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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1906-08-12

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 12 août 1906

Description : 1906/08/12 (Numéro 3441).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k641158h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2008

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UN CONTE PAR SEMAINE

LES VACANCES

DU DÉPUTÉ

Célibataire ou marié, peu importe I )e juillet à novembre, le député cease l'être époux et père. Ce n'est plus un tomme, c'est le député en vacances. Et 2 métier n'est pas une sinécure. Jugez plutôt

L'aube pointe' peine. Moelleusenent enfoui au fond de son alcôve, le léputé rêve qu'il est appelé à l'Elysée tour une combinaison ministérielle. Il st

QUATRE HEURES DU MATIN

Drelin din din I

C'est un paysan se rendant au traail, la faux sur l'épaule, qui secoue à oute volée la cloche de la grille. Le léputé met le nez à la fenêtre.

Salqt bien, no't député. J'vois [u'vous faites la grasse matinée. En effet. Qu'y a-t-il pour votre ervice î

Oh 1 ren en tout, not' député. 'voulions seulement vous dire un >'liot bonjour en passant. rapport à na belle-mère qui coûte gros. que i vous pourriez, des fois, la faire enrer à l'hospice ?

Parfaitement. Je m'en occuperai, «onsoir. (A part.) Que le diable t'emporte, animal 1

Marci ben. à la revoyure, noti léputé.

CINQ HEURES

Le député commence à se rendormir. ja cloche carillonne une seconde fois. Je. député retourne à la fenêtre en ;rommelant.

Qu'est-ce encore Ah I c'est vous, 3aturel ?

Fait'ment mille bombes Patu•el, ancien m'létaire. Et ce bureau de a bac 7

Vous l'aurez, mon cher ami.

Voilà plus de trois jours que j'ai 'ait ma demande et pas de nouvelles lu Ministère. Qu'ça signifie T Fauirait voir un peu à pas badiner avec Paturel. vous savez 1 vous préviens que usqu'à c'que j'i'aie c'bureau, tous les natins à cinq heures, heure m'létaire, ie m'pends à votre sonnette.

(A part.) C'est qu'il le ferait comme il le dit, le sauvage 1 (Haut.) Vous 'aurez demain matin sans faute, mon iher Paturel.

SIX HEURES

Le député a regagné son lit. Ses yeux ;e ferment.

Dzim boum boum I Bou ba da boum! Un vacarme assourdissant éclate somme un tonnerre.

Pour faire de la popularité, le dépuLé a eu, quelques jours plus tôt, l'inspiration de donner une pompe à la commune.

La fanfare des pompiers vient l'en remercier par une aubade.

Il faut que le député se lève. paraisse au balcon.

Merci, mes enfants. touché. ému.

Vive m'sieu le député 1

Et qu'il descende tuer le ver avec les exécutants.

A la fois musiciens et pompiers I Dieu sait s'ils ont soif.

SEPT HEURES

Fini le sommeil. Le défilé des solliciteurs commence par phalanges serrées. Ils peuvent se décomposer en ordre et en sous-ordres, genres et sousgenres, mais ils appartiennent tous à la même famille, la grande famille des électeurs. Saluez 1

Le malheureux ne sait auquel entendre. Il promet à perte de vue, des bureaux de tabac, des perceptions, des places de garde-champêtre ou de maltre des requêtes, des médailles militaires, des croix de la Légion d'honneur, des bourses de lycée.

Les rangs des solliciteurs deviennent de plus en plus denses, le député pro- met toujours»

De temps à autre, le défilé est inter- rompu par l'entrée des dames quêteuses

Monsieur le député, c'est pour les pauvres de la commune.

Pour les petits orphelins, Monsieur le député.

Pour l'érection d'une statue.

Pour ceci. pour cela. patati. patata.

Le député, grimaçant des sourires navrés, extirpe de son gousset des pièces de 5 francs, 10 francs, 20 francs. Parfois il est forcé d'aller jusqu'au billet de banque I.

Ce petit exercice dure jusqu'¡

DIX HEURES

(Moment où l'arrivée du facteur produit une diversion.)

75 lettres dans le courrier, toutes lettres d'électeurs.

Il faut répondre à cette avalanche d'épttres et sans tarder.

Les électeurs ça n'attend pas. Quand sonnent

ortzc HEURES

Le député, qui a une crampe dans les doigts à force d'écrire, et une autre dans l'estomac à force d'avoir faim, caresse l'espoir de pouvoir déjeuner en paix. b Illusion vaine 1 La salle à manger est envahie par l'instituteur qui pous se devant lui une bande de morveux des deux sexes.

En quelques mots bien sentis, le magister remercie M. le député des cartes géographiques dont sa libéralité a orné les murs de l'école communale. Et, à un signal, les morveux se mettent à brailler à tue-tête

A vous notre amour 1 A vous notn coeur J Nous venons, en ce jour enchanteur, Vous témoigner notre reconnaissance. Et vous exprimer l'espérance,

0 Monsieur te député,

Que pour le bonheur de la France Vous resterez toujours en parfaite santé. C'est ce qu'on appelle une cantate. Le député trouve que la reconnaissance est un fardeau bien lourd. pour le bienfaiteur.

Merci, mes enfants. touché. ému.

Il embrasse le moins mal mouché de la bandA, fait distribuer des gâteaux aux autres, et comme le maître d'école ne lui laisse pas ignorer qu'il est l'auteur de ce poème lyrique, il ne peut se dispenser de lui affirmer qu'il y a en lui l'étoffe d'un grand poète. Et il le retient à déjeuner.

L'autre, entre la poire et le fromage, avoue modestement qu'il se sent quelque chose là, mais qu'il s'étiole, qu'il étouffe. Ah I oui, il étouffe 1 dans cette atmosphère de province et si monsieur le député pouvait le faire nommer professeur à Paris ?.

Comment donc, mon cher poète I Mais cela vous est da.

INIDI

L'angelus fait sursauter M. le député. Il n'a que le temps de s'essuyer la bouche et de sauter en cabriolet, car il doit présider au chef-lieu d'arrondissement la distribution des récompenses du concours régional.

Et il part sous le torride soleil d'été, poursuivi par les reproches du cabaretier un électeur influent qui lui crie

Vous deviez pourtant être parrain de mon gelit dernier auiaurd'h»i UNE HEURE

Ça y est 1

Après avoir, comme de juste, promis un bureau de tabac au conducteur de »on « locatis le député préside. Il préside, le député, et il prononce un discours.

Quand on ne parle pas à la Chambre. il faut bien montrer à ses électeurs qu'on a néanmoins le souffle cicéronien.

DEUX HEURES

C'est fini.

Seulement, à l'issue de la cérémonie, tous les gros agriculteurs de la contrée luttent à qui accaparera le député. Ceux dont les veaux et les cochons n'ont pas été primés l'assourdissent de leurs récriminations.

D'autres l'entraînent au café.

Et pour prouver qu'il n'est pas fier, le député doit, au grand détriment de son estomac, accepter ou payer un nombre considérable de consommations aussi pernicieuses que variées. C'est ce que le langage parlementaire appelle se « retremper dans le sein de ses électeurs Il. A

CINQ HEURES

Le député, à force de se retremper dans le sein en question, est absolument détrempé par le liquide absorbé. Ses idées se brouillent. Les élec-

leurs roublard3 en ont abusé pour lui arracher une incalculable quantité de promesses de bureaux de tabac et de perceptions. Il ne sait plus au juste combien.

Il est malade, le député.

Certainement, la popularité est une plante qui a besoin d'être arrosée, mais pas tant que ça I

Et cependant a

SIX HEURES

Il faut dlner à la préfecture.

0 sainte Gastralgie, s ora pro no.bis !»

Et à

NEUF HEURES

Assister au thé de Mme la notairesse, la Muse du département, l'Egérie de tous les hommes politiques de la région.

Coût un bureau de tabac pour la tante de Monsieur et une perception pour le petit cousin de Madame. DIX HEURES

L'infortuné député qui voudrait bien se sauver, est harponné successivement par les invités qui, tous, ont à lui parler sérieusement.

Bureaux de tabac et perceptions, bien entendu.

ONZE HEURES

Il est encore là, car Mme la notairesse qui l'a attiré à sa soirée, comme elle aurait invité Buffalo-Bill ou RosaJ^;eph1a, veut en avoir pour l'argent de ses petits fours.

Et le malheureux député, lui qui ne parle jamais à la Chambret est forcé d'improviser, sous forme de causerie humoristique, une conférence politique.

Ce qui fournit à un conseiller municipal très ambitieux l'occasion de déclarer d'un ton supérieur

Ce n'est pas là l'homme qu'il nous faut à la Chambre.

Enfin à

MINUIT

Il s'enfuit, le député. Et 9

UNE HEURE DU MATIN

Epuisé, rompu, suant, geignant, bail.lant, il se met enfin au lit en soupirant: Dire qu'on appelle ça des vacances. Ahl quand la session va rouvrir, comme je dormirai bien à la Chambre! Michel Thivars.

Nos Dépêches ^fecgfog spécial de f Ouest- Eclair)v SACRE D'EVEQUE

Le sacre de l'évoque de Belle,

Besançon, il août. Le sacre de Mgr Labefiche, évêque de Belley, aura I lieu le samedi 8 septembre dan$ l'éxlisa HlétrGpGïiîêkie ée Sesançon. Le prélat consécrateur sera l'archevêque de Besançon, Mgr Fulbert-Petot, assisté de NNss. Dubillaud, évêque de Quimper, et Beuvain de Beauséjour, évêque de Carcassonne, ancien vicaire général de Besançon.

Mgr Lobbedey

Paris, Il août. Mgr Lobhedey, le nouvel évêque de Atoulins, a prêté à Paria le serment canonique. Son sacre aura lieu le 2 ou.le 9 septembre.

La loi sur le repos hebdomadaire Le premier règlement d'administration publique

Paris, 11 août. Le premier règlement d'administration publique, prescrit par la loi sur le repos hebdomadaire, est définitivement arrêté par le Conseil d'Etal, qui l'a fait parvenir aujourd'hui même il M. Doumergue.

On sait que ces dispositions sont relatives à l'organisation du contrôle prévu par l'article 10 de la loi.

Le texte adopté par le Conseil d'Etat, et auquel selon toute vraisemblance le ministre du Commerce n'apportera aucune modification, comprend cinq articles. Le premier stipule que dans tous les établissements où le repos collectif n'est pas assuré le dimanche, des affiches indiquant les jours et heures du repos hebdomadaire de tous les employés et ouvriers doivent être apposées par le chef d'entreprise. Il prescrit également au chef d'en-

treprise l'inscription sur un registre ep4cial des noms des employés soumis la un régime particulier de repos.

Aux termes de l'article 2, un duplicata de l'affiche doit être adressé à l'inspecteur du travail qui doit viser le registre au cours de sa visite.

L'article 3 prévoit un préavis à l'inspecteur du travail de la circonscription pour le chef d'entreprise qui veut établir le repos hebdomadaire.

Enfin l'article 4 contient des dispositions spéciales pour les industries en plein air. L'article 5 et dernier charge le ministre de l'exécution du règlement.

Le texte sera inséré au u Journal Officiel » la fin de ce mois.

Les instructions aux inspecteurs du travail et une circulaire aux préfets détermineront immédiatement uprès, la date à la.quelle il commencera, la entrer en vigueur. Un antimilitariste condamné

Toulon, 11 août Le tribunal correctionnel a condamné à 3 mois de prison, 16 francs d'amende et 5 francs de contrainte par corps, l'ouvrier menuisier Sautrenne qui, le dimanche 29 juillet, injuria grossièrement le vice-amiral Fourwer, commandant en chef de l'armée navale, au moment où il quittait la mairie pour regagner le n Brennus

Cet individu, qui avait crié A bas l'armée 1 A bas les gâtons 1 Vive la sociale I a déclaré regretter sa conduite, devant le tribunal.

LES CAUBRIOLBllftS DES GARÉS Devant la cour d'assises d'Angers. La gare dd Cholet miae en coups réglée.. Employés infidèles.

Angers, il août. Douze accusés, dont huit appartenant à la Compagnie des chemins de fer de l'Etat, étaient traduits devant la cour d'assises d'Angers pour vols commis au préjudice des habitants de Cholet, ville industrielle dont l'activité commerciale entraîne un mouvement considérable d'expéditions par le chemin de fer. De plus, la gare de Cholet étant le point de jonction de plusieurs lignes, de nombreuses marchandises sont exposées à y stationner en transit, et cette partie du service de la compagnie n'a pas été plus épargnée par les employés infidèles que le service local. Pour l'année 1905, la gare de Cholet a payé à des destinataires ou expéditeurs lésés des indemnités s'élevant à 3552 fr. 43. Mais en réalité les dommages atteignaient un chiffre bien important, car les voleurs et leurs complices dérobaient la plupart des objets assez habilement pour que les caisses reclouées, les paquets refaits ne pussent soulever de la part des destinataires aucune réserve. Or, dans ce cas, la compagnie, suivant le droit, refusait toute indemnité. Le 15 novembre 1905, la chambre de commerce de Cholet adressait au chef de gare ses doléances et signalait la perturbation que les vols causaient dans tes

¥sîuî les condamnations Villoingt, homme d'équipe, 5 ans de prison Richard, mécanicien du chemin de fer, 2 ans Sire, poseur de la voie, 4 ans Laurendeau, marchand de volailles, complice chargé d'enlever les marchanddises volées, 3 ans Naud, tâcheron à la gare, 3 ans Marsan, journalier, 18 mois Chesne, manœuvre. 1 an. Les accusés sont en outre condamnés à des dommages-intérêts envers des particuliers et à 1 franc de dommages pour le préjudice moral subi par la compagnie, le tout solidairement. La cour ordonne en outre la restitution des marchandises à logirs propriétaires. A L'ETRANGER RUSSIE

LE SUICIDE DE Mlle PRINTZ

Francfort, 11 août. La « Gazette do, Francfort » donne, d'après une dépêche d'Orient, la raison suivante du suicide dei Mlle Printz.

Mlle Barbara Printz, fille d'un général de division, reçut après son arrivée à Odessa la visite à son hôtel des filles du commandant en chef général Kaulbars, avec qui elle était liée et qui l'invitèrent à dîner.

C'est en quittant l'hôtel avec les filles du général Kaulbars qu'elle laissa tomber de son réticule une bombe qui n'é-

clata pas. Aussitôt après, elle sortit un revolver de sa poche et se tira une balle. Elle% déclara être venue de SaintPétersbourg pour exécuter un arrêt de mort prononcé contre le général Kaulbars par l'organisation de combat de la capitale.

ETATS-UNIS

LA REPRESSION DU LYNCHAGE New-York, 11 août. M. Hall l'un des Instigateurs du récent massacre de nègres Salisbury, dans la Caroline, a été condamné à 5 ans de prison. C'est la première condamnation prononcée pour lynchage dans les Etats-Unis,

AFRIQUE ALLEMANDB

HORRIBLE TUERIE

Dix sofidats allemands passent par tes armes une troupe de négresses

Londres, 11 août. Plusieurs journaux publient une dépêche de Berlin repruduisant quelques passages d'une lettre qu'un soldat allemand adressa de l'Afrique du Sud à sa famille. C'est le Rheinische Zeitung qui publie cette édifiante missive. Au cours d'une expédition, nous arrivdmes le soir près d'une mare. En descendant de cheval, nous aperçûmes non loin de nous des figures noires. Celaient des femmes. Nmis tes fîmes prisonnières. Il nous était tmpossible de les fusiller. Nous savions, en effet, qu'un détachement fort de deux cents hommes su trouvait dans les environs et nous ne voulions pas éveiller leur alteltlion.

Nous ne savions que faire de nos prisonnières, quand un soldai proposa de les tuer Il coups d'e baïonnettes L'officier, approuuant eette idée, donna aussitôt l'oritte de mettre baïonnette au canon. Dix soldats obéirent cinq se placèrent devant fes femmes et cinq derrière elles furent ainsi percées de part en part.

DANS L'AIME

RECRUTEMENT. MM. Feydit, chef de batterie, 45É infanterie, détaché au. bureau de recrutement de Mirande, passe au recrutement de Guingamp; Beauvais, cap. au 650 infant, est nommé au recrutement de Caen.

DANS LES ADMINISTRATIONS FINANCES. Sont nommés receveurs particuliers des finances de Quimperlé, a Mirecourt -(Vosges), M. Girard à Quimperlé, M. Allaire, percepteur à Saint-Contest (Calvados) de 1" cl. à Montreuilsur-Mer (Pas-de-Calais), M. Latour, de 24 cl. à Fougères de 2* classe à Fougères, M. Lemée, inspecteur des colonies de Châteaubriant Coutances, M. Valliée de 29 classe il Châteaubriant, M. Cucheval, de Se classe à Bazas (Gironde).

DOUANES. Sont nommés préposée des douanes dans la direction do Nantes, MM. Lavignasse, soldat au 125' infanlerie, et Rivalan, ex-caporal au 60 infanterie coloniale à Hennebânt dans la direction du Havre, M. Plantard, ex-soldat au 20 infantterie coloniale, à Nantes dans la direction d'Epina). M. Carme, soldat au 20 artillerie coloniale.

CONTRIBUTIONS INDIRECTES. M Fromentin, chef de poste des contribution,. indirectes à Redon, est nommé contrôleut à Diobn.

DA£S L'ENSEIGNEMENT

CONCOURS D'AGREGATION

Paris, 11 août. Le jury du concours d'agrégation des sciences physiques a proposé hier au ministre, pour le Vtre d'agrégé, un certain nombre de professeurs et préparateurs, parmi lesquels MM. Messager, professeur à l'Ecole normale de Rennes ,et Raucher, chargé de cours au lycée d'Alençon.

