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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1907-04-28

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 28 avril 1907

Description : 1907/04/28 (Numéro 3028).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k641417p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/11/2008

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UN CONTE PAR SEMAINE

i rapprends que tante Victoire est mor- le, Ce n'est pas un grand événement, même pour la famille, et le a journal de la localité n'en fera point mention. 1 Tante Victoire est cette vieille parente pauvre, Agée, petite bourgeoise ou plé- béionne, dont on a oui parler quand on était l'enfant, que fan n &,3««in«s.TU®' qu'on ne désire pas connaître Mais on malt qu'elle existe, et si l'on passe par hasard dans la très petite ville où elle mange ses très petites rentes, on lui fait Visite, comme à tous les autres parente. Alors, il y a des surprises charmanles. Quand on a déjeuné pendant quatre heures avec l'oncle qui est notaire, dîné pendant trois heures avec le couein qui est greffier, goûté dans le funèbre sa M modem-style de. la cousine qui a fait un si beau mariage, et fait trois fois le tour de ville avec la mère de la belle-sœur du beau-père, qui est si riche, tante Victoire apparaît comme un être délicieux. Elle est le lien vivant qui rattache la famille bourgeoise et cossue au peuple dont elle sort elle tst attendrissante à contempler, comme on vieux meuble campagnard, comme ane coiffe d'aieule, brodée, usée et reprisée. Heureux qui s'est assis une fois dans la maisonnette d'une tante Victorre et qui a bu, dans son verre lourd et de forme ancienne, l'eau fraîche de la simplicité 1

Ma tante Victoire était le chef-d œuvre du genre.

'Ah 1 le drôle d'intérieur, le joli petit tableau à la manière des petits maîtres flamands Je revoie la bicoque au large toit débordant, l'ombre bleue du balcon couvert sur la façade ensoleillée, es géraniums criards et rouges comme la fanfare des coqs. Et là, dans la chambre-cuisine, une bonne vieille, en fichu blanc, en bonnet blanc rubanné de jaune, assise sur un fauteuil de paille à bras, à grand dossier, tout contre les vitres ternies. Le clair-obscur, traversé d'un rayon, baigne le bahut auvergnat quatre portes, la table, le prie-Dieu en tapisserie, l'alcôve drapée d'une extraordinaire vieille indienne, où l'on voit des troubadours et des sauvages, des chasseurs anglais et un jeune homme mélancolique qui ressemble à Chateaubriand. Les chandeliers luisent, le globe de la pendule rende en son cristal bombé la chambre réduite et la tante lilliputienne. Odeur de prune. ronron de guêpe, glissement furtif tu chat rayé comme une chenille. La bonne halte, et que je suis contente d'être là 1

Tante Victoire, émue de l'honneur grandissime, s'excuse d'être si mal logée. Que n'a-t-elle, au moins, mis son bonnet propre et son tablier de soie ? Je lui affirme que cela n'a point d'importance, et je lui demande des nouvelles de sa santé, et de son humeur. La santé n'est pas mauvaise, à quatre-vingtdeux ans I et l'humeur est bonne, tomme toujours. Tante Victoire aime la vie, la petite vie close, ouatée, grise, qui s'use lentement et qui dure, qui dure Tante Victoire sera peut-être, un Jour, la centenaire glorieuse, que l'on tête avec des bouquets, des orphéons et un discours de M. le maire, et les complimente dPs parents riches. N'a pas qui veut une centenaire dans sa famille! Mais tant qu'elle aura quatre-vingtcinq, quatre-vingt-dix, quatre-vingtquinze ans, tante Victoire n'intéressera personne. Les voisins la plaignent de vivre seule, à son âge. Ils ne savent pas qne la maison est peuplée d'ombres. Tante Victoire vit avec les morts. Elle me parle d'eux. Elle ressuscite, pour me les présenter, Jean le forgeron, Pierre le meunier, et Louis la mauvaise tête m, et Jacques qui, dans les temps, s'en alla chez les Turcs et devint pach& à trois queues aux Grandes-Indes ». Son grand-père, à elle, était bâtard d'un seigneur et père naturel d'un echevêque son père fut soldat sous le premier Napoléon. C'était un rude homme et un grand conteur d'histoires, qui n'étaient pas toutes absolument fausses et jamais absolument vraies, parce que le grognard avait l'imagination. Soudain, rappelée au sentiment de l'hospitalité, la tante ouvre son armoire, choisit deux verres, une bouteille, des gâteaux dans un sac en papier. « Je pense que vous aimerez'ça. C'est du bon. Et elle verse l'eau de coings, cette liqueur âprp et rustique qui appatait au dessert s' r toutes les tables du pays. Les gâteaux sont un peu secs, ma pauvre nièce, mais je vous le dis, la liqueur, c'est du bon

Secs, les gâteaux de tante Victoire t Ils sont durs comme une pierre, rassis et décolorés. Je crois bien qu'avant d'entrer dans l'armoire, ils ont fait un long aéjour à la vitrine de l'épicier, contemplés quotidiennement par les yeaz avides des moutards qui vont à l'école. Pourtant, je les ai mangés héroïquement, sans sourciller, car ils étaient offerts avec une bonne grâce touchante, une jolie vanitk de pauvre femme heuteuse de régaler la nièce de Paris. Je oonnaissais le cœuf de mon hôtesse et de ce cœur, je pouvais dire C'est du bon I

Tante; venez faire un tour avec moi 1

Eh I ma nièce, je ne sors jamais. Jamais' 1

Ça me fatigue.

Et puis, elle fait des façons. Sa coiffe n'est pas assez propre, son fichu noir est trop vilain. Mais la nièce, éloquente la oenuade.

Oh 1 la belle route, au bord de la ririère Les montagnes rougeâtres se valorisent dans la chaude lumière d'un wir de juin. Leurs flancs se creusent i'ombres violettes, et leurs cimes les plus lointaines fuient, bleues, dans le >leu du ciel, d'une délicatesse infinie. lA rivière précipite ses eaux d'argent tur les cailloux sonores, parmi la veriure des aulnes et des peupliers. Il fait bon vivre.

Tante Victoire respire l'air embaumé. Ses prunelles fanées se ravivent au spectacle de la nature qui amusa son snfance, et ses paroles traduisent l'obscure et courte émotion des simples devant la beauté Il y a tant d'années qu'elle n'est venue ici, la pauvre femme sédentaire, toujours penchée sur son tricot 1

Naguère, elle avait une compagne de promenade, qui, me dit-eîle, se lasa^ de la conduire, parce que la marche lente de l'octogénaire impatientait l'amie trop ingambe, l'amie « qui n'avait que soixante ans ». Et depuis, le décor des montagnes et des vallons, la douceur du ciel, la gaieté des eaux vives n'existent plus peur l'isolée.

Enfermée dans sa masure, elle devine l'hiver aux gros nuages d'ardoise, le printemps à la petite pointe verte qui fend la terre .dans les pots d'argile, sous l'auventrEt bientôt, devant le paysage splendide, tante Victoire sent un malaise singulier. Elle est dépaysée dans son pays même, désacclimatée, désert* tée. L'afflux de vie qui lui vient de l'air, des eaux, des plantes est.trop fort pour son organisme épuisé, pour son esprit accoutumé au cadre réduit de la ville, à l'intimité de la maison. Et sans plus rien regarder, sans plus rien dire, tante Victoire, appuyée sur son bâton, fuyant la magnifique polence de la vie, retourne à ses meubles familiers, à ses géraniums pourpres, à la maisonnette paisible comme le tomMarcelle Tinayre.

(De notre correspondant particulier.) La grève dejâliieotatlon Les petits patrons se rangent du côté des ouvriers

Paris, 27 avril. Les tits patrons boulangers commencent s irriter de l'intransigeance aveugle des grands patrons qui, disposant de plus de crédit, veulent poursuivre la lutte.

Hier au soir a eu lhro, & la Bourse du travail, une réunion, où a été voté l'ordre du jour suivant

Les petits patrons boulangers, réunis grande saille de la Bourse du travail, avec le oomité de grève, décident d'accorder le prix de 2 francs pour les journées supplémentaires et de poursuivre les pourparler pour le repos hebdomadaire.

CHEZ LES BOULANGERS

Une délégation chez M. Clemenceau Paris, 2- avril. M. Clemenceau a reçu ce matin une délégation du comité de la grève des boulangers, composée de MM. Bousquet, Savoie, Lacroix, ATnoult, Camescasse et Duthion.

Les délégués ont soumis à M. Clemenceau l'ensemble de leurs revendications et lui ont demandé son intervention pour mettre fin au conflit.

M. Clemenceau leur a demandé de formuler leurs revendicatifs par écrit, ajoutant qu'il les examinera avec la plus grande bienveillance.

Les délégués rendent compte de leur visite au président du conseil

Paris, 27 avril. Les ouvriers boulangers se sont réunis à 11 heures et demie à la Bourse du Travail.

En attendant le retour des délégués auprès du ministre de l'intérieur, les grévistes ont improvisé un concert et plusieurs ont défilé à la tribune pour faire entendre monologues ou chansons. A midi, M. Savoie et M. Bousquet ont pénétré dans la salle.

M. Savoie a d'abord pris la parole. Il y a deux mois, a-t-il dit, la Chambre des députés voulait modifier la loi sur le repos hebdomadaire. M. Viviani s'y est opposé, mais cela ne pouvait nous suffire nous voulions, nous, l'application intégrale de cette loi, et c'est pour cela que nous nous sommes mis en grève.

M. Clemenceau, à qui nous avons exposé nos désirs, nous a répondu que, personnellement, il ne voyait pas la nécessité de modifier la loi et que le repos par roulement demandé par les ouvners lui paraissait préférable au repos groupé. J ai ensuite affirmé au ministre de l'intérieur qu'il y avait à Paris 2.500 grévistes et que, pour la plue grande partie, ils ont été remplacés dans les boulangeries par des soldats en permission et des employés de Paris. M. Clemenceau nous a répliqué que Paris ne pouvait manquer de pain et qu'il ne saurait défendre aux soldats permissionnaires de descendre dans les fournils. n s'est élevé contre les violences commises et nous lui avons expliqué qu'il était impossible au comité de grève d'empêcher ces violences qui sont le fait d'individus isolée. Le ministre nous a alors promis de défendre auprès du conseil des ministres nos desiderata en ce qui concerne la loi sur le repos hebdomadaire.

Personnellement, je suis à peu près convaincu que le président du conseil s'opposera à.la modtfiaction de la loi sur le repos hebdomadaire.

M. Bousquet a succédé il. M. Savoie. Le président du conseil, s'est-iVécrié, m'a reproché la violence de mes dicoure. Je lui ai répondu que je n'élais jamais sorti de la légalité et que rien dans mes paroles ne pouvait motiver un seul r proche.

M. Clemenceau m'a demandé quand finira la grève « quand le repos hebdomadaire sera appliqué 1 lui ai-je répondu. M. Bousquet a ensuite appria aux grev&-

tes, qu'un roi Léopold II probablementaurait demandé au gouvernement français s'il n'était pas dangereux de venir à Paris aux environs du 1" mai.

M. Bousquet termine en disant que M. Clemenceau fera son possible pour faire obtenir aux boulangers le repos hebdomadaire par roulement

SABOTAGE ET ACTION DIRECTE Paris, 27 avril. Au cours de cette nuit, plusieurs devantures de boulangerie des quartiers de Clignancourt et de la Chapelle ont été démolies à coups de pavés et de briques. Une grande glace de la boulangerie Minault, rue des Poissonniers, a été mise en miettes. Chez M. Gérard, 99, rue Ordener, les grévistes qui avaient déjà démoli deux grandes glaces avant-hier sont revenus à la charge cette nuit. Une patrouille cycliste les a mis en fuite.

Procès-verbal a été dressé ce matin contre un- mitron qui renversait les étalages dea boulangers de la rue de Rivoli. Un mitron, que des grévistes voulaient débaucher, en se défendant, a blessé grièvement un de ses agresseurs.

Des individus ont aspèrgé de pétrole, ce matin vers 4 heures, aux Halles centrales, 300 kilos de bœuf appartenant à des tenanciers de bouillon, avenue Daumesnil; 500 kilos de viandes diverses que l'on venait d'entasser dans une tapissière et 600 kilos de gigots de moutons.

Un garçon limonadier a été arrêté au moment où, en comapgnie de plusieurs grévistes, il faisait couler de l'alcali par le soupirail du fournil de la boulangerie Kirscher, cours de Vincennes.

Par tous les moyens Légitime défense. Un manifeste patronal

Paris, 27 avril. Le manifeste suivant a été placardé ce matin sur les murs du 18* arrondissement

Aux patrons boulangers et marchands

de vins.

Puisque les grévistes sont venus nouveau briper nos glaces et nos devantures. il est de notre devoir do défendre les proppiélés que nous avons gagnées à la sueur de nos fronts. Ceux qui laisserait acomplir nouveau un tel acte ifc lâcheté seraient plus coupable* que les grévistes eux-mêmes. Aussi nous engageons nos collègues boulangers et marchands de vins, dErendre tours magasins par tous les moyens que ci confère lorsqu'on se louve en état de Mgitime défense Puisque les ouvriers défendent ransi leurs droits, nous avons, nous aussi, le droit de défendre nos propriétés.

Un groupe de commerçants.

CHEZ LES LIMONADIERS

Paris, 27 avril. Les ouvriers limonadiers se sont réunis ce matin, au nombre de 1.500, à la Bourse du Travail.

Au début de la séance, on a expulsé un assistant accusé d'appartenir à la police. M. Protat a prononcé un discours, au cours duquel il a déclaré que les « bonnes vont se joindre au mouvement.

Le syndicat a décidé d'ouvrir une souscription pour venir en aide aux grévistes. LA GREVE GENERALE >H DES CUISINIERS £

Paris, 27 avril. A la chambre syndicale ouvrière des cuisiniers de Paris, on nous déclare que le résultat du référendum corporatif sur la question de la grève doane 95 d'adhésions. Les adhérents s'engageant à faire grève au premier signal. La chambre syndicale a fait placarder cette nuit dans Paris une affiche déclarant que l'unanimité des adhérents s'engage à respecter vigoureusement les mises à l'index prononcées par le syndicat contre 'ea maisons qui ne voudraient pas reprendre les ouvriers après la grève.

A la chambre syndicale, on est persuade que la grève générale des cuisiniers de Pa- ris sera déclarée au meeting de ce soir. Paris, 27 avril. Les cuisiniers réunis au nombre de 2.000, à la Bourse du travail, cette après-midi, ont déclaré la grève générale.

CRÈVE DU TEXTILE

des ouvriers de l'industrie textile de Flers vient de se déclarer à l'effet d'obtenir runitlcation des tarifs dans toute la région. Les grévistes, au nombre de 5.500, sont calmes.

Les placards

antimilitaristes

Paris, 27 avril. Le gouvernement s'est enfin décidé à poursuivre les auteurs des affiches antimilitaristes placardées non seulement aux alentours, mais même à l'intérieur des casernes.

Une enquête s'impose dont la nécessité ressort des documents très intéressants que la revue l'Energie française, publie dans son numéro d'aujourd'hui.

Notre contrer a réussi, en effet, à se procurer les photographies de quelquesunes des affiches qui sont collées impunément dans les cours et dans les locaux de nos casernes. Ce sont, pour la plupart, des étiquettes gommées, dentelées sur les bords comme les 'ambres postes. Cette fabrication prouve que l'on établit de grandes feuxles d'où les étiquettes sont ensuite découpées pour l'emploi il résulte de ceci que les feuilles sont imprimées à un grand nombre d'exemplaires chez des imprimeurs qui ne donnent pas leur nom, contrairement aux stipulations de la loi.

Quand au texte à? ces affiches-étiquettes, il se compose uN simple phrase que l'on a habilement empruntée à quelque écrivain connu. On lit par exempte

La Patrie, c'est Le coffre-fort des capitalistes.

Louis Franc*.

Ou bien encore

.L'égotsme et la haine ont seuls une patrie.

La fraternité n'en a pas. Lamartine. Ailleurs, ce conseil anonyme

Il vaut mieux tirer sur un général FRANÇAIS que sur un soldat ÉTRANGER. UNE BOUTEILLE QUI EXPLOSE Paris, 27 avril Ce matin, un inconnu a déposé sur un trottoir de l'avenue DaumeemVen lace du n° 80,.une bouteille ca-

cheté & cire rouge, contenant un Kquido eur la nature duquel on n'est pas encore fixé. Cette Tkrateille, renversée par un balax»ur, a fait explosion.

Cet incident a produit une vive émotion dans le quartier.

A LORIENT

LA BOURSE DU TRAVAIL C'est aujourd'hui que le Conseil municipat remet aux ouvriers la nouvelle Bourse du Travail. Cet. immeuble a été amélioré et aménagé, sinon avec luxe, du moins avec confort

La façade monumentale, qui fait l'angle de la rue de l'Hôpital et de la rue de la

'p' La Bourse du Travail

Marine, est percée d'une grande ouverture donnent accès à la salle des conférences. Au premier étage, le citoyen Trévaux, nommé concierge-régisseur, a déjà élu domicile. Dans les pièces avoisinantes s'installeront le secrétariat général, le bureau de placement gratuit, le bureau des commissions.

Le deuxième étage contient de nombreuses pièces isolées, pour que chaque bureau de syndicat puisse venir y discuter de ses intérêts.

Le téléphone reliera la Bourse à la Po3' te les sonneries électriques mettront le citoyen Trévaux à la disposition des camarades la nouvelle Bourse n'a plus rien de commun avec l'ancien Château-d'Eau Le secrétaire général de la Bourse est le citoyen Le Gouic. Le syndicat du port avait demandé sa révocation, mais les syndicats civils de la ville ont refusé de céder aux aommations des ouvriers du porPet lui ont renouvelé leur confiance.

H. LE GOUIC

En effet, jeune encore, le citoyen Le Gouic a toujours mis au service de ses idées syndicalistes une grande ténacité. On sait qu'à l'une des dernières réunions du Conseil municipal, il avait été décidé que l'immeuble serait la quasi-propriété de la section lorientaise de la Lonfédération générale du Travail. Quelques conseillers demandèrent que les syndicats non affiliés à cette Confédération y eussent également droit d'accès, mais ne réussirent pas à faire accepter leur proposition. PAROLES SOCIALISTES A propos du cambriolage de la nonciature. Ce qu'en la Kevue socialiste Un précédent dangereux.

Paris, 27 avril La « Revue Socialiste » publie sous la signature du citoyen Henri Guernut un article dontvoici un passage particulièrement intéressant

Il y a des jours où l'on dirait que le parti radical veut agir vigoureusement CI quand il s'agit d'embêter les curés. On se souvient peut-être qu'une nuit de cet automne, M. Clemenceau rêva d'un complot de Rome contre la République. Le matin venu, il dépêcha quelques llics à l'ancienne nonciature, on mit la main sur un certain signor Montagnini, qu'on inculpa avec trois curés parisiens de je ne sais quelle trahison, et qu'on emmena de l'autre côté de la frontière. Cependant, on avait fracturé quelques serrures et pris des papiers dont un ou deux privilégiés eurent connaissance, et ils en causèrent à voix basse dans les couloirs de là Chambre.

C'est alors que le génie radical conçut un grand dessein Ah I le Pape refuse de se soumettre à nos lois de séparation 1 Eh l bien, nous allons rîre.

Et tous les journaux de libre pensée, l'Aurore, la Lanterne, l'Action, demandèrent tous les matins avec un touchant accord la publication officielle et complète des documents saisis. Tout cela, au nom de la République laïque et de la Morale. La Chambre, émue, chargea de ce soin une commission. EUe le fil sur la proposition

de Jaurès, que nous regrettons bien de trou- ver dans celte histoire.

Il y a une loi, en effet, qui veut que, dans une perquisition judiciaire, on retienae seulement les pièces utiles il l'affaire et qu'on remette les autres à l'inculpé. Nous n'avons pas la superstition des lois mais, tant qu'elles existent, nous croyons vrai- ment qu'il est d'un bon usage de les appli- quer. Nous devions, tenir d'autant plus il celle-ci qu'elle garantit notre liberté contre un des plus odieux abus. Demain, sous un préiexte futile, c'est nous, socialiste, qui, devenus suspects au pouvir, pâtirons de ce précédent; ce sont nos papiers de famille, notre correspondance secrète qu'on livrera tout entière à la malignité de l'opinion. Nous aurions pu, à ce qu'il semble, mon-,trer un plus grand souci de nos principes et de nqîrtJ intérêt.

Mais 'àllez dire cela au parti radical. Pensez donc Nous allons apprendre par les lettres Montagnini que le clergé est cléjical, et qu'il ne souhaitait pas vivement le succès des républicains aux élections nous allons apprendre que les Jésuites du Vatican correspondaient avec les chefs du parti catholique en France et qu'ils leur conseillaient la résistance aux lois de Briand ;'nous allons apprendre.

Comme tout cela est neuf 1 Comme tout cela est grand 1 On éprouve quelque honte à voir qu'en cette affaire c'e^t M. de Castelnau, de la droite, et M. Ribot, du centre, qui aient dit les paroles de dignité. Nous voudrions bien franchement que la Raison visitât plus souvent les nôtres.

Colonel trop zélé

Perpignan, 27 avril. Suivant les journaux de ia région, un lieutenant-colonel, après une marche longue et,durc du 2-ie colonial, aurait, au retour du régiment, exigé que tes hommes fissent une manœuvre d'école de bataillon sur te champ de manœuvre, et cinq cas d'insolation se seraient produits.

Un assassinat en chemin de fer Les assassins de M. Durel devant les Assises. Les plaidoiries.

Bourg, 27 avril. L'audience de ce matin est consacrée aux plaidoiries.

Me Falconnet, avocat de Gcorge, prend le premier la parole. Dès le début, il est visible que la lutte entre les défenseurs se bornera à des efforts pour établir celui des accusés qui eut l'idée du crime.

M* Falconnet réprésente Marzo comme un être sournois et mauvais. C'est lui qui a conçu le crime et entraîné son ami, d'un caractère 'doux et impulsif.

Le défenseur dit qu'il serait monstrueux de châtier avec la même sévérité les deux accusés. Il donne ensuite lecture de 28 let- tres accablantes pour Marzo. La soeur de ce dernier supplie Georgc de ramener son frère digne la voie du bien.

Me Falconnet prétend que Marzo connaissait M. Durel et qu'il était allé à Genève avant de commettre son crime. Il 1it des vers et des pensées de George, qui semblait professer un grand amour pour la sœur de Marzo cela résulte des contrasfes avec les missives pour la plupart ordurières que signa Marzo.

L'audience est suspendue à midi.

CONDAMNES A MORT

Bourg, 27 avril. Le verdict vient d'être rendu dans l'alfàire Durel. Le jury a répondu affirmativement sur toutes Les quesEn conséquence Georges et Marzo ont éte condamnés à mort.

A L'ETRANGER Les du Maroc La réponse officielle aux réclamations françaises

Paris, 27 avril. La traduction entière de la lettre do Ben-SLiman, ministre des affaires étrangères, répondant aux réclamations de la France, est arrivée cette nuit paris. Ce document a été transmis directement fi M. Pichon. Au prochain conseil des ministres, M. Pichon fera connaître à ses collègues le contenu de la lettre et quelle swte, d'après lui, il convient de tui donner.

Cependant, nous sommes déjà en mesure d'assurer qu'il demandera au Maroc de modifier profondément ses propositions. JAPON

FIANCE DE SA FILLE

Un négociant allait une jeune fille, lorsqu'il reconnut en <fle con enfant Londres, 27 avril. jla riche négociant d'Osaka vient de disparaUre sans laisser de traces. Il devait épouser, la semaine prochaine, une jeune fille de vingt-deux Sakamoto tel était le nom du négociant, avait déjà été marié, il a vingt-deux ans. Après la naissance d ane ftlle, il avait abandonné sa femme à Omari, près de Yokohama. Sa femme mourut deux ans aprés, et sa fille fut adoptée par une famille rési- jdant à Osaka.

II y a quelques mois, Sakamoto retourna vivre dans cette localité, après s'être reti'ré des affaires. Là, il fit la connaissance de la famille adoptive et tout fut arrangé pour son mariage avec la jeune fille.

Ce fut par le plus grand des hasards que Sakamoto appnt que sa fiancée était sa propre fille, qu'il avait abandonnée vingtdenx ans aupo.ravant.

Sakamoto, avant de disparaître, a laissé une somme considérable à sa fille.

Informations LE JOURNAL OFFICIEL

Le Journal officiel d'hier publie

Une loi modifiant le régime douanier applicable aux merrains de châtaigniers destinés à la fabrication des tonneaux. Affaires étrangères. Un décret au» termes duquel M.. Mk*raque, aftonome en Raijnianie, «t nomma chrr&uè* dele Légion d'honneur.

Sont également nommés chevaliers de la L4 ?ion d'hunneur. & titre étranger

M. Korda, sujet hongrois, ingénieur. directeia jénétat do la Compagnie des mines d'Afn-Bar sar.

M. Ablett, sujet briUnnlflue, président de la ;hamhre do commerce britannique rie Paris. Intérieur. Un décret aux termes duquel M. e docteur, Darroze, maire de Pontoux-sur-1'Ai tour (Landes), est nommé chevalier de la L* gion d'honneur.

Un décrut portant dissolution du conseil mu> oicipat de la commune de Nuisons (Loir-et-Cher). Instruction publique. Un arrêta aux termes îuquel l'institut de France est appel(- il élire au ;onse:l supérieur de l'instruction publique, ua représentant choisi parmi les membres de l'ara- lémie des sciences en remplacement de M. Ber»thelot, décodé.

Guerre. Des décisions portai* nomination! dans le personnel de l'adminlqtratior. centrale» Uno décision portant mutations, nominations mortificnlion il la composition de brigades et gendarmerie.

DANS L'ARMEE

LE HAUT COMMANDEMENT

M. Ch. Humbert, député de la Meus^ membre de la -commission de l'armée, put blie dans la « Grande Revue » une étude qui fera du tapage.

Un se souvient que M. Charles Humbert fut fauteur, il y a quelques mois, d'une Internellalion qui donna carrière a de vives polémiques. L'orateur énonçait un certain nombre de faits de dégligencc ou de désordre que le général l'icquari, ministre de la guerre, reconnut exacts.

Il continue la série des révélations affligeantes, mais il y apporte une franchisa dont on ne pourrait le blâmer.

Il insiste sur le ucnl que Cabus des recommandations fait à 1 armée. D'après M. Ch. Humbert. tuus Us postes enviés sont donnas à la faveur, à la camaraderie et non au mérite..

Voici trnis faits étnnnants. Il s'agit de commandants due corps d'armée

Le premier est impotent et ne peut monte! à cheval, ni mfme en voiture. Il commande à des troupes dont l'effectif, sur le pied de guerre. se:<ait d'environ 38.00) hommes, et il ne peu! même par passer en revue.

Le second, qui a le même nombre de soldats. es', un cardiaque déclaré que l'on doit soustrain par ordre des médecins il toute émotion, à toute secousse, il tout travail prolongé.

Le troisième, qui garde une pnrtie de nain frontière est, sauf tout lo respect qu'il mOrito, at' teint d'une surdité tcllu qu'il « «nlcnd bien encore un peu le tum'iour, parce ijm les vihra. bons de la peau d'ànc se perçoivent par l'épignstre; mais il est incapable de reconnaître unt sonnerie de ciairon.

Le président du con«::l des minbfrrs. M. Cle» monceau et le général Picquart. ministre de la guerre, sont au courant de celte situation ridi cule et navrante; mais dès que l'on parie de toucher à ces trois généraux, de leur donnu des remplaçants rpii soient en état non pas même de foire la ce qui sc.-nil trop bonu niais de !ur ttrht en lemps de paix. A la tête de Icinr. régiments toute la légion des pro'lrctours niihti ires ou no litiques se lève et pr teste, et comme soin 1« régime actuel, r,e sont les receBimnii.l.ili'ia»; mj gouvernent. l'aniïV c.riservi» ;l sa I;M<< irnH gnuicls chefs qui ne peuvent plus lui rendr» aucun scrvice.

Le: ministre soh' prisonniers de leurs amis Ils n'osent pas « fendre l'oreille » n des hom mes finis, et par conséquent nuisilû-s.

Les troupiers sont bons, conclut M. Ch. Humbert, les sous-officiers sont excellents, lieutenants et capitaines travaillent, il y a de brillants ofïWers supérieurs, ma.is. « l'armée n'est pas commandée Il.

