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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1907-09-19

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 19 septembre 1907

Description : 1907/09/19 (Numéro 3170).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k641561f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/11/2008

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Politique religieuse

Politique sociale

La campagne anticléricale d'un c&té, la défense religieuse de 1 autre voilà le plus clair des programmes des deux partis qui ont cru répondre jusqu'à ces derniers temps à l'état de la conscience publique dans notre pays. « Bloc et <̃ anti-Bloc ne furent qu'un assemblage disparate de politiciens groupés suivant les affinités qui les rapprochaient nous le rapport des opinions religieuses, et en dépit des divergences irréductibles qui les séparaient sous le rapport tocial, économique et proprement politique.

L' Ouest-Eclair a relevé les signes non équivoques d'un déclassement de ces deux vieux partis, et signalé l'impuissance où ils se sont toujours trouvés et où l'avenir les acculera de plus en plus. à résoudre les problèmes qui se posent et dont il n'est plus possible de ditférer l'examen.

Les radicaux se rapprochent des progressistes, dans leur commune terreur du péril socialiste ils n'hésiteraient pas à tenir le langage des anciens nationalistes pour dénoncer « la Révolution qui vient n. Et les socialistes secouent la tutelle des bourgeois radicaux dont ils estiment, non sans raison, avoir beaucoup servi les menées anticléricales, sans avoir reçu un secours bien efficace pour l'édification de la « cité future.

Mêmes transformations dans les partis antigouvernementaux.

On a vu avec quelle désinvolture les royalistes au lendemain de l'affaire des papiers Montagnini, ont a débarqué » l' Action libérale Naïvement, on leur avait promis qu'ils sauveraient le pays, si, par une malice cousue de fil blanc, ils consentaient à s'unir sur le terrain constitutionnel » aux « ralliés » détestés, et aux républicains de la veille, pour la lutte contre le Bloc. La malice n'a trompé personne. L'échec lut pitoyable. Et les royalistes de reprendre leur parole, et de profiter de la première occasion pour se débarrasser de leurs alliés de la veille.

Gette situation n'est pas de nature à nous déplaire.

Nous aimons les situatioms nettes nous voyons que la franchise est encore la suprême des habiletés, et nous pensons que, si les catholiques de France sont tombés dans une situation lamentable, s'ils ont perdu la confiance des masses populaires, c'est peut-être, pour beaucoup, parce qu'ils ont voulu se montrer trop malins.

Redoutant, semble-t-il, on ne sait pourquoi, que l'affirmation catégorique de leurs divisions au point de vue politique et au point de vue économique, ne fît le jeu des anticléricaux, et ne mît en péril la société religieuse qu'ils voulaient, à juste titre, sauver par dessus tout, ils se sont ingéniés à trouver les combinaisons les plus opportunes où, ceux de la droite concédant quelques timides avances à la République et à la démocratie, ceux de la gauche consentant à atténuer quelques déclarations réputées irritantes, ils pourraient marcher de front contre l'ennemi commun. La méthode n'était ni très adroite, ni très respectueuse de la doctrine même de l'Eglise.

Maladroite, car elle n'a abouti et ne pouvait aboutir qu'à compromettre le catholicisme dans une aventure. dans maintes aventures politiques, à faire rejaillir sur lui le discrédit des partis où on l'engageait, et à lui faire porter le poids des défaites successives des ligues d'opposition.

Irrespectueuse, car elle revenait à dire à l'Eglise c Comme la participation de tous les fidèles à la croyance aux mêmes dogmes, l'observance d'une même morale et l'obéissance à une même discipline religieuse sont impuissantes à conjurer votre écrasement, dès lors, puisque constituée comme vous l'êtes, vous seriez, vous, Eglise, incapable de

prevaloir contre les portes de l'enfer n, nous allons étayer votre organisation débile sur une organsation politique qui suppléera à votre insuffisance. Et nous nous révoltons à la pensée de cette sollicitude qui porte un grand nombre de nos oorreligionnaires à traiter le catholicisme comme un vieillard impotent et à lui offrir des béquilles. Quant à nous, rien ne nous parait plus profitable à l'Eglise que la loyale affirmation des très graves contradictions politiques, économiques, sociales, qui éclatent parmi ses enfants, sans ébranler en rien l'unité religieuse, la seule qui soit nécessaire, la seule qui soit opportune. Ce spectacle nous semble infiniment plus fortifiant que celui de Grosjean voulant en remontrer à son curé. Nous nous réjouissons très sincèrement des partis nouveaux qui monteront sur la scène politique avec les monarchistes de 1' a Action française » associant pour un mouvement d'ensemble une partie des catholiques de droite aux positivistes athées qui veulent maintenir le catholicisme à titre de garantie de l'ordre et de gendarmerie morale nous ne saurions que regretter, en tant que catholique, la condition amoindrie ainsi faite aux croyances religieuses qui sont les nôtres mais, du moins, 1' Action française » ne prête point à l'équivoque des vieilles coalitions.

Que les bourgeois radicaux s'unissent aux bourgeois progressistes et aux conservateurs de toutes les religions et de toutes les philosophies pour encombrer les voies où notre pays s'achemine vers la véritable démocratie républicaine que les socialistes cessent de se solidariser avec les fumistes qui usurpent un pavillon populaire parmi certains milieux prolétariens, pour recouvrir leur anticléricalisme démodé qu'enfin les vrais amis de la démocratie se donnent la main, et que, s'étant mis. d'accord sur les exigences politiques, législatives, économiques et morales du travail démocratique, ils entreprennent de concert entre catholiques et non catholiques une action également distante, et de la réaction sociale, et du socialisme révolutionnaire tous ils font œuvre de Lumière, et quiconque recherche la lumière devrait s'en féliciter. Les socialistes n'ont pas gagné grand chose à se commette avec le Bloc les catholiques monarchistes n'ont rien gagné à se parer d'une étiquette républicaine et plusieurs catholiques sincèrement démocrates ont beaucoup perdu à ne pas résister aux embrigadements auxquels on les sollicitait de se prêter sous prétexte de discipline. Les pêcheurs en eau trouble ont été seuls à y trouver leur compte.

Pour notre part, nous sommes convaincu qu'à une période de politique religieuse va succéder une période de Il politique sociale ». Les anciens partis ne sont pas armés pour les luttes de demain ils se désagrègent bientôt ils s'évanouiront ce n'est pas nous qui les regretterons.

Georges Renard.

CHOSES ET GENS

Ils se moquent

de la légalité!

Je lisais l'autre soir dans l'Humanité un article de M. Jean Longuet intitulé L'impossibJe légalité n. L'auteur s'y indigne de voir la presse bourgeoise reprocher aux socialistes de quitter le « terrain constitutionnel n et il écrit cette phrase

Il faudrait d'abord prouver que le Parti socialisle, non seulement depuis l'unité, mais même auparavant, dans 1 une quelconque de ses fractions, alors antagonistes, se fat jamais proclame d'une façon nette et précise, respectueux de la légalité bourgeoise, qui! eût écarté définitivement tout recours à la force révolutionnaire. Qu'on relise les décisions des Congrès des anciennes fractions, aussi bien du Parti sociahste français que du Parti socialiste de France ou du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire aucun moment on n'y trouvera l'affirmation de ce caractère sacro-saint de la légalité bourgeoise.

Ce n'est pas que oette idée soit bien neuve; mais elle m'a laissé rêveur, car je me rappelais Ues mille circonstances de la lutte

pohtique de oes dernières années où les socialistes se taisaient les défenseurs de cette légalité dont se rit si fort M. Longuet. Quand il s'agissait de la loi de 1901 ou de la loi de séparation, les socialistes s'entendaient à merveille pour entonner le petit couplet Il bourgeois Il sur le caractère sacro-saint de la légalité.

La vérité est que CI la loi n leur parait excellente à appliquer aux autres, à condition qu'on leur veuille bien permettre à eux de s'asseoir dessus comme M. Harduin sur la justice sociale 1

Quand par exemple M. Clemenceau parle il. ses confidents d'une dissolution possible de la C. G. T., on aimerait voir oes cointempteurs de la légalité, qui savent si bien, quand la loi les gêne, se mettre hors la loi, aooepter crânement les conséquences de leur attitude. Et puisqu'il s'agit pour eux d'une lutte contre les classes bourgeoises en dehors et au-dessus de la légalité, puisque pour eux toutes les armes sont bonnes, il leur faudrait ne pas s'indigner tant de voir la bourgeoisie viaier contre eux la légalité.

La légalité, que diable, n'est faite que pour ceux qui veulent bien s'y soumettre 1 Mais la logique socialiste ne va pas si loin et la cranerie révolutionnaire non plus. M. Jaurès et les membres de la C. G. T. eux-mêmes préfèrent dans ces circonstances compulser bourgeoisement des textes de loi et, au nom des artides du code bourgeois, réclamer le droit & la vie. Le geste est moins beau mais il est plus facile 1 Et cela me fait songer à ces révolutionnaires pour qui la justice n'est qu'un mot vide de sens, qui ne connaissent de morale que celle de l'intérêt individuel et cependant reprochent à Biétry sa félonie. La justice pour ceux-là, comme la légalité, ne commence à être une réalité qu'au moment où elle devient un devoir pour les autres.

Et c'est encore l'histoire de cet excellent libertaire qu'est M. Sébastien Faure, dont on connaît la profonde horreur des gendarmes et des policiers et qui, quand son orphelinat brûle, n'a d'autra Idée que d'appeler vite ces mêmes gendarmes à son aide

Les gendarmes, c'est comme la légalité, la justice et bien d'autres choses encore, c'est excellent. pour contraindre les auH. T.

Nos Dépêches Les événements du Marc Nouvelles officielles

Voici queUe est la situation des bdliments

A Tanger, la Jeanne-d'Arc, qui va partir pour Gibraltar et le Deeaix.

A Casablanca, la Gloire et le Vinh-Long. A Sali et Mogador, le Forbin et le DuChayla.

A Mazagan, le Condé.

A Rabat, l'Amiral-Aube.

A Gibrattar, le Galilée et le Gueydam. Ce dernier part ce soir pour Rabat. La situation politique est calme sur tes côtes. On a de bonnes nouvelles de Mazagan, Rabat, Tanger et Casablanca.

LES NEGOCIATIONS ENTRE PARIS LONDRES ET BERLIN

Londres, 18 septembre. La nouvelle d'après laquelle les négociations franco-allemandes en cours tendraient d déterminer sur les côtes de l'Atlantique, une zdne d'influence germanique est accueillie dans les milieux officiels avec un silence sceptique qui peut à bon droit passer pour un démenti.

Actuellement, m'a-t-on déclaré, les négociations entre Paris, Londres et Berlin ont surtout pour but de régler la question du paiemcnt des dommages et intérêts aux négociants allemands victimes du bombardement de Casablanca. Pour le reste le mot d'ordre est de s'en tenir à l'acte d'Algéstras.

D'autre part, on annonce de Constantinople que le représentant de la France a eu ces jours derniers des entrevues répétées avec sir Nicolas O Connor et le charqé d'affaires allemand. Si la France doit [aire des concesstons à l'Allemagne, il semble que ce doit être de ce côté.

̃ Pour décider les Marocains la paix Tanger, 48 septembre. Le bruit court que le général Drude pour mettre fin aux dernières hésitations des Marocains prére contre eux un mouvement décisif. Il fera bombarder la forteresse des Mediounas et par un mouvement tournant rabattra les tribus sur la cdte de l'Atlantique où le leu des croiseurs les anéantira. UN COMPLOT CONTRE LE SULTAN Tanger, 48 septembre. Abbas En Daoud, ministre chérifien des domaines d'Etat, a été arrêté sur l'ordre du sultan la suite d'un complot fomenté contre AbdelrAxiz par Moulay-Hafid. L'arrestation de plusieurs autres ministres est imminente. Lu confiscations de Mouley-Hafld Tanger 1- septembre. Mouley-Hafld a oonRsqué à Marakecb, non seulement les maisons appartenant aux personnages du maghzen et de l'entourage d'Abd el Aziz, mais encore celles des Européens soupçonnée d'être favorables au sultan de Fez. Ilac-L6an reste prisonnier

Tanger, 18 septembre. Le gouvernement anglais a rejeté les propositions d'Erraisouli, relatives à la mise en liberté du caM. Mac-Léan.

On affirme que les négociations vont recommencer sur de nouvelles bases. D'autre part, on apprend que la santé de Mac-Lean est devenue précaire.

Les Européens en danger à Rabat Rabat, 18 septembre. Les Européens de Rabat continuent à manifester une grande inquiétude. Ils prétendent que des complots se trament chez les indigènes xénophobes de Rabat.

A Sali

Tanger, 18 septembre. La population de San parait s'être faite à l'idée d'un débarquement Les notables ont exprimé le vœu que les troupes de débarquement se contentent d'occuper la casbah et l'extérieur de la ville. Quant à eux ils se chargent d'assurer la sécurité à 1 intérieur. A Casablanca

Casablanca 18 septembre. Ce matin n'a pas eu lieu la sortie ou plutôt la promenade habituelle de police que le général Drude se propose de continuer jusqu nouvel ordre, autant pour ne pas laisser inactives les troupes que pour surveiller la ligne des crêtes jusque 12 kilomètres de CasaTjlanca, distance que le général ne veut pas dépasser.

Le ministre de France a ajourné son départ pour Tanger jusqu'à vendredi, afin d'attendre les émissaires des tribus. M. Regnault a visité le camp espagnol. Jeudi d offrira un déjeuner de 60 couverts au corps consulaire, aux autorités des armées de terre et de mer et aux officiers espagnols.

Un lieutenant noyé

Paris, 18 septembre. Un télégramme du général Druide, parvenu dans la matinée au ministère de la guerre, annonce que le lieutenant Billot (Pierre-Paul-Eugène) est mort le 16 septembre en voulant sauver un légionnaire qui se noyait.

Tanger, 18 septembre. -'Voici comment s'est produit le regrettable accident au cours duquel le lieutenant Billot et le lé- gionnaire Létang ont trouvé la mort. Les légionnaires étaient à la baignade, quand le nommé Létang, du 2* étranger, fut enlevé par une forte lame et entraîné au large.

Le lieutenant Billot se porta immédiatement à son secours et parvint à saisir le corps, mais il eut alors les mouvements paralysés et fut entraîné à son tour.

Le corps de Létang n'a pas été retrouvé. Le lieutenant a été ramené au rivage mais malgré les soins qui lui ont été prodigués, il a expiré bientOt après.

Cet accident a produit une vive impression au camp français.

Le lientenant Pierre-Paul-Eugène Billot était né à Calmar le 4 juillet 1869. Entré dans l'armée en 1887, il avait passé par le rang et gagné son premier galon de souslieutenant en 1899. Lieutenant en 1902, il appartenait au 2' régiment étranger, en garnison à Saïda.

L'IMPOT SUR LE REVENU Lee sondages de M. Caillaux. La circu- laire est-elle fausse

Paris, 18 septembre. Le ministre des finances communique la note suivante de- mentant une information de certains jour- naux

Il est faux qu'une lettre ait été envoyée à la date du 22 août ou à une autre date quelconque à la préfecture de Lyon, pas plus qu'à n'imporle quelle autre préfecture, au sujet d'expériences d'impôt sur le revenu, et en dehors de la circulairo du 27 juillet. La préfecture du Rhône a d'ailleurs Immédiatement fait savoir par téléphone qu'elle n'a jamais reçu d'instructions telles que oeUes dont un journal du ma-

un s'est fait l'écho, et que la pièce en question ne peut être que 1 œuvre d'un faussaire. L'auteur de la pseudo-circulaire, en lui attribuant le numéro tantetsiste 4229, ignorait d'ailleurs nijourdiiui même la correspondance genim- tete et admmistratlone), n'en est qu'au numéro 150.

Ajoutons que comma nous l'avons indiqué dans une dépêche précédente, le numérotage serait celui de la préfecture du Rhône et non celui du ministère des finances. De là l'erreur que signale le communiqué. Pour le fond même de la note, une réponse ultérieure sera faite par les journaux intéressés.

ON SONDAGE Il MAL ACCUEILLI Paria, 18 septembre. La ville de Usieux était classée parmi celles désignées pour les sondages. M. Henri Chéron, maire de LJsieux, a présidé aujourd'hui la commiseion des répartiteurs. Nous croyons savoir que ceux-ci, aux questions qui leur ont été posées, ont fait des réponses déconcertantes, en sorte que ces opérations n'ont donné aucun résultat.

Le feu à l'arsenal de Toulon Le fléau a pu être enrayé. Est-ce la malveülance ?

Toulon, 18 septembre. Un incendie s'est déclaré ce matin à 6 heures, dans le magasin général de l'arsenal, où plusieurs millions de marchandises sont entreposées. Un gendarme qui passait signala le feu et les secours affluèrent aussitôt de tous côtés. A 8 heures, tout était complètement éteint.

Le feu aurait pris dans un amas de papier à proximité des bureaux de la comptailité et se serait propagé à un amas de chiffona et d'étoupe. Un escalier s'est écroulé; les dégâts sont évalués à 6.000 francs. Une enquête recherchera si le sinistre est dû à malveillance.

Le feu aurait couvé depuis minuit la ronde de 10 heures, en effet, n'a rien aperçu.

I1 a été constaté qu'une fenêtre élaft ouverte en face du foyer et pouvait par le courant d'air activer l'incendie.

Le congrès des métallurgistes Une motion contre le gouvernement Le 13* congrès national des ouvriers métallurgistes affiliés à l'Union fédérale, a tenu ce matin, à 10 heures, sa séance d'ouverture, dans La salle des fêtes de l'Egalitaire, société coopérative située rue de Sarnbreet-Meuse.

Une centaine de délégués, venus de tous les points de la France, ont assisté à cette réunion où les commissions ont été nommées.

Dès que le bureau eut été formé, la motion suivante a été adoptée à l'unanimité: Les délégués réunis au 13' Congrès de l'Union Fédérale des ouvriers métallurgistes, adressent un salut fraternel tous les camarades arrêté», poursuivis ou condamnés pour propagande syndicale et antimilitariste, à tous les camarades qui luttent pour leur émancipation, de meme qu'à tous les camarades révoqués pour extension du droit syndical.

Envoient l'expression de leur plus profond mépris à l'équipe ministérielle qui nous gouverne, et plus particulièrement au champion de la liberté individuelle, Clemenceau, l'ex-grève généraliste Briand et au traître Viviani. Les délégués ont ensuite entendu la lecture du rapport de M. Latapie, secrétaire de l'Union fédérale, qui dit que la Fédération compte i.400 adhérents et que la situation financière est bonne.

Le rapporteur termine en engageant les syndicats adhérents à la Fédération à ne recourir aux grèves partielles qu'à la o»r nière extrémité, et autant que possfBle quand une grève n'est pas déjà ccmmencée.

Le crime de Versailles Un coup de théâtre. Deux nouvelles arrestations. 18 ans, 20 ans et 24 ans. Malheureuse mère

Versailles, 18 septembre. L'enquête au sujet de l'assassinat de Mlle Lusson se tratnait depuis deux jours. Gendarmes et policiers passaient leur temps à battre les bois de Ville-d'Avray et de Saint-Cloud, à la recherche de deux complices dont Hardy avait donné un faux signalement, lorsque mardi soir un coup de théâtre se produisil Dans la soirée, Louis Hardy faisait savoir à ses gardiens qu'il était enfin disposé à dire toute la vérité au juge d'instruction.

M. Hirsch, immédiatement informé, fit amener le prisonnier dans son cabinet, où, en présence de MM. Fabre de Parel, pro-

cureur de la République; Maastraer, substfc tut Batlini, commissaire de police, il déclara avoir menti en désignant comme sed complices, dans l'assassinat de Mlle Lus* son, les nommés André et Rouisse]. Andri n'existe pas. Quant à Roussel, il n'a, en aucune façon, participé à l'affaire.

En revanche, après bien des réticences»,, il finit ^ar désigner deux individus, Louisj Legall, dit le Sourd-Muet, 24 ans, et Mas> miEen Lorton, dit le Frisé, 20 ans, toud deux de Paris.

Legall, fils de Bretons émigrés dans 18 capitale, a déjà subi 24 condamnation»., Maximilien Lorton a également été con*, damné à plusieurs reprises il eaPsorti au mois d'avril dernier de la maison centrale de Poissy.

M. Hirsch, juge d'instruction, manda aus. sitôt M. Batlini, commissaire de police der Versailles, et celui-ci, accompagné d'agents de la Sûreté, se rendit aux domiciles respectifs des deux individus qu'ils mirent en* état d'arrestation. Legall a opposé mie vive résistance aux, agents. Devant le juge d'instrnction, il & affecté de ne pas comprendre ce qu'on lui¡ voulait. Quant à Lorton, il a fourni un alibi! qui va être contrblé, i Hardy l'accuse cependant d'une façon)* tormelle. Chez Legall on a trouvé un pantalon eï| une chemise maculés de sang ainsi que le] porte-monnûie de la victime qui contentait une somme assez importante. Quant à Hardy, il n'est, comme nous l'a-l vons dit, âgé que de 18 ans.

La malheureuse mère, qui a deux autres\ Els et plusieurs petits-enfants, et qui j-uiti à Versailles d'une excellente réputation,? est dans un état de désespoir effroyable. A plusieurs reprises, elle a manifesté l'intention de se suicider. Son désespoir est} d'autant plus grand que la femme d'un au.tre de ses fils, également blanchisseuse, si été congédiée lundi par sa patronne. Ce n'est pourtant pas la faute de cette' pauvre jeune femme si elle est la bellesœur d'un assassin. Mais le monde est ain-1 si, et la faute d'un malheureux rejaillit toujours sur ses proches. Hardy n'a pas été mal élevé, mais il *•! tait paresseux et ce sont les mauvaise. fréquentations qui l'ont perdu.

UN CONGRÈS DE LA COOPÉRATION Lyon, 18 septembre. Le Il Sillon or. ganise à Lyon, tes 28 et 29 septembre 1907, un congrès d'études de la coopération où toutes les tendances sont non seulement ad.mises mais réclamées. Ce congrès, ouvert à toutes les opinions, précisera la valeur démocru. ne de la copération, ses conséquences économiques et sociales, c'est-àdire les modifications que ta forme coopérative peut entraîner dans les rapports des hommes entre eux.

Voici le programme de ce congrès Samedi 28 septembre, à 8 heures du soir, dans la Salle Philharmonique, 30. quai SU Antoine 1™ séance de trnvail.

Rapport et discussion sur Il Les Conêé-f quences économiques de la Coopération Il. Dimanche 29 septembre à 9 heures dû' matin, même salle, 2* séance de travail Rapnort et discussion sur Il Les" Conséquences sociales de la Coopération A 3 heures du soir, au Palais de Glace* 28, boulevard du Nord « Conférence pu-1 blique de Marc Sangnier

A 8 heures, aux salons Berrier et Millet, 31, nlace Belleoour punch de clôture La oarte de congressiste, donnant droit d'entrée aux séances de travail, à la réunion publique et au punch de clôture, est délivrée à toute personne qui en fera la demande moyennant le paiement préalable de la somme de 2 fr. 50.

Le secrétariat du congrès est ouvert tous les jours au Il Sillon Lyonais 21, rue Vieille-Monnaie, au 1n, de 9 heures à midi, de 2 heures à 7 heures et de 8 heures et' demie à 9 heures et demie. Ecrire ou s'y,, adresser.

Sans vouloir préjuger les résultats dd l'initiiativ du Il Sillon n, nous croyons savoir que les milieux coopératifs, syndi.caux ou mutualistes y seront représenté par quelcrues-una de leurs membres distingués, venus d'assez loin, ce qui nous pn*« met d'intéressantes discussions.

AUX COLONIES CONGO FRANÇAIS

Une révolte contre l'impôt

Libreville, 18 septembre. Les now» velles reçues ici aujourd'hui, datées de Libreville du 22 août, disent que des troubles graves ont éclaté au-delà de Ndjolé, sur l'Ogooué. ")00 soldats et porteurs ont été expédiés Ndjolé et 250 sont en route du Gabon vers l'Ogooué par voie terrestre.

L'explication donnée est le mécontente.ment contre l'impôt

feuilleton ee L'ouest-Bciair 172

Coeur d'Enfant par CHARLES DE VtTIS

SIXIEME PARTIE

FIL* DE MARQUISE

XIV

OU CUY sa VENGE

Vlà le vermout de monsieur 1

Et ie dîner n'arrive pas

Si, monteur, il faut bien une minute pour le réchauffer.»

Rivarol avait déjà bu sa bouteille tout entière.

Cest du bon, fit-il en faisant claquer sa langue, donne-moi une autre bouteille. Et pendant que le garçon était parti la etiercber, il éclata d'un gros rire.

Qu'est-ce que tu as fit Guy.

Je pense que c'est la Zozote qui doit se faire des cheveux là-bas 1

Pas Plus que moi, sapristi 1

Un peu de patience, via le colis.

