et l'autre à la chùjiibre à coucher. A ce propos, on pourrait m'objecter qu'il est des familles nombreuses pour lesquelles deux pièces seulement' sont insuffisantes et que vu Jisir modeste salairn- le pri.s' relativement élevé c'un logement plus grand les conîritnî cependant, d'y habiter. Cela e»! J'or; jusie. Des réformes nécessaires s'impose'). dans les centres ouvriers, n:a> c'est aux pouvoirs publics et aux pro- aires qu'il upparTiént de remédier à ce •! .aille état tie choses. En attendant nous so:nni«5 convaincus que cela ne saura:! tarder l'ouvrier doit chercher à enrayer le mai .en soumettant son logement à une hygiène bien camprisf, par suite efficace.

Disposé ainsi que nous l'indiquions plus haut, le iogemen: doit être tenu dans un rîaî <"onsta;:i de propreté et d'aération régu- Des principes scientifiques régissent ces deux conditions. En effet, nul nignore que la poussi.ire ci l'a.r des logements tiennent en suspens une quantité incommensurable d'infirnmenls petits qui, en se réunissant forment des dangereux foyers d'infection pouvant -engendrer une foule de maladies coalapeusei. la tuberculose entre autres. Le balayage, une <!« règles de la propret:, a pour but de débarrassa les planforen:. Cequ'J fa-ut surtout éviter dans cette opiralioii, c'est la brusquerie, car alors elle Il aurai! d'autre effet que de déplacer les ferments de la poussière. Il faut se garder ùe butay'T à sec el de se servir d'un plu- meau jiour enlever la poassiërr des meu- bl«'s. Pour épousseter. oi; se » d'un rliiîfon légèrement liuirpide- sur lequel vien- ciron! -.toûo-rer les plus infimes molécules poussiéreux.

Lorsqu'on procède au lavage du plancher, il faul avoir soin de le bien scclur et de ne lasser aucune trace d'humidité, cfclle-ci prédisposant aux rhumatismes et autre' s-cmtolables.

Le propreté du corps est des vêtements doit rrutreher de conserve avec celle de l'habitation, car un corps malpropre amurait bientôt vicié l'air dans lequel il se meut. L'aération doit se pratiquer en parfaite connaissance <ui; casse et le plus souvent possible. Il ne faut pas seulernent se contenter d'en+rouvrir les fenêtres, mais encore provoquer de violen;s courants d'air qui chasseront les miasmes dont l'atmosphène des pièces est sateré. Cette précaulion est indispeusable pour les logements Il n'est pas d'objet mobilier réclamant plus d'air que le lis, et en règle générale,

œhD-ct- «tournait ooeuper le milkto de ta chambre a cooener de façon à être suf fisamment aéré.

Ic owichage ù deux dans des lits étroits est on ne peut plus maisain, car il prédispose aux soeurs don! les draps et tas couvertores s'imprègnent. On remédie à cent inconvénient ai "«cpoaont chaque me.tin, peudant plusieurs heures, le lit décoovert a l'action de l'air ambiant. Cotte pratique do:t sappliquer aussi bien aux lits étroits qu'aux larges cooebes.

Est-il néeessaiiu de dire que rien n'est plus nuisible à la salubrité des habitations que de cracher par terre ? Non, n'est-ce pas. 11 nous suffi! de rappeler que le crachat en se décomposant donne naissance aux germes de la plus terrible maladie comme, de cette maladie qui frappe, bon an mal an, cent mille Français, nous avons nommé la tuberculose, pour qu'on s'abstienne de cette déplorable habitude.

Que chacun s'imprègne de ces conscils et un jour viendra où t Administration aidant, le nombre des décès causés par l insalubrité des logements sera réduit à néant Robert Deltb.

PETITE PÈCHE

LE SPRAT

Btel Pêche du 4. Bateaux sortis et raatrts, 20 moyenne de poissons Péchés par bateau, des cents poisson» vendus au vert, le tout prix moyen du mille. 16 tr. le pi-us élevé. 17 fr.; le plus bas, 15 Ir. Quelques bateaux ont eu une moyenne de 200.

LE MERLAN

Port-Lojss. Pèche du 4. Bateaux sonLis, 30 rentrés, 45 moyenne de poissons par bateau, 120 poissons verwïus au vert, le tout prix rnoyon du cent. 10 fr.; le plus éievé, 12 fr.; le plus bas, 8 fr.

Etel. Pèche du 4. liateanx soi-tis et rentrés. 13 moyenne de poissons pêches par bateau, 900 poissons vendus au vert, le tout prix moyen du mille. 55 fr.; le plus élevé, 65 fr.; le bas, 45 fr. Quelques bateawx ont eu uno movenme de 250. DOUELAN. Pbche du 3. Bateaux sortis et ruurés, 30 Moyenne de poissons péchés par bateau, -200 Prix moyen du cent, 4 fr. 50 le p'trs ékvé, 5 le plus bas, 4 Quelques bateaux ont eu une moyenEe de 3 à 400.

LE MAQUEREAU

Concameau. Pèche du 4. Bateaux sortis et rentrés, 25 moyenne de poussons péchés par bate-au, 100 poissons vendus au vert, ie tout prix du mille, 70 fr. rtuelqaes ba'.caux ont eu une moyenne de Etel. Pèche du 4. Bateaux sortis et rentrés, !5 moyenne de pojssoDS péchés par bateau, 200 poigsens vendus au vert, le tout Prix moyen <du mille, 90 fr.; le plus élevé 100 fr.; Je plus bas, £0 fr. Quelques bateaux ont eu une noveime de 200. Port-Louis. Poche du 4. Baioau's sor- ti?. rentres, iô moyenne par bateau, 1T.0 vendus au vert, îc tout prix moyen du fr.; prix le i>s elevô, lu fr.; prix le p'us ba. i fr.

SAUZON. Pôrhft du 'i. Bateaux sortis (iO rea'.trés, 7u Moyenne d-e poissons pêches par bat-eau, i.Z'JUr, poissons au quart, 30-12 waidus pour :a friture, BO.000 • Prix du mtlie, :30 fr. Qnekiues bateaux ont eu une incvenn« de 3 et 4.000.

LOM£Ni£B. Pêciio da J. Bateaux surtis et. rentrés, F>0 Moycnn*.1 de poissons poches par bateau, l.?.X> poissons au quart, 8-10 vendus pour la fritu-ro, lo tout; Prix mnvc;t an le p us bas. 32. QtiPÎquts bateaux eu une moyenne de 2.500. ̃'̃" P.^JLÙS. i'éciie du 3. Bntean:; sortis et rentres, 45 Moyenne de poissons pêches par iatoau. des mille wissons au quart: 10-12 vendus pwir la friture, tti.000; Pr.x moyen du millo.0. Quelques bateoux ont eu une moyenne dP 2 tt P>.<!00. DOUIXAN. Pèche du 'ù. Bateaux sortis et renlnis, 50 Moyenne de poissons péchés par bateau. 700 paissons au qua't, 8-1-! vendus ou vert, 10.000 pour \i friture, 25.000 Prix moyen du milie. 31 :lc plus élevé, S3 le p'us nase 30. Qnelf ires bateaux ont eu une moyenne de à 3-OOd. DEMAIN MARDI

Les plus tues Les plus suivies Sont reçues dans nos bureaux

jusqu'à ce soir 5 heures

REDON

EiAT^CIVIL. Naissances. Madeleine Bahon, place de l'Ecole.

Publications de mariages. Jean-Louis Dréuno, mouleur, 41 ans, et Marie Huel, domestique, 36 ans, il Bains Joactiim C&diot, forgeron, 25 ans^ à Rieux. jMorbihinii). et Paiiline Hidoux, Vaiueuse, 22, ans Achille Loué, agent d'assurances, 27 ans, et Lauis Caugan, tailleuse, i2 ans.

Mariages. Maltmrin RouaHand, menuisier, 34 ans, et Marie-Louise 6illard, femme de chambre, 26 ans Jeto-Pierre Johsselin, journalier. v ans et Isabelfe Evain, 23 ans. 4*ccès. Marie-M.iihurin Ladurc, s. p., SI ans, rue des Etats Moury-Muzet, anonyme, enfant sans rie du sexe masculin, place de Bretagne.

Pêcheurs! â vos Bgnfîsf Le Cooccms d'hier ue> emcoor» de pôcte, hijt'wA jt 1 de Kedoii,.a eu lieu. hier <kta» i» -csnat <le Nantes à Brest, eaineie pont de la Baignade et te pool de la MarKHmeUe. Un, très beau temps presidari ù la flfete, qm a été on toos-poutta xtessK. &(*» masi, il ta.t le dire, a? sans bornes des membres du'bureau, ayant à leur tête M. Faux Kidel, et ùes comnuiBaues qui Be sont acquittés de leur tâche a;%c le plus grfflKJ som. A 6 iieuuTes et demie du matin, pécheurs et pêcheuses, airmée de pied en cap, vien- nent se masser ek-WMt lHo*el de ViDe où est 11x6 le œad&z-vçuB et heaxes, musique en. tête, farmite de la gaai» se met en marche *n> entoiMaiat ja célèbre chanson du regretté M. Louis naimocieee par M. Leray, le chef «tete. nrusique-nranidpaJe.

Rue, la rue Saint-Nioolas, le quoi de Brest, la. rue des Douves, la ru. de la Gare, Cocillov et,; arrive; ftesaWA fi Ootoréte, où ies drapeaux flottent gaiement.

I rumédiatement on procède au tirege au sort des places et :es cent dix-huit conenrrents dont trente-quatre du sexe gracieux s'empressent, à toor de rote, de se rondre av lieu indicé, où chacun poreparc ses lignes i»or te moment solennel. Maïs une déception attend les pécheurs. Les orages de ces jottm derniers ont pro- duit une crue considérabie, et bien que la barge de ia.rrve droite est complètement Comment faire poar aiteindTe le mâjeu du canal ?. C'est la question que chacua se pose en arrivant à sa p!ace.

Iii solution eut été de se reporter sur la rive opposée, mais cela eut entraîné un retard appréciable et peuketre aussi n'y Eut-on pas songé sur le moment

Le premier instant de stupeur passé, les intrépides clieva!iers dc la #auie avec un ensemble héroïque, prireot te parti d6 se déchausser et die ^'enfonoer dans Faau après avoir retroussé leurs pantalons josqwaux genoux. Le spectacle n'en est que phis- pittoresque ot tout le monde rit de la mésaventnre qui n'atteint que le sexe fort, îes dames ayant bénéficié d'un emplacement de choix.

Echelonnés sur Je chemin de hatoge, les commissaires, crayon en main, s'apprêtent à exercer leur contrôle. L attente est toujours une chose émotionnante., surtout quand il s'agit d'un concours de pèche et que dc fines gaules sont en concurrence, et la perspective d'une bei!e prise fait battre bien des cœurs.

Mais hélas le poison semble réfraotitre .aux amonûaf qai'bn hii tend et oe n'est que de loin en loin qu'on perçoit l'exckirnabon joyeuse d'un pÊchenr heureux. Plus dun visage se renfrogne, mais la bonne humeur re;wend vite le dessus. A 10 heures et demie, un coup de feu annonce la fin du concours. Les favorisés du sort se rendent au pesage, où très scrupuleusement les membres du bureau du syndicat .vérifient le poids des prises. Puis on se rend au banquet servi sous les frais ombnges de Courée.

Au dessert.. M. Ride!, président, se lève pour remercier toutes les personnes qui ont lv>n voulu assister au concours, ainsi que la 'musique municipale qui. par sa présence, n contribué à rehausser l'éclat de la fête. 1! a<ir«5w, en son nom et. au nom de tous ks syrrâirïits, un hommage de profonde reçoJiTia!s<'iT:vî à tous les généreux donateurs de lots. En terminant, l'aimable présida?! .lève :n verre en l'honneur d.-»s bienfaiteurs du syndicat et à la prosptrté do celui-ci. pmricncé par M. Jules Cahour, premier r;d;oir.t an maire, 'e banquet prend fin sur dos chansons.

On se rend! ensuite dans me prairie où p 'ieu la dwtrihni-'on d?s prix aux lauréats Liste des lauréats :V "7

1™ Série. Av plus lonrd. 1»r ^ne Bohnr«l; 2» M. Bahon; M. Choh'et: 4» M. Scdllé; 5« M. Henri 6- M. Kériîis.

2* Série. .4« plvx (!Tond nombre de poissnjis (an«rcii!e,s et ablettes exceptées). 1« M. Choblet. 28 M. Henri NaTivenant, 3» M Rafé, 48 M. Babon, M. Kérilia, (il M. Bonzon. père. "• M. Gallerand. 8' M. Ritficu, 9» M. Alexandre Rio, 10» M. Arnoult

3" Sér'e. Au plus nrand nombre d'àbettes ci (Tang-Kilies. lw M. Fc'-lix .Tan, 2- M. Delazinée, 3° M. ClômMît .Tan, 4» M Fdfrjard .Tan. 5» M. Kérilis, C« M. Kervren 7« M. Sedllé. 8« M. Debrav, 9« M. Paul Tessier, 10» M. Amouit.

48 Série. Dames. 1" Mme Allix, 2" Mme Saupet, 38 Mlle Ernestine Mahé, *• Mlle Augustine Bernard. 5« Mlle Marie Arnoult, 6« Mlle Eugénie Garçon, 7» Mme Le Priol, 8« Mme Codio, 9e M33e Cernent Lemer, 10" Mme Pradeau, M« Mlle Hélène Garnies", 12* Mme Cancre, Les d«os prix spécia/nK de 30 francs et 20 francs (le poisson le plus lourd, minimum 1 kilog.. e.t le phrs grand nombre de poissons. minimum 17>) n'ont pu être attribués, faute d'ayant-droiU Avant et après la distribution des réoompenses, rexceUenfn musique municipale a joué quelques morceaux et la fête s'est terminée par un bal qui a été très animé malgré l'accablement d'une chaleur tropicale. A 6 heures, pêcheurs et rentraient gaiement en yflla, toujours précédés de l'infatigable masique des sapeuiv-pompiers et heureux d'nne >ournée si agréable au cours de laquelle la joie et l'eotrain ne cessèrent de régnor.

A bus les organisateurs de cefle belle fête nos plus vives félicitations.

La loterie de la

Bourse du Travail Première série (en blam. N0 409, un voyage Londres et 100 francs.

Président de la République.

9.461, un goôridon, offert par M. Le Hé- rimé.

Deuxième série (rouge). 402, voyage à Paris et 100 francs, deux places en 2°, offertes par la Compagnie de rOuest. 9.793, une à prendre chez M. Davy, rae df A-otrain.

8.311. un- servioa à «wfé et plateau,, offert par M. Pianantt.

DEmrain, noos pnblterons les manéms pa- piants des 300 lots divers de cette loterie. La Bourse du travail de Rennes remercie les oomaa-adeR de la région de Fougères et Saéo*-Malo, qui ont pjacô un grand nombre de ses btfets.

Les tots sont la disposition des ga- gnante, de nae heure à cinq heures et de .sept heures à neud heures du soir, la Bourse du travail de Rennes.

Dans le délai die deux mots, les lots semot acquis aux oeuvree de la Bourse du SYNDICATS ET SOCIETES

SWDICAT DS? VOYAGEURS DE COMMERCE. La première assemblée générale semestrielle du troupe rennais du Syndicat des Voyageurs et Représentants de commerce de l0uest aura lieu le samedi 11 juillet prochain, à huit heures el demie du soir,_siège social, café de la Poste.

Les membrés du conseil d'administration son, priés de se réunir un quart d'heure avant l'heure fixée.

LA POPULATION EN JUIN. Au cours da mois écoulé, il y a eu 110 naissances, 50 garçons et 60 h'Fes, 136 décès, se décomposant ainsi 20 garçons, 2Õ hommes mariés, 9 veufs, 33 filles, 15 femmes mariées, 18 veuvès et 9 enfants. Il a été enregistré à l'état-civil 6S mariages et un divorce. L'HORLOGE 1)E L'ABATTOIR. Les habitants diu" quartier die l'Abattoir se plaignent que rbork>ge de ce bâtiment ne fonctionne plus depuis quatre il cinq mois, ce qui est irès gônamt pvjr eux.

Nous renvoyons cette réclamation à l'admrrifetration municipale, qui voudra bien faire, nous en sommes certains, ce qui est nécessaire pour donner sntisfactw.. aux contribuables du' Ciuartier en question. FAULTE DE DROIT. M. Le Br>urhi.«. avocat Pontiw, a obtenu une mention honorable pour la présentation de sa thèse &ur l' Agriculture et les colonies agricoles en haute Coraouaille. Broz I^S COURSES. Les courses de Bmz auront lieu le .dimanche 10 courant sur l'hippodrome de Vau-Gailiard.

Les organisateuirs peuvent oomoler sur une sérieuse affluence de Rennais et de sportmen.

LA REGION

Malouine' et Dinannaise .SAINT-MALO

H^URfeS'OÊs MARÉES. Aujourd'hui 6 juillet, pleine mer il 11 h. 2 du mutin, et ii 11 h. 24 du soir basse mer à h. 14 du matin et a 5 h. 35 du soir.

EXPLi^ià DE URUTES. L'état de la veuve Legall, la victime du drame que nous avons relaté hier, ne s'est pas aggravé. Au contraire, l'état général de la blessée présentait hier matin une légère amélioration.

Le ménage Desrivieres p'a pas encore été arrêté. Comme nous le disions hier, ce nom est faux, mais la police connait l'identité véritable des deux malfaiteurs, et l'on espère les retrouver bientôt.

Une \\)isine, la femme S. s'est quelque peu compromise dans la scène de sauvagerie. Elle assistait à ia première partie de la séance et excitait les Desrvières a frapper sur la veuve Legall.

UINËR D'ADIEUX. Samedi soir, dans un diner amical, M. L<:L>rctuu, ancien, huissier et président du Comité des lètes ne Saint-Mille!, nommé juge de naix, réunissait (luolques amis 4 l'Hôtel International, à Paramé, tenu'par M. Louis Le Kédelleo, ancien propriétaire du Café de Paris, à SainWMalo, et la plus franchie gaieté a égayé cette bonne soirée, qui restera gravée dans le cœur de M. Lehreton. Nombreuse ont été les marques de sympathie qui lui ont été témoignées à cette soirée, à laquelle assistaient MM. Bertrand, sotis-préfet. Le Dantec, procureur de la République. Puel, juge au tribunal civil, Bourdon, inspecteur primaire, Fouré et Peno, agents-voyers, Martin et Cuny, avoués, Gasnier-Duparc, avocat, qui succède il. M. Lebreton dans la présidence de la Société de gymnastique La klaloxtine M. MaisonTheuve, propriétaire de l'Hôtel de France, M. Landgren, commandant du transatlantique La Savoie, M. Flamant chef de l'Harmonie municipale de SainUMalo, M. Brassard, chef de bureau à la Société générale, M. Liot, successeur de NI. Lebreton, etc.. etc.