EMPLOIS CIVILS. M. Jego, ex-brig» dier au 35' régiment d'artillerie, n été nom. mé garçon de bureau à la préfecture dit Puy-de Dôme.

GENDARMERIE. Sont nommés dant la gendarmerie

Garde républicaine (à cheval\ M. Dé. rouet, ancien soldat, de la Manche; légior de Paris (compagnie de Seine-et-Oise, Il cheval), M. Morel, ancien brigadier, def Côtes-du-Nord.

3" légion- Compagnie de la Seine-Infe» rieure (à pied), MM. GuiMerme, ancien mao réchal des logis, du Morbihan, et Deslandes, ancien caporal, de la Loire-Inférieure; com- pagnie de l'Eure cheval), M. Guinoizeau, ancien brigadier, de la Loire-Iiifï' rieure ( compagnie du Calvr.dus (n cheval), M. Léo nard\ ancien maréchal des logis, de lr Manche.

DANS LES AMSTRATICNS PONTS ET CHAUSSEES. M. Chassât conducteur des ponts et chaussées de 2 classe, actuellement en disponibilité à Nar» tes, est nommé à Grenoble, au service on dinaire de l'Isère.

Sont nommés cantonniers vicinaux danj rille-et-Vilnine, M. Métayer dans la Manm che, MM. Giffard, Lcg«urgeois..

PREFECTURES. M. Colonna (Jean Baptiste), sergent au 2' régiment d'infanterie coloniale, a été nommé expéditionnair» à la préiectuw des Reaches-du-Rhône. DOUANES. Sont nommés proposés des douanes direction de Brest, MM. Le Berrrç Le Coz, Le Canévet direction de Sain* Malo, M. Chanteloup.

ASSISTANCE PUBLIQL*. Sont nom. mes sous-mspe#teurs de l'assistance publ* qur> dans le département du Finistère ea remplacemeni de M. Séguin, précéder ment affecté au département du Jura, Mi Simonin, commis ^inspection de l'Eure dans le département des Cô^s-ilu-Nord, et remplacement de M. Sauton, précédemment affecté au département de la Charente, M, LFaiWot, commis te l'inspection de la Haut» POSTES ET TELEGRAPHES. A OU nommé facteur de ville des postes à Nantes, M. Trimareau, facteur rural à Hart.. Ont été nommés facteurs locaux ou ro Loire-Inférieure au Pallet M. LidureaOf à Bata, M. Tuai à Fay-de-B:rtagne, M» •Fortun à Missinac, M, Guillet à Clweoi*M. Pavageau.

Mayenne à La Pooté, M. Chatelain. Morbihan à^Languidic, M. Valy, solda* au 4* infanterie coloniale.

La Vie Sportive B1PPISMB

LES COURBES DE PQNTOHATEÀU Les courses de Pontchàteou auroBUiçu I* & mai 1907, à une heure et demie, ent l'hippodrome de la Mafidelaine. Cette réunion hippique oomporUk* oeuf épreuves «al*


tantes 1* aarat MI trot manié. BOO france le prix; t* a* je«>np, 1 800 france 8» Eu trot moaU, 1 WA francs 4* courses le haies, 1.. franc» il au trot monté, 1400 fruace «• l.?no fr; > au tari alteté. VW franaa fc deeile mili'aire de f* série, 800 francs en obfÉU d'art.

CONSKPATION ^rv «SAINS oF BALS ̃E- ̃̃ ̃ COURSES A SAINT-CLOUD

JPrix Yilhwu. (Au trot monll 3.000 francs 3.5H0 metn»). f Diavoto (VerfVisa) 18 et et 10 V". pL Elysée, iïpi or, Dianité. 1" en S"?8" 1/5 2* en 5'2. Prix "Eij.ora. (Au trot mnril^ 8.000 fr*r.cs 2.400 mètrcJO. 1" Eldorado T>esIbamp^. G2 kil. 1S3.50 et 62 p1. Si 50 ot ̃6.50. 2* Etourdi fCIinUllon), C2 kiL 41 •t 22.50. N. pL Enchanteur, ttoav^. min.; *"3.T'.

Pfcix nr LA .Iatte. (Au trot a M «M 3.000 h Eric (Tombcri) 17 et et 7. N. p! 7. Darde, Edfmbour», EMpaj. 3"53" 4'4" S 400 m.). ^'Rpervter, a M. Olry fUrieri. 62 kiL 88.50 el lfc pl. 18 et 7.50. fr Evntnn (Bcrn.irrtin), 62 ki!. 40.50 et fc.50. 3* Eldorado fDnpulsl, 62 M. 18.50 It 11. N. PL Empereur. Estafette, EclatWeur, "Emerauile. Edirse. Eliane, Eolienne. Il' 55", 8' 56", 8' 57".

PRtx DE Suœ-et-Oise. (Au trot nHelé; t.000 fr.: £.000 m.). 1'" Chaleur (PenteBftle) 49 et 32.50; pi. 2'1 et 14. 2l Cresse Ventiles [Bazille) 30 et 15. N. PI. Cutter Charles-Angot, Chimère. S' 4" 3/5 •' 7" 1 /à.

PRrx pfs Chaj*ente6. (Au trot monté kiL 93 et 89.50; pi. B5 et 10.50. C« vise G3 kil. 80 et 6.50. N. Clii'lonnctte. fnrentan. Damier. PlainIhaaa. 5' 45": 5' 47" 1/6.

♦V- 'ATHLETISME

LES CHAMPIONNATS

DU STADE VANNETAIS

Les championnats individuels du Stnde Wanno'i.is 6eroni courus '¡manche prod1ain 2S avril 1007, heures el demie, ̃•nr le li'rrain du Stade Vannetais. Outre ]os championnats (coursos. Ban* .et concours), il v aura t'ntative de record tfegiona! ne 100 mî'îres par. Gémain, de 800 mètres plat par Dumas on excellent couur de fond. Enfin Le Talffuennec tentera e renouveler officiellement au lancement u disque le joli jet de 30 mMres, réussi autre jonr à lontrainemejït

Rappelons fue pour cette réunion l'entrée du terrain est absolument p-nluiic. Informations Financières Paris. 2i avril. Le marché est en tenue En caime-. Tbulefou, la haussc du cuivre fuvonse eic^L.ti«anellr.ru«al les râleurs cuprUcres snnt Li-^s actives.

Le llio monte trujours et se fixe aux environs flu cour.s de S.408. I.'nnitiialian sexjjîiqjc aussi la rc;>anse èet primes, qui a lieu lundi, ce mut force nonfbi* de vendeurs t découvert il raler. l/.s spéculnlours Il la busse pns^cnl enun, fois un mauvats quart d'Iipure. Nntie /Tançait, c£lm( Il terme, se tm'U» qcUvpt m. comptant au c«urs, cm grand- fernieté. ub cais:^s achètenl 87 009 fronce de renie pour M compl. de l'tpa"cne.

'Les hc:iln sont plus (lLcrut6cS aulérïse 0 encore la reprise ?f fa ro séri«usenaem. Le Turc tnrf/ïé tonseTvc q fermeté

Les va'-urs ballrnniques sont sans nflal"». les bnns des diMepaiions canununalc-s i de le vljle rl«> Paris se ch-mandei* à 490, incliiFii'ca w trnite beniieoup k 1ÎI1Î, 1515. In R»riili Marseillaise et te Çr/dii J i;c-nntis sont <n U«rui» tenue. La iilomnr.r g"inscril k 705.

Les r/T~ait!S ri' frr frar.çtiit Boni Klal'onnaires. Lee Ch''i'i(iu «»j)tffT!ols varient peu. Le MflopnPlafai f 1 en hiusse.. L'on esaompto tes tiaJsscs ̃ouveUes qu'w déclarera a U jirochajin nsxmHfte ptni'raje. Le Nitrace-HHtuiaf comj.U' 3KQ. On mande de le dividende sera fetnê^K̃ que l'an dermtr a. que 1e solde en sera e 4 î/ï

Les V uiturm è Paris sent es reprise ninraenlenËe. ''lis kt raisons de ce oouvemcil sont Beu clai:T£. L'action .l/^t«i4i eG ferme. Lu snu.vlion de li sneietc est melD««« et le div'Jcafle Oxé il 17.M.

La situ.i'.ion du cuivre et 4e* râleurs cuprlfcMe est I" ..laale. Les transa»tl»nj sur le mNa1 Il MDdrus .sunt, irèk n ̃ • • i ̃ ̃ses ti Iri-i iiiiporV&iiLe Rio, maUrt les réalisations de bcnôAûes, mlorcna se trsîl'j activemaat as oeurs de 115, 18. La Cape Ctpptrr. ainsi fuc la ThartU font Meuve d une grande fermrtt. Le piatme semble fculoir sf- retever.

Le Zinc de Téruel est en reprise «'actrvite à 115, J20 l.'eblipirt.on 6 est* 4J7,S0. La SocVM du secteur de GlieV va rembourser à partir du 1' mai leuU* sab obligations 4 1/2 lu 600 séries 4e 95* il 119B.

La Société peur la fabdcaUoa de 18 toie de ̃B 60 f runes brut. L'asseHMe Beu le 7 uiaf.

La Soci'té Amalixaît il'ilm il un dividende f'alparai r. ept été d^murtéM k 40» fnincs. L'oiBtga-ion 5 t se traita ̃»– ml 07.50. La >vt est Il £M.

Les %al«WE 1 1 ri ii NiTfii b& calmes. Le ̃Muverneii^at 4u Tranevetf étudie un projet 9>eslcns)on <• l'r^ploftoOMi aMire 6 l'Etat, •a moyon é> la mr, in- •<••»̃ ealre. La Golden florse SI. ne, foi a éBMM 1 y a doux Jours un couj'in i* t BCheRmgi, e* febjet de nom•reusoÊ <ran*MU*ns.

La GtlA «M Me 4ae»aBdôe. Les

«otflur» <H«Hanâ]r«rea se aont «jualflu« peu ta», elrs anJ««riTiul, la suite de ventes opérées la OMBDte de Londret, en vue de l'arbitrago contre les valeurs cuprilèras.

BAMQCC AUXILUlItC ln^iMMBLLS,

t7, rue latttxrut. l'arü.

Ad. lelég Bwxn -Pa-ris Tél. sa-52. 800-63. FOIRES DE LA SEfrrbIHE

Côles-âu-Xord. Lundi avril, Plenwt mardi S0, Hlcugonver, Sa:nt-Csradec; meraedi 1* mai. Pr. >o:is. C.iulnos, Mellionnec, Plouézec; jeudi 2. BWle-IslL-ii-Terre, Co!Jinec, Lnnnion, rl<Tuc. St-Elionne-du-Gué: vendredi S, Bégard, Sl-Gillcs-Pligcaux; sameda i, Guingtmp, Loudéac.

Finis/ere. Lundi 29 avril, PloRasW-St-Oermaln, Lcssncven, Coray, Spézct; mardi 30, Landrieau, Commana; morerôdi Il mai, DbouJm. Limnilis, La?.. Ploi;nC;our-Menez: jeudi 2, Pontfjolx, Pont-rvWT1'. Ou'niper. Lu Poche. PlnurlnPloudali;iir'7e.ia, C.hA faulin. FeullWe. Iluelpnat, Mespaul; vendredi 3. Pouldavid (en Pouldergat), Faou, Roscanvel, Scatr; samedi 4, Saint-Renan, Plouescat.

Ille-cl-Vilaine. Lundi ? av:1ï. Sl-Marc-leBlacc, IVchorel. Sairil-Ofnton, V'.l-fi; mardi 30. Iîrcé-on-Lam^?. CM1i!!on-en-Vende!r,is: mercr?,lt 1" mai. n-mnes; jcudi i. Liflré, SRint-Thurlal, Grand-Pougeray. LfilleiL Plrrlac. Louvifné-deUaie vendredi 3, Louvipné-du-D^*crt, Maure, Uai'UfiQé-Fercliauj; Eame^li i, Meiiiac, .MaicilléRoboiT.

Loirc-ln[iricure. Lundi 29 avril, htnisdnn, St-Eti^nnr-dc-Morilluc; mardi 90, OinpeTlc-Heulin. DrcWac. nia'llé. SaintNa7Alra; nK>rc!>edl l' mal. Oiftteaulirlnnt. LimouElnîere. Mi«cheeoiil, Toiiohflfi; Jeudi 2. Ancenfs. Arlnnn-en-Rfitz, Pl<«s*, Saiitron; vendredi 8, Clisson, 1`ort, Saint-Narjiine- BAm^di 4. Abbaï&z. CnansJlc-Launay, St-Et^nnp-de-Mnnlluc. %Uiine-c\Lo\Tc. Mardi 30 avrîl, Jsîlal?: merleuffl 2, Morannos, QieraîUé, Pouancé: vendredi 3. Joué-Eliau, Rochefori-sur-Lolre, Tiorcé, Roma¡¡ne. Sl-Macaîre; samedi 4, Parçay, Choie». NueUsous-Pa'îsavant.

Manche. Lundi 29 avrfl, Salnl-L6; mardl 80, Gulsiain: Jeudi 2. Haye-Pesnol. Prétot, Montbray; vçnflrfvii 3. Villndl^u, Teurtliérillo-Hague; samedi 4 Gavrny. Morlnln.

Malienne, Mnrdl 30 avril, BourgneuMa-Forét, Sl^-Suinnne. Creon; jeudi 2 mal, Ernôe, SI. Dc-ais-d'Anjou; vendredi 3, Mislay; samedi 4, Laval. Prc-en-Pail.

Uorbihan. Lundi 29 avril, Mongoïcrian, Riaux 'foire aux moutons),mel, Nostang. St-EiitropB-en-AIla're: mardl 90, TrfnBe-Pùrhoet, l.ançuinic: mercredi 1* mal, Cléeu6rac. Ipjuinto, Pnntivy, Carentnlr, Kcrço en Sulniac, PloSrmel. Plcemeiir, Récin'ny: Jeudi 2, f;i!6rnfW\ Gu'sicriff. Locmlnê. MaTestrolt: vendredi S. MniK'on. Pltimflinii. Cnïï.ic en Plumelec. Sarz«au. Lochrlst-enInzinzac; samedi 4, Vannes, InUlnc.

MAYENNE

LAVAL

N'est=ce pas un meurtre? Nous avons relaté que Mallet, homme de peine & l'usine Manille, en Saint-Denis-Hors, a tué, d'un coup de usil, dans la nuit de dimanche la lundi dernier, un contrebandier en allumettes, nommé Furet, qui entrait à l'usine, nialgrô Mallet.

Ce dernier affirmait être en cas de légitime défense mais la rumeur publiqu» conclut à un meurtre et le parquet de Tours fit une enquête qui a abouti à l'arrestation de MalîeL

Le meurtrier continue aTtirmer que l'urel, qui était orianaire de la Maj-enne. tt deux aubes individus, nommés Armand Bpsnarl, 27 ans, horloger à Amboise, et Ciiarlcs Collet, 34 ans, charron au môme- lieu, son entrés à l'usine malgré la défcua qui leur en avait faite.

Les deux compagnons de Furet pré'.ra dent, eus, que Mallet les avait emmena chez lui pour leur donner à boire tl ôt"»;l sorti de 1a cuisine, disant qu'il allnît chercher du vin, quand Il revint avec son f^3il et tira sur Furet. En vovant celui-ci tomber, ils se sauvèrent et, eh les poursuivant, Mallet tira un second coup de fen l'un d'eua, Besnard, fut blessé è l'épaule et à la cuisse droites.

La fille de Maîlet, qui habite seule avec son père, a confirmé à peu près le récit da Bcsnanl et de Collet.

Lorsque Mwlle' fut arrêté et emmené, le public en grand nombre a poussé des huées. La population croit qu'il a tué le chiffonnier Furet, sous l'emp're d'une crise alcoolique. L'ACCIDENT DE M. FOUREL. Comme VOu-csl-Eclair l'a relaté, M. Henri Fourel, mécanicien sur les chemins de fer, demeurant à Laval, rue de GauviTle, victime de 1'accjfTent survenu près de Cliàrtrea, lundi dernier, était bien moins gravement atteint qu'on ne le disait.

Nous snmmcs allés hier prendre, près de Mme Fourel, des nouvelles de son mari. Elles sont très sa^fnisantes, l'elnt du blescé afesl hc-îracoui^mélioré et le docteur qui eoigne le malheureux mécanicien, espère Qu'on pourra le ramener à Laval, a la fin de la semaine prochaine.

RUADE MORTELLE. Noas avons relaté que mardi dernier M. Meù;nan, cultivateur à la Gourmelterie, avait reçu dans le ventre une double ruade d'un cheval avec lequel il labourait.

La péritonite s'est déclarée, et M. Metgnan qui était âgé de 29 ans, est décéda jeudi dans la soirée.

Il laisaf une veuve et trois jeunes enfaut;t dont 1'aillé n'a pas encore trois ans. LES GRANDETS VACANCES. Voiâ à quelle date auront lieu lea grandes tacanaes dans les écoles publiqucs et maternelles du dépar!ement

Sort;c générale le samedi 27 juillet après la classe du soir.

Rentrée aux dates d-après

Dans les écoles élémentaires du Il n'y a pas eu d'écoles d'adultes le lundi matin 23 septembre.

Dans les écoles élémentaires où il a été fait des cours d'adultes, le lundi matin 80 septembre.

Itana lu écoles materoeflrs où Il existe des c-intinas scolaires, le lundi matin 18 septembre.

GRAVE ACCIDENT. Mercredi dernier, M. Rousseau, employé chez M. Derouault, marchands de fer et de charbon à Laval, rue Souchu-ScTvinière, a eu deux côtes enfoncées et le ventre gravement contusionné, par le brancard d'une voiture.

Il a été reconduit à son domicile, 11, rue Houte-Chifîo.iére, où un docteur lui a prodigué lee soins nécessaires.

ETAT-CIVIL Naissance. Marguerite Legendre, rue du Gué d'Orger. Mariages. Eugène Foucher, maçon, rae de 15eauvaJ«, et ClotUde Mon'.érien, dévideuse, rue de Beauvais Chartes Boderenu, journalier, rue Sninte-CatlieriiM, et Julia Pavy, rue du Mana Henri Gasseau, ferb!niitiL*r, rue de l'Huisserie, et Augustine Legtxlais, cuisinière, rue de Beaurcgard Jufien CI(.-ment, garçon boucher, rue du Mans, et Lucie Lepage, domestique, rue du Mans Gustave Leloup, caporal Uw**bour au 12i*, et Marie Blot, journlière, nrf du Pont de Mayenne Jean Cerisier, tisserand, aux Loges, -et Adèle Bréhu, lipgère, rue de Bootz Alexandre Halter, mennisier, rue Marmoreau. et Marguerite Prungère, ouvriére, rue au Val de Mayenne Léon Goissedet, receveur particulier dt;s coniribuUons Indirectes, rue Ambroise Paré, et Marie Doisncau, propriétaire, rue Ambroise Paré.

Dâcit. Marie-Louise Bordais, ouvrière en robes, épouse Dubois, 30 ans, a la Petite Rouillère Frédéric Sohur, prépasé aux lits militaires, époux Duflos, 4C ans, au Boprg-Ilersent Henri Marcel, 8 ans, rue Sainte-Anne.

Craon

GRAND CONCOURS DE PECHE. Un grand concours de pèche h la ligne aura heu à Craon, le dimanche 28 juillet prochain.

Argentre

FLAGRANT DELIT DE VOL AVEC VIOLENCES. Mercredi dernier, Jean Bourges, 50 ans originaire de Plougraa, terrassier, sans domicile fixe, revenait des mines de la Lucette, commune de Genest, ayant en poche 50 francs montant de son salaire. Aux environs de Louverné, il fit la rencontre de Maurice-Léandre Roussière, 27 ans, natif de Longué, camelot, sans domicile, à qui il offrit plusieurs consommations. Puis les deux hommes continuèrent la route ensemble vers 6 heures et demie du soir, sur la route de Laval A Argentré, après avotr soulevé une petite discussion, le camelol terrassa Bonrges, le roula dane le fossé, le maintenant en plaçant ses genoux sur SA. poitrine, et le délesta de son portemonnaie contenant les 50 francs.

Le malheureux terrassier cria Au voleur, arrêtez-le des cultivateurs qui revenaient de la foire de Laval, s'emparèrent de Roussière et le conduisirent à la gendarmerle d'Argentré, où il fut fouillé, mais. le pori'imonnaie avait disparu le voleur s'en était séparé sana que l'on s'en aperçut Il a été mis à la disposition du parquet de Laval.

Qnnnt à Bourges, qui avait la figure ensang'anlée, il se gardera une autre fois ne pas so lier avec le premier venu. Bréa

UN FEU DE PAILLE. Un incendie s'c.Tt déclaré dans la nuit de mardi à mercredi dernier, dans une meule de 5.000 klloFs de paille, à la fenne dn Haut-Hiéray, en Orfe, exploitée par M. Joseph Taunay, cultivateur.

L'nlanne a été donnée à deux heures dn ma!:n, mais, malgré la promptitude des secours, tou< a été consumé.

La barge n'était séparée que de dix mètref des autres bâtiments qui, heureusement, ont pu être préservés. Les pertes sont assurées.

Ernée

6TUPIDES MALFAITEURS. Dans la nuit de dimanche, des malfaiteurs ont arrach6 le poteau avertisseur du Touring-Club sltné non lain du cimoUè-ro ils l'ont place en travers de la route avec de crops^s pirrres pnur ocraslonner des accidents. Des passants ont pu heureusement dégager la route avant qu'un malheur se soit produit. Saint-Pierre la Cour

BRULEE VIVE. Il y a quelques jours, la petite Louise Simon, figée de. deux ans, était inissée seule à la majson par sa mère. L'enfant nyart une entor. au pied, sa mère l'avait installée dans ure chnisc près du feu, autour duquel se trouvait un gardeten en bois. La mère avait donné la petite un journolpour s'amuser.

Comment le feu prit-il aux vêtements de la malheureuse ? On ne saurait le dire exactement. Il est probable que l'enfant aura, au travers des harreaux du garde-feu, passé son journal qui se sera enflammé et aura communiqué le feu & la robe de la petite Simon.

Son frère rentrait peu après de l'école. Il appela au secours. Malheureusement, la pauvre enfant était déjà atrocement brûIbe et, malgré les soins du docteur Pénelct, la petite Simon mourait 1e lendemain, après d"horrlble6 souffrantes.

Uvet-en-Chamle

PENDU DANS SA CAVE. Mercredi dernier, il. midi, Jecm-CapUsle Gaultier. 54 en originaire de Chammes, cultivateur à Blanche, en lâvet-en-Cbiirnie, s'est pendu avec une corde de grosseur moyenne, ployée en deux, une poutre de sa cave.

Sa femme née Victorlne Chartier, Agée de 45 ans inquiète do nie pas voir rentrer son mari déjeuner, se mil sa recherche et aperçut l*5ureux spectacle. Aidée de deux voisins, la corde lui coupée, et Gaultier transporté sur son lit ou les soins donnée ne pureiK le ramener ù la vie.

Quiaze jnurs avant, le docleur Béasse, de Monlsùrs, avait examiné Gaultier qui, depuis un accident de voiture, était pensif et morose, et avait conclu à une aliénation manta-'e. Le docteur faisait les démarches nécessaires pour !aire interner son client à l'asile de Mayenne, mais la folle n'étant pas dangereuse, la femme Gaultier et sa fille avaient préféré garder leur mari et père près d'elles, tout en le surveillant de près.

MANCHE

UN SCANDALE

Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé qu'à la suite des bruits qui circutaient en ville au sujet de la mort de la fille d'un magieirat, 1 exhumation avait été ordonnée aux fins d'autopsie.

Mlle Jeanne Leblond, institutrice à Montevourg entretenait depuis plusieurs moie dea relations avec l'abbé Larquemin, curé de Blonville. Le dimanche 7 avril, elle qn'tUit l'institution de Montevourg et se rendait chez une amie & Saint-Hilaire^du-Harcouet, chez laquelle elle pnssa deux jours I^e mardi, en a quittant, elle lui remit une lettre adressée ses parents, leur annonçant son arrivée, en la priant de ne la mettre A la poste que le jeudi matin. Elle se rendit ensuite au presbytère de Blonville, où elle resta jusqu au jeudi.

Elle arriva chez ses parents 8 heures de l'après-midi et mourut à 2 heures du mati n.

Plusieurs dénonciations, d'une part, et l'autopsie, de !'autre, ayant démontré que la mort avait pour cause des manoeuvres aborti^es, le parquet chargea M. uudaille. commissaire spécial, de faire une enquête à Montevourg et à Blonville.

La directrice de la pension, où Mlle Leblond professait, déclara que depuis longtemps elle avait connaissance des relations de cette dernière, et elle finit par congédier Mlle Leblond,

L'abbé Larquemin, rejoint à la gare da Chef-du-Pont par le commissaire spécial, fut ramené en automobile à Cherbourg où il fut pïacé en surveillance administrative. Après avoir passé la nuit au poste de la plaça Divette, il subit un interrogatoire. puis partit avec M. Out'aillo pour BlonviUe, où une perquisition minutieuse fut fait au presbytère.

La cheminée était encombrée de papier et de linge brûlés.

Au cours des recherches qui durèrent 3 heures, via découverte Importante ayant été faite, le commissaire signifia à l'abbé qu'il le mettait en état d'arrestation; L'inculpé, qui s'est mie en civil, a subi un interrogatoire d'identité, après quoi il a été écroué

Des lettres et des verres suspects ont été saisis, qui constituent des charges écrasantes.

L'inculpé nie avec énergie.

EVADES RETROUVES. Nos lecteura se rappellent que le 5 mars dernier, trois détenues de la prison maritime, les matelots Le Huledec, Geffroy et Fargue, réussirent à s'évader de l'arsenal où ils étaient occupés à gratter la carène du « Neptune Trois jours après, l'un d'entre eux. le matelot Fargue était arrêté pour vol, il Rouen, où il purge actuellement la condamnation qui lui fut infligée pour ce délit. Depuis lors, toutes les recherches pour retrouver les doux autres fugitifs étaient restées vaines.

Or, jeudi, la police de Rouen arrêtait Geffroy (Louis-Marie), qui fut immédiatement écroué.

Geffroy, qui inscrit à Saint-Nazaire, avait été condamné à deux ans de prison pour outrage, le 20 août dernier, va être ramené à Cherbourg, où il aura à répondre de sa désertion.

EXPERIENCE DESAGREABLE. Sur la place Divette est installée actuellement un établissement où l'on donno des séances d'hypnotisme assez curieuses. Jeudi soir, l'opérateur ayant invité un spectateur à monter sur la scène, il pria un soldat colonial qui se trouvait dans l'nssistance de penser quelque chose que devait exécuter la voyante.

La voyante exécuta trop bien, au gré du spectateur, M. L. qui, recevant une forlïiiilabîe gifle de la gracieuse endormie, adressa d'amers reproches au marsouin facétieux.

Une discussion eut lieu entre les deux hommes, l'issue de laquelle le marsouin. ayant rossé notre compatriote, s'esquiva sans donner d'adresse.

NON-LIEU. Le matelot de 3· classe Gonsset, de la canonnière Cocyte If, qui était prévenu de désertion, vient de bénificier d'une ordonnance de non-lieu. Le préfet maritime vient de lui infliger uno punition disciplinaire de 60 jours de prison. ACCIDENTS DU TUA VA IL Un chef d'équipe de 1'usine du Temple, M. Jean Cousin, âgé de 86 an2, s'est grièvement blessé à la main en.perçant des trous dans du granit. Le poinçon dont il se servait Il a été reconduit à son domicile, rue de rAmiraU'-ourbet, 32, à Equeurdrcrille. • M. Albert Renard, Age de U ans, manœuvre, était employé au chargement d'un bâtiment amarré dans l'avant-port, pour le compte des carrières de l'Ouest. Ayant glissé sur la passerelle, il tomba sur le pont du navire et fut contusionné. Il dut être transporté à son domicile, 82, rue de Sennecey.

ACTE DE COURAGE. M. Deboof, lieutenant au 25* d'infanterie, à Cherbourg, est décoré de la médaille d'honneur pour avoir, le 30 janvier 1907, arrêté un chev-il emballé attelé à une voiture dans iaquel!s se trouvait une femme.

ETAT-CIVIL. Naissanccs. Germaine Ederlch, rue des Cni-riercs, 51.