Le garçon revenait.

Il posa les deux plats sur la table.

Plus besoin de rien tu peux nous laisme Le me servirai.

Bon, c'est pas de refus, car il y a déjà

une presse dans le café et la patronne n'est pas commode.

Ferme la porte, j'aime pas les courants d'air 1 hurla Rivarol auquel le vin commençait à monter à la tête.

Parleras-tu maintenant 7

V'là 1 on y va, bourgeois. Donc, la poulette est en cage, enfermée à Chnlou, dans votre bicoque.

Ma bicoque 1

Dame oui pour un palais, c'est pas un palais.

Et qu'est-ce qu'elle dit 1

Elle ne chante pas, vous comprenez elle pleure, elle supplie, elle offre de l'argent pour partir.

Oui, mais enfin, si on arrivait à découvrir.

Ah moi je ne réponds de rien 1 Alors, tu crois

Tu n'as pas accepté 1

Pour qui que vous me prenez Rivarol n'a qu'une parole on est honnête ou on ne l'est pas.

Comment as-tu fait le coup

Vous voulez que je vous raconte tout Oui.

Attendez, je vais me rincer le gosier. Il Hier soir, je m'étais dit comme ça que le coup serait pour la nuit.

Comment ça t

Ça ça ne vous regarde pas je vous ai amené la poulette, c'est tout ce que vous demandez, pas vrai T

Je crois que le mieux faire est de Alan

avec elle. Car vous comprenez que ça ne va pas marcher comme sur des roulettes. « Elle a une famille, la petite elle s'inquiétera, la famille elle fera une déposition à la police et alors.

Alors ?.

Alors, il ne lui sera pas difficile de trouver que cette nuit une voiture a été volée à un oocher et que cette voiture a sana doute servi à enlever l'oiseau.

Ah I tu as volé une voiture

Eh bien I est-ce que je ne vous l'avais pas dit ? fallait peut-être la demander pou. ment au cocher T

Et.

Et ce matin, je la lui ai renvoyée par le plus court chemin. Mais v'là l'histoire est-elle revenue sans encombre au dépôt ? Ça sErait une bonne affaire pour nous, car alors, il serait bien difficile de savoir quelle route elle a prise ou a-t-elle été arrêtée en chemin ? et de cette façon on découvrirait facilement de quel côté elle venait.

C'est vrai, tu as raison. Mais, alors, tout est perdu

Ayez donc pas peur 1 II faisait un tel brouillard que personne n'aura pu voir si la voiture était sans cocher en outre, il y a des chances pour que le cheval se soit perdu et ait embrouillé l'itinéraire de façon a ce qu'on n'y reconnaisse rien.

Tu ne me dis pas comment tu as décidé la poulehle à monter avec toi ?

C'étai,t pas malin.. il parait qué son fiancé Jacques était malade. on cherchait un docteur partout, la petite est sortia..

-Ah

Alors, elle courait dans l'avenue Victor-Hugo à la recherhe de tous les médecins du quartier. Mais, pas de chance, elle n'en trouvait aucun.

Pas de chance pour elle, mais pour nous 1

J'vous crois, je la suivais avec ma voiture faisant u Pstt Pstt I Il Mais parait que ma figure ne lui plaisait pas, malgré mes offres réitérées, car elle continuait à se promener à pied. Je la suivais toujours, décidé ne pas la lâcher et à la boucler de force, s'il fallait.

Naturellement, une pareille occasion. Mais, au dernier médecin du quartier absent, elle resta atterrée sur le trottoir, .'Marmottant tout haut « Que faire ? que faire ? n Je recommençais à lui parler. Il Ma petite dame 1 ne vous désolez pas 1 Vous cherchez un docteur, j'en connais un et un bon. seulement il demeure un peu loin d'ici, à Neuilly.

Il est bon ? diMle, Intéressée. u Je vous assure il a soigné ma femme qui était perdue et il l'a sauvée, la pauvre I Si vous voulez monter ?

Il Oui, vous irez vite ?

Il Un coup de fouet, le cheval est bon et nous y sommes.

« C'est bien.

Attendez, je vas vous aider.

'«'– Pas la peine. Il

« J'étais descendu de mon siège, J'ouvre la portière, je la pousse, elle a il. peine !•

temps de comprendre la Zozotte était dedans, elle la bâillonne.- lui ficelle les mains. Je regrimpe sur le siège et, fouette cochEr 1 49 A fond de train, on traverse Neuilly, Puteaux, Suresnes. un tour 1 et à deux heures du matin on débarquait à Chalou. J'ai pris la belle sur mes épaules et je l'ai cadenassée en sûreté.

11 Maintenant, qu'est-ce que vous allez faire ?

Je ne sais plus tard noua nous retrouverons, Rivaml n'oublie pas que la pe- tite est riche à millions et quand je les eurai I.

Sans compter qu'elle n'est pas dé»a- griable à regarder, la particulière. Ça, c'est mon affaire.

Vous ne vous embêterez pas avec file. Guy caressa sa figure d'un air fat. Et pourtant quelle figure 1

Et maintenant î

Maintenant, je vais là-bas.

Délivrer la Zozotte. Faites attention, elle doit être furieuse elle va vu» avaicr. J'ai pas peur.

Vous n'avez plus besoin de moi ?. Guy réfléchit.

Je ne sais pas. attends. je vais appeler le garçon.

Il prit un couteau et frappa contre son verre.

:Le garçon accourut.

Donnez-moi un indicateur.

Quelle ligne

P. L M.

Bien, monsieur I

Guy prit l'indicateur et le parcourut. Bon.

A 10 heures, ce soir, nous prendrons le train pour Nice.

A Nice 1 vous allez à Nice avec elle comment ferez-vous ?

Ça, c'est mon affaire. Trouve-toi ce soin dans les environs de la gare P.-L-M., j'aurai sans doute besoin de loi.

On y sera mais comment Herva-vous1 pour porter la particulière jusqu'à la gare t No t'inquiète pas, j'ai mon moyen. Ah 1 propos, as-tu un vêtement un peu plus convenable que celui-ci

Oui, on est beau quand on veut.

Eh bien 1 va t'habiller et porter le mol que je vais écrire au comte d'Anouville, k son hôtel de l'avenue- Friedland.

Il y a une réponse ?

Non.

C'est tout

C'est tout.

Guy tira un carnet de sa poche et se mft à écnre ces mots au crayon

Tout marche au gré de nos désirs Sayez ce soir 9 heures avec votre dog-caïf conduit par vous » (il souligna), sur la rou*te de Courbevoie, au croisement de route ne. 27. Il s'agit de transporter un paquet un:rie ne lui vaut rien. D D signa «Duval n, mit sons enveloppe et'1 Tu n'oublieras pas ?

Craignez rien t


lA L'ETRANGER 'ALLEMAGIf*

Le congrès socialiste d*Es?en

4& queation du militarisme et du patrioUaHpL La SDBBB pSUSDUIfUB de «Walawa» Essen, 18 septembre. Devant le ConErès socialiste national est venue l'imper̃ante question du patriotisme et du miiilan&me.

Les débats s'engagent au sujet du discour» ptoaaooé au MataÉaftag par la diputé socialiste Noble. Ce discours a été en son temps très attaqué par euite de sa couleur natrioUque. M. Noske prend la parole pour défendre et expliquer ses paroles. Au Reictistag, dit-il, il a simplement dédar6 qu'en cas de danger pour la patrie, les socialistes ne resteraient pas en arrière des partis bourgeois en ce qui concerne l'amour de la patrie. « Quand donc quelqu'un dit que nous serions des traîtres la patrie. nous l'appelons avec raison menteur ». 11 senSage alors une lutte oratoire, à certains moments passionnante, entre les différents orateurs, les ans défendant Noske, lee auftree l'attaquant vj veinent

MM. Honrath, Stadthagen, Liebknecht et Clara Zaskin prononcent des descours violents contre le militariste.

M. Bebel se lève le silence devisent comL'orateur socialiste entreprend ouvertement ta défense de M. Noske.

« S'il y a une phrase malheureuse dans son discours, déclare M. Bebel, cela arrive à plus d'un orateur Il.

Arrivant au coeur même de la question, il déclare

CI Nous voulons faire de notre patrie un pays qui n'ait pas son pareil au monde, et, te cub échéant, nous voulons le défendre et, ai nous le défendons contre le capitalisme. nous voulons le défendre aussi contre les ennemis du dehors.

On parie de guerre d'agression. Dvi egression et agression. Napoléon, en 1970, a été obligé par Bismarck de déclarer la guerre Nous aurons a j^giT, en cas grasje, qui a provoqué la guerre

A.prts M. Bebel, M. Wollraar s'élève oontre rantimilitarismc de M. Liebknecht. Dans le combat contre le militarisme, il faut, dit-il, nous enpager avec une extrême prudence. Dans cette question, le socialisme allemand a été justement de tout temps or exemple pour les autres pays il convient de donner à la jeunesse l'idéal de civilisation des socialistes et d'élargir leurs idées, afin que lés jeunes gens ne soient plus les esclaves du militarisme, mais la doit s'arrêter l'anlimilitarisine

Quelques orateurs, entre aulnes M. Lebedour, parlent contre M. Noske, prononcent un discours, Puis M. Kautsky pi-cud la paxole.

M. Kautsky déclare qu'il n'est pas intéressant de savoir si on est en présence 'd'une agression ou en état de défense, mais tic savoir si les intérêts des prolétaires sont en jeu. Ainsi, par eaemple, unp guerre au •sujet du Maroc ne vaudrait pas le sang d'un Kern prolétaire, même si r Allemagne avait Nété attaquée.

Après une réplique de M. Bebel. qui déclare se réjouir que le Japon ait battu la Russie, M. Sudekum. rapporteur, prend la parole pour constater crue le parti entier est satisfait de l'activité de la fraction parlementaire.

On vote alors sur la motion visant le cas 'de M. Noske et tondnnt à ce que la fraction du Parlement ne désigne comme orateurs que les membres offrant une entière garantie au sujet de leur attitude à record du militarisme.

La motion est repoussée à une grande majorité.

L'assumbfSe donne ainsi raison à MM. Bebol et Vollmar.

ANGLETERRE

LA COUPE DE L'AMERIQUE

Londres, 18 septembre. l'our la quatrième fois, sir Thomas Lipton vient d'à- dresser un déli uu New-York Yacht Club pour essuyer de conquérir ie trotte'- de lAtterica Cup.

Conformément aux règles de cette épreuve, c'est dans le pays tenant, c'est-à-dire dans les eaux américaines, que se disputerait le défi qui, télégraplûé hier en Amériqne, y a produit sensation.

Le nouveau yacht de sir Thomas Lipton eerait le «Shamrock IV o, du même nom que les précédents et qui serait construit par Willia Fife. En Amérique, on désigne déjà le sloop-yacht « Effort ̃>, de 68 pieds, a et au nouveau u Shamrock r.

RUSSIE

LE YACHT IMPERIAL

DEFINITIVEMENT PERDU

Eamt-Pélersbourg, 18 septembre. La famille impériale s'est embarquée hier soir à bord du yacht Etoile Polaire pour continuer la croisière commencée dans les eaux finlandaises.

Dans Les milieux maritimes, on affirme que la position du n Standard Il esl désesjtérée les tentatives de renûournx-nt n'ont donné nucun résultat. Ordre a clé donne de oomiuenccr le débarquement des objets et meubles de prix qui se trouvent à bord du x Standard Il.

On assure qu'au moment de l'accident, la Becoussr fut si violente que la tsarine fut projf4éc à terre et reçut quelques contusions.

L'enquête se poursuit. Jusqu'à présent, on

n'a pas tacere établi de tesponatiMBIIa, Lee nomma* de l'émtipafs do « Standard » sont rigouraweqiaiu surveillé».

LE CHOLÉRA

SainUPétarabourg, 18 septembre. A EkatherinoMaw, le choléra a éclaté. On compte maintenant 4 morts. Un médecin vient de diagnostiquer a LoxU le premier cas de choléra asiatique.

BELGIQUE

LE LOCK-OUT D'ANVERS

Anvera,18 septembre. On a constat* oe matin une certaine reprise du travail parmi les ouvriers de grains, lee porteurs de sacs, les ouvriers manœuvres en bots, en charbous et marchandises générales, suit environ 2.000 ouvriers.

A côté des ouvrieri englais travadlent des ouvriers belges, qui sont impitoyable8 pour les fautes des étrangers.

4.000 étrangers travaillent a bord des navires.

iiXSS ITALIE

LE TRIOMPHE DES SALESIENS

Rome, 18 septembre. Musieurs des calomnies anidéricales ont été démasquées aujourd'hui.

En effet, aujourd'hui même on a mis en liberté le prétre salésien Disperati, le prin- cipal des inculpés dans les prétendus scandalrs du oullège de Varazza. Le salésten Disperati a fait retour ce soir à Varazie la population du pays lui a fait une imposante manifestation de sympathie. On annonce aussi que la famille qui avait déposé une plainte contre le prêtre salésien Musso a retiré la plainte.

Les deux Gesson, accusateurs deg saJésiens, sont toujours en observation chez le professeur de l'Université de Gênes, M. Morselli.

Aujourd'hui encore le collège salésien de Fossano qui avait été fermé par l'autorité politique, a été ouvert de nouveau. Les accusations des anticléricAtui cri été rii-moûtr-ies fausses.

Ce donc un trio if he sur taule li lino* e lu débâcle complè'e J»s francs-ni'i^cn* Mh.- tenant les plainte" dé|K)96e8 par ke salésiens feront le resta.

SUISSE

UN VOL DANS UNE BANQUE

Un caissier assassiné. Arrestation de deux redoutables bandits.

Berne, 18 aeptembre. Deux individus se présentaient ce matin, vers neuf heures, dans une banque à Mortneux (canton de Vaud) et demandaient au caissier de changer des billets. Pendant que cdui-ci procédait au change, les deux individus l'ont tué à coups de revolver et, s'emparant des va-. leurs contenues dans le coffre-fort, ont prie la fuite. Mais le bruit des détonations avait attiré l'attention et un des malfaiteurs était immédiatement arrêté, cependant qu'une chasse à l'homme se produisait contre l'autre.

Le bandit, au cours de la poursuite, a déchargé par quatre fois son revolver sur les personnes qui cherchaient l'arrêter. Doux ont reçu une balle à la cnisae une troisième a été blessée très grièvement une quatrième a été légèrement atteinte. Le malfaiteur a été arrêté dans un pot»lailler, où il s'était réfugié pour échapper aux poursuites.

CANADA

L'IMMIGRATION JAPONAISE CONTINUE Vancouver, 18 septembre. Un officier appartenant au vapeur « Wotwick o, qui vient de débarquer dans la Colombie britannique 238 (.migrants japonais, déclare que 38.000 Nippons ont pris des permis d'émigration peur le Canada et qu'ils s'y ren dront aussitôt qu'ils trouveront sur les navires les places nécessaire».

Informations LE JOURNAL OFFICIEL

Le Journal 0//idel d'hier publie

Instrudwn publique. Un arrêté aux termes duquel l'ouverture du concours pour l'obtoull.un des bourses de doctorat auru lieu au siège des Facultés de médecine et des Facultés un \tcs de mi'il.'cuie et pharmacie, le mercredi 30 octobre 1907.

Un nrrCtê aux termes duquel l'ouverture du concours pour l'obtention des bourses de pharmacie de première classe aura lieu au sièpe des Ecoles supérieures de pharmacie et des i acuités irt.xtes ae médecine et de pharmacie, le mercredi 30 octobre 1907.

Guerre. Des décisions portant désignations d'officiers pour être employés au cours special des élèves officiers de reserve du génie. Marine. Des décisions portant mutations. DANS L'ENSEIGNEMENT

BOURSES. L'ouverture du concours pour l'obtention des bourses de doctorat aura lieu au siège des facultés de médecine et des facullés mixtes de médecine et de pharmacie le mercredi 30 octobre 1907. L'ouverture du concours pour l'obtention des bourses de pharmacien de 1'. classe, aura lieu au siège des éooles supérieures

4» phcgpmaote et des faculté» mixtes de médteina e| de pharmacit, le mercredi 80 ocsobre IW7.

Les candidat* s'inscriront pour les deux concours au secrélar&t de l'académie dans laquée ils résident. Les es d'inscrip:iou seront clos le samedi 19 octobre, a quatre heures.

''̃ DANS LES A'JWWISl RATIONS CONSEIL D'ÉTAT. Le garde des soeaoï, miniBtre de la justice, vient de prendre un arrêté relatif a l'ouverture le X décembre 1&U7 d'un cuocours pour quatre places d'auditeur de 2* clause au conseil d'Etat.

UOUANKS. Sont promus r Brigadier à Snint-Adnen, 16 sous-brigadW Louis iiuTtur, de Noyalo Sous patron à LaberBenoU, te swUlot Louis Nczel, de Port-Navalo.

Passent en mêmes qualité et traitement Les brigadiers Joseph Talhouarn, de SaintAroel il Sarzeau Jean Coquen, de Saint-Adrten à bainUArmel.

Les sous-brigadiers Mathurin GuiUanton, de Lonent, à Noyalo Louis Gourmelen, de Trévignon il Lorient Arthur Huet, de Sauzon à Trévignon.

6 Lorlcnt Jean Merder, de Sarzeau, & SaintGildas.

Les matelots Louia Castel, de Brest à Roscoff Louis Thouol, de l'Aberwrac'h Brest Joseph Hiou, de Port-Louis a l'Aberwrac'h Le Livec Krançoisl, d'Hennebont à Purt-Louts Joseph. Mogre, de Port-Louis à Hennebont Jean Donnart, de Tréhiguier à Loctudy François Moirée, de Tréhiguier Lamor-Baden Jo.seph Le Blohic, de Palais à Port-Navalo Louis Le Port. de la Trinité à Palais Mathurin Cavalin, de Pénerf à Vannes.

Le matelot Eugène Pennée, de Roscoff. passe en qualité de prépasé, à Locquireo, Sont nommés matelots 6 solde entière les proposes à demi-solda Edouard Le Plat, de Bousslère à Locmalo Yves Salon, de Guissény, 6 Port-Louis Théophile LonSc, de PlougucrniNiu à Laber.Benoil.

Sont nommés a la première classe de leur crade Jean Tnndé, brigadier Doiiarnenei Joseph Le Garroc, soui-bricjidkr A Suscinio François Le Borgne, préposé à l'Aberwrac'h Isidore Bellec, préposé à Hennebont Rerre Coat. pmposé à Morlaix Pierre Molgat, préposé il Saint-Armel Amédd* Daucr, préposé il Lorient Eugène Alla-nie, matelot à Moussarac Jean Noblanc, matelot à Port-Navalo Jean Le Doriol. matelot a Le Logeaud.

Sont nommés & la S* classe Félix Le Joubioux, préposé A Auray François Plbôuleu, préposé à Fouesnant Pierre Guerroué, prépose à Deuzec Jean Guehec, préposé il SaintAdnien Charles Cabellan, proposé t PontAven Henri Kervella, matelot a Logonna Joseph Mapré, matelot à Hennebonl Louis Cadiou. ma'elol A Quimper.

CONTRIBUTIONS DmECTES. M. Fautras, contrôleur principal de 2' classe, à Cherbourg, passe dans la Seine.

M. Durier, contrôleur de première classe dans la Manche, est nommé contréleur principal de 8" classe à Cherbourg.

C0HST1PATIQN BBAIH8 ne VAIS DANS L'ARMEE

NOS SOCIETES DE TIR

Les récompenses suivantes sont accordées bout le zèle et le dévouement déployés en 1905 dans l'organisation, l'administration et le fonctionnement des sociétés de tir territoriales et mixtes

le Afédailie d'argent avec lettre de félicitations et citation au Bulletin officiel 4* oorps d'armée M. Fortin, lieutenant au 25° rég. terriiorial d'infanterie, directeur de tir de ta société la Percheronne à NOgeni!p-Rf>tmi.

2" U'Ilrcs de félicitations avec citation au a UiUI'ctin officiel 16* corps d'armée MM. Darange, lieutenant de réserve au 41e rég. d'infanterie, secrétaire général de la société de Rennes; Pallier, docteur en médeaine, président de la société terriloria'e de Sainl-Malo; Chevalie.r, adjudant de réserve, directeur de tir de la société La Fougeraise; Loysel, sous-lieutenant de réserve au 41 rég. d'infanterie, sous-directeur de tir de la société de Rennes; Le Grio, capitaine au 770 rég. territorial d'infanterie, président de la société de Cherbourg. Il* corps d'année Aymé, capitaine au 87* rég; territorial d'infanterie, vice-présideni, directeur de tir de la société mixte la nrestoise, de Brest; Martin, propriétaire, présiderai de la société mixte la Murlaisienne à Morlaix; Gauthier, capitaine au 880 rég. t-ppritorial d'infanterie, président de la société mixte du 880 rêg. territorial d'infanterie à Lorient.

3° Citations au u BuUelin officiel n. 4* corps d'armée M. Rézé, capitaine au 250 rég. Icrritorial d'infanterie, secrétaire de la sociéJlé mixte de Chateau-Gontier. 10e cnrps d'armée MM. Le Barrier, souschef de bureau, secrétaire de la société mixte de Saint-Lô; Héoa, professeur, direoteur de la société mixte de Coutances; Le Provo,t, rMadcur trésorier de la société mixte de Saint-Lô; Godi^froy, capitaine au 79e rép. territorial d'infanterie, président de la snciéié la Patrie de GranvilJe. 110 corps d'armée MM. Lenné, sersentfourrier au 8le rég. territorial d'infanterie, secrétaire adjoint de la société mixle de gymnastique et de tir la Nazairienne; Poirie.r-Couiansais, lieutenant au 83* rég. territorial d'infanterie de la société mixte dn 8T territorial: Cmizé, adjndant au 84" rég. territorial d'infanterie, directeur de tir de la société mixte du 84o territorial); Iallement, avocat, vice-président de la société mixte du 85* territorial il Vannes: Larnicol, sergent au 85* rég. torri'torial d'infanterie, adminisiraleur de la société mixte du 85» territorial à Vannes; Krnchlin, sous-lieutenant de réserve au 118" d'infant<rie, directeur dr tir de la société mixte la Cornouaille de Quimper.

ARTILLERIE COLONIALE. L'officier d'administration de 2' et. Gilhert. conducteur de travaux, est affecté à la chefferie du génie de

rie du génie de Cherbourg.

RECRUTEMKNT. Le sous-otflcior é*re ofMer d'administration Taddei. est nommé office»! d'administrant de 3' classe au bureau de recrutement df Bro.st

COUPS DE SANTE COLONIAL. Bet alfacU en Mauritanie, le medeeta major de classe Moly, du 5' régiment d'inf. coloniale, à CherINTENDANCE ET SANTE. Sont désfirnês pour servir (Inlenrtanoe et service de santé colonial) Il Q\erbourg, î'ofnrtter d'administration de t" cl. Bidmix, des bureaux de l'intendance, rentré d'Afrique Occidentale, et l'officier d'administration de l' classe Boy, du service de canté, attendu de rAfrioue Occidentale Il Bn»st. les otflciers d'administration de t' classe Mal leva], des mnpasins de l'intendance, rentrant de l'Afrique Occidentale, et Level, du service de santé. attendu de Madagascar. ne fume que le NIL Dtpêches commerciales HALLES CENTRALES Paris, 18 septembre.

BEURRES. Tendance calma.

Pour les beurres en mottes, on cote la kilo en fermiers français Islgny, »».»• »•.•• en ̃ nialclinnd français Brelagne, 2.10 k t.tO Vire, 8.10 Il 2.36 en ldtiets français Normandie £.10 il. 2.80 Bretagne. 2.20 a p.70 Cba.rente, 2.80 il. 3.20.

Arirvagcs beurres en mottes, 29.800 kilos çeurres en livres, 1.730 kilos petits beurres, 1.075 kilos.

(FUFS. Tendance calme.

On cote, par colis de 1.000 trufs les gros de Bretagne 86 il. 94 les moyens, 74 Il 89 les extras de Normandie, 110 120 les gros, 110 114 les ordinaires, 90 95 les œufs de la Mayenne, 88 k 105 ceux de la Sarthe. 92 il. 120.

Arrivages du jour 717 colis de 1.000 oeufs résprve du jour précédent 1.070 colla total, 1.797 colis.