La course cycliste

de l' Ouest=Eclair L'épreuve cycliste d'aujourd'hui. Notre champ piOnnat régional d'amateurs. L'itinéraire et les heures probables du passage des coureurs. Les engagements. L'expo-

sition de nos prix

C'est tiujourdhui dimanche 12 août la Course cycliste organisée par l' Il OuestEclair et qui a mis en branle toute la jeunesse sportive de la région. Comme on le verra plus loin, cinquante cyclistes se disputeront notre championnat régional d'amateurs. C'est dire que la juUTIîéb siporliVS 3£rû dûs plus intéressantes.

Les coureurs se sont donné rendez-vous au Café de l'Europe d'où ils se rendront Il en monome u, à l'octroi du faubourg de Paris, où le départ sera donné à 6 heures et quart précises.

Ce départ sera donné par M. Ludovic Morin ,actuellement représentant des cycles Griffon, quai de l'Université. Mais personne n'a oublié les exploits sportifs de notre distingué concitoyen.qui fut champion de France et gagna le grand prix cycliste de la ville de Paris. M. Morin aera donc un Il starter Il tout premier ordre-.

M. Ludovic Morin seru également. juge à l'arrivée.

L'itinéraire

Nous reproduisons, pour nos lecteurs du dimanche, l'itinéraire que vont suivre les concurrents

HENNES. Départ de l'octroi du faubourg de Paris (3 k.), Cesson (6 le), Les Forges de Noyai (12 k. Chateautourg (22 k.), Saint-Melaine, (25 k.), Saint-Jean sur Vilaine (27 k.).

VITRÉ (39 k.). Contrôle fixe au Café du Commerce, rue des Fossés. La Gravelle (56 k.). La Chapelle du Chône (02 k.), Siiint-Uerthevin (70 k.). Laval (75 k.). Contrôle tixu, Grand Cuté de l'Univers. Les Chênes-Secs (83 k.), La Baconniere (90 k.), La Deuliniore (93 k.).

Ebnêe (105 k.). Contrôle fixe, Café Reumenu, pince Mazurin. La pellerine (113 k.), FleurigltFoi!GÈRES." 1124 k.). Contrôle fixe, Grand Café Colosse, place d'Armes. Romagné (130 k.), Saint-Jean sur Couesnon (138 k.), Sainfr-Aubin du Cormier (U2 k.), Uffré (150 k.), Rennes (1GO k.). (

Quant au passage des cyclistes, il aura lieu, semble-t-il, & partir des heures ciaprès

Chftteaubourg, 6 h. J Vitré, 7 h. 05 Laval, 8 h. 25 Emée, 9 h. 30 Fougères, 10 h RomHgné, 10 h. 10 Saint-Aubin du Cormier. Il h.; Liffre, 11 h. 25 Rennes, midi.

Les engagements

Voici maintenant la liste des cyclistes qui prendront part à la course, dans l'ordre de leur inscription

1. Le rechoux, de Langcurla (Côtes-du-Nord). 2. Ch. Allemin (nun partant), de Rennes 3. Bonpird, de Rennes.

4. Chnrdron (non p:utant), de Rennes.

5. Leduc, de Rennes.

6. Collet, de Rennes.

7. Pouiurd, de Rennes.

8. Juuifl, de Janzé.

9. Barbron, de Rennes.

10. Lançitn, de Rennes.

10. Conriavenlure, de Vitré.

12. Jfgard, de Rennes.

13. Hiirel, de Rennes.

14. Nie Fritz, do Rennes.

15. Georges, de Rennes.

16. Heurtier, de Fougères

17. Blunchot, de Fougères.

18. Bachelier, de Fougères.

19. Guinegault, do Rennes.

20. L. Travers, de Rennes.

Et. Gnrnier, de Rennrs.

22. Vlllebrun, de Rennes.

23. Letort, de Rennes.

24. Le Magourou, de Rennes.

25. Georges Dubois, de Rennes.

26. W. Thual (Lanthl, de Fougères.

27. Quétier, de Dinan.

28. Guermnd, de Rruz.

29. Limoiil, de Bniz.

30. Martinez, de Rennes.

31. Guihnrd. de Rennes.

32. Vtfron. de Rennes.

33. Hantard. de Rennes.

34. Mary, de Cancale.

35. Jagnt, de Cnncale.

36. Telbort, de Ronnes.

37. Bcrthelot, de Rennes.

38. Ferron. de Rennes.

39. Lrmichon, de Rennes.

40. Pi'lclaud. de Rennes.

41. Pmissol-Beliard. de Rennes.

42. Rrnnult, de Rennes.

43. Robin, de Rennes.

44. Detac, de Rennes.

45. \.p. rtourlnut. do Rennes.

46. Tlins, de RennfS.

47. Rougot, de Rennes.

48. Chaton, de Dinan.

40. Mnoi». de l'Hermitnge.

50. Duchéne, de Laval.

Feuilleton de l'Ouest-£clair 56 Le CIRQUE CAPELLA Par René G BOUGÉ

DEUXIÈME PARTIB

IX

lA. bataille

Il dût encore licher une de ces plaisanteries grasses dont il était friand, car René entendit un rire homérique.

Puis il perçu: le bruit de deux revolvers qu'on arme et eafln la voix de Portier retentit de nouveau.

Canonniers à vos pièces. Sentinelié, engarde. Et en avant, le corps d'attaque. A tout à l'heure, mes frères d'arme. René eut un instant d'inquiétude en songeant à la bizarre idée qu avait conçue Partit r,

Et il se demanda s'il n'allait pas soudain voir surgir auprès de lui la silhouette du policier.

Mais il réfléchit bien vite que l'appartement ne contenant que trois pièces à feu, rien ne lui était plus facile que de rendre inutile la tentative de l'inspecteur.

Il amassa dans les foyers toutle bois que contenait l'appartement, y ajouta des vieux papiers, de la paille, et mit le feu. La flamme commençait à peine à crépiter que par le tuyau d'une cheminée une voix se fit entendre.

Ohé, de la garnison 1 Me voici juk6 sur le pignon de votre forteresse, en alternative de me jeter en bas du mur ou de me laisser enfumer par votre sale feu d'artifice t. Mes compliments, petits tourtereaux vous avez de l'imagination t. Mais je redsscends dare-dare tout à l'heure, nous parlementerons

René perçut le gkissement d'une échelle appuyée contre le toit et, subitement, tout bruit disparut.

Le clown profita de cet instant de répit pour chercher une arme.

Mais il ne trouva, dans un tiroir de commode, qu'un revolver chargé de sept balles, sans aucune autres munitions pour sontenir un siège en règle comme il l'entendait et il se résolut à n'user de ce dernier argument qu'à l'issue de la lutte.

Une crainte, cependant, lui vint encore que l'agile et entreprenant Portier n'essayât une escalade par les fenêtres.

Heureusement, l'étroitewe des croi-

sillons ne devait pas permettre l'exéoution d'une telle tentative.

Et ce dût être aussi l'avis des assiégeants, car René les entendit parler d'enfoncer les murs, motion contre laquelle s'élevèrent d'ailleurs avec véhémence les propriétaires Antonelli et Martha.

A tout hasard, le jeune homme tint son revolver en garde, prêt à tirer. Il n'avait pourtant aucunement l'intention de tuer l'un de ses adversaires. Il réservait seulement une balle pour Martha, deux pour Antonelli employées d'une façon qu'il projetait et que sa parfaite habitude du tir devait lui rendre une exécution facile, sans danger pour la vie des misérables.

Ses préparatifs étaient à peine achevés qu'un coup formidable ébranla la porte.

Vous déranges pas, cria l'éternel gouailleur Portier, nous cherchons le cordon de sonnette I

Le clown entendit les efforts faits par les assiégeants pour soulever une masse fort lourde, qu'il supposa être une barre de fer puis, après un « han I prolongé, un second choc plus violent se produisit, immédiatement suivi d'un autre qui disloqua le panneau inf6-

rieur de la porte et faillit jeter bas l armoire servant de barricade.

Cordon, si-ou-plaît I glapit Portier, qui semblait s'amuser comme une petite folle.

René, s'arc-boutant contre le meuble désemparé, chercha à le redresser contre l'ouverture béante.

Mais un effort considérable produit de l'autre côté le fit à nouveau chanceler.

Hardi, Guyot, criait Portier. Tu n'as donc plus d'épaules, ma pauvre vieille I Je t'ai connu plus solide que cela I

Il y eut un craquement.

La porte céda.

Et le clown n'eut que le temps de se jeter dans la pièce voisine avant que l'armoire effondrée ne livrât passage aux assaillants.

Hourrah I cria Portier au moment où les vorrous de l'autre porte se reformaient sur René. Avec Guyot comme catapulte et nos revolvers pour artillerie, nous viendrons à bout des rebelles. Le reste n'est plus qu'un jeu d'enfants.

Jeu dangereux peut-être Y répllqua le clown à travers la .cloison. Bah 1 continua l'inspecteur, il n'y a plus qu'une porte entre nous .voue

n'avez pas d'armes, vous forrëfcjniieux ,de vous rendre.

Le jeune homme ne répondit rien mais, étendant le bras, il pressa la gâchette de son revolver et fit feu. La balle traversa la boiserie, siffla aux oreilles de Portier, et alla briser une glace située au fond de la pièce.

Le coquin 1 hurla Martha il a trouvé le revolver d'Antonelli. Diable 1 fit à son tour Portier, le drôle a des arguments brefs, mais oéremptoires I

Il y eut de l'autre côté un assez long silence.

Visiblement, les polioiers, Antonelli et Martha, se concertaient à nouveau et hésitaient devant la résistance imprévue qu'on leur opposait.

Le clown allait en profiter pour fortifier sa situation, lorsque la porte placée derrière lui s'ouvrit, et Fabienne parut, se soutenant à peine.

Fabienne I. s'exclama le jeune homme.

Chut I répondit la jeune fille. J'ai entendu une détonation j'ai compris c'est la police. Laissez, je serai forte

Vainement, René pleura, supplia.

Fabienne tint à rester debout auprès de ui.

D'ailleurs les instants manquaient pour la convaincre davantage, car la porte d'entrée sauta brusquement hors de ses gonds, et les assaillants firent irruption dans la pièce.

Nous le tenons, rugit Antonelli. Pas encore misérable 1 répliqua le clown.

A dire vrai, l'attitude résolue de ce dernier-surprit un instant ses agresseurs. Puis, la spectrale figure de Fabienne, clouée, rigide, contre le 'mur, produisit sur les policiers une impression qui les immobilisa une minute. Et il se fit un terrible silence, durant lequel les adversaires se gardèrent sur une défensive réciproque, étendant les uns vers les autres leurs bras armés de revolvers tendus.

Couchez-vous contre le parqueti commanda René à Fabienne.

La recommandation était superflue, car h. l'instant même. la jeune fille tombait, évanouie.

Du coup, Portier ne plaisanta plus. Vous jouez un jeu dangereux, ditil à René, sans cesser de le viser à la tête. Vous voyez que l'issue de la lutte n'est pas douteuse. Une dernière foistf rendez-vous 1


Quant aux prix, aussi superbes que nombreux, qui seront l'enjeu de ce tournoi ̃port il, ils seront exposés toute la journée dans les oran<U ntafruMns dea Cycles PeuM. Berk, l'nimable représentant de la mai- Rapi^'ons que ces prix comprennent le Une bicyclette Pmjwot course eur foute, d'une vnleur de 266 francs.

2» Une garniture de cheminée ou un ob- jet d'art, valeur 100 francs.

S* Accessoires pour bicyclette, valeur Etc.

». Et aux très nombreux prix spéciaux dé- jà publiés, nous avons à ajouter une magnnque breloque offerts par M. Gorieux, rbortienltpur bien connu de la rue Nationale, président du V. C. IL

Et maintenant, MM. las cyclistes, et V^ula et bonne chance 1

YACHTING

REGATES DE PAIHPOL

J Les réeatas de Paimpol auront heu dlf Première journée

V courte, guidon bleu. Bateaux de p6che au-dessous de 5 mètres, prix 50, 30 .sjt 20 francs.

t* oourss, guidon rouge. Bateaux de pènie ou bornage, du quartier de Paimpol 1 prix 60 et f0 francs.

ta pêche du sable et du goémon, bateaux de bornage et de pêche de Il mètres et 'au-dessous prix 100 et 50 francs. I 4' cours; r" eérie. lettre H. Yachts de 'tous pavillona et grééinenU de 1 à 2 toefaux prix 30 Tr. et objet d'art 20 fr. iftt médaille bronte.

fi* course, Yachts de tous pavillons et 'grééments de 2 tonneaux À 6 tonneaux B>rix 40 francs et médaille d'argent 20 francs et objet d'arL

DEUYlftME JOURNÉE

course densemble, 2», se et 4* séries lettres H et V. Yachts de tous pavillons et grôéments de 1 a 10 tonneaux prix 40 francs et un vase de Sèvres 90 francs et aièdaille de vermeil, et 20 francs. 8* course d'ensemble, pour tous bateaux autres que ceux de pwaance prix 00, d0 et 20 francs.

3' course, pour petits bateaux de 8 m. 50 CHUES ET AUTRES

l'école

lA maltrt. Quelle cet la partie ta plus Importante du canif 1 Voyous, Jean. pourquoi ne ate-tu rien 7 Quelle est la partie dont ton père le sert toujours ?

Qu'ost-ce que vous dites de ce conflit entre patruns et ouvriers houlungan t

C'est surtout la qu'il faudrait dee gens rasMAYENNE

LA SEMAINE

f Samedi, A Laval, Mme Moisson, rue du Val de Afayenne, tombe dans son escalier el se fracture trois côtes Kiorl, un incendie coutume un corps de bûiimenU, un porc, une jument, etc., d M. Derouault, d la Ueurdriére. Les perles sont de 8.000 troncs; d Averlun, le leu détruit 5 hectares de vu forêt de l'ail au liujnon, M. Jean l'uuleau, cultivateur, a deux duiuls broyés dans l*t «mgrenages d'un batu-ur Suinl-Berthevm, ie leu détruit un fournil ckes M. Lefiitvcier.

iln;ui"?!iÇi à Mayenne, le leu devorc quatre cents &«e*ar?s -de la forêt de Chaniff rimont d Haint-BerUieviK, après une discussion, J.-ii. DeroueL, 3$ aux, forgeron, a tiré un cuup de fusil sur Alfred Fuuquet, M ans, causeur de pierres, qui a été grièvement blessé d la main gauclie à Laonl, un nomme Bernât din ayant trop bu, tvmbe et se fracture le cul du fémur d Loiron, le petit Lucien C lie fiel, 6 ans, renuersé par un auto, a de mulliples contusions à la tdle ci la cuisse pauctre brisée.

Lundi, à llarné, Mme Girsult, cuüiualtite, se brrlle grièvement les pieds en enlevant une marmüe d'eau bouillante au Ham, le leu prend dans une latule à la Bcllanyerie.

Alurdi, à la Baye-Traversaine, yictor "Buffet, 55 ans, journalier, tombe d'truutation en chargeant dea gerbes et meurt quelqucs heures auprès d Ampeignà, Mme Yve Lair, attcinte d'aliénation mentale, lente de te suicider en s'ouvrunt la gorge d'un coup dc cuuteau,

Mercredi, à Craon, M. Jules Sabin, 62 ans, journalier, se pend au r die lier d'une étable. Il laisse une veuve et cinq enfants à Cuurcile, bf. Victor François Horecu, 6i ans, cultivateur, est trouvé noye dans Un affluent du Merdereau.

Laval

CONSEIL GENERAL. La session au conScil général de la Moyenne b'ouvnra le lundi 20 1 août.. a trois heures.

ETAT-CI '-IL, Auùsoncej. Marie Gosson, priuu Sat.ile-Culhertne

tfeecs. fwaiiyuiœ brouillard, 80 ans, rue du Mans Michel bcxlin, anaun greffier de puix, 67 uns, rue de Rennes.

< INCENDIE. Dans la nuit de mardi à mercredi, un incendie a éclaté-dans les ate-

liers do MM. Ferré, tonnelier, et Jamin, sabotier, MeeJay. Maigre les secours apportée par les sapeurs-pompiers et les habitants, les deux hangars et ce qu'ils contenaient ont été brûfèe.

Les pertes, pour M. Jamin aont de 110 francs celles de M. Ferré, de 2.600 francs. On estime en outre les dégpta la maison d'école, sise a côté, à 150 francs Le tout est assuré.

Chateau-Gontier

TOtt EN TOMBANT DE U1CYCLKTTK. Mercredi, vers 8 heures du soir, M. Louis Coquelin, âgé de 20 ans, élève en pharmacie chez M. Coquet, pince Quinefaut, descendait il. bicyclette l'avenue d'Angers Arrivé la hauteur de la rue Alexandre Fournier, an dangereux tournant du champ de toire, ü entra en collision avec un autre cycliste, M. Jules Pelmoine, 18 ans, ouvrier chez M. Freulon, mécanicien, qui descendait la rue de Rasilly. Tous deux roulèront sur le sol. M. Peimoine se releva avec un œil poché. Quant il M. Coquelin, il resta inanimé sur la chaussée. On transporta le malheureux chez M. Morean-Bruchet, cafetier, où M. le docteur Folliot vint lui donner des soins. M. Coquelin fut ensuite transporté il. l'hôpital où on tenta vainement de le ranimer. L'infor- tuné y expira vers 1 heure du matin. La famille de M. Coquelin, qui habite Fougères, a été prévenue par télégramme. TOMBE DE SA CHARRETTB. Mer- credi dernier, vers 11 heures du matin, M. Drunouu, cultivateur a la Mitraie d'Até, est tombé sur la tête, en glissant d'une voiture chargée dé gerbes.

On releva le fermier sans connaisanca Transporté il. la ferme. il y reçut les soin» de M. le docteur Méoard, de Chaleau-Gontier. Ce dernier a jugé l'état de la victime très grave.