Mariage. Pierre Lcfiiey, domestique, et AIbwtlne vnssetin; Jean Lebariel, cocher, et Marie Petit-Pierre.

Dôcès. Eugénie Leduc, renlivre, veuve Faynes, ïD ans, rue de la Poile, 28; Maile Dlot, femme Lecan#nenx, 75 ans, ménagère, passage LoJtwK. il Auguste Le Viandier, retraité de la Marine, 83 ans, rue de Ceinture, 3 !saure Derandêe, veuve Broutlic, pensionnée de la marine, 62 ans, rue au Blé 58; Henri Fichet, second maître vétéran en retraite, 70 ans, rue d'Inkerniana, 13; Jeanne Lecerf, veuve Leduc, rentière, Si ans, rue du Général-Jouan 9.

Villedieu

VIOLENT INCENDIE. On incendie

a'eat déclaré rue Général-Huard, dans un bâtiment appartenant A M Chauvet-Levnllois, marchand de suifs, et occupé partie par ce dernier comme ramiqe, et le surplus par M. Augrain. marchand de graine, oomme dépôt de marchandises.

Les pompes et les pompiers se rendirent sur les lieux, ainsi qu'un grand nombre de personnes, et ce n'est que vers minuit et demi que tout danger tut écarté.

Le Mtiment de M. Chanvet est assuré, mais son matériel ne l'est paa.

M. Anprain n'était pas aasuré pour ses marchandises, fl subit de ce chef une perti de 3 à i.WO francs. Le total des dégâts est évniné à environ 10.000 francs.

On ignore les causes do sinistre.

Granvlila

ETAT.CIVIL. Naissances. Gaston Robin, »iiu ATiIrnl-HitRon; Jul<»s Jeanne. rue du Port. M afflige. Matirf'v Denwet. employé de comtn'itv» et AJninble Blin. couturiène.

Déeè$. Marie Créance. veuve Le Roy. 80 ans, rue de la Vlerjjp: Vnr'e-TTii^r^SP Simonne. PobUrnUons de mrriage. Aimé Lemau* cordonnier à Avranchc. et Horton*» T«rm. SurtainviUe

VOL M. Bonnissent, cultivateur, prenait à son service, le 10 avril dernier, Léon Beaumoat. Etant sort! une partie de la journée, Il constata en rentrant que sa cave avait été mise au pillage. Il trouva son domestique ivre et couché.

Le lendemain matin, il ne put lui faire les observations qu'il projetait, car il avait pris la fuite, emportant une grande quantité de victuailles, Il a porté plainte à ta gendarmerie, qui le recherche. Pontorson ETAT-CIVIL. Naissances. Victor Pierre Forget, sur le Placlire; Antoine Victor Levant, rue de Tanis.

Mariage. François Micouin et Pauline Lemercier.

Uécis. Jennne Jarry, veuve Pautrel, cultivatrice, 74 ans. a Villecheret: Franeotee Helleu, 8 ans. Causé; Marie Fauchon. M nna; veuve Rolsnel, rue de Tant».

Retfuveflle

ENTRE ROULOTTIERS. Vendredi dernier, une roulotte, de mauvaise apparence, donnant asiJe deux hommes, trois femmes et une demi-douzaine de marmots, traversait, vers huit heures du matin, le bourg dz R^ffuveille et s'arrêtait sur la route, à quelques centaines de mètres. A propos de cuisine, une discussion très vive s'éleva entre deux ménagères. Les hommes, s'en mélant ne tardèrent pas à en venir aux coups et une mêlée générale eut lieu.

Un des combattante, du nom de Nathanie' R. eut deux doigts de la main droite tranchés presque complètement d'un coup de couteau, et un des mioches, dont une des femmes se servait comme d'un bouclier, reçut sur l'épaule droite une blessure très grave.

Des passants qui voulaient intervenir turent très mal reçus et ne trouvèrent leur salut que dans la fuite.

On espère parvenir à arrêter cette bande dangereuse, qui a prudemmont pris la Saint-James

ETAT-CIVIL. Naissances. Richard Marire Eaint-T.Sonard.

Pnlllrailoni. Jnsooh Ttoré. palefrenier, domicile à Paris «ft Annette Pichei-ot. femme de ch.im're. domiciliée 8 Paris, veuve Miu-lin. Marina». R<*ne Guernal et Blanche Rrault. DiWs. René Guyon, mois. rue Grande: Louis P«rro'lin, 32 nn's. au Pulis-Froger; Louise P>ous=^?l, 34 ans, rue Saint-Jacques. Wgny RIEN NE SERT DE COURIR. Vendredi matin, un chemineau, Yvon Guillon, originaire du Finistère, arrivait juste A temps à ln gare pour voir partir le train qu'il devait prendre. Furieux, Guillou, qui étnit ivre, in.Toltn grossièrement un employé, lui reprochant de n'avoir pas fait stopper le train quelque secondes pour qu'il puisse y monter. Guillon étant allé jusqu'à menacer cet employé, ce dernier a verbalisé contre lui.

ETAT-CIVIL. Hizisaance. Vlet.orine-Auca=!fif» LMoy, au harneau des Lnndes. Piih'ii-aHnn*. Louis Fras. notntne A Ducey et Mm-ift Joi.se, ft Avrimchos: Jacques Denis, domustique, veuf de Ad&Ie Faufrel, à Vergoncey. et Pauline Ruault, joiirnnHero, veuve 1-larde. 6 Drcey.

O,«ëi»*. Marie MnrHinot. ffmme de Pierre Surhled, R3 ans, rue Saint-Germain; Germaln'e Boulfoi* 3 ans. au Haras.

LES TtfORTTERS-D'ALONNB

Dans les flammes

Un homme surpris dans son sommeil meurt carbonisé

Un violent incendie, qui a causé la mort d'une personne, mettait en émoi, dans la nuit, les habitants du village de Hattainville.

Le feu avait pris vera minuit dans la maison de M. Médéric Legendre et s'était aussitôt communiqué iL la maison voisine, habilée par Mme Aimable Leprévoet, qui, affolée et mi-vêtue, donna l'alarme. Au bout de deux heures, il n'y avait plus que des décombres à la placo des maisons et ce n'est qu'au matin que l'on découvrit le corps de Médéric Legendre complètement carbonisé.

Le malheureux avait dû être surpris pendant son sommeil et n'avait pas eu le- temps de se sauver.

Les causes du sinistre sont encore inconnues.

Tribunal correctionnel cTAvranches Bbeceï. Marcel Louis Lescamps, 31 ans, terrassier, sans domicile fixe, né à Pontivy (Morbihan), e t condamné à trois semaines de prison pour mendicité avec menaces et coups.

Pontorson. Pierre-Marie Le Rouzic, 26 ans, chaisier, sans domicile fixe, Jules et Louis Renouf, étameurs ambulants à SaintJean de la Haize, sont condamnés chacun à deux mois de prison pour vol, mendicité,

eo8pe. tentadve d'escroquerie, «te.

Saint-James. Alexandre Barbedett*. 3S ans, jonrnrtffrr A h Hamelin. est cnnrlnmnA à 30 francs d'nmende peur coup* à son voisin, Frnn™ Lnrcher. 58 ans, cu'J:vatrur. AvnA«ir.i!t> Le T.-rtre est enn*»mT* par datant à 8d francs d'amende et 10 h, de dommage* intérêts envers M. du rîauit de Juilley. pnrtie ci%ile, pour chasse swr \m torren de re dernier,.

SAINT-EMEdX-SOPs-AvmNCHÏ» CT SAINTPlanchkhs. Le tribonad condamne Vi» tor LraeeM, 38 ans. aans domicile fixe, déJA ron'inmné, h deux an» de prison Vietorinp PrAvpl à 4 moi« et EmiV IsrrwW &*né, 43 an*, journalier Sw'nt-Pipnrhprs. i 2 moi*, pnnr d^^nHita vol» d'arge,nt. dont an de 1 Wio fra.Tr». et r»>r#l.

ILLE-ET^VlLAir^E VITRE

COUPS ET BLESSURES. Une plainte ponr cnups a été déposée par M. Victor Allin'ime, ouvrier jnnlinior, dnmicilié m* d'Emhas, A Vitré, au sujet d'une intt-rveokon sans motif avoué de M. X. père <hi patron du plaignont, qui, accompaçné de son contremaître, s'est laissé aller A d«s) voies de fait nyant occasionné dea b!. spbres constatAes par un certificat médical. Izè

INCENDIE. En plein midi, te feu 8 'est déclaré dans une meule de paille apparia» nant & NI. Georgeonnet, cultivateur à la Barre, en Izé. Les secours, promptemeol organisés, ont été inutiles, et la meule entière a été détruite. Le préjndice causé, eu.Umé il. 240 francs, est couvert par une assurance. On croit que le feu aurait été mI8 par rr-lvelîlance.

IOUGEF.E8

EN CORRECTIONNELLE. Pierre Thomas et Prio;il, de Saint-Ouen dee Alleux, ont administré uni Il raclée ̃ MM. Picard père et fils. Coût 25 et 16 francs d'amende.

Les époux Irène et Le Dauphin, demeurant rue dp la Forêt, ·e sont donnée des cnups réciproques. Les époux Le Dauphin sont conoamné<» chacun à 16 trana d'amende M. L"ène à 25 fr. Sa femme est acquittée.

ETAT-CIVIL. NalSiances. Jean Fuv-nto, plage de In RJpupîique Chirlotte Fnrt:n. ram lmirnl th' C,cn"n. 45 PleiTe I.eray, nie BaV zac, 6 Simone Lorln, rue Nntionate, 27 F'tiiInmcne Morand, rue d» Nantes, Jean-MarU Al.iillanl. rue Vtctnr TTnco, SI.

Mariapes. Am«nd Gobé, ép'c'er. rue Drba, 1. et Anne T>»briin, cnisrfer«,"hf»ul<*vf»rt! de la Gare. 5 A'nli.-msp Jn! chausson-ifer. njo de Laval, d C^mentine llavnni. '•ha: .-snnnfer», me df> Lnvsl. ?4 Louis Rirmiltorri fonfainiar. honlevnrd F^iion-1 Rtms.5 n, et Miri* I.iffni», nculevanl Edmond r!on~n FmlV O -rr. cor- donnier, rve Pasloiir. !7. et Ilcdmon, rue d?* Vftllte.i. 13 rii^^phtlt Rniult, tnilW-ur de pl.rr^, rue K?i«ber. 17. et %tarte Coiinsnnn. eou!!>ri>>T*, mp S4 j Jean l.hwinl'îo. employé de banque. lviVvnri ils Uonnc.?. 13 et ^n'inï'n** Pn.n. r>Tii#"im en chaussures, nu Gt'fllnnrtrv t.nnls NT-5M. roi* rionnler, n-B Victor J!"cn AS. et Anni> iTin'nl», c'i.Ti««nîiièrc. rue K'Abr-r W .Au/iist» A'ifray, chiu^v,r.ni"r. r*:e ^e^ V>>s. 19. et An?-» lnin, clici'-arT'n r'if P n't*i*fe. 7.

Di'cïs. r.Vism A:Ji'r. fcrrmo Tniirî'T, W ans, rue. de Hivifnê. 1 GuMavo B-r ion, tl ans. 'anrnur, nia PinlT;i\ 98.

PABIGNÊ

Une erreur judiciaire Condamr.é en correctionnelle et en appel à cause de sa ressemblance avec le vrai coupable, un cultivateur est re-

connu innocent. Le vrai

coupa'-le est arrêté.

Le 14 ju:n 191)6, dnna la adirée. une fttle!te fut attaqua et sur te point d'è:re violentép, sur la route, près du village de la Guincherie, en Louvigné, par un iiulmdo. qui, instants auparavant, s>taii arrêta au. lit village et avait tenu des propos 6Lraiig-i3.

Troublé dans l'accomplissement due se* mauvais dcr~scin3 pnr l'arrivée de pliiaieuri pi-rscnnos, l'individu s'enfuit et se cacha dans les bosquets de Monthonn.

Accusé par la rumrur publique dé'rt l'aut.-ur de cette inqualifiahle agret-ioo, Julien Guérin, cuUixateur à l'Avenue de Parigné, fut arrêté, à la suite d'une enquête, au ours de laquelle sept témoin* décltirèrcnt reconnattre en lui le personnage qui s'était présenté à la Guinchère la soir du li juin. En septembre 11XH5, Guéris passa en correctiorincile. Dix-huit t^nioin* à charge et à Jôchurgo furent entendus. A l'audience, l'accusé i rotesta de son innocence avec la plus grande énorgie. mais te nombre des témoignage» accusateurs et leur précision entraînèrent sa condamnation a 15 iovrs de prison avec sursis. Guérin fit appel. Devant la Cour, il convmit la faute d'imputer le fait qu'on lui raproclwit à un tiers, mais celui-ci n eut pas de peine à établir son innocence. De plus en plus convaincue de la culpabilité de Guérin, la Cour le condamna à deux mois de prison.

Cette affairc, déjà oubliée, revient aujour- d'hui sur le tapis. Guérin aurait, en effet,, découvert son sosie, l'homme, qui lui re«semMRiit physiquement, aurait commis i attentat du 1t. C'est un nommé Louis Gautier, 34 aus, né il Perinne, demeurant précédemment à la Pérounerie, en Landénn, aotuellement à la Gilhertais, m Saint-Geoi^gea de P.eintembault.

En conséquence, Gnérin a demandé la revision de son procès.

Dès le 4 avril, U écrit une lettre au ministre de la justice pour dénoncer Gau':er. Une première enquête eut lieu.

Mme Rfignicr, ménagère à la Guir.chère, déclara qu'elle savait, dès le 21 juin, que le

reauxTON k Vê»HI-Bclair 15 LA MONTREUSE de Marionnettes par Jules b'SMY.

PaEMIERit PARTIR

6A BAM DES TRSPA8SÊS

yn

jBUe s'arreta, inter*tc

Tu t'imasfeais ràuair, la où Yvonne, y» mérc, avait ichtié. AAans, je vois que «e quej eus laraaaée est émposdb!r. Il faut •ttendn* que mmam s «y– aaaivës pour que )e Bachc coitHiMrt vet fait mon garçon. Hcureuent qje mm me »– n qu'à deux jours France. HaatAt. mmmt aaaoos à Plouiinec 1t bieoi6t Taaoiok e«» anpnès de nous. Certes, Faiwli» «o était heureuse.

Yanultk lui ̃anqaaà. Oie brûlait du d6air de l'embrasser. Bt »Re ce jurait bien que Jamais plus aaintea&nt W Ne se séparerait Et tusùçrè Son bouhou, ce bonheur saffÊK* toet au tond de son àme et dont Il ce

fallait qu'elle ne laissât rien deviner ait dehors, parfois un pressentiment l'envahissalt, inexplicab.e, qu elle chassait vainement qui revenait toujours sur cette terre de France qu'on allait bientôt apercevoir du pont de L*fay*Ue, elle redoutait un grand malheur. Tous les coeurs de mères ont de ces divinations étranges.

Le glas n'avait-il pas sonné k son départ six mois auparavant, envoyé dans le silence nocturne par tontes les cloches de Yauillac, et des villages côtiers.

Le Gonnec était sauvé, maintenant.

Mais la mort avait-elle désarmé ? Ne veillait-elle pas toujours.

Allait-elle retrouver son Yannick ?

vin

En même temps que François Le Gonnec rentrait en France et, pendant toute la traversée, ne songeait qu'a se rapprocher de son Yannick, Nelly de Valmussy, de son côté, quittait Venise pour accourir au château de et elle écrivait à Catherine Fargoux de lui ramener son fils.

Mais penJar.t q-u': Nelly était en ltatic, pendant que l'ascaline et Yvonne echjnaient et sauvaient le Gunncc à Panama, que s'éialt-41 passé à la pointu du Raz.

Nous allous le dire en quelques mots, ayant d'en arriver au drame qui va suivre et où îmrent brisés tant de braves cœurs.

Le fils de Nelly était tovjours au phare de l'ile de Sein, avecCatherine Fargoux, ea nourrice, mais depuis quelques mois, il n'y éWt

pas seul. Catherine avait une amie et Jean de Valmussy avait un compagnon l'amie de Catherine était Cécile Haie», la pêcheuse de la baie d'Audiernc, et le compagnon de Jean de Valmussy était Yannick, le fils de Pascalinc

Voici ce qui s'était rassé.

Le mari de Cécile Fargoux n'était pas re venu d'Islande dans lé martyrologe de ces mers dangereuses, c'était une victime de plus Au départ de l'islandais, quand le prêtre avait béni les goélettes, Cécile, pourtant, avait bien prié 1 Etoile de la mer. L'Etoile n'avait pas écouté sa prière.

Fargoux roulait maintenant au fond de la mer glaciale ;jamals plus ellc ne le reverrait.

Cécile était sœur de Haleux, le gardien. Baleux l'appela auprès de lui avec son courriEson. et (décile que la nouvelle du sinistre avait un peu affaiblie, ne se croyant plus assez forte pour élever deux enfants, Yannick et le sien, confia celui-ci, plus fort, à une fermière du Morbihan qui l'éleva au biberon. Pendant cela elle continuerait de nourrir Yannick plus faible depuis sa naissance, bien que sans inspirer diTrçuiétudés, YànnlcV avait ccpendlîpt besoin de soins plus délicats. Cette vie ebanedante lui était confiée. Cécile en était responsable. Elle ne voulut pas se séparer de l'enfant.

Elle vécut auprès de Catherine et de Halcui.

Catherine était la plus favorisée des deux, car Mme de Saint-Cast non seulement, lai envoyait régulièrement de l'argent, mais en-

core la comblait de cadeaux et faisait parvenir à l'entant, des langes sans cesse renouvelés, des bonnets, des pelisses fourrées, en si grand nombre que Catherine ne savait qu'en faire.

Lorsque Cécile, avec Yannick, vint habiter au phare, elle en fit profiter l'enfant de Pascaliuc, moins gâté par la fortune. L'argent arrivait à Cécile, en effet d'une façon irrégulière, et parfois la nourrice se fut trouvée gênée sans l'intervention de la bonne Catherine.

De telle sorte que les deux bébés, vêtus souvent des mêmes langes, chaudement enveloppés dans les mêmes pelisses, paraissaient être deux frère*

Du même Age, de croissance égale, les yeux à peu près du même bleu foncé, ils avaient un certain air lointain de ressemblance, mais hâtons-nous de le dire, une ressemblance qui ne pouvait fare hésiter que les gens qui ne les voyaient pas tous les jours, qui ne les voyaient que de loin en loin.

Du reste, dans cette solitude du phare, solitude écrasante, absolue, ces deux enfants étaient inconnus de tous les pécheurs de l'ile de Sein eavaient que la femme de Haieux et Cécile Fargoux nourrissaient deux bébés au maillot, mais ils n'en savaient pas davantage, ne les ayant jamais vus.

Le phare, en effet, était la plupart du temps Inaccessible.

Il reste souvent, pendant des semaines entière», dans des bourrasques si dangereuses, que tout moyen de communication avec l'île lui «at ùnnossible autrement Que des signaux

télégraphiques.' Le ravitaillement est parfois difficile même dangereux. L'Ile de Sein se prolonge dans la direction de l'Ouest, jusqu'à une distance de huit milles, par une chaîne de récifs qui s'abaissent graduellement. Quel- ques-uns de ces récifs apparaissent toujours au-dessus des vagues d autres au contraire, sont toujours submergés, même par les mers les plus basses. Ils con.-tituent une sorte de barrage parallèle il. la direction des courants de la marrée, et la mer s'y brise constamment avec une violence extrême.

Le phare d'Ar-Méen, où habitait Haleux, avait été construit sur cette chaussée, au prix d'efforts inouïs. Il fallut des prodiges d'audace et de dévouement, et l'on ne put y parvenir qu'en faisant appel aux pécheurs de Pour donner une idée. de la sauvagerie terrible de cette chaussée si lugubrement célèbre dans les annales des naufrages, il nous sulfira de dire que, pendant des heures entières, les pécheurs chargés de la construction, munis de ceintures de sauvetage et de cordages, étaient obligés de guetter le moment d'accoster, sans cesse repoussés par la lame furieuse.

Dés qu'ils pouvaient descendre surta roche, ils s'y cuuchaient, s'y retenaient d'une main, travaillaient de l'autre, pendant que les vabues déferlaient au-dessus d'eux, les couvrant d'écume, et parfois, arrachant un homme au récif, l'entrainaient au large.

Lutte héroïque du travail humain, enfin victorieux.

Certes, la vie n'était pas gaie, dam Ar-

Mécn, et pourtant l'homme et les deux femmes qui se trouvaient là aimaient'c.-tte solitude et ne se plaignaient pas.

Nés près de la mer, vivant de la mer, n'ayant jamais pensé à autre chose qu'à la mer, ils l'aimaient d'une affection intéressée, comme on aime un membre de sa lamille à qoi l'on doit tont, de qui tout arrive ils l'.im'.ai'-nt même après qu'ils l'avaient maudit'

a Ce qui constitue réellement la pr,on, Il dit Esquiros en parlant des gardiens des phares, c'est la captivité morale. Ici, au contraire, l'ame est libre; elle plane sur les steppa sauvages de l'Océan tout tacheté de voile». Confiner de viv« force un homme dans de oa.reilles conditions semblerait presque une bar barie de la loi. Mais, du moment que le taoj« est volontaire et que cet isolement o>t ua* faveur au lieu d'être une punition. 1- ^prwm donjon Iui-mêrue se dépouille ce la moitié da ses rigueurs en perdant l'idie de servitude Et cependant, c'est bien une prison, dans son isolement de tout, une prison vers laquelle n'arrive aucun des bruits de la terre et qui parfoismême semble vouloir épaissir *«• murs, rendre plus redoutable et plu* dénaittve sa solitude, lorsque les brouillards uu l'fcume des vagues déchainées, en fouettant 1- vitres de la tour, les obscurcissent, enlevant pendant les jours et les nuits, les nuits et le8 jours, toute perspective, aveuglant les prisonniers volontaires, et les faisant vivre dans de lourdes, insondables ténèbres.

La seule distraction de Haleux était la pb ch«,«t il y 6tait aidé par les deux huâmes, lorsque le soin d?s entants ne les réciamaisiy


coupable était Gautier, que eeftrt-ci lui avait donné 4 francs, le 20 août, pour ne rien dire. Elle ajouta même qu'elle le connaisMmes Durand, Doivent et Boulard conarmèrent le! dires des première témoins et firent remarquer que c'est l'étrange ressemblance existant entre les deux hommes qui les avaient trompées.

Cette première enquête terminée, Il ne restait plus qu'à Interroger Gantier.

Celui-ci reconnut être allé à Saint-Georges tes 13 et 14 juin pour voir sa nouvelle ferme, être passé à la Guinchère le soir du 14 et être entré dans plusieurs maisons. Voici, d'autre part, sa déclaration au sujet des faits qui Îm sont reprochés

« Partant de la Gu'.nchère pour m'en retourner à Landéan, sur la grand* route, un face l'étang de Monthorin, J'ai rencontré Une jeune fille que j'ai prise par la taille. Elle a crie. Des individus qui se trouvaient fcon loin do là sont accourus je me suis lauvê et me suis caché dans le bois de Monthorin pour rentrer chez moi, vers dix heures du soir. J'étais ivre ce noir-là, mais le nie m'Ptre livré à des actes inconve-' nants. Si J'ai laissé condamner Guérin, e'est que personne ne m'a interrogé et que /'ni cru qu'il s'agissait d'une autre affaire Il. Gautier a été arrêté hier par la gendarmerle et écroué à la maison d'arrêt de Foogères.

MONTFORT

FOU PAR L'ALCOOL. Constant Le GoB, maquignon, âgé d'une trentaine d'années, alcnohque invétéré, appelé jeudi par on de ses voisins, tomha tout à coup sana aonnaissance devant celui-ci.

On le conduisit à l'hospice de suite car il semblait devenu fou furieux, et on lui mit la camisole de force. Comme il semblait aller un peu mieux on la lui retira et il trouva alors le moyen de s'échapper de l'hospice. On parvint à le reprendre le lendemain rue de Coulon, non sans maJ, et on le réintégra a l'hospice. Son état semble dé;espéré et il est redevenu complètement fou.

REDON

ETAT-CIVIL. Naissance». Andrée Le Tarjat rue du Chfttelet: Francis Guérin, rue SnintPuMfeofoni de mariage. Fmncote Hémerv. Jardinier, veuf Saudjeau, et Rose Daniel, euteiWartooe». JuVhi Tréhiirhnt. hmieher. et MaMalardé, couturière; Emile Bahurel, domes»que, et Perrine Roux, domestique.

LANGON

Ecrasé par sa charrette M. Joseph Abiot, âgé de 48 ans, charre*ier de M. Lucas, marchand de bois à GuétBvné-Penfao (Loire-Inférieure), passait au villsge <i'! Faô. près de Lanpon, conduiront une charrette chargée de bois. Son chargement pesant trop sufTarriène, il voulut l'équilibrtr. Il monta sur la charrette et, au mnment où il se baissa.it pour déplacer une rroase bOche, il glissa et tomba sur le mi¡jeu de la chaussée, la ttfe la première. M. Henri Jouadé, cultivateur au bourg, q, passait à ce moment, se précipita au secours dn charretier, ainsi qu on cultivateur, M. Meilleray.

M. le docteur Gaultier, qui habite en face tu lieu de J'accident, accourut aussitôt. mais déjà l'infortuné charretier avait cessé le vivre il avait succombé presqu'instañnément une fracture du crâne.

Joseph Al'.iot laisse une veuve. Il n'avait >aa d'enfant

RENNES LA FETE A SOUHAITER. AujourS hui M. tatnte Valérie, Saint Vital. Demain Saint EPHEMERIDES. Paris 1770. Mort de BaIhaumont, paie*. an<red. (né 1690). Mémoircs et Sancans précieux pour l'histoire.

!,E TEMPS QU'IL FAIT. Observations du f7 avril maison Bin da. ne National». Baronrtre d heures du malin, 75fi. Thermomètre t t heure:. 7; maxima 18; minima 5.

Demandez dans :us les cafés

Liqueur K A N A R digestive LE DIMANrHE A RENNES

10 heures, cours de M.Marc, au Jardin des plantes Les gazons, leur entretien. De 40 heures d 5 heures, visite au Salon Rennais.

heures, au théâtre, grand concert de bienfaisance au prvfit de l'orphelinat de Saint-Georges de Rcintembault.

3 heures, concert au Jardin dea Plantes pnr la musique d'infanterie. Assemblée 4u faubourg de Brest.

Les coiffeurs et la fermeture A8 heure Après avoir donné leur parole et s'être engagé par écrit à fermer leurs salons à Il heures du soir, sauf le mercredi et le sarrndi, un certain nombre de patrons depuis quelque temps ne se conforment plus la fiane de conduite adoptas par tous, et font travailler leurs ouvriers après l'heure réglementaire. D'autres ne permettent à leurs ouvriers de manger qu'après la fermeture, si bien que ceux-ci ne se trouvent libres ̃m'k 9 heures,

Le syndicat des ouvriers coiffeurs, mie su courant de ces faits, s'est ému de la si-

tuation spéciale faite à certains de aea r membres et il a convoqué ses adhérents ( la Bourse du Travail pour discuter sur les mesures à prendre.

Il a été décidé que pour contraindre lee patrone récalcitrante a ae conformer leure engagements, des manifestations se- raient faites devant leurs boutiques juequ'à ce qu'ils se décident à fermer à l'heu- re convenue.

La première de ass manifestation* aura lieu ces jours-ci.

Les coiffeurs se plaignent également que des patrons fassent faire des corvées de nettoyage à leurs ouvriers le jour où ils son! de repos et les emploient ce travail une partie de la matinée, alors que la loi ordonne à tout employeur d'accorder aux employés à son service vingt-quatre heu- rcs de repos. Ltqueur de Fin» Champagne fabriquée avec de très vieux alcools. Le Penven,R«nnes Pour le Premier Mai Hier soir àd heures et demie, a eu lieu à la Boursè dû travail une très nombreuse réunion d'ouvriers de l'arsenal. Ploa de 900 syndiqués v assistaient.

La question l'ordre du jour était la conduite adopter le lot mai.