VIANDES (lo kilo)

Paris, 18 septembre.

gutntmi vendues htu 117.UO

Veau. 4».aW | Pont.. 6.S40 BaMit 1/1 Amikn. 1004160 10041*0 1/4 devant. 01 110' 0 60 à 1 00

Cul-lea 0804260 1004270

Aloyau 1004150 100 i 151

Veau. Extra .1 11/011 sa 170 i 1 M) 1** qualité 1 M 4 1 78 1 S5 » 1 65 i- quilit* 1604180 1104140 I' qualité 1304290 l 85 1 90 1-- qualité 1 4 2 10 1 V0 2 la 2* qualité 175 a 2 la 1 80 4 1 10 Gigota. 1 60 i 2 fti 1 CO à i :« Carrés 1 4U 4 1 M« 1 M 4 1 88 Ferre 1' q> Ilté l<U4l?S 1004170 2. qnaliU 1 Î0 a 70 1304170

Filets 1 «j 4 8 40 1404250

Jambon» 1104 190 14041M

POISSONS, M "•

Paris, 18 septembre.

vente au kilo iSoiw. i m 600 Barba. J100 à S25Tnrbott J » 3 M Ctxr«Ut» 0 0 4 0 75 Raies dooaM. 2 00 A 8 01 Colhn. 0 90 4 1 'J5 mil». 1 50 a 50 0 U) k 0 W) Grondin* u au à 0 7

Homards. 1 60 4 3 25 Vente au cent LangoujU* 2 00 3 3 50

Limande* 05.' à 1 0 KercTiwes. 5 00 a 2 00 M al ou 1 ti 4 5u Uircnnlnni 1 00 4 li 00 Rougets-barbu 1 -0 » 2 50 Maqaei.uneet 15 00 i 4000 Saliooqne» 0 00 i 0 00 Sirdi. uléw 8 00 700 Saumon Iran?. 0 ( <J 4 Ou fraîche*. 1 00 1 ili MARCHÉ AUX SUIFS

paris, 18 septembra

Tendance oalme.

On cote, les 100 kilos, les suifs de la boucherie de Paris, en pains 83.00 les suifs de ta province, enfuies, 83.00 les suifs en branche, pour la province, au rendement de 70 58.10 1rs suifs pressés bouche. 105.00 les suifs de fabrique, 104.00.

BOURSE DE COWnvTERCE

Par*8, 18 .septembre.

Blés! les 100 kilos net* Avoine es UO kii.net» J-tulJLti' 1 l 3

Courant. 23 60123 85 Courant. 17 40 17 40 Prochain £3 :0Z- t>5 Prochain. 1; 55 17 40 nov.-déc 2j 9jJ83 90 nov.-dôo 17 55 17 40 4 de novem. 2. 3» S4 4 4 de noTem. 17 m5 17 9J 4 prem. 03 00 ou 00 4 prem 00 00 OU 00 Tendance l faillie Tendance: calme. Circulai, (qtxl: *.ou,) Circmal. (qlx) 0.000 • •rlnaOeurlOOIc. nets 5elgl«lai 103 kit. nets Courant. SS a Si cb 'curant. lS 51 ls 50 Procl'ain 31 6 31 &ii Prochain. 18 0!l< 50 noT -déo 31 40 31 4 nor.-déo. U 75 1S J 4 de uovein. 31 4ï 31 6 4 de novem. 1 > iill) Sa 4 prem. t0 ùuj 0 UJ 4 prem 00 OUjuO 00 Tendance sout. Tendance: nulle Circulât, (qtx) 0.000 Circulai, (qtx): 000 Farine de consommation

Sucras lu 100 k. nets SplrUu«uxl'htot«i|He Courant.

Courant S7 Bî 97 75 r'roc.nain. 43 7S 3 7i l'r..clian. 28 V iS 37 3 d'ûotubre. 41 5 1 50 à d'octobre.. iO Or, on h, nOv..IAc. 42 4.' il 4d'ociobra.S r, 8 71 4 premiers. 41 7 41 75 Tendance s lour ie Tendanoe faible Circul. isacs) »jo C rculatlpip ) U .000 Sucres raffinas disponibles, les 100 kü. En pain, M.iO Jeu carton de à icil. (rangea) oJ. 0 k 6 .00. sa caisse de âS ki 1. 17-ôb a 53.00. Roux, i-a 100 au 2i. 7ô à U ..0.

Colz«(bulie) 100 k. nota Lin (ballet I0J le. nets Courant 8. S5 85 Coursai M 5u 80 OU Pi0 nain On 00 0 nU Pruonuin OJ 00 00 00 4 derniers. 8» 0 < 85 Ou 4 derniers ..58 2b 5T 50 nov. déo. 83 25 d3 il n w. dé 56 t5 5i S5 Tendances calme. Tendance ferme Circula6 (qlx) 0.00 Ciroalat. (qU| 0.00 Coiza épuré

MA&C8B WS roURRAGES ET NULLES La Chapelle, 18 laptombre.

T«b4wc« flsOnw,

1" quai, S- q«U. il q-.al.

es deieifto. :9 a 41 31 à » CI a ?8 d*afois«. 89 4» ttàtf mm Foin 62 S 64 M 4M 40 » 45 Laseme et i4 58 à 58 W 4 41 R«galn 54*4 48 4 50 3844. SaiutoiD. la 4 50 44» 48 38 S 40 lA LUUL icnuu dans paris au âouuciie do i*v compris par 104 bottes de 5 kil. savoir 6 ir. pour loin et fourraurc secs, 8 (r. 40 pour pafll*. Pourbo-n» pn SILO. 1 tr. pour 100 bnf«a FeurrMes en gare On cote par «ragon Sa U0 tins Para.

Regain 87 à 4/ t'ailla dcteigi» M -0 Pkinede blé.. 3J » 4U l'jullo d'avoine i4 a 4» Pour ies aiarcb&iKllses en gare, tes tram de ds> cbargemeni. d'ociroi et de omiiin^n^gf «on| (, la charge de l'acheteur.

MARCHE DU HAVRE du 18 septem6re

COTONS LAINES

tt*. ordia>im B»«nosAyr«* %,r?

L<»i.i»a..o snii .-fi?^

(1** ko kilaa) les M) kîio* l*

QuY«îi. ~cTtt dsV*i5»T. OuT- ^j^

S.H.mbt».. 37 ?17 77 à. 3» u< UU • » 4l 36 octobre. 78 37 n»7 .'uj 00 ï 1 OU •' -•̃ Il 21 Nownbn.. Hat 71 frl 0*c*iaim i. 37 75 37 1114 M IN *u il &̃ Il 26 J»nritr iL, 7i S7 ISI Ou lu Ou Il .5 Il .5 KtTtic: 76 Il 76 isffi U) I.K iK 1 *j 41 A Mars 7,) il -à 37 la.' OC 1:2 .i H -> 41 &> Avril 7 37 76 37 IW 1».' (.0 1 -S il »5 Mi 76» 75 2i I.JOUliï ft. '1 2* 41 r6 Juin 75 11 75 12 a.- uO V<2 Lt 1 «k 41 a JniU*t 7i 00 7s U0 l»i! 0 19Ï UL <1 Slll lcndanc*. active tout. ca me TmU» 0,itt balle@ 0,0>j bail.. g.uoo bal.

Marchés de la Région CHERBOURG. Marché du 16 septembre. Farine épurée les 100 k.los, 34 fr. ordinaire, 33 fr. son, 16 fr. sarrasin, 1 hectolitre, 18 fr.; avoine, 11.50 orge, lE Ir. pommes de terre 5.55 foin, les 500 kilos, 30 tr. paille, 30 fr. veau, le kilo, sur pied, 1.10 mouton, 1.05 beurre, le kilo, 2.40 oeufs, la douzaine, 1.60 cidre, rhectol., 16.50 bois, le stère, 13 fr. fagots, le cent, 29.00.

AURAY. Marché du 17 septembre. Froment, les 100 kilos. 21 Ir. seigle, 15.50 avoine, 16 Ir. foin les 500 kilos, 3» fr. paille, 18 Ir. beurre, te kilo, 2.60 à 2.70 œufs la douzaine, 0.95 haricots verts, 35 fr. pommes de terre. les 28 kilos, 1.50 oignons, t.50. LORIENT. Marché du 14 septembre. Farine de cylindres, les 100 kilos, 30.50 farine de seigle, 25.50 blé, 21.00 seigle, 15.50 sarrasin, 18.00 avoine, 15.50 à 1G.00 orge, 15 fr. son, 14 fr. a 14.50.

MORLAIX. Marché du 14 septembre. Farine, première qualité, les 100 kilos, 30.50 farine 2* qualité, 30 fr. blé, 20 fr. seigle, 14 fr. avoine, 14.25 a 14.50 orge, 14.50 à 15 fr. son, 16 fr. foin, les 500 kilos, 30 fr. PLOUIGNEAU. Marché du 14 septembre. Farine de cylindres, les 100 kilos, 32 à 33 fr. farine de meules, 31 à 32 fr. blé, 22 k 22.50 sarrasin, 14 il 15 fr. orge, 14.50 à 15 fr. son, 15.50 à 16 fr. foin, les 500 kilos, 30 à 35 fr. paille, 20 a 22 tr.

SAINT-POL-DE-LEON. Marché du 17 septembre. Œufs, 1 fr. la douzaine beurre. 2.80 le kilo poulets, la couple, 4.50 farine, 2 plombs. cylindres, les 100 kilos, 34 fr. 2' qualité, 32 fr. froment, 21 fr. avoine, 15 à 15.25; blé-noir, 18 fr. orge, 14 à 15 fr. pommes de terre, 3 à 3.50 balle d'avoine, 1 fr. 75 la couet.te porc, sur pied. 1.30 le kilo.

CHATEAUBRIANT. Marché du 18 septembre. Froment, les 100 kilos, 20.50 a 21 fr. sarrasin, 15 à 15.50 avoine, 14.50 à 15 • orjrc, 34.50 a 15 san, 15 à 15.50 pommes de terre. 7 à 8 fr. foin. les 500 Milos, 20d 25 fr. paille, 25 A 80 bœuf, le kilo, sur pied. 0.50 A 0.60 vache, 0.40 a 0.50 veau. 1.10 il. 1.28 mouton. 0.80 0.95 porc, 1.08 a 1.16 beurre, le kilo, en gros. 2 fr. et en détail. 2 à 2.70 œufs, la douzaine, 1.05 à 1.10 poulets. la couple, 2 à 5.00 Ilèvres, la pièce. 3.50 à 4.00: perdrix. 1 à 1.25: cidre, la barrique. 40 à 45 fr. NANTES. Marché du 18 srptembre. Fartne supérieure, tes 159 kilos. 47.50 A 48.00 ordinaire. 47.00 à 47.50 troisième. 40 7i 41 fr. blé. les 100 kilos, 32 à 22.25 sarrasin, 16.50 à 17.50 avoine. 16.15 a 16.33 son, 13 à 13.25 fèves, 18 à 18.25.

ILLE-Ef-VILAINE VITRÉ

INCENDIE. Après l'alerte de là nuit de samedi à dimanche, alerte occasionnée par un feu de cheminée, mal éteint, un incendie, dont les causes paraissent ôire dues à l'imprudenoe d'un individu en goguette et dont le nom est encore ignoré, a détruit complètement un hangar appartenant à M. P .Lcbeau, bouclier, situé dans une prairie sise dornere l'impasse Sainte-Croix, et contenant une certaine quanlité de fourrages. L'alarme a été donnée vers 8 heure moins le quart. Une pompe mise en batterie immédiatement, a éteint le feu qui a, en partie, brùlé quelques arbres fruitiers plantés dans le jardin de M. Houget, propriétaire, habitant non loin du foyer de l'incendie.

Les pertes ne sont pas encore évaluées. LeTheil

LES VOLEURS DE CHEVAUX. Une jument de 7 ans, d'une valeur de 750 fr., a été dérobée au préjudice de NI. Audiger, cultivateur au Bois-Joly en Le Theil. Le vol a dil être commis pendant la nuit par des malfaiteurs, se dirigeant probablement vers Chateaubriant où avait lieu la foire dite de Il Béré n. Un domeetique sur le point de soigner les chevaux, constata la disparilion de la jument. De la paille avait été étendue dans La cour de la ferme de façon à empêcher le bruit, jusqu'à la route où, à

cause <^a terrain aec, il a été impossible ge rarouver de tracée.

La flemtermerie, en possession du siia» lemed d* l'animl, se livra de8 rocSâ» ctes.

Chez les ebattssonniers Fougfcna, 18 septembre. Les ouvrier» de la fabrique de cbAuaaure» ding4e par M. Hodetort, ont en parke cessé te travail on matin, la suite du renvoi d'un ouvnar monteur. et se sont au*utôi rendu à 10 Bourse du travail, afin d'y exposer leur» gricLa.

Une réunion de tous tes ouvriers de la fabrique doit avoir lieu ce soir, A huit ha»res et dénué, salle des Réunions.

On croit que le conflit sera de oourt* duo La Iabrique Hodcbort ne figure pas ail oouibr# dea fabriques syndiquées.

Elle ocoupe au m&XMQuai 230 ouvriers., LES CAMBRIOLEURS. Un nouveau cambriolage a eu lieu dans le magasin de M. laillandier, rue dea t'euteritai, la. La somme soustraite dans le Uruir-caisee est heureusement insignifiante.

La police enquête et recherche activement les auteurs de tous ces vols. Il y a lieu de croire que ce sont de toua jeunes gens. Tout dernièrement, en effet M. Cazin, débitant, boulevard de Rennes, eut son m>uin cambrwlé de la mécne façon. L'auteur lut connu. Gâtait un mauvais sujet ayant tout sa plus 14 ans, mais il échappa aux poursuite^ M. Cazin ayant refusé de porter plainte. COMMENCEMENT D'INCENDIE. Hiee mercredi. vers midi un quart, les person- nes habitant au numéro 4 de La place d'Ar mes se trouvaient subitement renées par une épaisse fumée venant elloa ne savaient d'où. Justement inquiètes, elloa firent des recherches et viront que le feu était dana .es mansardes de l'inuneuble, au quatnèms étage, dans un appartciitent servant d'atolier aux tailleurs de la maison le Fermier Cassa Ceux-ci étaient absents la porte fut enfoncée par les voisins et, en quelque instants, on noya le foyer de l'incendie, qui n'était autre qu'un énorme fer à repasser dont le feu, mal éteint, s'était communiqué à des chiffons qui se trouvaient auprès. MAL COMMODE. Mathurin yuà-ata, demeurant aux Cotterets, maison Ménenna, a porté plainte contre sa femme. Vcul avec un enfant, i1 a épousé une veuve qui avsit une fille.

Le garçon a 12 ans, la fillette quatre an».. Or, il parait que Mme Quérate numéro ôVwx: ne veut voir ni son beau-fils ni sa fille. Elle roue de coups les deux enfanta. Le garçon surtout serait en butte de sa part il. toutoi sorties da vexations et de brutalités.

Une enquête est ouverte.

L'HwauiK AU SAC. Mardi matin le» gendarmes Charpentier et Tibet rencontrèrenb près Iné un individu qui portait un sae sur son dos. L'homme parut suspect aux gendarmes qui l'invitèrent à leur montre»1' le contenu du sac. L'homme obéit et les agents de l'autorité virent des oignons, un paletot et trois poules encore chaudes. Se voyant pincé, le porbeur du sac avoua Il se nommait Pierre Doudard, casseur de bois, 14, rue de Savigny. Il était parti la veille en excursion sur la route de Dompierre et en cours de route avait volé des oignons sous un hangar et dans une ferme trois poules dont il avait étouffé les cris sous son paletot.

Boudard a été amené à Fougères e*croué.

CONCERT. Ce soir jeudi, à 8 heures et demie, kiosque de la place aux Arbres, concert par l'Harmonie fougeraise. Coglès

VOL AVEC EFFRACTION. Profitant d'un moment où il n'y avait personne chez les époux Nicolle, cultivateurs à ta Vilaie, un malfaiteur s'est introduit dans leur demeure en cassant une vitre et on escaladant l'appui d'unie fenêtre. A l'intérieur, il a démonté le battant d'une armoire, fracturé un tiroir et enlevé une somme de 853 fr. 50., La maison des époux Nicolle est située en bordure de la route de Coglès à Saint-Ouen la Rouerie.

Le malfaiteur devait se tenir caché il proximité, épiant le départ de Mme Nicolle, qui ne fut absente qu'un moment, le tpmps aller chercher ses vaches, qui pAturaient dans un champ, à 400 mètres de la ferme.. Une enquête est ouverte.

REDON

Concours de confitures

de la Société d'Emulation

Les personnes dont les noms suivent, primees pour leurs contltures, pourront retirer les kits de sucre qui leur ont été alloués, « ntijôiinTliui Il jeudi, chez M. J. Garnior, président de la Société d'émulation du pays de Herton, quai Jean-Bart.

Mme Oilbert, rue de l'Union, 18 kilos Mme Mautrot, rue Saint-Nicotas, 17 kilos Mme Expert. rue du Jeu-de-Paume, 17 kilos Mme Agasse, de Drefféac, 17 kilos Mme Gallois, rue Saint-Jlaur, 16 kilos Mme Paul Garnier, le Chatelet, 16 kilos « Union des productrices de Fégréac 16 kilos Mme Simon-Roux, rue du Châtelet. 15 kilos Mme Josset, nie Saint-M!4 iiel, 15 kilos Mme Dréan, usine à gaz, 15 kilos Mille J. Garnier, 15 kilos Mite Royur, quai Duguay-Trouin, 15 kilos Mme Rournialo, aux L.iévres, 15 kilos Mme Bâtard, quai Snint-.Iacquos, 15 kilos: Mme Baliurel, rue du Chatelet, 15 kilos Mme Petitpierre, rue Saint-Michel, 15 kilos Beaussler, as Pâtis. 15 kilos Nilles Oaudin, rue du Port, 15 kilos Mme Sédille. rue des Douves. 12 kilos Mme Leclerc, quai Jean-Bart. 12 kilos Mme Louis Nadan, place Duchesso-

Allons, au revoir si tu te tais, si tu m'obéis, La fortune cet faite.

Guy s'en allait sans attendre les remerciements.

Il traversa la plaoe Clichy, descendit le boulevard jusqu'à la rue de Rome et arriva place du Havre.

Il monta l'escalier et pénCLra dans le grand Uall.

Il s'avança vers le guichet.

Une première pour le Pecq.

Vlà, monsieur.

Dans combien de temps le train T

Dans une demi-heure l'autre vient de partir.

Ah pas de chance 1

La buraliste ne répondit pas r>eu lui importait les dolâances du public, elle y était habituée.

Tiens si je mangeais, en attendant f°ai l'estomac dans les talons.

Il s'assit à une table et demanda un relia» sommaire.

Faites vite, n'est-ce pas t

Oui, monsieur.

Pendant que le garçon s'éloignait, il il,% tm petit paquet de sa poche.

Via mes armes, peuaa-t-il, souriant or= air cynique.

li déplia le pepier.

–nu ni plies s en éoahppèrent

41 m mit à manger nsjMtoment, après

avoir soigneusement replié le papier et I'avor dissimulé dana sa poche.

11 ne se doutait guère, quand j'ai trouvé ce peut paquet dans l'amoire du granapère à Bordeaux, que je m'en servirais un jour conlne sa petite-fille, le bon vieux Bail 1 il m'a joué un assez vilain tour le jour où il m'a déshérité c'est bien le moins que je me venge.

Il se hâtait de manger, avalant 1es bouchées doubles, sans •œsser de regarder les aignilles (le l'horloge placée an milieu de la grande salle.

Moasàeur veut prendre te train ï Oui.

Tout de suite

Je ne sais pas, répondit Guy que oes questions agaçaient.

Il tira un louis de sa poche et le jeta au garçon.

Tenez, payez-vous.

C'est quatre francs trente-cinq, monsieur.

Guy reprit la pièce de cinq francs et te demi-louis que le garçon avait déposées sur une assiette.

Prenez le reste.

Merci, monsieuT.

La grande horloge de la gare marquait midi vignt-dnq.

Plus que cinq mnnfeea allons vite n s'agit de ne pas manquer le tmin.

A cette heure, Il y a peu de wyageurs eemontant vors la banlieue-

Ce n'est pas comma-eo-ési, «u moment

le la sortie des bureaux, de la Bourse, eu tous les maris occupés dans la journée à Paris, se hâtent de regagner leur domicile d'été.

Guy regardait autour de lui. Il n'avait pas peur, mais il est toujours bon de prendre des précautions d'ailleurs, cela ne nuit en rien.

Deux ou trois femmes demi-élégantes se promenaient à la recherche d'un repas praoblématique le reste petits jeunes gens en quête d'une aventure facile et économique, paraiS8aient peu se soucier de lui. Je crois que je peux m'embarquer sans crainte je descendre au Pecq et je reviendrai ensuite! sur mes pas. je connais le chemin je l'ai fait assez souvent eur ma bécane.

Dans le compartiment de « fumeurs Il où il monla, il était seul.

U alluma un cigare et, suivant les capr cJeuses spirales qui s'en échappaient, il se mit à penser.

Les stations défilaient devant lui, sana qu'il y prtt garde, absorbé dans sa rêverie. Le coup avait été fait ai vite qu'il n'avait pas eu le temps de dresser un plan suivi. Maintenant il se trouvait avec Madeleine sur les bras, sans savoir au juste oe qu%l allaiten faire.

Et c'était un homme avisé que maître Guy il ne livrait rien au hasard '1 avait eu la manche belle autrefois U aveltpardu. Mais jamais il ofaratt renoncé à l'Idée de

Après son aventure tragique du puits de Laulure ,il s'était juré de se venger royalement de la vie, de ne rien pardonner, de marcher sur les cadavres, dans le sang, dans le crtme pour parvenir à son but ,et, Son but était d'être riche, d'être quelqu'un dans oe Paris qui l'avait oublié.

Il ne reculerait devant rien pour arriver ce but.

Tout d'abord \il avait tallu empêcher ce mariage avec le sculpteur. C'était fait. Il s'agissait maintenant de compromettre Madeleine à un tel point, que Jacques n'en voulût plus et qu'elle fût trop heureuse d'é- pouser Guy.

De cela, il se chargeait.

Il avait quarante-cinq ana déjà, U était faire ,peur.

Qu'importait I l'argent efface tout et il en aurait avec cette fortune colossale que Madeleine doublait tous lés ans.

Ah 1 il aurait été bien niais (Yen laisser profiter le sculpteur Ricard 1

A quarante-cinq ans ,on est encore jeune, la vie s'ouvre encore devant vous, et puis, à plus forte raison, si elle doit être courte de la préparer bonne.

Il nie fallait guère compter avec la résistance de Madeleine.

Loin do l'influence de Jacques, elle cédera d'ailleurs, je connais mon pouvoir sur 1ea femmes.

Il Et puis, ai elle xéaiste, on. son petite

Il rit d'un rire sinstre qui montra ses dents blanches et écartées ,de vraiea dents de loup..

Iiah 1 Madeleine n'était pas si fière autrefois et si je n'avais pas tant brusqué les choses, ça aurait peut-être été tout seul. Il Qu'est-ce d'ailleurs que ce Jacques Ricard ? Un illustre inconnu, un bâtard sans parents il a de la gloire, oui, mais ce n'est pas tout. Madeleine est noble, par sa mère,et elle est d'essence aristocratique je suis sûr qu'il ne lui déplaira pas d'être noble et baronne.

« Allons 1 souviens-toi de tes succès et de tes faciles bonnes fortunes, mon ami 1 Il La fortunn est aux audacieux et l'affaire n'cet pas mal emmanchée jusqu'ici. Il se tut, son visago s'éclaira soudain d'un éclair joyeux.

Cest le comte Hugues qui a été roulé dans cette affaire Il paie pour enlever un autre morceau que celui qu'il veut faire disparaître C'est un vrai roman-feuilleton que l'histoire de cet enlèvement mystérieux et trompeur. Attention il ne faut pas qu'il s'aperçoive ce soir de la supercherie. ce sera chose facile avec la nuit et un voile épais. la filte ne parlera pas et le comte Hugues ne sera pas désireux de s'en approcher et de démasquer la chose.

Le Pecq. I cria un employé.

Déjà songea Guy qui ne s'était pee aperçu de la durée du trajet.

Il desoendit et, en sortant, tendit son bGlet à l'employé qui le prit

Les trains pour Paris reparlent à quelle heure

Aux heures et aux demies.

C'est bien, merci.

Il n'y a pas de quoi.

Le chemin pour Saint-Germani, s'il vous plaît.

Monsieur n'aurait pas dO descendra du train, le train y va.

Je sais bien, mais j'étais gelé dans votre boite. Une bêtise des compagnies d'attendre le premier novembre pour allumer les bouillottes. Comme s'il ne faisait souvent pas froid avant 1

Qu'est-ce que vous voulez moi je na peux rien, conclut philosophiquement l'«jtployé qui ne se souciait pas de ae plaindra a un inconnu de la Compagnie qui le faim» vivre.

Ah 1 c'est pas à voua que je m'es prends, mon brave homme c'était une. simple réflexion. Alors, le chemin 1 C'est à droite, là, au bout, en tournant tout droit, devant vous.

Merci 1

Guy souleva son chapeau.

Il prit le chemin indiqué par l'employé el tourna à droite, mais arrivé lA., au lieu de prendre la roate indiquée, il pirouetta sus ses talons et reprit, à gauche, un peW chemin creoz.