Bt-G«orge«-Bt!ttave&t

NOYE.. Mercredi, vers 5 heures de matin, M. Jeun-Julien Horion, egé de 75 ans, demeurant chez sa fille, a été trouvé noyé dans l'étang de Fontaine-Daniel. Le malheureux sourirait cruellement depuis trois ans de douleurs internée et manifestait souvent l'intention d'en finir avec la via Montaadia

ECRASE PAR UNE CHARRETTE. Mardi soir, vers 6 heures, le jeune Coupé, âgé de Sans ¡, demeurant chez ses pn- renta au Petit-Bois, en Montaudin, a été écrasé dans l'aire de la ferme par une voiture chargée de gerbea de froment, qui a fait bascula sur lui.

On dégagea immédiatement l'enfant qui respirait encore. M. le docteur Gigou, mandé en hAte, constata une double fracture du crâne. Mais malgré les soins, l'infortuné ne tarda pas a rendre le dernier soupir. PONTMAIN

Une mort tragique

M. Louis Maulavé, marchand de bois Pontmain, conduiaait un chargement de bois, lorsqu'en entrant dans l'aire de la ferme de villamengeot il Saini-Ellier, un brancnrd de la voiture hourta avec une twle violence le mur d'un hangar que ce mur s'écroula en partie renversant le malheureux conducteur.

Le cheval ne s'arrêta pas pour cela si bien qu'une roue du lourd véhicule pnssa sur la tête de M. Maulavé. La mort fut instantanée.

La victime de cet épouvantable accident était àgee de 54 ans. M. Maulavé étaif marié et père de famille.

MANCHE

LA SEMAINE

Vendredi, la Houe du Puits, le leu déJruit au village de l'cglise, une maison oode par Mme Envrie, CI des élablcs. Lundi, Avranches, Al. Lhermelin, 23 ona, se noie 2-ajiS uas près la demeure de ses parents. On ignore les causes du suicide.

hlordi, à Ouvitle, la leu détruit un jour, un hangar et deux étables. chez M. Uàdoum, cuttiualeur.

Avranches

PIECES FAUSSES. n circule il. Avranchee des pièces fausses de 2 francs, à l'effigie de la Semeuse, millésime 1U04. Ces pièces sont parla.itemeut imitées, attention.

PASSAGE DE TROUPES. Le 2' régiment d'infanterie, de Grnnville, sera de passage à Avrunohutî jeudi prochain.

»-UUP De. PILU DE CHEVAL M. Baa'vcbet, charron, et son ouvrier Pigeun aidaient tous les deux M. Toupé, vétérinaire, a soigner un cheval. Malgré ses entraves, ce cheval donna un coup de pied au fils Pigeon qui fut atteint au menton. ETAT-CIVIL. Naisminoes. Léon Dupleesi:, rue des Trois-Kois Anne Cordite, au Portaui»rt.

IHiblieaUons de mariale.. Gaston Lemarqtus, coiffeur, et Marie Guénard, couturière t LéoGosse Gustave Lantlcr, a Ouistreham, et Euiiiienne Gazier.

Coutances

UN VIEILLARD DISPARU. Mercredi demier M. Menard, âgé de 79 ans, cultivaleur a lirepied, était venu à Cambernun assisler au mariage d'un de ./r> Uls. bans la soirée, tandis que les invites étaient parUa faire une promena.de, le père Mcnurd qui, en raison de son grand âge. était resté A la maison sortait à son tour. pour ne punit revenir. inutile de dire l'inquiétude qui s'empara des invités à leur retour, en constatant l'absence du vieillard. Les re-

cherches, organisées sur la champ, sont i jusqu'Il 1 heure actuelle demeurées sans fé- t su liât. Tout porte a croire cependant que le bonhomme, malgré la distance qui se- pare Tirepied de Camberaon, se sera mis en route à pied pour rentrer il. son domiaile el, ne connaissant pas le chemin, se oera égaré.

Gavray

EST-CE UN VOL t M. Güér cantonnier il. Sourdeval-las-BoU, vient d informer la gendarmerie qu'une vache, valant 250 francs, a disparu d'un de ses champs, où elle était au pacage. D'après les renseignemente recueillis, il semble bien que cet animal a été volé et mis en vente dès le lendemain sur le champ de foire de Parçy. Granville

ETAT-CIVIL. Naissances. Fernand Corie. rue Notre-Dame Eugénie Grlt, rue Sainlonge Pierre FrémonL. rue Notro-Dame Augiinline Vallon, me Courayt.

Mariage. Emile Wagner, adjudant en retraite, et MaHe r.lôfTK^it. uns proft5slnn, i^rf's. Margucrila Leerel, 6 mois, rue du de de m/triages. Omrtirvw Durhemtn. InaUliUeiir. et Marie Pnrnnlcr Frnml Eti"tine. mpnutîier. et Emilie Renault, veuve Hlin Enttf-ne Rnndel, employé de commerce. et Jeanne Tarenne.

ILLE-ET^VILAirÎE LA SEMAINE

Samedi, et la Cuerche, Cabrât Doisramé, domestique, tombe de voiture el a la le le écrasée par sa roue.

Dimanche, d Maure, le leu prend dans une meule de grain chez Mme Vve Collet et fincendie dévore une grange, une écurie, un celUer en leur contenu. Les pertes de 2.400 francs ne sont assurées que pour moitié.

Lundi, Antrain, V étincelle d'une locomolive met le leu il un las de blé d'une valeur de 200 francs, à M. Henri Porcher Il Plélan-le-Grand, une meuk d'avoine bn1la dans les mêmes conditions au Pas Mainguy, chez M. Jean Lesec Louvigné du Désert, M. Pierre Guinée, cultivateur d la Ganene, tombe sur la tête en sautant une haie ad se tue sur le coup Il Erce en Lamé», M. Bapliste Auerly, 64 ans, cultivateur, tombe d'un tas de gerbes la télé sur une pierre et se tue, laissant une veuve et sue enfants d Saulnières, le petit Jules Chenrel, 3 ans met le leu Il ses habits en allumant une poignée de paüte et succombe Il ses brûlures.

-Mercredi, Art entra, M. Bréguin, cultivateur Il la Bullnièro, atteint Il la chevùle nnnche avec sa faucheuse sa petite fille àuée de 2 ans i;2 qui s'dtait cachée dans le blé. L'enfant est transportée à l'hospice de Vitré Il Bain, M: Julien Giflard, U ans, cultivateur d la Léchasserie, veut prendre la bride d'un attelage, tombe et a le corps écrasé par la roue gauche de la charrette. VITRE

INCENDIE. Un corps de bâtiments contenant du. fourrage et divers objets mobiliers appartenant a Mmee Chopin et Thébault, mûniigôree au Pelit-Caloché, en Essé, a été la proie dee flammes. Les pertes sont évaluées il. 1.300 francs dont 1.000 fr. pour Mme veuve Thébault et 300 fr. pour Mme veuve Chopin. Celle-ci n'est pas assurée.

FOUQSIUGB

ACCIDENT D'AUTOMOBILE. Vendredi matin, M. Bonnetau traversait Fougères en automobile avec sa famille, se rendant à Saint-Malo. Arrivé il. quelques centaines de mètres de la ville, M. Bonnetau voulut éviter un troupeau de vachee il tourna trop brusquement et la voiture venta dans lu fossé. Le devant de la machine a soûl été endommagé. Quant aux voyageurs, ils n'ont eu aucun mal. SINGULIERE TROUVAILLE. En se baignant dans le Nançon, M. Fernand Hirûcc, demeurant rue de Savigny, a trouvé un ubus parotàesûi .diaroé portant le numéro 78 sur la cùlassa et pesant de iv il. 10' livres.

CHUTE MORTELLE. M. Eugène Coquelin, âgé de 19 ans, dont les piuonts habitent Fougères, rue de la Piulerie, s'est tué près de Chateau-Gontier.

Le jeune homme, étudiant en phannacie, marchait le soir a bicyclette il. une allure assez vive et sans avoir allumé sa lunterne, lorsqu'il se rencontra avec un autre cycliste venant en sens contraire et qui lui aussi n'avait pas sa machine éclairée.

Le choc des deux bicyclettes fut' si violent que M. Coquette fut blessé assez grièvement.

hTAT-ayiL. Naissanfts. Victor Del«unay, rue Pipon, 30 AuiaAcl Souty, rue Canrobert, 8 Odette Brard, rue de Cronstadt, 13 Clément Monceau, rue de l'Echange J Joseph Guillaume» rue due Oricres, 24 Marguerite Vusiul, boulevard de la Gurc, Y1 Mûrie Bolvent, route de Sainl-Malo Joseph Le Goff, rue Alexandre 111, 40,

Promesses de mariagtt. Jules Hou(lusse, typographe, et Palinyru Houdusse, institutrice & Laignelet Léon Gilles, rue de la Forêt, 83, et Marie Penault, rue de la Forêt, 84.

Décès. Gaston Guérin, 2 ans, rue de Ritlé, 59 Louis Hodmon, 18 ans, cordonnier, rue des Vallées, «3 Vlctoriue Feuillet, 3 ans, rue Nationale, 10 Emile Coudray, cordonnier, 36 ans, rue de la l'intarie, 110 Louise Coutellec, 1 an, rue de Laval.

Montour.

A PROPOS DE POULES. Mme veuve Prodhomme, propriétaire au Haut-Chemin, se trouvait dans un de ses champs, à 400 mètres de son domicile, dans lequel sa fille Louise et une journalière Mme i3rion étaient occupées à javeler du blé.

Des poules appartenant il. leur voisine i champ. Mite Louise Prodhomme en fit l'observe ion Mme DoulanRer celle-ci n'en tenant pas compte, Loi 'i se Prodhomme abaltit l'une des poules d'un coup de bâton. Une discusion très vive e'engagea. Le pendre de Mme Boulanger, M. Aavret, qui travaillait dans un champ voisin, entendit la querelle et vint il. trois reprises -dans le champ de Mme Prodhomme, frnp- ant h chaque fois Louise Prodhomme 'et Mme Brf-m coup* de polng. La troisième tole, Il tee deux femmes. Mme Prodhomme intervint alors, maie tut son tour terrassée et frappée. Aidée de sa fille et de la journalière, elle put se relever et rentrer chez elle, poursuivie iusqu'à, sa sortie du champ par Audret et Mme Boulanger qui leur portèrent & tous trois encore plusieurs coups.

Mme Prodhomme, qui ressent de vives douleurs au côté gauche, a porté plainte? REDON

ETAT-CIVIL. Naissances. Lucien n2smonts, place Saint-8auveur René Radin, à Mussen Georges GoufHer, quai StJaequps.

Publications^ de mariages. Pierre Pu.celle,, cordonnier, 30 ans, et Marie Leblanc, cuisinière, 28 ans Pierre Hérault, domestique, 35 ans, et Mélanie Lecomte, cuisinière, 28 ans.

Mariage. Charles PInaud, employé d'octroi, 27 ana, et Eulalie Poussin, domestique, 22 ana.

Décès. Anne Marinier, cultivatrice, 65 ans, veuve de Mathurin Leclerc ,à l'H6tcl/Dieu Avice de Bellp.vue (anonyme), enfant sans vie du sexe féminin, château de BuanL

Guiprp

A PROPOS DE PASSAGE. M. Jean Launay, cantonnier à la Martinais, en Guipry, passait dans un sentier traversant une prairie appartenant il. Mme veuve Gérard, lorsqu'il rencontra M. Jean Delourme, fendre de cette dernière, qui lui fit remarquer qu'il n'avait pas le droit de passape dans cette prairie. Le cantonnier ayant voulu paser outre, M. Delourme lii donna un coup de poing qui le fit rouler par terre. M. Launay a porté plainte. Saint-Ganton

VOL DE 500 FRANCS. Mardi soir, M. François Hinot, 71 ans, cultivateur au vil- lage de la Vionnais, en Saint-Ganton, s'aperçut que le tiroir de son armoire avait MLrBjj (Wg ap 9UHUO8 aun.p radota ojv?.s somme de cinq cents francs en or. Il soupçonna aussitôt son fils François, âgé de 40 ans, qui habite chez lui avec sa famille j et porta plainte enntre lui.

Inlerrotfô, le fils Hinot a reconnu avoir forcé le tiroir de l'armoire de son père et eun iivjisnou trnna ml uo.Rb la pojo; Ç19 et non de 500 francs pour empêcher ce dernier. at-il dit, de gaspiller son argent. D'après les renseignements recueillis, Hinot fils, maltraite jonrnellpment son père et lui rend la vie intolérable.

Tribunal correctionnel de Redan Coupa. 25 francs d'amende pour coups à Ludovic Soufflet, journalier à Baulon. Mauvais mari. l'our coups à sa fénune et à sa belle-mère. François Haubois, 00 ans, journalier à la Lande-Pendue, en St- Sulpice-des-Lamles, est condamnée par-dé- faut à 15 jours de prison, Vol. Pour vol d'une barre de fer, Emi- lie Toussaint, 28 ans, marchande de sar- dines au Grand-Fougeray, est condamnée à 3 joure de prison. I Vols. Trois mois de prison par défaut pour vols de poules, au nommé François Aulnet, journalier il. la Haute-Bosse, en la Bosse.

Vol. Pour vol de poules, la femme Deluens ménagère il la Hennerie, en SaintSulpicu-duii-LanitaH, cat condamnée a 6 jours de prison avec sursia.

Bris de clôture. Pour ce délit, Léon Régnier, bourrolier & liain, et la femme Jacob sont condamnée à 25 francs d'amende chacun.

""• MONTFORT

Le Crouais

SUSPENSION DU MAIRE. M. Pécheloche, maire du Cronafs, est suspendu de sas fonctions pour avoir refusé de faire voter les fonds nécessaires il la construction d'une maison d'école.

Saint-Malon

ACCES DE F.OUE. M. Alexandre Renard, cultivateur au Haut d'Avril, en StMalon. atteint de tolie furieuse, a blessé deux personnes, Mlle Rigourd, couturière,' qui devra prendre cinq semaines de repos, et M. Rousselin qui a été grièvement contusionné. Les médecins ont ordonné son: internement.

RENNES Lundi matin, d la gare de l'HermilugeMordelles, une rame de wagous bouscule un buUvir, tombe dans un remblai, et bl. Alexandre Corduuun, conducteur de train ) Hennés, est grièvement blessé M une Mariette, TA ans, ancien marin, de Guinjamp, se. noie duns !a Vilaine en vou- tant s'ecliapper de la Pilelière où il était hosvilalusé un poids détaché d'un soufflet de forge tombe sur le pied de Mme veuva Cuupt, 3, rue du Pré-Boité, et la blesse as.se: (jrièvement.

Mardi, M. Slaudel, 45 ans, couvreur, rue

Saint-Malo, tombe frappé d'insolation au moulin d'Apiqné et est retrouvé nnyé M. Ferrvn, facteur des postes, est frappé d'insolation en passant (aubourg de Fougères et esl reconduit son domicile.

Mercredi, on trouoe noué entre Blossae et Ponl-Iiéah, Af. Poussin, complable et Varsenal, 20, rue dlnkermmn, pris d'Idées noires la suite de la mort de sa femme et de sa fili<\

Jeudi, Jean-Louis André. 22 ans, da Vllermltage, soldat au il*, tombe d'une- fenêtre Il la roivinc Mac-Mahon et se tue tur le .,01 d'une hauteur de 15 mètres. Vendredi, M. Cmilon, débitant, rue StGeorges, succombe une insolation qui Ce frappé dans spn jardin.

Aux assises Ln Cour d'assises condamne hindi, Emile Besse, empailler de chat.ses, 28 ans, né Gupyssnn (Dordo,qne), d 6 ons de travaux forcés- pour meurtre de M. Perrel, fermier d la Croir-Marence en T.ovviqnt> de Bais mardi, Mnrie-Françoise Dnval, frmmf FadU'r, ménagère d SaintGilli*s, àvn on de pri.son pour crtips avant dinnê la mort sans intention de la donner.

LINGERIE DES VOSGES. r.R.iTEitriii.tMui Maison de confiance vendant bon marché LE DIMANCHE A RENNES

8 h. 1li malin Départ de l'octroi du faubourg de Parte a>* coureurt devant prendre part à la course eucliste organisé* par l'Ouest-Ecltlr. 19 h. 1li i h. Arrivée au Champ de courses des !Jureurs (Vclr Vie Sportive).

S heures L* Guignol Rennais, au Jardin des Piantes.

5 heure* Concert au Jardin des Plantes, par la musique d'artiUerie. AUTOUR DE RENNES

Saint-Laubest. Assemblée annuelle.

NoYAL-scR-VirjtmE. Fêtes organisées par le» musicien» ratinait Concourt de pêche et autret attractions.

Prochainement réouverture, par M. Boileau, du FAISAN DORE i, rue de Mnntfort, Rennes. Transformations. Agrandiss :ments* La loi sur le repos hebdomadaire La loi sur le repos hebdomadaire continue à soulever de tous côtés des protestations et des colères.

Ce sont d'abord les employés de chemins de fer q'ii entendent se reposer une fois par semaine comme tout le monde. Nous publierons demain deux documenta en ce qui les concerne.

Ce sont ensuite les employés des tramways ti vapeur et électriques qui demandent sinon le repos hebdomadaire, tout au moins un repos fixe.

Enfin les n^i'iits des postes et télégraplies "ont organiser il Paris (' en pruvmce des meetings de protestation rentre la loi qui ne les comprend pas parmi les corpo.rations devant bénéficier de ses avantages. En ce qui concerne les employées de commerce de notre ville, il a été dil, à la réu.nion de vendredi, que deux maisons de Rennes avaient demandé Autorisation d'étublir le repus par ruulement. En réalité, la préfecture n'a jusqu'ici transmis à la municipalité que la demande du Buiar Parisinn.

Aussitôt le retour de M. Pinault qui rentrera vers le 20 notit, le Conseil se réunira pour délibérer sur l'uppiictUion de la loi. La municipalité est, nous l'avons dit, décidée à repousser toute demande de repos par roulement, sauf bien entendu pour les cas prévus par la lui.

