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Titre : Rienzi, le dernier des tribuns de Rome : roman anglais. Tome 1 / par sir Edward Bulwer Lytton ; trad. sous la dir. de P. Lorain
Auteur : Lytton, Edward Bulwer (1803-1873). Auteur du texte
Éditeur : L. Hachette (Paris)
Date d'édition : 1889
Contributeur : Lorain, Paul (1799-1861). Traducteur
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30176000f
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 2 vol. ; in-16
Format : Nombre total de vues : 338
Description : Contient une table des matières
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64161n
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-16546 (1)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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dressait l'Aventin désert, roide et escarp6, couvert d~*pais buissons d'épines, et cependant sur h hauteur, du fond de couvents caches mais nombreux, roulaient, non sans harmonie, le long du paisible paysage et des ondes bouillonnantes, les sons de la cloche sainte.
Des doux jouvenceaux introduis sur cette scène, le plus âgé, qui pouvait avoir dépasse quelque peu sa vingtième année, était d'une taille élevée et même imposante; il y avait dans sa contenance quelque chose de distinguo, presque de noble, malgré le sans-façon de son costume, composé d'une longue robe flottante et d'une tunique simple, toutes deux en serge gris fonce; c'étaient alors les parties distinctives do l'habillement des écoliers inférieurs qui fréquentaient les monastères pour obtenir ces informes éléments do sciences, chétive récompense d'un labeur assidu. Son extérieur était agréable et foxpression générate en ont été plutôt enjouée que pensive, saas cette incertitude du regard, vagabonde et distraite, qui annonce ei fréquemment une tendance a la rêverie et à la contemplation, et trahit un esprit plus sympathique au passé ou à l'avenir, qu'à la jouissance ou à l'intérêt de l'heure présente.
Le plus jeune, qui était encore un adolescent, n'avait dans son visage ou son maintien rien de particulier, à moins qu'on n'applique cette épithete à une physionomie d'une douceur et d'une grâce extrêmes et il y avait quelque chose de féminin dans la tendre déférence avec laquelle il semblait écouter son compagnon. Son costume était celui que portaient d'habitude les gens des classes inférieures, quoique peut-être un peu plus propre et plus neuf, et la tendre vanité d'une mère so découvrait dans le soin avec lequel ses boucles longues et soyeuses avaient été lissées et séparées, à l'endroit de la nuque où, s'échappant de sa toque, elles descendaient à Nota au beau milieu de aea épaules.