Là, par fe», le rejoindrai la route re·tournant à Chatoa, et, si on demande on wnseignemwit h l'employé. Il ne fers aotembrouiller les affaires. |K fidore\


Ahm, 12 tik» Mme Le Calvè, rue Seint- Micbel, 12 kikw Mme Collin, rue des Dou▼ lE kito6 Mme Alliot, rue du Châtelet, SI kilos Mlle Bonzon, à la Motte, 11 kilos; Mme Auvray, quii J«an-Bart, 10 kilos Mme Henri Matard, Grsndc-Rue, 10 kilos; llme Bfrs.haïKl. rue du Port, 10 kilos BM M. MiallaiH). rue dis Douves, 10 kilos; Mae G in, rue des Douves, 10 kilos Mac v ilin, Grande-Rue, 10 kilos Mme BHb' '̃ 'c de Vannes, 10 kilos Mmc Caillibo .̃ des Douves, 10 kilos;. Mme Boulet otre-Dame, 6 kilos Mme Berson, ru 'ort 4 kilos Mme Dano, rue de in !̃ kilos; Mme Lemée, place Duc? me, 4 kilos.

Grand-Fougeray

MORT ETRANGE. Dimanche

t 9 9 neures. M. Julien Leparoux, p. à la Croix-Verte, en GrandF» ^tait chez lui avec sa femme et et Tiques, lorsqu'il entendit une voibh ter devant son aire.

L jux Leparoux sortirent pour voir ̃M .iv-ait et aperçurent une voiture à ̃mu lues, attelée d'un cheval,' dans la.-ne du distinguèrent deux hommes qu'ils ae purent reconnaître. A leur vue, le conéockur fouetta vigoureusement son cheval ni partit au grand trot dans la direction Ne Mou&ie (Lcnre-lnférieure).

M. Leparoux, intrigué, inspecta son airc et y trouva couché un homme qu'il interropa. mais qui ne répondit pas à ses quesCroyant que cet individu était ivre, les %poux ^eparoux l'entourèrent d'un peu de paille et rentrèrent chez eux.

Or à leur réveil, le lendemain matin, tlDGonnu était toujours dans la même position il avait la figure pleine de bave et était secoué par des convulsions.

La gendarmerie, prévenue, se rendit sur les lieux et tenta d'interroger l'individu, mais oelui-ci he répondit pas un seul mot ̃nx nombreuses questions qui lui furent posées et il expira mardi matin.

L'identité du défunt n'a pu être établie il parait &gé de 35 à 40 ans.

D'après des renseignements vagues fourBis à la pendarmerie, il paraîtrait que l'inconnu a passé quelques jours à l'hospice de Derval ,_oire-Inf Prieure) et qufl serait ori. ginaire de l'Orne.

Une enquête est ouverte.

Boum-des-comptes

MAUVAIS FILS. M. Jean-Marie Sauraie .cultivateur à la Bouinais, en Bourgdes-Comptes. a porté rilninto jw>ur cnims ft blessures contre son fils Prudent, âgé de fi ans.

RENNES LA FETE A SOUHAITER. Aufourdluii, 18, sainte Sophie dcmain, 19, saint Janvier. BPHEMEMDES. 1906 Eflondrement d'une parlie des quois d'Anvers la suite du lancement d'un sovf-v.tarin aUemand, on croit que les plans de (Aigrette ont été communiqués è l'Allemagne.

LE TEMPS QU'IL FAIT. Observations du 18 teplcmlnc. mainon Binda, rur Nationale. Baromètre Il 8 hcuics du m., 772 thermomètre 4 9 h. du m.. 15 marima, 21 minima 1S. AUX MANOEUVRES

DE LA ir DIVISION

Les manœuvres de la 19, division, dont sont rentrés lundi, comme l'on sait, les eoldats du 41*, se sont déroulées dans les meilleures conditions possibles et avec le minimum de fatigue.

En effe!, Ie général Reynes, commandant la 38» brigade d'inflinlerie, commandant par intérim la 19* division à la tête de laqueUe M. le général de la Nouvelle n'est pas enoj;e remplacé avait pris des précautions pour que ses hommes n'eussent pas trop à souffrir de la chaleur. Les mãuruvrre avaient toujours lieu de bonne heure. de façon à terminer avant que les ntvonf du solei! soient trop ardents. fv plu? le générai Reynes avait supprimé le pwi du sac que convoyaient les véhicules des régiments.

Un incident

On Il pourtant le regret de noter un grave incident qui se passa à Loutehel. canton de Maure, arrondissement de Redon. Un engagé volontaire du nom de Fraboulet, originaire, de Paris, de la 4* compagnie, auquel le lieutenant Benoist donnait l'ordre de regagner son cantonnement, l'heure de l'appel du soir étant venue, répondit par des injures à l'officier qu'il gifla ensuite. Puis il s'enfuit.

Fraboulet, qui passe pour un mauvais sujet, et était pris de boisson, n'ayant plus d'argent en poche, s'est constitué prisonnier.

FI a été écroué à la prison de la caserne Saint-Georges en attendant qu'il comparais. je devant le conseil de guerre du 10* corps. ON RECLAME

Les recouvrem nts par la poste

On nous écrit

Monsieur le Directeur de l'Oued-Eclair,

Comment se fa^l-il qu'il soit impossible de se procurer des enveloppes et bordereaux pour recouvre rinm te, aux différents bureaux de postes de Tiennes, snns être forcé de prendre autant dt timbres 0 0.25 ?

Si, rentré chez soi, le commerçant gâche une lenreloppe nu un bordereau, c'est ensuité une affaire d'état pour en ravoir, une nouvelle course, etc.

Pourquoi donc l'Administration ne distribue-t- elle pas au commerce, sans cette agaçante par- ehnonif. les imprimés dont il peut avoir be- soin

La Direction des Postes sait tort bien que

«teins commerçante reçoivent beaucoup de «mores de leurs clients. Il n'est pas Juste quils ne puissent lie servir de ces timons pour affranchir lesdits recouvrements.

A quand J* no de cet chinoiseries exasperan. Veuillei agréer, etc.

Un commerçant.

Les cambrioleurs du boulevard Sévigne* On-ne pense pas que soit amenée 'avant une huitaine de jours à Rennes la bande arrêtée il Paris par le service de la sûreté, sur mandat d'arrêt du parquet et les indications de la police.

C'est au moment où les cambrioleurs essayaient de se défaire de la fourrure volée chez M. Thubert qu'ils furent pistés par des agents en bourgeois qui les filèrent en voiture et parvinrent il les arrêter.

Si la police parisienne n'avait pas arrête la bande du Faubourg Montmartre, il est probable qu'au moins l'un des individus pinces n'aurait cependant pas échappé longtemps aux recherches faites. En effet, le parquet soupçonnait qu'un individu s'était rendu il la maison centrale pour y visiter une détenue qu'il disait être sa soeur et qui n'était aulre que sa maltiv.sse.

Ce visiteur était d'autant plus suspect à la police que le lendemain du vol, la détenue recevait de Nantes une dépêche, Or, le lendemain du jour où le cambriolage de l'hôtel du boulevard Sévigné était découvert, deux cambriolages étaient commis il. Nantes at, comme ppur les voleurs de Rennes, on donnait le signalement de quatre individus soupçonnées les auteurs du coup, signalement correspondant à celui du quatuor aperçu rôdant boulevard Sévigné. Et le plan de la police était de procéder à l'arrestation du pseudo-frère de la prisonmère lors de sa prochaine visite. Mais oe soin devait être laissé aux policiers de la sûreté de la capitale.

L'instruction de cette affaire sera longue attendu qu'il faudra rechercher les vols accomplis par les six malfaiteurs, lesquels doivent en avoir un certain nombre leur actif.

INSTALLATION DE M. BAYOUD. M. Bayoud est le nouveau procureur de la République qui a succédé à la tête du Parquet cour. Le Bourdellès, nommé conseiller à la Ce magistrat sera installé solennellement au Palais de justice demain vendredi. A L'ASILE SAINT-MEEN. M. le docteur Dide, médecin-adjoint à l'asile d'aliénés de Rennes, vient d'être nommé directeur-mMecin en chef de l'asile départemental d'aliénés à Auxerre (Yonne).

ITINERAIRE DE LA RETRAITE. (Musique d'Infanterie) place de- la Mairie, ruer de Brilhac, place du Palais, rues Saint-Georges. Trassart (arrêt au Corps d'Armée), de Corbm, Gambetta. quais Châteaubriant, Lamartine. DuguavTrouin, avenue du Mail, rues Vanneau. Papu, de Brest, carrefour Jouaust, place du Bas des Lices. pories Morde]aises, place Saint-Pierre, rues des Dames, du Griffon, du Chapitre, Beaumanoir, Volvire, place de la Mairie.

LES PETITS FAITS DE LA RUE. Un vieillard de 74 ans. Pierre Beauctié, sans profession ni domicile, se rendait chez une logeuse, Mme Begand, nie Vasselot 'il est tombé et s'Mt blessé assez sérieusement à la tMe.

II a été transporté à ]Hôtel-Dieu.

POl'R LA VEUVE LELAVANDIER. Reru d'une lectrlçe, 1 fr. d'une anonyme, 1 fr. ETAT-CIVIL. Décès Mathurin Goron, journalier, veuf, 52 ans, Hôtel-Dieu.

La Bouëxière

UNE RUADE. Hier matin mercredi, M. Rochulé, fils d'un fermier du village de la Gaillardière, a reçu une ruade en plein visage.

Le malheureux garçon, qui est âgé de 24 ans, porte au crAne une plaie de 15 centimètres.

Sa vie n'est pas en danger. Toutefois il est dans un état très grave et devra subir au moins nu mois de repos.

LA REGION

Malouine et Dinannaise 8AMT-MAL0

HEURES DES MAREES. Aujourd'hui, 19 septembre, pleine mer Il S h. 48 du matin et à 4 h. 23 du soir basse mer à 10 h. 41 du matin et à 11 h. 16 du soir.

Paramé

VOITURE CULBUTEE. Hier matin, & huit heures et quart, un accident s'est produit à Paramé. Le tramway, qui venait de quitter la place de la Mairie, venait de s'engager boulevard Rochebonne. lorsqu'il se heurta à un tombereau chargé du service de la répurgation.

Le choc fut si violent que le tomberoau, très chargé, fut culbuté avec le cheval. Une voiture de boulanger et une autre de marchand de charbon, qui se trouvaient en même temps au bout du boulevard Roche- bomu', eurent à peine le temps de se garer. Le cheval du tombereau de répurgation put se relever sans blessure, mais le contenu de la voiture fut dispersé aux quatre vents.

LES POMPIERS. Les pompiers de Paramé prendront part au concours de pompes qui aura lieu dimanche prochain à Cornbourg.

NOUVELLE ECOLE. Mlle Léonide DisN vient de faire à la mairie de Paramé une déclaration d'ouverture d'une école primaire mixte à la Villa Ermitage. UN TOURNANT DANGEREUX. Mercredi vers midi, la voiture de la Blanchisserie Parisienne revenait par la rue de la

Basse-Vallée et se trouvait au tournant de la rue de la Vallée, quand déboucha en sens inverse un camion do M. Freenel, conduit par M. Busson. Les deux voitures 8e roncontrèrent el le cheval attelé au aemtbn tomba par terre, se faisant quelques contusions assez graves. Quant aux attelages et aux conducteurs, ils sont sortis indemnes de cet accident

Le tournant où cette rencontre est arrivée est un dee plus dangereux de Dinard et nous croyons qu'il y aurait urgence pour nette raison à faire le plus tôt possible, le prolongemeut de la rue Levavasseur. TRAMWAY ET VOITURE. Mardi soir vers six heures, le tramway Dinard-SaintBriac arrivait au point terminus. Une voilure conduite par M. Guinemer fut attrapée par un wagon et le cocher, au choc, tomba par terre où, par bonheur, il ne se fit aucun mal.

Décidément l'idée d'amener ce tramway plutôt primitif, à l'intérieur de. la ville de Dinnrd n'a pas été des meilleures, car assez souvent il se produit des incidents qui pourraient facilement devenir des accidents graves.

PAS COMMODES. Lundi soir, vers 6 heures et demie, l'agent Ruellau se'trouvait de service à la ca!e. Là, les nommes Diot et Blanchard, originaires de Saint-Servan, se faisaient remarquer par leurs cris et leurs dameurs. L'agent voulut les prier de se taire. Mal lui en prit, car tous deux tombèrent sur lui et aillaient lui faire un mauvais parti. Heureusement aidé par un agent en civil de Saint-Malo, il put se débarrasser de ses agresseurs qui seront poursuiCONCERT. Au patronal Saint-Michel aura lieu dimanche une soirée au profit des oeuvres paroissiales. Le programme, très intéressant, se compose de deux pièces Honneur et Patrie et Les Succès de Gavroche.

Cancale

SOLFEGE. Un cours gratuit de solfège aura lieu les lundi, mardi et vendredi, de sept heures et demie à 9 heurea du soir, école des garçons. S'inscrire chez M. Brassier, chef de musique.

LANCEMENT DE BATEAU. Lundi soir se tera le lancement, & la marée de 7 heures, de la bisquine de pêche Il Louis-Allred n, à M. Lecleirc.

RENVERSE PAR UN CYCLISTE. Hier, à une heure, un cycliste descendant la côte de la Forge, a heurté et renversé le jeune Noblet, qui a eu quelques contusions quant au cycliste, il a été blessé à la figure. ECHOUE A GRANVILLE. En voulant rentrer au port de Granville, le patron Joseph Lebret, du bateau Jeanne d'Arc n n* 928, du port de Cancale, trompé par la brume, s'est jeté à la cOte sur Roche-Gautier et a de légères avaries. On espère le renflouer à la marée montante. La position est très critique.

Combourg

L'INCENDIE DE L'HOTEL GENTIL. L'enquête ouverte par la gendarmerie au sujet de t'incendie de l'Hôtel Gentil et de la pharmacie Parent, à Combourg, n'a pas amené la découverte des causes de l'incendie.

Les pertes totales s'élèvent à 103.E00 francs, dont tiO.000 francs pour M. Parent, tot 43.200 francs. pour M. Gentil. Ces pertes sont assurées.

LES FETES. De grandes têtes sont organisées à Combourg pour dimanche prochain, a l'occasion de l'Inauguration de la nouvelle mairie. Elles auront heu sous la présidence de M. Sagebien, préfet d'Jlle-et-Vilaiue, avec le concours de la musique de l'Ecole d'artillerie de Rennes, de J'Harmonie Municipale de St-Malo, et de l'Indépendante de Combourg.

Voici le programme de la journée

A six heures du matin, réveil en fanfare. A neuf heures, concours de tir, place de Piquette.

A neuf heures et demie, réception des diverses sociétés.

A dix heures, courses de blcyclettes (régionale) départ, place de l'Eglise parcours, vingt kilomètres arrivée place du Nouveau Cimetière. Prix, 50, 85, 15 et 10 francs.

A dix heures et demie, raid de chevaux attelés (allure libre), départ de la place du Champ de foire arrivée place de l'Etant; parcours, 22 kilomètres prix, 75, 50, 30 et 80 francs les engagements sont reçus jusqu'à dimanche, chez M. Marie. secrétaire de la Mairie.

A une heure cl demie, grand défilé des sociétés de sapeurs-pompiers, et des musiques. A deux heures et demie, inauguration de la Mairie.

A trois heurec place du Champ de Foire, concours de pompes jeux divers.

A quatre heures, distribution des prix place des Halles, et concert.

A six heures, banquet.

A huit heures, retraite aux flambeaux. A neuf heures, brillant feu d'artifice, embrasement de la nouvelle mairie illuminations générales.

A l'occasion de la fête, une grande tombola avec de nombreux lots, est organisée. Le prix .du billet est fixé à 0.25, et le tirage aura lieu le 15 octobre.

Plerguer

DOIGTS COUPES. M. François Mordre], charretier chez M. Alphonse DuieTl, commerçant à la gare de Plerguir, conduisait un attelage de trois chevaux, quand, au sortir de la route située en face la ferme de la Motte, un embarras d'attelage se produisit dans la descente.

Le compagnon de NI. Mordre), NI. Lecoublet, attela alors un cheval pour dégager son camarade, mais en faisant un effort pour atteler le cheval à l'avant-train du chariot. NI eut la main droite prise entre les chainons des traits et eut l'index complètement anviché.

Le malheureux a reçu les soins du docteur Level, de Châteauneuf, qui a d6 lui faire l'amputation du doigt.

DINAN

NECROLOGIE. Lundi ont été célébrées au temple protestant de la rue Chateaubriand, les obsèques de M. O'Brien, major en retraite de l'armée britannique, décédé dans la propriété qu'il habitait aux Petites Comboumaises.

M. O'Brien avait dans sa jeunesse habité notre ville où il avait fait la connaissance des meilleures familles de la région. De ce séjour dans notre pays, il avait toujours conservé le meilleur souvenir; aussi sitôt sa retraite, s'empressa-t-il d'y revenir,

mais d'une santé déjà très affaiblie, il n'a pu longtemps jouir d'un repos bien mérité. Cependant rien ne faisait prévoir une fin auasi souduit*>. Ni. le major O'Brien était membre de preequo tous les comptée des sociétés anglaises. Tous les membres de la oolonie auxquels s'étaient joints bon nombre de nos concitoyens, ont suivi le convoi de cet ami de notre pays. RETOUR DES»MANŒUVRES. Le 13hussards, absent depuis un mois, est rentré lundi des manœuvres. Nos cavaliers sont enchantés de leur promenade il travers 4a Normandie et un petit coin de la Bretagne. Ils ont partout reçu l'accueil le plus sympatltiqua et n'ont pas souffert do la chaleur. Aussi l'état samtaire du régiment est-il excellent et lcs^prçidents ont é1é peu nombreux al sans gravité.

Les hommes de la classe maugréent bien un peu contre la décision qui les retient sous les drapeaux jusqu'à la mi-octobre, alors que leurs camarades, les heureux biffins, sont renvoyés à la fln de ce mois. Néanmoins. ils en prennent assez gaiement leur parti, se disant qu'il faut bien que Coootte soit soignée en attendant les bleus. Les dragons doivent rentrer à la fin de la semaine,

COTES.,DU-NORD ERQUY

UN SCAPHANDRIER NOTÉ

Le corps du scaphandrier du sloop Il Concorde o, dont nous avons*annoncé hier la fin tragique au fond de la mer, au cours d'une plongée, a été remonté hier matin par les scaphandriers du u Plongeur airmateur Pilven ,qui fait le service entre les Portes et Saint-Malo pour le sauvetage de l'épave de l' Il Hilda Il. Le Plongeur», ramenant le corps, est entré dans la matinée au port de Saint-Malo, avec son pavillon en berne.

8AINT-BRŒUC

FEDERATION DES PATENTES DES COTES-DU-NORD. Les statuts de la Fédération des patentés du département des Côtes-du-Nord pour la défense du commerce et de l'industrie viennent d'être publiés. Les commerçants, industriels, anciens commerçant, anciens industriels ou représentants de commerce qui désirent faire partie de cette Fédération peuvent faire recevoir leurs adhésions chez MM. Laplume, négociant à Saint-Brieuc Paul Le Jamtel, négociant à Guingamp Péann, banquier à Lannion Malivel, négociant à Loudéac. Langueux

INCENDIE. Un incendie s'est déclaré mardi, à 4 heures du soir, au* grèves de Langueux et a détruit une meule.de paille contentant 2.500 klos, appartenant à M. Gaillard.

Grâce aux ouvriers de la briquerie de StIlan, les bâtiments de la ferme, longtemps menacés, ont pu être préservés. Servel INCENDIE. Une meule de paille, appartenant à M. Jorand, pécheur, à Servel, a été détruite par un incendie.

Le préjudice s'élevant à S00 francs est couvert par une assurance.

Le feu aurait été mda par un tout jeune enfant.

Plonbezre

PARDON DE SAINTE-THECLE. Le touriste qui remonte le cours de la rivière de Lannion n'est point sans remarquer ta petite chapelle de Sainte-Thècle, située dans un des plus beaux sites que traverse le Léguer. D un côté, les ruines imposantes d'un vieux château fort, Coatfrec de l'autre, des coteaux verts et à pic. Cette petite chapelle voit chaque année, au jour du pardon, augmenter le nombre de ses pélerms. Cette année encore, l'enceinte de la chapelle était trop petite pour contenir la foule des fidèles accourus. ̃

Beaucoup de Lanionnais s'y étaient donné rendez-vous.

GUINGAMP

OBSEQUES DU GENDARME GROSSELIN. Hier à 3 heures, a eu lieu le transfert à Larrtic, du corps de M. Grosselin, âgé de 29 ans, célibataire, gendarme à BelleIsle-en-Terre.

La cérémonie religieuse a eu lieu dans la Basilique Notre-Dame de Bon-Secours. La levée du corps a été faite à l'hôpital militaire où est décédé M. Grosselin. A la sortie de la ville, M. Gerber, lieutenant de gendarmerie, a prononcé quelques paroles à l'adresse du défunt pour les bons services qu'il a rendu. 0 Paimpol ACCIDENT MORTEL. M. Marc Capitaine, cordonnier, demeurant rue de Ploubazlanec, à Paimpol, vient de succomber des suites d'un accident dont il a été victime lundi soir.

M. Capitaine qui était paralysé des deux jambes, s'appuyait sur une béquille pour passer de sa boutique dans une autre pièce qui est séparée seulement par une cloison vitrée d'un mètre de hauteur. Il glissa et tomba si malheureusement sur la cloison que les vitres lui déchirèrent tout l'avantbras, at lui coupèrent les veines. Une abondante hémorrage se produisit et malgré les soins qui furent prodigués au malheureux cordonnier, il succomba à ses blessures. Il était marié et père de famille.

TUE PAR UNE RUADE. M. Le Guen, 42 ans, domestique chez M. Goaster, pro- priétaire au Port-Blanc, en Penvénan, soignait les chevaux de son maître, lorsqu'il reçut une ruade au bas-ventre.

Transporté sur un lit Le Guen ne tarda pas à succomber à une péritonite qui s'était aussitôt déclarée.

marin-pêcheur Tréguier, prenait une oonrent 1ee deux frères L. égalemant marins. Ces doux derniers qui en voulaient depuis quelque temps à Le Bastard, le frapperont violemment il la figure, puis quittèrent le débit. Peu après, ils rencontraient de nouveau Le Bastard sur le quai et le frappèrent.

Il fallut l'intervention des passants pour les forcer il. mettre fin il. leurs exploits. Une plainte est déposée. Pleumeur-Bodou ACCIDENT. J. M. Cozannet, entrepreneur de battage, conduisait une locomobile, quand le cheval du timon s'emballa. Cozannet tomba et une des roues de la locomobile lui écrasa une des cuisses. Un repos de quinze à vingt jours lui sera nécessarre. Après l'accident, le cheval continuant sa route ne tarda pas à renverser la locomobile par la chute, elle a été sérieusement endommagée; son volant a été cassé. Laurenan

LA FETE. La fête qui a eu lieu di-, manche & Laurenan, a eu un grand succès. Un banquet des plus gais a réuni de nombreux convives. I.es trains ont amené une quantité innombrable de promeneurs. Les fêtes du soir, retraite aux flambeaux et feu d'artifice ont agréableinent terminé la journée. Voici les résultats du- tir et des courses de bicyclettes

Tir d la cible. 1" MM. Auguste Jouenne 2» Louis Rocaboy 3. Jean-Baptiste Lemée 4° Prosper Audrain 50 Josselin. Course de bicyclettes. 1" MM. Georges Vétel, instituteur au Vaublanc 2* Labbé, St-Jacut du Mené 3' Eugène Recoursé, St-Véran.

MORBIHAN

VANNES

ENSEIGNEMENT. Sont nommés Instituteur titulaire M. Le Molgat, de Ferel, à Plouai, emploi nouveau.

Institutrices titulaires Mmes Foloreilla, de Mohon, adjointe à Guillac Brandeho, de Campénéac, à Monterrein Resnays, en congé, à Taupont Le Lu, de Keryado, adjointe à Lorient, rue de la Mairie, en remplacement de Mlle Rohan, en ^ongé Le Cohu, en congé, à Lanvenegen Allô, de Lajivenegen, adjointe à Vannes, rue de Se-'né Marée de Saint-Colombier, à Vannes, rue de Séné Mlles Griffon, de Monterrein, à Treffléau Guyot-Jeannis, de Saint-JeanBrevelay, adjointe au Gorvello Lino, de Sulniac, adjointe à Vannes, rue de Sené Bertho, de Ploermel, adjointe il. Saint-Colombier.