De son côté, l'Union du commerce et de riudustiie doit prochainement organiser à l'ilôtel-de-Ville une conférence il laquelle elle conviera tous les commerçants faisant ou non partie de l'Union.

On parle aussi de l'intention du comité formé il y a tiyls ans, pour le repos dominical, de réunir commerçants et employées atln de demander aux tins et aux autres d'unir leurs efforts et leur bonne volonté pour arriver la fermeture complète le dimanche de tous les magasines dé Rennes. Comme on le voit, le mouvement en faveur du repoa du dimanche prend chaque jour une plus grande extension.

àXAUDS ÇHAfiÇUTEttfg OUSHOIS Rennes (Téléphone 2-52} ïraffis, roiéï ffa* Volailles et Gibiers, Trais et trutfés Mgr DUBOURQ

Nous faisant l'écho d'un bruit courant à Rennes, nous avions exprittté hier des craiutes sur l'état de santé de Mgr Dubourg, dont la nomination comme archevêque de Rennes serait imminente.

Nous avons reçu hier le télégramme suivant

Moulins, il août, midi lrentd

Monseigneur Dubourg très bien portant Guay, secrétaire

Nous sommes heureux de pouvoir ainsi rassurer les nombreux amis de l'éminenb prélat.

Les ouvriers de la Gare

Nos lecteurs ont eucupu présentes la méntoire les protestations qui s'élevèrent ciiiii les ouvriers de lu gare lors de l'application aux ateliers de lu loi de dix heures. Ils demandu.ent qu'ùti leur puyst la demi-heure de truvair qu'ils faisaient en plus auparavant, la loi entendant que la journée de dix lieurea duit appliquée sans diminution do salaires.

Les ouvriers attendent encore la satisfaction qu'ils réclamaient.

Aujoordbul, Us protestttt avec plus de véhémence parce que des employés d'un autre service que les atMlers ont été •»mentés et ils se demandent pourquoi cette différence de traitement.

Pour légitimer cette réclamatioa, un des leurs fait ressnrttr dans l'organe des syndicats des ouvriers des chemins de te* que certains réseaux, autres que le riseau de l'Ouest, divisés en plusieurs to nas, prennent en considération Iw dtffr cultes matérielles de vie dans ImomUm se trouvent leurs agents et leur ancrent une indemnité de résidence à Renne* point. Pourtant, Il fut un temps 00 Rennes pouvait être considéré comme un centra privWaie au point de vue du prix relatt vement peu élevé des denrées et du loyers, ce tempe n'est plus. La facilité de moyens de transporta et d'exportation s'e* répercuiée sur les denrées alimentaire* tes impôts qui sans cesse vont en crois) sent ont fait augmenter d'au moins 40 M les prix des loyers, de telle façon que pool un ouvrter gagnant moins de 4 francs pai jour, Il eet absolument Impossible de rl vrai sans pour cela imnoeer à ea fnmirk des privations qui ne font que donner ao ces t ta mnladfe et à la misera

Nons espérons que M. le directeur, pet an effet de ea bienveillante équité, vo» dra bien être l'Interprète du personnel des ateliers de Rennes auprès du conseil d'adminiatration, pour faire obtenir à ce per sonnel le bénèfice de la mesure dont vie» nent d'6tre l'objet les ouvriers des dépôt! & la suite de la suppression de la demi heure de travail.

Llqucu* de Wlnej Champagne fabriqué4 avec de très vieux alcool. Le Penren, Rennes NOS TRAMWAYS

Prochainement sera rendu le décret d*» Ulité publique pour la construc:ion du nou- veau réseau des tramways d'Lle-et-ViiaJV ne. oui comprend

1° La ligna de Miniac-Morvan t Saint Servan et Saint-Malo par Château neuf. C'est, en date, la dernière vnfée, mais en raison de l'importance de son point terminus, la Conseil général lui a donné la priorité dans l'ordre d'exécution.

2* La ligne de Rennes au Grand-Fougeray par Chartres, Orgères, Chonteloup, Le Sel, Bain et La Dominelaia.

3° La ligne de Rennes Redon par Brôoi, Goven, Bauton, La Chapelle-Bouêxic, Maure, hipnac, Saint-Just, Renac et SainteMarie.

Assises d'Ille et -Vilaine Audience du Il août

L'AFFAIRE DERRIEN

Abus de confiance qualifiés

L'odyssée d'un ootain

Le réquisitoire

Dès le début de l'audience, M. Le suture, avocat général, prund ta par et prononce un réquisitoire qui resterl commie un véritable modèle dans ce genre d'éloquence. Il ruppelle ie rôle du notaire ami et conseiller des tannlles, l'iiomme de coaliance appelé à nrendre place au fuyer Jaus les jours les plus solennels de la vie, que le nwnbond mui.de près de son lit de uiorl et auquel il dicte ses dernières vutoutes. Toutes nus braves populations triutent avec les notaires avec une conliance pleine et entière. Ces cfî^^TS ministériels lie sont-ils pus nommés par décret prusr\lenlicl Elles sont donc en droit de penser que le gouvernement ne peut pas nommer notaire un individu qu) les truurpera un jour. Aussi est-il du devoir du parquet de poursuivre avec la plus grande énergie un toi ofuc.cr ministériel qui ubuoe de ici ouiiiiance du a»» tliuuls pour commettre de nombreux dcluurueiiieiils. t'our aa dclciioé, t'accuse ullinne qu n paya son étuda beaucoup trup citer M. lavocut puerai déclare qu'il u en lait-. rtea croire, car aucune vente de ce genre ne peut se faire sans ruulurisution du parquet, et si le parquet avait trouvé ie prut de vente :rop W'tevù, U K'iruit eu soin de présenier les observations nouessûl/êà. n esi. vrai que l'accusé ye relruuche denicre l'emploi dune contre-lettre, ¡'.Il tonnes très .iiurgiqut's, M. luvocat t'Onerul b.tiwe I emploi trop répundu de la contre-lettre' et ajoute que si la. ciKUicci.erie connaissait cet usaye, elle n'hésileiuit pas a [mursuivre et à lrupper les oHicicrs ministériels qui auraient employé da lels prucedus.

L'accusé prétend aussi que M» Chappé, son prédécesseur, a\ait laissé ïétude en très mauvaise situation muids cette aituaUoji devait être cl.. mue de Ueir.en, qui était reato «ohiihc clerc punauxit très longloiujia chez sou prédécesseur. M. l'uvuvat ancrai rappelle le long Ueiilô il la ra de ces malheureux qui sont venus raconter comment Il::1 uul perdu les quelques écoiiiwiues qu'ils desiraient conserver pour assurer le puin de leurs vieux jours, et présente 1 accuse fuyant de La Uoussau, eiû^urtunl 45.UUU frunca "f ne laissant dans sou coJlre-lorl à sa femme ei à ses eufuiits que U lr. 45, deux Umbi..3 qutttauce et uu timbre de u fr. 15, essayant ensuite de se fa.re remettre 25.(X»j iruncs par son beau-père, errant en Belgique, en Italie et accourant à Puris rejoindre sa femme dès quu apprend yu elle a herilé de sa grand mère sa femme la reçoit, lui trouve uu emploi dans une c muuunia d assurances il re*le uuns cette p.^ • 17 jours, cal renvoyé pour wuse Je parusse c'est alors que l'accusé untre duu^ une banque et se il vie à ta vente des .connaissatices du Mont-de-Piuté. Jf. l'avucut

Et vous, une dernière fois, éloignez-vous, fit René. Tout à l'heure je vous ai juré que Fabienne et moi nous étions innocents, et que les assassins que vous cherchez se trouvaient à vos côtés. Je le répète encore. Malheur à qui en doute J

Tu nous menaces T cria Martha, apostée au côté droit des policiers. Prends garde, Martha 1 riposta le Clown. J'ai six balles encore. L'une est pour clouer à jamais ta langue de vipère deux autres sont destinée» aux oreilles d'Antonelli. Le reste à qui voudra

Hé I flnisaez-en donc, Messieurs 1 dit l'écuyer en s'adreasanl aux deux agents. Le maroufle nous défie, et vous ne bougez pas.

Puis, comme Portier et Guyot se concertaient d'un dernier wgard. il bondit seul au milieu de la pièce.

Mais la voix du clown strida plus fortement.

Attention, Antonelli I C'est pour tes deux oreilles.

Et deux détonations retentirent coup sur coup, confondant leur bruit épouvantable avec les cris éperdus du gredin qui venait d'avoir les oreilles ompontet o*r U coup doohla da Ren6.

Feu donc, vous autres 1 hurla Marika.

uare à ta langue, coquine 1 répéta en écho la voix'du clown. Et la dompteuse s'écroula, la mâchoire fracassée. Alors la petite chambre parut s'embraser.

Des deux coins opposés, une salve ininterrompue de coups de feu éclata en tonnerre.

Les auversaires tiraient à toute volée, sans viser, sans compter, criblaient de plomb les murs et les'meubles, pressaient les gâchettes d'un mouvement continu, éparpillant leur épouvantable mitraille.

Au bout d'une minute, un objet noir tomba lourdement entre les combats tants c'était le revolver, désormais inutile de René.

Alors le feu cessa instantanément. Et, haletant, lâchant sa colère, Portier se précipita sur le clown.

Des cordes I des cordes I hurlaitil.

René tendit lui-même ses mains et ses jambes à l'inspecteur qui les lia cruellement. Quant à Fabienne. on la transporta demi-morte, mais sans blessure, jusqu'au chariot réquisitionné à la hâte. Et tandis que les assassins de Capella se cachaient, rugissaats, lee deux

victimes s'atheminaient vers Paris. vers la Justice, vers l'échafaud 1 X

La voix du sang

L'entrée dans la cour du Dépôt fut sensationnelle, comme bien on pense. L'ingénieux Portier, devenu méfiant à l'égard de Guyot, avait en etïet pris soin de télégraphier au greffe du Palais pour annoncer l'arrestation des deux criminels et, la nouvelle en ayant transpiré, les salles et les couloirs se trouvèrent évacués en un instant, tous les curieux faisant la haie et se ruant en foule compacte vers la porte de la rue de la. Sainte-Chapelle.

Quand le chariot parut, un cri immense retentit

A mort I A mort 1

Des cannes se levèrent, menaçantes. Des poings se tendirent. Toute l'écume haineuse de la foule sortait de là, jaillissait en injures infâmes vers les auteurs présumés de la boucherie du cirque Capella.

Sur le premier banc de la carriole. Portier et Guyot paradaient, extasiés, buvaient comme un alléluia de triom-

phe les malédictions qui s'élevaient jusqu'aux prisonniers.

Un peu en arrière, garotté sur le second banc, le clown René Villars fi, xait la foule de ses yeux tranquilles, semblables à ceux des moutons que l'on mène à l'abattoir.

Et l'on s'accorda généralement à trouver qu'il avait une abominable ligure d'assassin.

Mais il y eut une déception quand on n'aperçut point Fabienne.

Car l'héroïne gisait, écroulée, au fond de la charrette, les poignets eusanglantés par les. cordes dont on les avait liés, complètement évanouie depuis une grande heure.

Un remous énorme se fit quand la voiture s'arrêta.

Et il fallut qu'un détachement de la garde républicaine balayât la cour pour permettre aux prisonniers de gagner l'escalier du Dépôt sans être écharpés.

Auguste descendit le premier, brutalement jeté entre les mains de quatre agents solides qui le firent immédiatement disparaître par la porte de la « souricière. »

Et un long cri d'horreur s'éleva lorsau'oa vit attirer hors de la charrette un

corps blanc inanimé celui de .Fabienne

Du reste, la curiosité n'eut pas plus longtemps te loisir de se satisfaire, car un peloton d'agents s'étant engouffré derrrière la jeune fille que portaient deux brigadiers, toutes les portes se refermèrent, brusquement.

A l'intérieur de la geôle, M. le juge d'instruction Candeleux attendait, très nerveux, l'introduction des fameux in- culpés.

Depuis trois mois, en effet, l'aimable magistrat baissait sensiblement dans l'estime de ses chefs hiérarchiques. La première arrestation de nos deux héros, avortée par les circonstances que l'on sait, avait quelque peu transpiré dans le monde bavard do la presse. Personne ne savait au juste ce qui 's'était passé, mais l'on avait flairé un mystère, et les journaux de l'opposition mettaient un malin plaisir à énerver le Parquet par des entrefiJets amphibologiques, où 'le nom de M. Candeleux revenait trop souvent.

Aussi l'arrestation des assassins de Capella emplissait-elle le juge de joie, en. rétablissant du même coup son crédit auprès du ministre et son prestige auprès de ses collègues..

Dans la craint Que ses nrJÀûnQien

nie lui jouassent encore quelque mauvais tour, il se résolut immédiatement brusquer la situation.

(Jependant, il eut une hésitation quand, derrière Auguste, il rit apparaître le corps inanimé de Fabienne porte par deux policiers.

Sacrebleu I vous l'avez tui'o s'ôcria-t-il furieux, en interpellant Portier et liuyot.

Alors, tout le monde s'approcha. Un haut fonctionnaire de la Sûreté émit l'avis que l'on ferait Lien de prévt-nir le médecin spécial du Dépôt, ce qui plongea M. Candeleux dans une mortelle angoisse.

Allez chercher le docteur, et courez vite I s'écria-t-il. Jl suffirait que cette fille mourut ici pour que la presse m'accusât de l'avoir fait assassiner. Il frappait des mains pour exciter son monde, ne tenait plus en place, maintenant qu'il songeait que Lucie Paolie pouvait mourir là d'un instant à l'autre.

Heureusement, le médecin arriva. Il était vieux, chauve, froid, dédaigneux et très savant.

René flûUQB


̃entra] conclut en rappelant la conduite «e Derrien depuis le four où Il lui a été permis d'acheter son étude jusqu'au jour de ton arrestation et en demandant pour le bon tenom du notariat une sévère condamnation.

La défense

Au début de sa plaidoirie, M* M«rctlle, léfensenr de Derrien. déclare à MM. les jurés que de cette affaire ils ne connaistent rien, car ils ne connaissent que les charge* Derrlen n'est pas parti avec 45.000 trancs après un court séjnur en Belffiane. nù il rencontra le flle de eon prédécesseur, il dut ne rendre en Italie et arriva ft Nnples riiez un lie kps oncles, où Il vécut miBérnhlemerit. Derrien n'a pas vovnpé pnur snn plaisir il a fui devant le TemnrrK semblable A Catn, fuyant devant Fœil qui le pourfuivwit jusqu'au fond de la tombe. Derrien a fui La Roussae dans un moment d (égarement, d'affolement, maudit par se femme qui, déclare M* Marcille, n'a pas aci envers son mari comme elle aurait rifi le foire.

NI, Marcille laisse de côté la jeunesse de l'accusé et donne quelques renseignements eur lui comme notaire Dans la bouche de l'nccusntinn, il est représenté comme un loueur, un débauché, et il n'v a aucune preuve qui puisse pprrrettre de dire que Derrien a eu une mauvaise conduite. <~>u Il. le commissaire snécml de Saint-Malo a-t-il pris ses renseignements 7 Sur qunr se basc-t-il pnur affirmer que Derren fréquentait les femmes légères, les maisons de jeu ? Sur rien. Dprrien allait à SaintMalo pour ses affaires tous les mercredis et passait les soirées chez Ra vieille mère à Parnmé. M. Ptonson, l'hnnnrable expert, a été le premier à déclarer que l'accusé n'était pas un méchait homme, qu'il n'avait pas une conduite trré^uliére. Le maréchal des logis de gendarmerie- de Plrine-Kouuéres a affirmé nne les bruits qui couraient sur h conduite de Derricn n'étaient hnsés que sur des supposition». M. Aumont, nntaire à Saint-Aubin d'Anbipné, ancien clerc de l'accusé, a reconnu que ce dernier était d'une exactitude suffisante pour son étude snns dnntr, il s'ahsentait pour ses affaires ei n'était peutêtre pns un modèle de vertu, mnis s'M n'uvait jamais eu de malheurs, personne ne serait venu déclarer qu'il était un joueur, un débauché, un dissipateur.

NI* Marcille tient à présenter la conduite de Derrien à Par,s et à expliquer pourquoi il est venu rejoindre sa femme celte dernière avait fait la première démarche auprès de Mme Derrien mère, et l'accusé fut profondément surpris de constater que ea femme était en relations avec des agents véreux qui ne tarderont pas à la ruiner. Pendant longtemps, Uerrien \é> .1 au milieu de ces aigrefins et comme il les génnit profondément, il fui dénoncé à la police par 1'un d'eux. NI. l'nvocnt général a parlé de son emplui dans une compagnie d'iisHurnuces. M* Mlircillu tient il fairr conneutre cette nompngijic d.ina laquelle I ccusé était enlré après avoir versé 12.0XK) francs de parts de fondateur, mais il avuit eu soin, en versant cctle somme, de fuire insérer dans sun contrat une clause par kiquelle le directeur de celle compagnie s engageait rendre les 12.000 francs le juur ou l'accusé quitterait ses services. >errien entra è la compagnie d:i/is de mauvaiscs conditions il y était vu d'un très mauvais œil et un lui reprocha l trop souveul su fameuse cluuse un l'envoya en voyage et un lui reprocha ù duV renies reprises de ne pas trouver ù plucer de parts de l'onduleur c'est dans ces cm.di110118 qu'upres être resté à cette compagnie sept mots et non 17 jours, il se ,il. obligé de donner sa démission et ue fut pus renvoyé. C'est alors nue. toujours par l'intermédiaire de sa lemme, il lit connaissance d'un banquier et comme il empêcha Mme Derrien de faire quelques aiiaires avec ce banquier, un assucié cte ce dernier allait dénoncer 1 accusé, huiuinc gênant, lu Sûreté générale. C'est ù ces gens-lù qui muudissaient Derrien que lu police s'est adressée puur prendre des renseignemeula sur lui reuse .^nemcntN l'un LI inexacts. Les inojinClaires dos hotc's qu'il a habités à Paris unl déclaré qu u avait eu une conduite régulière pendant Bon séjour dans leurs établissements. M* Murcillc arrive ensuite a l'aliaire, déclare qu'il ne va pus demandeur au jury l'impossible c'est-à-dire rucquilieiiient, muis il cumpui'c les détournements des Huinberl et ceux de Deirieu, niuntre que mur eu milliuns de d.iourneinenls Mine ilumberl a su attirer la pitié uu ministère public et nie subtt que 5 aunérs de réclusion dans de telles cond lions, l'aliaire Derrien est loin détre aussi grave et son client a druit à un peu plus de pitié, il plus d indulgence. Derrien n a pas commis Ue fuux, aucun reproche ue peut lui étie adressé de ce coté beuucuup d'olliciers ministériels jouent il la Bourse a>ec I ar.gent de leurs clients pour faire des bénéfices persuunete Derrien, lui, n'a jamais joué à lei bourse.