M. le président du tribunal civil de SaintMalo, en deuil, n'avait pu assister au dtner. Des toasts ont été portés au nouveau juge de paix, et tous les convives ont été unanimes à lui souhaiter prompt retour dans notre arrondissement.

M. Lebreton a été trop mêlé à nos fêtes malouine6 pour que noiés aussi ne lui adressions les mêmes souhaits.

Remerciements à M. Le Nédellec pour le me-

na particalrèranent eàgaé et qui lui tait le Saint-Sfirvan

UN FORCENE. Samedi soir, vers six heutes et demie, le nommé François Hée, nwmfruvre sans domicile, arrivé de Parts il y a quel- ques joues, s'était présenté an bureau de M. tfertftud, négociant, quai Du Val.

Hée voulut parler en maître, et U fit bientôt on tel Uipage daus le bureau, <;« .SJ. Hertaod dut envoyer ctiaivâer un agent. 1I«! ouiiMib'oa alors grossièrement l'agent. te menaça et fit rébellion. Il n'en dut pas moins venir uu posle et passer la nuit au violon.

Hier matin il a été conduit h Saint-Maio et mis a la disonsition du Parmet

TIR D'HONNEUR. Le a eL'ectué sobkjdi ses tirs U'houueur «a suind île La Vordo. Le cttailonge du régiment Il été gagné par la 12" compagnie, casernée Il Rocabey. Le régiment est rentré musique en UMe et a parcouru les rues de Saint-Servan et de Saint.Maio. Les vainqueurs marchaient en tête avçc dos bouquets au canon Je leur fusIl.

PAR AME

Le Casiao ou?ri?a-t-il sas pari» ? Pas d'assainissement, pas de jeux déclare M. Ckeinenceau. Le Conseil principe de travaux. Les ponts et chaussées accepteront-ils ce

qaoa leur propose

Comme nous l'a ions, annoncé, le Coiisea municipal de Faramé s'ast i*ani hier matin, à dix heures, sous lii préaidant-e de M te docteur Jimaeiais, mak-e. IMx-sept conseiïlers aaswtai^nt à cette séaiace, qui a èlé très împortanlc au point de vue de l'avenir de Paramô. Il s'ajàssait de la tiuestion dœ jenx rai Casino kt menace du rehis d'autorisation des jeux à Paramé était suspendue fjt le Conseil et on allait savon- si le Consul mimicipaH allait, cédrr à la mise en demeare oui lui 6ta.it faite par le président <iu conseil, M. Clemenceau.

Voici le compte-reradra de la séance Après quelques préliminaires, on aborde les graves it 'i'ordre du- jofH", la giwsstion de; jeux et celle de rflssaifoissemml questions connexes», oomme on va 'e voir.

M le Maire ayant été absent les temps derniers, M. Garnier. d^nxième adjoint, !t dû sVxxmper de la (tiifsHoa. Il tait le ntpport de ce qui s'est pnssé.

le 28 juin, M. Gni-nifr recevait à In Mairie la visite de MM. I>rtrand et ce dernier successeur de M. Bertrand a la (Hrecl-ion' du Caàin<_>. Ce? lui expost :ren4 qu'Ayant prié nn ami. M. Sauvand, pénatexT des AlprB Mîtritimes, d'activer les pcyivr obtenir l'autorisation *ym\\Tir les jerrx. M. Sauvand avait eu l'assurance (me le nTrnist.n> drt !'int^nm'.r ne donnerait %cas rairtorisiitioii d'ouvrir !-3s jeux à Paramé tant qi'e le Conseil municipal ne e'ençaperait pn» il ev«yi7ti»r certain» trar \'aux d'assitinh'semfnt <nii lui sont demandés dépôts tfiVjà M. froroier B?Jsit alors (le la' (jnestiori M. l>:ï>ari£. s-èl&v'l-. v. Bert.arsl w rendit de 5>on roté- à ï*>r\* H vit M. I>?rnarié. Le dérurfé fa M. Ouemier. fut. pn même temps saisi de. la mîestion et une ont.revuo eut lien entre MM. Guernier et Lpmarii' oui tombèrent assez fad1errw>nt ri>coorrï et il fut. iiéc»déi que M. I>emflri^ ferait une démarche an ministAre c1p l'inWrio'rr. Avant rrtt" démarche. M. Garnir, faisant toujours fonctions de maire. écrivit au pré«î.dpnt an conseil pour lui exposer la. sitimtiorii.

M. I^irsarit'; fit onstiitp la démnrrhe qu'fl avait promis au minipf^re de r^ntérienr et vit M. Mirrrwn, directeur du servir/* d'hyp'êne et d'apeeiîMsï^tnwit mii avait mis obstpcl^â Le-: mari-^ fit ressortir rpic If Conspfl municipal ne T>r>inx\if dom.Tie-r ssi'.isf«o*i»n-«i>v iirf^riftta pnHÎTil'cris d'un propriétaire <v>ntre l^s intr'rtts 3 de la oommiLim-f-. An sertir de cette entrpvue y$ T.pmsriA ernt pouvoir téléjrraphior que l'obstacle à Tautorisatioln des jo'.rt 6t.iit <^mrté.

La rtifflffliW. rPToondant. npsfnit entière, rnr i! i^tnit pf^pndi: nue !'flTrtojt?sati«n dos jp'yc n'allait £trv. c!r?nnép. que si If Conspil, ûrrri M. Mirrnan demarir!«iit la convocation Kjfvnip-nTt saiisfaition en acceptant te projet re'fl'tif à l'assainissement proposé par les pents rt chaussées.

M. ̃ Nînire oxpose la troestion telle qu'elle

Nrms Pwnmes en présence dVirw mise en demeure du pn^sident du conseil de faire les travaux imposés par les Ponts et Chaussées on de on pas avoir l'aïutorfsotjon. de tenir les jeux dams In aomrrwm'». Et, dams co dernier cas, c'est la fermeture du* Casino, avec toutes ses conséquences pnur l'avenir de Paramé. Il s'agit doino de prendre une diértWisrxitJon aujourd'hui ».

Sur urne question de M. Bal-is, M. Jumelais répond qii'1 '<*s lmvai.ix s'étèveront à 8.000 francs. L'Etat en paiera la moitié et M. Gautreau parUcipera à la dépense pour me somme égale il oelle de la villi?. La. (iisouBsion menace à un certain moment de s'engager sur le terrain des- personnes. M. io maire ¡'arrête et donne lecture d'un projet. qu'il a éhtdiè avec plusieurs coliôg^ies. Ba voici la substance

Le conseil municipal, considi'yrant qu'il se trouve en présence (L'une mise en demeure d'accepter un projet de travaux qu'il ivje dantjereua; pour lès intérêts de la trifla Covaidérant que, d'autre part, la question île l'autorisation des je)»-, mi.se en anant par te président du conseil, est une question vilalo hour l'avenir de Paramé et que, d'auuv..part, les pauvres de ia commune sont intéressés

Décide de participer aux dépenses des travaux d'assainissement reconnus indispensable. à la créalion d'un réseau d'égcnUs en se basant sur ie projet présenté

Consent accepter le projet imposé par les Ponts et Chaussées sous la réserve que l'Etat accepte les frais <f entretien et de curage et prenne sous sa responsabilité le règlement des diljicultés pouvant intervenir

erre les propriétaires inférieurs, la Villa étant mise hors de cause.

Le oomeil vo:e une. somme de 2.000 [ranex comme part contributive et un [ranc pour le* /rcis d'entretien et le currage qui seront complètement à Ut charge des Ponts et Chaussées.

On vole par assis et levés sur le projet prteeme par M. le maire. Votent pour Kfi.1. Jumelais, Gaudeo^ Garnicr, Hesry, Pinabe' Lormcl, Leroux, Riam, Buta» pt Turpia, soit 10 conseiiîers sur 17 promis. M. Tripla voter le principe mais dit due pour lui le projet imposé n est pas danyere'.iac aux intôrets de la ville. Ou décide ensuite la location aux Ponts et Chapïssôes d\i lea trar.'Qjix et x coavtature de l'aqueduc projeté jusqu'à l'entrée de Beauîiieu. La scanee est, ensuite lav6e.

La question semble donc être tranchée, il faudra que la délibération du conseil sur Les trav&ua: sort acceptée par les Ponts et Ctiauesees. Et l'on1 croit que l'AdrnJnisaraition ne vcmlh> point accepter la cïnxsAC- qui met les frais d'entretien et da dirige à sa charge.

Espérons cependant qae raccord poorm se faire et qix; !e Casino de- Paramé rwcrr» comme pmr «e ouvrir ses porter, pour le- mieux des ititorets de tocs, de Paramé tt <to ses hôtels de la saison.

cliaivj, rue Saint-Mnlo Loule Jeanne, rue Ceinle Mario Peigne, au Oi#ne.

Ma.Tinq<i. j.sn 'frobilet, aillcha1 de pier» ncs, d Aradia Vaivantirn, s. p. Hippolyîe RjCi:eux, jourcalicr, et Marie Coupe, couliïriere hiançois Kivière. caporal au 41' régiment d'inf.ialerie. à Hermès, et Monique Loquen, couturière ,1 De! Joseph Llmcu!, nésociant, et Léonw Chupui, s. p.

Promesses de mariage. Jean DenooRl, employai aux Chemina de fer 4 ei'Oaest, à Dol et Eugénie CaiTû. domestique: Alfred lAurant, gninten de la paix, £8 .rue de F^rie o. Aano Uesïiaixi, s. p. a Dû) EuMnft Bruuid. gardien de la paix, xi, rue des .Ment*. bœU. il. Paris, et Louise Lebrcton, couturière a Doi Francis Roiîan.1, cordonnier et Marte Ujr.onnKt, cpiiîurie'T»».

Dwis.– Claire Uy^son, femme Richard, k»urnaliara, 24 ans. ruo Junen Richard. un jour, rue Sainl-Malo.

Cancale

ETAT-CIVÎL. Naissances. Louise Pucn£, a la Houla E&gône Denis, au Tertre RuOUcalionx de niariaii?. Pierre Raoui, capitaine au long-cours. 35 ans, i Canc»!e, et Eugénie Derrien. veuve de Joseph G:!bert, s. p., ia nos, k Cancnle Mariage. Henri Ghappedelartia, 35 ans. ir.a-.re uu cabotage, à Oœcale, et Esther Hllmol, 31 ans, s. p., a Cancale.

OtV,)s. François Fcarantia, 2 «ns, à la Houle Ja<=er,h Moel. martn, i& aas, t la VilleGarnie¡' Eugène Laa>y, 14 ans, a la Forge. VIOUiNT INCENDIE. Un violent incfcndi* dQ il 1 imprudence a éclatô meroreûi soir vers 6 h. 45, uu des Giandes-Maisons, en la carroniino de Tressé.

MUe ca&oTctièro et éniclère,' ayant ou besoin de ri.archaiKl.-ses piacèœ dans un coui utscur do <« <lentem-e, prit un© bougie 6iluaxsc pour foiulier d^cs une caisse, mats tout a cuup ejîe renvesa n::e ixiuteiïe de benzine sur sa. Jjougio, e, ai -un. iustar.t le feu sa eoflfr muniqua ai^c œarc&arJiscs \Voisines.. A-Qia Cottversni essaya d'etemdre le feu avec, un drap mouillé, ce fut en vain, et en moins de cinq minutes ta ;caison entière était en. feu MU» Couversin dut p.irtir sans pouvoir rien sauver Lin voisins accoururent eG l'on s'occupa de combattre l'jiicendie. On dut se borner u prtser/er les maisons vosines. car en moins d'une heure, i haiiitalioD de Mile Couversio se trouva déConveisin pecd en nMcrchandises. matérial d j oafe rt-argjnt, tLlio £r. Elle est assurée La wapnétairc, Mme Scvegrand. qui habite au bourg de Sainf-Pierre de Piesgwii estime ses pertes à 1.000 fr. r;ne est assurée

LE CHATEAU DE LA DUCHESSE. AiN^E. Le maire de Dinan « pris «n ai» {•été aux termes iSuque! les salles du châ« tcarr de la Duchesse Anne seront onveriea graiuiteiaent au {AibL-o le cienxièrae dttnanc.'ie do chtupie mois, de 9 heures du matin iL midi, pendant les mois de juillet, août et septembrû.

Pendant les miiœs mois, elles seront onvertes tous les dimanches, de 1 heor» à 4 heure? du sot, sant les cas d'empêchement, dont racknàxistrafion restera j'^e En dehors des jours et heures fixés précédemment, pers-onne ne» ûoit, sous aucun prétexte, entrer dama -les salles sans' être îicoorapagnô par îc ganfien et saris être muni d'une carre Il'Un registre è souche, et dont le prix est fixa h 0 Ir. 50 parpereanEe.

Le Vivier

LES REGATES.. Voici dans ses grnndes ligries, le programn» de te. fête' que la mai>icipn5té du Vrvies a eu la bonne idée d'organiser pour te dimanche 12 juiL'et L de la rrrarôe.

A m.idi réception de la musique municiptfiîe de De!.

A rrriri/ et demie Jenx pop-nlaires.

A trois hettres et demie Régates, orjorses à la voile 1™ course Bateaux de- toute provanance (trois prix, dom le premier de francs est offert par M. Girernier député).

2' course bateaux du pays. 3 prix de "5. 15 et 10 francs, oftVrts par M. Lemarié, sénateur.

3° courre doris montés-par trois marins, 3 prü.

•i" course dvris montés par 2 marins (cours emixte), 3 prix.

CcHirse à la godille une -course trois prix.

Concours do natation 3 prix.

Pendant les courses, la musique se fera entendre.

B.iî eh<imi>Sfre. A 6 heures et demie. tombola. A 7 heures, oonaïrt par la musique de Dol. Distribution des prix. A S heures, banquet par souscription. A 9 heures, retraita aux flambeaux. Bal de nuit.

Les inscriptions pour tes régatea sont reçues jusqu'au samedi 11 juillet, à midi, au bureau du syndic des gens de mer.

}>ays où vu représentez la loi en votre qualité de maire.

Nions êtes le gendre du <k>ctewr Harpand ? deniaada M. de PJooCroec

Oui, monsieMr. Et c'est au sujet àe mon bean-père que je suis -venu ici, à cette Leure.

Parlez, moosieîur, parlez.

Le <tootcur Hargarirf est mort.

Mort! s'écria l'abbé Berthier. CÀmment ? Qnand ?

Eupfajwo-voae. monsieur ? flf M. de Pkra€mec.

FéJkrie» se tsarda. bSen de raconter la vè- rité et pour cause.

Il avait eu le temps dE réfléchir à la situation inespésiâe que te hasard kri avait faite «u gré dc ses intérêts ei il avaat forré une version gœ personne ne pouvait réfuter, une veroioa très vraisentbiaôie qui devait fitre acceptée par tout le monde. Mon beau-père. avait loué en Picawfe une viBa où ma femme et moi lions comptikms noas retirer momecÂtanément. Il avait été con\TTrQ que nous partirions pour la Picamiiti aussitôt après ta oéréiQcrue rraptiale (fui a en heu à Pairie ce matin. Hier. M. duc fit savoir qu'il una aocompaguerait. Mais ce matin après la cftneino7i,ic. et je ne sai,s pour quelle casée, mon beau-pènn m 'apparut pirofoodétneat troaUé. Il m'aanonça que nous ne |«rteTons que demain. Je hii demandai des *TtpûosÉirn»>. il me dit qu'û fanait absolnment qu'il se rendit ù Saint-Jean-aux-Bais ,n(ior4r3ûaafïaire. ©asile aflaire ? Mou beau-

1 père me déclara qu'il devait voir rm fernuer des euvùoDB, nomme Martinet Evidemment ce n'élai't qu'un prétexte. M. Harpamd' ne n*? pa& tcu'ie la vérité. Cepoodont, J0 Ait cri*» pas pouvoir l'interroger davantage. An moment de partir, pourtant, il sembla oc s'aviser et me dit encore Bois vers rLx hewes. i-à-bas. je vous exposerai les faisons de mon voya*re. Il

k me trouvai: il. la vilia de mon beaupère à lheure inddqude.

Je qu"il était troublé plus oncore que quelques lje«r«s auparavant. Nous causâmes. S< n'appris rien de nom-eau relalrvenoerit aux motif» qtk avaient nooessité le voyage que M. Hargand &vtâi cru devoir eotaaprendre. Rnfln, il me dit La veiture qui vous a amené ici de Compiègwe.. cai. encore ioi. anus douio t T'avais laissé celte voiture dans une auberge, à rentrée du pays, ie le dis à M. Hargaod.

Fort bien, reprit-il. Pea-tez. Faites attefer catte voiture. Je vais ranger quelque papiers je fermerai les portes «in la villa et je voas rejoindrai il. l'auberge, dVaù nous nous rendrons aussitôt à Compiègne. Nous difieroois-là, avaot de reprendre 3e train pour Paris.

J'obéi-s. Je me rendis à l'auberge. Je fis atteler la voiture, et j'attendis l'arrivée de man beau-père. Une demi-heure se passa une heure. Personne. Toutefois, je ne m'aiarmai pas encore. Certes, je ne peruvais me douter de ce gui s'était passé. Je

crus que M. Hargsnxî avait été retardé par quelque cause dont j'aurais bientôt l'explication. dentheure de vaine attente, je quittai Taoberge et, vaguement inquiet à présent, je retournai à ki vàUa. Je m'arrêtai devant la grflle et je vis encore briller une luenrr derrière Jes- coûtreveQ-ts du cabinet de travail où j 'avais yu Mvant. Ce fait me rasi&a. Je m'iGterrogeai ut» mtwieBt et je déddal quo/atèendBais encore.

verrai mon *B&3isais-je. 'y Une demie-heure se passa- M. 'niétFgÉitj ne parut pa.?. Alors, et jmvr ta prermère f'Te, j'eue peu! sorti de la \il'a j'avais tiré aar mot la porté qwi. étôjt close et dont!; je n'avais pas la clef.' Je sonrai. Je carflloTmai. VamemcBt. tyi'estoe que oete. voulait dire ?. M. Hargsnd était la, ceipendant. La lumière brilfeât toiujcnre derrière !<«; contrevente. Un moment' feos Mais je pensai qu'il valait mieux gagner du temps en oerétrant immédiatement défis 1a proprtSé. Je cotnmerrça*s à avoir le pressenfementcw\in éf«it- arrh'é. Je suis asrile la «rille asset aisérpent^t tronrvai «dans te jardin. Puris, en toute, hâte, i'enirai dans la villa. Je, pessai dans le «afcinet M mon beau-père. AîfjTfr je fus épôu\xnUi. M. Hargand giwit sur Te tapis, toot près- de.: son ,bureau. Xespéraie encore guil

n'était qu'évanoui. Je me penchai sur lui. Son pouls ae battait plus. Je sortis précipitamment, tout affolé. Je criai

« Au secours »

Mais. personne n'entendit mes appels. Enfin, je sortis de ga propriété de l'intérièufr, j avais pu faire jouer le bouton de la porte de la gril-Ve je la laissai grande ouverte, et je coufus à la maison la plus pro,che. LA on m'indiqua la demeure du raétiecia du pays, M. Lorrain. Je me rendis cim lui. ii n'était pas encore couché. Je rwtewnai de ce qui se passait. Tous les de«x, nous aillâmes à la villa. Le médecin ne Ixut qoo constater la mort de M. Har. gand. selon lui, mon beau-père aulratj. succombG aws suites de la rupture .d'un Cet événement inattenda m'avait protondémant bouleversé. Je ne savais que faire. Je pansais à ma femme, restée à Paris. damant lui apprendre la douloureuse nout- véOe ? Le médecin qui m'evait assisté me tira d'embarras.