Différents avis ont été exprimée, les nne pour la célébration de cette date les autres pour l'abstention de toute manifestation ce jour-la.

voté

n Lee ouvrières et ouvriers décident qu'ils ne chômeront pas le 1" mal et s'engagent à laisser une partie de leur journfe de salaire ponr venir en aide aux camarades mouleurs victimes de l'infamie patronale u. Malgré cela de nombreuses demandes de permissions sont demandées et probnblement près de la moitié des ouvrières et ouvriers de l'arsenal ne travailleront pas mercredi.

GRANDE CHARCUTERIE DFSROIS Rennes (Téléphone 2-32) Truffes, Poits Gras, Volailles, Pâtés en croûte, langues écarlates Un sauvetage

Le jeune André Fétue, 8 ans, dont les parents demeurent ruelle Saint-Cyr, 11, est tombé accidentellement dans la Vilaine, près de ta tannerie Tessier.

Le pauvre enfant allait se noyer sana un courageux jeune homme, M. Joseph Jarmis, Agé de 19 ans, habitant, 9, ruelle StCyr.

M. Jamois se jeta sans hésiter à l'eau et put retirer à temps le petit garçon, qu'il reconduisit chez ses parents.'

On demande des OUVRIERS PEINTRES à Dlnard. S'adresser E. HAINS, rue du Casino.

Mendiants dangereux N'ayant pas reçu d'un fermier de Betton l'aumône qu'ils sollicitaient de lui, deux mendiants, Auguste Thomas, 22 ans, et Alexis PieL, 21 ans, le menacèrent de mettre le feu chez lui.

L'un d'eux alla même jusqu'à proférer des paroles de mort contre le cultivateur, sur lequel il leva son couteau.

Ces deux dangereux individus ont été arrêtés et écroués.

Angers devient un centre médical très important depuis l'installation de l'INSTITUT MEDICAL SAINT-SAUVEUR, boulevard du Château.

On vient de toute part à cet Etablissement se faire traiter d'affections chroniques et les résultats obtenus sont remarquables.

BUREAU DE BIENFAISANCE. Les allocations IL.usuelles de l'assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incurables seront payées, à partir du 2 mai, de neuf heures et demie à onze heures et de une hcure à tr#fe, à la Caisse du receveur du Bureau de bienfaisance, rue des Lauriers, n°3.

IVROGNE ET BRUTAL- Vendredi soir, un domesüque de ferme, Jérôme Daulet, ayant demandé à boire à Mme Moulin, fermière à Pont-Lagot, fut prié de ne pas Insister, vu l'état d'ébriété dans lequel il se trouvait.

Ce refus mit Daulet en fureur et il passa sa- colère sur le dos de Mme Moulin et de ses doux filles, qu'il roua de coups.

Ce brutal individu a été arrêté hier matin place des Lices et conduit au parquet. VIANDE CONFISQUEE. Le service de l'inspection a saisi, il. la halle Sainte-Anne, et fait enfouir une vache jugée Impropre è la consommation.

UN SYNDICAT QUI S'IMPOSE. S'il y a, en effet, un groupement syndical qui s'impose, c'est bien celui des représentants en vins et liqueurs auxquels les fonctionnaires font une concurrence aussi grande qu'elle est déloyale, puisqu'ils ne paient pas de patente et profitent de leurs relations pour augmenter, au détriment des professoinnele, leur traitement mensuel.

A la suite de la formation du syndicat des employés de commerce, il avait été question pour les représentants et voyageurs de commerce de se syndiquer, mais le projet en resta là.

LES CONCERTS DU JARDIN DES PLANTES. C'est la musique d'infanterie qui se fera entendre aujourd'hui et jeudi au Jardin des Plantes.

Programme 1. MSfche solennelle, Far!goul 2. Chérubin, Massenet 3. Sérénade

romantique Mayan 4. Les petits Mous- {uetaJres, Varnez 5. Fiançailles, Wesly. FETE DES FLEURS. Nous rappelons rue plusieurs membres du Comité se tien- iront en permanence au Présidial tous les ours, de cinq heures et demie il. six heures »t demle, il. partir de demain lundi, pour recevoir les noms des personnes qui dési- seraient prendre part au cortège, ou le» sommnnicatione que l'on pourrait avoir à raire au comité de la fête.

UNE PERSONNE INCONSCIENTE. Malgré le certificat médical de M. le docteur Baderot, constatant que l'amie de Mme Coulange n'est pas dangereuse pour autrul, la Municipalité, vu les excentricités de cette malheureuse, dont se plaignent vivement les voisins, réclamant d'office son internement, le résultat des enquêtes faites par la police a été adressé il. la préfecture, qui décidera s'il y a lien ou non de faire enfermer Mme veuve Ch. dans une malson de santé.

LES BOUCHERS FORAINS. A la réunion d'hier après-midi assistaient cent dix bouchers forains, auxquels lecture a été donnée des statuts du syndicat, qui ont été adoptés, besdits statuts vont être soumis il. l'approbation du préfet.

UNE ARTISTE VOLEE. Miles Blanche Va et, Marie Morand et Marie Pourrias, conduites au parquet, à la euite de plainte en vol de leur voisine, Mlle Adnenne Gourdal, artiste lyrique, ont été mises en- liberté.

ETAT-CIVIL. Naissances. Raymond Royer, rue de Chateaudun 17; Marguerite Spagnol, Promesses de mariages. Georges poranjre, avocat & la cour d'appel. chevalier de SflntGréeoir^le-Grand. contour de la Motte t, et Marie Guillcbert de Oovin.

Julien Lechnpelain. mouleur en fonte, avenue do la Tour-d'Auverjme 20. et Eulalie Lebrun. Louis Poulain, maréchal des logis fourrier un r réeiment d'artillerie coloniale à Roscnnvel fFmtelew\ et Marie Mo'rin.

Ni° CHARUYER, 3. place du falali. toiles. Bancs et Bijoux de fiançailles

Ernest Micault, relieur Il Paris (6' arrondis.), et Louise Godet.

Alexandre Coeheu, journalier a Tarsenal, faubourg de Nantes 4. et Marie Lefresne. Jean-BaptUte Cnulnn, employé de. chemln de fer à Etréna«mv fEurel et Maria Choduet. Jules Houzd, hrossier, rue Saint-Georges 31, et Mnrt* Lambert.

M~ RAUCH. 2, rue de Montfort.a, Rennes AMEUBLEMENTS (Facilités de paciment Charles Mcslé, soldat au 10' régiment d'artiller;e à Rennes et Constance Desveaux. François Gandin, Journnlier, faubourg de Redon 40, et Marie Le Bolloch.

Jean Adnm, journalier, rue Saint-Héner 15, et Marie Joubau. Joseph Louarn. maçon, rue Saint 58, et Pauline Desnos.

Emile Puelvndnrf. fnefeur-mixte au chemin de ter h Arpenfetiil et MathtMe Tni.vard. Albert T'play. commis <1<-s PcstRs et TClepraph«. rue Dnxcartas 9. et Catherine Srtinit. LEOERLÊ, tailleur, pi. de la Mairie, Rennes Complet Cérémonie depuis 90 francs Victor Jauny. vala', de chambre, rue de Parb 6 et Marie Rlancho.

Frnnço's Riou. Journalier, rue de Brest 55. et Ju'aenné Gontier.

néefis. Mme Olivier, nto Frnncoiw Claudat, 55 ans 4 mnK place Sa'nte-Anne. 15 Léon Pannotier, 12 ans 9 mois, faubourg de Fougères 24: Mme Fouéré. née Jeanne Lessard, 59 ans 5 mois, Pintchaillou.

SOINS ET POSE DE DENTS V. LASSUS,de la Faculté de Parle Prix Modéres 4. Ru il Boh*?, USITES LIRE DANS Il et EVEIL

DEMOCRATIQUE Il

La voie qui a'ouvfè la G. G. T. viendrait au Sillon 111 Marc Sançnier.

Qu'est-ce qu'un réactionnaire ? pour ceux qui aiment les définitions G. Iloog. Les syndicats et la République A bas la République Il crient la Guerre sociale et la Voix du Peuple. L'apathie des typos syndiqués! Le citoyen Varède proteste. Les unifiés entre deux feux Leroy Debasun. Les sitlonntstes meneurs de grève! J. Rodel.

A La Réole. Fureur des socialistes. Un débat passionnant P. Fabre.

Socialistes et Libertaires. A la Bourse de Dijon M. B.

Marc Sangnier dans le midi. Une campagna de réunions publiques Grenoble, Lyon, Toulon, Valence. Une marche triomphale. L'incohérence de ta C. G, T. LA SOIRÉE RENNAISE LA SOIREE DE VENDREDI

La Société de Photographia et la Société des Amis de l'Université nous ont donné vendredi soir, à la salle des Fêtes du Lycée, l'une des plus intéressantes soirées que nous ayons eu la bonne fortune de goûteur depuis longtemps.

Tout d'abord, signalons le progrès considérable que réalise chaque jour la photographie artistique, non seulement à Paris, mais Rennes, où la Société de la rue de la Chalotais réunit de véritables maîtres qui s'appellent MM. Roche, Foubert, Lenormand, Nitsch, etc. Ah nous sommes loin du temps où, lorsque la lanterne à projections parvenait à s'allumer, on epercmait enfin sur la toile des images sans relief et sans composition. Aujourd'hui les projections que le public est convié à admirer sont des œuvres d'art admirablement présentées qui charment l'œil et l'imagination autant et plus que bien des tableaux cependant renommés.

La partie musicale de la soirée fut, elle aussi, digne des plus grands éloges. Le brillant et difficile Quatuor de Fesca fut interprété, en véritables artistes, par Mlle R. V., une pianiste de grand talent; Mlle D., une violoniste qui ne le cède en rien à sa gracieuse partenaire, MM. Lelièvre et Le Lepvrier, dont tout le monde connaît le

joût, l'lntelligence musicale et la virtuosité. £es meesieura accompagnèrent également le Chant Indou de Bemherg, dans lequel nous retrouvions Mlle R. V. aussi excellente cantatrice qu'elle est pianiste accomplie. Quelle jolie voix et quel beau style 1 N'oublions pns le Solo de Flûte, monologue très amusant et très spirituellement dit par notre confrère M. Lenormand. Enfin, gros et très légitime succès pour l'exécution des chœurs qu'avait préparés et que dirigeait avec une réelle maîtrise M. Ch. Bodn. Nous avons «trouvé la l'écho des belles auditions que donna jadis la Société ds chant du Conservatoire, notamment dans deux exquises pages de l'iphlgénie en Taurfde de Gluck. Mais la réelle difficulté il vaincre et la victoire fut complets avait été de monter en quinze Jours avec des éléments excellents sans doute, mais groupés IL la hâte, la grande scène de Schumann représentant 1 entrée de Faust aux Cieux. Cet admirable fragment fut, malgré son extrême difficulté, ses longs développements et la variété de ses rythmes, fort bien rendu par une imposant masse chorale de 70 exécutants. Nos félicitations bien sincères et nos remerciempnt8 A tous notamment il. Mme D. et à Mlle L. qui chantèrent nvec des voix exquises les soli et nos vœux les plus ardents de voir se recnnstituer, sous une direction aussi compétente, la belle société d'amateurs dont tous les vrais musiciens ont rogretté le silence trop prolongé. Intérim, GRANDE MATINÉE-CONCERT

Nous rappelona que c'est aujourd'hui dimanche après-midi. deux heures précises, qu'a lieu au Théâtre Il grande matinéeconcert organisée au profit de l'hôpital de Saint- Georges de Reintembault, avec le concours de Mlle Carlotta Stubenrauch, violoniste virtuose, 1" prix du Conservatoire de Paris Mlle Grégoire, cantatrice eoliste des concerts Lamoureux MM. C. A. Coîlin, Robert, Letourneux, etc.

Un grand nombre de places ont déjà été louées et le concert promet d'être exceptionnellement brillant.

Tribunal correctionnel Audience du f1 avril

A6us de confiance. Louis-Marie GuIHot, Il ans, fumiste, inculpé d'abus de oonftance, est renvoyé des fins de la poursuite.

Il en est de m2mo pnur Vincent Auguste. la ans, sans profession rj. domicile fixe, poursuivi sous la mfme inculpation.

Vaqabondnqe et mendicité.- Catherine Briand 40 ans, Infirmière, orieinaire de Pléhéde! (Côtesdu-Nord). 4 fois eondnmnfe, est poursuivie pour Vagabondage et mendicité.

La temme Rriand étant partie avec 180 fr. de l'hôpital de Laval, et ayant épuisé e»a ressources le délit de vncnbonrtagp. mais la eoniinmne à 15 Jours de prison pour le délit de mendicité. Brninrd Mario, né A Rennes, est Inculp* •également de vagabondage et meid^eité. Le tribunal conflrme le mandat de dépôt en attendant des rpnsflijrnemenis sur son étal civil. Vnl. Ange Cnnffrant est accusé d'un vol de t0 francs (711e Mlle François Rétom, lronno a Rennes, avait placés dans une malle non fermée Conffrant est condamne par défaut a mots d» prison et sn mèrn est déclarée civilement responsable, son flis n'étant t>as encore majeur. Affaire de mœurs. M. Victor-Eutreno-Mnrle Drouillod. 44 ans, originaire de Juvigny (arrondisscnwnt de Lava). et sa femme, née MnrfeFrancoise Gnrnier. 41 ans. originaire de Rourgneuf-la-Forêt. financiers de l'Auberge Bretonne, place de la Gare, sont Inculpés d'excitation habituelle de mineures Il la débauche.

Les deux prévenus n'ont Jamais été condamnés De plus. lns quatre filles qui viennent déposer sont en réalité peu intéressantes et font de la Prostitution leur métier habitnel.

M. Drouillot est condamné A 3 mois de prison: sa femme 8 mnis, et chncun d'eux A 100 fr. d'amTinV Défenseur. M* Doschamps. Un violent. Enr> Duval. 29 ans, charT«ntter, demeurant mie Salnt-Malo. est Inculpé de violences légères sur ta personne de M. Jffeph Simnn. 73 ans, son voisin, dont Il a de plus viole le domicile en hrlsnnt la porte A coups de pied. 50 frnncs d'amende.

LA REGION

Malouine et Dinannaise CAINT-MÀLO

HEURES DES MAREES. Aujourd'hui, 18 avril, pletne mer a 6 h. 19 du matin et à 6 h. 38 du soir, basse mer à minuit 51 et a midi 30. NOUVEAUX TARIFS. Voici les nouveaux tarifs qui seront appliqués pour les pommes de terre sur le marché de Rocabey charrettes de 1 à 10 paniers, 0 fr. 10 de 11 IL 20 paniers, 0 fr. 28 de 21 il. 30, 0 fr. 30 de 31 à 40, 0 fr. 40 au-deesus de 40 paniers, 0 fr. 50.

CONCERT DE L'HARMONIE MUNICIPALE. Le concert offert jeudi soir par les membres de l'Harmonie municipale à ses membres honoraires a obtenu un plein succès. Une assistance élégante et nombreuse n'a pas ménagé ses applaudissements aux artistes dont le talent sut leur procurer une agréable soirée.

La musique municipale exécuta brillamment deux morceaux, qui turent très applaudis L'ouverture Fantastique Il, de Govaert, et l' Ambassadrice n, d'Auber. Un orchcstre d'amateurs, sous la direction de M. Vnche, sut déplover de belles qualités musicales dans l'exécution de Il Cavalleria Rusticana », de Mascagni, et 1' n Air du Ballet n ,de Morelli.

MM. Lemaltre, Odot, Poirier, Le Bouteflter et L. Blanc turent très applaudis dans une fi Aubade n, de L. Blanc, pour flnt«,l hautbois, clarinette, basson et piano. M. Humbert déploya les ressources de sa magnifique voix dans la fi Vision fugitive n, d' « Hérodinde Il, de Masscnet, et dans le « Tannhauser w, de Wagner.

M. Jouanne, dans « Le Hanneton n, de Paul Brilhand, fut applaudi avec chaleur, et dans Il Un monsieur qui ne veut plus fumer n, de XXX. Mme Bertrand fut très applaudie dans son interprétation de Il Roméo et Juliette » (la valse), de Gounod.

Enfin, M. GUlet, l'incomparable comique remuais, obtint un succès de franche gaieté par sa spirituelle interprétation des Chdn- sons de Polin.

Une petite opérette de MnrietU, a Change- ment de garnison fut jouée aux applau- dissements de taxa par Mme Bertrand et M. Omet.

Une quête faite an cours du concert pour le bureau de bienfaisance produisit une bonne recette..

PARTIS POUR LES ASSISES. Lee gendarmes de Saint-Malo ont conduit hier Biévin et Delphine Morel il. Rennes pour les assises. Les cambrioleurs de la bijouterie Leroux passeront le 14 et le 15 mai devant le Jury.

MATCH DB TIR. Voici tes résultat» du match de tir au fusil Lebel Il 200 mètres l' M. Lesbnupln: t* M. Oapan; 8' M. Lacoste. Aujourd'hui dimanche, match hondicip au ^n-1"»- St-Servan ETAT-CIVIL. Naissances. Marie Ribau, Flw"rtoff«i. jean Baslé, Journalier et Marie Bajot. ménagère.

Décès. Léon Alexis. cultivateur, 85 ans, époux Guitton; Alain Beaucher, 7 ans; Jeanne Rouault. 1 an; Alfred Resneux • huissier. M ans, époux Vignes; Lncte Desnos, débitante de boissons. 47 ans, veuve Flaux; Raymond Hurault, 5 ans' Cancale ETAT-CIVIL. Naissances. ̃-» Aristide et Maria Landrin MumeauxX.

Gombourg

ETAT-CIVIL. Naissances. Julie Mallier a Trémaudan; Eugène Premier Ha Buslière Promesses de mariages. Jean-BapttsU' Richard, cultivateur a Comhourg. et Anne-Marie Mansion, cultivatrice: Louis Lebègrug, volturi«r, et Rosalie Racine, taiHeiise a la Footenelle Alexis Oison. charp«n"< a Combonrg, et Mane Potier, couturière Il Lanhélln.

Décet Joseph Belan, 72 ans. Journalier Anne-Marie Clolue, 60 ans, Journalière; Julien Nogues, 80 ans, journalier. Parama LE DISPARU DU « NEPTUNE L'identification du noyé reconnu vendredi matin par M. Martin, syndic dea gens de mer il Saint-Malo, ne fait plus de doute il. l'heure actuelle, les parents du malheureux Mninguy sont venus le reconnaître hier. L'inhumation a eu lien il. Paramé. VOL AVEC ESCALADE. Mardi, vers deux heures du soir, Mlle Céoile Gallais, gardienne de la villa Bagatelle, à Paramé, étant allée dans cette villa pour faire des travaux de propreté, s'aperçut que des malfaiteurs avaient escaladé la clôture de cette propriété. Les tuyaux de trois pompes et deux robinets en cuivre, tout ce que les voleurs avaient pu trouver, avaient été emporté par eux. Cancale LA CARAVANE. La caravane est soirNe pour la dernière fois hier, contrarié par le mauvais temps la pêche a été médiocre environ deux millions d'huîtres. Le total des cinq marées est de 12 millions d'huttres.

Dinard

L'INCENDIE DE SAINT-ALEXANDRE. On croit que la cause de l'incendie qui a détruit vendredi matin la maison de M. Le Buter, il. St-Alexandre, est une flammèche du foyer qui se sera communiquée à das objets voisins.

Les pertes subies par M. Le Buter sont évaluées 5.000 francs.

ETAT-CIVIL. Naissances. Elisabeth Lalsné; Juliette Renault; Francis Turbec; Jean Lecnihier.

Mariage. Albert Lefoul comptable, et Marie Chas.

Déeès. Aimée Perranuin, S3 ans; Pierre Dupuy, prêtre. 65 nns: Juliette Renault, un Jour; Adolphe Huguet, ferblantier, 25 ans.

L'AFFAIRE DE HIREL L'entrefilet paru le 24 courant dans les colonnes de notre journal, en ce qui concerne l'affaire de Hirel, contient une erreur dans sa première partie. D'après renseignements très sûrs, la suspension de M. Richard n'est pas due il. la tenue irrégulière des registres de l'état-civil de 1906, mais à cause d'une délibération, en date du 27 juin 1906, que le maire de Hirel adresse, pour approbation, à l'administration préfectorale, alors que le Conseil municipal n'avait réellement pas délibéré A la réunion du 27 juin 1906, il s'agissait de prendre une décision concernant la construction du local projeté pour l'état-civil de Vildé-la-Marine. L'Assemblée communale ne prit aucune décision néanmoins, M. Richard, maire, consigna de sa main une délibération sur le registre, mais le Conseil refusa, ultérieurement, d'approuver cette délibération qui n'est ,du reste, signée par aucun 1110mbre du Conseil.

L'affaire des registres de l'état-civil est survenue pendant la suspension de M. Richard.

Le Conseil municipal, convoqué une deuxième fois en session extraordinaire pour le 25 courant, s'est encore abstenu. Deux conseillers de Vildé-la-Marine se sont présentés, mais « pas un de la section de Hlrel Il.

L'abstention du Conseil municipal est significative et traduit le sentiment de la population, qui s'étonne, à juste raison, que l'administration supérieure ait permis, dans les circonstances présentes, la reprise des fonctions de maire par M. Richard, qui, avec un aplomb extraordinaire, essaie d'établir une équivoque en ce qui concerne la disparition des registres en question, disparus avant le 23 décembre 1906.

Tribunal correctionnel de Saint-Malo Saint-Malo. Vol de 100 francs.- Nous avons raconîé l'histoire du marin Eliès, de la goélette Marie qui, faisant dans un café le 19 avril, la connaissance d'un autre marin, Jean-Marie Marc, originaire de Lanildut (Finistère), lui avait confié la mission de changer un billet de 100 francs dont Marc s'était bien gardé de rapporter la Marc promettant d'indemn'ser Eliès et ayant de bons antécédents, le tribunal lui accorde le sursi.c pour 15 jours de prise».

Coups et 6lessures. Eugénie Durand, veu-

re Briand, ménagère Saint-Malo. est accusé* l'avoir frappé sa voisine, la femme Perragfn, sans rime ni raison. 8 Jours de prison. Tapage. Pierre-Marte Martin. Journalier & SainUMalo. est accusé de tapage nocturne. «' 8 jours de prison.

Coups et blessures. Les deux frères Vie tor et Célestin lehan sont accuses de coups el blessures sur la personne de Duval. Chacun ifx Jours de prison avec sursis.

Coup de couteau. Pierre Ci II, accusé d'a4 voir porté un coup de couteau Il son camarade Oulllard, est condamné par défaut & trois mois et un Jour de prison.

Vol dune lessiveuse. Chartes Faisant 0 volé une lessiveuse à Mme Jourdan. Il est condamné par défaut Il jours de prison.

Ivresse en récidive. Tuodoré. mancravr» t Saint.Malo, est condamné Il 6 jours de prison et 5 francs d'amende pour Ivresse.

Indélicatesse. Pierre Lefloch. garçon Boa» tancer cher M. Richard. est accusé d'awjfr sbustralt des sommes d'argent provenant de la vente du pain. Lefloch art acquitté.

Saiht-Serva!». Coupt. La femme Menant ménagère & Salnt-Servan. est poursuivie pou* coups sur la dame Leroux. 25 francs d'à» mende.

Bris de carreau. Auguste Lucienne, ma4 çon à Snint-Servan. est prévenu d'avoir. le I avril, fait du scandale et cassé des carreaux aï.» débit Gaiiret A Saint-Scrvnn. 25 francs d'à* mende. plus 5 francs pour ivresse.

Dot. Mendicité. Mathurin Taneirf est accuse de mendicité Dot. 48 heures de pi* son.

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de

TRELTVAN

Un bébé qui se noie

Mme Roulin, ménagère an village de IsV Pierre, en Trélivan, ayant eu besoin de s'absenter, laissa la garde de la maison son mari qui resta avec sa fillette Anne- Quelque temps après le départ de sa femme, M. Roulin s'aperçut que l'enfant avait disparu des recherches furent aus.. sitôt entreprises dix minutes plus tard,- Mme Roulin trouvait sa petite fille dnns uni lavnir sitné derrière la maison d'habitation. L'infortunée fut aussitôt retirée, mais tout les soins furent inutiles la mort avait fait son œuvre.

QUEVERT

Tombé dans un puits Voici quelques détails sur l'ar^Ment an rivé à M. Gautier, journalier à Qnévert, dont nous avons rel.Vé la triste fin.

'NI. Jean-Marie Gautier ayant eu hegoii dxm sean d'eau, alla le tirer à un puits situé derrière sa maison. Mme Crespel. sa voisine, ne le voyant pas revenir, se mit à sa recherche et aperçut bientôt le corps du journalier dans la fon'afne. Elle appelât au secours et des habitants dn villa?*? étant accourus, l'infortuné fut retiré de l'eau. Mais tous les soins furent inutiles.

On suppose que M. Gautier, qui avni' bq oe jour-là, plus que de raison, aura perdu l'équilibre. Il était Agé de 65 ans.

Dinan

LA LIGNE. La société de pêch^ Il La Ligne n a fixé son prochain concours au 23 juin.

Trébédan

LE FEU. Un incendie, dont les causes sont restées inconnues, s'est déclaré dana La maison d'habitation de M. Léon l.ecuyerv bourrelier à TrébéiUin. L'alarme fut dort4 ntSo h onz'1 heures et demie du soir et ce ne fut qu'une heure après que l'on parvint ? se rendre mattre du feu.

L'immeuble a été entièrement détruit, ainsi que Ia plupart des objets mobilier» qui le garnissaient.

Les pertes, estimées à 2.600 francs, sonl couvertes par une assurance. Lancieux ARRESTATION. M. Hamoniaux, bou«langer à Lancieux, a été mis en é'at d'ar» restation et écroué la prison de Dinan. ACCIDENT. Un cheval appart--i.int S M. Jégu, boucher, rue des Rounirirs, est tombé mort, place des Grands-Fossés, pendant que le garçon qui le conduisait livrait de la viande chez un de ses clients. L'an!- mnl a été enlevé par les soins de NI. Follen* équarrisseur.

VOL D'UNE BICYCLETTE. Un ieun4 homme, vêtu d'une blouse, se présentait vendredi après-midi chez M. RouxpI, ne ciant, place du Marchix, et demandait S acheter une Dicvclette d'occasion. M* Rouxel lui présenta une machine et Tift» connu, sous prétexte de ressayer, l'enfourcha et prit la fuite. M. Rouxr-I n porta plainte. LA LOCATION DU PRESRYTERE. Dien triste est la situation faite au c!erg6 de Douer l

Au 1" janvier, il pouvait compter sur M jouissance paisible et gratuite du presbytère pendant quatre ans. Mais la loi, en riet* tant immédiatement les biens d'é^isp à lai disposition des communes, supprime brusquement cette jouissance

Un peu partout, après avoir fait les pro* testations que réclame la conscience, pour maintenir la paix et la tranquillité, le clergé consent à proposer un prix de loontioo pour des immeubles spécialement affecté* à son logement gratuit.

Le conseil municipal exigeant des condi- tiens inacceptables, une sommation intervint, qui accordait 15 jours pour évacuer Il prcsbvtère. A cette époque, très éloignée do la SuintMichel, il est aussi peu facile que possible de trouver un logement ce serait une rai,son de plus de traiter le curé comme un locataire ordinaire et de lui accorder 6 mot et non pas quinze jours.

pas :mais la pèche n'était possible que dans .e jour de calme. Il tendait des lignes dans les roches de la Chaussée, envahies par la mer montante. Lorsque la mer baissait, des guirlandes de poissons étaient accrochées à ces lignes. Ils en vivaient, avec des conserves lorsque le bateau de ravitaillement était un peu long à leur apporter des vivres frais, retenu dans la baie d'Audier par le gros temps.

Dans un des rnres voyages que le gardien Haleux fit à l'11e de Sem, c'était un événement que de l'y vo:r et cela ne lui arrivait pas plus de quatre ou cinq fois par an, on lui remit une -lettre à l'adresse de sa femme.

Cette lettre venait d'arriver et c'était une heureuse chance qu'elle n'eût point subi de retard, car, à l'Ile de Sein, rien n'était moins régulier que le service de la poste, et les distributions à jour ou heure fixe y étaient totalement inconnues.

Haleux introduisit soigneusement la lettre dans la poche intérieure, doublée de cuir, de sa vareuse.

U ne savait pas lire.

Lorsqu'il rentra au phare, U la donna à Catherine.

Celleci en prit connaissance.