M* Marcille pose ici les conclusions qu'il va déveiupper Accusé d'abus de contiance quuhliés et si le jury lait droit aux réquisitions de NI. l'avocat général, uerrien pourrait être condamné dix ans de réclusion, peine beaucoup trop élevée pour les fautes commises certes, il pense quj le jury accordera les circonstances atténuantes, mais la peine prononcée contre Derrien pourra aller à 5 aus de prison, c'est beaucoup. Mc Dlurcille prie dune le jury d'écarter toutes les circonstances aggravantes qui permettront à la Cour de prononcer une condamnation il deux uns de prison, peine bien suffisante.

Derrien aurait emporté, dit-on, 45.000 francs. Un incident de la Cour d'Assises montre que celle somme doit être réduite de lU.OOu francs, car le 24 décembre 1!HX) Il avait remis 10.000 francs a M. Churil des Matures et l'on n'a pas tenu compte

de ce versement à Dorrien Il resterait donc 35.000 francs emportés par l'accusé mais il faut remarquer que le 17 octobre 1900, Derrien a enaaisaé 24.OW francs pour le compte du client déjà nommé, le défaut de comptabilité ne permet pas de vérifier l'emploi de celte somme par l'accusé, mais elle n'a pas été gardée par lui, puisque le client n'adresse aucune réclamation ces faits expliquent comment Derrien s'est trouvé dans l'impossibilité d'emporter une somme supérieure à 16.000~francs.

NI@ Marcille examine les circonstances qui militent en faveur de Derrien le prix de l'étude était excessif par rapport aux ressources de l'accusé et aux cliarges de cette étude le prix officiel de ,'étude est de 87.000 francs, mais tes jurés ne doivent pas oublier l'usage courant de la contrelcttre on ne peut pas en trouver trace, car elle ne finit l'objet d'aucune écriture, hnbilurllement on la verse entre les mains d'une tierce personne qui la remet au nnuvenu notaire après la prestatnn de serment. M» Gilbert, notoire à Paint-Servan, M» Ménnrd, AI. Planson affirment que Derrien avait payé son étude p!u« de 100.(100 francs. Pour snhvrnir aux obligations des charges qu'il contractât, Derr en n'avait que le produit de son étude qui ne s'est jamais élpvé plns de 15.000 francs dans ces conditions, il ne pouvait pas faire honneur a ses nffoTPs. Pn 1RS0. il est vrni. que l'accusé se mariait avec lime FoisiC qui lui apportait fiiKI francs de renle com- me dot, mnis celte rente n'améliorait pas In situation financière de Derrien.- Ah I si dnns de telles conditions l'accusé a eu tort d'acquérir une étude, le gouvernement a commis un tort beaucoup plus grand en nommant notaire un homme sons fortune et en ne prrnnnt pas sur lui les renseignements nécessaires.

Les affaires de l'élude dr l'accusé éln;ent des affaires singulièrement compromettantes le nombre des obligations y était considérable et M. Pinson n tenu déclarer qu'il n'aurait pas voulut nrquérir une lelle étude il aurait considéré celte acquisition comme très dangereuse, car Imites ces obligations étaient garanties p ir le prédécesseur de l'accusé et ce- dernier, en achetant l'élude, prenait Imites ces garanties A sa charge de ce fait, il endossait de lourdes responsabilités. NI@ Marcille continue son éloquente plnidoiric en dém^ntr.int nu jury les effets produits snr l'élude Horion par la crise immobilière qui a sûvi dnns la région pendant si longtemps, de 1S85 à 1805 celle crise l'a mis dans l'ob'igntion de pnycr le supplément de nombreuses créances, (laranties sur des irnmeuhles, par le prédécesser de Derricn.

Le procès An règlement de comptes, instilu* enlre luccusé et son prédécesseur, a été aussi l'une rles causes de la déconfiture de. Derrien. Très souvent, l'accusé avait fuit du nombreuses avances A NI. Chnnpr; il possédait très peu de revus des sommes avancera le fnil n été reconnu par loa 'experts et si les npéinlions de vérflrntion avaient pu se faite, comme II eut été à désirer, loin d'etre le créancier de l'nccusé, M. Chappé aurait nu être son débiteur. Est-il vrai uo dire nue Derrien, dnns ces conditions, ait été ̃̃̃ notmre indigne de pitié ? Non. Comme notaire, De.nien a été malheureux il a été entraîné dans le lorreut des affaires qui l'ont mrné A sa ruinc et Mc Mnrcille pense que les jurés teaitoront toutes les circonstances n «c raA ou/.e heures et demie, M. le présidenl prononce la clôture drs débntfi et dit qu'il c^-t inulile de donner a nouveau lecture des CIU questions posées nu jury.

Le verdict

A midi, le jury rapporte un verdict répondant afiirmativeinent sur toutes les questions, aiiinnatir sur les circonstances aggra \aiilcs et déclarant accepter les cirLe jur..ivuul omis de répondre il trois qi cation ;u Cour rend un arrêt ordonnant qu'il ebt nécessaire de procéder a un supplétnent de délibération. A midi et demi, le jury rapporte un verdict al'lirinatif sur ccs questions.

En c .nséquence, la Cour condamne Derrien a 4 ans de nrtson.

Le président déclare que la session des Assises est close.

Eu réponse à un.: affirmation de Derrien dans son interrogatoire, (iftiimul.on rappuru'e dans notre numéro davanltirer, nous recevons lu diVeche sun ^le Paris, Il "oùt, 11 h. 15.

Je proteste contre aHirmalion tuile dans votre leitnuU que mon mur, Uaricn, lut arrtlé sur ma dvuuiiixUiuH. Cal [utu.VeutUcx publier ce Madame 10, rue du Rygard.

Voi& qui est fait.

LE TEMPS QU'IL FAIT. Observations du 11 août, maison CindH, rue Nationale. Buromelre Il 8 heures du nuian, 701 Itnipé.-ulure il Il Heures du muliu, lu lu plus haute de la •vulle, i8 la plus baisse de la nuit, 14. HENVEJtSE PAR UNE VOITURE NI. Jeun liouill::rd, âgé de bo ans, manœuvre, demeurant route de Lorient, passait sur le boulevard de la Liberté, lorsque vuulunl se garer d'une bicyclette, il alla heurter une vuiture attelle d un cheval que conduisait M. Duguenaud, débitant, rue du Mail.

11 a été renversé, mais ne s'est fait aucune blessure.

VOL AUX ETALAGES. Deux individus îiummls Morel et bachelier, qui tei laient de soustraire les objets exposés u ix élalages des commerçants, ont été mis en -état d'arrestation.

Ils avaicnt réussi à dérober des cachecorsets a la devanture du magasin de M. Uolin, mercier, rue de la Monnaie.

Les deux voleurs ont été conduits au commissariat de police du 1" arrondisse- ment et interrogés par M. le commissaire central faisant 1 intérim, pendant l'absence de M. Baverey dont le congé expire demain.

LE FEU DANS UNE CHAMBRE VÏÏ MORTE. Un commencement d'incendie s'est déclaré hier soir 9 heures, chez M. Victor Dillette, représentant de commerce. quai Lantennais, 5

Inns une.chambre reposait la dépouille mortelle de Mme Billette. Au chevet du lit, sur une table de nuit brûlait dans un boueoir une bougie. Les personnes qui veillaient la morte s'étant absentées pendant quelques minutes, furent étonnées en rentrant dans la chambre mortuaire de ne pas voir de lumière et de sentir une forte odeur de brûlé. L'une des filles de M. Dillette revint sur ses pas et dit A son père Le feu est dans la chambre de maman n. En effet, une fumée suffocante remplissait la chambre et des petites flammes qui vite grandirent léchaient les rideaux de la fenêtre.

Affolés, les gens de la maison appelèrent au Recours, Le premier, NI. Guihault, coupeur de la chemiserie Delalande, arriva dans la chambre du 4* étage et, aidé du fils Dillel'^ et de plusieurs autres personnes, dont Mme fîalpin et de son fils, amis de la défunte, inondèrent les tentures et un lit-cace qui avait pris feu et que l'on s'empressa de déménager.

Des pompiers achevèrent la besogne commencée.

Ce commencement d'incendie aurait pu prendre de sérieuses proportions, s'il navait été aussi rapidement éteint.

Les flammes avaient déjà entamé les boiseries de la fenêtre et endommnoé le plafoi, 1 et quelques fauteuils.

C'est la ooncie oui se trouvait sur la table de nuit qui fut causo de tout le mal. La bougie était tombée et avait roulé eoua le lit-cage.

ROSE DAMYOT A L'INSTRUCTION. L'eseroqueuse ou la kleptomane qui fit plusieurs dopes parmi les commerçants de notre ville, a été interrogée hier matin par le juge d'instruction en présence de son avocat, M» Bourdy.

Différents témoins ont été entendus, notamment la supérieure de la clinique du fanbour de Fougères.

Roso Dnmyot a reconnu les escroqueries rclevées à sa charge, mais elle nie un vol de fraises commis dans les jardins de la clinique, et cependant le Jardinier de l'établissement la vît les cueillir.

L'inculpée a prétendu qu'elle avait acheté ces fruits dans une boutique située dans une rue avoisinant la rue d Antrain, mais qu'elle n'a pu désigner.

L'inculpée comparaîtra à l'une des prochaines audiences correctionnelles. Elle sera poursuivie en même temps que pour les faits de Rennes pour les vola commis dans les magasinas du Louvre. ÉTAT-CIVIL DE RENNES

Naissances

11. Roherle Leborgne, boulevard Beau mont, 4 Gct rgelte Labé, rue du Pré-Perché, 18; Alberline Pouluin, à la Frogeruis, en Soint-llélier.

Promesses de marirge

12. Joseph Leclcre, commis principal des postes et télégraphes a Sa1'guu (Cochinchinc), et Kltiric Huméun.

Léon Lesiuje de la Haye, colon, 6 Ferryville (Tunisie1, et Charlotte de Corlicu.

Fruucis \lacé, tailleur, rue Sainl-Malo, 110, et Etnilte Porcher.

Ulicinh,ts, M.ui.igcsct Cérc'mor.i.s, M ChniK- n, 3 <j i i CluVe u'riind, Rennes Eugène Barre, employé de commerce, rue d'Echange, 20, et Antoinette Perrunel.

Joseph Akin, employé de commerce, rue Rallier du lîaly, 7, et Marie Allnin.

Victor Collet, journalier, place du Palais, 7, et Marie Siiyct.

Yves Lumour, ajusteur, faubourg de Nantes, 65. et Armamline Lesage.

Kornuml Lcnurniand, chaudronnier, avenue de la Tour d'Auvergne;, 20, et Ucrlhe Fouclmrd. Edouard Uiiiué, comptable, faubourg de Brest, 8, et Eugénie Ilcurd.

Joseph Le Mûr, cnployé des contributions Indiicclos, pince des Lices, 9, et Anne Le Tensorer.

Bagues et Bijoux de Fiançailles. M a bon Charuyer, T. l'lace du Palais, 1. Rsriiîrs. Francis Souhil, garçon de laboratoire, rue d'Antrain, 21, et Mûrie Robert.

Ambroisc Poirier, pharmacien, rue du PréBotté, 1, et Madeleine Huuze.

Emantiel Lnumol, maréchal des logis fourrier au 7" d'artitlerie, h Rennes, et Anne Hamur.

Puul Baudard, adjudant au 41' d'infanterie, a Rennes, et Marie Salmon.

Jeun Louis, employé Il l'arsenal, Il Rennes, et Léonie Henry.

Pierre André, journalier, rue Saint-Malo, 53, et Mûrie Lornnt.

Alexandre hloulon, plûtrlcr, boulevard La8nnec. 6, et Anne Desprôs.

Alphonse Billot, journalier, rue Saint-Michel, 20, et Julie Houyer.

Décès

11. Mme juliens, née Adolphine Jean, 49 ans, faubourg de Paris. 72 Pierre Wuldhauser, retraité des postes, veuf, 8i ans J, rue d'Argcnlré, 10 Mme Billette, née Marie Guyot, 53 ans 10 mois. quai Lamenals 5 Louis Renault, sans profession, célibataire, 89 ans, faubourg de Pans, 72 Mme Vvc Froideveuu, née Prixine Truet. 63 ans 7 mois, Hôtel-Dieu hinlhurine Guérin, ancienne domestiquejcélibataire, 75 ans, rue Salnt-Melaine, 12.

Tribunal correctionnel de Rennes Audience du 1f août

Conrs-NuDS. Outrages aux agents. Après avoir trop bu, un brave cultivateur de Corps-Nuds s'était endormi dans un champ situé il. proximité de la gendarmerie de Corps-Nuds. Troublé dans son repos par un militaire de la brigade, l'inculpé B. ne

dissimula pas eon mécontentement et Interpelant le représentant de la force publique, il ne craignit pas de lui dire Que viens-tu faire ici, espèce de fainéant ? F. moi la paix ou je te casse la g. » Invité par le gendarme il. le suivre à 'la caserne, B. refusa et tenta de porter des coups de pieds à cet agent. Poursuivi, l'inculpé déclare qu'à la sortie de la messe, comme il fraisait chaud, il avait bu quelques bolées de trop et que dans ces conditions Il ne se rappelle rien de ce qui a pu se paseer.

Les renseignements recueillis sur l'inculpé sont bons, c'est un travailleur qui n'a que le petit défaut que l'on sait. Dix Jours de prison avec sursis et 5 francs d'amende. Défenseur, Me Bourdy.

Pacé. Outrages la pudeur. B. né le 3 aont 1879 à Pacé. Le B. né à Rennes le 20 octobre 1877, sont condamnés chacun à 25 fr. d'amende pour délit contraire aux bonnes mœurs. Pour le même fait, le sieur Duval Pierre, qui ne répond pas à l'appel de son nom et qui a déjà "té poursuivi quatre fois devant le tribunal correctionnel est condamné à trois mois de prison et 25 francs d'amende.

ReNNEs. Vol. Guillaume (Reine-Marie), née à Snint-Rrieuc le 2 janvier 1R&5, avant été pendant quelque temps honne chez Mme Bréjot, fermière il. Rennes, a profité de la confiance de sa patronne pour dérober 50 francs dnns son armoire. Un mois de. prison avec sursis.

RENNE! Un mauvais fils. Raller (Georges), né le 9 octobre 1886 à Rennes, a déjà été condamné le 19 mai dernier à un nr is de prison pour conps et bles8'i-«s sur son père. Peu de jours uprôs sa sortie de la maison d'arrêt, Ralier insultait grossièrement ses vieux parents, et sans l'intorvenlion de voisins, il les aurait certiinemont frappés. Mécontent de cette Intsr'ention, l'inculpe jura qu'il se vengerait et dès le lendemain de cette scène, il forçait sa mère il. se lever il 5 heures du maün et Kii servir à manger. Et comme il trouvt-il qu'elle n'obéissait pas assez vite à ses or ares, Ratier lança à la pauvre femme une fourchette qui la blessa assez grièvenv.-nt à l'arcade sourcilière gauche. Devant le tribunal, Ralier prétend que ce sont ses parenls qui l'ont lnsulté et qu'il s'est trouvé dans la nécessité de se défendre contre les menaces de son père. Le tribunal le condamne il. quatre mois de prison.

LA Malouine et Dinanna»«e y LA SEMAINE

SAINT-MALO. Dimanche, Il Param'é, une collision a lieu entre le tramway et un auto appartenant a M. Labuuars, notaire à Go win, M. Lcuouars lui indemne, mais son cliaulfrur a été sérieusement blessé; à l'ieine-t'ougeres, u nauto conduit par Al. Gardien, de Paris, va donner sur un talus. M. Garchey et les personnes qui iaccompiiijnent sont légèrement blessés. Lundi, à Sainl-Malo, le petit Lucien l'iot, A ans, tombe dans le bassin du Talard et se noie.

Mardi la nuit, une meide de blé de 1.400 {rancs est consumée chez M. Beaudouin, cultivateur.

DINAN. Samedi, à Henausal, le leu a détruit la boulangerie de M. Gautier, uuutanqcr uu bourg. Le sinistre est dû d une étincelle.

Lundi, le {eu prend à la (urél de la llunatiduiie en l'lcdéfiac, ntls par l'étincelle d'une locomotivé. Il y a d0 d 50 hectares de brûlés.

blardi, à Dinan, une voiture de place stationnant au Pont tombe dans la Jiancr. avec son conducteur, le cheval ayanl trop reculé. Le cocher, M. Emile Raymond, est repéché avec de graves blessures, le cheval se noie et la voilure est brjséc aux trois quarts. A Sévignac, M. Kugùne Desréac, curdunnier ait Clwuchlx, a le brus pris dans une muchine à battre et brulté lusqu'au cuude.