K M. de Plou«rnec, le maire du pays, qui était absent depuis quelques jours, eat re- vewa à son château, tout à l'heure, me «ait-il. Comme je renKraiis de ma tcnatiée connaisèaff M. Hnrgand. C'est un homme de bon conseil et un brave homme. Il seim totJcM-de ,iotre peine et vous servira, j'en suisxsur. D'aillaars^.en sa qualité- de maire*,

il faut, qu'il sache ce qui est arrivé. En pareil cas, il y aura des formalités légales à accomplir. »

L'avis était excellent j'en profitai aussitôt. Je laissai le docteur il la vlla, près du corps du défunt, et je courus jusqu'ici. Voilà pourquoi, monsieur, je me suis permis de me présenter, chez vous, sans avoir l'honnmr de vous connaître, ce que cons avez excusé, déjà, en raison do la gravité du fait qui a nécessité ma visite.

Pendant. qwe Félicieu Girard faisait son récit, l'amiral et l'abbé l'avaient observa, fort attentivement, chacun de son coté. A l'un et à l'autre, le mari de Denise ne plut point. Leur opinion sur leur interlocuteur avait été itoftaencée d'ailleurs par ce fait a l'avance, ils étaient prévenus tous les deux contre le gendre du docteur, et pour cause Ces deux justes méprisaient l'homme qtsi avaient consenti à servir les projets du doncteur Hargonid en drntnant son nom ta maltresse du baron PhiliPpe de Lussy. La version que Féliaen Girard avait imaginée était inexacte, on le sait, en ce qui i-egnrdait le point de départ de l'aventure mais les f8iits S'étaient bien produits ainsi que le mari de Denise l'avait raconté la fin de son récit. Après sa sortie de la villa, il avait grwtté le départ de M. Hargand pnis, mqraiet parce qu'il ne le voyait pas apparaître, il état entré dans le jardin en esoaladant la grille c'était bien lui que Blribi avait entendu marcher dans le jardin.

Girard avait rôdé, dans la propriété, ne*»

(Jant queltp* temps; enfin, il avait pénétré dans la villa at Il avait été épouvanté en voyant son beau-père gisant inanimé. Lors, il était sorti; il s'était rendu chez le médecin du pays.

Cependant M. de Pknrernee répondit Vous avez bien fait de suivre l'avis do dodejjr T/vrain et de venir m'informer- de la rrkxt c1© M. Hargand. OroL, je le connaissafs et je prr>fessais pour lui une \ri tabla estime, parfaitement 'ustiflée. Mon amf, \l. l'abbé BerthifT, s'inléressart aussi très vivement au défont.

Je dois ajouter qu'il a ttttjours eu, avec la fille dn docteur Hargand, votre femme, monsieur, à celte heure, des rapports très affectueux. Lui et moi, nous vous aiderons des tout notre pouvoir en cette triste circonstance, tant par respect pour la mémoi•re d'un homme qui a beaucoup souffertSi surtout en ces derniers tcmns, que par iB» térêt pour sa fille, que la terrible nouvelle affligera pnofooadémcint. M. Berthier et moi, nous allons vous accompagner ;i la villa. En effet, en ma qualité do- maire, je dois procéder il. des formalités qui s'imposent, en présence do cette mort inattendue. La-bas, nous causerons, et d'en commun accord, noua examinerons la situation cous verrons ce qu'til y aura lieu de faire pour apprendre iL Denise Hargand, lo malheur qui


DINAN

TRIBUNAL CORRECTIONNEL (Suite). Ploueb r- Mos ;ecteurs n'ont pas oublié s drame passionnel doni nous rendions amyie le 21 mai dernier.

Lii ouvrir forgeron, ilenri Colas, 26 ans, jtdividu assez heu recoinrnandabte d'ail,urs, travaillait depuis quelques semaines eulement cnei M. Uamard, maréchal au ont Mev&ult, lorsque ce dernier saperçut lie pon ouvrier entretenait des relations ar trop intimes avec sa femmes, née MéJaiiô Dcianoeaiuix, âgée de 27 ans.

D congédia immodiaileine-nt cet employé, rvflis celui-ci, sous prétexte de réclamer un ablier et un règlement de compte, mais en éalité pour continuer ses relations avec la emme Ramard, resta à rôder dans les enirons.

Ramard le surprit une première fois le 5 mai Celas était réfugié dans la cave, 'ù sa femme avait cru pouvoir cacher son Le mari, Le 18 mai. résolut de surprendre es deux coupables en flagrant dé'iL Dans a soirée, il partit à bicyclette sans dire au l ahait. Presqu'arjesiîôt sa femme sortait, Bissant à sa domestique la garde de sa uaisbn, pour se re.adre. disait-eUe, chez son »ère, mas en réalité pour filer le lendemain iqr Jersey avec son <unant, ainsi qu'elle l'a Les deux amanis se rencontrîrent sur la ou te et revinrent ensemble au domicile Dtrital

Plusieurs témoins déclarent avoir parfaiement reconnu Cû'as.

Comment se fait-il qu'à re moment, sur piels conseils et 'dans quel but, Colas alaït-ï! se cacher sous une tonnelle située au ond du jardin de Ramard ?

(:est ce que les (ébats ne nous ont pas ait nettement connaître.

Il était alors dix heures environ et, à ce nomenit. Ramard, dont le voyage était sinulé. revenait au Pont Mevault, entrait Lanj» son jardin et se dirigeait vers la toniellc, où il venait d'entendre du bruit. Au néme instant. Colas en sortait, arné d'un îrwteau, qu'il dirigeait vers la poitrine de \amard. qui >ara"!e coup avec le bras, mais hçut une profonde blessure à la main. Le nalheureux se mit à crier « A l'assassin Il :t les consommateurs qui se trouvaient lans le débit a-ccounirrai. Colas profita du rouble de chacun pour s'esquiver, mais il kit reconnu.

Ramand. rentra à son domicile avec les yersonnss accourues il son secours. Sa emme, il sa vue et la vue du sang qui .'échappa!) de sa blessure, ne manifesta lu-cmé' émotion, pas plus quelle ne s'in- miéta de ie panser, ni méme de donner du inee aux personnes qui le soignaient. Colas fut arrêté le lendemain, ainsi que tous l'avons raconta. A l'audience, il nie .'être rendu au Poni Mevault dans la jourîéc du !5 et cherche, comme il l'a fait à 'instruction, à établir un alibi.

Malfccurarsement pour lui, les déposiions des témoins qui l'ont vv et reconnu sont formellas. et la femme Ramard a ivoué à l'instruction et renouvelle cel aveu i l'audience, s'éire rencontrée avec lui dans 'après-midi du 18 mai.

Golas est condamné à huit mois d emptfionnement condamnai «m* dont il ne paraît >as s'émouvoir outre mesure.

Megrit. Complicité de vol. Le jeune jochern'l a snustrait une pièce de 20 francs l son .père, Emile Cocheril. carrier, demeurant à Mégrit et en a (dépensé une partie en «ro.pa.cmie d'un autre enfant de son Age, François AuîTret, en café, vin. victuailles,

Mme Auffret a eu connaissance de la soustraction commise par le jeune Cwnenl Lu préjudice de son père et, lrnn d'engager "enfant à rendre l'argent, c'est elle qui achetait une partie des provisions qne son Verte yevné 'Ativret et le jeune- CociwttL jonsommaient ensemble.

Comme elle connaît déjà la police correctionnelle, le tribunal la: inflige dix jours l'emprisonnement, L.

L'ORAGE. L'orage qui a éclaté jeudi îans toute 1a région n'a pas épargné notre contrée.

Mais la pluie n'a pas été anssi abondante m'on Trouvait le et elle a phitô, été bienfaisante, mais Forage s'est prolongé Eres avant dans la '!luit.

Le bruit a rouru crie trnelcnies sinistres se seraient produits dans la campagne en'\1rorniante. mais nous n'avons pas reçu oonBrmation de ces faite.

Vendredi soir. vers trois heures pt demie, Be nonvpaiu"ç.frr«n«iement« de tonnerre ont commencé à se faire entendre.

COTES-DU-NORD SAINT-BRCUC

CONCOURS DE TIR. Hier a eu lieu a Saint-Brieuc le concoure de tir organisé h l'occasion des courses de Saint-Brieuc. En voici le résultat-:

Sapeuirs-Pompiers 1er prix, Charles Haooon • 2e Mathérode 3° Cniiilon 4° Trottet; fPsul) 5. Urvov Ce Ambroise Desbo;s. Musique Municipale lor Gour, 2* Berthout. 3e Lemaire. 4e Bougeard.

Société Il La Bretonne » lw Rouxel, £• Hydrics 3' Bernabet, 4« Jules Carsin. H.er également a eu iieu le concours de tir mixte.

1n prix M. Martin 2» M. Iaporte 3* M. Dalmar.

M. le Général commandant la 37* briga.Ce et de nombreux officiers en tenue assis- taient au tir.

A la rentrée du cortège les prix ont été ̃olennellement. remis à ¡'Hôtel de Ville par le maire de Saint-Brieuc.

ACCIDENT DU TRAVAIL. En déchar, géant du bois à la gare dn Saint-Brieuc, Jean Corlay s'est assez gravement blessé à La main..

Ploufragan

IL QUI LA VACHE ? Le paire de M. Bamon, cultivateur à la Ville eu Beau, en Piouiragan, a rencontré sur la route du Pont des Iles, une vache, âgée d'environ sept ans, de couleur rousse, qui était ahan. donnée.

Cette vache avait très vraisemblablement été volée et abandonnée par le voleur, car la veille, un individu ayunt laspect assez correct, conduisant une vache, demandait des renrfignemenis sur les foires du pays. Ne pouvant se défaire de ranimai en question il aura préféré l'abandonner pour ne pas se faire pincer.

GUINGAMP

ACTE DE PROBITE. Le jeune Menguy qui habite chez ses parents, 5, rue Montbareïi, a trouvé un perrternonnaie contenam 6 francs, qu'il s est empressé de déposer au commissariat de poice. Le porte-monnaie a été réclamé par Mme Baudon. sa TRIBUNAL CORRECTIONNEL du 2 juillet 1908. BiiCARD. Vagabondage. Gabriel Le Besrond, 53 ans, sans domicile fixe, le 21 juin, se la sait appréhender nour vagabondage. Le malheureux essaie vainement cTapjtoyer le tribunal qui lui octroie an mois de prison.

Saint-Nicolas-du-Pét-em. L'exploit d'Yves. Pour trop adorer ~.n boisson, Yves Le Coquiec, 49 ans, journalier au hameau de Kerflès. déjà titulaire de deux condamnations, récolte un mois de prison et 16 fr. Camende.

Goimgamp. Manîlestatjon déplacée. François L Hostie, o5 ans, chanteur ambulant, après avoir absorbé maints petits verres, se mit à traner quelques couplets qui troublèrent la tranqûalté publique. Coût 1 mois de prison et francs d'iamende. Coaxascokn. La cuite de madame.EXsabeih Jacq, femme Mail-ot ,67 ans, du viUage de J\«ruel, mourait de soif. Elle but tant que pour regagner son domicile elle alla enoir la maréchaussée. Cela ^ui vaut huit jours de prison et 16 francs d'amende.

Buuhbhiac La fusil de Joseph. Pour avoir chassé en temps prohibé; le 10 septembre l»O7, sur la commune de St-Fiacre, Joseph Coïc, 26 ans, ouvrier originaire de Bourbriac, se voit infliger quinze jours de son et cinquante francs d'amende. Le Tribunal n'ayant pas de preuves suffisantes l'acquitte du chef d'un vol dont il était soupçonné, au préjudice do la fe;nme Lachater. Les eifsts d3 1 ivrognerie. JeanMarie lsézu, :3 ans, ouvner, sous le coup de la boisson, a brj^é la porte du domicile da M. Coatanticc, irailé les gendarmes de bvinde de c. », le iM juin dernier, à S heures du soir. Pour lui refroidir le sang, les juges l'affligent d'an mois de prison i et de francs d'amende pour ivresse. (Déf. Mo Saiaun).

LOUDrAC

TRIBUNAL CORRECriONNEL.. SaintVéran. L'iastinci baiaiUevu. JeanneMarie Perricn, ménagère à Sain t-V cran, n'est pas positivement commode. l'our avoir, ie 11 juin dernier, maltraité une jeune fi Je, Afllo Servin, elle récolte 50 francs danxende, avec sursis.

Cu-rel. A propos de pâtre. Une discussion s'ë'.ant élevé, le S juin, entre la lemme Le Breton et le sieur Le Mapihan, à propos d un piti-e engagé- chez l'un et que l'autre désirait avoir, ut Mapihan, qui passe dans le pays pour un brutal et qui a largement justifié sa réputation, porta à Mme Le Breton de nombreux coups. 20 jours de prison.

Pllmet. Les femmes qui boivent. Rencontrée le 13 juin sur la place de Piémet, en état d ivresse brunante, renforcé d'exhibitions rua.saines, Marie-Louise Chapron coffrée par les gendarmes, est. gratifiée de 6 jours de prison, avec sursis. Batailla de dames. Le 9 juin, MarieLouise Sou'.abaJJ, veuve Jouet, se disputa avec une femme Houquet. Mal lui en prit. Cette dernière fit pleuvoir sur elle une ond6e due propos désobligeants, «près quoi elle l'érejnta ilt-i paiement, à coups de trique, et s'oublia jusqu'à la menace die mort. Coût un mois de prison et 16 francs d'amande.

yOUARtc. Agression. Rentrant chez lui, vers 8 heures du soir, le 15 mai dernier, Isidore Besco fut assailli par trois hommes qui lo piétinaient, après ravoir terrassé. il sut plus tard que c étaient ;es nommés Jean-Marie Le Muign, Y vos Le Moign et Louis Gucsikc. Le second seul est acquitté. Les autres récoltent 25 francs et 30 Lancs d'amende, avec sursis.

Langouhla. Une jambe cassée. Il faut croire qu'une vieille rancune existait entre eux, car lorsqu'ils se rencontrèrent le 3 mai, Jean-Louis et Yves Bizeul se tamponnèrent fortement. Ce dernier fut bientôt hors de comliat. Il avait une jambe cassé. Huit jours de prison sont octroyés à Jean-Louis.

ETAT-CIVIL Naissances. Marcel Ruelland, Vflle Dormis Albert Le Golf, Trennison.

Promesses de marinage. Mathurin Le Mouêi, laboureur, Loudéac, et Léontine Perrigault, ménagère, Loudéac Théophile Gicquel, ferblantier, Loudéac, et ManeLouise Boucher, ménagère, Loudéac Mariage. Louis Pasco, laboureur, Loudéac, et Léontine Goujon, ménagère, LoudAac.

Décès. Ange Jouan, 54 ans, époux de Marie Gélo, bosj»ice.

DOUBLE VOL Nous disions l'autre jour qu'un vo: avait été commis à la gare, et qu'une somme de 20 francs environ avait disparu.

Dans la mémc nuit, la voiture de marchand forain de M. Hervé-Molinard a éié cambriolée et soulagée d'un coupon d'étoffe de 25 mètres. Supposant que lo voleur avait pris la direction de Saint-Bneu'c, NI. l'employé de NI. Hervé se mit de bonne heure à &j poursuite. Non loin de la gare de la Motte, il aperçut en effet un individu portant un paquet dont les dimensions correspondaient au coupon volé.

M. le maire uvertit la gcndlarmieiii^ dTUj:el, qui appréhdnda Co voyageur. |L>e colis fut alors déballé et l'employé de NI. Hervé neut pas de peine à reconnaître la pièce d'étoïfe subtilisée à son patron. En présente de ces constatations, l'arrestation fut opérée. Cet individu est très probablement lbpéruSeur de la ¡gare. On a trouvé dans fou gousset 17 francs et quelques sous, et un cahier do papier à cigarettes marque Goudron Or. le tiroir fracturé confe.-na-it 18 francs et le fameux papier à cigarettes

FETE NATIONALE. Le programme de la fète n«.tional<\ qui ne durera pas moins de trois jours, donnera lieu à de nombreuses réjouissances, telles que feux d'artinces. illuminations, jeux divers, courses de bicyclettes, danses au biniou, etc., etc. Saint-Alban

LES COURSES. Voiic je programme des Eetes des courses de Saint-Alban qui auront Heu le dïman<rhe 17 juillet, route du Poirier, sur l'hippodrome de la Houssay.e.

Courses de chevaux. A 2 heures première courte communale pour chevaux de trait de tout tige 1" prix 20 francs 2* 1 prix, 15 francs 3e prix, 10 francs. A 2 heures et demie. 2* course pour chevaux de trait de tout âgé appartcnant à des cultivateurs du canton de Pléneuf et des cantons limitrophes.

1er prix. 25 fruncs 2" prix, 15 francs 30 prix, 10 francs.

A heures. 2* course pour chevaux due sang, de demi-sang de tout âge appartenant à des propriétaires du canton de Pléneuf et des cantons limitrophes.

1er prix, 25 francs 26 prix, 15 francs 3" prix, 10 francs.

Courses cyclistes à 3 heures et demie. 1™ course, communale. 1" prix, 12 francs 2" prix, 8 francs 3e prix, 4 francs.

A 3 heures et demie 2* course (cantonale). 1er prix. 12 francs 2* prix, 8 francs 3e prix, 4 francs.

A i heures, au bours, concours de fumeurs, cassage de pots, course aux grenouilles, course aux œufs, course d'enfants et jeux divers.

A 8 heures fit demie, ilhiminations et fer d'artifice.

Les entrées pour les chevaux seront de 2 francs et peur les bicyclettes de 1 franc. Les propriétaires de chevaux qui n'auraient pas pris part à la souscription seront augmentés de 1 franc pour leurs entrées.