Instituteur stagiaire M. Legrand, élève de l'Ecole normale, a Ploermel, En ramplacement de M. Albertini, en congé. Institutrices stagiaires Mmes Gilly, en congé. à Radenac Phélippeau, de Treffléan, u Campénéac Ehanno, suppléante, à Sulniac Mlles Lalys, élevé de l'Ecole normale, à Plocrmel Le Floch, à Tréal Durand- Vaugaroti, à Mohon Rideau, & Mohon Brossard, à St-Cyr-en-Nivillac Le Breton, à Saint-Jean-Brév.elay Guiheneuf, il. Molac Le Maistre, au Cour, en Molac Le Gulledec, Saint-Jean-Brévelay Martin, à Plouharnel Candalh. de Porcaro, suppléante. à Réguiny Desvaud, de Mola<\ simpliVintp à Tjvnrin

AU CONSEIL DE PREFECTURE. Les deux élections au Conseil d'arrondissement de Mauron et de Cléguérec, sur la demande de M. le commissaire du gouvernement, avaient été soumises à l'enquête. Aujourd'hui, les avocats et leurs parties viennent s'expliquer en séance publique.

En ce qui concerne Mauron, Me Violle reprend les griefs qu'il a déjà examinés et les réfute en s'aidant des témoignages recueillis à l'enquête et à la contre-enquête. M. Le Roux, en l'absence de M' Barberon, se défend lui-même et prie le conseil de se rapporter aux précédentes plaidoiries.

En ce qui concerne Cléguérec, M* Delord, de Pontivy, défend M. Le Berre, également soumis à l'enquête. M. Le Bouëdec maintient lui-même l'attaque.

Le conseil met les deux affaires en délibéré.

PONTS ET CHAUSSEES. M. Henri Duchesne, commis des ponts et chaussées, est nommé agent voyér à Quimper. li^Cuitti LaE KM'liLNlu.v– Hier matin, à 3 heures, le branle-bas de combat se faisait entendre à la caserne des Trente, rue d'Auray, et une demi-heure plus tard, une compagnie de 120 hommes, sous le commandement du capitaine Bain, quittait la caserne, descendait la rue d'Auray, l'avenue Victor-Hugo et. prenait, à la gare d'intérêt local, un train spécial qui la conduisit il. GuiUde, près de Josselin, où il y avait une expulsion à faire.

Plusieurs gendarmes cheval accompagnaient le détachement d'infanterie. :.e préfet a décidé d'en finir, parait-il, avant la fin du mois courant avec toutes les congrégations existantes. 11 se presse, car la classe doit être libérée dans dix jours. D'autre part, on dit qu'il va incessamment quitter Vannes avec avancement et il veut avant cela terminer toutes les affaires en cours.

CONCOURS DE POULINIERES ET POULICHES. Hier 18 septembre, à 1 heure, a eu lieu sur la place du Champ de Foire le concours de poulinières et pouliches organisé par-l'Etat. La commission du jury était composée du directeur des haras d'Hennebont, d'un commandant de cavalerie attaché il. la remonte, et de M. Lanco, vétérinaire à Vannes. Voici les résultats Poulinières. l*r prix, 200 fr, » Rigolette à M. Loirat, à la Louisiane, en Elven; 2* prix, 150 fr., Il Amourette », à NI. Doaume, à Kerlan, en Elven 3* prix, 150 fr., Il Fillette à M. Beaume, à Kerlan, en El-

ven 4» prix, 100 fr, a Donneuse 0, à Pelve, de Cano, en S«né 6* prii, 75 fr., Il Delta n, à M. Leroy, de Kerbiguetle. ent Vannes 60 prix. 75 fr., Voltigeuse », tf M. Le Gouguec, de Baden 70 pri», 50 fr., Il Cocotte à M. David, de Vannes.

Pouliches. 1- prix, 100 fr., Espérance n, à M. Jubin (Julien), de Rulliac, en Sb Avé; 2» prix, 75 fr., Il Eduquée à Il. Perono, de Keravy, en Vannes 30 prix, 50 fr « Effrontée », à M. Sodro, de Vannes. ETAT-CIVIL. Saissances Marie Altain, rue d Auruy, 240 Joseph Bihan, rue de la Tannerie, 15 Anna Le Bozec, a Trussac.

ETAT-CIVIL. Naissances Marcel'Vary, a Talhoet Pierre Beteic, au Cmisty Joseph Le Pan, à Kngonan Emile Pesquer, à Lanveur Loiiis Le Chenader. à Trébihan Joséphine Perron, à Kerguen Alphonse Guyonvarc'h, à Ke-' rentorch Pierre Le Gai, au Boliqueret Joséphine Le Lan, à Roch-Lan.

Promesse de mariage Martin Le Brech. 2t ans, boucher A Landévant, et Marie Kervadec, bouchère à Languidic.

Décès Jiseph Jégo, 4 ans, k Coet-Mégan Julienne Le Lu. veuve Tréhin. 81 ans, à Dézinio Anonyme Philippe, sexe féminin, A TréouSaint-Cado

LE PARDON. Dimanche dernier avait lieu le superbe pardon de cette prairie du pays de Belz.

A dix heures, la procession se dirigea du bourg à l'Ile de Saint-Cado, reliée à la terre par un pont que le diable construisit, dit la légende, en une seule nuit, moyennant l'abandon de l'âme du premier passant. On sait que Saint Cado, fort peu embarrassé, lâcha un splendide matou sur la pont et que, furieux, te diable s'en alla, laissant l'empreinte de sa griffe sur le rccher, où s'élève aujourd'hui une croix.

La fête religieuse que présidait M. le rea teur de Groix fut très belle. La musique de Languidic se fit entendre pendant la journée et l'on peut dire qu'elle a agréablement charmé les nombreux visiteurs qui s'étaient payé le plaisir de venir admirer un des jolis coins du Morbihan.

Langoëian

ETAT.CIVIL. Naissances Lmrts Perron & Kerhotin Marie-Anne Le Gall, A Lanvrès. Décès Joseph Rolland, époux Mario, 64 ans, cultivateur à Kermec.

Pont-ScorU

ACCIDENT DE VOITURE. M. Nentour, âgé de 28 ans, cultivateur à Rochmeur, en Arzano, et M. Fulgar, débitant Keryaquel, en Pont-Scorff, étaient montés dans une voiture que traînait un jeune cheval. En traversant le bourg de Pont-Scorff, le cheval prit peur et s'emballa. M. Nentour, par le cahot de la voiture, fut jeté sur la route et l'une des roues lui brisa la cuisse gauche. Son compagnon n'eut aucun mal.

Merlevenez

ETAT-CIVIL. de mariage Lorient, et Jeanne Kerdavid. 33 ans. couturière à Merlevenez.

Décès Pierre Conquer, dix moins, A Kerplevert \tarie Lavnnture, épouse Formai, 39 ans. cultivatrice à Tn'velzun.

Auray

FETES. Dimanche prochain, 22 septembre, grande fête patronale de SaintSauveur, avec concours de boules, tir, concert, régates à la rame (hommes), bateaux de pêche, bateaux de femmes, courses à la godille, courses aux canards, concours de natation, etc., etc.

A quatre heures, sur le quai Saint-Goustan, séance de gymnastique par les n Jeunes Volontaires n, la nouvelle Société d'Al* réens. A huit heures du soir, concert par la Lyre Alréenne, danse aux binious, feu d'arïiflre à neuf heures, sur la rivière du Loch et bataille de confetti sur les quais. Le lendemain, grand concours agricola. LORIENT

LE VOL CHEZ LE COMM1SSA1HE-PRISEUR. Hier on arrêtait a Etel un no'>veau complice du jeune DauieJv l'ancien commis du cominissaire-pri-seur qui, pafc: des opérations frauduleuses, vola près dd 2.000 francs. Ce complice s'appelle Olliviut Josselin et est allé rejuindre a la prison se<§ huit camarades. A cette heure en effet neul jeunes gens âgés de 17 à 20 ans sont coffrés pour complicité d'abus de confiance dans cette affaire de vol. Ce snnt d'abord le jeune Daniel, puis Lolichon, 21 ans, Lachenny, 20 ans, Guigen, 18 ans, Croizer, 17 ans. Le Borgne, 20 ans, Henri Le Forestier, 18 ans, Logeat, 18 ans. Et il paraît que la liste n'est pas encore terminée. ON RECLAME. Le3 voyageurs qui prennent le train à la gare d'Orléans s'étonnent de ne pouvoir se rendre compte de l'heure, par une horloge placée à la façade de la gare. Des gares de moindre importance que Lorient possèdent cette horloge. En l'installant, la Compagnie rendrait service aux voyageurs et à tous ceux qui fréquentent la gare.

ETAT-CIVIL. Naissances: Marcelle Dumas, rue Raticr, 8 Mareello Mnllet, rue Docteur Viller, SO Yvonne Juhel, rue de l'Hôpital, Deeès Germaine Kervella. 2 ans, rue Duguay-Trouin Joseph Jnffré, 83 ans, rue F,rançois"JCgou'25- Muaillac ACTE DE MALVEILLANCE NI. Pierre Boeffard, distillateur à Noyal-Muzillac. avait prêté sa machine pour battre Irs récoltes, et. la nuit, l'avait laissée dans l'aire de la ferme de Docéno. Le lendemain, lorsque M. Roussel, le chauffeur, voulut, à 5 heures du matin, allumer la machne rwur la mettre en pression, il trouva (le-9 de vapeur. Il examina alors minutieusement la niai'hiruj et constata que le ."ii'iumetre avait été brisé, brisé également le tube da niveau d'e,au et un robinet, un autre robinet était faussé.

On recherche activement l'auteur de ce méfait qui aurait pu être cause d'un accident séneux.

I Egypte (Det.unil.nouv) 7 %.| 103 t5 1«4 »»|B»nque de l'Algérie M3 si 868 »» Economiques 3 18 un 416 50 Lombards 4 X 487»» 488 50 otmoatiow Métallurgie et Mines Dvtn^L DE l AlllkJ Espagne (Dette «ter.) 4 *l 7S >2 97 Banque franco-américaine. 1380 ni i36î »» Kst 3 437 »•> 438 Nord de l'Espagne fl" h).. 870 25 371 .» Mcssaeeries maritimes 496 es *M 1 Métallurgie DU 46: » 4>l m Banque de l'Union Parti. 525»» ». »» Kst 3 nouveau 4Î9 7» »•> t» Cacére* 166»» 169 ». omnibus il «?» »» Septembre lah»n 5 10t redit Mobilier *5S Il SIS »» Paris-Lyon 11-? «11*5» ̃•ortugais 4 1/1 X (obi. lab.) 613 M •̃ t3 50 Crédit Midi 3 405 «» 40:! Su 'alonique-ConsUmttoopfe 349 »» 350 »» diverses sHowteê 379 1375 » SOlOterTife 84 Si 94 7 :issu 3 1896 si 6!io Etrangert Nord 3 459 »» 459 »,. Smyrae-Canaisa 1894 477». »» <» k™0»3 8 seu2Lb,\Jï«7 fo iJ Z Banque J. R. P. p"viJ. d« 4SI »» 483 »» 2" î 5"ft;;0^i# 426 Il) -T. 19-S6 •» Rio Tinlo (ortthV I7ft> »• t84l *» vm- Françaises • i '™ «S » ÎUfjSf Tabacs V^am-sisi! S '» • ̃5 i ,{Mî«iî S S si s Est -1 œlïSfci a = sa «s ̃<-»«. s » s 5 top. &U*tn. lïtp dit 410.» G foncière* 3 1888 411.» 4M •» Orléans (JouiManee) 94& »» t£n De 440 Tabacs des Philippin«. "tf il" w« «• .g Ionclerel j,^ ,5. ,#0 M oo »> Ouest (JouisiamM) 42 Il 420». Société Valparaiio «~ 2 SSSSWV JT • SI iS Si î? ffîX&S&r 5S 6n z Messageries tSSSSSS" S S Il' i OiUOAIK)a I^Sft ïïBSTr.: î S S S


gANOMBlt» Lundi, «ira midi, de» imiudhu, ajr6« avoir e»oalad4 le mnr du jardin de M. UaiDy, rue Nationale, lente- tent de saccager des planta. Mal leur en pru, car M. BcuUy, ayant entendu un bruit jris'Me, se dirigea vere son jardin. A sa vue. les individus prirent la fuite, sans avoir pu réussir à achever leur besogna. Piainte a été portée.

IL V A DISETTE D'EAU. M. le Maire ili -̃ ienl de faire publier un arrêté dù aj>rés avoir constaté la séche- rt ̃̃. il uiionue le pubLic gue h femmes t-r U aujourd'hui 18, de 7 heures à 10 heutff du matin et de 6 heures à 8 heuree du •cir.

L:n PEU D'HYGIENE S. V. P. Le survit*, de l'enlèvement des immondices, s opèr> à Pontivy dans des bondi lions déploreMes et les nombreux tourisles qui y séictruent quelque pf-u, doivent emporter une UBjuession plutôt tiefavorabte sur la tenue ek i.os rues.

Jusqu'à midi, les n balayeuses tout en fermait grosso-raodo les tes de détritus, jetteat aux quatre venu» du ciel une puus•iel* affreuse Ajoutez a cela les eaux ménagoret. qui jetée» sur la rue, composent avec au ordures à moitié enlevées une bouc Inet vous aurez une idée de l'état du serNice de ta voirie.

Et /'rinez-vous après cela que des épidémies redoutées, viennent plonger dans la Ùésc !ation les habitants 1

A nuire avis trois choses seraient nécessaires pour remédier à oette situation qui j»'a que trop duré

1" Fixai ion d'heures de balayage et d'entevaga des immondices, au nwiau avant 10 heures du matin en été 20 arrosage quo- 6e interdiction d'inonder la chaussée avec des taux ménagères.

Nous croyons ne pas être trop exigeait, en attirant sur ces quelques considérations, l'attention de l'administration municipale qui sans nul doute ticndm à honneur, à la veiile dé èes fêtes, de maintenir le bon renom de la cité pontivyenne.

:"•' WECilASSE :a rociv.sioïi des procî.i»;cs fêtes, la munie palité déploie une •cl 'Vite fébrile à relever de nos aBDhUnUMltS.

Lt< ouvriers municipaux sont en effet à à procéder à leur toiletle. L'hygiéa'str docteur Guépin ne doit pas être tâché d( •. tte affaire. Le général de Lourmel a 4'uir .jikis chevaleresque. et le bu-te tout i^juvoau de Lepcrdii sovrit timidement en .«-ingtant qu'il est une des causes premières du nettoyage de tout ce mande, ses confierez .dans le bronze.

TKÀ1NS SPECIAUX. A l'occasion des fôtrs r;ui auront lieu à Pontivy pour l'inauguraiL'ii de l'Ecole supérieure de Filles. In l.omrr"- v» àc< Choinins de Fer du M'irMImn metmarche les dimanches M et 29 septemIjiC' rucliains, entre Gnem^né et Pontivy. dus tr ,i.< spéciaux, Qu'. suivron; l'horaire ciapas n tre;n parlant &• Guomûn6 a R 1t. 36 d r<vitiT! de Guern-Locnwlo Il S h. 45 de V:!i""ftnae 8 h. 55 do Korhedic 9 h. 4 il 9 h. 16 de Stivel fi 9 h. S5 de Kor; uiia (arrêt facultatif, à 9 h. 41. pour arrivers h Ponttvy. 9 h. 45 du malin.

i' Un train partant de Ponitvv à lu h. 45 du soir. et arrivant il Kcranna a 10 h. 48 & Stivr 1 10 h. 54 à Cléguérec è 11 h. 13 à Kerbedlir a 11 h. 23 6 Malguénac A 11 h. SE il G>n-Lociiia1o Il h. 42, et Guéméné il 11 Il. 51 du enir.

En «utr* ,la compagnie des Chemins de Fer eu Morbihan détivrora, du 21 au 29 septembre iiv .<̃ de toutes les gares du rdseau à destirmtif.:i de Pnntivy. des billet? eller et retour r 1- ?r. rtir Je nrfx n Vf'r V'ilWilé de •tic » »i>. h (lotiii iu lu uutf Ion. La Gacilly

heures de Va deux meules de pailles apparte r»uni a M J^&eph Robert ami èU- fomplèle- tement détruites par un incendie dont un ipn ore les causes.

M Robert subit une perle de 40.000 kiJos^ùe pailles et 2.500 kilos de foin, soit 2.00P 'rancs. n est assuré..

Saiat-Gonnery

bc'jlfl. 1 la Barrière.

fhu 'battions de mariage Louis Gulllot, itunft' 'Tnnt, <H MaUiuliw LP Clrto, ménaRèr u uro«.\unvcc.

UCUi Joseph losseun, cultivaleur, il Lorlun.

Sérent

PRECOCES GASPILLEURS. Cinq jeunes gamins des communes de Saint-Guyomard et Missiriac, passant le 9 septembre courant près du jardin de Mme veuve Moufcrelt. née Chapms, Agée de 73 ans, propriétairr à îa Ville-Pierre, en Sérent, virent duri3 ce iardin des arbres chargés de fruits, principalement de belles poireS. Ils firant ont brèche dans la haie et dévalisèrent les plus beaux arbres.

La propriétaire, qui estime ses fruits d environ 10 francs, a porté plainte contre les jeune? fripons. qui une bonne leçon est

Hennebont

rue oez Forges Marguerite Julé, route de la Gair Marguerite Fur, Abbaye Se la Joie Andrr Le Guenauff, rue Neuve 135 Marie Le rue Neuve, 87 Jules Le Cardiec. Aiél'vurf Giiston Doré, rue Neuve, 133.

Dcvès Jules Pesléo, 31 ans, pharmacien, rue Ticlt'er Mathurin Le Pesquer, 72 ans, exusiiuer. veul Galic, i l'Hospice .Marte Coche. 87 ans. cu!tlvu1rice, épouse de Jo=;cph Lomeoce's. 'a Salnt^GillffS Andrf. Lr (îiicnnnfî, deux jour-. rue Neuve Guillemette Le Goc, 91 ans, à il Sainl-Gilles Joacliim Le Houédec, 71 ans. ex-uslnter, t'Hospice Charles Le Lardic, 18 ans, charpentier il Kermoro Hir>nolvte C&flein, 61 ans. maître cordonnier, époux Coeffic. rue Neuve Jeanne Le Dfvnn<1pc, 11 Port-Louii

SUR LA PLAGE. Un groupe de jeunes gens de Port-Louis et de jeune? filles s'ébattaient dimanche soir sur la plage enso\<ti ce Port-Louis. Le troublpfiMc vint en 1;, présence d'un sous-offlcior d'arlillefu, dont l'uniforme Ht nattre une àprr disCii.ssion k propos de militarisme et d';mlimiliamnie. Le sous-officitsr chargea sur Us «ntimililaristcs cfinturon en l'air les de la bande lui prôtèren! leur poii.r t! l'antimililai i.-me dul s"nvriuo(r vnJi.rj drns la personne d'un jeune liùmme qui a eu l'oeil accommodé au beurre soir.

CONSEIL DE CUERRE DU Xle CORPS RibtlhMi. Le 2G mai 1907. vers cinq V. :a- du matin, le soldnt Georges LamL ̃••: c, lî clairon Emile Leblanc, du Ce d'inJant/rie coloniale, rentraient an quartier *vec unt permission de minuiit.

T< .13 dieu. éta'ont pris de boisson, et dès bu M< firent dans la cour, l'un se mit & chanter à tue-tek, cependant que l'autre frappait sur une tôle zwec une bouteWe ramassée on ne sait où.

Ce br:'t aUira le argent de semaine qui envoya "n«uiie les hommes de g«rde pour conduira à le salle de police les deui 0açaat leurs collègues de i*w« btuorinettsa, oop la garde dut Jeaulcr. U laJIut querir O'au»r»» homnx-P poiu se rtmér» i naître» Ae« dPox fvrœnBA.

1/» r^nfltuiin»- l*mh«rt H [.««'il'no eharuiî 2 mots < prison.

Insonm'wion. i p soldat rtoerv isie Au» guet» FUi llard. n* la dasse 190D..lu r'«rulenxdJi ae Rcnnet. incuipé d a*aouih.aajon, ayant guitté la localité qu'il occupant sans

lave «on ohaagemeat de rMdeooa, n'avait pu par suit* être touché ter les ordree d'appel qui le convoquaient à acoomplir une période de 28 jour».

Baillant, qui fut arrêt* rue SainWacques, il. Nantes, par la gendarmerie, est condamné à un mois de prison.

Ivresse. Le 25 juin dernier, le soldat Francis Alouël, du 60 d'infanterie coloniale, sortait régulièrement de la caserne, vers une heure et demie de l'après-midi.

En cours de route, il trouvait un revolver, et quand, vers trois heures, il arriva chez sa mère, on état complet d'ivresse, il tara daiifl les escaliers deux coups de son arme. Le bruit (tes détonations attira des agents qui s'pmparèroit de l'ivrogne.

ly conseil prononce contre Alouit une peine de un mois de prison pour l'ivresse et une autre peine de un mois de prison pour le port d'arme prohibée.

Abandon de poste. Etant de service au poste du camp de Coëtquidan, le canorinier Frnest Lauvert, du 1* d'artillerie coloniale, s'absentait à plusieurs reprises sans aucune autorisation.

Quand il revint à son poste, il était pris de boisson et incapable cye rnnplir son oervice.

I n mois de ixrinon

Respect awc gradée. Le 26 juin dernier, le lieutenant Gurnu, du 1" d'artillerie colo- niale, rencontrait dans une rue de Languidic le C8|onni«r l'rancis Le Corre, qu'il si! vait puni de prison. ll lui intima aussitôt l'ordre de rentrer au poste de police, d'où il s'était échappé, mais Le Corre répondit par des injures et l'officiel' dut quérir des hon>mes pour s'emparer du colonial.

Celui-ci fit d'abord le simulacre de suivre ceux qui fcmmenak.'fiU mais il ne tarda pae à changer d'atlilutlc et prenait la fuite. Reneont-rant alors le lieutenant Paul, Il lui oJrtfesail des injures nulloment justifli'*2a. Sur les oninLfaites arrivait le oapitalne Laurent qui, voyant l'état d'exaJtation de Le Corre, s'efforça de le calnier.

Il y réussit en partie et obtint de se faine suivre à la Mairie, où, en termes paternel à, il expliqua au canonnier la gravité de son cas.

Mais IP Corre ne tint aucun compte dea sages conseils uui lui étaient donnés, ei ntenaça le capitaine de sa baïonnette. M. Laurtuit ue se déoouragea pourtant point. Il fit lire à Le Corre le livret de aotdat. Le canoniser n'y prit garde.

Le lkm tenant-colonel, .prévenu, arriva à son tour et invita l'énicrguaiiène a le suivre; mais ceJui-ci se borna il. répondre par cette phrase de Mirabeau « Jie suis ici par la volonté du peuple, je n'en sortirai que par la force des baïonnettes.

Les notes sur Le Corre sont mauvaises^ aussi le conseil se montre-t-il sévère et condamne-t-il le peu respectueux canonnier à 5 années de prison.

FINISTERE

BREST

L'INCENDIE DU ce CALEDONIEN u. Le pw-quet de la justice maritime a classé aujourd hui le dossier de l'affaire de l'incendie du Calédonien. Cette affaire sera, reprise ultérieurement, s'il y a lieu, c'est-àdire dans le cas où surviendraient des fait nouveaux.

MENACES D'INCENDIE. Le contreamiral Thomas, préfet maritime par inuérim, a reçu des lettres anonymes l'avisant que les chantiers de Y Edouard Quinet, dont !t» liUK-cment doit avoir lien samedi, serment nus en <eu nvani code d«1p. En am- séquencr le contre-amiral Thoniae a déad»; que des sentinelles prises dans l'infanterie coloniale seraient placées aux environs (es chantiers.

TENTATIVE DE SUICIDE. Hier il. 11 heures et demie du matin, Joseph yechione, 26 ans, sujet italien, propriétaire, 2, rue Guyot, atteint d'une maladie incurable, s'est, dans un accès de désespoir, jeté du haut du pont tournant et est tombé à l'eau. Une équipe de vétérans l'a sauvé et transporté son domicile où le docteur Lafolie lui donne des soins.

AUDACIEUX FILOU, Hier, Jean-Louis Saliou, 30 ans, meunier au Bout-du-Pont, en Saint-Renan, rentrait chez lui vers cinq heures, lorsqu'il vit un vagabond nommé Hervé Descop, sans profession ni domicile fixe, occupé il. fouiller consciencieusement une armoire, Il courut prévenir les gendarmes, qui, peu après arrêtaient, dans un débit, l'audacieux filou qui fit des' aveux completa Il a été écroué au Bouguen. VOL D'UN LIVRET DE CAISSE D'EPARGNE. Mme veuve Le Goff, habitant Saint-Marc, ramassa dans un armoire un livret de caisae d'épargne de 150 francs. Ces jours derniers, dle constata, avec stupéfaction, sa disparition. Après bien des recherche, elle acquis la conviction que son argent avait été perçu en son nom, et en quatre fois différentes. D'après les renseignements qu'elle recueillit, Mme Le Goff, pensant reconnaître une de ses anciennes amies, porta plainte contre Mme Hénaff, demeurant rue du Cimetière, 46. Une enquête est ouverte.