Mercredi, à PlancoCt, M. frnnjjj-. ^j^. taire, ùi ans, charron à Lamballe, est trouvé saut! &r.s VÂrguenon. On croit qu'ii a été tué par un auto et jelé ensuite d l'eau. 6AINT-MALO

HEURES DES MAREES. Aujourd'hui 12 août, pleine mer à 11 h. 18 du matin et il h. 39 du soir basse mer à 5 h. 30 du matin et à 5 h. 53 du soir.

CASINOS. Saint-Malo, en matinée ci Mignon » en soirée « La Fille du Tambour-Major u. Puramé, en malinée n La t'etite Bohème » en eoirée « La Traviala ».

LA TYPHAINE. L'orphéon dinannais Il La Typhaine », dirigé par M. Pauwels d'Acosta, arrivera aujourd'hui à StMalo dans lu matinée.

l'armi les morceaux que cette société exécutera, citons Il Le chœur des bacchantes", de hlussenet « Eve » (La tentation). Les exécutantes seront au nombre de 12U, dont la moitié sont des jeunes filles. FETES NAUTIQUES, On avait espéré que plusieurs navires de l'escadre du Nord pourraient mouiller sur rade de Saint-Malo pendunt la semaine nautique de la baie de Saint-Malo, du 24 au 31 août.

Cette force navale devant participer les 25 et 26 août à un exercice combiné avec les turpilleurs et les défenses du front de mer du 40 arrondissement, ne pourra se rendre à Saint-Malo à cette époque. Cependant les croiseurs Forbin et Cassini viendront présider aux fêtes, et peutêtre l'Llan pourra-t-il rallier SainUMalo le 24. Par une heureuse coïncidence, le Dou-

gamvute séjournera dans la Date du «* au 30 août.

OBSÈQUES. Les obsèques du petit Lucien Piot, noyé accidentellement nmirui soir dans le bassin, ainsi que noua l'avons relaté, ont eu lieu jeudi. Nous offrons au \na)heureux père ainsi qu'à la famille nos sincères condoléances.

C'est M. Emile Henry, de Saint-Servan, qui, contrairement ce que nous avons dit, a retiré l'enfant après deux plongeons. Saint-Servan

LE 15» BATAILLON D'ARTILLERIE. Les batteries du 150 bataillon d'artillerie de forteresse, casernées au Talnrd, sont rentrées vendredi f=oir, venant de Cherbourg et de Querqueville par chemin de fer. Cancale

ETAT-CIVIL. Naissances. Adrien Gorge, Jean Goudé, Jean Llmy, Albert Ferrnntin. Robert Jeanne, Joseph Rennut, Jonn Kervnnet. Elisa Baudouin. Elisa Mollien, Eugénie Delarose, Jean Lognunné.

Afnriage. Jean Lecorre, facteur, et Anne Morin.

Dfc.i>. Louise Nohlet, 9 mnls François Fsnault, ferblantier, 53 ans Marie Marcel, 8 mois. Dol

ECOLE PRIMAIRE SUPERIEURE. Cinq élèves de cette école ont subi avec succès les épreuves d'admission a l'école norma!e d'instituteurs de Rennes. Ce sont: MM. Villa Ion. de Combourg. reçu 2e: Le Floch, de Saint-Malo, reçu 4*: Herbert, de Feins, reçu 100; Delanne. d'Antrain, reçu H» et Logeais, d'Andouillé-Ncuville, reçu ETAT-CIVIL. Naissances. Marie Le Vncon, rue Wagram Pierre Corvaisier; rue Lejnmptel Marie Rnhlnault, rite de Paris Louis Oaucô, la Forél-Ilnrault Louis Duport, A Rescou.

Mariages. Emile Vélel. premier mnttrc mécanicien, et Auausllne t.rclilon Henri Dflnnie. Itputunnnl au 37" d'artillerie, il nnnrgcs, el M.vrle Cossô Julien Durand, pAltssIer, et Marie Thoreux, cuisinière

flscès. Marie Marv, ans, Carfantin Joseph Oger, 82 ans, rue de Dinan. Mont-Dol

INCENDIE. Un incendie d'une assez grande importance a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi, vers une heure et demie du matin, nu village du Petit Frouville, commune de Mont-Dol. M. Louis Thuaux, réveillé pnr le crépitement du feu, donna Immédiatement l'alarme mnis malgré les Secours promptement organisés, on ne put enrayer le fléau, qui détruisit la mnison d'h ibitation de M. Thunux, l'étnble et la crange. La maison de M. Delouche, qui se trouve il quelques mètres du lieu du sinistre, n'a subi que des dégâts peu importants. Les dégâts, évalués il environ 7.000 francs, sont couverts par une assurance. St-Jouan-des-Guérets

VOL DE POULES. Des voleurs ont pénétré avec effraction dans le poulailler de M. Olivier liérh, et ont emporté trois poules et un coq Faverolles, valunt 5 fr. pièce.

DINARD

L'AMICALE DINARDAISE

Voici le classement du concours de tir du 5 août

Section A. MM. Vallois, 93 points, Pesquet 88, Lesénéchal ISO, Evans 78, Janvier 74, Clément 70, Trel 55, Lemœuf 51.

Section B. MM. Winslow 2-iO p., Hervé 242, Tertre 240, Le Ba:le 2^8, de la Lluharaye 235, Ranson 233, Morati 232, Lorro 228, Gautier 228, Lllanchet 222, Marie 217, Delvalléa 1<J9, Saget 163 points.

Silhouettes. MM. Vallois 123 p., Pesquet 120, Evans 117, Lemœuf 117, Hervé 114, Clément 104, Le Balle 10t, Losénéchal 101, Trotin L. 93, Strauss A. 84 points.

D'AUTOMOBILE. Un auto, conduit pur NI. Paul Maurice, a rienversé il l'angle du café des Casinos, un cycliste anglais, M. Alfred Smith, portier d'un grund hôtel. Celui-ci n'ayant pus eu le temps de se garer de l'uutumobile qui montait il une allure assez vive, fut projeté sur le trottoir et blessé assez .grièvement à la tète.

FETE DE BIENFAISANCE. Mme la comtesse du Gusquet-James offrait vendredi après-midi il. ses nombreux invites, dans le parc de sa propriété de la liellelssue une kermesse de bienfaisance exclusivement bretonne.

L'élégante assistance a tour il. tour frénétiquement npplaudi les bardes Julfiennou, 'l'uldir, Leuer et Legall, dans l'interprétation de leurs couvres. Un quatuor de danseurs de Bunnalec, M. et Mme Boutier et M. et Mme Lanoé, lauréats du concours de la l'omme, du récent pardon des Fleurs d'Ajunc il Pont-Aven, et des dernières fêtes bretonnes de Rennes, a exécuté des danses anciennes d'un caractère très original.

Très goûtés aussi les danses et chants interprétées par seize couples de jeunes gens et jeunes filles de ScaOr sous la direction de M. Guédu, au son de deux binious. Quatre lutteurs de Scuer se sunt également livrés des joutes athlétiques. Il y avuit enlin un concours de costumes. A l'issue de la kermesse le jury a proclamé les noms des lauréats. Ont remporté le 1" prix, M. Guéder et Mile Marie Lass, de Scacr le second a été attribué il M. et Mme Boutier, de Bannalec le troisième M. Ollivier et Mlle Aiurie-Anne Croissant, de Scuër le quatrième A M. et Mme Lanoë, de Bannalec.

Après la fête, la caravane bretonne a fait une promenade en auto et a dansé devant le casino.

Tribunal correctionnel de Saint-Mai* Outrages et Presse. Pour avoir, étant Ivre, outragé l'agent Pérousel, Angèle Calenge, 36 ans, ménagère a Saint-Servan, est condamnée à huit jours de prison, part Bris de cldture. Pour avoir brisé des carreaux à la devanture d'un marchand de cycles, M. René S. 22 ans, est condamné à 24 heures de prison avec sursis, il. 16 francs d'amende sans sursis et à 30 francs de dommages-intérêts.

Oulrages Il un officier minlstérfrl. Pour avoir outragé M. Letnrt. huissier à' Comhourg dans l'exercice de ses fonctions, M. Alphonse Quennuillère, 36 ans, maréchat-ferrant Lanhétin, est condamné N 16 francs d'amende avec sursis.

Vol de récoltes. Henri Eeault, 33 ans, marchand de pnrcs à Plesdpr. et sn femme sont Inculpés de vol de récoltes nort détachas du sol. le mnri attrnpe 8 joura dn prisnn sans sursis et la femme autant avec sursis.

ETAT-CIVIL. Naissances. Yvonne Faf* tant de Chnmpchesnel Yvonne Hinnult, OrietU Rrochu, Ik.ngdeleine Attire. Hervé de la VaKé» de Pimo.-lnn. Juliollp Minlel. Jennnp Morin Publications. Mnrie-Joseph Lesné, menuf- sler. et Elise Hnnvespre, cuisinière Jrnn Pin·sard, mnçon. et Eulnlle Dneuenet, veuve.. cuisinière Louis Roulin, tapissier, et Blanche FilIon. couturière.

Martaijrs. Jean Lefnresîler, ?8 ans, rrnproyé des chemins de fer. et Aurélie n^sncl, 31 nns cuislnière Xavier Rio. marchand amhnlnnt. ei Mnrie Quinfin. ans. marchande ambulante. fltefis. Loulsp Yvpri.'rmtix. 72 ans. nir rlo la gère • Malhurin î.iicas. 4? nns, mnno-iivrp rue Chmtfr»r.!prts Ollvi* Trwtivin. 17 Jours Mnrcet Hubert. 20 mois, S3. Omn.lp-nue Mnrie Shmson. 72 nns 3fi. nm Snfnl-Mnln Pnul Paycux, 43 ans. plnlripr Simnnne Rnuxel t an, nip Bcaumanoir Chartes Dauly, 58 ans, menu£ Tribunal correctiqpnel de Dinan

Une imprudence. M. Félix Lecorval* sler, constructeur mécanicien à Plnncoet,' est condamné à cinq francs d'amende a- vec sursis pour avoir été l'auteur involontaire d'un accident, en négligeant d'en- raver une machine h battre. t Vol de /ntits, 48 heures de prison a.vec sursis à Marie Viole, femme Coûta-) rer, ménagère à Taden, pour vol de doI- res.

Vol rle cidre. 48 heures de prison par ) défaut à Joséphine Dalmon, domestique it Cnlorguen, pour vol de cidre.

COTES-DU^NORD LA SEMAINE

Samedi, à l'lourhan, M. Jean Letcrlr'ê étant tombé de cheual, restc un pied pria duns l'c'trier et est traîné sur un assez long parcours. Son état est Iran grave: à Paimpol, une étincelle de locomotive met le [eu ait 6uis de pins de Traou-I.and qui esl en tiramle partie délruit: St-i!rieuc, M. Legrand, garçon de cafi', se fractura une cote en tombant rl'une échelle. Dimanche, d Saint-Brieuc, le /eu prend dans le 6ots de la Tnur rIe Cesson, appttrtennnl il Al. OUituultDurcste: il Lantonp, l'auto de Al. Michemm, de l'aris, se jetle sur un lits de pierres. Il. AUchman est bli'ssù u vi*n?ie et fa janrbe, soit cornput/unn. il[. /!< sunflre dr gravi3* lésions internes: à fa Méauijon, A/. Jean Cnurtel est trouve penrlu chez iui; d Lescouel, M. Joseph Deriel il ans, tisscrand; est «ussitrouvé pendu dans un champ, I » revx

l'ces »a uns, couvreur, glisse en bala/fanl le toit d'une marquise, tombe de 3 m. 50 et se blesse gravement à fa région lombaire: it Saint-Aluuiian, M. frulorct eàt blessé gravement au pied par la lampe dc sa mnissonneuse, son cheval ayant avancé comme il était occupé la régler.

Alardi, le leu prend duns les landes de l'iciin; Trémuson, c'est un vagabond oui met le leu duns un champ d'ainnc.i M. Provost et dans une haie à Mme Josse. Alercredi soir, au Légué, la gabarre Espérance étant en mer, le /«in**1 Le Dars, 1S ans est enlevé par l'icoute et coula pic; Il Hrélevcnez, Al. Louis ¡\ferrer, 58 ans, cultivateur à St- Quai-l'errus, est trouud' notjc dans l'étang.

Saint-Brieuc

LES RECEVEURS BURALlMhb.– Lnd.réuniun des reoeveurs buralistes du département aura lieu il. Saint-Brieuc le 2 septembre.

LES REGATES. Les régates de SaintBrieuc auront lieu le dimanche 19 août, à 3 heures, Pendant les courses, jeux nautiques.

Le soir, 8 heures et demie, bal à grand, orchestre sur le terre-plein de l'avant-porU Saint Quay-Portrieux

LES REGATES. Les régates auront lieu le dimanche 2G août. Elles commenceront à midi.

A cette uccasion, danses publiques et jeux divers de 2 heures il. 6 heures bal chum-t pêlre et illuminations 8 heures feu d'artitice à 9 heures et demie embrasement de la jetée et grande retraite à 11 heures, Plouguenast

LES COURSES. Les courses de l'iouguenast sont annoncées pour le dimanche 2 septembre, à une heure, sur l'hippodrome de r an ton.

Six courses sont inscrites au programme* Clôture des engagements, 21 et 2G août. Consulter les affiches.

Feuilleton de l'Ouest-Eclair 101 °*r- Paul BERTNAY

III

Mal» n'y aurait il pu moyen de le lu' faire avoir, en tier.«. plus que le il rs, la moitié. sans que personne ne le doutât jamais d<; rien. eie pas plus que les et en sc moquant bien dé tonnais de tous ceux qui po irraienl venir dire a .eue pêne: n Vous êtes la fille de Jean-l'au]..

Ah c'ust alors qu'elle les enferrait promener, ceux qui lui appren triiest cène nouvelle. Elle leur répondrai Que j., soin sa fille ou non, j'ai na fortune. et, pour l'avoir, je n'ai pa? besoiu de prouver que je Miis bien celle que vous dites. l'arce qu'elle ne serait pas commode à donner, cette pleuve. La ressemblance Mais-la, oui mais maintenant que Cathorlue avait pa-sé laquar nUiue.qui donc pourrait la laite consulter des juges, cette MMemhlaaœ?.

Et. aveo le moyen qu'il entrevoyait, Il n'aurait pa-i même à s en de-saisir, de cette fortune qu'il avait eu t^nt de mal oh I nui, du mal, à repreudre à ce JeanPaul.

Oh c'était une fière idée, celle– là Marier Marie Anue et Christian.

Ça 1 étonnerait peut-être qu'ou la lui 1 proposai. Une filhi pauvre. un- eu faut trouvée. pùro't <|ue, à ce motnout, il faudrait bit-n lui a uuer qu'i Ile u était pm 1 enfuit île Virdior. Kh bii'ii, qu >l ? Il MTait étonné el puis voilà tout. Un beau brin de lill coin no cell^-là fait vite uublier tous les éionnem<'nt. Et il ne serait pas à plaindre, le garnement.

Quant à elle ça marcherait encore plus simplement. Chri-ti m était uu beau garçon. gentil qnuud r vowlnt s'ei, donner la peine. Le i'>ur où ou viendrait dire à cette p ti!e Voulez-vous accepter puur mari M. Holtem fils, qui sera troi-. ou quatre fois millionnaire et qui a envie de vous épouser ? Il, elle croirait faire uu rêve.

Pour Verdier, ça irait tout seul. Il lui dirait a ,Non tih et amoureuz de Marie Anne.. Je ne vt-nx pas coutrarier sou inclination et je lui laisserai asses de furtuue i pour qu se permette un marinage d'amour ». Le vieux pleurerait de joie et on

n aurait plus qu'à fixer le jour de la noce.

.Mais Gabrielle Eh bien, Gabrielle en pen<enii ce qu'elle voudrait. D'i»bord Christian n'était pas son fils, et ensuite il n y avait qu un maitre dans la maison.

Et il répétait, avec son mauvais visage

Ce maître, o'est moi.

IV

Pondant oe temps là, Marie Louise Mijnon luttait pénibl-ment contre la mauvaise chance, une fois de plus acharnée contre elle

Dès que la pauvre enfant avait été installée daus cette petite chambre sous les toits, dans cette maison de la rue Lancry où, toute petite, eu arrivant à Paris, elle avait trouvé un abri, elle s'était courageusement mi-e en campagne. Ce u est pas avec que ques pièces de vingt francs au tond d une bourse qu'on peut aller bien loin.

Cette petite somme. d'ailleurs, c'était sa précieuse épargne, ba suprême ressource au cas d8 quelque difficulté imprévue, de quelque accident, di quelque maladie. Il fallait tout de sui.e gagner sa vie et, d'abord, elle était alloo se présenter dans

les maisons de lingerie où -en des temps plus h< u -eux, elle accompagnais Mlle Ursule, sa chère bienfaitrice, qui n'était p us là.

En la voyant arriver, vêtue de noir. on lui avait demandé de qui elle portait le deuil.

Mais qnand elle répondit, les termes aux yeux, que Mille Bardin était mone et qu'elle venait maintenant se faire livrer, pour son compte, les tissus qu'autrefois elle aidait sa vieille amie à broder, elle teni t uu sitôt passer pur là un noufflo do méfiance.

On chuchotait, on déclarait qu'en ce moment il y avait peud ouvrage. qu'on verrait plus tard et finalement ou ne lui confiait que quelques marchandises à bas prix, justement celles^qui puuvaient le moins rémunérer sa laoorieuse journée. Et, de fait, ils étaient simplement prtfdeots, ces commerçants qui hésitaient à livrer à cette jeun telle sans parents,' sani répondants, des objets de valeur qu'été poutrait perdre ou dérober, âpre;' avoir quitté sa chambre garne, levé le pied et s être sauvée dans un autre quartier, où ce serait le diable puur la faire retrouver par la police.

Et puis, ajoutaient en clignant de l'œil les petits vieux qui tràvaillaient aux écriture», elle est aBtez jolie. elle ne sa-

ra pas embarrassée pour gagner sa vie, celle- à.