LAMBALLE

CONSEIL MUNICIPAL. M. le docteur Martin Itonne lecture du tapporfi de lia Comm-'ssicn concernant les repliements d'hygiène à adopter à La ville de Lâmba'te. Én voici les conclusions aui, toutes, ont été adoptées construction, le plus tôt possible, d'un abattoir.

La Commission des tra vaux devra se réunir et se mettre d'accord avec l'admi- nistration et déposer un rapport à la session d'août concernant cet abattoir. La Commissino d'hygiène réclame la suppression des cabinets d'aisances se trouvant sur la rivière.

Obligation pour tous Jea hfliitanfs davoir des fosses d'aisances cimentées et étanches. (Délai prescrit, jusqu'an l" janvier Des mesure vont être prises poflr ceux gui jettent.des matières fécales dans la rivière.

Les ordures ménagères devront être jebées sur la rue avant le passage des tomb3reaux chargés d'enlever les ordures. Obliration tous ?es habitants 'de faire une décJaration à la mairie lorsqu'ils procéderont ou feront procéder au curage des fosses d'aisances sans le concours d'appareils inodores.

La Commission est priée de vouloir bien rechercher un moyen pratique concernant la. vérification du lait et devra déposer un rapport à ce sujet.

M. Dubois demande que la somme de 1.200 francs versée à la Société des fêtes so!t affectée par le Conseil municipal au miement de 1 éclairage électrique sur le château. (Adoplé.)

MORBIHAN

LOMENT

A LA MEMOIRE DE BRIZEUX. Les vprs de. Brizewx ont immortalisé le nom d'Arzano et du curé qui fit connaître au poète les premiers rudiments du latin. Les amis du poète et ils sont nombreux ont vouln que dans cet endroit q>ii vit éclore les premiers rêves du poète adolescent, un monument rappelât sa mémoire. Et c'est ainsi qu'un comité so constitua sous la présidence de M. Renan Saïb, directeur du Clacher. afin de s'occuper de l'érection de ce monument et de l'emplacement à lüi donner.

Le monument est. simple. C'est une pyramide haute de 3 mètres 50 en granit bleu de Kersauton. Une hermine ornemente unicremont l'une des faces de cette pyramide. Un médaillon est toutefois réservé pour y plaqucr un jour les traits de Brizeux, car tes ressources du comité sont en ce moment assez limitées, mais le comité ne doute pas que la générosité de quelques admirateurs du poète, lui permette un jour d'achever l'œuvre.

Le monolithe s'élèvera sur un rocher près dU! point, de Kerio. On y gravera quelques vers, bretons et français, extraits des poèmes de Brizeux.

L'inauguration du monument aura lieu en commémoration du cinquantenaire de la mort de Briaeux, le premier dimanche de septembre.

MARINS DESERTEURS. Hier matin, la gendarmerie de Nantes a conduit à Lorieni te matelot Gaston Daveau, déserteur du Suint-Louis. Ce marin avait fait sa soumission au consulat de Cardiff.

Le matelot Béchade. condamné à 2 ans da prison pourr désertion, a été transféré hier matin à Brest par la gendarmerie due Lorient.

ACCIDENT A L'ARSENAL. Hier matin, vers 10 heures, l'ouvrier Tanguy, ces constructions navales, en manœuvrant un vérin, eut la main prise sous l'outil. Lorsqu'on le dégagea, on constata qu'il avait l'index de la main droite arraché et le médius écrasé. Il fut transporté à l'hôpital maritime où on. lui donna aussitôt les soins que comportait son état.

AU CONSEIL DE PREFECTURE. Samedi soir a commencé au conseil de préfecture de Vannes l'examen des diverses protestations contrn les élections du 3 mai tant du. côté guieyssiste q<ise du côté nailliste. L'audience fut, paralt-il, assez mouvementée.

--ETAT-CIVIL. Naissances. Jeanne Le Guiff, ruo Perrault, 3; Marie Conan. me de Brest, 135; Suzanne Le Moing, rue Berthelot. Décès. Loims Ehanno, 4S ans, manœuvre, hôpilal Bodélio; Julien Qui:lieu, 61 ans, chef ouvrier en retraite, impasse Marie Dorval. épnnx Le Coupanec. 58 ans, rue VictorHugo, 53.

AU TELEPHONE. Depuis le 1" juillet le service téléphonique du bureau de ;poste de Lorient est prolongé jusqu'il minmt. Le tarif de nuit pour les communications sera appliqué à partir de neuf heures du soir. Ce tarif est "inférieur à celui du jour. Ainsi les communications de nuit seront de 0.30 (au lion de 0.50 le jour) pour Brest, Rennes, Nantes, St-Nazaire de 0.45 au lieu de 0.75 pour le Mans, Angers, Cherbourg, Laval. Rochefor! de 0.60 au lieu de 1 fr. pour Tours de 0.75 (au lieu de 1.25) pour Rou02n. lç Havre, Orléans de 1.80 (au lieu de 3 fn.) pour Toulon, etc.

Languidic

PROFANATION. Deux plaques de marbre ont été brisées au caveaw de cimetière de la famille de la veuve Kernisan, propriétaire à Languidic.

VANNES

INCIDENTS REGRETTABLES. Les réservistes dont la période d'instruction finissait jeudi et qui prenaient le train de 3 heures à destination de Redon, ont été mécontentes de ce que la Cie d'Orléans ne pouvait mettre à leur disposition que des wagons établis ou des fourgons de marcnandises. Aussi ont-ils bruyamment manifesté leur mécontentement par des « Hou, hou», à l'?drcss-2 des employés de la gare et aussi des lieutenants, des sous-officiers qui les avaient conduit au train et des gendarmes de service.

Des voyageurs de commerce prenant fait et cause pour eux joignirent leurs protestations aux leurs. Quelques cris de A bas l'armée » furent même proférés. UN COCHER MALHEUREUX. Une voilure chargée de cinq personnes a versé sur la pJace du Morbihan; une dame a été grièvement blessée.

DES RESERVISTES CONTENTS. A la suite d'une épidémie de méningite, les réservistes du 280 régiment d'artillerie ont été libérés jeudi matin.

Auray

PECHE PEU BANALE. M. Piron, propriétaire à Auray, a néché sous le grand Mont un p2t.it requin atteignant la longueur de 1 m. 53 et pesant 32 kilogs 500. PLOERMEL

L'ORAGE CONTINUE. Vendredi, vers 3 heures et demie, l'orage a recommence comme de plus belle et a duré jusqu'à Q heures du soir; la nuit a été calme. Samedi. depuis 2 heures après-midi, il a fait un temps épouvantable. Les éclairs se succèdent continuellcraent, le tonnerre gronde très fort et la pluie, mêlée de gros gréloes, ne cesse de tomber. La foudre a dû tomber en plusieurs parties de la ville et aux environs. Au village du Roc-brien près Ploërmel et à Brango en la même commune, le tonnerre est tombé eiw des arbres. Fort heureusement, on n'a, jusqu'ici, connaissance d'aucun accident. de persomnes. PEDALE PLOERMELAISE. Les membres de la Pédale Pioërmelaise se sont réunis à l'Hôtel de Ville et ont décidé que la course die « l'écharpe » pour les membres do la société aura Lieu à Ploërmel, route de Van·nes, le 14 juillet courant à 4 heures du soir. Il a été égaJement décidé qu'une pro- menade réservée aux mêmes membres aura lieu le dimanche 2 août prochain, à Dinan. ETAT-CIVIL. Naissance. Marguerite Davalo, rue aux Moutons.

Promesse de nyariage. Julien Barbot, principal clerc de notaire, rue du GénéralDubreton, et Joséphine Gi«quel, s. p., Petite-Rue.

Décès. Anna Giflard, 21 ans, place de

lijnion François Hardôcrx, §2 ans, rue Porte d'En-Haut Jeanne Guyot, veuve BoueztJ, 7* ans, n» de la Gare; Victor Qoéno, veof Leqtutte, 38 ans, à te Vi«e»-Réhel. Quejtembert

REUNION HIPPIQUE. Les propriétaires de ctoevaiix qui ont l'intention de prendre part aux courses de Questembert le dimanche 12 juillet proclmin sont informés que l'hippodrome n est pas e.noore classé mais te- sera pour 1909.

FINISTERE

BREST

0a matelot esprisoaaô

pour propagaade antimilitariste On vient de débarquer du cuirassé « Vérité » un matelot nommé Aubin, qui faisait de la propagande antimilitariste parmi ses comparons de bord-

Une perquisition dans le sac de ce matelot a amené la découverte de nombreuses brochures antimilitaristes.

11 a été conduit à la prison militaire de Pontaniou en attendant sa comparution devant le conseil de discipline.

De peur de sa femme, il se poad On sô rappelle il y a environ deux ans une affaire qui se passa devant le Tr.bunal correctionnel de Brest et dans laquelle uno femme Illoud, véritable mégère fui condamnée à deux ans de prison pour mauvais traitements envers les enfants de son mari. Ce dernier, do caractère plutôt faible, était également sa victime et recevait sa part de couns. Une des filles de M. Illoud succomba du msle à la suite des mauvais 1 traitements que sa bella-mère lui faisait subir, et il s'en fallut de peu que la population du quartier Saint-Martin indignée de ces odieux procédés, ne lui fit un mauvais parti.

Bref la femme moud fut dirigée sur Rennes où elle accomplit sa punition à la maison centrale elle en fut libérée avant-hier et revint ausstôt a Brest où son premier soin fut d'aller retrouver son mari, qui pourtant avait obtenu le divorce. Elle fit au malheureux une scène terriblement violente, le rendant responsable de sa condamnation ol proférant des menaces à son égard. Le pauvre homme ne sachant plus à quel saint se vouer et craignant de voir cette véritable mégère s'installer de nouvnau au domicile conjugal, alla se pendre. Il était ouvrier au port e'. âgé de 15 ans. Tous les soins du docteur Kerbiriou ont été impuissants pour le ramener à l'existence. HEURES DES MAREES. Aujourd'hui pleine mer à 9 h. 2 du matin et à 9 K. 30 du soir.

Basse mer à 3 h. 2 du matin et à 3 h. 29 du so-r.

REUNION. La société de Secours mutuels des anciens sous-officiers avait été convoquée samedi soir par son prés'dent NI. Lamendour qui a remis le diplôme d'honneur de la Mutualité au secrétaire M. Perrin, ol au trésorier M. Romey, en les félicitant de oMîe d.stinction. M. Romey devant bientôt se retirer à Sain'-Br:euc, la Société procédé ensuite à la nomination

d'un trésorier M. Herlé Monter:, secrétaire du conomissaine -cen'ral, a éiéjsdésignA» à l'unanimité pour remplir ces fonctions. RETARDE PAH LA BRUME. Le navire anglais « Anîilope », qui fait le service de Brest à Plymouth, q«i devait arriver samedi soir à 6 heures, n'est arrivé que hier matin à 4 heures. Ce retard a été occasionné par la brume.

CIIUTE DE BICYCLETTE. Hier soir, le jeune Jean Hédyé, de Paimpol, âgé de 17 ans, domestique chez NI. le Docteur Hervio, de Paimjpol, descendait la côte du Gouëdic, à bicyclette, lorsqu'il fit une chute. Relevé par les personnes présentes .il reçut aussitôt les soins du docteur Bellamy, qui constata de graves blessures aux jambes et ordonna le transfert à l'hospice de SaintBrieuc.

DANS LE CLERGE. M. le chanoine Troussel ,qui dirigerait la paroisse de SaintSauveiur de Recôuvrance, depuis quanze ans, a dd résigner ses fonctions pour ai use de santé. Il vient d'être remplacé ir la tête de cette importante paroisse par M. l'abbé Kerbiriou. recteur de Saim-Melaine à Morlaix, et qui autrefois, pendant une période rl« seize années, fut vicaire à Saint-Louis die Brest.

JEUNES ESCROCS. Deux jeunes gens dle 1£ ans environ, se présentaient avanthier soir vers 9 heares chez M. Roubault, commerçant rue de Suffren. et demandaient à acheter un tricot. Pendant que la factrice avait le dos tourné, les deux jeunes gens s'emparèrent d'une paire de chaussures quai se trouvait sur le comptoir. Ce ne fut qu aprés leur départ que l'on s'aperçut du larcin.

LA CHRONIQUE DE L'ENTOLAGE. Un matelot du Dlarseillaise n'aya.nt pu résister aux charmes d'une péripatéticienne de la rue Louis Pastouir, la suivit à son domicile. Une fraîche réception l'y attendait à la sortie en la personne d'un autre matelot paraissant le protecteur de la demoiselle et auquel cette dernière « refila » la galette qu'elle venait de subtiliser à son adorateur d'occasion.

Cette indélicate personne a été presqu'aussitôt arrêtée et son.complice est recherché. LES MAUVAIS CAMARADES. Un soldat du 2e colonial ayant fêté la dive bouteille un peu p;us que de raison, s'endormit vendredi dans la nuit, rue Louis Pasteur. Un de ses camarades du même régiment, caserné à Ouessant, vint à passer et. au lieu de porter aide et assistance au pochard, il se mit tranqui1lement à le dévaliser. Deuxagents survinrent à ce moment et surprirent le militaire retirant du portemonnaie une pièce de dautx francs. Le soldat indélicat a été remis hier matin à la disposition de l'autorité militaire. AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL. Ouessant. Vol de moutons. Le 25 avril, dinq pêcheurs de Lanildut qui avaient débarqués à Ouessant, emportaient comme souvenir de l'11e, deux moutons appartenant à Mme Le Gall. Les deux principaux auteurs du délit sont poursuivis et comme les renseignements fournis sur leur compte sont très bons, ils ne sont condamnés qu'à deux mois de prison avec sursis. Mme Le Gall qui s'était portée partie ci- vile, obtient 60 francs de ftommages»intérets, vajeur des 2 moutons.

Le Conquet. Agression. Le 8 juin Mme Le Meur rencontrant un ivrogne couché sur la route de Saint-Mathieu, voulut l\aider à se relever. Gela ne lui porta pas chance car les époux Podeur qui la suivaient et qui se trouvaient également en état d'ivresse, se mirent à insulter d'abord la femme Le Meur, la frappèrent ensuite à coups de sabots et la jetèrent à terre. Deux mois de prison à chacun des époux qui prennent leur parti philosophiquement en disant Au moins pendant deux mois, l'Etat nous donnera du pain »

Brest. La loi du travail. Une modiste du quartier Saint-Martin ayant un

deuil finir, demanda à l'inspecteur du travail, l'autorisat.ion de faire veiller ses deux ouvrières jusqu'à 10 heures 1/2 du soir.La permission fut accordée, mais l'ins- pecteur du travail qui était un peu méfiant: alla fairc un tour sur les lieux vers minuit. Voyant de la lumière il frappa on lui ou- vrit et il pénétra dans une première pièce où il n'y avait personne, mais où un cer- ta.n désordre laissait supposer que ce ne devait pas êtro depuis longtemps. De plus en plus méfiant l'inspecteur questionna la modiste et malgré les dénégations de cette j dernière pénétra dans une seconde pièce là encore personne restait la cuisine que l'inspecteur se fit ouvrir et là, derrière un rideau, une des ouvrières était cachée. L'inspecteur dressa alors contravention 1° pour avoir fait travailler plus que la li- mite légale 2° ponr avoir fait travailler la nuit, ei enfin 3° pour avoir apporté un obstacle à l'exercice de ses fonctions en lui ayant donné de fausses déclarations. Cette affaire vient en correctionnelle, la modiste se trouvant depuis moins d'un an en état de récidive pour le même fait. Le Tribunal la condamne à trois amendes do j 10 francs chacune.

Lannilis. .Mauvais garnement. Le 29 mai dernier, Paul Thomas, flgé de 13 j ans. se trouvant à la foire de Gouesnou, déroba à un de ses compagnons de cham- bre un porlemonnaie contenant 9 francs, Les plus mauvais renseignements sont fournis sur ce gamin, et les parents refu- sant de s'en occuper, le Tribunal l'envoie dans tye maison de correction jusqu'8 sa majorité.

Kerlouan. Coups. Le 15 juîTt der- nier un cultivateur ayant refusé à deux de les vois ns de les laisser monter en voiture fut frappé par ceux-ci à coups de pierre. 20 francs d'amende à chacun.

HoprrAL-CAsraort. Mauvais époux. François Favi bat sa femme il a déjà été condamné pour ce fait et cola ne l'a pas guéri le 5 juin il recommençait et frap- pait la malheureuse avec acharnement. Vingt jours de prison lui sont oc!royés pour méditer sur la brutalité et le peu'de galanterie de son acte.

LAVDErtNEAt-. Querelle. Louis Salaün et. François Corre, tous deux honné!es cul- tivateurs, ont une vieille querelle qui couj vait depuis longtemps ut qui finalement éclata le 6 juin et se mamfes'.a par des coups poriés par Salaün à Corre. Quinae j jours de prison avoc sursis. LAMCÉZELLEC. Volruse. Une femme Persan a volé une poule à Alme Le Hir et 1 est allée la vendre à Guibrs. Quinze jours de prison par défaut, la prévenue ne corn- paraissant pas ainsi qn-? rlans l'affaire sui- vante où ellc est inculpé*1 d'avoir égale- ment volé dos drans et des effe's à une dame Lénaut. Deux mais pour la seconde con- damnation.

BREST. Lr.s vols d;* la gare. Le 20 ju:n deçnier c*ia- camionneurs ayanf pu une livraison à effectuer à la garo," profité- ronf du moment ou personne ne les voyait, et chargèrrn! une caisse sur le camion. Un(, fois sortis do !a çarc, Yves Méve! et Jacques Lcrcux déposeront leur colis rhpz un marchand de vins, puis dans la r,oirf>p- ils revinronf en ccimpaànic t\f lare do l'un d'eux ils prirent la ca:sse et al- lant s'installer dans "un terrain vr,!ni« de Kérorio'i ,oo procéda à l'invnnfr.ire" du co- lis qui ne cone'nait qu du savon. A ce moment survint un agrnt qui très intrigué, emmena tout !^> mondo au poste pour s>pl qunr. Un mois de nrison à chacun des inruln.^s.

DEUX ACCIDENTS. Un ouvrier r!« i l'flteîipr des bâtiments en fer. à l'arsern!, Yves ColoicTvr. a reçu su>- la i-rmbe gawhè i uiw pièce (le frr qu'il se disposait il perceIl a été conduit à l'hônifaf maritimo »tw

la jambe cassée.

Egalement un mousse do la Brriaqnc Jo- seph Le Pape qui est tombé *w le "pont rt SOLDAT BRUTAL. L'agent Le Scctj! qui conduisait. au poste, la nui! rkmiérp trois caloniaux qui vennienf de casser tes vitres d'un débit de la me Louis Pasteur, a reçu do l'un d'eux un violent coup de pied à la jambe.