ACCIDENT DE VOITURE. Mardi, il. 1 h. 45 du soir, M. Jean-Marie Tromeur, 34 ans, cocher chez M. Jacq, rue du Chàteau, 33, descendait la rue de Siam en voiturc. à une allure excessive. Tout à coup, l'attelage à deux chevaux, heurta un charà-banc. La violence du choc fil tomber la bête et projeta hors du char-à-banc MM. Jean-Marie Charreteur, 18 ans, garçon chez Mme Vaillant, de Landerneau, et Guillaume Quéméneur, 23 ans, bûcheron à Landerneau.

M. Quéméneur 's'est blessé h une jambe et a été soigné par M. Verger, pharmarien. Un bidon de 50 litres d'alcool a été hrisé.

A L'HOPITAL MARITIME. Brneet Paranthobn, gabier breveté à bord du Bof.da, entré l'hôpital le 26 juillet 1907 en est sorti aujourd'hui, guéri de la fièvre typholde. avec un mois de cnnvalpacence. BRIS DE VITRES. Eugène Nédélec, 38 ans, portefaix, rue Suffren, 11, eet inculpé d'avoir, hier soir. à 6 heures, cassé volontairement un carreau d'une valeur de 3 francs sur la devanture du débit de Mme Jézéquel, rue du Chemin de fer, 21. Il a été arrêté.

ACCIDENT DE CHARRETTE. François Cozinn. 25 ans, cultivateur à Kestel- Vr;L«, on St-Picrre Quilbignon, conduisait (laits la rue du Pont deux chevaux attelés à une charrette chargée de pnille. En face du n° 5, la paille a glissé de la charrette et s'est répandue sur la rue.

Il n'y a pas eu d'accident de personne. ACCIDENT DE VOITURE A 10 heures trois quarts du matin, une cheval attelé à une voiture et appartenant à M. Gui varc'h, s'est échappé d'une cour de la rue Branda. Il a descendu la dite rue au galop, a fait le tnur de la partie gauche de la place de la Liberté. Ayant traversé la rue de Paris. l'une des roues a éti priso dans un arbuste., et loUe.la.uo s'est ainsi arrêté mi ut, qu il v «H e» ducddenL Le Oit orl>u8IKtl OR HHKMINItK. A 6 he.ure.8 et du noir, -in feu de cheminée c'est (ip.-irrv 9 la maison portant le ne 1, rue A=ile avs Vieillards, dans une chambre du i' étage occupée par la sieur Corre. n a été éteint par les voisme, sans accident.

ETAT-CIVIL Nais*»: Paulette Qui. Manage* Désire Vesvat, matelot a Toulon, et Jeanne Le Oueo, ouvrière à Brest Auguste Scour, comptable à Brest, et Camille Martteu, employée, t Brest Jean-Marie Choquer, quartier maître canonnier à Brest, et Augustine Le Guen, repasseuse, à Brest Louis Thomas, ébéniste, 6 Brest, et Rosalie Le Bas, sans profession, à Bre.4;t Alexandre Emilian, maréchal des logis d'artillerie colontale, à Brest, et Marie Mfcziou, sans profestfon, fl Brest.

Relecq-Kerhuon

SEANCE RECREATIVE. Dimanche dernier, l'Ecole libre du Relecq-Kerhuon, transformée en salle de spectacle, donna, devant une assistance très nombreuse, une séance récréative des plus intéressantes. La séance a commencé par une pièce comique de Botrel A qui le R'eueu ? pièce qui a déridé le front des spectateurs les plus soucieux: Balochard, Benolt Grenu et Dupiton se sont mon 1res à la hauteur de leurs rôles.

La suite un drame sillonniste intitulé Le Soir d un beau jour, a été enlevé avec un brio remarquable.

LANDERNEAU

LA FOULE ET LES AGENTS Comme toujours, la foule, tans savoir pourquoi, se montre hostile aux agents et fadilite la délivrance d'un perturà bateur

Lundi soir, à 9 heures, sur le pont, deux portefaix, Le Gall et Le Maire, qui avaient beaucoup bu, braillaient des chansons bachiques de circonstance. Le brigadier de police et un agent, qui faisaient une ronde leur dirent de se taire, mais ce fut en pure perte, car non contents de crier, Le Gall et Le Maire insultèrent les agents. Ceux-ci s'emparèrent de Le Gall, tandia que Le Maire nrenait la fuite.

Le Gall ûi entendre un coup de sifflet auquel accoururent quelques gens de son acabit qui cherchèrent i le délivrer. Une mêse produisit et les agents furent obligés de soutenir une lutte sérieuse. La foule s'était assemblée, mais comme toujours en pareil cas, aucun secours ne fut prêté aux agents bien plus, la foule favorisa la délivrance de Le Gall.

Le brigadier, blessé, trouva cependant du secours chez un étranger, un forain qui le soigna dans sa rnulotte. On ne saurait trop féliciter les agents de leur courageuse attitude contre une foule d'apaches et d'inconscients.

Hier matin, les promoteurs de ca désordre scandaleux, Le Gall et Le Maire, ont été arrêtas et écroués au Bouguen, à Brest. ACTE DE PROBITE. Avant-hier matin Mme Bazin perdit sa montre en or avec sa chalne. Elle fut retrouvée par Mme Deniel Inizan qui s'empressa de Va remettre sa propriétaire.

SUR LE POINT DE SE NOYER. Le nommé Jean Jacq, ferblantier, 18 ans, se baignant dimanche dernier, vers 3 heures, au lieu dit Petit Quintin, a bien failli se noyer. Il allait disparaître quand le jeunes H. Crenn vint à son secours, jusqu'à rairrivée du matelot clairon Eug. BoulcTi, qui -le retira de l'eau.

GARHAIX

Les Ursulines & Londres

Londree, 18 septembre. Ce matin sont arrivées à Plymouth. sur le vapeur « Gazelle i), trente soeurs vi pensionnaires appartenant au oouvent des Ursulines de Carnaix. Les religieuâeâ expulsées par le gouvernement français vont s'établir dans une propriété achetée dans le comt2 de Dev on. ÛUIMPERU6

POUR S'AMUSER AVEC SES CAMARADES. Dimanche dernier, le sieur François-Locris Le Roy, 22 ans, menuisier, actuellement en activité de service, incorporé au 1049 régiment d'infanlesrie à Domfront, faisait la bombe Il en compagnie de plusieurs camarades. La gendarmerie, avisée de l'absence illégale du soldai, dont le congé était expiré depuis le 12 courant, procéda son arrceiaLion.

Interrogé sur les motifs de son absence illégale, il répondit crânement aux gendarmes « Si je suis resté à ,Quimperlé audelà du terme indiqué dans ma permission, c'est pour m'amuser avec met; camarades Il. Et allez donc t

Le Roy a été reconduit à son corps.

Concarneau

RIXE ENTRE MARINS ET CIVILS. Dimanche soir à 11 heures 30, une douzaine de marins du torpilleur Tourbillon se battaient avec plusieurs civBs, sur le pont à l'entrée de la ville close, lorsque la police taisant sa ronde habituelle arriva sur les lieux. Les marins se sauvèrent aussitôt, mais les agents parvinrent à s'emparer de l'un d'eux, Raoul Le Luc, 22 ans, qui était ivre, et fut conduit au violon.

Le lendemain, un quartier-maître et un marin du Tmtrbillon vinrent le chercher pour l'emmener au poste. Melgven AMATEURS DE MIEL. Dans la nuit du 14 au 15 septembre dernier, M. Boutet (Laurent), cultivateur à KervenfljPaQ, en Melgven, a été victime d'un vol detrois ruches d'abeilles. Les voleurs n'étaient pas à court d'audace, car les ruches en question se trouvaient seulement à 6 mètres des habitations.

M. Boutet estime son préjudice à 30 fr. Pont-Aven

VOLEURS DE POULES. Dans la même nuit du 14 au 15 courant, des voleurs, demeurés jusqu'ici inconnus, ont pénétré dans le poulailler de Mlle Boltz, restauratrice à Pont-Aven, en escaladant le mur qui y donne aocès du côté du « Bois d'Amnnr et ont enlevé six poules, d'une valeur de 12 francs.

L'enquête, à laquelle s'est livrée la gendarmerie, est demeurée infructueuse. Rosporden

TENTATIVE DE DERAILLEMENT. Vendredi 13 courant, sur la voie ferrée f Rosporden à Concarneau, a été commise une tentative criminelle.

Vers 8 h. 20 du soir, le train se dirigeant sur Concarneau arrivait hauteur d'un passage à niveau situé non loin de cette dernière localité, quand il se heurta soudain à denx grossies pierres placées on travers de la voie ces deux pierres pesaient environ, l'une 19 kilos et 1 autre le kilos. La locomotive du train parvint à les écraser en partie et CI. les rejeter hors des rails.

Par un heureux hasard, il n'y a pas eu d'accident il déplorer.

On soapçonne d'être l'auteur de cette tentative criminelle un individu qui aurait été aperçu sur la voie ferrée peu avant le passage du train.

Une enquête est ouverte. Querrien LA SINTE-CROIX. Voici le résultat des courses et ••" nissances organisées par la rminici|>o' l'occasion de la tète patronale.: • .̃•• COURSE de chevaux. Galop. I" CaGic, de Guiscriîf 2.' Puatus;L, de Querriên, et 3* Stan^ueunoc, de Locunolé.

Trot. 1" Le Gall, de Sainl-Thurien 2' de de loCJJKtté

Couru DE bicyclettes (internationale).–1* Coustumer, de Querriân 26 Jicqual (Henri), de Bannalec S* Jiequel (Mathurin), de Bannalec.

Luttes. les lutteurs qui se sont les plus distingués et ont remporté lea premiers prix sont DaoujAars, de Scaer; Le Bris et Cotonnec, de Querrien.

QUIMPER

PRESTATIONS DE SERMENTS. Ont prêté serment à l'audience civile des Vacalrons, MM. Talgorn André, en qualité de garde particulier des propriétés louées par M. Carbonnier Hervé, aur les communes 2* Le Bot Jean, comme garde particulier, des propriétés de Porsmollec, Kervichard, Creachcaradec en Penhars, Kerscloeden en Pluguffan, et Kervastel en Ploneis dont M. Joseph Alavoine, négociant à Quimper se réserve ? droit de chasse et de toutes autres propriétés dont M. A!avoine pourrait devenir locataire ou propriétaire.

3° Le- Corre Pierre, en qualité de garde particulier des propriétés appartenant à MM. de Bernadière et Richard, de celles louées par eux ou de celles qu'ils pourraient k)ut»r sur les communes >!̃• .-<a;tu.- V\i, Meigven, KmtfvH, Rosponlwi ̃•' rlliant. FOURRAGES. L'adjudication de la fourniture de fourrages à la ration aux chevaux de gendarmerie de la 11. légion du 1novembre 1907 au 31 octobre 1908, aura lieu le 27 septembre, à Quimper, Cnâteaulin, Quimperié, Morlaix et Brest.

Audierne

ETAT-CIVIL. Naissances Louise Kerest Jean Cotonéa Louis Cavartë :Amélie Andro. Promesses de mariage Adrien Repart, marin, et Catherine Faîlltire, domestique. Mnriages René Normanl, marin, et Jeanne Dangé Jean Connu, marin, et Anne Jeannic, ménagère.

Décès Louis Mens marin, 48 ans, époux Mocaer Christine findonna, ménagère, 38 ans, épouse Chalm Guillaume Bonizec. cordonnter, 67 ans. époux Claqum Jeanne Morvan, 5 mois; Marie Goalec, 45 ans, épouse Apert

Gouesnac'h

DEUX INCENDIES. Hier soir, vera cinq heures, au village de Tréfétenn, le feu se déclarait dans une meule de paille, à proximité des bâtiments.

En moins d'une demi-heure, malgré lee aoins qui arrivaient de tous les coins de la commune, deux meules de foin, trois meules de paille, d'une valeur de 7 à 8.000 fr., étaient devenues la proie des flammes. L'incendie prit de telles proportions qu'à leur tour les bâtiments prirent feu, malgré les louables efforts des personnes accourues sur les lieux, et on n'eut le temps que de faire sortir de l'étable le bétail qui sy trouvait. Quelques objets mobiliers ont pu être sauvés de la maison à laquelle le fléau réservait le même sort.

Les immeubles sont la propriété de M. Le Caîn, qui habite Bénodet. Le fermier, le nommé Pétillon, venait de partir pour accomplir une période de 28 jours à Nantes, Il a été immédiatement avisé par les soins do maire du malheur qui le frappait.

Quelques heures plus tard, vers huit heures, un autre incendie se déclarait à deux kilomètres de Tréfélenn. dans un hameau situé dans l'avenue du château de Kergos, et appartenant à M. de Jacquelot. Le feu consumait en un clin d'oeil une meule de paille et commençait à lécher la maison d'habitatian. Grâce aux secours arrivée promptement, on put enrayer l'incendie et faire la part du feu.

Ces deux sinistres, qui paraissent dus à la malveillance, ont produit une vive émotion dans la commune de Gouesna.c'b. La gendarmerie de Fouesnant enquête.

REUNION DU Il SILLON n. bunanchc dernier, 15 septembre, notre anii Jean Jadé donnait à 3 iieûres, une réunion publique. Plus de 400 peraonnes be massaient dans la cour Haillarti, malgré, lta fulminantes défenses de NI. le matre, radical. Devant l'auditoire à l'unanimité sympatruque, le camarade Jadé montra, l'impuissance des divers partis à faire la démocratie. Au moment où il s'élevait contre ces radicaux, qui après avoir jeté dans le peuple les premiers fermente du ma'.érmlisme, sont devenus bourgeois enrichit et. repus, les pires conservateurs. M. le :uuire, caché derrière le mur de la cour, lança ses premières interruptions. Sans douta, fit remarquer l'orateur, le camarade se reconnaît dans le portrait peu flatteur que je viens de faire du radical

A partir de ce moment, il n'y eut de la part de ce bon maire, que les invectives les plus bizarres « Vive Plogoff I » criait-il sans cesse I

Mieux que cela, ripoeta notre ami, vlve la France tout entière I

Parlez-nous donc plutôt de.. de. de. Voyez, fait remarquer Jadé, le camarade interrupteur n'est pas encore fixé sur ses opinions.

L'à-propos des répliques de notre ami mit les rieurs de son côté et calma la fougue du digne magistrat.

Evidemment, les appels à la contradiction restèrent sans réponse, l'interrupteur s'était esquivé, n'ayant pas le courage de venir à la tribune justifier son attitude. MORLAIX

RIXE-. Une discussion s'est élevée à la gare entre MM. G. conseiller municipal, et Le M. quartier-maltre de la marme. Dans la salle d'attente, M. Le M. s'étant cru offensé par les termes de M. G. aurait pouaeé ce dernier, le faisant tomber. Se relevant il vint de nouveau à son adversaire qui dans une deuxième poussée le fit encore tomber occasionnant cette fois un fort saignement de nez. M. G. a porté plainte au procureur contre Le M. Cette affaire, croit-on, est la suite d'incidents antérieurs, et qui se rattachent une campagne menée dans un journal socialiste contre le pdre du quartier-mattre. CONCERT. La municipale donnera un concert ce soir il. 8 heures un quart au kiosque de la place Thiers. Au programme Carhaix, allegro, Guétron; Le Coeur et la Main, fantaisie, Leooq; Jane, valse, Roullet; Le Barbier de Séville, fantaisie, Rossini Hispanola, boléro, A. Chauvin.

Saint-Pol-de-Léon

LE CONCOURS DE POULINIÈRES. Voici le résultat du concours de poulinières suilées

V* prime, 400 fr*' Oubliée il. M. Quillevéré, de St-Pol; 2°, 350 fr., Sutanne, à M. Prigent, de Plouénan; 3e, S00 fr., Esoiègle, à M. F. Guiüon, de Saint-Vougay; 4', 250 fr., Catharina, à M. Autret, de Plouénan; 5', 200 fr., lléqina, à M. Le Saout, de Ploué- nan; 6', 2W fr., Belle-Fille, à M. Le Bihan, de Plouénan; 7*, 200 fr., Désirée, à M. Gué négan, de St-Vougay; 8' 200 fr., Oméga, à M. Autret, de Plouénan; 90, 150 fr., Julie, à M. Curru, de Saint-Vougay; 100, 150 fr., Réséda, à M. Quéré, de St-Pol; 11», 150 fr., Mirabelle, M. Lann, de St-Pol; 12», 130 fr., Basalmine, à M. Edouard, de Saint-Vougay; 13°, 130 fr., YseuU, à M. Roignant, de Plougoulm; 14°, 130 fr., Diane, a M. Curru, de de Saint-Vougay; 15», 110 fr., Ih'léna, à M. Gardic, de St-Pol; 16", 110 tr.,Canarie, à M. Quiec, de Plougoulm; 17«, 11* fr., Uonelte, & M. Le Rcst, de St-Pol; 18», 110 fr., Baille, à M. Fuv(', de Plounôvez-Lodiri* 19«, 110 fr. Fanny, à M. Kurbrat, do Trezilidé; 20», lié fr., Maioloine, NI. Déroff, de Pt-Pol; 2I«, 1Î0 fr., BàMiMic, h M. CreigiK.ii, de Ploaénan; 22°, 100 fr., Cuvclfe, à M. Cadiou, ̃ic St-Pol; 230, 100 fr., Ablette, M. Cueff, de Ploitûnon,; 2.P, 100 Ir., h\rocnt\ne; à M. «£aérér d» S*-Pot; 25*. 100 fr, hetpMn*, h

M. La Saint, de Ptonénn; »,100fr., Lue* à M. Quéré, de St-Pol; 27*. 100 tr., Susann* à M. Olivier de Plougoulm; 28*. 100 tr., Poute, Mo de Beaufort, de SaintPol; 29*. 100 fr., Ahna, iL M. Bourbe de Plooénen; 30", 100 fr., Clarinette, M. Déroff, de Pqougoulm; 31", 100 tr., Julie, il. M. Kerbrat, de Piouzévédé; 32-, 100 fr., Fony, il. M. du Peohoat, de Cléder; 33», 100 fr., Thérèse, à M. Grall, de Plouénan; 34", 100 Ir. Belline, k M. Quenlric, de Plougar; 35', 100 fr.. Rosetle, M. Le Saint, de Sibiril; 37-. 100 fr., Cocolle, à M. Gourvil, de St-Pol; 38», 100 fr.. Rosé lie, à M. Pîuclon» de Ploozévédé; 39», 100 tr.. Fauvetle, à M. du Penhoat de deder 40', 75 fr., Roselte, à M. Caêr, de Plou6nan 41», 75 fr., Clémentine, à M. Cueff, de Plougoulm; 42·, 75 fr., Berline, à M. Grall, de Plouénan; 43», 75 fr., Caroline, à M. Marc, de Cléder; 44«, 75 fr., Lucie, à M. de Plouénan.

COUPE DU GOEMON DE RIVE. Les datea de la troisième récolte du goémon de rive sur le littoral de la commune de Saint-Pol de Léon, en 1907, sont fixées comme suit

1' Pour les gens à mannes, paniers, civitres et brouettes, les vendredi 4, samedi 5 et lundi 7 octobre

2' Pour les gens ayant charrette», bateaux, ou faisant des (lromes, les mardi 8, mercredi 9, et Jeudi 10 du même mois.

LA PENURIE D'EAU. En raison de la "4nurie d'eau actuelle et de la nécessité de conserver toutes les ressources des fontaines et puits pour l'alimentation des habitants. il est provisoirement interdit de pulser de l'eau pour remplir des barriques aux pompes de la ville, et la fontaine de Bonne-Nouvelle.

LES PLACENNERS. M. le maire rappelle que le marché des ouvriers agricoles, dits nlaoenners, doit s'ouvrir à 4 heures du matin, du lieu de 3 heures et demie, à partir du 16 septembre prochain, jusqu'au 15 octobre suivant. lima

VOITURE ET AUTO. Etouet, 35 ans, Kermarrec, 45, et son fils âgé de 13 ana, revenaient tous trois en voiture de Landerneau, Jorsqu "arrivés à environ deux kilomètres de Sizun ils virent venir du côté opposé eux une automobile fHant à toute allure et occupant le milieu de la route. Rendue à leur hauteur, elle passa sans avoir ralenti l'allure, effrayant le cheval qui chavira la voiture.

Elou&t et Kermarec se plaignent de plusieurs contusions. La voiture a été brisée. Le ftls Kermarrec croit avoir vu le n" 45 sur l'auto qui était peinte en rouge. La gendarmerie a ouvert une enquête. Pleyben

CONCOURS ARICOLE. Le ooncours agricole du canton de Pleyben aura lieu cette année dans cette localité, le jeudi 26 septembre.

EN CORRECTIONNELLE. Henri Quetfélec, 42 ans, journalier, sans domicile fixe, originaire de Brice, qui avait mis le feu à la paille du volon municipal, dimanche dernier, où il avait été déposé pour cuver son vin, a comparu lundi devant le Tribunal correctionnel. Il était en outre inculpé d'ou!.rages et coups aux gendarmes.

Le Tribunal l'a condamné à un mois de prison et 5 francs d'amende pour la contravention d'ivresse.

Camaret

VENGEANCE. Le nommé Largenton, marin pécheur Camareb, arrêté le mois dernier par la gendarmerie pour purger une peine de prison, à la maison d'arrêt de Châteaulin, avait laissé son bateau ancré"dans le port de Camaret.

A son retour il s'aperçut que la chalne retenant l'ancre avait été coupée et qu'un maillon était remplacé par un filin peu solide qui cassa quand Largenton voulut lever l'ancre qui resta au fond.

Los haubans du grand mat, côté tribord, étaient coupée, un compas et des cordages avaient été enlovés. Les pertes éprouvées par Largenton s'élèvent à 180 francs environ.

Largenton croit qu'il est viotiiric 1'une vengeanoe.

LES FÊTES

DE SAINT-NAZAIRE

las ministres visiteront les forgea de Trignac

Le train spécial qui amènera Lundi matin MM. Briand, Thomson et Barthou à Saint- Nazaire, s'arrêtera à Montoir et sera dirigé sur Trignac par la voie particulière des usines métallurgiquee de la Basse-Loire. i Les ministres visiteront les établissements | où ils resteront environ une demi-heure. Par suite de cette circonstance, le train spécial, qui devait primitivement arriver a 7 h. 47, en gare de Saint-Nazaire, subira probablement un retard d'une heure environ.

La musique du 64* d'infanterie

A ls suite dea démarches de M. Léchât, maire, la musique du 64* d'infanterie, d'Ancenis, prêtera son concours pendant les fêtes.

Elle arrivera à Saint-Nazaire samedi soir et prendra part à la fête mutualiste de dimanche. Au banquet offert lundi aux ministres, au Grand Casino, elle se fera entendre de concert avec la musique du n Leon-Gambetta

L'arrivée de l'escadre

Les croiseurs cuirassés Léon-Gambetta », battant pavillon du vice-amiral Jau- régniberry, et « Dupetit-Thouars » sont ar- rivés aujourd'hui, à une heure et demie ils ont mouillé sur grande rade, face aux jetées de la Nouvelle Entrée.

Rien n'est encore décidé en ce qui concerne leur entrée aux bassins.

Les contre-torpilleurs et torpilleurs d'escadre arriveront samedi ceux de la défense mobile de Lorient. vendredi ils entreront dans les bassins. Quant à la flottille de Rochefort, on ne sait encore quand elle arrivera.

Un banquet socialiste

On assure qute les groupements socialistes organisent pour lundi prochain, en guise de protestation contre le banquet de 350 cou, verts à 21 francs, offert aux ministres par Chambre de commerce et la Municipalité, un banquet démocratique à 25 sous qui aura lieu salle de la Jeunesse.

UNE DISPARITION. M. Cuinorea, marchand forain, élabli sur la place Marceau, à l'occasion do la foire de septembre, a déclaré à la police que son fils Charles, Agé de 12 ans et demi, avait quitté le domicile paternel, vendredi soir et que depuis cette date il n'y était pas reparu. On l'aurait vu rôder sur les quais des badins. Des recherches sont opérées.

ACCIDENT bIORTEL ? Hier soir, aux chantiers de l'Atlantique, un ouvrier du nom de Etienne Jouin, âgé de 27 ans, de Montoir. était occupé à placer un protecteur de machine, quand il s'affaissa subitoment.

On n'a pu encore établir si la cause de la mort était natarelle ou accidentelles la famille prétendant qu'elle serait due une électrocution.

ETAT-CIVIL. Naissances. Jean Duval, rue dee Halles, 7 Madeleine Baroû, îw de la Paix prolongée.

Lâcès. Thérésa Goulart, 5 motel vu de l'hôpital, 38 bis. TijjtUui. INCENDIE. DU@ la matinée dU 13

courant,4 vers Il Sewe* du matin, la ta» t'est déoàaré dans uae male de pailla, ap>. parteDMtt à M. Pierrre Bareteau, iS *n«v. boucher à Treffleux, et située à 15 métro* de sa maison d'habitation.