Cette lettre, noue avons vu Nelly l'écrire Catherine dès que la jeune femme eut pria In résolution de rentrer en France. EHe y priait la nourrice de lui ramener ̃00 «niant.

Ce n'ut oas une mauvaise nouvelle,

an moins, que je t'ai rapportée là t interrogoo Haleux.

Oui et non. Nelly redemande son fils Et dame 1 bien que cet enfant-là ne m'appartienne pae, j avais fini presque par le considérer comme étant un peu à moi. Ça va être un crèvecoeur pour toi, mon pauvre homme. tu l'aimais aussi.

Oui, la vérité. mais que veuxtu ? Il fallait s'y attendre. c'est le droit dWa mère. Un peu plus tôt, un peu plus tard. Quel jour comptes-tu me conduire T Quand tu voudras. ou plutôt lorsque le temps le permettra. Depuis quelques jours, le vent souffle du nord. Ce n'est pas mauvais pour le passage. Si le vent ne change pas, j'appareillerai demain après déjeuner. Vois-tu, ma pauvre Cathorine, il faut considérer que Nelly n'a jamais vu son fils, qu'elle ne le connaît pas et qu'elle doit avoir grande h&te de l'embrasser.

Catherine s'essuyd les yeux.

J'ai beau me dire tout oela, fit-elle, c'est bien dur, va I

Cécile Fargoux fut mise au courant de ce qui arrivait.

Puisque vous traverse! le passage demain, dit-elle, je vous accompagnerai avec Yannick.

A quoi bon Tu t'expoeea et tu exposes Yannick à une fatigue et à un danger inutiles.

Ce n'est certes pas pour mon agrément «Ce je veux faire ce voyaee, car Je n'ignore pas au'il est périlleux M Je M 000-

nais pas de gens assez imprudents pour se promener dans le passage du Raz pour le seul plaisir de faire une promenade en mer. Mais depuis longtemps, vous le savez, la santé de Yannick me préoccupe. Je voudrais prendre conseil du médecin du Pont Croix, qui l'a déjà soigné. Une lettre que j'ai reçue de Panama il y a quelques semaines me fait prévoir qu Yvonne et François Le Gonnec ne seront plus maintenant bien longtemps sans rentrer en France. J'ai à coeur de leur montrer un enfant dont ils puissent être fiers, et qui surtout ne leur inspire pas d'inquiétudes. Qui sait si le séjour au phare, au milieu de ces brouillards et de ces éternelles bourrasques, n'est pas mauvais nour ce petit '1 Le médecin me le dira.

Haleux haussa les épaules et, en riant Yannick, le fils d'un matelot., le fils d'un gars aussi fort que Le Gonnec, souffrir des brouillards et se plaindre des bourrasques I Alors, ce n'est pas le fils de Le Gonnec 1

Ça ne l'empêchera pas de devenir aussi fort que son père. En attendant, m'accepte«-vou8 sur votre bateau Comme il faut que Haleux soit rentré au phare avant la nuit venue, vous ne m'attendrez pas. Je n'aurai pas le temps d'aller à Pont-Croia et de revernir. Je me_ferai reconduire'demain par une barque de péche, si le vent d'Ouest ne souffle pas. C'est oonvenu T Parbleu I puisque tu le veux I. Je n'y vole pas d'Inconvénient, seulement le vent est frisquet en diable.. Voae aurez

soin d'emmitoufler les petits dans leurs pelisses de fourrure. •

Catherine me prêtera ce qu'il faut. N'est-ce pas

Tout ce que j'ai est & toi, ma bonne Cécile, et je connais Nelly, ma soeur de lait; elle m approuverait si elle pouvait voir comment j'utilise ses richesses superflues, qui finissent par m'embarrasser.

Le lendemain, le temps qui n'avait pas changé, semblait devoir rester au beau jusqu'au soir.

Cependant, il était si calme, et cela était, dans ces parages, ai extraordinaire, un calme presque absolu, qu'à plusieurs reprises ,tout en appareillant, Haleux consultait le ciel, aux quatre pointa cardinaux. J'aimerais mieux de la brise, grommalnit-il.

Catherine l'entendit et so mit a rire. Tu ne craindrais tien el nous n étions pee avec toi ?

Bien sûr.

Eh bien, suppose que noua ne partons A la grâce do Dieu et de la bonne Dame.

Il y a un dicton bien connu à l'tle de Sein Il Jamais homme n'a traversé le Raz sans avoir peur ou mal. Il • Et le marin qui s'engage dans le Raz s affenouille avant de monter dans ta barque, fait pieusement le signe do la croix et prie en ces termes

m Seigneur, et vous, notre Sainte-Dame, accourez-moi poux traverser le Rai, car

mon navire est bien petit et la mer est bien grande Il

Puis il alluma le phare, bien qu'on rat en plein jnnr et dans la crainte du brouillard. Le jour même où Haleux s'embarquait pour faire la sinistre traversée, François arrivait enfin à Plouhinec, dans la maison isolée au milieu de la lande, avec Pascaline et Yvonne. Et iL peine se fut-il reposé quelques h:urea au foyer qu'il était si heureux de revoir, le foyer où u avait vu mourir son père et sa mère, où U avait reçu pour la première fois l'aveu d'amour de sa chère Yvonne, que, malgré la présence de sa fiemme et de sa soeur, ce foyer lui sembla vide. C'est qu'il il pensait iL ce petit être qu'il ne connaissait pas et qu'il brûlait d'avoir dans ses bras, il. Yannick qui allait devenir la joie de sa maiJe n'y tiens plus, dit-il, je cours iL Plolevet, chez Cécile.

C'élait au hnmeau de Plozevet qu'habitait Cécile Fargoux, après avoir appris la mort de son mari en Isilande.

Et il partit aussitôt.

Je vous la ramènerai 1 dit-il.

Paacaline aurait bien voulu l'accompaElle n'oaa, dans la crainte de se trahir. Le Gonnec partit seul

De Ploubinec iL Plozevet, la distance nHet pas bien grande François dans sa hâte d'arriver, T'eût bientôt franchie.

Il alla tout droit, sans s'arrêter nulle art, répondant iL peine aux sa lu ta amicaux Sas pécheurs qui le reconnaissaient, vers la maison de Cécile Fargou;

Il recula, surpris, en se trouvant là de» vant des visages qu'il ne connaissait pas. Pardon, dit-il, je me suis trompé. JO croyais bien pourtant que c'était ici que de. Indurait la Cécile Fargoux.

Oui mais depuis la mort de Fargoux, elle est allée vivre à l'fle, au phare, chea son frère Haleux.

Le Gonnec eut peur, une peur bizarre qui l'empêcha de parler pendant quelques seIl n'osait demander des nouvelles de Yan· nick.

Il s'y décida pourtant.

Cécile Fargoux avait deux enfants, dit. il en tremblant bien fort, ce colosse deux enfants tout petits. Est-ce qu'ils sont morts ?

Non il y en a un qu'elle a envoyé dans] le Morbihan, fe sien, et l'autre le fils dYvonne Le Gonnec elle le nourrit au phare. Je suis François Le Gonnec dit lie pauvre garçon, respirant.

Eh bien, tranquillisez-vous. Votre enfant est en bon état.

François remercia et sortit.

Mais il ne voulait pas rentrer à PlouhineCj auprès d'Yvonne, sans le petit Yannick. Il le lui fn"ii tout prix. Et il se dirigea vers) une maison un peu en dehors du hameau et devant laquelle travaillait à ses filets un vieux pêcheur de sa connaissance nommé Guermeor. s


Saooxs. Otaries M. Ilot, U ans, marin, o* glnoirc de Pontorson. es: condamné A 1 inok de prtson pour vacniiomlago.

Suuukac. Muih- l'iuucliet, 29 ans, est accu< Ste d'avoir voté un cbàle et doux tabliers à Mm* WfcMg'er. aux Auloays en Sérigaac, chez qui elle 'm& placée comme domestique. L'aCuire est .̃Mwoyé* à huitaine pour audition de témoins. Piivra. Albert noyant, 25 ans. originaire de Lerttmt, est poursuivi pour vagabondage, lA trfbunnl désirant des renseignements sur Tinaulpé. Maintient le mandat de dépôt.

fJauN. Le tribunal condamne Jules ArneL 1? arts, à 6 mois de prison; Laurent ArheL ti vas, a Quatre mois, et Marie-Anpe Gourgan. Il WSukt aa dix de MM. Delanoî, pînt.» MMkre A nnmnal peintre». Duval menuisier, et Coneul eotwpreneur. Lee trois provenu» sont Oe Léhon.

LàxuuiLAT. Jean-Marie Hulot, marin, M au, «cl condamné a Z5 franc* d'amende avec ,sursis nour délit de pèche et outrage au syndie de? pens de mer. à Belle-Isle-en-Ranee. Plguer. Jean-Bapliste Vioeotont, marinpécheur, est condamné par détaut a 1 mais de prison pour coups » fia lemme.

PiAtfB-Juoo*. Victorine Bréhinier est conHamnée par défaut a la joun de prison et U Crânes d'amende pour coups à Mme Ragot, sa •oléine, brte de enroenux et de divera objats, tu préjudice de oette dernière.

Smkt-Samsok. M. Jcnn-Mnrie Rrhjonc, SI ans. cnmmlsslonnalre A Plrortutt, est 'irnnmn* ft It francs d'amende aver, turats. pour infraotion a la pnlioe Il. chemins de fer.

Pi-Ancorr. Le tribunal condamne MM. d. ̃ Breil de Ponthriand. a 16 francs d'amende et il francs de dommaees-intérêts et acmji"l<> MM. de la Chapelle et NofI1. inculpé» d'aveir chassé sans autorisation sur des terres appartenant il une Sooii-16.

i COTES-DU-NORD Le crime de Lannebert personne soupçonnée

Nos lecteurs se souviennent que le 8 selembre dernier, la veuve Le Gorff. Agée re 80 ans, du hameau de Poul ar Ra.net, fut trouvée assassinée dans on champ près du bourg de Lannebert

La veuve Le Gorff avait été étranglée et portail de nombreuses traces de violences b crotte elflit fracturé en plusieurs endroits. Le frère de la victime fut d'abord inqxriélé puis interné dans un asile d'aliénés. Ce rrime semblait devoir rester impuni lorsque tle praves charges turent relevées contre une voisine de la victime, la femme Pierre Cette femme fut Nantit incarcéré At les soupçons se précisèrent mnlfrré les 3énéan lions les plus énergiques de l'inL instruction de cette afiaire a été des plus laborieuses, mais les charges sont jnaintennnt des plus accablantes et la fem'ne Pierre est renvoyée devant la cour d'aaAises. session de juillet

PLERIN

Attaquée sur la route La jeune Léonie R. Agée de 15 ans, de Trémuson, revenait sente de son travail, de 6 heures du soir, lorsqu'elle fut accostée par Je nommé Georges D. âgé de 21 ans, tomestique de ferme à Plérin. Après avoir lait roate sur un certain parcours avec oette jeune fille, D. voulut se livrer à des privantes déplacées et la malmena.

Mais grû.ce aux cris et à la résistance désespérée de Léonie R. son lAche agresseur dut rrnoncer à ses projets.

D. a reconnu qu'il avait a-gi sous l'emplre de l'ivresse et a dit ne plus rien se nappcier. Il a quitté Je ferme où Il travaillait et on a perdu ses traces.

PAIMPOL

Tamponné par un train Un vieillard aveugle est renversé par un train et a le bras casse

Un accident s'est -produit vendredi à 2 heures et demie, au passage à niveau ne 50, Landouézec en Plounez.

M. Rocher, Joseph, un vieillard aveugle de 75 ans, passait sur la voie, quand un train de marchandises arriva une vive allure.

Le mécanicien vovant le danger, arrêta le train le plus rapidement possible, mais pas assez tbt cependant, car le vieillard fut ̃ttaim par le marchepied de la machine et projeté terre, Il eut le bras droit cassé et des contusions à la main.

Sa vie n'est pas en danger.

TONQUEDEC

Mort horrible

Un cantonnier est écrasé par tm bloc de pierre

Le cantonnier de Tonquédoe travaillait a la carrière communale, lorsque, aoudain, un énorme bloc de pierre roula sur lui, l'éernsHiit littéralement.

Le malheureux est mort deux heures après l'occident.

Plonrhan

MORT SUR LA ROUTE. M. Cavorzin, Journalier, à Plourhan, occupé par M. Le Corncc. maire, se sentait malade depuis quelqnes jours. Craignant d'être obligé de s'aliter il voulu) se rendre chez sa femme 4 Piouha. Deux heures plus tard son cadavre fui trouvée sur la route près dn hnmeau de Bcaugouyan, par M. Pierre Rebours qui passait il cheval.

PloHéaec

M-\HIACiE. On annonce le mariage de M. Yves Daurhin, notaire à Plou6zec, avec Mlle Cécile Symoneaux, dr Ferros-Guiroc. Nus meilleurs vorux aux jeunes époux. Pléneuf

RECOMPRNSE. M. le maréchal des logis Ambroise, oommnndnnt la brigade de Plénmf, viont d'ottenir une médaille de tranze dn ministre de l'agriculture, pour l'arlivilé riont il a fait preuve dans la répression^ du braconnage pendant ririver Lannton

ETAT-f'IVH.. Naissances. Pdmisrd Yves Cierrès: I^oiiisp-Mniie .Méltard; YvcsM.irJe Le PuWrieiiotw de mariaçm. Autroste Le Roy, «l Anne GourhMt. doinestintie: Pieri* I." n:iii. eouvrnir. et Eugénie Philippe, doLouif Le Gaffric. 22 ans, boucher, «WTPStefrc: .Jean Gnuriman». ftfi ans. journalier «ponx rjp Marir MnrM: Pierre T/> r.o"TKm 70 ïft.?. jsrdmipr. va! de Ti<isot VHrrt Péron. 71 ans, colporter de )nurn«iux 6Poux d" Perrinr Le MerreT: Laurent r.uynnuwd w ens. flûenestrqtie. célib!rtB»rp: lewiiy '»i,-ndic INÇBKDTE. On incendte seul déctaré Cher. Mil» Rowxel, A Pléneaf.

VA se pr'Wchfiftt pour prrwdr» du bofe, ̃IM'MnixM. qui tenx;t une fetite lamne la a cemmuniqoé le fen à }la palHe alun lit.

L'incendie a vile pris de grorH}«R oroporWm et w n'est que grâce à l'activité de la population que le feu a pu être enrayé. Les ̃ uant assurée»-

UNION DU COMMERC-B ET DE L?N DUSTR1E. Lore de sa dernière réunion, le Comité de l'Union du commerce et de l'industrie a décide, à l'unanimité de eea membres, de provoquer à Gutngamp l'organisation d'une grande fête locale.

Il invite tous les commerçants indiatieotement, qu'ils soient ou aon membres de l'Union, toutes les personne» de bonne volonté, h se réunir, le jeudi 2 mai prochain, huit heures du soir, salle du Chàttea*^ pour nommer un comité pour 1 orcanieation de oeUe fête.

LoodéM

CONCOURS DE DRESSAGE. Le concours de dressage organisé par la Société hippique aura lieu le 13 mai, une heure. Tribunal correctionnel de Saint- Brieui Sai.vt-Baeuc Voleuse de bonbons. AnneAlarc Lemoel, domestique de la veuve Martin, marchande de bonbon*, a été condamnée 6 I jours de prison pour avoir vidé les flacons d4 n maîtresse, aussi pour lui avoir donné du coups

S«st-Al*«. Un violent. Jean Barbier, de Saint-.Mban, pour coupe a la damo Buchon, t été condamné t 16 francs d'amende.

Lamballe. l'oleuse d'andouille. Tout réoemroeot. la femme Le Gnvre fut rnininmné* pour vol Son dernier exploit a été te vol d'une andouille. qu'elle cacha dans ton corsage Elle a été condamnée a 45 jours de pli-on. SuRT-Bwerc. Voyageurs sans bPlets. >– Trois ouvriers de Brest Ladan ébéniste; Le Gwn, et Moal, qui ont voyacé de Lambézellee t Saint-Brleuc sans Milet ont été condamnés les deux premiers chacun Il 85 franc* d'amende, Mnal Il 50 frarro* et 6 jours de prison. Plevfck. Vol. O»nr1w Rnuppt. femme GirapieJ. pour t'Hm approprié*» nn pnrte-monnale contenant 158 franc.» (nTell* avait trouvé sur la route a été condamnée Il 8 nnrrfs de rrison; sa Iille qui avait recelé une partie de cette somme a été condamnée Il 8 Jours ftvec surate. Plouwvo. Vol. Déclnréo ponpnbte du vol d'un canard. la femme Codic a ^tii condamnée 8 jours de prison sveè -sursis.

Ptjer.vr.. ► Menées. La famille Le Brun vtvitft rtermis lons*ernr« en manvaise.inMlijrfinc» avec In lamillf Hreniventp; un beau matin. Mile Le Hnm ne put se contenir et tomba bra* raccourris ,sur la femme Bneuvenle. puis u mère vint Il 1a rescousse. Nille Brcuveni*» étant sun'enue reçut aussi des coups ainsi que sott père.

nbes ftia«ur» à 89 francs d'amende.

La Mfcnw». Cmipt. Les deux frères Mor- van. Pierre et Yvw. avaient administi-é un* volée de coups de pnine A le fÎTrff. snns moMf. Il, ont été condamnés a Z3 francs d'amende chacun.

Pr.ornn-0. .WaratMrtirs. te tZ mers. M. Pripnnf. ndlotnt au rnnir* Ar Plourivo. surprit T>ln<!ipijrç mnrmirtenrç nui dévu^i^nl rôti hol», il Imir fil dfts ohwr\rnfinns. l'un dVux. Maroel Beirail se rua sar lut et le frappe m vtentje. Le tribunal lui a indicé 1S jours de nrison. MORBIHAN

LORIENT

La maison. natale de Brlzsos Le 12 septembre 1803 naissait à Lorient, dans la maison marquée aujourd'hui du numéro 2, rue Poissonnière, le poète de Il Mnrie n, auquel les Lorienfals ont éleva une statue en marbre blanc, dans un hôs-

quel ombragé du square qui porte son nom.

Dans quelques jours la maison natale de Brizeux sera démolie. La plaque comméntoralive qui a été posée sur la maison sera replacée sur le nouvel immeuble.

TRIBUNAL MARITIMB

Le 11 février 1904, le jeune Crochard, âgé de 20 ans, embarqué à Cardiff comme matelot-léher à bord du trois-mats n Babln- Chevaye quittait Je navire à San-Fran- cisco et parfait sur un bateau anglais. Pour avoir ainsi déserté le bord, le ma. telot Crochard, qui s'était présenté de luimême à l'inséWption maritime, a été condamné il quinze jours de prison avec srsrsis, par le tribunal maritime et commercial de Lorient.

Le jeune marin a donné ces détails, qui montrent de rpieîle façon des capitaines anglais recrutent leur équipage comme il était descendu à terre, le Changayeur c'est-à-dire le raccolcur, vint le trouver et le grisa, puis le fit trnnsporter il bord d'un navire anglais. Le malheureux ne se réveilla qu'au large de San-Frandsco. UN ENNEMI DE L'ARMEE. Le 88' règimeut territorial d'infanterie défilait hier soir, rue de la Patrie. Un individu, pris de boisson, au passage des vieux troupiers, se mit il crier il tne-tête n Crosse en l'air 1 Vive l'anarchie 1 A bas l'armée 1 it II fut aussitôt arrêté par des gendarmes et conduit au violon municipal de Merville pour y cuver sa boisson.

Il déclara s'appeler Le Dec, 35 ans, ferblantier.

PETITS ltENAKOS. Ils étaient trois gamins cJui avaient décidé de s'offrir une omelette à bon compte et pour ce, l'autre jour. après avoir enlevé les palissades du poulailler de l'usine de M. hfoulin, il Kérolé, FIB y pénétrèrent pour y prendre dixneuf œufs de dinde et un oeuf de poule L'expédition échoua grâce à la vigilance d'un contronruHre qui les surprit au cours de l'opération.

ETAT-CIVIL. NaiSMHtoet. Geneviève HoneL rue dn (Souvent, 21; Juks Cola^t. lmpnsse de 1 Ainitic. i; François Le Diffon, impnsse du Rouho 1.

Décis. Maria Vôtel, 4 mots. rue du Port, X7: Jean-Louis le. Brun .54 ans, premier maître fourrier on rctrnitp, me Vie* or-Hugo M Aimée Tple\ «i ans. veuve Galles, rue de ITIfmitnl 75; Plnc-rt* fiofWIne, 73 ans. adjudant principnl en retraite-, ch^rvalter de la Letfion (l'honneur, rue dn Port 58: Julien Goiltemetle, 55 ans, cordonnier, hôpital.

Vanne*

ACCIDENTS DU TRAVAIL. Désird Le Brelon, 32 ans ,menuisier, place du PoidsPublic, travaillant chez M. ltnehet entrepreneur, s'eft forcé la main gauel>e en enfonçait des poteaux dans te soi, au kiosque du parc de la Préfecture. 12 jour* de repos.

Vincent Peronno, apprenti «wrrurier cher. M Evenard, demeurant a Vanne», ne de l'Abattoir, a eu l'annulaire et l'auriculaire de Ja main gutrcfre pris ci.tre une plaque de tr>te et une mèche à foret, en PM-r-flnt un* pîaqtrc de tôie. Incapacité de trnvail de SI jours.

«T^iJS;' Adolphe Bénoit rae de rÀWtfoir; ïoseph oàHaam, tbe <TAn-

Û*2*i.77a ^"V** Guilloux. 77 ans. ménagère., rue de 1 Hôpital; Jeanne Pcdrono, i5 ans. Un gère, ûpoasc Guillo, rue de la Loi.

ETAT-CIVIL. Promesses da mariage. Adolphe Mahé qunrtirr-rnaltr» de mousnucterio à Lorirn" el Jeanne Danic, rppiiRseuse A Auray D<*p->j. Niarie Callot. 6« ana. a Saint-Goustan Pmnertae Conan, veuve Jaouen. 56 ans, route de la Gare; Joseph Merilbn, 16 ans, a l'Hotel-Dieu.

Motao

COUPS ET BLESSURES. Vere 4 heu.ree du scir, Guillaume Rouxel, 72 ans, tour.nalier, travaillant dans une prairie à coté de chez Le Bot, fil à la femme de ce dernier l'obsorvation que sa vache paissait dana sa prairie et qu'il ne voulait pas que cela se reproduise. Son mari, qui semait des pommes de terre non loin de là, averti de lu dispute, accourut aussitôt, arme d'un bâton, et en porta plusieurs coups à la tête du vieillard qu'il aura certainement tué sans l'intervention des voisina.

Rouxel porte à la tête de graves blessurea et des ecchymoses aux joues et à foreille droite.

La Chapelle-Neuve

UN INCENDIE. Un incendie a éclaté mardi, vera 4 heures du soir, au doraicilft de M. Caudal, cultivateur. Le feu a pris naissance au grenier, dane un tas de bola de chmiffnge.

L'habitation entière a été la proie des flammes. Les causes sont attribuées à un vice de construction de la cheminée. Les pertes totales, évaluées à 400 franc%, ne sont pas assurées.

Auray

CONCERT. Un concert sera donné au lourd'hui sur le Loch, de 3 heures et demie e4 heures et demie, par la musique d'Auray, qui se rendra ensuite à Saint-Goustan.

Mauron

ETAT-CIVIL. Naissance*. Joseph Leglaatin, au Pleasis Déstré Leduc, au Rox.

Promettes de mariages. Alphonse lnsae, cultivateur au Grétay, et Constance Morin, cultivatrice à Mauvy Eugène taudoin, garde-barrière à la Ville-Jéhan, et Philomène Allain, cultivatrice à Catnha. Mariage. Constant Pambouc, maçon à Lagré, et Eugénie Lucaa, cultivatrioe à la Laudray.

Décès. Fernander de Ruidias Annick 3 mois, rue du Coignet Anne Vacher, 64 ans, veuve Bouver. rne Basse Rosalie Tumel, (55 ans, époux Méat, & Lêhuyer An·dré Martin, 18 mois, rue de la Mare. Ploérmel

BTAT-CTVIL. Naissances. Léon Lerat, au Bois-Jnsselin Joseph Herviaax, place Lamennais.

Promesse de mariage. Joaehlm Dréano, douanier à Wameton (Nord), et Anne Tastard, épioière à PloSrmel.

Mariaqto. Lucien Reine, médecin Plumelec, et Anne Houal Julien Rouault, cultivateur à Boyac, et Marie L'Hospitalier, domestique au Lingueul Vitai Soquet, tourneur sur métaux, rue de la Gare, et Emée Josae, commerçante.

Décds. Jutes Guillaume, coiffeur, 28 ans, rne de la Gare Eugène Déro, époux Moisan, 32 ans, journalier, Petite Rue Anne Thomas, épouse Texier, 72 ans, Bézon.

Pontivy

ÈTAT-CIVIL. Naissances. Louis Harouard, me de Porlorino Marcel Dudos^îôf» aux Cuirs Marie Le Méal, rue de Porlorino Joséphine Rélzic, rue des Fontaines Anne-Marie Radenac, rue de Lourmel.

Publications de mariages. Louis Gou~ don, teinturier à Tours, at Benjamine Ledoux, lingère à Tours Pierre Billet, pro· priétaire, a Pouguoa, et Marie Guégan, cui- sinière à Paris.

Mariage. Jean-Marte Ezaunie, cultivateur, at Ma:-ie Le Délôler, cultivatrice, Pontivy.

Décds. Jean Dufour, 75 ans. rue de loi Motte Jeanne Pinsàrd, veuve Houzec, 81 ans, rue de la Providence Guillaume Pas44 ans, marchand, rue de Neulliae Henri Le Poulin, 18 ans, rue de la Providence Marie Le Breton, 79 ans, au GrandParé Julien Blie, 66 ana, rue des Petite» Douves.

Tribunal correctionnel de Vannes Queslembert. Jules James est condamné à 25 francs d'amende avec sursis pour bris de carreaux au préjudice de Mme Vve Pédron.

Vannes. Louis-Marie Even, 16 ans, marchand de journaux, a porté deux coups de tête dans la poitrine de Le Brazidec, 14 ans, qui est mort 15 jours après d'une -^rf* tonite. Acquitté comme ayant agi sans discernement et remis à sa mère.

Molac. Jean Le Theis, 39 ans, est inculpé de chasse sans permis. L'affaire est renvoyée Il 15 jours.

Plcucadeuc. Frapsauce est condamné à 20 jours de prison pour avoir, étant ivre, tenté de violenter Mathurine Morla, femme Bédard, 51 ans, ménagère à Saint-Maudon en Pleticadetic.

Surzur. Sont condamnés Vincent Le Blanch, à 20 jours de prison avec sursis; François Le Blouch, à 15 jours avec sursis; Louis Le Blouch, à 8 leurs sans sursis, et leur mère à 8 jours nvec sursis, pour coups et blessures sur Lcrois Maury.

Colpa. François Le Fur est condamné a 6 mois de prison avec sursis, pour avoir frappé de trois coups de couteau Louis Le Callouec.

Limerzcl. Sont condamnés la femme Vinet, à 30 francs d'amende; Vessier, aloanec et Vinet chacun il 20 franca pour coups. Histoire de famille.

Tribunal correctionnel de Pfeermel Blessures. Masson Franco», 66 ans, cultivateur Campénéac, a été condamné il 90 fr. d'amende avec suisis pour avoir fait par imprudence des blessures au sieur fiouaud, cultivateur a Ploérmel.

MuUlstian d'arbres. Le Plouff Joseph, 88 ans, cultivateur à Crédin, a été condamné il 50 francs d'amende avec sursis pour avolr muttlé quatre arbres Imitions appartenant a M. Cadoux propriétaire.

Bris de clôture. Pierre Danion, 55 ans, jouinalier A Guer, est condamné Î5 francs d'aniende pour avoir détiuit une clôture au préjudice de M. Bidault, coiffeur.

Coups et blessures. Davaud Romain, 48 Ans, cultivateur il Plumelec et Drougard François. femme Dnvaud. 44 ons, ménagère, sont conrtnninfts chacun à 50 trancs d'amende pour coups et blessures au sieur Le 131anc, cultivateur. Outrayes ia gendarmerie. François Ollvo, 39 an», débitant il l'Enfer en Josselin, est conaaœné il 80 francs d'amende avec sursis pour outrhRos t un rominfindant de Renclonnerie Vrl. Jennno I.oric, femme Gaulhier, SB an«, menaj*>re R<^iiny, est condnmné> à 2 mois de ririson ponr avoir sousrnH du euméraire su prejuch'oe du nommé Roscouet, cultivateur.