Et partout, dans la rue des Jeûneurs, dans la rue de Mulhouse et dans la rue du Semier, ç'avait i té ie même accueil réservé. soupçonneux et défiant.

Après avoir fait sa tournée douloureuse ,-on calvaire d humiliation elle avait dans les maius de quoi gagner quelques sous en s'acharnant >ou aiguillo quiaturze houres par jour.

Et, dans une .semaine, quand elle aurait rendu tout cela, ce serait à recommencer. Il faudrait essuyer nouveau les relus, pas même toujours polis les injurieuses méfiances: b eu heureuse si,.comme cette fois, on daiguait lui faire l'aumône de quelque lingerie à. bas prix qu'on lui donnerait à broder pour quelques centimes la pièce.

Et encnre, on était dans la belle saison. On pouvnit travai 1er sans lumière, il faisait chaud et, des heureux jours, il lui resiat une confortable garde robe.

Mais quand l'hiver viendrait.

Quand ies pauvres doigts raidis par le froid exigeraient un peu de leu dans le petit poeie de fonte. Quand la nuit tomberait à quatre heures et qu'il faudrait acheter une lampe et l'alim-nier de pétrole. Qaand les somieu seraient use* et les robes en loques,»

Elle regardait avec déseapoir sa petite ré-erve. les quatre ou cinq louis serrés dans la bourse que Mlle Ursule lui avait donnée. Voila déjà qu'il fanait tes entamer en attendant qu'elle eut reçu le prix de sou travail

Et pour la petite Mignon, la vie de pauvreté, de misère noire. commença avec >on cortège de privations, de découragement et do murues tristesse.

Découragée ? Eu bien, non, elle ne voulait pas l'être.

Il y a dan-> la cœur de.4 plu3 malheureux uno vaguo lueur dVspërance que n'éteignent pas Ifs pires rigueurs du sort.

Elle l'avait, ceite p tite flamme. Elle ce voulait pas s'avouer que sa détresse était decellesqui, toui*-uue vie, s'appesantissent sur une malchwceuse comme elle.

Et cependant que, pouvait el.e espérer perdue dans ce Paris immense, dans ce Paris immense, ou la Icul homme qu'elle aurait jamais la chance de retrouver, si par hasard üs se rencontraient face à face, c'était celui qu'elle avait dû fuir pour échapper à ses mauvais traitement»..

fit SV'-rr).


ETABLI»

Une explosion

dans ua puits

Ou pétrit dans l'au Un cantonnier tombé asphyxié. l'eaplo.ion. PJutieurt vietiimt,

Saint-Brieuc, il août. Ce matin, bnr explosion d'est produite dans un puits situé au port d'Etablee. Six personnes, doit trois gendarmes, ont été grièvement blessées.

L'eau de co puits ayant depuis quelque temps un goût de pétrole très proDonoé, les trois propriétaires mitoyen8, MM. Morvan, Mme veuve Philippe et M. Mahé, épicier, résolurent de le faire Curer.

Ce matin, M. Philippe, puisatier et cantonnier desceaiait dans le puits. Après avoir fait enlever une certaine O' antité d'eau, il se sentit très gêné. Il invita la personne qui tenait la corde à le faire remonter, mais il ne put saiar la corde et tomba inanimé au fonds ,du puits.

Aux cris poussés par la personne qui tenait la corde, plusieurs l abritants accoururent près du puits. L'un d'eux, M. Durville, épicier, descendit dans le puits. Mais lui aussi, se sentant suffoqué, pria immédiatement au'on le remonte. Un gendarme le suivit aussitôt. Il constata que le pauvre puisatier était tombé au fonds du puits. Il voulut se pencher pour lui passer une corde au- tour du corps, mais il ne put y par- ,venir. car lui aussi allait tomber quand on réussit à le relever.

C'est a:ors que M. le marôchal-des- logis Cauvin descendit une lumière au fonds du puits. AuBailAt nne explosion formidable se produisit. Un jet de vapeur vint frapper le visage de toutes les personnes penchées sur le pnite et les projeta même à une certaine distance. Lorsqu'on put les relever, on constata que le maréchal-des-logis CauIV) était complètement scalpé.

Le gendarme Arion aussi est grièvement blessé à la figure et aux mains. On craint qu'il ne perdue la vue. Le gendarme Delanoë est h'es=é au vi.^pe, mais moins grièvement. Trois nhtrr* civils Mahé. Coran.ee et Urvoy ont été tous les trois grièvement blessés; mais moins crue le8 gendarmes.

Le premier moment de stupeur passé, le docteur Duchesne p-Migua des soins à tous les hlessés.

Le capitaine Perrin s'est transporté a Etables où il a procédé à une enouête. il semblerait résulter que cette explosion a été occasionnée par les fûts de pétrole qui se trouvaient dana l'épicerie de M. Mahé et rtni nnt dA r.ouler eur le soi. Le liquide s'est infiltré enfuite jusqu'au puita.

ETAT-CIVIL. Naissance. Joséphine Lucas, la Gare.

Mërkigr Léon Onzio, 27 ans. instituteur, •t Marie Lemarefinnd. 24 ans, inetitutrire. Ù6oi». Jowfih Iflio, 23 ans, céMialairc, hosfricr Aiffn*n-Marie Ilnmonic. 57 ms, époux Crfthan. ll«R-r.nrngftinp, Jenn-Maric André Il mots el demi, hospiea Hurle Jouan. 30 mis, fttiouse Le Duc, La Orange Anne-Marie 1 e Coun*se, 77 an», veuve Bertho, vilie

Gutagamp

MUSIQUE DU *». Concert du dimanehe 12 uont, sur la pince du Centre. Te 7T" "'IZL B"effro« Sellenik Tiivn, ou.Vcrlu're, "Mozart I :'r?» i*™ du Nil, masurka, L. Ganne FausÇ Tantsiii GoujkkI Polka des Sultanes, Corbin.

VOIES DE FAIT. Hier soir, à 8 heures, M. Yvee Kesourec, garçon à GuinJ;ainp, passait dans la rue Notre-Dame, orsqu^! se sentit prendre le bras par son beau-frère, Auguste M. Ce dernier avec qui Késourcc vil en mauvaise intelligence, te renversa à terre, le saisit au cou et lui •dmmintra quelques cuu|»s de points. M. prvtond qu'il a frappa Kosourec pour avoir tiré sur les oreilles de «un fils La gendarmerie est intervenue et a dressé procèsyerbal.

ETAT-CIVIL du 4 au 9 août Naistances. Suzanne Hémery, Paul RenéMariages. Armand Maloine, 24 mm, employé de commerce à Paris, et Jeanne Perrut, couturière ti Guingamp Louis Le Tesson, S? mu, préposé des douanes il Sa!fioti, et Marie Le Meur, 29 uns, sans proluxés. Léon Berthier, 77 ans, capitaine eu retraite, place du Vally Jucquer Rémond, S3 aus, tisserand, veuf Bouette Marie Le Meur, Gl uns. conunerc,unle en bourrelerie, rue du Vally Yves Ogel, 2 mois et demi Auguste Le Guével, 12 ans. Contrieux

SAUVETAGE. Dimanche dernier, vers six heures du soir, le nomme Jeun-Marie BescoL, domestique de ferme. âge de £0 ens, se bnignuit dans le Tneux, au villuge de .Goas-Vilinic. SaChuul a ]>ine nager, il allait couler, lorsque des (tassants donnèrent l'aJunne.

Le nommé Pierre Nicol, luurin-jièctieur, Agé de 50 arts, n'écoutant que sun countge, uccjurut sur les lieux, ae jnécipiU t l'eau el, après avoir plongé Il plusieurs reprises, réussit, u:i sans peine, Il sauver le malheureux Basent, qw allait infailliblement se noyer.

Le Monstair

VOL DE RECOLTES. Mme Bienvenue, cultivatrice à Le Moustoir, a pu né plainte contre son frère M. Jean-Marie Le C.. lie possèdent tous deux en indivis avee leur frère un champ d'environ 12 ares ensemencés d'avoine. Mme Bienvenue avait ooupé SM part et laissé sou avoine jmvelée sur le sul. Ces jours derniers Le G. coupa aussi la sienne et non content d'enlever sa récolte aurait emporté celles de ton frère et de sa sœur. La justice appréciera si ce grief est fondé.

La femme Bienvenue estime le préjudice elle causé a CO francs environ.

PontMelvez

PAS COMMODE. Jeudi dernier, vers If heurea du malin, Pierre L. passait dans la cour de Mme Marie Milité.. veuve Le Goas, ménagère à Pont-Melvei. L.. qui était en état d'ivresse se mit à crier et menacer lu veuve Le Gons celle-ci le pria de s'en aller, mais L.. loin d'écouter son conseil, ruina**a quelques cailloux et tes lança dans ta croisée de Mme Le Guaa, brisant trois vitres.

Quessoy

TIÏNTATIVE DE VOL. Dans la nuit du 5 au 6 août, Mlles de la Villeauray, propriéluires a Uuessoy, forant réveillées par les aboiement de leur chion. Klles deacendireut au jardin et trou voient un individu blotti dans la tonnelle. Interrogé sur ce qu'il faisait à cet endroit, cet homme, habitant le bourg de Qnesaoy, donna queleues explications «ssez vagues et finit par résigner deux autres jeunes gens qui l'avaient ticconripagn* dans sa promenade nocturne.

Les vols de fruits et de volailles étant asuez fréquenta depuis quelque temps dans ces parages, Mlles de la Villoauray ont porto plainte à la gendarmerie.

Planguenoual

INGENDI& Un incendie a détruit une

étable appartenant à M. cernée, douanier à Planguenoual. Heureusement on a pu réussir à faire sortir les bestiaux. Les pertes, évaluées à 800 Iiunca environ, sont assurées.

Plémet

INCENDIE. Un Inccndle d'une certaine violence a éclaté dans le bois, près du ciiûl^au de M. Mottin, propriétaire à l'lêmet Le {au a été occasionné par une meule de charbon de combustion il s'est propagé avec une grafloe 7Sj>iuilé. Plouha

INCENDIE. LÀ locomotive des chemins de fer départementaux a mis le feu dans le bois de Llzandré, appartenant M. Armand de la Villesbret, propriétaire à Plouha. Grâce à la prompfttude de8 secours, l'incendie a pu être rapidement circonscrit. M. Saison, qui travaillait sur la voie et qui le premier aperçut le feu, a été légèrement brûlé aux jambes en essayant de l'eleindre.

Pléio

ETAT-aviC. Natuante». Ltnrfke Htllion, Marcelle QueU'er. Marie Le Vaillant, fsbdore Le Olntin, Lucie Pincomin, Pierre Çieqiiel, Jean Jamet, Thérèse Gouei.ou, Jean louhfeT, Jeanne Le Glalin, Joseph Baucha, Léon Henri, Aiigusline Le Page, Anne Le Clerc, Marie Garel, Anne Le Faî, Mnthurln Corbcl, Plerre La personne, Pierre Sleptmn. Henri Le Gousse. Marie noyer, Valenhne Corbel, RosnMe ifarsrrM-t, Anne Le Coqu, Anjfêle Le Jnlo. YTes Monjarret, René Julou, Anonyme Le Roux. Anne Le Perdu, Rosalie Guyomnrrt. Joséphine André. fVstrt Le Bellévou. Anna Gounrin, Annustinp Mnbnchon, Jeanne Le Bniléiruy, Anne Le Honnir. Pnul Fnno, Mené Plmnn. Pierre Bnute. Mélsnie Loroy, Jeanne Morrtrllet, Anonyme Hitllon, Lotrisp Rnnlt, Amrtie André. Armand Rô!*rl. Martn^et. Pierre Le Rplléffo et Mnrlp A«ffmy François Jfwse et Mnrie Cniipftiix Frençois Oïlivier et Rrtne Rolsanl Tonsunint Bftllnnnrrt. et Alexandre f^evenC Joseph Rein. et Rosalk Uscomet Francis F.ono. rt Anne Corh«J Adolphe Heurtrl et Catherine Jnmet \'trlor Le ftihnn. et I-<V)nie Pn^nvet Charles Philippe et J'nnne Quéro Julien C.ordil1et et Jenmif» Morlnuc.

Dôcèë. Baptiste Cornai. Louis Gnlllmi. Mnrlr Le Vnrnn. Ol^lin CxiHipI, Pferre RnMrd, Yvm Miburlirin. Jrnnnr Rnlns, Louis Ji^nu, Mufhurtne llrllio. Mnrlp Gnrin. RoroIIp GuvntnRTtl. lliwwrfe Le SnIMi. Anne Nfordrtlet, Frar>ço;<! IViyot. Lfint>i(> tiHnrv. Pk>frp Mnulln. Mark Millnti. Hrmo^Ac MfthiiPhrm. MnrW" fîonrffnt. Pi»*rrp Lp Rnv. J<«nn Rnnlt. l.ncie Pincemtn. 1.(-on Htmry. Peut Eorm. Jeanne Mom. Yves Ai»ffrnv. Yves Simnn. Pierre Hfrr, Anonyme lA! A^hnnlo. Marie Le PpkstI. Marie Foi. Plr-rre ^t^nn. Mnrte VnfITanf. Mnfhii^ti Pfrorfn. Jpnn r>Ilo. Anne Le Oprc. Jpnn le ^finpttf, Frnnrnis CnTW. Jean Ilftrwrmet. An"«lne t,e Menante. Jpw Roirseel. Jeanne SnintHnn. ^nf'nvnte npi.V-an. Frnnrmta Oi'^irnr». f/Vmle TnTfïivM. Fr»»nmia MohuehctL, François Monjarret, TovsmtAt RaulL

de paille et de foin, situées nu bourg d'Erquy et appartenant h Mme Hanlt, hôtelière, ont été incendiées. Ces mentes étaient assurées.

Lanoion

CONSEIL D'ARRONDISSEMENT. Le conseil a émis un avis favorable il une deruande du conseil municipal de Plciulaniel tendnnt il la création d'une foire dans cette commune, qui se tiendrait annuellement le lundi de la Passion.

\s coaeail renouvelle le voeu précédemment fcnis, relatif à la création d'une chaire d'agrciulture à Lannion.

M. Geffroy a demandé à rassemblée d'émettre un vœu dans le but de hâter l'exéculion du projet d'exhaussement el d'éinrment de la côte débarcadère de PortBéni. M. le soua-préfel a répnuclu qu'il y avait lieu d'attendre la réponse du ministre.

Bonrbriac

LVCEND1E. Le feu a détnitt sur une grande (tendue, le bois de Cout-Liou, en Bourbriac.

Pabnpol

FETES. EMmanche 19, pendant lea régales, nuront lieu des concuurs de natation 1 pour jeunea gens au-dessus de 16 ans, prix 10 fr. et m61.ilfle de vcrmen. R fr. et 5 fr. pour enfants «n-d<xo>ous de 15 an8.

Le samedi, a huit heures du snir, retraite aux flambeaux le dimanche, de 9 heures à 11 hcures, jeux divers sur le bassin. Les deux Jours, concert sur la place de 11 heures à midi excursîoîî CTi ~mT trois heures. bal chnmnftre à 6 heures, conféTB 8 9 'ures, grand bnl.

Tribunal cerroctionnel de Loudéas

Vol. Marie Moisan, femiae Lnbbé, de Plou- guuuast, prtvunue du vul, u 6lc couiiiumié» b. ux joui 6 d« piuMJU.

ticUl de chujue. Yvus Le Nfiguiii, et Joaclmu Le regard. de hlur, sont prtrvcnus de chasse Ia nuit avec engins prohibés. Le prtmier a été coiuluiuaô au tr. U'amutiUe et le sccund ncqaiU6 cuuirue ayant agi unis disceruejueiit. Le i\ugtud père a été déciurù Civilement responsable ues nais mis la charge de son fils mineur.

Vol. Alexandie Monti, suna domicik fixe, prévenu de vol, a été condamné à deux mois de prison.

Tribunal »orrtctionnel de Lannion Coups. Quatre jours de prison avec- sursis pour wups & Maric-I-'crnne Pelitjuiin, 43 ans, duumalique chez M. Tudoret, de Urélevenes. Coups. Pour coups à sa femme, François Thos, bi ans, mendiant Il Plouberre, atlrape 48 heures de prison avec sursis.

Exercice illégal de la médecine, Pour ce délit et pour coups, Mme Vve Le Port, née Marie Ségallo, est oooiUrauàe 3 mois et 1 jour de prison et 5o fer. d'amende.

Dôtounicmenti d'objets saisi». Pour ce délit, lis époux Mincir, culUvuteurs S PtoBnévezMoeduc, sont eondamnO t 15 Jours de prison cltucun et leur fils Jean-Marie, âgé de 19 ans, il. H jours.

Pour le même délit, Yves Even, 50 sus, cultivaleur à Ploioélanibr», est condamné par ddtaut à 40 jours de prison.

Tribunal correetionnel de Cuingamp Bris de clôture. Jean-Marie Le Borgne, 49 ans, journalier à Trégl&mus, et sa lemme Marie-Yvonne Lebrun, poursuivis pour destruction de clôture, sont acquitte». Coups. Pierre Le Verge, charpentier 4 Sajut-Aurgon, en Kerieu. a frappé et blessé M. Grenelle. 11 est condamné à 16 francs d'ainçutie avec sur4is.

Yves Ollivo, 16 ans, ramoneur à Ploumagoar 6 jours de prison pour coups à M. J ulien Le Mat.

Louis Ueleau. 3G ans, journalier à Paris, a frappé sa femme et son beau-père, M. Thépaui, de Paimpol. 16 francs d'amende avec sursis.

Tribunal correctionnel de 8aint>Brleuc Voleuse de charbon. Le lemme Jehan, 72 aiii», ménagère à Ceaaon, est condamnée à 4tt leures ue prison avec sursis pour vol de charbon de (erre au Léyué.