ETAT-CIVIL. Naissances. Joseph Moisan, Guilaume Salon, Marcel Hascoèt, Marie Gourverinoe, Désirée Faroueî. Promesses de mariages. Jean Gu;l- lerm, sous-chef de gare à Paris, et Antoi- nette Lohou, rue du Cimetière Fraaçois Péron, 1er m. méc, rue de la Mairie, e'. Emma Vimorf, rue Ambra.se Thomas • Jacques Le Sam, soldat au 2' col., e! Josépame Corre, à Guiclan Edouard Leclvjrc ad. d'inf. col., et Jeanne Tyler, à Calais Adrien ni. armuner, et Marine Le Moigne, rue Colbert Louis Lamanv, q -m four., rue Massillon, et Jeanne Le Rolle, rue Villa,ret-Joyeuse.

Mariages, Aiuédée Joseph, cap. d'inf. col., et Blanche Zigsftn, rue Monge Claude Fave, q.-m. vétéran, et Léonie Pu<vba- raud, rue Duperré. Décès. Blanche Omnès, énouse Doll, 06 ans rue de Madagascar AratoroU Joseph Celton, 9 mois, rue Porstrein-LeMORLAK

AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL. -7 190o. Mine Boiideiit, meaa^èiie au village de Lezekan, en Guiclan, venait ue grand matin frapper à la ^porte de Mme Faujour, née Cochai-d, sa voisine.

Le motif qui l'amenait était des plus Jouables. Elle voulait donner à la dame Faujour le conseil de faire ses pàques. Mais il etait six heures et demie. Mme Faujour, nial réveillée, invita, sa trop zélée voisine » .s'ocemper de ses propres affaires. Cepeùtoit Mme Bonderff était allée chercher sa mère comme renfort. Mme Faujour, prise de peur, sortit de sa. maison pour aller se réiugier chez M. Guillenn, un de ses amis. Mal lui en advint. Comme elle franchissait le seuil de sa porte, l'irascible Mme Bonderff lui asséna sur l'épaule un coup solide du manche d'une fourche.

Ce geste repréhensible lui vaut 25 francs d'amende avec sursis.

Lanoivisuu. Incendie involontaire Maurice Desbordes, âgé de 21 ans, camionneur à Landivisiau, regagnait sa demeure. Heureux de pouvoir se délasser après une journée de fatigue, pour charmer les loisirs de la route, il alluma un cigare. Il jeta au hasard l'allumette qui lui avait servi, et le hasard malencontreux voulut qu'elle tombât sur uo tas de lande appartenant à M. Caroff Roland, cultivateur à Plougoulm. La lande prit few et le tas, composé de 300 fagots, fut entièrement brûîé.

Pour son imprudence, Desbordies est oondamné à 50 francs d'amende avec sursis. Morlaix. Brutalité. Pierre Bohic a 18 ans. Il est employé chez M. Tudal, loueur de voitures. Le juin, il conduisait un voyageur à Sainte-Séné.

L'animal, sans doute latigué, n'allait pas assez vite au gré du conducteur. Bohic ne semble pas particulièrement patient. Il frappa la bête avec une telle violence, qu'il brisa le manche de son fouet avec le tronçon qui lui restait en mai», il continua à la frapper il lui donna des coups de pied au ventre et, enfin, avec un couteau, il lui fit une for te entaille. Le cheval a succombé aux suites de ces traitements barbares.

Le tribunal condamne l'inculpé à nn mois de prison avec sursis.

LA Vol. Le 23 juin, M. JeanMarie Leroux, 42 ans, venait vendre des

pommes de terre, place des Jacobins. H rangea ses sacs sur le pavé ets^èiwguo, un, instant.

Passèrent d'aventure quaire bi»3 Crilics,

François Mallogot, J5 uki-j, Marie Le Goff, 38 ai. tonnelier Frauçots Vlescam, 42 ans. également tonnelier, et enfin- Pierre Roisonnet, bourrelier, ̃& ans.

Ces sacs, que nul ne surveillait, leur tirèrent l'œil. Mallegol en prit un. le plus grand. Les autres l'aidèrent à lo charger sur ses épaules. Puis tous s'en furent

Iis venOireat le sac et, avec les ressour-

ces ainsi obtenues, firent bombance.

Tout était pour le mieux, mais. j.ar mal-

heur, on avait vu les quatre braves chiper le sac de pommes de ter:e.

Plainte fut portée, et ce festin de Lucullcs

qu'kis s'étaient oliert aux irais de NI. Leroux coûte à Mailesol et à Legoff un mois de prison. 15 jours à Mescam. Raisonnet,; qui ne fut. parilt-il, qu'un complice invo-- lont-aire, est acquitté.

Ploik;\eau. Violences sur des enfants.- Mme L'Hènoret, ménagère à Plouigneau, affirme que Mme Postic en veut à ses enfants.

Cette femme, rencontrant le petit Louis

L'Hénoret, âgé de cinq ans, sa soeur, Perrine, âgée de dix an: qui cherchaient des fleurs dans les champs, les roa'a. à terre et les frappa brutalement.

Mme Postic affirme qu'elle n'a pas tou-

ché aux enfants.

Elle les a simplement chassés de sa prai-

rie. dont ils abîmaient le cazon.

Le tribunal lui inflige "tout, de même 2?

francs d'amende avec sursis.

Saint-Pot dl Léon. Vcl. Pierre Ber-

dar, 31 ans. est entré chc: \Jme Louis Legal. où il f.'c?t fait servir un verre d'eiaude.-vie. Pendant q« Mine Legall se rendait un instant dans aa. cuisine, il a tenté de lui voler un: bouteille d'ean-rte-vie.

Co sesff lui vaut qn&tre jours de prison.

CLERGE. Ont été nommée

Oiiré-doy/vn t'e Saint-Sauveur fi.-» Ttrwt,

en remplacement de M. le chnnjomo Trous·sel démissionnaire, M. Kerbiriou. recteur de Sain' d!î Morlaix; r?ctcir de St Melaine de Morlaix. :'Il. E!y, recteur d; Lqc quéno-'c: »ect;^ur de Locquénclo, M. vicaire à Chàteaulin: reclour r!e StThurien. M. Le Pngie. de 'Ecole libre fia garçons de Lamh^zeUee: aumônier de l'Ecole lihre de* Lambé^ellpe, M. Salaiin. aumônier du Cercle catholique Quimr-cr.

M. Gouzard, recteur du C'cîtrtvPicinia

a donné sa démission pour raison de santé. GHATSAULÏN

SOCIETP. D'AGRICULTURE. Dans

leur dernière réun.on. Its membres do la société d'agriculture tio Cluueaulin, réunis kius !a nresiâtiice de Gansés, sénateur, ont, après l'expos tie la si uation rinancière, rrui est très bonne, établi le programme du concours annuel sans aiu?.ticaao:is au précpdent de 1907 et fixé lo concours au jeudi 10 septembre.

LA FETE NATIONALE. J.. ud'l so:r,

les conseillers municipaux se sont réunis à la mairie pour I lonîialicn du programme de la Fête Nationale.

PRESTATION DE SERMENT.– M. Gui-

gnar- Marie Puren, ex-soldat d'ordonnance du 19e escadron du Irain dts né à à Pluvigncr, a préîc sorrr.ûnL rtevâîi' le triûunul de Ch:'itoaiil.n,.j'iid- 2 juillet, eu !unlité de gendarme il. cheval a la résidence du Faou.

NON-LIEU. M. picard, juçe'd'fr'&Tnic-

tion, a rendu uao ûrtioniiuiiiv ce non-l-eu en faveur rie LOdis Lo Gras, sabotier, incuipé d, vol d'un,; snm^e de francs au préjudice de loin L'ÎIouro, proiirirïaire il Lingolou, (ji aucune preuv- sei rieu&3 de ce vol n'avant relevûc contre lui.

-̃̃̃t., a- ̃ 1 ̃••• EN APPEL. L*s Filles du Salp.l-Êsni-it. de Plcyt.en, on! fait -app-1 du jimerr.enï du Tribunal correc:ionnel dc Ciu'.i.-uuiin, les condamnant pour infraciion il la loi sur "es associations, chacune il Ni francs demanda avec sursis.

LE SILLON. Le mercredi 8 juillet, a

8 heures 1/2 du soir, nos amis du .s. lion île Brest, organisent, s;i!ie du Tr" il Ils- Vert, une réunion privée sit invita f ion on le sujet

Il Ce que veut le Sillon sera tral'é par

J. Kell^rshohn, professeur au Lycée d. Qu-mper.

Après la causerie, des ques'ions nu des objectons pourront être nos.rs par les audileurs. L:a dames sont admises.

TIT.01"

CLIENT PEU DELTCAT. M. Yv.-s"Lasbléts, adjoint au maire-, nvaif comme pensionnaire un ouvrier men'jdsier rio O'irnper. du nom de Poche', qui Irnvaiilaiî la constnicfion de Vérv'e des garçons. Ce compagnon n'a rien îrrwvé do mioux ijt'e de quitter furtivement le pays pans soin de réfrie:- si lésion. D.^s qu'il apprit sa Srafe, \f. Lashléis se mit a ra p^irs-Tife et fut. assez heureux de t'atteindre à la car» d'Audierrv. j'iis-te au moment où il se rif?™! sait à pre^ndire la train. Pochet se (".éoj-la alors à remettre à M. Lnsblëis une scmr.i» de 21 francs sur 37 fr. SO qnr'il de\-aif, £ joutant toutefois que le con Ire-mal ire lai avait retenu la différence, ce qui, après enquête, a été établi comme inexact.

M. Lasbléis a porté plainte contre ce trop peu scrupuleux client.

Gouesnach

GRAVE ACCIDENT. Ces jours derniers, le nommé Alain Marc, domestique au service de M. Yves Le Rc-urhis. propriétaire cii'tivateur au Casquer, charroyait des ajoncs dVjîi champ dépendant, de la propriété. Après être entré dans la cour rie la ferme avec l'attelage, Marc sans se soucier 1 des conséquences âa son imprudence, débrida le cheval attelé au véhicule chargé d'ajoncs. L'animal qui. aux dires des autres domestiques de la forme, avait été malfraité en cours de roicte par Marc, sVjnbalIa alutssitttt, effrayé r»"ut-êfre aussi f>ar les ajoncs contenus dans la charrette et qui en partie lui surplombaient la tête: Marc essaya, mais vainement de retenir par te Hcol. le cheval <rui prenant le pas de course so dirigea vers la route, onfraînant dans sa course Marc nui se cramponnait il !a crinière. Arrivé à la barrière fermant rentrée de la ferme, le cheval voulut la sauter, mais s'abattit sous la charrolte. Marc cruà n'avait pas lc*ché prise fut 6TalpTnpnt projeté centre un mnrtain voisin. Rele\-ê aussitôt par les voisins de l'arciflent, Marc se plaignait de douleurs sur tout le corps. Un médecin apnelé à donner rl^es soins la victime, a constaté que le blessé n'avait aucun membre de imclvrè. IJ a toutefois été transporté à l'hôpital de Quimper le lendemain.

Carhabc

L'ORAGE. Un formidable orasje qui a dturé toute la nuit. dm 3 au i. s'est abattu sur Carhaix. Ce n'était qw'iSclairs incessan's et coups d'e toninerre mnltiples. Malgré un ciel très nair, il n'y a nas eu de pluie. Il faisait Lime chaleur de 40 degrés.

Dans les environs, il n'an pas été de mê- me car la pluiei et la foudre ont ca.iisê de nombreux dégAts.

Poallacuën

LA FETE NATIONALE. La Fé> nat.ionale sera, cette nnnée, célébrée avec une particulière solennité. Elle compi-endra notamment mubanquet, des tirs, des courses de chevaux, de bieyde'frs, dos danses .?.'t binioui, plantation d'un arbre de la Liberté, feu d'artifice, rt?traite aux flambeaux, mu- minations .etc., etc. NOMINATION. Nntre ooncitoyen M. .Terrjuumiv «it nrwnmé officier de réWirva,


MANCHE

GHSRBOTRQ

COUPS DE FEU. Le Kerbervé, de la Divirêii a prtseiïu vendredi soir le poste central de pdioe que des coups de feu venaient xTWre Urée dans les petits jardine qui avaisioent it dépôt des Manoe. Un serâmt s'est rendu suries lieux mais n'a rien de suspect. Il par naîtrait que ces coups de feu auraient été tirée sur un civil par un soldai ootooiaL La pouce enquête.

.AKTISTK \ÛL£. Un artiste de la tournée Brasaerar, M. Thawneray, a porté piamU? vendredi sou-, contre un inconnu qui lui a volé dans sa loge, avant la représentation, trois épingles de cravate, dont l'une valait 150 franœ. Il n'a pas été jubcju ici possible de découvrir h ooupaWe.

KTAT-CIVIL. Naissanoes. Madele!ne Adam, rue du Faubourg, 59 Henri Brorme, rue Assolin, 12 Emilie Lebuoetel, rue du Val de Saire Lucien Maqgot, rue PréskkarULoubet, 60.

Décès Anne Hamelin, veuve Collas, propriétaire, rue du Bois, 6; Jean Picot. 1 mois, ne du Vai de Saire, 4(i.

ACCIDENT MORTEL. Le 2 juillet, vers 3 heures du soir, M. Julien Freeneau, 65 ans, journalier au village de la Batame, commune de Sou^vaçha, en journée chez M. Jeen Prime, cultivateur a la Garenne, commune de Rougé. était monté sur une charrette de idm, lorsqu'il tomba à terre. Aussitôt les autres domestiques s'empresaèrent au tour de lui pour lui donner tes premiers soins, mais Je malheureux Fresneau était mort.

On alla chercher Je docteur Chauvin, de Rongé, qui. arriva sur'es lieux, ne put que constater le décès de Fresneau et déclara qu'au moment où celui-ci est tombé il était pris d'une insolation.

Loire=lnférieure NANTES

CONSEIL DE GUERRE OU XIe CORPS Attentat aux mœurs. Le soldat Coq.jard, ÙJ aiio, du 2' régiir»eirt colonial, est ac .uac d'attentat a la pudeur avec violences.

M. le président ond-wne le l>iM9-ri!os. Ajuçtf iiûvnugiikÀre. uAiûiUou des témoins ei )>iaiciw«nt «J£ M GriiiMtil, Coqooird est d«'iHj 0 coupable, mais avec adniisokjn des ciproniftainces atténuantes.

Ji c il miq ans de prison. eu taux. Le serpent-major Roussel. 1/ colonial. iaiàiii<i ses livres de comptabilité. Il a émargé R la place du sat>kd rengagé W'iêoec sur le las<*»ul-? 6. ixxif i*>uvoir toucher yoe somme de 17! fr. uuc à <w soldat- la: sc-rc'.nt-ma.jor Housse! "ominis d'autres indélicatesses qui ne sont fws retenues contre lui, mais qui sont cependant citées comme mémoire.

i| pps=r>rt ri*» ses notes que sa moralité sVsi affaissée, peivertie. par suite d'un c.-ridir! rf-'ftc1ii*mon< «lnns la discipline, qui e^i :i!it«'rent s<\i.>nr (teiir- les colonies et MirWii ra'' le «-limât débilitant.

la mtfVè et une autre mentalité Il, (•̃Éiiinw diaenl tes noies, mai? il n'était pas ivuipk'tement

'.1. je. cnfnmif.sBire d1' pouv.ernr'ment. nv. cV:r réquisitoire, dcmainle

iî* défenseur de Roussel, in1rs services d^m?nde !*• îïiipirmw» <l» !»• r<efn*.

I 0 «'OiiF'-i' condamna -lo serpent-mai f>r n..iûf! i.V^ix ans «i'emiirifionmemenl, rmis avw de la loi de sursis. LF^: PROCTT \TXKR Les Assise: (!:̃; kt L»:iiri>Iiif6ri'c, ^;e trimestre, s'ouvriront à Nantes, 1e lundi 7 septembre, il miro¡, •=on«= )s présidence de R(. Frétaud. cop.V.t fi la i"oi:r d'AîMwl de Fienires. >r> QRCh«dot-Vil!ienein^e. viravp résident du trib.Kial de Nantrs, et Fournier. juge au trU i?n.v rivi!. rempliront les fonctiorw d'asMAYENNE

IAVAL

AUX ASSISE?. Une G* affaire viendra au. assises qui s'ouvrent aujourd'hui, c'est cclio de Maurice Desvaii.t, âgé de 20 ans, de Si-Maa's sur la FuLa:e, qui le 13 juar violenta une femme de p3 ans. II a t-té écrooé samedi à la prison de Laval c; u été interrogé hier par M. Lcfebvre, le de la cession actuelle des ass*s'-n de ia Mayenne.

ACCIDENT. Samedi matin, vers huit heures. M. Deshaye, employé chez M. Lacoste, fabriquant d-, glace, "ancienne rouie de Change, £ est cassé une jambe en tom- b^it de J escabeau qui lui barvait a otiarger ua cam»on pour les livraisons de la ville.

LES RESERVISTES. Les réservistes ne sont pas tous partis samedi soir, car plusieurs auraient été frappés de peines d;sc;plina;res, entre autre un sergent réseryisU- en particulier auralii été frappé de 15 jours de prison pour une discussion assez grave avec le chef de gare de Champagne au moment où les réservistes prenaient le train pour revenir à Lavât

ECOLE MUNICIPALE DE MUSIQUE. Hier a eu lieu, à la Mairie, à dix heures et demie, en la salle des fêtes, la distribution dés prix aux «Sèves de l'Ecole muakiwile d<± m«.«i<7ue. In commission municipale était présente, ayant oomme président M. Doussin nrem.ier adjoint. Ont obtenu Solfège. 1« (Kviaion, professeur, M. Duys«ns. l* prix. Louis Forveilie ̃ 2? pmix. Augustin Léon.

?• division. 1« prix, François Beilangei- 2' prix, Fernand Banâer acceaeit. Ro. bert AlBaume.

3" dnision. 1W prix ex-sequo, Arsène Th«»ault et Porchet i?" prût ex-sequo, Frao<• IVHier et LOUIS Bonvaer accessit Pierre Moyet.

Classe de violon. Professeur, M. René !• d.u-is!on. 1* accessit, Gabriel Chevalier. 2- division. 1'" prix, Augustin Léon'. 3- division. 2* prix ex-œcruo. Knœrnis Bella.nper et Roi>ert Aaleaume. Ciosse de clarmettr. flûte et hairthois. professeur. M. Bewwi. Clarinette, s* divâeàon 2* pris. Robert îtecessit. Louis Porpet. Flftte. 2- division. 2« prbr, I^éon Jouetof. 3» division, Georges Ricotier. Hautbois. 2e division. 1» prix, iJrnris Forj rilie.