Chaste sans permis. Joseph Milon, 14 ans. demeurant Chez ses parents il Caro. est condamné t 25 Ir. d'amende avec sursis pour chnsse sans permis. Son père est déclaré civilement rezponsable.

Vol. Jarno Miupe-Joseph, femme Calel. 34 ans. mf.T\npb\n. demeurant & Vannes, est condamnée A 15 jours de prison avec sursis pour vol de numéraire au préjudice de Mme Luel, ménagère.

Tribunal oorrectionnel de Ponttvy Audience du 23 avril

Guêmkné. Vagabondage et outrage pu6liv à la pudeur. Le lé avril, la gendarmerie arrêtait en état de vagabondage, Pierre Benoit, colporteur noire ce délit il était inculpé d'outrage public & h pudeur.

Le Tribunal le condamne à 48 heures d'omprisonnement.

Baud. Mendicité. Parti sans aucune raison de chez son patmn, Le Faucheux a été rencontré par les gendarmes le 18 avril en état de mendicité. Le prévenu ne jouissant pas de la plénitude de ses facutés mentales, sera examiné par le médecin-légiste.

Locminé. Jeunes tapageurs. Le sieur Lamour, aidé de ses compagnons AufJredo et Le Turnier, brisèrent, le 7 avril, la porte du jardin et plusieurs carreaux, au débil tenu par la veuve Sergent, qvi leur refu- sait b boire, vu l'heure tardive.

Lamour écope de 50 francs d'amende Auffrcdo 30 francs, el Le Turnier 30 francs plus chacun 11 francs d'amende pour tapage nocturne. Le tribunal leur accorde le sursis pour le délit de bris de clôture. Guerh. Pendant 1es fiançailles. Le 13 janvier, Kervaso participait aux fiançailles du fils Le Strai, lorsque pendant qu'il dansait, Gourriérec, son voisin, se jeta sur lui sans aucune provocation et lui porta plusieurs coups de pied à la téla Pour ce fait, Gourr iérec se voit condamner à 100 francs d'amende avec sursis.

Mohéac Singulière venqeance. Voulant se venger de ce que cWlottin lui a. vait fait payer un peu cher, une bille de bois qu'il avait dérobée à son préjudice, Picaud lui coupa six pommiers dans la nait du 24 au 25 mars. Tl récolte 15 jours de prison avec sursis.

LocMiNé. Pour déterminer le poids.

Un poteau Indicateur situé sur nn passage il niveau de la ligne des chemins de fer du hlorbihan, le jeune l> Trrttnllec réussit il le soulever, mais négligea de le consolider. Le' poteau tomba stir ta voie et aurait pu occasionner on déraillement, sans la prudence du mécanicien du train 406 qui Noqua ses freins à temps.

Trétollec est remis à ses parents comme aynnt agi sans discernement.

St-Cababec. Entre amie! La femme Barach, prévenue d'avoir le 15 mara porté des conpa et fait des blessures sur la femme Le Dibout est acquittée.

Locmalo. Dangereux personnage, Un mois de prison est adjugé a Le Couatumer, coupnble d'avoir porté des coups et btesse grièvement Bôerec, le 7 mars au soir.

LE CROISTY. Vol. Ne vonlant pas laisser perdre la laine qui séchait sur un talus, Jaffray s'en empara au préjudice de Quêré, et sa prévoyance loi vaut 10 jours de prison.

Remungol. Pour chauffer sa soupe. Mathurin Simon eut le 27 mars, l'imprudence d'allumer du fen dans le bois de Guelvont s'étant absenté quelques instants, il négligea de l'éteindre, et le feu se communiqua rapidement au boirf.'Le tribunal le condamne à 25 francs d'amende avec sursis.

Melrand. Joseph Josael et Pabie, bûcherons, sont poursuivis pour une affaire analogue 8, celle ci-dessus. Condamnée cha-

DÉPÊCHES MARITIMES _De nos correspondants particuliers de Paris et des ports.

MARINE DE GUERRE

AVANCEMENT ET DECORATION$ Chez les armuriers

Sont inscrits an tableau d'avancement da corps militaire des armuriers de la marine (année 1907)

Pour le grade de chef armurier de 1" d. MM. Coz, de la direction de Roobefort Samson, du le' colon. à Cherbourg Audol, du ?\à Hyèree Moreau, de la direct. de Rochefort Claquin, du 210 colon.; Lanfrancnl, en service en Cochinchine.

Pour le grade de chef armurier de 2* cl. les seconds-mattres armuriers Grall, de la direct. de Brest Cornibert, de la direct. de Toulon Mercier, de la direction de Rochefort isnard, en service dans l'Afrique occidentale française Mon tel, de la direct de Lorient, Talarmin, de la direct, de Brest; Balthazar, de la direct. de Toulon Alibert, en service en Indo-Chine HameJ, 4e la direct. de Chenfeourg Bellec, de la direct. de Brest Solomas et Gautier, de la i^rect de Toulon Le Venec, de la direct. de Brest Donato et Philippe, de la direct. de Toulon.

Pour le grade de maître-armurier des directions d'artillerie navale suivantes les seconds-maîtres armuriers Marie, de Cherbourg Lilas, de Toulon • Heutet et Peton, de Brest Bsllier, de Toulon Birette, de Toulon Jeannet, de Rochetort Mahé, do Brest Barberonx, de Toulon Deniel, de Brest Beaujard, de Toulon Alexandre, en Indo-Chine Bœuf et Soleillet, de Toulon Goulven, de Lorient Alexandre (Marius), en Afriqne occidentale Ventadoux, de Rochefort Hamel et Leménager, de Cherbourg Butât, de Lorient Le Page, Ai Brest Rey, de Lorient Moulin, de Toulon.

Pour le grade de second-mattre armurier les quartiers-maîtres armuriers Pes·nel, Dubois, Tisson, de la direct. de Cherbourg Baldaffari, de Toulon Rouby, en service dans l'Afrique occid.; Sarraire, Demas, Allègre, Minyaud, de Toulon Tonlar, Le Fort, Brau, de Brest Taffy, Barges, Fabre, Barutaud, de Toulon Charrier, Audibert et Jean, de Rochefort Le Mtère et Anne, de Cherbourg Zerly et Le Roux, de Lorient Le Bail et Burel, de Brest Rustuel et Jaffré, de Lorient.

Sont Inscrits au tableau de concours pour la médaille militaire du corps militaire des armuriers de la marine (activité) Les maîtres armuriers Bigou'n, Audol, Le Gars, Marchand, Isnard, Balthazar, Talarmin, Le Marchand, Carrichon, Quédec. Le Guyec, Badouix, Fauré. Dupuy, Alibert, Bonnissent, Le Papillon, Renard.

RESERVE. Le cap. de frég. Sibaud, de la réserve, est démissionnait à compter du 26 avril.

ARMURIKRS. Le chef armurier Coï, rentrant de Mndngascar, est clasaé à la direction de Rochefort.

CIRCULAIRES. Les officiers-mariniers désignés pour un poste quelconque qui, réunissant 25 ans de service, demandent à faire valoir leurs droits à la retraite, seront immédiatement, et sans autre avis, rayés des contrôles de l'activité.

Le ministre de la marine a décidé d'aocorder d'une façon générale aux secondsmattros vétérans, la faculté de porter la du modèle ndpotô par les 2" malires dee équipages de la flotte, sauf pendant les heures de travail.

BREST

L' a INFATIGABLE L' n Infatigable devant être envoyé à Orari, ce bûVment sera armé sous le commandement au lieutenant de vaisseau Bohn, de la Direction des mouvements du port, auquel seront adjoinls un adjudant principal et un pilote de la flotte et recevra un supplément d'équipage composé de 8 mécaniciens vétérans, un quartier-mattre distributeur, un quartier-maître infirmier, pour compter du Ce bâtiment embarquera un mois de vivres de campagne et un mois de malières consommables.

DECISIONS DIVERSES. Conformément l'avis émis par le conseil supérieur de santé de la marine, le ministre a prononcé la mise en réforme n° 1, avec gratificalion renouvelable, du matelot mécanicien François-Marie Nicolas et du quartier-maître mécanicien Yves Marie Allain.

Joseph Auffrel, 2* m. de man., en dispombililé dans le 2* arrondissement, embarquera immédiatement à Toulon sur le Il Magenta Jégou Louis, 20 m. de mousq., du 2" dépôt, embarquera immédiatement e1 sans délai à Lorient sur le » Victor-Ilugo Léon Besnard, 1" m. tourr., du 2» dépôt, en congé de convalescence, est désigné pour continuer ses services au ministre de la marine, ponr compter du 1" mai.

Le ministre a accordé les graliflcations suivantes 30 francs à M. Thomas Le Lay, pilote, inscrit à hlorlaix, pour le snuvetage d'un youyou loger et de ses objets d attache 5 francs à M. Jean-Marie Nédellec, cultivateur Ploujenn, pour sauvetage d'un mat de grande voile pour youyou léger 1 franc à M. Y. Le Goff, patron pêoheur, pour le sauvetage d'un gouvernail pour youyou.

Le la maltre torp. Pierre-Charles Emile Durand, actuellement embarqué à bord de la Il Dévastation », est désigné pour

do n, poste de stationnement de torpilleurs de 1 Aborwrach, il dater du 16 mai prochain.

TM- l'ens- de v. Lefebvre de Maureprts (M. J. G. H.), dés. pour faire un séjour en Anglrterre, en vue de se préparer à l'examen d'interprète, a obtenu un sursis de départ d'un mois.

La date il laquelle M. de Maurepas devra être rendu dans ce pays est, par suite, reculée au 31 mal prochain.

LORIENT

OFFICIERS-MARINIERS. MM. Peijat, 20 m. mécan., dn •• dépôt, est désigné p. le Polhnau; Gulllemot, 1" m. de mousq.. en disponibilité au 30 arrondissement, est désigné p. l'esa du Nord; Lamère, f-r m. àe mousq., est désigne p. l'escadre de la Niéditerranée; Séguin 1" m. torp en disponibilité au 2" arrondissement, est désigné pour les torp. de Lorient; Le ?i3'- m. commis, de l'Amiral-/tube, est désignép le Marigot; Cormy, 2* m. mécan. du Léon-Gainbella, est désigné ple Goéland.

*£*J.H m-1deT>mal1- Lapierre, qui avait été désigné p. la Pairie, est désigné p. exercer le commandem. du Bonsonge.

CIRCULAIRES ET PERSONNEL OUvhier Le ministre vient de donner des ordres pour qu'il soit remis aux syndicats, groupements et nssocations ouvrières de 1 arsenal copie des circulaires et dépêches de principe relatives à des questions ayant traft à la -situation de ce personnel.

FLOTTE

Anivés 4 SahU-Nazaire, le 2g, Bombarde M Catapulte n, Il Batiste n, a Bélier N, venant de Lorient

Partis d'Alexandrie, le 27, « DutfuayTrouin » de Tanger- te 27, Gloire Le « Caïman n a fait à Cherbourg des essais de six heures satisfaisanta.

MARINE SZ COMMERCE

AVIS AUX NAVIGATEURS. Léo portes fLb538llljLflot de Lorient ne seront pas fermées après la haute mer de la nuit du 29 avril. J

La fermeture des portes reprendra normalement à la haute mer du lendemain. TERRE-NEUVE ET ISLANDE

PEHTE D'UNE GOELETTE ISLANDAISE Reikjavick, 27 avril La goélette française « Agile », capitaine Vroîand, de l'armement Beck de Dtmkorque, montée par 18 hommes d'équipage, a fait naufrage aujourd hud près dV Reikjavick, sur la côte lslandaise. Léqnipage est sauvé, mais le navire est complétement perda.

EN RELACHE A SAINT-PIERRE

Saint-Pierre-el-Miquelon, 27 avril La goélette Tsarine, à la Morue Française, vient de rentrer en relâche à Saint-Pierreet-Mrquelon, ayant écourté son séjour sur les Bancs à la suite de la perte de sa touéc. La goélette Adour de la même compagnie, qui a égalemerit relâché ici le 23 courant, a eu ses doris enlevés.

POUR TBRRE-NEUVR Le courrier pour Terre-Neuve partira du Havre le 4 mai.

L' .HYGiE n. Une lettre d'un matelot de la goélette n Hygie n, capitaine Hamon, armateur NI. Thierry, annonce que ce navire avait, à la date du 81 mars, 7.000i morues.

Arrivés

A Lisbonne, le 5-t, n Marinctte n, venant de Paimpol, et Victoria », de Mortagnt. Rencontre»

Le 12 avril, par 141, N. et 240 0., « Cérès il, de Sainl-Malo.

VOILIERS LONGS-COURRIERS INCENDIE A BORD DU u BAYONNE » Porland, 27 avril. Un incendie grave a éclaté dans la soute à vivres du troismAts français u Rayonne )1, arrivé ici, venant de Hambourg. Des secours ont été fournis aussitôt par l'uutorité du port. Arrivée:

A Vaiparaiso, te 26 avril, Ctoisset, c. Lagnel, venant de Barry.

Parti»

De Pôrt-Talbo, le 27 avril, Surcoût, c. Halnaut, p. Caleta-Coioso (Chili) do Barcelone, le 27, Jules-Ilenrù, c. £scoffier, p. Philadelphie ,j de Pointe à Pitre, le

17, Dt'sinuto, c J>egab«», p Haïti de San-Francisco, le 28, Génétul'faklherbe, c. Ungnut, p. Eurêka (Californie) dit Saint-Nazalre, le 27, TMçrs, p. Londree. Rencontrés

Le 17 mars, par De et 270 0., Loin, a. Gascon, allant de Port-Talbot au Chili le 7 avril, par 40» N. et 127» 0., Asie, a. Humr«rt, allant de Portland (Orégon), 1 à Falmouth il ordres le 6 avril par 3° N et 30- 0., Jane-Guillon, c. Lechvien, allant de San-Francisco à Falmoath ordres. PAQUEBOTS ET VAPEURS

LONGS-COURRIERS

L' n EUPHRATE ». On nous télégrs» phie d'Anvers que le grand vapeur a Euh phrate n, des Messagenes maritime arrivl Ici ,venant de Hong-Kong, a perdu quatre branches de son hélice en cours «1« route.. Arrivés

Concordia, le 27, à Paumac, venant 3«'. Havre.

Cordoba, le 27, au Havre, de Cotonou. Foria, le 26, à Alexandrie, de Marseille.' lle de France, le 26; à Barcelone, de Marseille.

La Lorraine, le 27, IL New York, du Havre.

Sydney, le 27, à Suez. de Nouméa.

Trignac, le 27, à Bordeaux, de New-YorFL Yang-Tsé, le 27, il. Naples, de Marseille, Partis

AmiralrDuperrâ, le 27, de Périm, p. Yoko·hama.

Aqutlaine, le 26, de Malaga, p. la Plata. Aurélien-SchnU, le 25, de Saut-Louis d« Rhône, p. le Sénégal.

Balkan, le 27, de Gênes, p. Marseille.

Campinas, le 26, de Santoa, p. BuenosaiL Caravellas, le 27, de Leixoès, p. le BrôChiU, le 27, de Montevideo, p. Bordeaux* Cordilleras, le 26, de Buenos-Ayres, p. Cardiff.

Diépo-Suarex, le 26, de Tamatave, p. la Réunion. Douro, le 27, de Marseille, p. Odessa.

France (C'· G. T.), le 27, de Santos, n.1 Coton. Gvplis, le 26, de Las-Palmas, p. Rotter- dam.

Himalaua, le 27. de Salsron, p. Marspille. KouangSi, le 27. de Sargon. p. Marseille. La Navarre, le 27, de la Corogne, p. StTm Savoie, le 27, da Havre, p. New-York. Mrmphls, le 27, de Mnrseille. p. Odrssa. Morico. le 27. dn Havre p. Anvers.

Portugal, le 26, d'Alexandrie, p. Mar- seille.

Saint-Laurent, le 27, du Havre, p. New. York.

Ville de la Ciotat, le 27, de Sanghat, p. Marseille.

Vigie de Maiunya, le 27, de Port-Saïd, p» la Réunion. *^r Vilie de Maranhao, le 26, de Libreville, a Bordeaux.

VAPEURS CABOTEURS,

Arrivés

A Irvine, le 26, Il Chanzy n, venant de Caen à Barry, le 27, a Racine du Havre; à Swansea, le 26, « Lutèce » de Rouen an Havre, le 27, « Médoc Il, le Marseille « Ville-de-Nantes de SaintNazaire Il Constantin n, de Cadix H Caen, le 27, Il Camille », de 9Ivth à Saint-Nazaire, le 27, n Deux-Sèvres de Benisat il. Nantes, le 27, il La-Kontaine », de Port-Talbot à Copenhague, la 24, 'oï U)ire n, de Dunkerque à Fécnmp, le 26, Il Aline-Montreuil Il, des Sakns-d'liyères à Dieppe, le 26, « Cantenac n, de Grimsby à Bordeaux, le 27, Il Jeanned Arc il, de Brest Il Thérèse-et-Marie d'Anvers à Bayonne, le 26, Il Ville-deBayonne Il Béarn Il, de Bordeaux N Dunkerque, le 27, CI Ville-de- Boulogne n, de Bordeaux « Jean-Bart dn Havre Bône, le 26, n Ville-de-Valenciennes n, de Tunis Alger, le 26, n Ville-de-Constnntine n, de Dunkerque A Bizerte le 26, ci Ville-dp-Cette de Tunis à Rouen, le 27, n Frédéric-Franck de Hambourg à Saint-Malo, le 27, ce Sainf-Brieuc du Havre (a snivi p. Saint-Brieuc) à La Pallice, le 26, Il Gafsa n, de Bordeauxà Lorient, le 27, Il Arvor n, de Newport -• a Brest, le 27, « Snint-André », de Bordeaux; « Emilie Il. de Dunkermie. 1 Attendus en Loire Il Edimburgh (ançlaîsï et Reserv (suédois), avec houille.

Partis

De Cherbourg, le 27, Deux-Frères », a, Le Havre de Saint-Brieuc, le 26, « Himndelle n p. Bordeaux de Cardiff, le 27'et CI Cirages-Frangais p. Hennehnnt de Swansea. le 27, n Niobé n, p. Caen de Bordeaux, le 27, Il Aulne p. ()rnn « Hnut-Brion u, p. Rooen a FoumoJ », p. Nantes te Blanche-Amélie n, p. La Pallice de Roohefort, le 25, a Vigilant n, p. Le Havre; du Havre, le 27, « Vilie de Tarranone n, p. Oran n Le Gouet n, p. Gran. viile de Boulogne, le 27, et Léon », p. Brest « Ville de ChAIons », p. Le Havre (le Salnt-Naaaire, le 27, Il Saint Servan n. p. Newhaven de Dantzig. le 2i. Sei- ne », p. Nantis de Hambourg, le 27, Il Suzanne et Marie p. Le Havre de Nantes, le 27, « Corneille u, p. Swansea Il Penfeld n, p. Dunkerque d'Ouessnnt, le 27, Il Alphonse-Conseil p. Cherbourg. VOILIERS CABOTEURS

EN DETRESSE

Brest, 27 avril. Le sémaphore de Cor.sen télégraphie qu'on voilier, mouillé trois milles nord du sémaphore ayant son mat de flèche cassé et son pavillon en berne, demande du secours.

La direction du port a envoyé tm remorqueur sur les lieux.

Arrivas

A Lisbonne, le 21, Augusta, c. Hourv, venant de Swunsea La Rochelle, le 24, Flein -île-Marie, de Lorient il. Perros-Guirec, le :6, Eugénie, c. Le Chevanton, de Paimpol lirest, le 26. KMonore, c. Pellednini, et Jeune-Nanon, c. lion, d'Ars-en-Ré Maria, c. Libnnbnn, de Gran.ville à St-Nazaire, le 26, r ine-Muuche, de Noirmoutier il Pont-1 Abbé, le 25, Nathalie, c. Langlois, de Bayonne à Dunkerque, le 25, Maria, c. Leguennec, de Londres il. Granville, le 26, Pandor, C. Leguen, de Paimpol à Vannes, le 25, Joséphine-Madeleine, c. Jégo, de Si-Martin de Ré il Swan.sen, le 25, St-Michel, de Morlaix il. Arcachon, le 25, EqaUU, c. Rio, de Newport.

Parti;-

De Plymouth, le 24, Gracieuse, c. Lerouge, p. Swansea de Chariestown, le 24, Daniel, c. Loyec, p. Nantes de Swansea, le 20, Clara, c. Coadou, p. Oléron de Bovdeuiu, U>. 2(>, Amia-Joséphine, p. (juimper de La Paliice,le 2V, Hnnaissance, p. Lorient du Havre, le 26, fiperten, Jeanne, p. Pontrieox Louise- Mine, p. l'Ile Grande fie Nantee, le 86, Aimé-Blavier, p. Londres de Boulogne le 20, Mauve, p. La Rochelle Moïse, c. Fizel, p. Granville Bisio», c Lemattro, p, Lorient SU- Anne, c. Raoul, p. Morlaix de La Rochelle, le 24, N.-D. de Frmmee, p. Charente le 25, fleur de Marie, p. Brest de St-Brieac, le 25, Va-


tontine, c. Parent hoen, p. liayonne de Vannes, le 25. Samuel-Azeline, c Le Bloch, p. Swnnspa de Granville, le 25, Marie, e. Boui-lnrd, p. SI Malo Germaine, c. Guil. lou, p. fréçuier Aivor, c. Hnlna, p. le Havre de Morlnix, K? 26, Aune, c. Naga, p. Llanelly AljreJMarie, c. Le Galudec, p. Bordeaux Amélie, c. Fichonx, p. Dunkcrque de Fécamp, le 15, Emile, p. Brest de Nantis, le 25, Jeune-France, p. Port-Launay de St-Nnzaire. le xtj, Alfred-Jeanne, p. Auray Jeannette, p. Ssrzwiu de Drest. le 27, Amis-Réum.f. c, Bazin, p. St-N'azalne de Cherbourg, le SC, Espérance, c. Jouanjean, p. LA PBRTL DU « CHODOC Il

Les passagers assignent les armateurs Paris 27 avril. Le 28 juin 1905, le vapeur Chodoc, de la compagnie des Chargeurs Réunis, dans la traversée de HaTpnonc à Marseille, venait s'échouer sur la cote des Somalis à la hauteur du cap Guardafui.

Le navire s'étant immobilisé dans les sables dn bas fond, on fut obligé de débarquer les bagages. En raison de l'insufnsance des moyens du bord, le commandant du navlrr fut obligé d'avoir recours aux naturets du pays et de traiter avec leur chef. celui-ci, ponr prix de sa collaboration au MMvptnpe et de l'hospitalité très sommaire offerle rut pa– igers, se flt consentir labandon du navire.

Pendant ittrfs Jours, les passagers durent «tf>j -inm^r sur la cote torride des Somalis, n'avant pour vivres qu'un peu de riz et couchant en pi. in air. Ils furent ramenés à Aden par le croiseur russe Cmolensk, échappé au désastre de Tshonshima. Los passagers, dans cet événement, ont perdu tous leurs bas^jjes. Ils assignaient aujnurd'hui devant ta l™ chamhre du tribunal civil la compagnie dm» Chargeurs Réunis on dommages el intérêt», en raison tant rt*> la perte de leurs hntrnges que du pr/'jn^;«p matériel et moral cansé par l'éLrs passagers soutiennent que le capitaine Oman a commis une série de fautes Inexplicahlps. puisqu'il a échoué son navire par une nuit claire permettant de distinguer la cni<- à plusieurs milles et par une mer absolument calme.

Le capitaine Conan soutient pour sa défense qu'il a confondu le cap Guardafui aver le cap Shonaroff ou faux Gnardafni. Il a d'al'lours été nrqnilté sur ce point par ses pairx constitués en tribunal maritime. Celtr riffftirp est Inscrite pour quatre anoieneps

Me 'Misant, qui. avec NI, Welll et M» Paul ÏVni*. représente les passagers, a commencé sn nlaifinirie.

Me Raymond Poincaré plaidera pour les ChnrrTPnrs Réunis

LOIRE-INFERI EU RE Les "vols à l'américaine" Un cultivateur est la dupe de deux auda.cieux filou». Une chasse à l'homme. Ils sont arrêtés.

Le 24 couraut, M. Eugène Cavoleau, cultivateur au village de la Garreliere, en Legé, venait d'embarquer un bœuf à la garp tir Legé, lorsqu'il fut accosté par deux individus, dont l'un, vAtn d'une blouse noire, lui dit être cultivateur Machecoul et venir aussi d'embarquer un bœuf. L'autre individu, plus jeune que le premier, prônant ensuite la parole, lui dit être arrivé au pays depuis peu pour étudier lacriCulture, pt qu il serait enchanté d'avoir quelqu'un comme M. Cavoleau pour le renseigner, car, disait-il, il ne devait rester que quinze jours dans la contrée. Il ajoutait qu'il était riche et tui faisait voir en même temps un hillet de banque d e 500 francs.

Le premier individu et M. Cavoleau dirent à et; jeune homme de cacher «on argent. Puis M. Cavoloau ajouta J'ai un tils de 17 /loua! venez demain chea moi et je vous donnerai ce fle pour voue guider dans \'OR études pendant les quinze jours que vmis avez il. passer ici Il,

Paraissant satisfait do son offre, l'inconau lui dnnna alors I fr. 50 pour boire à sa aanlC: et lui Uoinanda son adresse,

Ensuit;, lui faisant voir u nouveau le bil!CI de hnnque n Tenex, emportez ce billet pour votr« fils, donuez votre portemonnaic que je l'y luelte avec votre antre argent Il.

M. OiVùicau lui remit son poi lcmonna;e contenant trois billets de banque de 100 fr. et 17 fr. 50 en billon, ainsi qu«' son mouchoir, qm> son interlocuteur lui demanda. Celui-ci L-nroula alors dans le mouchoir quelqu.' chose que M. Cavolrau avait la terme rmviclion être son portemonnaie, et, prriiiinl alors le paquet ainsi confectionne, àdus la poche a Cuvoloau en disant « Serrez le préeù'usrnvnt et ne le défaites pas, de peur de perdre vulre argpr Pins les deux individus prirent congé, n|<ri's lui avoir donné une lignée de main

Apri-s I :r départ et pris de soupçons, Cavnjc.-ii! défit son mouchoir et constata qu'il ne conlonait qu'une enveloppe dans laqu<l< il v aveil un journal plein de terre, au li il" son pnr(f>n,<>nnnjY

Ams«'hm il onnrut n la gendarmerie. Muni du sitinul'iuetit des deux compères, qui av'H 'lit pris !n route de Qiallans ou Tcuvois, ;.̃• maréchal dos logis chef de gendariii'rio (jillet saufa a cheval Ci après avoir vainement battu la cuutrée jusqu'à Tou»u.* cl fou. lié le bourg de cette localité, aperçut. abouchant sur le chemin de grande communication et à 200 mètres de lui, deux individus correspondant au signalement Jcs voleurs. A la vue du mtirécahl des logis, c ux-ci prirent à travers champs et ta1!1! IVndaut la fuite, l'un ri eux jela un l»Hf|ii<-l enveloppé d un journal. Activement i>ni et serras de près, ils allaient être pris lorsqu'ils traversèrent une haie vivo ii ••'•s iiunlc r\ !ri''s épa;sso. infranchis •ablf :i iit> Cnevnl. \bnndonnnnl alors «>?» nrionlur M (iilN'l r-ontinua la chasse pief* fn criant Anx voleurs Aux voleur* \rri-lfsz- les Il

A se: appel, des gens .̃icooururent de tous r-Alis rt réussirent ù capturer les deux voleurs dans un champ, près du village de la (irande- Vannerie, ni>rès une course effrénée 'i^ dPux kilométras. L'un le cenx-ci. qni ;ivqit le, visapp tout ensanglnnlé par les érorrhure.s qu'il s'était faites on traversant les hiii'-rniis, déclara se nommé Léopold Mo Tiif.icier, ::r> ans, garçon dc café, '̃ans domi.cile fixe né à n.essèfees i('>ard).