Grâce aux prompts secourt des pompiera. les dégate se bornèrent à ia perte de 1.50 kilos de paille estimés 60 francs.

H y a aesurance.

MANCHB

CHERBOURG

UN ENFANT OUBLIE. Pour être as- sez rare, le fait ne s'en est pas moins passf à Cherbourg.

Dimanche soir, M. F. venait déclarée au poste de police que son petit garçon» âgé de 7 ans, avait été oublié par sa grandf- mère à la halle aux viandes.

Etant donnée l'heure tardive, on dut réveiller le gardien chef qui ouvrit la port* derrière laquelle le bambin dormait protondément r

UN INSOUMIS. Les gendarmes des Pieux ont arrêté aux mines de Diéletto la nommé Pinel (Miguste-t'rançpis), né i Sotteville-Ies-Kouen, réserviste de la cla* se 1895, recherché pour insoumission. Pinel a été ramené de brigade en brigada a Cherbourg, où il a été écroué en attendant son départ pour Rennes.

Il ONE PENNY Il Pour avoir impôt» tuné les passagers du transatlantique de leurs sollicitations, les jeunes Bellamy, agé de 13 ane, et Truffert, âgé de 15 ans, ont été conduits au poste depolice et mis a* violonpar mesure de correction.

FAITES VOIR VOS BILLETS. Troi» individus à màne suspecte ayant pris à LJU son des billeto pour Neally, tandis qu'une femme qui les accompagnait avait pria un billet pour Cherbourg, le chef de gare le» signala à son collègue de Neuilly. A cette station, personne ne descendit, à son total le chef de gara télégraphia à Cherbourg Là les voyageurs ayant voulu s'esquive* par une autre sortie que celle à l'usage des voyageurs, furent cueillis par M. OudaiUe^ commissaire spécial. lis se nomment. Ga*ton Faucon, Auguste Pinchan et André Le* soigneur.

La femme qui était avec eux, HanrieUB Coumont, qui' avait son billet pour Chei> bourg, a été laissée en liberté.

UN CADAVRE DANS LE BASSIN. On retiré du bassin du commerce, le cadavre d'un individu, âgé d'une trentaine d'années, parai» sant être un docker. On' a trouva dans une de ses poches une photographie.

Le cadavre a été transporté à la Morgue. ETAT-CIVIL. Naissance Staanne Buhot, rue Fleury, 11.

Décès Joséphine Blandm, sans profession, 12 ans, rue de fa Bucaille, 7 François Poncei, maçon, 38 ans, hôpital-hospice civil: Anonyme Knisch, rue de Seunecey. 29 Alexandre Ray. mond, 5 mois, rue du Vieux-Pont. M.

Bacilly

ACCIDENT AGRICOLE. Emmanuel Gautier, domestique u"ë~ Terme, monté sur une char' relée d'oref. passait les gerbes aux gens quf servaient ./1 machine à battre. Un faux mouvez ment le fi', tomber à la renverse sur le sol. O est mort surde-champ.

Il laisse une veuve et deux enfants.

MAYENNE

Chàteau-Gontie*

ATTAQUE NOCTURNE. Dana la nuit de dimanche à lundi, M. François Ferré, dimestique la Filière, en traversant la pont de Château-Gontier, a été victime d'u> ne brutatc agression de la part de troia jeu*nés gens qui l'ont trappe et jeté à terre. Mit Ferré ne connaît aucun de ses agresseurs, parmi '.osquei» Jt '.ro':v»i un raiîitaire TIR. Les tireurs militaires et civils d« la Société mixte de ür et de gymnastique de Château-Goritier auront une sêa ice de ti' dimanche procham, 22 septembre, de deit heures et demie à cinq heurta ai 'iiemte, 'if Btanû ,le Mu'vault.

La Selle Craoanaise

ASSEMBLEE. L asBcmi^ée annueûV aura heu dimanche prochain, avco 1., m** cours de la Lyre Renazéenne au programr me, jeux divers, concert, retraite aux Jlambeaux, feu d'artifice, etc. CHEVAL EMBALLE ET ABATTU. Lundi matin, vers huit heures, M. George* Denis, manufacturier à Fontaiue-Daniel maire de Saint-Georges Buttavent, et l'in des fila de M. Gustave Denis, ancien sénateur die la Mayenne, a failli être victime d'un accident d'une certaine importance* Se rendant en voiture à la gare, accompagné de son cousin, pour prendre le train de huit heures se dirigeant sur Pré-en-Paii, dans l'intention d'y aller faire une partie do chasse, il était arrivé près de la gare par la rue Mazarin, lorsque le cheval, ayant entendu le aÉfflet du tram qui, en ce moment, faisait la inauujuvre, prit subitement peur, s'emballa dans la direction de la cour Je la gare et, continuant sa course vertigtniuae, vint sauter dans te derrière de la voiture de M. Guérin, mercier et marchand de machines à coudre, qui sortait de la gare à cet moment, accompagné de son commis, venant de chercher des colis.

M. Guérin, fort surpris, sauta aussitôt a l'avant de son cheval quant à son commis, projeté terre, il en fut quitte pouc quelques petites contusions à la tête. De son coté ? cheval de M. Denis avait été Projeté sur la bordure du trottoiT et ne put st relever. On demanda M. Placé, vétérinaire, pour faire l'examen du cheval, qui a dû étre abattu dans la matinée.

Tout se résume donc en matériel de vol ture, complètement brisé, et la perte an cheval de M. Denis, estimé un bon prix. LAVAL

UN VIEILLARD SOUS UNE VOITURE. Lundi soir, vers 7 heures, M. Jean Onere, acé de près de 80 ans. flomestuim' » la ferme de Prttz, chez M. Bouvier, son domicile il avait passé ta jorrnéa ses enfants à Laval et venait de pren. dre la route de Changé, lorsqu'un char-abancs chargé de plusieurs personnes que rentrai, nt de la foire de l'Angevine, renversa. le et lui passa sur le corps. Sans s'inquiéter de l'accident, la voiture continua son chemin M. Oricre parvint M se relever et put se traîner à son domicile avec beaucoup de difficultés.

Le docteur Le Dosseur l'a envoyé hie4 matin à l'hôpital et considère son état cornu m*- tn\s «rave, le veillard ayant plusieurt cotes brisées.

Une enquête <• ouverte pour retrouve! 16 conducteur coupnMe.

RKMONTE. La commission de re» monte du dépôt d'Alençon, qui s'est nie hier matin, a fait l'acquisition de trot* chevaux appartenant a MM. ,Pe«<>J;«i- dd Lave Vauouelin, de la Chapelle-AnUieru* se et Margallet, de Bonchamp-ïèa-Laval, ^ugvffi^N^lTs gS&fig8^? commission chargée d'examiner l'état ««antt taire des étalons au point de vue du comaj se et de la tlaxion périodique se réunir!! an* date!! et endiotta ei^iprè* P«r te dtoarU* ment de la Mayenne Javron^e 21 octobre, èlO hemw du' matin wr le Owdc Poli re, pour te cantons de Cooptrato, I.aas«f| Pi*-en-Ftail et VûTeioe». -le oototor* fcllWIU» •*


lu soir, jtm les coule» de Garron, Landrvy et Ernèe, sur L rente ds Ssint-Demsde-GasUnes, près te «Otage de la PetiteVigne.

Laval U octobre, à 9 tearet et demi» du matin, sur la vieille route de Mayenne, pour les oaDtoaa de Laval (Bst «t ObmJ), liron, Chailland, Argentré et Meslav. du soir, près de la gare, au carrefour de la route de Mézungera et de Batate-Gmweat pour les cantons d'Evron, HoaTtsftre et SteSuzanne.

Craon, ie X* octobre, 4 S heures et demie du matin, sur le cfearap de foire, pour les cantons de fraon, CMB«-]e-Vmen et SI.Aifiiian-sur-Roe.

Cliateau-Goatier, le 88 octobre, à 1 heure du soir. sur le champ de foire, pour les cantons de Qhateao-Gontier, Girz-en-Bouère et Biemé.

ACCIDENT A LA GARE. M. SalaOn, employé supplémentaire à la gare de Lavai. a été blessé hier après-midi par une balle de colon qui, en tombant, lui a ocacsionné des oontasjons aux côtes et au bras gauche. M. SalaUn, qui habite Avesniùrcs, devn prendre une quinzaine de jours de repos. A L'ANQEVINE. Une disputa pour un motif futile a éclaté mardi soir entre deux jeunes gens et des marchands foraines éta- j blis sur les allées de Changé. Comme cette dispute menaçait de dégénérer en rixe; deux agents en civil ont emmené les jeûnas gens au poste où. après avoir été admonestés par le commissaire de polieo, ils ont été ) remis en liberté avec promesse de ne plus recommenoer.

ACCIDENT DE TRAVAIL. -^M. Hutêrcau, ûgô de 48 ans, ouvrier n'int fours à chaux de Rooessée, a été blessé hier, a midi, par la chute d'un bloc de pierre qui lui est tombé sur la main gauche Cet ouvrier a une plaie cont.use sur le dos de la main, qui l'obligera à prendre une dizaine de jours de repos.

CHUTE. M. Poisson, sabotier, ruelle du Four, est tombé mardi soir, vers 11 heures, sur le bord d'un trottoir, par suite d'un faux [>os. Le docteur Loiseîrtir a constaté une fol ure de la jambe et a emové hier le blés** a HiApilal.

IiTAT-ClVlL. Naissance. Renée Morioe, rue de l'Huisserie.

Décès. Victoire Bruneau, cultivatrice, veore Grégoire, 72 ans; rue d'Ernée.

Villaines la Juhel

COUPS DE COUTEAU. il. Alphonse TJzé, €5 ans, marchand de légumes, après une discussion avec Emile Bagot, marchand de légumes aussi lui, a reçu de ce dernier deux coupe de couteau au poignet droit Le Pat

TOMBE DUNE CHARPENTE. MM. Georges Houssemaine, 28 ans, Louis Lesieur, 32 ans, et Félix Jamolrau. 40 nns, ouvriers charpentiers, travaillant la charpente d*nno maison aux Quatre Chemins, sont tombés d'une hauteur de oinq mètres. Ils sont tous plus ou moins grièvement contusionnés. M. Voieler leur palron, tombé aussi lui, a une côte fracturée.

Le retour du 124.

Quelques impressions de manoeuvres

Apres avoir effectué sa dernière grand'halte au viltage de Forcé, le 124' retour de manœuvres, est arrivé hier matin à onze heures à Laval. Le général Rousset qui avait quitté le régiment la veille à Chéméréle-Roi, où avait eu lieu la dislocation avec le 130e, était allé au devant du 121e et avait pris la tête du défilé pour traverser la ville. Les manœuvres, qui, en réaiit*, n'étaient cette année, selon le terme technique, que des manœuvres d'instruction? », ont eu lieu dans d'excellentes conditions. A la suite d'ordres ministériels, il avait élé contrenu qu'au départ on ne reconnaîtrait pas de malade sauf cas exceptionnel et que tous les hommes devaient parlir. C'est pour cette raison que dans la journée du 10, où le régiment manoeuvrail entre Argentré et Vaiges. et qui fut du reste la plus chaude de toutes les manœuvres, quelques hommes se déclarèrent fatigués et incapable de poursuivre ils furent aussitôt renvoyés à Laval. Mais à partir de ce moment, toujours pour suivre les instructions du ministre de la guerre, ceux qui se déclarèrent malades, furent mis dans les fonrgons réginx'nlii.ires et suivirent le corps simulant ainsi, pour le ras de guerre, le.s renvois de blessés qui devraient manœuvrer sur le derrière des troupes. Le nombre total des hommes mis hors de service FViève à "16, y compris ceux qui, le premier jour, ont été renvoyés d'Argentré à Laval la plupart des malades sont alteints de dinrrhée, d'insolation légère, de maux de pieds plusieurs sont complètement guéns, aucun cas ne présente un caractère de gravité.

Pendant toute la semaine dernière, le 124* a manœuvré contre le 130e, puis a partir de samedi, les deux régiments se sont joints est ont combattu un ennemi figuré ces exercices de déploiements de troupes éta'.rnt rendus uarticulièremoH difficiles dans vrtie partie du département, qui est excessivement accidentée, et lex hommes étaient nhlrpés de manœuvrer dons des chemins et des sentiers ltoisfts et couverts qui ne leur laissaient «uoune vue

Malgré ces difficultés, l'opinion des officiers supérieurs est excellente et donne une très hnnne impression de ce que l'on peut obtenir aussi bien des soldats de l'active que des réservistes.

Nous tenons à honneur de constater et de féliciter le 124» pour l'esprit de discipline qui n cessé un seul instant de régner dans ses rangs, et los officiers sont les premiers a reconnaître que, malgré qullqnes àur<>s tournas et los sacrifices demandés aux ré- eervisfes. aucun d'eux n'a élevé la moindre protestation. Très peu de punitions ont été distribuées et les neuf dixièmes ont été pro- nonriVs pour ivresse sur ce point, le général Rousset s'est montré implacable et tout homm<> pris en état d'ébriété avancée était puni dc huit jours de prison.

Il est néanmoins fort probable qu'une grande partie de ces punitions va être levée et ce matin, dès la première heure, les réresen isves vont être conduits à leurs trains respectifs pour regagner leurs foyers et leurs occupations.

Dernière

Heure

LA GUERRE

AU MAROC

Arrestation de Beo-Daoub cassa éVAbsV Tancer, 18 septembre.

.Vemdrmdi §oir, au camp d"Abd-el-Aiis, on ̃ arrêté Ben Dooub, administrateur dea dov. m**tt W tas Mmu. Ban Daoub a été aw.

sflM enchaîné et conéuH tem etcorte avec salamille à Fez.

Ùkirrestation est le ftt f«Vm a trouvé des lettres de Ben ùaomk tMswées à Marratsech. Il auraU Né en corres- ,ronce suitie dans te but d'ouvrir un conflit contre Abd-elAiis. Malgré ses dénigalions Ben Daoub a été arrêté.

Suivant Ies renseignements refus de Fez, le atlian a passé 4a nuit de samedi à (0tmametie à Meket, point situé à à heures de Pas. il ne serait donc pas aussi loin qu'ott te supposait d'abord.

Le sultan a amcné avec M tous ses frères, sauf MouJey-Mohanumed, prisonnier, et Mouleg Ali, son oncle. qri gouverne F«. Le calme est absolu

Paru, m septembre.

Les télégrammes offteieis reçus aujour(Tkui représentent ta situation T'axer et iiabal comme tranquille.

A la suite d'avaries^ le contre-torpilleur Bombarde, l'un des bàlinwUs qui assureienl la communication entre Casablanca et Tanger, va être remplacd. Deux croisamrs cuirassés ('Amiral Aube et La Gloire vat rentrer également en traace pour réparations.

160 fugitifs indigènes des environs sont reatrés à Casablanca. Ils rapportent que tes bruits de paix circuleat avec perststance parmi les tribus. On apprend que les Mdalcras et les Ouled Ali seraient campés à Sidi Drahim, à une vingtaine de kilomèIres au sud-est de Casablanca.

M. Regnault reçoit la colonie français* Tanger, 18 septembre.

Cette apres-midi M. Regnault a reçu au consulat de France la colonie française qui lui fut présentée par son doyen M. Ferrien. La délégation demandt au consul le versemrnt préalable de la part d'indemnité représentant le préjudice causé au commerce trônais par le bombardement. M. Regnault a promis d'examiner celle question. Nouvelles dXrraisouli

Tanger, 18 septembre.

D'après tes renseignements de sources d;verses, ErraisouH aurait quitté le territoire des Bcni Aros pour remonter chez !cs Beni Zaour à une vingtaine de kilomètres au sud de 7.inat. Il serait l'hôte du caïd Zellal qui le protégta longtemps après sa délaite el qui depuis était venu d Tanger se soumettre Il Guebbas.

On ne sait si on doit établir une cotrélation entre le retour du brigand et le pillage de six courriers postes européens à Tanger, trois allant Il Fei et trois en rtveLE CONVENT MAÇONNIQUE

On divorce, non avec le socialisme, mate avec l'hervéisane

Paris, 18 septembre.

CeTte après-midi s'ut Idnu au GrandOrient de France la troisième séance du Convent maçonnique. Au programme figuraient les rapports de la Franc-Maçonnerie avec les socialistes, ainsi que la question de l'antimilitarisme. De l'entretien que nous avons pu avoir avec deux personnalités du convent, il résulte que la rupture avec tes socialistes ne sera pas proclamée et que des efforts réciproques seront faits en vue d'une enten te.

LES SONDAGES

Mende, 18 septembre.

Les opérations de sondage ordonnées par le ministre des finances viennent d'avoir lieu, pour la Lozère, dans la commune de Barjac, située dans la vallée du Lot, 'à 12 kilomètres de Mende, sous la direction de M. Pcrrot, inspecteur des contributions directes.

M. Prades, maire, et les répartiteurs prêtaient leur concours aux délégués de 1 administration. L'expérience a été des plus concluantes. La très grosse majorité des contribuables y trouverait un avantage considérable.

FÇETTR D'AJONC (Parfum mode). Dépôt '̃ Parfumerie Centrale, Binais ofr-n C FLACON RECLAME. 6 »O LE SCANDALE DE BEZIERS

Le parquet prend la défense du magistrat accueé de séquestration

Paris, 18 septembre.

Le scandale de Béziere prend une nouvelle importance. Voici, en etiet, un télégramme que nous recevons de notre correspondant particulier

Une note officieuse parue dans un journal de Montpellier et visiblement inspirée par le parquet de Béziers reconnaît qu'une plainte pour vol a été déposée par Mme B. contre son fils, le magistrat dont nous avons raconté les machinations, mais ajoute que Mme B. est privée de l'usage de ses facultés mentales. Cette thèse puralt il i facilement admissible, si on remarque que le matin du jour où Mme B. fut Internée oomme folle, elle avait signé chez M. V. notaire, un acte de donation.

Tous les témoins que nous avons pu Interroger sont formels et protestent contre la séquestration injustifiée de Mme B. M. B. trouve une protection toute-puissante auprès des trancs-maçons du parquet de Béziers. où lui-même fut substitut pendant cinq ans et, grâce à ces puissants appuis, il espère échapper à la justice. AU lulisjii inUUGHiORciines.Uaisoiiiiecoifisnci LE FEU A L'ARSENAL DE TOULON Toulon, 18 septembre.

L'enquête prescrite sur la cause de l'incendie du magasin général a établi que la malveillance doit être définitivement écartée. Le service de ronde a été effectué de façon irréprochable et aucune négligence n'a été relevée.

Toulon, 18 septembre.

Un individu élégamment vêtu pénétrait dans la matinée avec la foule des ouvriers qui allaient prendre le travail dans l'arsenal, sans être aucunement inquiété. Arrivé près de la direction d'artillerie, il manifesta son désir de visiter seul la saLle d'armes. L'ouvrier lui objecta l'impossibilité où il était de le satisfaire sans permission, puis il courut prévenir ses chefs et donna le signalement complet de l'étrange visiteur qui s'était exprimé avec un fort accent étranger.

La gendarmerie maritime mise au murant fouilla tout l'Intérieur de l'arsenal à ia recherche du mys!ôrieux personnage qui resta introuvable. Une surveillance étroite a clé exercée aux portes de sortie et n'a pas donné plus de résulltats.

Cet incident qui montre la facilité avec lacraelie on peut s'introduire dans les établissements maritimes fait l'objet de multiples commentaires.

SIGNE DES TEMPS

Histoire de trois évadée, d'une patrouille et de cigarettes

Cherbourg, 18 septembre.

Mardi soir, trou soldats d'artillerie oo\o- «trps, le maréchal du togis Vuillaumê fui l

envoyé a leur recherche. n ne tarda poa à la rmtrtmwer au débit Qvatonon, impasse Laurent. Le smuolficier alla prévenir le poste central et me patrouille de 15 hommes jut chargée de procéàer d l'arrestation des trois fugitifs.

Arrivés impasse Laurent tes Aommsa de patrouille ne montrèrent aucun enthousias- me et les agents durent être requis pour procéder à leur place à l'arrestation. Au poste central une scène scandaleuse se produisit. Les trots prisonniers, Lemerle, Chapct et PcsncL, ne consentirent marcher que si des cigarettes leur étaient don- nées. On accéda aussitôt d lenr désir et le chef de patrouille leur offrit complaisam- ment du /eu.

Les agents qui avaient effectué Tdrrestalion durent accompagner les prisonniers jusqu'à la caserne, rallitude det hommes de patrouille faisant craindre la possibilité dune évasion.

Dépêches

maritimes

De nos correspondant» particulière de Porto et des ports

MANNE DE GUERRE

LE RAID DE L' Il OPALE rr

Cfiesbaurg, 18 septembre. Je vous ai rendu compte de la bonne marche de l' « 0pale dans le raid qu'il vient d'effectuer. Voici comment s'exprime M. le lieutenant de vaisseau Daguerre, commandant de l' 0pale Il, dans le rapport qu'il adresse au préfet maritime.

di, à une heure, l' Opale s'est dirigé sur la pointe du Finistère, a franchi les passes redoutables du chenal du Feu et du Raz de Sein, est allé contourner l'Ile de Groix pour revenir à Cherbourg sans aucun arrêt. Il Malgré une perte de temps très importante au retour, par suite de la brume qui a surpris le sous-marin au moment où il allait franchir à nouveau le Raz de Sein, ce bâtiment est arrivé samedi matin sur rade de Cherbourg, ayant parcouru plus de 550 milles d'une traite dans les parages les plus difficiles de nos côtes. Le fonctionnement dos appareils moteurs a été dea plus satisfaisante. Il

La vitesse moyenne do la marche de l' « Opale a été de 8 nœuds.

LES ESSAIS DU Il BOUVTNES Il

Un accident les interrompt

Cherbourg, 18 septembre. Je vous ai côtes cuirassé Il Bouvines u est sorti hier matin, a 9 heures, ayant à bord la commission centrale des essais, pour effectuer ses essais annuels de 24 heures. Un échauffament de la tête de bielle s'étant produit, ce bâtiment dut rentrer sur rade à 3 heures, et repartit à 5 heures pour tenter la continuation de ses essais.

L'échauffement continuant, le « Bouvines » est rentré définitivement cette nuit, à une heure. Il est entré ce matin dans l'arsenal, où le démontage de ses machines va l'immobiliser pendant 48 heures.

Ses essais seront repris après ceux de l' a Amiral-Tréhouart n, qui seront effectués demain matin à 9 heures.

MA1STRANCE. Le matelot timonier breveté Stéphan (Robert-Pierre) a été promu d'office au grade de quartier-maître de 2* classe.

LIEUTENANTS DE VAISSEAU. M. Carvin, de Toulon, commandant actuellement l'Epieu continuera ses services à l'élat-major généra! (2· section).

MECANICIENS. Le mécan. princip. de 1" cl. Bellec, de Brest, servira a la direction des mouvements du port de Toulon. INSCRIPTION MARITIME. Le commis de 3ê c. de l'inscription maritime Quellec, de Lorient, passe à Alger (rejoindra par Marseille, le 12 oct..

GESTION ET EXECUTION. Sont nommes dans personnel de gestion et d'exécution commis princip. de 20 cl., M. Michelet commis princip. de 30 cl., M. SégaJen; commis de lro cl., MM. Palabadou, Le Neures, Pelier; commis de 2° el., MM. Garnier, Pouliquen, Biger.

CONGES. Un congé de 3 mois à demisolde avec distraction de la liste d'embarquement est accordé au mécan. princip. de 1" ol. Deffaisse, de Toulon, à compter du 7 sept.; une prolongation de convalescence de i mois a solde entière à compter du 7 sept, est ueou-déo a l'ens. de v. Hennique, do ELEVES MECANICIENS, L'article 254 du décret du 30 avril 1897, modifié le 3 décembre 1906, a été visé par erreur dans la dépêche du 23 juillet dernier, relative aux quartiers-maîtres élèves mécaniciens sortis du cours des apprentis élèves le 1er août. Les candidats de cette provenance concourent à l'avancement avec les quartiersmaltres mécaniciens admissibles au grade de second maître théorique et avec les élèves mécaniciens entrés au service avant le 18r janvier 1907 les uns et les autres sont classés sur une même liste par ordre de mérite, dans les conditions indiquées à l'art. 328 paragraphe 3 (ancien) de l'arrêté du 5 juin 189?, qui leur reste.transitoirement applicable.