Corne) piston, 1™ division, professeur M. r>i;frlis<!r !«• prix, Burrhard Emile. Or fhromaiique, 3- division, 3e prix M«o Sax. 3» «vision, S* prix Thebault ArsAtip.

Pen*in< la d^ribution des prix. un brilkww narw^rt a é|<^ fann* Nous" avtms à si?r:oler la parfait* exécution de l'élève de in année Porchet et M. Derouen.

DERNIERE HEURE

IL VIVIAN! A NANTES M. Viviani. ministre du travail, a uisitd ce matin t'imprimerie ouvrière. Il a été reçu par M. BUmckard, secrétaire de la Bour.sc du travail, et M. Coltin, directeur de l'imprimerie, que ont souhsité La bienvenue. Répondant à M. Coltin. M. Viviani a fait Véioge des coopératives de production. La coopérative de production donne, dHil, à la classe ouvrière accès à la propriété, elle supprime le salariat étape 'par étape, fait de tous les travailleurs des associés et leur donne la mesure du sentiment de responsabilité. Elle apprend à l'ouvrier à peser la conséquence de ses acte*.

A midi. !Il, Viviani a assisté à un banquet offert par la municipalité.

Le nouveau maire républicain de Nantes, M. GvLsl'hau, a constaté que c'était la première fois depuis bien des années que le gouvernement républicain déléguait ta» ministre vers la cité nantaise.

M. Viviani répondant, a dit sa joie de se trouver à Nantes complètement conquise aux idées républicaines.

Après le banquet le ministre s'est rendu au théitre Renaissance où il a présidé une conférence faite par M. Keufer, secrétaire de la Fédèiatian du Livre.

M. Vruiant a présidé ce soir un banque! qui lui a été offert par le syndicat typographique M \an!es.

Au dessert plusieurs 4iscours ont été prononcés, notamment par le prête!, re maire, M. Kcufer, secrétaire de la Fédéralion du Livre M. Schvob, dir.-rclcur du Phare de la Loire, etc. M. Viviani a clos la série des toasts par une allocution applaudie.

A l'issue du banquet Je ministre s'est rendu à la gave pour prendre le train de Pa.ris.

UN DISCOURS DE M. KEUFER

.If. Keiifrr, secrétaire yvn<'Tal de la Fédération du Livre, a fait cet!c après-midi, au Théâtre, vne conférence sur le rôle social du syndicat.

Près de trois mille personnes étaient présentes. AI. Krti(e-r s'est déclaré advrrsafrv de l'Oclkm dircc.e et a dit que ïa-ctiou pacijiqve serai, plus fécOnde povr la classe ou- vrière que l'action violente.

Répondant à M. Keufer, M. Viriicmi a ivdiqup la nécessité et la raliou d'être -des syndicats, non seirlemenl m tant quc groujmments corporatifs pour la défense des i)it''râts drs traraiiïmrs. mais encore parce que rrs sont nécessctirPs pour assumer vrfficadlé des lois et pour prévenir a cité l'cj-emplc des Trnrie-l'vmns am. par leur cohésion, ont obtenu beaucoup plus qu'ils n'auraient obtenu par la violence. Il a déclaré que le. rt>\c des syndicats est de contribuer au développement iiv patri- moine dr civilisation qvr nous on! légué! nos ancêtres et qu'Us doivtni être les éco- les chargées d'enseigner les devoirs pro. ffssinrtnels. civiques, patriotiques et so.ciaux.

Après la conférence, le ministre a reçu à la préfecture un certain nombre dr délégations ouvrières.

LA BOURSE DU TRAVAIL DE BREST ANNULE UNE DELIBERATION

DU CONSEIL MUNICIPAL

Par arrêté du prOfel du Finistère, rendu en conse;l de préfc<fc:re, la délibération de l'ancien Conseil en date du 22 avril dernier, autorisant lu maire de Brest à consentir un bail de la Bourse du trava'il au syndicat du bâtiment, a éto annulée.- Cet arrêté c-st bas»- sur le fait quo huit ïculenifinl *ï vingî ronsci'lers rtruniçip-aux ont 5 (TUÉS. 253 BLESSÉS

C'est ainsi que les E-ats-Uni? célèbrent la fête de l'Indépendance

Nctr-York, juillet.

La liste des aceJdttnts inséparables de la célébration de la Fête de l'Indépendance j n'est pas encore définitivement dressée. Mais hier soir à minuit les télégrammes reçus de différents endroits accusent un total de 4S tués el t.ili blessés. Rien qu'à New-York il Il a 5 tués et 253 blessés par l'usagr imprudent d'armes à leu ci pur de piéces d'artifice. En outre des cohintcnccmenis d'inoendie ont été causés. On évalue Irs pertes de ce chef à plus de J50.000 dollards.

ACCIDENT D'AUTOMOBILE

Rouen, 5 juillet.

Ce soir, deux automobiles suivaient la roule de Neufchdtel, lorsque le pneu de l'une des voitures éclata, l'immobilisant brusquement. Une dewièine voilure, qui suiroait à peu de distance, la heurta violemment. Plu- sieurs perscnmes sont blessées. L'une a la jambe cassée.

LE CONGRES DES SAPEURS-POMPIERS Reims, 5 juillet.

Le congrès des sapeurs-pompiers a adop.té deux vceuf demandant que tes sapeurspompiers soient exemptés des périodes de réserve et de l'arméc territoriale pour la garde des voies ferrées et que lès compaunifier des tarifs réduits applicables au transport du matériel et du personnel allant au concours.

L'impressioa à Casabfanca

Tanger, 5 ffiltet.

On mande de Casablanca que le blâme adressé au général d'Amade pour les opérations oontre Casablanca a causé ici une très pénible impression. Dans. les milieux français on est déconcerté, tandis qw les indigènes et les étrangers se réjouissent. On remarque que cependant le général d'Amade se bornait à essorer te liberté des communications entre Casablanca et Maaayan et que seuls quelques allemands de Casablanca et de Mazagan désapprouvaient cette mesura

On pense qu'il aurait mieux valu accepter Je tuit aclquis que de donner l'ordre de reculer dans les vingtr<fuatro lteures. Tous 1ea notables indigènes de la région de'la Chaouia voisine <vArzemfnour, qui sont en relations avec les c >ramer«jants allemande d'ici sont avertis de la restriction des puuvoire du uénérad d'Amade.

Dès lors, si les agitateurs qui occupaient .Vrzt'iiiinour y reviennent, ce Sait sera considéré nettement oomme un échec des Français dans ce pays.

DELEGUES HAFIDISTES EN EUROPE Anvers, 5 juillet.

Les di'-légixp's hafiâistes sont arrivés Inopinément à Anvers'. Ils sont descendus au. grand hôlcL

Les deux Marocains sont accompagnés dr dcii.r Allemands ri de d/'va: noirs. Ils comptent séjourner jours ici et continuer leur pérégrina!:ott en Europe. UN QUATRE MATS ÈCEOUE

DunUcrque, à iuil'ct.

Le auatrc-mâls Eurcpc, de ta lïcrlic'ie, pliant ri Anvers ;i Dunlierquc, s'est échoué sur mt banc, de sable il Auijdpote. Des remurquevrs non', partis d soii secours. CHEZ LES MINEURS

Saint-Etienne, a juillet.

Cfl matin, les ininairs rift. réxuûs la Bourse dit travali, ont volé un ordre titi, jour en faveur de la grère. TERRIBLE CHUTE

Paris. 5 juillet.

Ce i-jir, vers cinq lieu-ras trente, une voitune automobile «jui > enail du Sacré-Cœur, cItms !r"jiiel!e re trouvaient quatre voyaest venue, à la suite de l'éclat emeot d';tn de ses pneus, se jeter contre la rJôli!i-e d'on terrain vague, situé 42, rue Laiiiarci;. La voiture a franchi cette jclOture, et io leirain étant en remblai, elle est. venue s'ablm«!i- sur !r =<>). anrès avoir fait une chute 'i'1 six mètres. Les quatre voyageurs nt le 'ïmuffenr ont été grièvement blessés. O. sont le t'oetwr J«~>sé Broul'ao. 47 ans suj"t do passage ù Paris, sa femme Klisa. sorl enfant, Agé de sept mois, la nour;i<o < ̃ oe dernier <>t le chauffeur.

Ce iloniicr ? été transporté à- l'hôpital Birlnt. !nf.-nt Tîtv'îonncau. et M. et Mme BrouJiao à l'hôpital Lariboisière. SPORTIVES

REGATES DE BREST

Voici les résultats des régates d'hier Coup.se ll lruisers. V, u Tiiboulel à M. de Narcy, de CuncanKau 2e, u Peu lileiz il. à AI. Houssin, de liénodet 3*, Il Flirt Ai. Le Bris, de Brest.

SÉRIE uE 1;-) ei 12 Mtihts. l»r, Il Suzetle n, à l'IL Thubé, de tantes 2', u \uTliich à NI. du Pcrray, dj (JiRinper 3", u Nagda à M. Ilaillard, de Brest. n y a.<£oiuteiâUition entre le premier et le .Sfchlt oss iCI M£VKt>. 1" Il Zigzag Il, à M. de Léduse, de ljouarnenez 2°, » Frimousse Il, à M. de Brest 3e, Keni-Vo n, NI. Gamine!, de Brest 4", « Katherine à NI. Le Calloch, de Brcst 5», « Mi)).sa ;J. il :\1. Chaperon, de Brest.

Série de 8 MtTRKs. le', (c Mjriam », à M. de Ciauvelin, de Nanies 2e, u Gaugui il '1. Corhamcl. de \antes 3". Il Yvonne à Ni. Le Poutois. de Vnnncs 4- Il Yso:« », à M. Jonet. de Nantes.

Série DE 6 métrés. 1*\ n linotte Il, à M. Diimarcet, de Dilatas 2e, «Nougatine û M. Conan, de Brest 3e, Marjolaine à M. Lullien.

S£rtc NATIONALE. le'. « Chevrette n, à M. Guédon de Landernesti 2T Cokik à M. Raillard. de Moriaix.

SÉRIE EXTHAIiÉGI.EMENTMRE. 1* « Jabadoo n, à M. Lafforest, de MorJaix 2°, « Mélisande o, à M. de Brest. MATCH PETIT-BRETON-

VAN-HOUWAERT

Bruxelles. 5 juillet.

Cetto après-midi le Français Petit-Breton 8 gagné son match avec Van Houvaërt, fai- panties 10 kilomè<i«s en 17 m. 58 s. LE GRAND PRIX D'DSTENDE

Gand, r, juillet.

Le grand prix d'Ostende, 50.000 francs, est. gagnée par Magellan monté par Milton Henry, à M, Thorne; 2* Pilla; 3e Mardienne; 4* Espana.

EN REVOLUTION

les regiments se mutinent LA BARDEE VAR LES REVO-

LUTIONNAIRES (;o: ,b

New-York, 5 futUël.

Suivant le capitaine du oapew Corombo, vmmnt d'Assomption, l'armée révolutionnai ne a bombardé le marclié de cette riffle, tuant plusieurs femmes. Le corps consulaire a protesté contre Pemploi de l'artillerie..

t dr dit que la rérohttirm a commencé par la mutinerie du f réqiment d'artillerie et dn* 2* d'infanterie, qui ont attaqué le campement de. la notice.

Suivant les dernières nouuelles d'As- somption, le. président Fcrrero et les membres du ministère .se sont réfugiés dans une lêyation étrangère.

RENNES

EVASION D'UN ALIENE

L'n pensionnaire de l'asile Saint-Méen, originaire de Tinléniac, un nommé Lebre!rin.. s"iMan! affranchi de la surveillance de- gaffions, s'est <*nfni hier de l'établisse- ment du faubourg de Paris.

Des qiie fa dispari!;on a été constatée, l'a'lminis!ra;if>n a fait provenir la police â liiquHle le signalement' de févade il été donné..

qui est ai;6 d'une quarantaine r' aimées, mesure 1 m. 76 et est de forte orpiih-nce. Quainl il s'est. rnfui, le pensionnaire de Cuvelier élait vê(,u de noir. Il est à souhaiter qu'on rattrappe ce malheureux et ce, le plus tôt possible. LKS PliTITS 1AITS DE LA HUE. Mile Leroy, domestique chez M. le litu louent Boac>iîJauinez, du 10° d'artillerie, 6, rue Chicogné. regagnait le (le son maiti-o, quand, iJîact de Bretagne, elle fut heurtée par la voiture de NI. Tanvet, boucher.

lys contusions quo sV-st faite MUe Leroy en foiuKmî mal légères.

maritimes

MARINE DE GUERRE

LES NOUVELLES SOLDES

DES EQUIPAGES DE LA FLOTTE 'riné1, orf'TOinmiîhique la note suivante i Certains journaux maritimes onl donné, des renseignements sur le décret en préparution qui fixera tes nouvelles soldes des équipages- dc la flotte, pour le relèvement desquettes le Parlement, a accordé en 1908 un crédit d'un million pour le deuxième semestre.

L'accord. se poursuivant entre le ministère de ia marine et le ministère des finances sur quelques points de détail, les indk-aiions données sur les chiffres annoncés pour les nouvelles soldes ne sont pas toutes définitiLe décret paraîtra d'ailleurs d'ici quelques jours et sera applicable à partir du le' juillet.

POUR LA BALTIQUE

Brestf, j juillet Voici quelle sera la composition de l'état-major générai de la division navale qui tioiL accompagner M. Failici'os dans ia lialtiquc Morier, cap. de v., chef <i élat-major d'Adhémar de Cransac, T'ire', licul. de v., et Ricard, eiwi. de v. aidi'S de camp Fartigue, Miclicîier, aspiranls de majorité Laimé, comet. Ferigoul, chef de musique des équipa^os do ia Hotte.

Les navires oomposant cette division comprendront les offleiors ci-aprùs LA Il VF.r.ITE MM. Bouxm, cap. de v., commoncln.nl en prunier Sénès, i-ap. de f., coniin»nidunt en second Bouchard, méc. eii clK'f Tiicnon, Morilon, Martin des Pallières, Qrastany, lieuL de v. Bonhtmimr, méc. princ. de le ci. Rebel, lient. de v. Larrwnen, commif s. de 1° cl. Maille, médec. de le el. Jouanel, Géraute, méc. de le cL ̃; Pagnfon, Kerdudo, Demarlred, ens. de v,

LE « DFPETÏT-THOrARS ». MM. de Gueydon. cap. de v., commandunt en premier Péan de PontlîUy, cap. de f., commandant en second Duchemin, Martin, B!ot, Léonard1 dit Champagne, Papin, lieut. dc v. L" Gallou, d'Estime de SainWean de Pronières, de Ta:rsalade, du Pont, Marquier de \"illi."magne. ens. de v. Pineau, | as$. de 1° cL Gongin, méd. en elle! Si1 moii!ica.u, Turpin, méc. princ. de 1° el Float, Hubert, méc. princ. de 2* cl. Crova, comniii? de 1° cI. Bo>% médec. de 1* c!. LE a CASSINI Prioquer, cap. de fr., commandant en premier Brugnon, lieut.

L'orchestre était composé d'une dizaine de musiciens.

COURS MUNICIPAL DE STENOGRAPHIE. La remise des diplômes aux élèves du cours municipal de sténographie a eu lieu' à la mairie,, salle des fêtes, aussitôt la distribution des prix aux élères de l'école de musique.

Ont obtenu des diplômes

Viles¡se steoographique M. SJeLndel, lauréat de Lavd, volume offert par l'association amicale des sténographes et dactylographPS de la Mayenne: NI. Resnier Gabncl, Ouatrebo3ufs Henri. Olivier Marcel, Le Goûta! Joseph, Goupil Léonard, FonveàHp Joseph. Ailles Le Gouail Jeanne et Cattinceu Louise.

Diplôme de c.'ifïigraptjje sténographiq'uc. MM. Auguste Collet, Joseph Lo Gouai', François Chiffc-lean, MUe Eugûoie Vaincre, MM. Alexis Hattc, A. Hlndel. Henri Quatrebœufs, Léonard Gouprl, Maroel Oliver, Louis Luoaf, I-iaymond Boauvais, Gaston Orge val, M1les Jeanne Le Gouail et Louise (Attiaii, MM. Alphonse Germain, Joseph Gandon, Roger Cïipif, Mlles Charioltc langlais, Berthe Thimon, M.\f. Gabriel Desnier. Willinm l^imn: et lïdo-uard Rousseau. ACCIDENT DU TRAVAIL Jean-Bap-

tisTe Lepdlerin, 45 ans, ouvrier commissonné des lignes télégraphiques, demeurant à Laval, était monta sur un mur, rue Rouilois, pour enlever une branche d'arbre oQciievôtrée sur des fils télégraphiques. Son pied ayant glissé, il est tombe cl" une itauleur d'environ 4 racires dans sa. chute, il s'est fait plusieurs contuaioiis graves qui entivîlueront mie incapacité de travail de 15 jours, sauf complications.

**̃'[*} Ej:h MAYENNE

LA VÉfk DtT 12 JUILLET. Ainsi que nous l'avons dit dans nos précédents numéros, la téte du 12 sera absolument merveilleuse. Quelques indiscrétions ,nous ont appris que la Société des Vétérans avait voulu, elle aussi, prendre part il la fête. Ont parle d'on char représentant un motif patriotique appelti à produire un effet sensationnel.

De leur u»ic, tous les organisateurs riViilisent de zèle ils veulent satisfaire la population de Mavcnne, qui a fait à leur projet un si bienveillant accueil. lis réussiront pleinement et mériteront des éloges, nous en sommes persuadés. Villaioes la Juhel

PJAT-Civn.. Nnissnnces. OdeUe Ca, therlne. rue Neuve Marie Derné (forain) Augustine BaiUeuI, au Pet.U-Coudrey.

Mariages. Marcel Léchât. marchand des aiu.lxe-saisons, a Paris, et Gémanoe Agin. 25

ans, rue du Bignon Jules Gvvéné, 24 ans, cultivateur à Avertou, et Cicnienco Boudier, 21 ans. culivatrice à Villaines Victor Girpperay, tailleur d'habits, rue du Petit-Moulin, et Augtistinc Lemerchand, 40 ans, rue du Petit-Moulin.

Promrsses de mnriage.- Joseph Agfth 23 ans, agent d'assurances, iiie du liignon, et Louise Richard, 20 ans, rue Gomiseau.

Di'eés. Jean-Baptiste Vannier, 11 jours, rue .de la Flinerie.

Ernée

ETAI'-aviL. A'aissance. Joseph Jarre, à la Tranchée.