P'>ur If souslraire à la fureur juiblique on le fit mnnter dans «ne voitnre avec son oompaviion, pour le oondaire à la cbambre de sure lé rie la caserne, où le plaignant nttendait M. Cavuteatx les reconnut formellemr; alors Monifacier entra dans la voie des avanx, et. rmiit un billet de banque de J00 fraurg. produit rie son vol, njoutniil lue les 4rnx «u-lrae billets et» ont avec son conrpafT^ion.

Le iieuicièmt IndlvWa, »*chel Pera, 21 ans, (jcji iquier, cùJibutairo, sans domicile fixe, n il n Baint-Cost-de-l'lory (Buenos-Ayraa), dr parents d'nridtno ariiéricuine, confirma les Jiree de -on complice, et s'avoua ooupabl'' du vol. Là gendarmerie a mis lés deux Voleurs

(îernière

Heure

Paris, ee airil

JEANNE D'ARC et LES FRANCS-MAÇONS Orléans, 27 avril.

M. Courtin-Rosslgnol, maire d'Orléans, vient d'adresser au Ven.: de la Loge Etienne Dolet, la lettre suivante

Monsieur le président,

Par votre l-ltre du t4 courant vous m'avez fait connaître le désir de votre société de s associer atu têtes commémoratives du 8 mai en faveur de Jeanne d'Arc.

Ainsi que j'ai eu l'honneur de vous l'exprimer de vive voix, le Si avril, la commission chargée de l'organisation des (êtes, avait décidé de n'admettre dans le défilé aucune société nouvelle. Celfe décision a défû reçu un commencement d'exécution à l'égard des diverses sociétés. Elle ne peut donc paraître dirigée contre vous, qui, jusqu'ici, n'avez jamais revendiqué de place dans le cortège. J'étais autortsé d croire qu'il en serait de même cette année. Vous n'ignorez pas, Monsieur le président, les difficultés que la municipalité a dû surmonter celte année pour maintenir noire fâte traditionnelle à laquelle la population orléanai.se est si attachée.

Pour en assurer le succès ainsi que celui des fêtes qui doivent avoir Heu dans le courant de juin, je fais appel au déuouement de votre société pour les Intérêts de la cifé. Je fais appel son esprit de libéralisme pour ne pas remettre en question Cexistence même des fêtes du 8 mai.

Espérant être entendu, je vous prie, etc. Signé CouitTm-RossiGNOt.

Les fêtes du mois de juin auxquelles 11 est fait allusion dans la lettre ci-dessus auront lieu à l'occasion de l'inauguration d'un nouveau pont.

M. Brtand et M. Barthou ont promis d'assister à cette cérémonie.

Au TaHIAIIP moderne Romane, pi.de raMtirie LES GREVES

Une grève de tous les ports du monde Nantes, 27 nuril.

Deux délégués des dockers de La Pallice sont arrivés hier soir aver le citoyen Maillocheaux, secrétaire du syndicat des doclcers de Nantes.

Les docliers ont décidé d'envoyer au congrès ouvrier qui se tiendra au Havre du 6 au 9 juin, les citoyens Maillocheaux et Bœuf, secrétaire et secrétaire adjoint de lrnr syndical.

vE a c'lé aussi décidé la ¡. motion d'une Fédéra/ion internationale de norts, affiliée d la C. G. T. Ils espèrent n, si provoquer la grève générale de tous 1es ports du monde, dont les bases doivent dire jefées au conyrès du Havre.

GRATUITEMENT JUSQU'AU 15 MAI Gratuitement jusqu'au 15 mai prochain vous recevrez la Pochette Nationale (trois millions de francs de lots en espèces) dont le premier tirage a lieu le !b mai prochain il vous suffira de prendre un abonnemeni d'un an à CI CHEZ SOI la revue hebdomadaire de la vie en famille (romans, nouvelles, vie pratique et recettes utiles, dessins. jeux, etc.). Abonnement d'un nn 6 francs. En adresscr le monlant en mandat bon de poste ou timbres à V Administrateur de Il CHEZ «îQI Il, 16, rue des Fossés-Sainl-Jacques, Paris. Joindre 0 fr 50 pour recevoir franco la Pochette Nationale. LES LIMONADIERS ET M. CLEMENCEAU Paris, n avril.

M. Clemenceau a reçu ce soir une délégation du comité de grève des ouvriers limonadiers et nstaurateurs. Il n'a voulu admettre quiine seule revendication, celle de la reconnaissance du syndicat om'rirr; mais a. promis d'intervenir de nouveau auprès des patrons en mie de les amener reconnaître le spndicat ouvrier et les décider à accepter l'arbitrage.

Ditail: TOUS CAPMS et ÛPICBRIBS

les Socialistes CONTRE

LE MINISTERE

Lille, 27 avril.

La section Itliotse du parti collectiviste a fait placarder sur les murs de la ville une ailiclir qui contient les attaques Jes plus violentes contre le ministère auquel elle reproche d'étrangler la loi sur le repos hebdomadaire et de pratiquer une politique anHnyndicaliste.

Le placard se termine ainsi

Il Citoyens, le dimanche S mai, l'un des complices de M. Clemenceau, l'c.r-compagnon Aristide Briand, viendra à Lille. Déserteur du parti socialiste et Inventeur de 1a grève générale, ce ministre, est plus que tnuf nutre responsable des mesures féroces prises contre la classe ouvrière.

Il Vous lui témoignerez votre mépris et votre dégoût en raiccuelllant aur cris de Il A bas les traîtres n

M. Dvjardin-Rraumetx se rendra d Lille au lte de M. liriand.

PEAU. A L'OFFICIEL

Paris, 27 avril.

La LoiTc-lnfcrieure est autorisée à empt tinter 500.000 francs pour l'établissement de chemins de ler d'inicrdl local

Sont nommés juges de paix, Il SaintScrvan. At. notaire d Ploubaiay, M. Hardy, juge de patx l'louaucnasl, M. Hcrvichon, \uije de paix à Ptoubalau suppléant de juge de paix à Lessau {manche), M. Dcshcullc.

UN INCIDENT A OUDJDA

Oudjda, E7 avril.

Un incident s'est produit au camp de Sidi-Aïssa où sont installées les troupes d'occupation. Pendant la nuit te zouave Briot était en sentinelle sur la tisiàre, quand il vit des Marocains s'approcher. Il leur inlima l'ordre de se retirer. Les Marocains prirent la fuite. Mais l'un rf'«t.c tfra un coup do fusil el la balle traversa la culatle de llnot qui ripusta. AussIlM l'alarme fui donnée. Les patrouilles firent des recherches dans Ies environs, mais ne découvrirent riflft. Le zouai'e a été promu rnpnral. On rftuache pas d'importance à cet incident, car il dort s'agir de tnanmdeurs te- mtê pow voler le oamp.

LE CONGRES DES DOUANES

Paris, 87 avril.

Le congrès de l'union générale des agents sédentaires des douanes, a étudié cette aprés-midi les mesures tjnnsitoires Il prendre en attendant la réorganisation générale des services demandés.

Il a demandé la suppression, des emplois inutiles, permettant une amélioration de la situation' des surnuméraires. Une commission se rendra auprès de M. CaiUaux afin de bd demander cette réforme.

ENTREPOT DE VINS SPIRITUEUX Joseph MIIVIAC

RENNES M, rue d'Antrain, RENNES LOTERIE DE L'ORPHELINAT DES P. T. T Paris, 27 avril.

M. Clemenceau a reçu une délégation des sous-agents des postes qui venait lui demander d'autoriser une loterie de S millions en faveur de l'orphelinat des sous-aqents Af. Clemenceau a accSrdé immédiatement l'autorisation.

fiOUCIEUSE DE CONSERVER SA BONNE RENOMMEE « la Maison de Confiance a, 5, rue du Lycée, Besançon. ne livre que des articles irréprochables. Vous recevrez franco sur demande, le cat. d'horlog., bij., orf. LTNCADRE DU NORD

Brest, 27 avril.

L escadre du Nord actuellement dans la bâte de Quiberon, viendra le 3 mai se ravitatller à Breat puis repartira quelques tours après pour se rendre à Cherbourg et Dunkerque où elle assistem à rarrivée en Ff once du roi et de la reine de Norvège. GRAND PRIX LABOR Le 12 mai, course d'amateurs de Renne@ à Fougères et retour 1- prix une bicyclette de course Labor divers prix jusqu au lu». Pour les engagementa.s'adresLea jeunes gens de Fougères qui voudraient prendre part 8 la course pourront cien.

ITALIE

Dm députés au cachet

Rome, 27 avril.

M. Chimenti a présenté aujourd'hui à la Chambre italienne un projet fixant à 20 fr par séance l'indemnité parlementaire. VOULKZ-VOUS ACHETER VKRtTABLMCItT »•̃ même prix qu'au comptant avec les plus raadei facilités da paiement

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UNE JEUNE FILLE

COUPEE EN MORCEAUX

Paris, 87 avril.

M. Degriffac, médccm-léqisle, qui a pratiqué l'autopsie de Berthe I>oy, qui fut trouvée noyde d St-Cloud, affirme que les blessures que porte son cadavre, n'ont pu être faites par l'hélice d'un bateau. Il a constaté sur le corps des traces de scle et une incision dans le but de diviser le corps en deux.

B<. WÈPWïtJ b* m°mi«5». m BIJOUX Tarifs eovoyii Franco, des LE CRIME DE MONTFERMEIL

Versailles, 27 avril

La Cour d'a.ssises a condamnt la femme Vandeputte S ans de travaux forcés, et Dury, garçon coiffeur d Paris, SO ans de la même peine, qui avaient assassiné et volé un septuagénaire dans le bois de Montjermeti.

îAZuKEJk ^ïtàsKîSï* Dépêches commercialcs HALLES CENTRALES Paris, 27 avril.

BEURRES. Tendance ferme.

Pour les bmrres en mottes, on cote le kno en fermiers français Islev. 1.99 h 6.00; et, marchands français Bretagne, 210 Il 2.54; Vire 2.10 à f.70; en laitiers français Normondie, 2.20 A 3.62; Bretagne 2.30 Il 3.06; Charenle, 2.50 à 4M.

Arrivages beurre*! en mollos, RP.182 kilos: ticurros en livres, 3.S17 kilos: petits beurres, 441 kilos.

ŒUFS. Tendance calme.

On cote en colis de 1.000 crufs les gros de Rrctoffne. Rn ft M: les moyens 55 à 70; les «-xtr.is do Normnndio, 100 6 104; les gros. 92 A 96; lut ordinaires 70 A SE: les oeufs de la Mayenne, 80 il 92 ceux de la Snrlhe, 80 Il 100.

Arrivages du jour 1345 colis de 1.000 œufs: Rfëerve du jour précédent, 837 colis; Total 2 S72 colis.

VIANDES (le kilo)

Quant! >n,ini.. ht-; 173886

V«t«r 70.131) I ri>rns 933 PrMMent Aojop; <hm

ItcaMf ::s .louer* 0 R0 i i 70 10) 1 70 114 d«t«nl. 0 AU 106 il 80 I OR C»iii«i 1 £> i*Wl i 20 S &• • Alnym 100 156 141 1 El! Vaa« Kitu 2 01 \> 16 1 10 2 4U '•• ncillti. 1R6 2 CO 1 9 J » 2 0 T oo»iit« 1 70 i 80 1 ;« 1 80 J- «Milli ,1 60 I «0 1 M i70 Monta», l" rmillu. !M 2 t OU 2 LO i- ao.iil. 1 8J 1 »Q 1 80 1 80 Sliîou I 60 2 1 I 6J 2 5ti Citrii 1 fcj 3 80 18) 3 Si! t'orc. !• qoalili. 16' 1 80 L 60 1 80 t «.«clllt. I 00 i I S0 1 00 1 »0

.••M 1 40 à î» :40 8 «0

Hioste. J.vnauut 1 .0 Il 2.10 i tl à i 10

MARCHE AUX SUIFS

Très calmas. Paris, 27 avril On cote les 10D kilos les suifs de la boucha rie de Paris en calns, 88; tes suite de la pnvlnce, enffrtés, 8S; les suifs on brnnchef r ut m province, m rendement de 70 61.60 lee suifs pressés à bouetwt, Uf; les suifs de fatal-

POISSONS. MAREE

Vente au kilo Soie% 1 00 à 4 Barbues 1 0" i v l rnrhoti 1 00 à 1 ti o «0 0 8" Vente è la pléo* Carr-lct» 0 40 4 U V RM,, Honow.. 3 i«i à Oollinj 0 6i>à 0 tnjlft 100440* HnoRTf». 0504 0 K> bouclée@. IHillI ter^^iiSi A Thon. 0 00 à Ofl( &?,̃̃.̃ I n ïl ?•• Vente au cent Limandes 0 se l It » i Md'pU 10943 Huensi lnn« 8 •• 410 Il 9»!lcoqne> S 00 j 9 S«rdi. »»lé«s 3 • 4 U 00 Saumon franc. 3 00 4 7 U* fraîches 3 00 4 I 50 BOURSE D- COMMERCE

Paris, 27 avrl

B! 6s les 100 kilos Del- Avoine les 100 kll. nets 1^. 3h. i 1 i >

Mai 23 ?5 il 7 UH JSO 00|?() ?5 Mai-juin. SS 5 ?i 7 Mai-Juin. (20 no îfl ro i de Mai. 23 50 ?" ?», i i»e Mai., r* ro °1 25 J Tl!et-Aou« 2S ?,0 '4 n Jiif»!ef-Aout 19 7"> 20 t* 4 «e-niew. PS nu Î3 (0 4 derniers 1S M» 18 89 Tendance ferme. Tendance ferme. Circula», (qui 8 750 Circulât, (qtt) 7.5M F opine fleur JOOk. nets Selgla va '!•••' •̃eis Mat-Juin. |3Q il 30 7 Mal-Juin. 18 5')|i8 !n 4 de :5 1 rie Mai. 17 7M17 75 Ju'liet-Aout S"1 75 91 Julllet-Aout 17 5n|i7 !la 4 derniers. so n SO 7. 4 derniers.. 16 75 16 75 Tendance ferme Tendance calme. Circulai, (qtx) Circulât. Iqti) Farine de co: sommation 33.13.

Sucrât les 100 k. nel SpIrHueux '.rjie itte Mai 8* 2!, Jfi ?5 Mai 37 25 J7 fin 4 de Mal. -:6 5n M 7 de Mai. 37 0 37 t5 Juillet-Aout îfi T. 27 or 1 derniers .S7 75 87 ?5 4 d'octobre.26 TU 27 (K d'octobre. 35 50 95 »0 Tendance calme Tendance faible Circulas. isaos) 000 Circula\. 8 0 Sucres raffinas disponible», les 10 ,il. En pain f8.0n a 58.5". En rarton de 5 le Il. (rangés;. :")8.50 59 00, En cal-se de 50 Ml. ̃ 55*10 a 56.00. Roux les 100 Ml. !9 50 i 00.00. Colza (belle) 100k nets Un (hullel 100 v. nais r,our»nt.|7" fio|75 if Courant. JM 75 %b $0 Mal 74 7i 75 5f Mal &4 r. Î6 ih 4 de Mal.|74 ttl 74 on t de Mal.jM 75 !6 10 4 derniers. 74 00 74 l<: 4 dernier». SB Où S6 tS Tendance terme Tendance sont. Iroulat. (qts) 0000 Circula', lqtx) 100 Colza épure 86.»» 1 85.50.

MARCHE AUX FOUP AGES et PAILL3P Tend nce calme. La Chapelle, !7 avril '•• 'mal. •• quai .1- .in»l

Paille de blé 10 à 36 88AS8 *t k J5 de seigle 43 4 4* » a 4<1 30 A 15 JaToine 90 4 15 3fiàî7 20à»4 Foin 66 à «7 58 a M 50 à 5". 'nterne 85487 58 6Q 50à55 Leeatn 5S 4 58 50 à r9 43 A 48 Hainfoin 00*00 00 à 00 00 a Ou Le tout rendu dans Paris. au domicile 4* l'a. creteur, i* de mmiotinoto t drottu d'enfr4- compris fwu- 10! hr>M« dp R kflos. snvntr 6 fr pour fourrr"– •- v» pour la pallle. Pcur.Fcurracee en gara On cote par wagon 0e !>20 kl lot Il Parte.

Tendance calme.

Foin. 4i a bit Palll» de seW<i SX à 40 Luzerne. 40 a 53jpourl'induslrie Z4 a 30 Regain 33 à 45 Paille deseijrle K a »5 Paille de blé. 22 à 26 Pallle d'avoine »» k m Pour les marchandises en gare, les Irais de décharuement. d'octroi et de camionnage cnni à la chnrge de J'acheteur.

MARCHE DU HAVRE du 27 AvrU *«• ordimlrea Bn.ne»A»t-- • %*̃*£.

Louisiane « saint i., m Ïm«.

fies kilos) les lCOkilo^

O""M. rnr» <>ht. T;iAi OOT. C"Jt

Mari tt> 87 V 70 12 )r. 000 00 000 0) 3R Ou 36 00 Avril 1-9 Ï7 i' fil la :u' t«8 50 188 60 :ifi i M> 3S «0 Mai C9 00 -!f 69 a. (M) là» t 1S9 iH) 37 75 H7 75 juin C> 37 ̃ (i!) 62 ,0 1^") 00 ISO 0 37 7.» 37 7"> Jnii et. 6a 37 119 fil il.. l!ll il{ IHl 5j 3? 7S V V> Aoùl. Pi 37 K) BJ il' ISS U0 l!'3 00 il 75 il 15 Seul i» i») w m K •.(̃ 1B3 50 <1,\ 537 75 3? 15 Doiobi». 6» «i t. 68 87 1- l»8 50 1*3 57 37 IL :!7 15 No»«mnr« 6» M i 6» 7i ru 1*10 50 1911 5 i ;!« OU Jfl 00 :'oeemn(o fit 50 r «S 75 V I8J B'I 183 10 3« 00 M OU Janvier. 68 h0 ̃ > n. W 75 D|0 «3 0) ISS 1)0 Jfi m ^8 DU r"«Tri«r. 68 «J ij|Ij 6j 87 J|i 183 LO 133 00 Jti 25 3(i lendant» sont Bout «ala< V»Me. 4. *j0 balles U» hrU» 10.0JU tacs

Marchés de la région LE PRIX DES FOURRAGES VERTS Rennes, 27 avril. Aujourd'hui a eu lieu une seconde adjudication la première n'ayant pns donné de résultats pour la fourniture des fourrages verts nécessaires il. la garnison de Rennes au cours de la saison 1907.

fil. Dertin-Bouvet, qui avait aoumiasionné à raison de 3 fr. 12 Je quintal, a été déclaré adjudicataire.

LES VINS

Vanne' 27 avril. Le vin de Sarzeau su paie 30 & 35 francs la burriqu^.

Nantes, t7 avril. On cote d la barrique de 225 Iitjcs pris la propriété muscadet nouveau 95 105 tr. le premier choix, et 80 à 90 fr. le Emphysème pulmonaire L'Emplivnèmo est causé par la dilatation des alvéoles pulmonaires, l'air circule mai dans les bronches, et la régénération du sang reste incomplète. Comme l'aslhme, l'emphysème donne lieu à des crises d'étouffement et se traite de même. Le meillour remède à employer est la Poudre Louis qui calme inR<«rjt«néniont les plus violents accès et guérit prncressiTement. Une boite est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé à Lrmis Lcgms, 139, boulevard Magenta, à Taris.

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Notre vipr,oble a été épruuvé par la gelie duns la maUnec In 20 avril. Les niuscadets notnmmenl serakiit. dit-on, ti*s touchés dans cntiilnés communes de la Sèvre, mais l'insuinsanae de renseignements ne permet pas d'indiquer I'impoi-Unce d«tf dommages occasionnes par cette gelée.

L'abaissement rtt la tempi^rnturr1 n'a été que de courte durée et la véRttalkin. activée par ut temps oiMud cette semaine, semblait devoir noua épargner de nnuvenux dominaiïes. si le tempe se maintenait beau pendant une quinzaine de jours.

Mai* un relroidiasenMnt subit vient de nou- veau nous inspirer des craintes aujourd'hui. /Visai les transactions sont-fitas devenues plue difficiles. Vendeurs et acheteurs se tiennent sur la réserve, en attendant la fin de la période COMIJOURG. Marché du 22 avril. Fa- rine, première qualité, les 100 kilos. 31; farine. deuxième qualité ..09; fromenl. 22: sarrasin it: avoine. 18 Il 1R.50: orge. 17. son. 16.50 à 17: foin, les 500 kiloa. 55: paille. ?8; veau, le kilos 0.80; Dore. 1.20: bourre, le kilo. MO; oeufs, la douzaine, 0.80; poulet», la couple. 4; cidre, la barrique, 15 a 18.

LAVAL. Marche du S7 avril. Fnrtne. nra mière nuallt*. les 11n klMs. 91.25 A 3t.5fl: farine 2' qualité 30 à 3t: froment î«.5« A «2.75: Mrrnsin 21.75 Il 2E: avoine 20: orge 17.50 A 19: son H 75 Il 15.25: pommes de terre 9 10; foin, les SO0 kilos 50 a 52: paille 35 Il 40; Iwnf. le kiln sur pied 0.70 Il 0.75: vache 0.70 Il 0.75; venu 0.R5 0.95; mouton 0.80 à 1.05; porc 1.10 Il 1.20; beurre e kilo il.(\(): mufs, la douzaine 0.30 A 0.S5: pou- lets la cnuP! 4-S0 A 5.50; nies maigres, la pièce 5.75; cidre, la barrique 80 à 35: pigeons, la Fà^ec^i^friJô. barrique *P™ LA GUERISON DE L'ANÉMIE C'est aux pilules Pink qu'il faut la demander

Les pilules Pink guérissent l'anémie, et ellee la guérissent môme quand tous »e« autres médicaments ont échoué. Lee anémiquea, les calorotiques, s'étiolent, dépérissent et meurent par manque de dang. Les pilules Pink leur donneront du sang l- ur ainsi dire avec chaque dose. Avec chaque dose par conséquent ae fera sentir une améliornt.ion. Un jonr ce seront )f*3 bonne* couleur» qui réapparaîtront, un autre l'appétit, un autre encure las forces jusqu'à ce que la santé parfaite soit retrouvée. Mlle Louise Godard, une jeune couturière de Dieppe (Seine-Inférieure), demeurant 2, rue Demaillot, a tout récemment refait sa sanlé grAco aux Pilules Pink.

Mlle Lotrixr nnilprl 'f! Femaïid<>7.). a Depuis un an environ j'étais anémique. Au début j'ai éprouvé des malaises, dee fa'Mpxsos, niv"7pls je n'ai pas nitnché une bien prnnde *mTK)rt.inre. Cm malais MI. ces faiblesses ont bientôt augmenté. Tout le monde oisnif fi ma mère que j'avais bien mauvaise mine Ponr moi je sentais bien que i'ivnis complMement perdu l'appétit fi (me mes forces diminuaient tons les jours. Me<< nbes ne pouvaient plus me porter et j'étais obligée d'obnndnnner mon travail plusieurs fois dans la journée. On m'a Toscrit les mé(îi>nmpr»ts et je les Ri ^ris ronscjpncipus^mpnt. Chaque jonr j'aMmdnis le nvenx et j'interrogeais ma rni'TO, lui dpmandnnt si elln me îrouvait me'UeiTre m:np. mais lA mieux ne venait pas et ma mine resfnit toujours an:»! mauvais*, je i.ie suis demandée si je n'étais pns tncuérissahlo et si |P ne dn-.r'a nns nbnndonnor tcut traitement On m'a tellemonf vnnfé les pilules Pink que j'ni vr.ulu faire on trnit cns un essai. J'aurais dû commencer pnr prendre 'es wIules Pink, j'nnra;s été «uérie tout de suite ot je n'nnrnis nas traîna pondant un fin une triste existence. Les piliiles Pink m'ont rendu la santé. ,ïp vous en remercie. Les pilules Pink guérissent l'anémie. la chlorose, In ta frublr-is» générale, 1rs mail d'estnmnc, migra'ncs, névralgies, rhumatismes, irrégularités dcs Tommes.

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Marché du 27 avril. Farine, •gremiere «nmlité, les 100 kilos 3.) à 30.50; farin2 S- qualité, t8 à 28.50; froment. «js à iï ? sarrasin «1.75 à 22.25; avoine 18.50 Il 19, 17.50 à 18; son 14.50 a 15; foin, les e kùoffi il 60; patlle 35 à 40; beurre, le kilo, -n t s. 0.80 à 0.85: cidre. ra barrfque 18 il il.

UOL. Marché du 27 avril. I-'ii:iae Dr». "fi?1"^ les 100 kilos 31 Il 32; farine ff fniatltfi 30 à 31: froment 22 seigle 17 a ts: sar- nu-in 22; avoine 19: orge 17.50; son 17 à KS: fofn fes d00 kilos 55 à 60; p.nlln 30 Il 32: bouf le kilo Î^J?1* 0.90 Il 1; veau 1 Il 1.10. mouton. 1.10 Il 1.20; porc 0.90 il Î.OO; beurre, le kilo, « gros, 2.2(1 il i.W. et en détail 2.30 à 2 40- œufs. la douzaine 0.80 à DM: poulets, la couple. 2 5» A 3.50; cidre, la barrique 16 A 80

NANTES. M-i-ohé du 27 avrl. Farine supérieure, les 159 kilos 48.50 à 69: ordinaire. 47^ Il r-: «.r'oô:«n"' U à blé, If* »W Kilo», Il 083: Ï°S{1 1.00 Il 1.10; mouton 1.15 k 1.80; »-rT.-m* %« TiS, V kilos ânJ'al^O:1" farS «le 17.50 a 18 25: sarrasin 20 à 22: avoir, t9 JJ.75. son 15 ù 16: pommes de f.-rre 7 SO A )On* fo.ru les r,no kilos 55 A 58: rmillc 25 Il 30- hrof, le kilo snr nW. n.45 A 055: vm-rw. n.4n A n« veau 0.70 Il 0.75: mnnton 09° Il 1 0: Dore U» à 1.T0: beiirne. le k;?o. en <rros 1 75 1 On et nnor,'iaa"; ?-lirî il 21°: ^ufsfla douzaine, 0.75 k PORTRlRlix. ^farcW..lu 28 wrii Fa. nne, première otmHI^. Im too kilos, Il i\ 31 50: 18 A lA 75 Il 17- son 14.10 a ir- CMBR BOURG. Mnrrhfl du 85 avril. Fa-' riw», prenne annlité. Vvs !00 kilos. .Il- >• nuâ- m. Avoine. K: son fil: rrvetniitr» 16: orge i.r pommes do terre, 5.50; foin. le., SIX» kilos 42: paille 3J; veau, le kilo, 1.05: mouton, 0.90: h>nm\ h» kilo. ?.50- rmK la rlournirw 1.20; cidre. l'fiiotolitre. 10.

SArNT-Rnirr'C. Marché du 17 avril Fnrinc. nromi.Te quaiité. les 100 kilos 33: fa- nne, ? ifimlité. 32; fron*nt. les 100 kila* 20 50 il SI: avoir* 20 50: pommes Je tenv 7 50 foin,, les 500 kilos 37: paille 22: r*ruf. I» kilo m-t 1 50; vache 1.35: tenu 1.60; mouton t.»; porc I ^S. bourre, le (cilo 2.50; oeufs, la d «iznim» 0.75- hall- f% Ia '-50 A 4: cMne. )• bRtTkiKo 80 MORLAIX. MsrrlX* du 27 avril. premlèiT qiinl.'IA les 1iV> kilos, 31 50 il («ripe 2- outilite e9..V) à :J0: froment. 23 seigle 17.50 Il 17.75: anrrasin 23 5n 24 il\' v >in« TS.SO à 19; nrsro. Î7 ?5 il fil: son mes de terre. 7.50 Il 4 foin. 1. 70: tmilk». f8 A 3?; t*c«nt. le kil.. Il 0.05: rnche. 0.50 A ft.55; veau 0.75 à 0.85- mollo tnn 0.95 à \m: porc I 10 il 1.15: heurre. lp kilo on gros 1.85. e' en détail ? -10: œuf3. la 'ouza'n.- 0.70 A 0.80: pontets. In counlo 350 l MV cidre, la bftrrique 40 k 45; 1 soins, \.& à 0 Pigeons, couple un A 1.7ÎS: chww. V» 50 kilos Il A »: rr,iis« <\9«. o»ffnfna niATKAUHUIwr. Mnrolir- du Et avril- -• Froment, 81.50 A 22 les 100 kilos sarrasin. It il 18. 5(1; avoine. à n 20; son. 16 Il 18.25: Poil- mes de terre, 10 A M: foin, le* M» kik», » f A 0.7?»; vnehe, frVi a o.bo; t*au, 0.P5 A I.Ot; mouton, 0.75 à 0.90, porc. 1.15 k 1.80; beurré, le kfib en gros, 2.20, et en défait, 8.20 iL :.mt la doazarfne, 0.R0 A 0 .•* poulets, la pfe, i» à 6; aidn, la btrrknift, k 23.