A L'ECOLE NAVALE. Le conseil d'instruction de l'Ecole navale a émis l'avis qu'il y aurait lieu de faire supporter par la masse générale d'entretien les frais de remplacement des ouvrages servant uniquement à récréer et à distraire les élèves. La dépense dont il s'agit ne devant constituer pour la masse qu'une charge annuelle très faible, 10 francs environ, le ministre a accueilli cette proposition. Le paragraphe 1" de l'art. 20 du réglement du 29 juin 1904 sera donc complété comme suit

Il .Enfin remplacement des livree de la bibliothèque servant seulement à récréer les élèves, lorsque la perte ou la détérioration ne peut être imputée spécialement à l'un d'eux n.

Le ministre approuve, d'autre part, la proposition de M. le commandant du n Borda de charger successivement chacun des professeurs d'anglais des conférences de langue allemande.

11 sera répondu ultérieurement aux autres demandes formulées par M. le contre-amiral Perrin dans son rapport de fin d'année. EXPLOSIONS DE CHAUDIERES. Le ministre adresse au port de Brest la circulaire suivante

« Mon attention a été attirée, à la suite de divers incidents survenue sur des chaudières à tubes verticaux, sur les dangers occasionnés par la présence de dépôts, principalement de dépôts contenant du sulfate de chaux, à l'intérieur des tubes de ces générateurs. Ces dépôts peuvent être occasionnes par la nature d'eau d'alimentation, trop calcaire on trop aéléniteuse, Insuffisamment épurée, mais Un peuvent, probablement «usai, dans bien dm cas, trouvai» leur origîn« dans (!t'il rentrées d'aau salée

a* condenseur, même de Taible importance. Le mécanisme de la formation de ces <lè> pots et de leur aotion ultérieure sur te métal du tube a été étudié avec beaucoup de méthode par M l'ingénieur Potocet, du port de Toulon.

̃ Vous recevrez prochainement du port de Lorient copie d'une note intéressante de cet officier à ce sujet.

« J'estime qu'on ne saurait attacher trop d'importance au nettoyage complet et suCffsaimnent fréquent de l'intérieur des tubes. Malheureusement, la plupart des appareils mis à la disposition des flottilles ne aont pas toujours suffisamment efficaces, leur maniement est laborieux et surtout extrêmement lent Des essais entrepris réoemment sur des torpilleurs de la flottitle d'Oran et sur différents bâtiments du port de Cherbourg, au moyen d'un appareil détartreur nouveau, présenté par MM. Georges et Dormoy, ayant donné des résultats très satisfaisants, tant au point de vue de l'effloacité que de le raoidtté et de l'aisance du nettoyage, j'ai décioé de faire délivrer un oertain nombre de ces appareils aux flottiltes et à quelques grands bâtiments munis de chaudières à tubes verticaux.

« 5 appareils complets munis de leurs rechanges seront réservés à votre port. u La commission des machines et du grand outillage sera chargée de procéder aux achats de ce matériel

u Chaque diamètre de tube nécessitant un appareil différent, je vous prie de me faire connaître d'urgence le type que voue désirez pour chacun des appareils destinée il. votre port Il.

131101-'ESSORAT. Un emploi de professeur d'histoire maritime de France est actuellement vacant à l'Ecole navale. Les candidats à cet emploi devront adresser leur demande au ministère de la marine avant le jeudi 1" octobre en y joignant les certificats dûment légalisés, des diplômes dont ils sont titulaires, l'indication des ouvrages dont ils seraient les auteurs.

Le traitement de début sera de 4.880 fr. pour tout professeur, docteur ès-lettres ou agrégé.

FLOTTE

ARRIVES. A Granville, le 17, Cormoran, venant de Cancale (a appareillé pour rentrer A Cancale) a Cherbourg, le 18, Durandal, et Escopefte, et huit torpilleurs, venant de Dunkerque pour prendre part à des lancements de torpilles sur cône de choc à Lorient, le 18, torpilleur « 162 venant de Hœdic i Laa Palmas, le 17, Kltber à Betem, le 18, Chas$clou

PARTI, De Hjobenhawn. le 17, Lavoisier, p. Copenhague de Lorient, le 18, torpilleur A LORIENT. Hier après-midi, a eu lieu a Lorient uno mobilisation do torpilleurs, K la(pelle Assistait, de Port-Louis, le préfet mariti- me.

MARINE DE COMMERCE

ILS OUTRAGENT LEUR CAPITAINE Tous condamnés

Saint-Brieuc, 18 septembre. Le tribunal maritime commercial de SaintBrieuc s'est réuni au bureau de l'Inscription maritime à Saint-Briéuc, sous la présidence de M. Leparmentier, administrateur de l'Inscription, à l'effet de juger lea marins: Leborgne (F.-L..M-), de Planguenoual Le Clerc (Désiré-A.), de Pléneuf Le Can (Constant), d'Erquy Jumel (Laurent), de Plérin Andrieux (Joseph), de Plé.neuf, poursuivis pour outrages par paroles et gestes envers leur capitaine, délit coinmis à Dahouët le 3 aoot 1907.

Ces marins ont été condamnés aux peines suivantes

Leborgne, 15 jours de prison Le Clerc, 10 jours Le Can. 10 jonrs Jumel, 1 mois, et Andrieux, 12 jours de If même peine. Seul, Leborgne bénéficie de la loi de sursis.

TERRE-NEUVE ET ISLANDe

LA PECHE A TERRE-NEUVE

Si-Pierre et Miquelon, 18 septembre (par dépêche de notre correspondant parlicuUcr). Il règne en ce moment un très mauvais lerrtps d Terr*-Neuve.

On craint que la fin de la campagne de pèche ne soit, pour cette saison, compromise.

Arrivés

A Bordeaux, le 17, Héftne, c. Dents, venant de Saint-Pierre et Miquelon, avec 180 tonnes de morues & Paimpol, le 17, Juliette, c. Le Dû. de Granville a La Rochelle, le 17. le chalutier Tadorne, patron de pêche Bégard, de Saint-Pierre et Miquelon Menhir, dlBlanPartl:

De Nantos, le 17, Biquette, o. Le Roy, p. Paimpol.

Rencontrés

Sur les Bancs de Terre-Neuve le 30 août, Croi·sine, do Saint-Malo.

VOILIERS LONGS-COURRIERS LES AVARIES DU n MALOUIN Il

Georges-Town (Guyane anglaise), 18 septembre. Cest au cours d'une violente tempête, survenue le 25 août, au large de Fernando-Noronha qu'une voie d'eau s'est déclarée il. bord du brick-goélette Le Afalouin, allant à ordres de Santoa à Falmouth. Le navire est déchargé; mais un quart de la cargaison a été perdu par l'eau de mer. Le navire est rentré en réparations aussitôt.

Partis:

De Saint-Nazafre, le 18 septembre, Jeanne, c. Loreau, p. Cayenne de Hobart-Town (Tasmanie). le 18, Amiral de Cornulier, c. Touchet, p. San-Diégo (Californie) de Limerick, le 18, Ernesi-Legauvé, Caudal, p. Londres. Rencontres

Le 10 sept., par 38' N, et 35* 0, Vendée, c. Monmoine, allant de San-Francisoo a Ipswich. En charge

Le quatre mâts Madeleine est entré en charge à CardUf, le 16 sept., pour le Chili.

PAQUEBOTS ET VAPEURS

LONGS-COURRIERS

Arrive» ̃ s-. Australien, le 17 sept, à Yokohama4 venant de Marseille,

Bosphore, le 18, à Marseille, d'Odessa. Cordilleras, le 17, à Hassajos, du Havre. Kuphrate, le 17, Pauillac, de Salgon.

F'oria, le 18, Saint-Louis du Rhône, d'Alexandrie.

France (Comp. G. T.), le 18, au Havre, de Colon.

Galiia, le 18, à Barcelone, de New-York. Néra, le 18, a Hong-Kong, de Marseille. Rama, le 17, à New-York, de Marseille. Saint-Laurent, le 18, à New- York, du Hevre. Sydney, le 18, à Atarscille de Beyrouth. Trignac, le 18, à New-York, de Bordeaux Ville de Tamataue, le 18, a Port-Saïd, de Marseille.

Partis

Amiral Rxetmant, le il. de Hong-Kong, p. Yokohama.

Amtrnl Jawtfutbmjf, h 1', de CallM, p. La

Attirât Utsmch<s-TrHU», s) tir, de Coterai», p. Manette.

AuréUen-ScJwâ, le 18, de Ruiuque, p. Botterdam.

le. Bagua, le 17, de CoB**itrtmople, p. MarseilCtlMonion, II 15, de Colombo, p. Noaméa. Chili, le 18, de Lisbonne, p. Bordeaux. Espagne, le 17, de Gibraltar, p. MarseiHe. Gtmdla* le 18. de Colombo, p. Salgon. La Savoie, le 18, du Cap LiTHrd, p. Le Havre (où il est ftUendu Aujourd'hui, fc 11 haines du mntin).

Les Alpes, le 17, de Santo», p. La Piftta. Québec le 18, de Pauillac, p. Hatti.

rarra, le 18, de Colombo, p. Yokohama. VAPEURS CABOTEURS

Atrivée

A Anvers, le 17, Saint-Thomas, venant du Havre le 17, Rive de Gier, de Cardifl a Cardiff, le 16, Circl, de Rotterdam à Hambourg, le 17, Michel, du Havre à Dunkerque, le 17, Ville de Ulle. de Cherbourg a Nanles, le 17, Maric-hiisabelh. d'Orun t Bordeaux, le 17, Ville de Boulogne. VilU de Caen, de Dunkerque Barsac, du Havre Frédéric-Franck, de Rouen Jeanne d'Arc, de Dunkerqud 4 à PbilippevUle, le 16, Tunfsle de Bône a Tunis, te 18, N. Ilerberckmoès. d'Oran 1 Rouen, le 17. Ferdinand-A, d'Oran Lutèot. de Swansea Sauternes, de Rollerd&m Haut-Brion, de Bordeaux Brest, le 17, Armorique, de Dunkerque (a suivi p. l'Aiguillon). A Boulogne, le 18, Ville de Chatons, venant du Havre Saint-Nazalre, le 18, &rtnl-Sermn, de Newhaven à hantes, le 18, Elorn, de Brest il. Caen, le 18, Camille, de HonOeur Canlitt, le 18. Adour, du Havre dros, le 18, Médoc, du Havre' a Bordeaux, Ville-de-Caen. de Caen Sainl-Brleuc, de SaintBrieuc Jean-Bart, de Dunkerque à Londres, le 18, Médoe, du Havre: à Brodftaux, le 18, Aulne, Pronsac, de Nantes à La Pallice, le 17, Seine, de Bordeaux Dunkerque, le 18, Léon de Saint-Malo à Philinoeville, le 17, Ville de Valenciennes. de Toulon à Alger, le 17, Ville de Strasbourg, de Dunkerque à Marseille, le 18, Malapan, du Ha- Vre Rouen le 18, Thérèse et Marie de Bordeaux à Morlaix, le 17, Le Gouet, de Bordeaux, (a suivi, le 18. p. Saint-Brieuc) il Cherbourg, le 17, Deux-Frères, du Haiye le Partis

De Newoastle, le 17, Actif, p. Caen de Rottereiam, le 17, Thitbê, p. Newcastle de Swansea, le 16, Chanty, p. Caen de Bordeaux, le 17, Bidassoa, p. Nantes Ville de Rochelort, p. Dunkerque Le Morbihan, p. Liverpool du Havre, le 17, Ville de Châlons, p. Boulognae d'Oran, le 15, Dahra, p. La Rochelle de Dunkerque, le 16. Sirène, p. Cran le 17, Ville de Carthage, p. Oran de Marseille, le 17. Douro, p. Bordeaux de Rouen ,le 17, Sarol Premier, p. Ailler; Maine, p. Londres de Nantes, le 16. Aulne, p. l'Algérie lé 17, Fronsac, p. Bordeaux de Sainl-Malo te 17 Léon, p. Dunkerque de Brest, la 17, Elorn, p. Nantes Gaulois, p. Le Havre.

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Ici on est mieux qu'en face ce Ici, on est mirux qu'on face m Ainsi n'exprimait Mmo Drouot, pnrlant il. un reporter qui venait lui demander des détails ajoutait « Sans les pilules Pink, je serais depuis longtemps en face ». nlme Marie Claire Drouot dont il est question ici, habite à Nancy, 3 bis, Avenue de Doufflers. Pour les personnes qui ne connaissent pas Nancy, nous ajoutons qu'en face du 3 bis de l'A-.

Pendant deux années, Mme Drouot a cruellement souffert de l'estomac et sls dige'tious furent très mauvaises. Elle avait très fréquemment des vomissements. Ses maux d'estomac persistaient même la nuft, ne lui permettant pas de se reposer. Ayant progressivement perdu toutes ses forces, ellc fut oblige» de s'aliter. Les différente traitements suivis ne lui donnèrent pas de résultats, et elle se décida alors à suivre te traitement des pilules Pink.

Actuellement, elle se porte très bien au grand étonnement des voisins qui la croyaient perdue. Elle a retrouvé toutes ses forces et s'occupe de nouveau de ses affaires.

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La lurballe, 17 septembre. Nombre) de bateaux sortis le 14, 120 moyenne dew poissons péchés par bateau, 2 à 3.000 nombre de poissons au quart, ^2-24 vendus au vert, 75.000 pour la friture, 385.000; prix moye.11 du milles lU fr.; le plus élevé, 14 fr.; le plus bas, 8 fr. Quelques bateaux ont une moyenne de 10.UUU deux vapeurs chargent sur les lieux de pèche-. Lllerbaudière, 17 septembre. Nombre* de bateaux sortis le là, 55 moyenne de. poissons pêches par bateau, 3.000 pour la friture, 165.000 prix unique du mille, 2Z francs.

Saint-Guénolé, 17 septembre. Nombre!' de bateaux sortis le 13, 70 moyenne de poissons péchés par bateau, des cents nombre de poissons au quart, H-1G-18 ;> pour la frHnre, 100.00 prix moyen du mille, 23 fr; le plus élevé, 2t» fr; le plus bas, l'O fr. Quelques bateaux ont une moyenne de 3 à 4.000.

Le Croisic". 17 septembre. Nombre de bateaux sortis et rentrés le 14, 150 moyenne par bateau. 1.S0O a 2.000 prix moyen du mille, 10, 19 et 50 fr, suivant grosseur; quantité an quart. 21-26. 18-20. 7-S.

Le Croisic, 18 septembre. Nombre d*> bateaux sortis et rentrés, 100. Pèche pour ainsi dire nulle les pèches de deux barques, par exemple, étaient représentées par 35 sardines quelques rares barques avaient des cents, les autres rien.

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Gâvres, 17 septembre. Nombre de ottteaux sortis le 13, 10 moyenne de poissons pochés par bateau, 100 kilogrammes prix unique du mille, 45 fr.

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Saint-Gvténolé, 17 septembre. Nombrtf de bateaux sortis le 13, 70 nombre de bateaux rentrés, 50 moyenne de poisson» par bateau, dea cents grosseur au quart, 8-10-12-14 pria moyen du mille, 20 fr. Quelques bateaux ont une moyenne de 2 à 3.00a

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LA SURDITE Merveilleux succès

d'une Méthode Anglaise.

Le public • récemment manifesté un grand intérêt a toute me série de guftrisons merveUleuses obtenues par un spécia tete pour oreilles dont le nom est déjà octobre. 11 est un tait oartsm, c'est que bon nombre des guérisons qu'il e opérées wmhlent presque miraculeuaes, bien qu on puisse ladilemeni en Le proletteur Keitb-Harvey, ce spécialiste qui a tant de succès, a au monde les laits réels conoern&nt la cause de la surdfté. e4 c'est par son nouveau trwlement contre la surdité et par l'extraordinaire et&oacilé des résulta»* obtenue qu'il a étonné le ̃onde.

aurait* ne pouvait résulter que de la perforation du tympan. Il a démontre que, dans presque tout les ou, la surdité est due à l'atrophie des muscles intérieurs de l'oreille.

L'oeuvre remarquable du professeur Keith-Harvey, cependant, ne tique de celle-ci d'une façon élevée par la guérison de milliers de peraonnee atteintes de cette affection tant redoutée la Surdité. Son succès en Angleterre a été phénoménal, et tous ont recours

a son mode de traitement et êtabfissent la preuve de sa valeur d'une façon pratique. Le traitement du professeur Keitb-Harvey est sunple et d'une efficacité permanente. Chaque malade peut le suivre chez soi avec tout espoir d'obtenir une guérison.

Le cas de M. M. Borfssière fils, Maxamet (Tarn) est un oas typique des résultats remarquables oblenus par ceux qui se servent du mode de traitement Keith-Harvey. Il lui écrit

Je suis fnttèrement satisfait de la méthode 0. KeilhHarvey. J'en ai suivi lea indications et en ai reliré d'excellents résultats. La maladie des

arwiM, qui me causait tant de sou/lances et a ennuis, proveimK de la lièvre scarlatine. Depuis lors, les oreilles me tourmentaient. Au bout de quinte jours de traitement par la méthode KtUh-Harvey, je suis tout (rans/ormé.

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Feuilleton DE L'Ouest-Eclair 33

L'ABSENTE Le Vainqueur de la Mer

TROISIEME PARTIE

CHAPITRE 1

L'OMBRE DE LA mort

Une goélette avait dû être ainsi culbutée par J'étrave de quelque transatlantique, âme la brume ou dan» la nuit, car, vingt muiuUîii peut-être avant la surlie du Ua.nu, la vigie, placée dans la hune de misaine, signala une coque flottante, sur laquelle on naviguait droit.

Le capitaine fit donc modifier la route, mais de manière, avec moins de vitesse, à pouvoir s'approcher de l'épave. Et une fois de plus, cette chance qui l'avait si souvent récompensé de ses initiatives, cette chance Sont certains capitaines étaient jaloux un peu. et qui était du reste ka conséquence de ̃̃& méthode personnelle toujours se rendre un compte exact des choses ce bonbeur le favorisa.

Comme l'on évitait la coque flottante, les HrT" au boeeoir crurent entendre à l'in-

térieur des coups de marteau Tranchemer fit stopper, et 1 on perçut, en effet, très nettemenl, des coups à l'intérieur de l'épave. Après une conversation animée, un grand silence fait de curiosité, de terreur, de superstition et de pitié, régnait parmi les passagers appuyés sur la hsse.

Quelques-uns, évidemment, s'ils eussent été seuls à bord du, paquebot, eussent perdu la tête et cru à des revenants sur un fantôme d'épave. Au milieu d'hommes habitués à entendre parler des drames de la mer, et qui en avaient été eux-mêmes les témoins ou les héros, il8 participaient un peu du sang-froid de ces hommes énergiques. Cependant l'ordre avait été donné de mettre à la mer une embarcation, et l'un des lieutenants, avec quelques matelots munis de haches, de scies, de maillets et de ciseaux à froid, se dirigeait sur l'épave. Le paquebot siffla des coups répondirent de l'intérieur de la goélette puis, l'appel du lieutenant ce Où êtes-vous ? Il un cri se fit entendre Ici Il suivi d'un bruit de sciage et l'embarcation ayant fait le tour do la coque flottant, arriva près de l'endroit où les naufragées travaillaient à leur délivrance de la paroi on voyait sortir une lame de scie main.

C'est bon nous y sommes 1 fit l'officier. Un peu de patience.

H se tourna du coté de ses hommes « Vous autres, attaquez-moi ça avec lE ciseau et le maillet n.

A bord da paquebot, on attendait anaira- sèment, tandis que le capitaine racontait

l'histoire d'un brick trouvé ainsi un jour, sur le Bonnet-Flament, et des flancs duquel on avait retiré dix-sept pécheurs réfugiées dans la cambuse après chavirement. Mais la chance du capitaine était moindre cette fois-ci son lieutenant ne trouvait dans l'épave qu'un seul homme, un vieillard. Ce patron de pêche, avec un accent basque prononcé, tandis que le Fichelieu reprenait sa marche, à toute allure, par la grande plaine. atlantique raconta l'accident survenu Il n'avait PU pour équipage, disait-il, que de falllta chiens u ne connaissant rien au métier de mer, des fainéants qui s'étaient engagés pour les avances d'argent, des pas grand'chose Il, qui avaient sans doute quitté leur métier, la plupart, en se figurant travailler moins sur les Bancs. Un coup de vent était survenu la goélette s'était trouvée surprisse par.la Violence des rafales il aurait fallu serrer toute la toile, et pas un de ces fichus terriens n'oeait grimper dans les hauts 1 Pas un 1 Lui alors, il avait envoyé son fils, un gars de dix-neuf ans, faire l'ouvrage des autres. Là-haut, une voile avait floppé, le pauvre gars avait été arraché de la vergue et lancé à travers l'espace. A ce moment, pensant qu'il avait une bouée à section dans sa chambre, le père y avait couru pour la <eter à son enfant. Et alors était survenu le chavirement. Par un bonheur extraordinaire un bonheur. est-ce qu'il pouvait être heureux maintenant il s'était rappelé avoir mis la bouée dans la cambuse, avait paaeé dan» cette partie de la goélette,

les portes fermées derrière lui, et, dans le renversement des barils de lard, des futailles de cidre et de vin, il avait pu se raccrocher & une épontille il avait frotté une allumette bougie, d'une bolte restée dans sa poche, et découfvert une lanterne de sûreté. Grâce aux vivres, il n'avait point désespéré. Et il vivait là, depuis des jours, onze, d'après sa montre n.

On félicita le brave homme mais & sa joie première, d'avoir échappé h la mort, succédait maintenant une tristesse invincille il songeait à son propre gars, au novice que son ordre avait sacrifié, inutilement, pour le salut commune.

Quel dur métier, tout de méme I remarqua Maud, lorsque, Tranchemer ayant fait son quart, ils purent causer de l'aventure.

Bah 1 fit le capitaine. il y a des fois. mais nous mourons presque tous dans notre lit, comme de simples terriens. Croyez-vous ?

J'en suis sûr., et enfin. quand les statistiques mentiraient ?

Que voulez-vous dire t

Que la mort est partout la même et, puisqu'il faut un jour s'en aller.

Soit 1 mais il y a des façons bien di- verses de plier bagage 1 Ainsi, vous, avec le Martello, si vous n'aviez été secouru, c'était la mort aggravée par la faim, par la soif Il est certain que nous courons des risques. Remarquez pourtant que boue les hommes sont logés à la même enseigne. Le marin qui finit. comme j'aurais pu finit.

c'est l'ouvrier qui tombe dans une cuve d'acide ou dans le métal en fusion c'est le mécanicien que sa machine écrase.

Encore courez-vous des risques accrus par la force des éléments.

Ma chère Maud, nous avons aussi bien des dédommagements, que je dirai. anticipés nous avons de splendides aurores, des couchants non pareils, une liberté unique loin des mesquineries de la comédie sociale, des émotions douces que l'on Ignore à terre. Même notre responsabilité, à nous autres, capitaines, c'est quelque chose de bon, de très bon, puisque ça fait la lutte plus grave, une lutte peu ordinaire, vous en conviendrez ? Et puis, voilà on est fier de soi. oh 1 sans vanité aucune, sérieusement fier, dans son for intérieur, surtout à notre épo- que où tout le monde les fuit, les responsabilités Mais nous sommes des hommes », nous, ma petite Maud, et les hommes se font rares dans l'humanité raffinée. Dites-moi donc, monsieur Jean. votre frère, ce doit être quelqu'un aussi ? Oui, certes Je l'ai vu, au fond de son cuirassé, surveillant la marche des machines énormes qui font l'existence même du colosse. Eh bien, moi qui vous parle, Maud, je l'ai admiré. Ce sont des braves, ces mé* caniciens, et des braves qui n'auraient pas le plaisir de lutter au grand air. Assurément, dans la bataille, ils ne courraient pas autant de dangers immédiats que le personnel combattant, mais ils recevraient des coups sans pouvoir les rendre, ce qui est toujours embêtant, il me semble. Après 10

capitaine de vaisseau, qui est le cerveau dix navire, et qui en doit être le coeur aussi,, tâche exceptionnellement grande et rude, la chef mécanicien me semble avoir le plus admirable rôle. Ah 1 J'allais oublier lea médecins, qui ont le plus doux. puisqu'ils: sauvent. »

Quand le Richelieu entra dans les jetées une foule énorme était là, qui venait d'à»* sister au départ d'un navire tout neuf de la> Compagnie Générale Transatlantique et il! oelui d'un paquebot de la Compagnie Hanv> bourgeoise.

Dans cette foule, Tranchemer ne pu* re« connaître son frère, qui pourtant s'y trous vait.

Mais à peine l'échelle était-elle placée à quai pour le débarquemen't, que l'offlcieB mécanicien faisait à bord son apparition. Résolument, Maud alla aiï-devant de lm\ et, lui tendant franchement la main Il Bon chantée de vous voir, monsieur I Vous au. bien ? »

Mis à l'aise par cette façon de l'abord»^ Louis Tranchemer répondit avec la mema confiance et emmena ta jeune fille travers la ville, cependant qae son frère demeurait à bord pour une heare ou deux, afin de san tisfaire aux farmaUté» réglementaires <f M* rivée. fA «attrait