Mariage. Pierre BaiHeul, chiffonnier, et Eroestme Molard, chaussonnière, à Ernée. Décès. Suzanne Fourreau. 3 ans, faubourg Roullois Marie Echerbauit. journalière, veuve Bourrin, 73 ans. à l'hûpial Rosalie Houstsais, veuve Bouvier, 82 ans, rue du Couvent. Aron

BEAU SUCCÈS. Nous apprenons avec plaisir que M. QuKiitîn, instituteur adjoint a Aron. vient de aubir avec succès devant la I'aculté des sciences de Rennes les épreuves du certificat de zoologie générale. 11 a été classé premier et. a obtenu la mention trfc? bren,- men-'join qui n'avait pas été accordée depuis plusieurs années, terminant aitssi brillamm«nt sa licence ès-scâencee naturelles.

de v., oommand en second Doat, Baudouin, Luoeau, Bourre^ne, eus. de v.» ChapoÉB, méd d> Il cl. Hamelin, méc. prùïc. de 2» oL

L' « ARQUEBUSE n. MM. Mouchez, Méat. de v., oommesnd. en premier Modet, ene. de v., oomnaantL en second Bernier, ens. de v. lancetin, méc. princ. de 20 cI. LA n BALISTE n. MM. de la Fournière, lwut. de v., command. Langlaia, ens. de v., second Brasq, ene. de v. Gaoc6, met. princ. de 2* ci.

INSCRIPTION MARITIME. Sont promus agent de 1» cl., M. Hemery agent de 20 cL, MM. Vadon, RivoaL

ENSEIGNES, Est nomme enseigne, t'ems. de v. de réserve Weverbergh, pour compter du 25 juin.

DEMISSION. La démission de son grade. offerte par le cap. de frég. Laurent, NOTES DES HOSPITALISES. Le commentant du Il Marceau n signalé le cassdMn matelot de son bâtiment qui, à la dete du le' avril dernier, étant à l'hôpitaj. maie non débarqué », a obtenu 10 points de notes semestriciles except tonnelles ce matelot ayant été débarqué le 16 du mème mote ponr compter du 16 mars procéda. la questien s'est posée de savoir si cette mesure ne devait pas avoir pour conséquence d'infirmer la décision lui accordant les 10 points dont il s'agit.

Cette question doit être résolue par la négative.

Il y a lien de rrmnrquer. en effet. qu'à la date du le' avril 1908, t'intéressé réunissait rigoureusement toutes les conditions exipour noiitDir obtenir des notes semestrieres exceptionnelles celles-ci lui ont été rôcnili^reme-nt aorordées à cette date, et Pon débarquement rétroactivement effectué par mesure administrath'e ne peut avoir pour effet d'annuler les points qu'il a dûment acquis dans les conditions sus-indicées. TOULON

EXAMENS DES MECANICIENS, Les examens pour le, grade de second-maitre mécanic;en auront lieu le 20 juillet el jours suivants, devant la commission permamnte des mécaniciens. Les c;tndidats seront envovés en subsistance à 1 écok des méeanieier.s. le 2 juillet, pour y subir un examen sommaire.

hCOLE UE CANONNAGE. A l'avenir, et a cimq ir période d'instruction, en matière de r* compenses, il sera disrtibué aus meilleurs poirrteurs du contingent de l'école de canonnage 1 étoik1 en or, 4 en argent, et 25 en laine. MA1STHANCE. Un snrsis de départ de 15 jows est accordé au 1' m. îourr. Hamettn, designé pour le Pourwi/erir, qu'il rejoindra par le paquebot partant le i5 juillet.

MUTATIONS D'OFFICIERS. Les lieut. de v. Laurent, Heraault, Palaa et Atonget, et les cis. de v. de Bernard do Teyssier. Bancel et l'oher. embarquent à l'école de canonnage les lieut. d'j v. Fuurniér et Allaire, et l'ens. de v. ('ironie, de la résuive, arrivent au port pour y subir une période d'instruction les cap. Alheilig, du génie. et. Martin, de l'artillerie, arrivent au port pour suiw.^ les cours de l'école d'application bord du Pothvau.

OFFICIERS MARIN1KHS. Mutations du 27 juin tiv. i juillet

Embarqués 2" m. rh;irp. Gounès, snr le Bicn-Iloa p. m. de uiuiisq. Mear, Hrennus i' m. infirm. Pellegrin. Curnol 2* m. mécan. torp. Thotnmazeau. llorel, Mors'an. Ricru, sur le Cécilie: 2* m. infirm. Durrigues. Chartes Marlel p. m. fourr. Audoui, 2* m. fourr. Simoni, 2' m. mécano torp. I^ayel, Porre, Jean-Baptiste, Gouit, à la l' flottille de sous-marins 2' m. mécano Bororo, ia i1 ftottille torp. Médilerr.; 1' m. mécan. Helme, Foudre 2' m. mécan. Garcia. Forban 2' m. mécano Augier, Hallebarde 2* m. mécan. torp. Boucher, Henri IV 2' m. mécan. torp. Grnll, Jules Mtchclet 2* m. lot-ri'. Bouguy, Marigot p. m. fourr. Daoust, Manche 1* m. torp. Mahé, PolhtioH p. n». méran. Lacroix, 2* m. mus. Batn, 2' m. mécan. torp. Oilvez, sw' le Marceau 2' m. roéean. lorpilleur Bifam, sous-marins de Cherbourg 2* m. mécan. forp. Samson, torp. Cherbourg 2' m. niécai: torp. Simon, torp. de Lorwnt 2' m. mécan. Marc et Ponthou, torp. de Brest 2* m. mécan. torp. Chemain, torpilleirrs de Chine f m. méoan. torp. X«iWS8u, Zélée 2#- m. niécan. torp. Croquefert; Épieu.

Embsrqufe en escadre de la Méditerranée il]. dp filai]. Loscomec, 2* m. de-mousq. Bernard. 2' m. mécan. Giannesini. 2' m. canonn. Frasueschi, 2* \Il, torp. ManteJli et Feulvarch, -• m. cuni. Perrot, 2' m. chantf. Rossi. Débarqués 2* m. can. et 2' m. tim. Brest du D'Enlrecasteauv 2' m. can. Mûre]. du t'orbin m. mocan. Cholle. dtf GatNec 2' m. df, man. Simon et 2* m. fourr. Lanfranchi dit Ktmamt :-1' m. timon. Josse, du Pet-llo V m. mécan. Fabre et 2' m. de mousq. Jean du Pourvoynrr l' m. d" mai. Tillou, du Redoutable 2' m. de man. Le Bris, 2' m. niécan David et Rebeyroile, des torp. de l'Océan Indien 2' m. arm. Santoni, de la Zélée.

Envoyés en disponibilité 2' m. de mousq. Ulvoas, 21 m. patron pilote GuSow. Rappelé de disponibilité m. mécan. toip. Thoumazeau. FLOTTE

ARRIVES. A Saint-Malo. le 5, les tor- pilleurs Il 319 Il et n 149

PARTI. De Brest, le 5, Vérité il, pour faire des essais à Quiberon. ELAIR n ET ORAGE n. Le ministre vient de décider qu'en 1908 et 1909, et à partir du 1e' octobre prachain, l'école des patrons pilotes de lYm-ener-Corse ne com. !>ivrt<Jrnit que le seul torpilleur Il Eclair En '•ons'Vnience. i' Il Oratie ̃> devra être dé- sarmé a cette date et pincé en réserve com- LE Il COSMAO Il. Le Il Cosmao n, qui était, entré an armement à Rochefort le 13 juin pour tairo partie de l'escadme du Nord, fera route, aussitôt prêt, pour le Marc. a FORBAN ET FLIBUSTIER ». Le « Forban étant indisponible par suite d'avaries, sera remplacé par le service de ?arde-pechc en Algcrio par !e « Flibustier ». qui va prendre armement à Toulon à cet effet et ralliera l'Algérie aussitôt prêt. Le « Forban- » sera replacé en réserve à Tooton.

MARINE DE COMMERCE DESERTEUR CONDAMNE

Saint-Malo, 5 Juillet. Le Tribunal maritime commercial de Saint-Malo s'est réuni hier matin samedi pour juger le mate'ot Querré. prévenu de désertion dans un port français.

Yves Querré, 42 ans, est né à Brest, son docrsicile est Saint-Pierre-Quillignon. Engagé comme avant de doris sur le bateau de pêche ci Léiia il, appartenant a la Montre Française, Querre avait reçu 550 francs d'avance et 50 francs de denier à Dieu. Il manqua volontairement le départ de son navire et ne donne pas d'explication plausible de son acte.

Querré a déjà déserté une fois au Havre. Le Tribunal lui applique le maximum de la peine, 6 mois de pnson.

UN LONG-COURRIER S'ECHOUE Bunfcerque, 5 juiUet. Le voilier longcourrier Europe » s'est échoué à Islebartefe, en arrivant à Anvers.

TERRE-NEUVE ET ISLANDE

LES COURRIERS.– -Les procbains courriers qui doivent emporter les correspondanoes destinées aux pécheurs de morue partiront pour Terre-Neuve, du Havre, le 18 juillet; pour l'Islande, de Copenhague, te 8, et de Leith (Ecosse), le 11. Mettre les litres à la poste 24 heures avant le départ de Leith, et 48 heures avant les dfnaris du Havre et de CopenhaffiiA.

Arrivée

A Lisbonne, le 3, Louise, venant de Bofk deaux.

.Rencontrés

Sur les Bancs de Terre-Neuve le 5, SI- Loms, de Fécanp, avec Î5.000 morues et Ste-Marie, de Fécamp, 55.000 le 14 Jacques-Cœur, de Fécamp, 60.000 le W, 44* N. et-530 O., Si-Simon, de Fécamp.

VOILIERS LONCS-COURRIERS

VOILIERS ATTENDUS. Nous attendons en juillet

En Europe Alice et Isabelle, cap. Mm-gai* Am&ai de Cornutier, c. Towibet Bayant, 0. Poilvet BougrâiviUc, c. Repars CamhrcnutL o. Grittum Emiüe Ga&ne, c. Arnautaon Glati thary, c. LoLsel Jacques, c. Miciiel Jean-Boa liste, c. Quemper Jules Hennj, c Escoffier La Rnyere, c. Saint -Martin La' Ledru In Rochefoucauld, c. Marehaodeau Le Carbet. c. J. Bâjii Léon- Bnrettn, c. Lotriti Marir, c. Blaiicii» Sanlc.-i, c. Hicordel • Pierre' Anluinne, c. St-Lo Pierre Loti, c..Vfedbert Quevilly, c. Liigniel Hancagmc, c. Gauaer l\ cane-Blanche, c. Péchade Saint-Pierre, o. Harbicr Ville de Dijon, c. Brucel.

,Moc Antilles et à la Guyane Ker-Josevà, a Depie Le Marin, c. Santret Matoatn, c. M» reau Hormandie, c Bévez.

Au Chili Antoinette, C. Ohier Capilamt ttorn, c. Mcolas Gers, c. Anul • L'HermttU, c. Legrand Marguerite Molinos, c. Ficheux Saint-Louis, c. Rault Vahparaiso, c Pier-e. En Océanie Ernest Siegfried, c. Cocée Gênerai Foy, c. Tattevin Léon Bium, c. Lmtvet MicheUt, c. Rozé Montcalm, c. ATtmra» A San-Krancisco Ilai/onne, c. Hue Biarritt, c. Kobinot btarie Molinox, c. Chotard.

Au Pugel-Soudn Eugénie Fautrel c Lt fiuédé.

Au Japon Ginéral Faidherbe, c. Bujrauifc NOUVELLES DIVERSES. VEmperim Mènulick, c. Lo Gloahw.. a terminé son déetan» gement à Barry.. Il relo\-era incessamment am Fort-Talbot, où il chargera en charbon dook le Chili.

Le Jean-Bart charge Anvers, pour a* Francisca. Le Jacobsen, attendu à Falmouth vers le 8> juillet, y recevra des ordres.

Le Brasux recevra des ordres à HobaA Town pour le Chili.

PAQUEBOTS ET VAPEURS

LONCS.C0URRfERT

Fn partance

Adour, de Marseille, le 10, p. Yokohama.

Algérie, de Marsêffle, le 10, p. la Plata.

Amiral Courbet, du Havre, le 10, p. la Plate. Amiral de Kersxnt, de Marseille, le 15, dose Ilaïphong.

Amirat Fourichon, du Havre, le 17, p. Gatar note. Anatole, de Marseille, te 16. n. Mogador Ariadue, de Hcttentam, incessamment, p'. Il AUanliqve, de Bondesaz, le 17, p. la Plata» Bordeaux, do Hanrre, le 11, p. New-Yok.

Danube, à Marseille, le 11,-p. Batoum

Equaleur, de .Maisalle, le 9, p. Bevrwrtfc

Ile -de la Réunain, de Marseille, '4e 30 p-iist» dagascar.

Imerethie, de Mai-seiile, le 15, p. Batoum

Italie, de Marseille, le 10, p. ta Plata

La Provence, du Havre., le 11, p. New-Yor* La Toaraine, du Havre. te 18, p. New-Yo«fci Louqsor, de Dunkerque, le 13, p. Haïphonci Madona, de Marseille, le 17, p. Ouessan, de Dunkarque. Ir 16. p YokohanMJ Québec, du Havre, le 16, p. Haïti. Suzette Fraissinel, de Marseille, le 9, dobh Braïla. Taurus, de Marseille, le 12, p. Cotonou. Versailles, de Saint-Nazaire, le 9, p. Colon,* Attendus Amiral Aube, au Havre, le 14, venant de M Plata.

Amiral Courbet, au Havre. le 8, venant A la Plata. Amiral Olry. au Hivre, le Ii, venant d'Haï» pbong.

Bagdad. A Marseitle. le 7. d'Odessa Bosphore, ft le t5. de Batolun

Californie, à Bordeaux, le 9, de New-Yak. Cholon, au Havre, te 13. de LitTevflle ^^> ContiUeras, au Havre, le 13. de-1a Plata. 1 Cordillère, à Bordeaux, 11, de la Plats. Cordouan, à Marseille, te S, de Maurice, Krncst-Simons, a ,\l->psi?i;ie, la 7 de Yokohai» mn.. Formosa, à Marseille, le 7. de la Plata

Guadclcnrpe, au Havre, 1" 12, de Colon.

Wetin/ Fraissinet. à Marsei!!e, le 17, venait de Braïla.

fludson, au Havre, le 15, de New-York. t Imerethie, il. Marseille, !e 6, de, Xovorossi3jf« In Lorraine, au Havre. le p. Ce New-York l.a Tovraïne, au Ilaviv. ie 17, do New-Yorifc Les Alpes, à Marseille, le 10, de la Plata.

Malte, au Havre. le 5, venant de San-Fra» cisco. Oxus, à Marseille, le 15. venant de Maurice. Portugnt, h lfarseille, la a, rie Beyroutû.

Roma, à Marseille, le 15. de New-York.

Sénégal, à Marseille, le 9, de Beyrouth.

Arrivés

Diégo-Suarez, le 5, au Havre. d'Oran,

lmerethte, le 5, à Marseille, d- Ncworc* sisk. Malte, le 5, au Havre, de San-FraoeiMflt Marie-Elisabeth, le 5, à Marseille, d'Alexandrie.

Stamboul, le 5, à Marseille, do Cotonuu. Virginie, le 5. il Bordeaux, d'Anvers.

Yunnam, le 5, à Marseille, d'Anvera.

Partis

Amiral-Courbet, le 5, de Dunkenroe"» lé Plata. ",T Amiral-Jaurégvibemj, le i, de ThmkfP. que, p. la côte d'Afrique.

lie de France, le 5, de Dunk^rqu», p. Bar. i ora, le 5, de Marseille, p. Yokohama.

VAPEURS CA80TEUR3

Arrivés

A Anvers, le 3, Sainl-Lue, du Havre £ Barry, le 2. Corneilie. de Chantenay 4 Duit- kerque le 3. Seine, du Havre Biwrfe le 3. Ville de Strasbourg, de Tunis à Oi»n la 9, Ville de Constantïne, de Dunkeroue i Port-Vendres, le 2. La Marsa, le Sainl-André. de \«arseil!e LisSonne, la £ Saint-Jean, de e, le i Vinîl de Madrid, de Pttf!iprviiPRafiBr- rlu" Imprimerie de

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CAUSERIE FINANCIERE

I,a liquidation de fln juin qui vient d'avoir fien s'est effectuée dans de bonnes oondiavec des taux de reports sur le Marché ^officiel de 2 1/2 environ en moyenne. Mais auparavant le Marché s'était montré irrégulier, justement en raison des règleamis de un de mois, et des opérations préliminaires auxquelles üs donnaient heu. Au dernier moment, sa tendance demeure soutenue, avec des échanges toutefois bien resUetote.

Cependant, les nouvelles affairés offertes au public constituent un séneux encourageajKni. D'autre part il ne faut pas perdre de vue que l'échéance de coupons de juillet, bien que moins forte que celle de janvier n'/en est pas moins très importante, et que le mois courant, sera un mois do remplois Malheureusement on ;semble vouloir, un ppu de tous côtés et à cause de la tempéra- j rare, devancer les départs en vacances. Aussi eston peu disposé à prendre de nou- imaox engagements.

Les Rentes Françaises, calmes au début Sdv la semaine, se sont raffermies par la suite.

La Rente S Perpétuelle reste à 95 fr. 10 fa juillet avec 15 et 19 centimes de report, eu tien de 94 tr. 40 fin juin il y a huit jours. Au comptant, on termine à 94 fr. 95, contre M il', 35.

La Rente 3 Amortissable se traite à 86 fr. 40 ex-coupon détaché jeudi (fcrnier. Les Fonds Coloniaux sont toujours bien tenus.

L'Emprunt 2 1/2 de l'Annam et du Tonlem finit à 78 fr. 75, contre 78 fr. 95 Tunitftèn 3 1892 460 francs, sans changement Indo-Chine 3 1/2 459 fr. 75 il restait à oe cours la semaine diernière Indo-Chine 8 1902, 409 fr. 75. au lieu de 407 fr. 50 il y a huit jours.

Les Obligations de la Ville de Paris sont toujours actives sans grandes variations de cours.

Les Obligations 4 1865 restent à 540 fr. •125. contre 5S9 fr. 75.

Des Obligations 3 1971 sont à 409 fr., tca lieu de 407 fr. 25 la semaine dernière.

L'Obligation 1899 2 (dite da Métropolitain) cl0:ure à 404 fr. 50, au lieu de 406 fr. l'rochain tirage 5 juillet Ville de Paris 1894-1896.

La Banque de France finit à 4.120 franes au comptant, au lieu de 4.200 francs. Les actions -du Crédit Foncier de France se traitent à 725 francs à terme, au lieu de 72C francs au comptant.

En raison des nombreux lots qu'elles comportent, les Obligations Foncières et Communales donnent toujours lieu à de bons échanges.