Les récompenses

aux sauveteurs ̃^ Dknancte prochain 5 mai, aimsi que non aanoocé, aura lieu à Pans l'asaem- ̃tt» générale de ta Société de Sauvetage Mm Barix» naufragés.

Voéd la Mate complète des récompenses Prix de M. Cbaocbard Station du Palais (Morbihan), patron HouMédaille d'or de Mme Robert Blondeau, ̃w Moiaset patron Hoochooa [Auguste). Prix Bznfle-Hobin (Capitaines au kmg- •Don) M. Le Botté (François), commao- lani le paquebot CanarUu, de la Cr dee Charsanrs Réunis, 500 lr.

Médaille d'or de Mme Dncnroy M. Le Batte (François}, commamlant le paqoebot Pnx Gabiou-Cbarron Station de La CoKerr^. 600 fr.

Médaille d'or de Mme Dnoaroy patron Blanchard (Jean-Pierre).

Prix Aupuste Vieira Pennée (Corentin). H-canotier de sauvetage de Kérity, 200 fr. Prix du D' Jean-Gustave Le Masso» Ration de Port-VenÉres, patron Delaria, 100 tr.

Médaine d'or de la Marquise d'Estampes, patron De1aris.

Prix Emile Robin (rïnnnnitm) Stcart, préposé des douanes de ChercheU (Algérie), Prix du oommissaire général de la Marine Adelson Cousin station de Roscotf (FiBistère), patron Le Mat (Esprit), pilote, 600 Médaille d'or de M. Richard-Heurtaux patron Le Mat (Esprit).

Prix Jean Dufour station de Penfret (I1es Glénans) (Finistère), patron Le Nivès, gardien chef du phare, 290 fr.

Prix Emile Robin (Terre-Neuve et Islande) M. Le Hœrff (Aristide), capitaine du trois-mats Minerve, de Cancale, f00 fr. Prix du viœ-amiral Roxe Station de StPierre-Penmarc'h (Finistère), patron Kerloch (Yves-Joseph), 600 fr.

29 Médaille d'or de M. Richard-Heurtaux patron Kerloch Qf.-J.)

f prix Emile Robin (douaniers), Desgarfin (Jules-Victor), stras-brigadier des douaDes a l'Anse au Beurre (Pas-de-Calais), 100 tr.

Prix Léon EchaliE Latour (Francis), marin-pêcheur il Ouistreham (Calvados), 174 fr.

Prix du vice-amiral Lalande Station de Nolène (Finistère), patron Gouachet, 600 fr. Médaille d'or de Mme veuve Jacquemart, patron Govachet (Etienne).

Prix Emile Robin (patrons-pécheurs) Carval (Alain), patron de la chaloupe de péche Sirène, de Saint-Guénolé (Finistère), Médaille d'or du Baron de Jofist Carval (Alain), patron de la chaloupe Sirène. Prix du Baron de Joëst, Station de SaintSuénolé (Finistère), patron Auffret (Louis) Médaille d'or du Baron Iules Qoquel patron Auffret (Louis)

Prix Carié-Martin Station de Saint-Louis ttu Rhône (Bouches-du-Rhône), M. le lieutenant des douanes Chamois, 600 fr.

Médaille d'or du vice-amiral de Jonquiè-

I ras M. le lieutenant des douanes Chamois. Prix Gabrielle Lemaire Dubosq (Lucien), de Ouistreham (Calvados), 100 fr.

Prix du vice-amiral Baron Méquet Station de Groix (Morbihan), patron Jégo, 755 tr.

Médaille d'or de la Comtesse Foucher de Saint-F&ron patron Jégo (Victor). Prix Louis Carlier Station de Grave (Nord) patron Evrard (Joseph), 1.000 fr. Médaille d'or « Edmée et René s patron f prix Gabrielle Lemaire Mlle Leoomhan), i00 (r.

KmOe Robin) et prix du vtee-amiral Jaequtoot Station drAo<fierne (Finistère), pstron Autret (René) t.M0 fr.

Médaatt d or de Mme la Générale Bâxtet Prix ToorvOle Campfon (Gabriel), de rue Tody (Finistère), 50

Prix du général Dard Tiano (Moine), de Marseille (Bouches-dn-Rhône}, 100 fr. Médaille d'or G. Dmand de Beauregard M. Bnmetand (Joseph), de Riarritz, MédaiDe d'or du Baron Jnles Cloque! patron Clavery (Pierre), de Cap-Breton. LA CHANSON DU DIMANCHB L'IMPOT SUR LE REVENU EN NORMANDIE

Quand ils viendront en Normand*

Pour imposer te revenu, H leur en Jaudra du gtn*

Pour dégage* cet inconnu.

Voulex-vous nous étire, bonhomme, Combien vous oous faites par an f

Par ont Ça dépend de ta pomtl» j

Ça rial pas riche un paysan f

Eh bien prenons une movm»!

Bon an, mal an, que gagnez-votuf

•– Plus ou mointuih qu'on a dm H pdkt A gratter quelques pauvru mmi

$oU mais lorsque formée ttt tOWtt, Dites sans (aire de façons

Combien eatre wthger vous demm

De cidre mettre en vos poinçon» t

Mime par des temps d'abondance.

Monsieur, on ne peut pas savoir.

Des pommes de belle apparence

Rendent peu des fpts au pretsotn

Mais \e oots ici de la pomme

« Vous en oendet assurément.

Ah Monsieur, si vous sauta epmme n en faut lourd •powr peu d'argent.

D'ailleurs quand on a de la pomma j A pouvotr dire qu'on en a

Cela ne prouue pas en sommet

que La cidre s'achètera.

Et quand arrivent tes années Où k cidre te oendait bien, ̃>. C'est juste alors qu'en nos canlHa ̃. On ne recolte presque rfen. Puis, croyez-vous que t'on donne^ Pour des grimaces dM tonneaux t Le tonnelier nend cher ta tonne

Lorsque le ddre coule à {lots.

J'écris tu te fais miUe écus. Affile écus En faudrait des pomma Pour avofr de si grands revenus.

Aprt3 cela, lout oobe aise

Ecrivez ce qu'il vous plaira

Mais de Bernay jusqu'à Falaise

S'il faut plaider 1 on plaidera.

Ncau vous montrerons qui nous somme» Bt quoi qu'on n'en ai pas des las,

Il faudrait n'avoir pas de pomma

Pour ne pas prendre d'avocats.

Clovis Heacra.

UN CUIRASSIER

DE REISCHOFFEN

A Tourlavflle, vit, entouré d'une nombreuse famille, un Proton crvivant du

X* cuirassiers

Cherbourg, 27 avril. A> ont appris qu'il existait du calé de Toortaville un brave, survivant de la bataille rtr Ri*hom>n 'n me mis à sa recherche, dans l'intention de lui demander quelques m^uiiu ». i.< C'est dans la rue du Dois, une des rues ka plus pittoresques de Tourlaville, bordée d'un côté par des jardins et de l'autre par des masures pour la plupart habitues

par les ouvriers des Carrières de l'Ouest, que je le découvris.

On m'avait indiqué unpe tit débit dans lequel je le trouverais. La présentation faite, je lui exposai le but de ma visite. Mon Dieu, me dit-il, il est très facile de vous satisfaire. Je me nomme Louis Grall, je suis né à Saint-Thégonnec, dans le Ftnistére. en 18-4-6. Je suis resté dans mon village jusqu'au moment de la conscription. En 11S67, je parUs pour sept ans et fus incorporé au 2» cuirassiers, qui tenait alors garnison à Versailles et, lorsque la guerre fut déclarée, on nous envoya à Lunéville avec le 1", le 3. et le *• cuirassiers. J'ai pris part à bien des engagements, mais ça n'a Jamais chauffé autant qu'à Reischoften. Il fallait à tout prix que l'armée française put ee retirer, et nous devions, nous, protéger cette retraite. La charge fut commandée et le maréchal dt>,Mac-Mnhon chargea avec nous. Nous croyions en portant n'avoir affaire qu'à l'infanterie prussienne, mais à peine avions-ooua fait deux cents mètres, que cette infanterie se repliait, démasquant I artillerie qui nous fauchait comme du sarrazm.

Btiez-vouB impressionna, M demanPas le moins du monde on n'y pensait pas les biscalens tombaient comme la grêle, mais on n'y faisait pas attention. Ce qui fut le plus dur, ce fut de se rallier pour recharger c'est ce moment que noua perdions le plus de monde. A la deuxième charge, j'eus un cheval tué sous moi et j'y serais probablement resté si un cama- rade, un nommé Tellier, de Nevers, ne m'avait aidé à me dégager et à remonter sur un cheval dont ie cavalier avait été tué.

Avez-vous été blessé 7

Non, je n'ai eu qu'une égratignure, dont on voit encore la cicatrice.

Cette égratignure suivant le langage du vieux brave, forme au côté gaoche de la tête un trou dane lequel on pourrait dis- simuler une noisette. C'est la marque d'un coup de sabre amorti par le casque. Où vous éte8-vous rendu apréa Reis- eboffen ? A Orange, en Vaucluse là, on a fait le recensement des régiment*. Nous netiona plus que huit ou neuf du 2* cuiraselera. La guerre finie, je repris mon service et en 1874 je retournai dans mon pays rejoindre ma mère, qui était à Drest. Comme je m'étonnais qu'à une époque .ou on a la croix si facile, aucun ruban ne brillât à sa boutonnière Je n'ai jamais rien demande on m'a offert de me faire entrer dans la gendarme- rie, j'ai refusé et, comme d'ailleurs, je ne savais que très peu de français, peraonne ne s'est occupé de moi En me retirant, j'assurais le vieux Breton de ma sympathise et je me rendis auprès rhi préfet mantime pour l'informer de Finjus* tioe dont était victime ce brave homme. L'amiral Besson m'a reçu avec son amabifité habituelle et m'a assuré de toute sa bienveillance pour le survivant du 2* cuirassiers.

Le ministre de la guerre va être informé. M. D.

LA VIE AUX CHAMPS

CHAMPS ET MARCHES

Revus db LA sehami

Des nuits trop froides, voilà ce que nona avons encore, malgré une légère amélioration. Une températ'ure constamment douce et chaude, voilà ce qu'il faudrait les cultuns s'en comporteraient mieux. Dans l'ensemble, on est satisfait des grains en terre il y a cependant quelques plainte sous l'effet des gelées récentes, certains champs de blé ont jauni. Avec quelques belles journées, ces légers dommages seraient vite réparés et la végétation contrnuerait sa marche comme s'il ne s'était présenté aucune difficulté.

Cette campagne nous aura réservé bien des surprises. Depuis de longues semainee, on dit, on répète que la meunerie achète fort peu de blé, qu elle vit au jour le jour, et c'est vrai on annonce de temps il. autre que sous peu elle va faire (tes achats plus nombreux et traiter avec moins de réserve, ses approvisionnements, si peu importants, étant à pru près épuisés. Et les joors passent, et les semâmes se suivent sana apporter de changement la meune-

rie continue ne traiter que de rares afî faires, tout juste ce qu'il faut pour ne pas laisser vides ses magasins.

Il semble pourtant que, depuis râque*i elh ait passé moins de marchés enoore que d'onWnaire sa réserve aux transactions a été certainement plus grande pendant toute cette période, ses stocks n'ont donc pu que s'amoindrir. Ce n'est pas l'avis de? certaines gens qui, sans rire, déclare: ,1 que. la meunerie, encore bien approvisionnée» peut atlpndre tranquillement fa baisse. La meunerie a des défenseurs bien maladroits qn ils nons disent! qu'elle ne veut pas ache* fur cause drs prix élevés, nous le crol* rons sans peine, étant données les difflcul» tés qu'elle éprouve à vendre des far'nes j mais vouloir nous faire entende rp/eHa possède à l'heure actuelle des pro' ision* de blé relativement fortes, c'est nous prew dre pour des naïfs.

Non, !a meunerie n'a pas beaucoup diff blé en magasin elle n'en a que fort peu* Et la meilleure preuve de ceci, c'es*. que-, malgré le très petit nombre de domanaes» les prix reviennent à la fermeté partout. Pas de changement pour les seigles pourtant il est des endroi'e où une légèr# hausse s'est produite. Les sarrasins, ad contraire, fléchissent quelque peu, les haut* prix éloignant les acheteurs. Baisse égale» » ment sur les orges qui, brusquement, alort qu'on les crovait' épuisées et que la d-eman< de se ralentit, sont offertes en plus grandi abondance.

Les avoines semblent vouloir remnnter, parce qu'elles 'ne rares cependant e< Bretagne et dans la Beauce, seuls rayon! où les offres sont régulières, elles c.inser» ven'. |-ur tendance faible et méme baissent parfois.

Voici, par cent kilos, les prix ansqueW s'effectuent les ventes de céréales dans no* tre région

BLES. ni&et-Vflaine, «.75 à 22 25: Fmàstêr* t2 h 23; Côtes-du-Nord. 81.50 ç ?2.50: Morbihan» Mayenne 22 22.50; Loire-Inférieure 21 75 à 23.75t Manche 22.50 à 23.

SEIGLES. Hle^t-Vilaine, 16.50 à 17.75: Fff' nistère, 17 à 18; Cases-du-Nord, 17; Morbihan 16.50 A 1750.

SARRASINS. Jlle-et-Vnaine. Aforlvhnn 20.5^ à 22; Finistère 21.50 à 23.50; Cfltes-dn-Nor.l 20 af 22.50; Loire-Inférieure 1850 a 21.25 Mnvenntf 21.50 h 22.50; Manche 20.50 à 21.

AVOINES. llte-et-VItaine, Morbihan. 18.5* à 20; Finistère 18.50 a 19.50; Cotes-du-NoM, Ma« yenne, Manche. 19.50 & 20.50; Loire-Inférieure» 19.50 a 20.

ORGES. me-et-VilaJne, Finis^re. 16 50 # 17.50; Côtes-du-Nord, 17 à 18: Mnri-i'i.in. Loiiw Inférieure, 18; Mayenne, 17.50 à 18".O: Manche* 18 & 19.50.

Les sons continuent à baisser. Il fallait s'y ntVndre. Avec une température plue clémence qui ramène les fourrages verts» à la veille du mois de mai, il ne pourrait en aller autrement

Paris ne demandant encore (\'tr fnrt peu de marchandise, 6es œufs sont toujours 9 la baisse leurs prix ont peu v.i--v depuU. huit jours ils ont cependant s,:bi un nout veau et léger recul.

InsensibV>menf\ les beurres fléchissent on les paie aujourd'hui, par kilo. .-inq h de' centimes de moins que la semaine derrière J. R. Osez l:s*aknc;;c£s~'

LDOESf-ÉCLAB

Feuilleton DE L'Oue si-Eclair 50 Coeur d'Enfant pr CHAALES DE VTTIS

DEUXIEME PARTIE

LES MIS CREUX

x

DEUX NOUVEAUX LOCATAIRES Et puis. ils onttravaillé. Je dis cils», -est Jacques que je devrais dire, car le père iticard n est q'un fainéant, un « boit sans soif » c'est l'enfant qui soutient le ménage, lui paie le loyer, qui habille sa soeur. Le brave cœur I

Oh oui 1 un brave « cœur d'enfant. » ̃t j'ai eu tort avec eux. quand je pense que c'est a cause de moi que les pauvres peDis ont voulu mourir. oui, à cause de moi, fls crevaient de faim.. et j'ai voulu les ficher la rue et plutôt que de mendier. ils ont foulu mounr, les pauvres gosses 1. Et le père Ricard ?

La crapule l". pendant ce temps-là, le vieux mendiant, jouait de l'orgue, buvait l'arLes enfants ne disaiant rien ?

Ah 1 ouiche 1 d'abord ils ne savaient pas.

Le vieux se cachait bien. c'est me méchante femme du quartier qm raidait. je crois qu'ils partageaient la recette. dit qu'elle ne demeure plus par ici. feu cuis bien contente. En v1à une dont je «Virai pas voulu comme locataire et pourtant pai besnin d'argent, car j'ai bien des logements vides en ce moment.

Le cocher sembla saisir la balle au bond. Vides ? mais c'est mon affaire. mère Triffeau, j'en cherche un logement et depuis longtemps. j"ai trouvé, mais ils sont trop chers, ou bien la propriétaire est une chipie qui ne me platt pas. tandis que vous, vous avez une bonne figure qui me revient. Vous êtes seul ?

Non, j'ai une petite fille, fit le cocher, d'un air gèné, qui a douze ans environ, qui va en atelier toute la journée.

Et votre femme ?

J'en ai plus.

Pauvre homme 1 répliqua la mère Truffeau, intérieurement très flattée de la préférence du cocher pour elle, ce locataire était un nabab.

Eh bien, que décidez-vous ?

J'en ai un tout petit, de trois pièces il est clair et propte, c est un des plus beaux. Mais.

Mais. ?

Il est au < cinquième.. n est vrai que c'est sur la rue.

Il est de eombien ?

Pour vous, ce sera 100 francs par an, Allons le voir tout de suite et, s'il me plaît, l'affaire est faite.

Ils montèrent tous deux, et la mère Truffeau s'arrêta devant une porte toute proche de celle de l'appartement des Ricard. Kt ma potion que j'oubliais 1 dit le cocher se frappant le front.

C'est vrai entrez la remettre tout d'abord.

La mère Truffeau s'apprêtait à entrer, le cochar la tira par la manche. lui glissant dans la main une pièce de cinq francs. Tenez, prenez cela, ce sera pour l'orgue. vous direz au petit que la location était payée d'avance, et vous, gardez les 3 francs que vous avez prêtés.

La potion une fois remise, on visita l'appartement.

Le cocher le regarda à peine.

Tout de suite l'affaire fut conclue.

Il demanda montrant une porte fermée a ckf.

Qu'est-ce que cela.

C'est un appartement vide aussi mais il est plus cher que celuici, parce qu'il y a un escalier intérieur qui de cet appartement va au sixième.

Mais ne craignez rien, la porte est bien close et, si on la voit de ce côté, elle est cachée de l'autre par un cadre de bois recouvert de papier.

Oh I je n'ai pas peur, l'affaire est faite, pas, mère Truffeau. c'est entendu. Est-ce qu'on paye d'avance ?. J'amménage demain.

Tope-la. vous avez l'air d'un si brave bomme que je ne veux pas d'avance. demain seulement.

Quand les deux visiteurs quittèrent fappartement, ils se croisèrent avec le docteur.

Eh bien, comment va-t-3 ?

Oh I te voilà mon brave à quatre poils. cela va-t-il un peu mieux? fit le docteur frappant gaiement sur l'épaule du cocher.

Je ne puis encore me prononcer aujourd'hui. J'ai donné une potion plus calmante. et il repose maintenant. Demain matin, je reviendrai ce qu'il hndrait e'est une garde un peu sérieuse. les pauvres enfants vont veiller cette nnit mais demain, le petit garçon retournera à 1 atelier et il n'y aura plus personne ce n'est pas sur la pauvre petite que l'on peut compter.

Soyez tranquille, répondit le cocher, demain matin, il y aura quelqu'un prés du père Ricard.

La voix faiblit fn disant ce mot.

Le lendemain matin Jacques s'apprêtait à partir à son travail journaher.

Il était sept heures. Il fait nuit noir au mois de janvier.

On frappa à la porte.

Il alla ouvrir.

Une figure toute rose, aux yeux noirs invraisemblables, encadrée de boucles blondes et soyeuse?, s'avança.

Une simple robe noire sur laquelle tranchait un petit col blanc et un tablier écossais revêtait cette apparition. v

Mais dans ce simple costume d'ouvrière elle apparut à Jacques troublé comme l'incarnation de la beauté et de l'éléganco.

Elle n'avait pas fait un pas dans la chambre que Jacques sentit en son coeur pour cette inconnue un sentiment étrange et neuf. Cest bien ici, chez le père Ricard, demanda-t-elle, d'une voix douce et harmonieuse.

Jacques, ébahi, pour la première fois de sa vie, restait muet.

L'enfant renouvela sa question.

Oui, mademoiselle, dit (enfin Jacques sortant de son mutisme.

C'est le cocher qui vous a ramené hier qui m'envoie je suis venue vous remplacer près du père.

Jacques ne comprenait pas.

maîtresse petite femme elle lui dit Il faut partir, vous alleu être en retard pour l'atelier. Soyez sans crainte, j'aurai soin du malade.

L'enfant obéit médusé.

Il lui semblait que la fillette exerçait sur lui une inflence étrange.

Je m'en vais, mademoiselle.

Madeleine. Il faut m'appeler Madeleine et moi, je vous appellerai Jacques. Oui, Madeleine.

Au même moment, le cocher, jovial, entrait tout rouge et tout essoufflé.

Eh bien 1 la connaissance est-elle faite.

Oui, vous avez l'air amis. Tu sais Jacques, que je suis ton voisin. elle te l'a dit, pas vrai.

Tout à ton service, tu sais, quand tu auras besoin d*n coop de main. Et pour commencer, c'est Madeleine qui garde le vieux

toute la journée. moi je vais chercher moi/ sapin. On apportera les mcubles cette après-midi tu y veilleras, Madeleine.

Puis, comme voulant répondre a une ob«, jection que personne ne songeait à lui faire( il dit

Je ne les apporte pas moi-miîme. ce» la me coûte moins cher que de perdre un,' journée de travail. surtout dans les jourl de l'An.

Dans la chambre à côté, on entendait m* bruit d'enfant qui s'habille.

Madeleine prêta l'oreille Jacques surprî. son mouvement.

C'est Nette qui s'habille Elle a du mali elie est si petite 1

Attendez, je vais l'aider, moi.

Madeleine ouvrit la potte du cabinet of couchait Nette, pendant que Jacques, pre« nant son chapeau, disparaissait comme à reg, gret par la porte de sortie.

Le cocher se trouva seul dans la pièce.

Il s'avança vers le lit où le vieux reposait/ pâle, se plaignant, les yeus grands ouverts. Il s'approcha, timide, et soulevant la mail' qui pendait hors du lit, il s'agenouilla di deux grosses larmes roulèrent sur ses jouet et mouillèrent la main jaunie.

Puis, à plusieurs reprises, il la baisa follet* ment, murmurant des mots qu'on ae put ea tendre.

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Annonces Légales EXAMENS four l'obtention du Certificat d'attitudes aux fonctions notariales.

La Commission d'examens instituée par la loi du 12 aodt 190a, se réunira en séance publique rue de la Monnaie, 4, dans le local de h Chambre des notaires de l'arrondissement de Renses, le lundi 6 mai 1907, une heure de raprès-midi.

La présente insertion faite en conformité de la circulaire de M. le Garde des Sceaux, en date du 16 août 1002). Le Président de la Commission,

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12077 1-4 Il n'est pas répondu aux demandas de ransalgnamante qui ne son pas accompagnées d'un timbre de lOoantlma*.

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1° Les Petits Uos inscrits section A numéro 63a contenant • HECTARE 50 ARES to CENTIARES, ayant ses haies tout autour, joignant du nord Cotterel et la Touche ci-après, d o- nent Trubert du midi chemin et d'occident le numéro 633. 1 49 La Tou< he inscrite section A numéro 630 contenant en- t riron 1 H ECTARE 2 ARES So CENTIARES ayant haies tout autour sauf au sud, joifnant du nord Cotterel, d'orient M. 1 Cuisnier, du midi François Trubert et Jean Marie Denis et le numéro 6;2 et d'occident Cotterel. 5. La grande Pâture, inscrite section A, numéro 644, conte- i oant environ i HECTARE 53 ARES 50 CENTIARES ayant saies orient et occident, joignant d'oricnt Cotterel et Dan^iral, du ro; enfants Leray, d'occident chemin.

6* La Rivière, inscrite section A, numéro 645, contenant environ 1 HECTARE 4 ARES 7oCEN TIARES, ayant haies au cerne, joignant du nord Dansai, de l'est chemin, du midi enfants T.. ray et d'occident la Grande Blanchetais. 7° la Grande Blanchctais, inscrite section D, numéro 666, ^tenant 2 HECTARES 4 ARES 40 CENTIARES, ayant aairR au cenw, sauf l'orient joignant du nord bout ocndrnt Dairi^.il, bout orient la pitVe ci-après, numéro 665, d'oncnt Djurigal et la rivière ci-dessus et Autres parts chrm'"° La Petite Planchetais, Inscrite section A, numéro 665, contenant 81 ARES 8o CENTIARES avant haie occident, tournant du nord Charrière, et V.adame de Guillard et d'orient Danrigal, du sud la Grande Bianchetais ci-dessus et d occident Charrière et veuve Mau^cr, passage sur Charnére pour arriver à ruelle.

et Le Pas^oué, inscrit section A, numéro 756, contenant environ 55 ARES to CENTIARES. ayant haies onent et omdent.V. joignant du nord Trubert, d'orient chemin, du euJ François Trubert et d'occident Vincent Trubert. Total delà contenance de cette ferme neuf hectares soixantedix-nruf aprés quarante-deux centiares.

Mise api* 25.OOO FRANCS. la vente cn a été ordonnée par jugenv-nt du Tribunal civil 4e Rennes du z8 mars 1907 rendu entre Mesdames Aimée As«cot, épouse de M. Pierre Paviot, cultivateur au Petit BauJ, fin Rennes Constance Assicot, épouse de M. Pierre Fontaine, maçon au bourg de Liffré Marie-Joséphe et KUr.e-Louisc Assicot, célibataires, ménagères à la Tcurbonniere, en Chaîné, avant W ROUX, pour avoué.

Et Madame Marie Assicet. épouse de M. Jules Ridard cultivateur au Gue Richer, en B<tt>-> M. Rida: d pris suss comme tut..ur de M. Pierre Assicot, so» beau frére encor mineur, ayant M* FLEURY, p..ur avou\

M Jean Delamaison, propriétaire au bour? de Liffré, subiocé-tutcur du mineur, sera «rasent a la vente.

Pour ii sertioa F. ROUX,

ETUDE

le M* Ju'-js. FONTAINE, b»tarc à Rennes.

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Total des mises à prix 304.300 fr.

l'oar tous renReicnementJ «dresser i 1° M' FONTAI- NE, notaire à Rennes, rédacteur et dépositaire du cahie I des charges; a* M"ERTAUL et BERTUEUX, avoués i Rennes.

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de M* MURIE, notaire & La Bouêxière.

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ouie par M. et Mme Main- ;uené, contenant 21 hectares ares 90 centiares,.

UNE FERME

;;se à Toucheronde, joule ?ar M. et Mme Boullé, con,enant 21 hectares.

Entrée en jouissance le 23 ivril 1909.

Pour tous renseignements s'adresser audit M* MURIE, notaire, 11997–2 ETUDES

de M" R.TROCHU et ROUX avoués à Rennes

et de M» SFV1N, notaire à Betton.

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de M» Pierre PEPIN, avouélicencié a Saint-Ma!o, rue Saint-Vincent, numéro 3, et de M« HARDOUIN. notaire à Combourg.

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I ddpendant de succession b6néficiaire.

Le Di.nancne 5 Mai 1907, il une heure et demie de l'après-midi, à l'Ecole de» garçans de Saint.Léger, par le ministère de M. HARDOUIN notaire à Combourg.

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comprenant maison d'habitation et dépendances jardin, pièces de terre en labour et herbe le tout d'une contenance de 4 hectares 13 ares Il centiares, dtvisée en 15 lots.

Réunion des mises à prix, 5. 880 francs.

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sise au sol de Combats, Commune de Rimoux,

et à SaintrRémy-du-Plein, comprenant bit monts d'hayendances, jardin, pièces de terre en labour, prairies. Le tout d'une contenance de 9 hectaras 10 ares 28 oentiares, divisée en 13 lota.

Réunion des mises à prix, 21.700 francs.

Total des mises à prix, 27.580 francs.

Faculté de réunion ou de division des lots.

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Pour tous renseignements DOUIN, notaire Combourg Saint-Malo.

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Voir les affiches.

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