L'Obligation Communale 2.60 <fo 1879 se ne trouve à 473 fr. 75. au lieu de 471 francs. L'Obligaiion Fondière 3 1879 (est à 501 fr. 7a Obligations Foncières 3 1903, 500 francs elles éiaient à 496 francs jeudi dernier Obligations Foncières 1895, 458 fr. 25 Obligations Communales 2.60 1892. 449 francs Obligations Communales 3 | 1906, 491 francs comme jeudi dernier. Les Obligations 2.60 Communales 1899 sont à 452 francs, gagnant 4 francs. Prochains tirages 5 juillet Foncières 1879 et 1885.

Nos Grandes Sociétés de Crédit n'ont pas sensiblement varié.

L'action de la Banque de Paris et des ¡ Pays-Bas, clôture à 1.469 francs, au lieu de 1.466 francs.

Le Crédit Lyonnais, qui était à 1.170 fr., se traite fi 1.1,2 francs.

La Société Générale se retrouve à 664 fr.; elle finissait à ce cours la semaine dernière. Le Comptoir National d'Escompte, qui se tenait à 694 francs, cote 697 francs.

Son bilan au 31 mai fait ressortir aux opérations sociales un accroissement de plus de 71 millions de f.rancs sur la situation au 30 du mois précédent.

La Banque de l'Union Parisienne se retrouve à 711 francs à terme, contre 721 fr. La Banque Française pour le Commerce et l'Industrie finit à 242 francs au complant et A 243 francs à ferme, au lieu de 243 fr. sur ces deux marchés.

L'ac!ion du Crédit Industriel et Commerciel termine à G71 francs, contre 672 francs.

Le Crédit Mobilier Français se tient à 103 francs à terme et à 102 fr. 50 au comptant, contas 101 francs et 101 fr. 50 la semaine dernière.

L'action libérée de la Société Marseillaise reste à 769 faancs elle était à 765 fr. 50 il va boit jours.

La Banque de t'Atgérie est à 1,355 tr&ncs au comptant.

La Rente Foncière se retrouve à 437 fr., contre 444 francs la semaine dernière. La Banque de Vlndo-Chine s'inscrit à 1.398 francs, contre 1.400 francs.

L'Omnium Lyonnais finit à 127 francs à terme, au lieu de 126 francs à terme la semaine dernière.

L'action de la Société d'Eclairage, Chauffage et Force Motrice est à 238 francs, comme jeudi dernier.

L'action Suez, qui cotait 4.475 francs au comptant et 4.460 francs à terme, se tient à •4.474 francs au comptant.

Les recettes du Canal de Suez, du 1a jan- vier au lw juillet 1908, se sont élevées à 54.430.000 francs, contre f1.596.000 francs pour la même période de 1907, et 56.845.000 francs pour la période correspondante de 1906.

Les actions ordinaires de la Compagnie Générale Transatlantique restent à 210 fr., sans changement.

Les Messageries Maritimes ordinaires sont à 155 franc au comptant, au lieu de 158 fr. 50 à terme la semaine dernière. Les actions Chargeurs Réunis clôturent à 501 francs, comme la semaine dernière. L'ation de la Compagnie Générale des Omnibus restait à 1.005 francs elle se tient à 995 francs.

Pour la vingt-sixième semaine de l'année en cours, les recettes de cette Compagnie n'élèvent à 912.638 dT. 75, contre 891.976 fr. 20 pendant la semaine correspondante de 1907. Du 1" janvier au 30 juin, les receltes totales atteignent le montant de 22 millions 852.450 fr. 50, contre 22.944. 498 fr. 90 pendant la même période de l'année dernière. D'où diminution de 92.048 fr. 40 pour 1908.

Les Voitures à Paris finissent à 187 fr., contre 205 francs.

L'action de la Société de Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire, est à 900 francs, au lieu de 920 francs.

L'action de la Société l'Eclairage Electrique se tient à 270 francs elle restait à ce cours, la semaine dernière.

L'action Cuivres et Pyrites est a 162 fr. h terme. Elle clôturait à 166 francs.

Les Obligations 5 tto* Port de Rosario sont à 492 francs, ex-coupon, au lieu de 509 francs avec coupon.

Les actions du Crédit Franco-Egyptien se traitent à 70 francs au comptant et à 71 fr. 50 & terme.

Les obligations 4 de la Banque Hypothécaire Franco-Argentine finissent à 443 francs, ex-coupon détaché le 1er courant. Les Chemins de fer français se sont'montrés légèrement indécis.

L'Est, qui restait à 925 francs il y a huit jours, clôture à 924 francs.

Le Midi se tient à 1.140 francs au comptant, contre 1.146 francs, jeudi dernier. L'Ouest s'échange à 822 francs au comptant, contre 820 francs la semaine dernière. Le Nord était à 1.800 francs au comptant il se tient encore ainsi à terme.

Le Lyon est à 1.345 francs, au lieu de 1.351 francs jeudi dernier.

L'Ornons est un peu mieux à 1.365 francs au comptant, en avance de 5 francs. Pour la 24° semaine de 1908, les recettes de nos six grandes Compagnies accusent, sur celles de la 'même semaine de 1907, les variations suivantes Augmentations Ouest, ioo,000 francs Midi, 191,000 francs Orléans, 512.000 francs Est, 80,000 francs. Diminutions Nord, 53.000 francs Lyon, 230.000 francs.

Les Valeurs Industrielles et Commerciales, sauf quelques rares exceptions, n'ont pas donné lieu à des mouvements de cours très appréciables.

L'achon du Métropolitain de Paris clôture à 497 francs, contre 503 francs.

L'action du Chemin de {et' électrique Nord-Suet de Paris, qui restait à 238 francs au comptant, se tient encore ainsi.

La Thomson-Houston, qui finissait à 658 francs à terme et à 6G2 francs au comptant, se retrouve sur ces deux marchés à 654 fr. et à 657 frcncs.

L'action de la Compagnie Parisienne de Tramways (Tramways-Sud), est à 151 fr. au comptant.

L'action de la Société Parisienne pour l'Industrie des Chemins de fer et des Tramways électriques, qui finissait à 244 francs au comntant et à 242 francs à terme clôture à 231 francs et à 229 francs.

Les actions de la Société du Gaz de Paris sont au comptant à 277 francs, sans changement.

I/aptton de Ia Soà&tê des 'Ateliers de [Constructions électriques \du Nord et de l'Est {Ateliers de teumont), qui était à 254 fr. 50 au comptant, se retrouve il. 252 fr. 50. La Société d'Electricité de Paris clôture à -361 francs au comptant, contre 364 francs il y a huit jours. A terme, on cote aussi 361 francs.

Les Obligations 5 de la Compagnie Française des Chemins de fer de Smta-Fé, qui étaient à 600 francs, clôturent à 585 fr.; Obligations i y/2 des Chemins de fer dans la Provinee de Buenos-Aures se tiennent à 445 fr.

L'action de capital Malfidano finit à 5B5 francs au comptant: aotion de jouissance, 319 fr. également au comptant.

Les Fonds d'Etat Etrangers, quelqnes-tnis tout au moins, ont. eu à supporter des réalisations que nécessitait la liquidation de fin juin. ris ont donc été diversement traités. Le 4 Il/ Brésilien 1889 se traite- à 84 fr. 95, oontre 85 fr. 75.

L'Argentin 1 1896 (Rescision) se retrouve à 93 fr. 60 àterme, contre 93 fr. 95. La Rente Extérieure Espagnole finit h 97 fr. 12 1/2, au lieu de 97 fr. 07 1/2 jeudi dernier.

La Rente Italienne se tient à 104 fr. 35, contre 104 fr. 45.

Le Russe 5 1906 est à 97 fr. 70, au Gea de 98 fr. 27 le: Russe 3 1891-189i, 73 fr. 80, au lieu de 74 fr. 90: Russe 3 4896, 72 francs, contre 72 fr. 90 il y a huit jours. Le Portugais 3 qui était à 65 tr., se tient à 65 fr. 20.

La Rente Serbe Unifiée 4 est à 85 fr. 85; elle était à 86 Ir. 20 II y a huit jours. La Rente Ottomane Unifiée 4 qui était à 96 fr. 50 jeudi dernier, se traite à 96 fr. 40. Le Japonais i 1905 est à 89 fr. 40, et le 5 1907, à 101 fr. 25. Ces fonds se tenaient respectivement, la semaine dernière, à a9 fr. 70 et à 100 fr. 55.

La Banque I. R. P. des Pays-Autrichiens est à 468 francs; elle se tenait ainsi il y a huit jours.

La Banque Impériale Ottomane, qui cotait 724 francs, clôture à i21 fr.

L'action du Crédit Foncier de Tumisie se tient à 540 francs, de nouveau sans change.ment.

L'action du Crédit Foncier Egyptien est à 695 francs, contre 692 francs.

La Banque d'Athènes se tient à 115 fr., contre 116 francs.

La Banque Espagnole de Crédit reste à 251 francs, son cours précédent

La Banque du Nord est à 1.105 francs au' comptant, sans changement

La Banque de Londres et de Mexico reste 586 francs au comptant, au lieu de 590 francs.

La Banque Nationale du Mexique reste à 951 francs à terme. Elle était à 959 francs il y a huit jours. La Banque Centrale Mexicaine est à 406 francs à terme, contre 407 francs jeudi dernier.-

Cette Banque a mis en paiement le l" courant un coupon de 5 piastres (12 fr 77 lni) solde de dividende de 1907.

Les actions de la Banque de Guanajuslo sont à 110 francs, ex-coupon de 2 piastres (5 fr. 11) solde du dividende de 1907:

La Banque de l'Etat de Mexico reste à 339 francs,.

Les Chemfins de fer Espagnols se sont montrés plutôt irréguliers cotte semaine. Les Andalous clôturent à £09 francs, coo- tre 21 i fr.; Nord de l'Espagne 323 francs contre 317 francs; Saraaosse, 412 francs, ai» j lieu' de 410 fratnes il y B huit jours. La Sosnowice, qui était à î.681 francs, cote 1.710 francs. La Briansk finit à 289 francs, contre 292 franc. Le Rio-Tinto est à 1.589 francs, contre 1.643 francs il y a buit jours, après être tombé un moment à 1.586 francs. Pour la secoXïde quinzaine de juin, le stock visible du cuivre est en augmentation de 4.308 tonnes.

L'aotion Naphte de Bakou Unit à 967 fr, au lie ude 1.014 francs.

Les actions ordinaires de la Compagnie, Internationale des Wagons-LUs et de* Grands Express Européens dotareat à 359 fr.; actions privilégiées, 372 fr. an comptant. Du 11 au 20 j^an, les recettes de cette Compagnie se sont étages, à. 590.2.t0 francs, contre 523.998 tramEs en 1907 Du 1" janvier au 20 juin, les recettes totale» atteignent 10.518.028 francs contre 9. 443.343! francs pendant la même période de 1907. D'où une augmentation de 1.074685 francs. pour l'année 1908 en cours.

Les obligations 5 hypothécaires ortîti Chemin de fer de Goyaz sont adSwesià'447 francs 50.

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LE

Châteafldd'ûars GRAND ROMAN NOUVBAU par PAUL DE CARR08

(TROISIEME PARTIE

IX

Eh bien, nous nous proposions tout amplement de faire signer à Mme de Lova.By un engagement par lequel elie renoncede la tante fille,

« De cette façon, ta femme hériterait seule, et ta en profiterais, naturellement. « Une fois réengagement signé, nous metlions ta soeur en liberté et nous lui rendions sa fille.

« Mais les choses n'ont pas tourné comme noue l'espérions.

Il Au lieu d'obéir à nos injonctions, au lieu 'de ne /laisser dépoijilletr biem gentiment, Mme die Lovasy est entrée dans de violentes oolères et s'est payé des crises de nerfs, si bien qu'elle est tombée malade.

n Et. l'heure actuelle. dame à l'heure •atuelie. elle est folle ou à peu près, et nous •vqns dû l'enfermer dans le parillon EpéfiW réwb «se maniaques.

ci Si mon confrère Trocart n'a pas voulu, tout à l'heure, t'avouer que ta sœur était parmi ses pensionnaires, c'est qu'il a craint de te faire de la peine en te révélant ce détail.

Vous êtes vraiment pleins de délicatesse, dans cette maison dit Trémorel narquois. Ce qui diminue votre mérite, c'est que cette histoire n'a pas Le sens commun. Ma scBur n'est pas plus folle que moi, j'en suis convaincu.

Lorsque j'ai quitté Mme de Lovasy, il y a six jours, approuva Montescourt, elle était trè scalme et en fort bonne santé. n serait donc bien extraordinaire qu'elle fat devenue folle subitement.

On a vu, dans certains cas, la folie sie déclarer brusquement, sans que aien puisse la fa;re prévoir d'avance et sans que rien, en apparence, puisse l'expliquer.

Mme de Lovasy pouvait paraître calme et bien portante, il y a six jouirs. Et cependant, vivant depuis deux mois dans un horrible cauchemar, en proie à une angoissante obsession, elle pouvait se trouver dans un état pathologique qui la rendait susceptible de succomber à la premlère secousse.

« Lorsqu'elle est arrivée loi, elle était donc, en quelque sorte, mûrie pour la folie. Je le croirai quand je le verrai, répéta Mantescourt, têtu.

Sans s'émouvoir de l'objection, Vernois, s'adressant à Tréroorel, continua

Ceci m'amène à te faire connattre le rôle joué par ta femme, car c'est /^lle, au

fond, qui est responsable de tourt. Mme de Lovasy, en effet, ne vit depuis deux mois dans les plus cruelles inquiétudes que. parce qu'elle a été victime d un crime. D'un crime ?

Oui, ta femme a voulu la tuer. Elle l'a jetée du train, la nuit, lorsqu'elles se rendaient à Nlmes, et n'a réussi d'ailleurs, qu'à lui casser une jambe.

n Ta sœur a été recueillie, soignée, guérie chez M. de Montesoourt. Néanmoins, l'ébraniement nerveux qu'elle a éprouvé a été si violent qu'il a provoqué un bouleversement complet dans son état général. Trémorel était abasourdi, anéanti. Il est vrai qu'il connaissait, depuis la veille, bien des choses bizarres, mystérieuses, qui, en éveillant ses soupçons, lui faisaient parattre moins extraordinaires les révélations de Vernois.

Malgré tout, il voulut encore se défendre, essayer de détruire des allégations qui pouvaient être fausses ou qui avaient, du moins, besoin d'être éclaircies.

Comment sais-tui que Claire a tenté d'assassiner sa belle-sœur ? interrogeait-il. C'est elle-même qui me l'a appris. -Elle t'a avoué son crime ?

Oui.

Olivier baissa la tête, désorienté.

C'est oala qui l'a rendue, depuis deux mois, si nerveuse, si malade, balbutia-t-il enfin. Ah 1 la malheureuse la maloauaneuse

Puis, au bout d'un instant de silence, cherchent se reprendre

Non, je ne veux pas y croire encore, raurmura-ttil, jo vais faire venir Claire, la confronter avec ses accusateurs.

*A ton aise, répondit Francis, je ne crains pas les démentis.

Dans tous les cas, ueprit Montescourt, cela ne vous empêche pas de remettre dès maintenrant Mme de Lovasy en liberté. Je comprends votre impatience, monsieur te baron, interrompit Vernois en souriant ironiquement, mais, nous autres médecins, nous avons des responsabilités. Allons donc ne cherchez pas de mauvais prétextes pour masquer lodieuse séquestration dont vous êtes coupable. vos excuses sont inadmissibles.

Il est évident, ajouta Trémorel avec fermeté, que vos responsabikités professionnelles n'ont rien à voir dans le cas de Simone. Veuillez donc me rendre ma soeur immédiatement, je ne sortirai pas de cette maison sans elle.

Je ne puis pas pmndre tout seul une aussi grave décision, dit Vernois. M Trocart est directeur de la maison, sa responsabilité est plus directement engagée que la mienne.

Les deux compères se consultèrent des yeux.

Puis, soudain, dans une boutade, Trocart éclata

Ah je m'en flche Qu'on l'enmène donc, cette dame de Lovasy 1. Elle m'aasomme. Que je n'entende plus parler d'elle 1. Et quant à vous, Vernois, je vous garantis que voua uç ma reprendrez pas

de sitôt à me fourreur, pour vous être agréable, dans des histoires pareilles.

Farceur Cette histoire recommence ici cinquante fois par an, et celle-ci n'est qu'une anecdote insignifiante auprès de beaucoup d'autres qui pèsent lourdement sur votre conscience.

Messieurs, interrompit Trèmorel, vous laverez votre linge sale en tête-à-tête, cela ne nous intéresse pas. Ayez donc l'obligeance je vous le répète pour la troisième fois d'envoyer chercher ma soeur. Vous me jurez, interrogea Trocart, de déguerpir aussitôt après. Et vous me promettez de ne pas porter de plainte au parquet ?

Nous vous le promettons.

C'est bien. Baptiste, ordonna le doctent, allez ouvrir la cellule numéro 9 et dites à Mme de Lovasy que son frère l'attend ici.

C'est inutile, Baptiste, ne vous dérangez pas, dit la jeune femme en apparaissant soudain sur le seuil.

Puis, tendant ses joues à son frère et ses mains à Montescourt

Que te suis heureuse de vous voir 1 murmura-t-elle les yeux humides. J'espérais bien que l'un ou l'autre, peut-être l'un et l'autre vous viendriez à mon secours, mais je ne oomptais pas sur vous avant plusieurs jours encore.

et Voilà pourquoi, prenant les devants, je m'étais arrangée autrement. La femme de chambre qui m'apportait à manger a eu pitié de moi et a consente, sur mes supplications, il. favoriser ma f uitA,

et Elle devait profiter de l'absence du di- recteur ce soir, pour m'ouvrir la porte. MaIs, passant tout à l'heure dans le voisinage de cette chambre, elle a entendu qu'il était question de moi, qu'on venait me chercher. Alors elle est venue tout de suite ma délivrer.

Et se tournant vers le docteur Trocart, Simone ajouta Vous ne pourrez pas exercer de repré- sailles contre cette jeune fille, qui n'est déjà plus sous voire toit. J'avais besoin d'une femme de chambre, j'emmène celle-ci qui me paratt une excellente personne.

C'est une sage précaution, approuva Montescourt si vous n'aviez pas tiré d'ici pas tardé, elle aussi, à devenir folle.

Il me reste, messieurs, reprit Simone en s'adressant tour à tour à Trocart et à Vernois, il me reste à vous remercier de ne m'avoir laissé manquer de rian depuis que je suis dans cette mamon, et de m'avoir Traitée avec tous les égards qui sont dus à une honnête femme.

« Cette réserve faite. je puis vous dire que je vous considère comme deux fieffés coquins.

« Maintenant, allons-nous-en, poursuivit- elle en se retournant vers Alaiç et Olivier Il y a dix (minutes que je suis derrière cette porte, j'ai entendu toute votre conversation; je n'ai donc plus rien à dire, plus rien à de-