Homicide ptr imprudence, M. Jules JoiKin, cocher du courrier de Lamballe a Mattgaon, accusé d'avoir été la cause indirecte de la mort de l'un de «es voyageurs, par suite de son imprudence en abandonnant sa voiture à la porte d'une auberge, est condamné à 100 francs d'amende avec sursis.

Poule volée. Pour vol d'une poule la femme Hnmelin, ménagère à Plœuc, est cundamuée à 16 francs d'amende avec surLISEZ LES ANNONCES de

LOtlESHCLAI»

MORBIHAN

LA SEMAINE

Jeudi, a Hennebont, un lût plein éTeart roule d'une voituie sur le jeune Le Borgne, 15 ans, et lui fracttire une jambe; Il Gourin, par mile de t'imprudence d'un /umeur, le leu prend à'i kilomètres de talus dans le bois de Ker{loch; d la Grais, en pilaire, une étincelle d'une locomobile acHonnBVA une machine Il battre met le [eu un toit da fftmwW à M. G Met et à un Ditnànche, Hennebnnt, des incentif* sont allurhés par Malveillance rhet de» OU- vrfrrs qui ont repris le travail aux (orges, MM. Dréano, Lepoasi Mpntlort, etc. on annonce lit mort de M. Pierre Degré, ancien adjoint dé Qucstembcrt: Lortéht, M. Victur Martin, la ans, sabotier Mervillè, est tamponné par le tramwaij et tué sûr le coup, laissant une veuve et deux eriLundi, A Lorient, le leu détruit la thonsnrde et la toiture d'une maison ouurtcrf, rue de l'Amifid; Noyalo,. le jeune Le Mitouarrf, 10 ans d le pied auche broyé dnns Venfjrenn/je d'une machine A bnilrè, tit doit étre amputé du pied blesse: Que§lembert, le (eu prend à la lande de Kergonadan.

Mti'di Vannes, une étiriecUe de locomotive met le leu A drnr rneulrs dr h'.é chez AI. Le Rilsan, an Viricin; à Loriént, M. Auqvut* Tnhaut, ouvrier A l'arsenal, tombe de 7 mette» dans tn salle des pnbarift et se fait de trwtlivlcs cotHiistons: d Kervignac, une étincelle de locomotive met le {eu d une lande M. Charles au Loba.

Mercredi, A Ijmicnt, le jeune Gouttât. IE ans, se noie dans te Scorlt, en amont du Pont Si-Christophe en portant secours d' un camarade, en danger de se nnyer. La nwtt A l'ïœmevr, un ineendlc détruit la maUnn de M. Le Maréchal, journalier, des meules de blé. let écuries et un hvniar avro finir oontenn chu M. F. lA Moina. Les ptitet de 15.000 /raitct sont assurée», LOBIENT

ECOLE SUPERIEURE DE LA MARINE. Les officiers élèves da l'Ecole supérieure de la marine arrivés à Lorient mardi soir, à 7 heures, ont assisté mercredi malin à deux conférences, 1'une de M. Lany de 6a Chapelle elle' d'étal-major de la plate forte, sur la défense de Lorient la deuxiëuie, de M. le ctt|rilatne de frégnte de Spilt, wr l'organisation du port de Lorient et sta ressources.

L'après-midi, les offlciers élèves s'embarquerent ensuite sur le CI Diligent » et se rendirent à Ghvres, où ils visitèrent le polygone.

Le soir, un dîner fut offert au commandant, M. le contre-nmiral Suget de la (enchère, et aux officiers par M. l'amiral' Melchior préfet maritime.

Jeudi matiu, une conférence a été Mite par M. l'ingénieur de 1™ classe Doris, fur les constructions navales.

CONKEMKNCK. Le lundi 20 août |rochnin, & deux heures et demie de l'aprèsmidi, M. le lieutenmil de vaisseau Seignelte donnera dans la salle de la l.inliothèque de l'arsenal une conférenco rut )a télégraphie sans fil, à laquelle sont inv.léfl tuus les officiers présents au port.

ACCIDENT DU TRAVAIL. Le manœuvre Pierre Grimelcc, 38 ans, demeurant rue Puul-Bert, 4, travaillant 'sur les quais, tomba si malenconlreusement sur un cercle de fût qu'il se blessa profondément au niveau dc la sixième côte la médecin lui a prescrit un repos de dix jours. CHUTE. On travaille depuis quelques jours aux chantiers du Moulin coopératif, rue Chanzy te manoeuvre Carvé, JeanMarie, demeurant rue Victor-Hugo, 63, est tombé pendant son travail d'un échafaudage bout de trois mètres il a été blessé a l'épaule droite.

DANS LE PIEGE. La femme Monran, ménagère, 22, rue du Pont, est un peu maladroite cite s'enivra et conçut ridée de faîre Elle alla sur la rue, frappant aux mais arrivée à la gendarmerie ïntî^>»jn4£,la femme Morvan ne, pensa plus qn'«» moinùTfl bruit elle pourrait réveiller ses lmbilantu c'est ce qui arriva. Elle tira de son sommeil le brigadier Llnibcrgrr, qui lui offrit généreusement un lit pour le reste de la nuit, au violon municipal de Kerenlrcch. BAIGNADE THAGIQUE. L' OuestEclair Il a raconfé hier le dottourcox accident survenu au pont Saint-Chriatophe. Nous n'y reviendrous aujourd'hui que pour féliciter de leur dévouement les deux jeunes André Louis et Jean Le Lait. qui, tous deux, se sont jetés à l'eau avec conrape pour sauver les deux enfants, et M. Mnné qui n'hésita pas à se jeter dans le Scorff fout hubillé, et eut à lutter contre le courant c'est à bout de soufile et pâle de fatigue qu'il put revenir sur la berge. Félicitons aussi les employés d'octroi qui se dévouèrent dans la mesure du possible. Comme ou l'a vu, l'un des deux enfants n'a pu être ranimé, c'est le jeune Dnulben et non Goulrea Louis, âgé de 13 ans. BARQUE COULEE. Une barque de péche a été abordée en face de la citadelle de Port-Louia, par un bateau thonnier -o Groix ta barque tut coulée un pécheur qui la montait, M. Kerelo, fut jeté à la mer, mais il put être sauvé aussitôt HENNEBONT

LA GRËVE Les pourparlers continuent, et aucune solution définitive n'eat encore intervenue. Ce matin, dépendant, une nouvelle délégation a eu avec M. Giband une entrevue dont le résultat ne pourra être connu que cet après-midi. Le nombre des rentrants était officiellement de 531 ce matin; celui des inscrits de 851.

Dans la matinée, l'affiche suivante de M. Giband a été placardée sur les murs, en réponse à quelques paroles de M. Merrheim prononcées en réunion syndicale. Voici le texte de cette affiche

Quelques journaux ayant publié que J'avais promis une augmentation aux ouvricrs du fer-blanc, quelque grand que suit ¡non désir de voir finir celte grève qui ruine le paye et vous plonge dans la misère, je no peux me faire le complice de ce mcnaotioe en gardant le silence.

Les décisions du Conseil d'administralion ne me laissaient pas le pouvoir de faire une promesse pareille et « je ne l'ai jamais faite

Aux deux délégués des ouvrien du ferblanc, qui se sont plaints de ce que des fers différant de très peu d'épaisseur et de poids du mèlre carré fussent payés à des prix ayant nu contraire une différence de 50 010, j'ai répondu que j'étais tout prêt, après la reprise du travail, à examiner avec leurs déléguée un tarif plus rationnel qui tiendrait compte, non seulement de 1a surface produite, mais du poids du mètre carré et qui serait tel que s'il avait été appliqua du I* janvier au 21 ayril, a la main d'oeuvre totale » eut été la même

ou avec te tarir actuel. Ce tarif ne devra donner aucune perte ni aux ouvriers ni il la compagnie. C'est la seule promease que j'ai faite. Le directeur des Forges,

J. Giband.

La délégation laquelle noua faisons allusion plus haut a été reçue par M. Giband; le directeur des forges a aussi entendu les derniers ouvriers maintenus sur la liste de exclus; on croit qu'une entente est enfin intervenue. LE HEZO

--L ETRANGES INCENDIE$ Le 13 Juiitet d'ern** U£ incendie dont tes causes demeurèrentsait la maison de M. Le Jouuioux, eun!Y*~ leur au Hqjo, en Le Héla.

Le Jinibloux, depuis cette date habitait une autre maison au vlllage. btercredi dernier, 9 août, vers les 11 heures du soir. il était réveillé par des cris de u Au feu Au feu I n La toiture en chauhie de sa nouvelle demeure brûlait. Il put il grand peme s'échapper, car déjà toute la maison était devenue la proie des Ilauimes,

Les étincelles communiquèrent le feu au grenier de la rhaison Guyot dans lequel ooaohatcnt des couvreurs.

Simultanément lq feu éclatait sur deux autres points assez éloignés. Une écurie et une maison occupées par les époux Auffret brûlaient et étaient bientôt coinplctciucut détruites.

Cehe simultanéité étrange fait croire que l'incendle du mois dernier et ceux du 9 août ont été allumés par une m Orne main malveillante.

Les dégâts se répartissent ainsi qu'il suit M. Le Joubioux, 300 francs Mme veuve Quatrevaux, 1.000 francs, elle est assurée, ainsi que NI. Le MerciPT, propriétaire, qni éprouve une perte de 1.800 fr. M. Guyot perd 1,100 fr. il n'est assure que pour 2Ôfl fr. At. Au [fret, assuré, perd 400 fr. La maison qu'il habitait appartenait à M. Le Uuullcaut, employé à l'asile de Lesvcilec.

Quant aux couvreû» qui logeaient dnns le grenier de Guyot, fis estiment les outils qu'ils ont dû laisser dahs le feu à CO francs. Vannes

LE FKU AU CAMP DE MEUCON. Mnrdi safr, le feu a détruit environ un hectare de lande au cnrnp de Meucon. Il a été éteint par les riverains et les soldais. Ces derniers ont passé la nuit préside l'endroit incendié, afin dé veiller Et ce que le feu ne reprenne pas.

Le feu a été communiqné par le foyer, mal éteint, d'un feu allumé dons un champ voisin pour brùler le chaume.

REc.TKS. Les régates de LnrmofBarten auront lieu dans l'après-dîner du mercredi 15 août.

ECOLE NORMALE D'INSTITUTRICES. Voici les noms des jeunes filles qui ont élé admises orUte année à l'Ecole normale Liste principale Mlles Pinrd, Le Carvè3, Roux, Lcneveu, Le Ny, Thuet. Noël. (Juimnr, Weirtz, Ilirel, GaiJIurd, Mongin, Patry, Bermisf, Foucher, Guillaume, Qufnio, Raymond.

Liste supplémentaire Mlles lieuse, Poulard, Morvant, Leclercq.

77 aspirantes s'étaient fait inscrire pour prendre part au concours d'admission. LE CONGRES PREHISTORIQUE. On snit que le second congrès préhistorique de France s'ouvrira à Vannes le mnrdi 21 nortt prochain et se clôturera le dimanche 2G août au soir. Nous avons déjà publié le programme des travaux de ce congrès. Le comité d'organisation nous prie de porter à la connaissance de ceux qui désirent y assister, les renseignements suivants

Le congrès comprend des membres titulaires et des membres adhérents.

Ne sont admises comme membres adhérents que les personnes faisant partie de la famille des membres titulaires. Les memhifs titulaires paient une cotisation de 12 francs. Swils ils ont droit au compte rendu de la session.

Les membres adhérents paient une cotisation de G francs. Ils peuvent assister aux réceptions, réuniuns et excursions. LÀM.4SA.TION. Le préfet du Morbihan vient do laïciser Ins deux écoles mixtes de Muluc, tenuijs il la satisfaction de tout le monde par les religieuses de Snint-Jucut. ACCIDKNl' DE TRAVAIL M. Potlier, ajusteur à la fonderie Kérino. en burinant a reçu dans l'œil un éc!at de fonte, ce qui lui a occasionné une blessure douloureuse.

ETAT-CIVIL du 10 Août. Naissances. Anne Le Baron, rue de la Loi Yvonne Dngorne, pluce Sainl-Picrra.

Décès. JoucbJm Ollichon, 46 ans, marchand, rue de la Loi.

Locmalo

INCENDIE. Un violent incendie a détruit au bourg de Locmalo l'habitation et les rneubles de Mme veuve Houssin, ménagère. Deux petites filles qui se trouvaient dans la maison ont pu être sauvées à grand peine, et ce n'est que ^race aux prompts secours des pompiers ue Guémené que les maison voisines ont pu être préservées.

Les dégâts pour Mme Roussin s'élèvent IL 8.000 francs, il y a assurance.

Le feu s'est aussi communiqué la forge du lils Houssin qui éprouve un préjudice de 600 francs non assurés.

La Chapelle-Neuve

INCENDIE. Sous l'empire de l'ivresse, une femme a mis le feu il. un petit hangar qui u élé brûlé. Pertes, 00 fraises environ. Questembert

LE FEUbANS UNE PRAIRIE. Lundi malin le petit Pedron, du village de Bocaran, en Questembert, avait allumé du leu dans la prairie de Cabello appartenant il M. Flohic, hôtelier a Queelembert, pour cuire des punîmes.

Le feu se propiigca dans l'herbe sèche et parcourut unviron 40 ares. Les dégâts sont estimés environ 60 francs.

Trédion

Le FUU DANS UN BOIS DE SAPINS. Dimanche dernier, vers 8 heures et demie du soir, le feu se déclarait au bois du ¡:rand Villeneuve. Les voisins accoururent el éteignirent le feu en deux heures. Des supins avaient été carbonisés sur une longueur de 2 hectares. Le propriétaire du bois, M. Lucas, qui n'était pas assuré, éprouve une perte de 100 francs.

EST-CE UN FOU ? Déjà nous posions semblable question, en relatant la tentative de meurtre commise à Groix par le pécheur DaWgo sur sa femme nous rappelions que celui-ci avait déjà donné des signea d'aliénation mcnlule.

Le juge ^'instruction vient (J'ordonnor que Davigo sera soumis à un examen médical, M. le juge d'instruction ayant été frappé des réponses incohérentes qui lui étaient, faites par Davigo ce dernier lui a déclaré notamment qu'il ne parlerait que devant la justice.

Cléguer

UN SUICIDE. Julien Le Dain, âgé de 22 ans, demeurant chez ses parents à Cleguen, a été trouvé pendu un pommier dana le champ appnrlonnnt a ses parents c'est sa soeur qui trouva son cadavre en allant lui porter son dîner.

MM. Joseph Rolland, tisserand, et Pierre Le Bail, boulanger, coupèrent la corde, mais ils ne purent ranimer le désespéré;

celui-ci qui était Infirme ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.

Penqvesten

VOLS. Avant-hier M. Jacques Le Rouzlc, journalier au village de Kcrdréau, a été victime d nn vol de divers effets, de la part d'un maraudeur qui s'est introduit chez lui en son absence.

M. Le Rouzic a porté plainte.

Le même jour, le même maraudeur, croit-on, a voulu pénétrer dans une maison du village de Coêt-Courio, pour y accomplir ses exploit@. Cette fois, il fut aperçu par une couturière qui travaillait au dit village et qui, après avoir donné l'éveil aux voisins, poursuivit avec ces derniers le voleur qui détala d toute vitesse. ETAT.CIVIL. Naissances. Francois Poidras, Il Kergel Jean Rouzic, à Cotillon ktarie Le Diméct, Il Kergarrec Augustine Nollel Il Cotillon.

Décès. Marle Le Douarin, 54 ans, & ^-m mzinzac Incendie. Un \nc-z?*ie a..£la'* mercredi dernier dans les boismelin appartenant h Mme veuve Berthwiu, propriétaire Saint-OtY>n sur Seine, Le feu a duré plusieurs heures et a causé des dégâts assez élevés. Après bien des efforts a pu être mattrisé. On Ignore les causés de cet incendie.

Ploërmel

ÉTAT-CIVIL Naissances, Joséphine Doudnrd, à Plofirmel Pierre Pellefin. aux RÔTIals.

Promesse de mariaoé. Francis Mncé, failleur il Rennes, et Emilie Forcher, tailleur, h Rennes.

Décès. Yves Ailfnrd, menuisier, 4fi ans, vent Lucas, l'hnspice François Rmilt, joilrnnlirr, 75 ans, célibataire, à Travoléon Malhurin Jarno, 92 ans, veuf Eon, à la Ville-Roulais.

Allaire

COMICE ACniCOLB. Le concours organtsé annuellement par le comice agricole du canton d'Alliiire. aura lieu dans cette commune le sameili 25 uoiU, A huit heures et demie du mntln, pour les divers unlinaux de la race bovine et chcvntlne.

Pour In rne* bovine seront souls ndmla & concourir Iwi niilmmix rie race bretonne pif-nniro. Le <llmiinr,lie 2fi na0l, il Allalre, exposition et concours de beurres et cidres.

Les beurres devront tous tire présentés :nus forme de motos d'un demi-kilogramme au moins, sans aucun ornement et sel.

bes courses de chevaux auront lieu à 1 heure et demie. Elles comprendront deux épreuves en trot et deux au galop.

La distribution des prix se fera Il quatre heures. Bnnquet A cinq heures et drmle.

Une sulivnnlion de 190 fr. a été allouée pnr M. le ministre de l'agriculture au nom du gouvernement de la République.

Férel

ACCIDFNT nE MACHIN!? A lUTTHE. En ençrpnnnt les tWnfrrs 0pl<t dnns une marhine bnttre. M. Thébnnt. le(, de ?f) nns. du vtllnce de Kerlxilnn, n eu la main jmur.hA saisie pnr le tnmtiour. qui lui broya trois doigts jusqu'à la Kervignac

NRrnOf.OniE. Nous apprenons rvpc un profond rpcrrrt la mort de Mme Mnrfe-IIiWneJos£phine TrcV|iiCTRftr. épouse de M. Raoul, notair» A Kenrianac, survenue vendredi dernier, 10 aont.

Les obsègue» auront lieu anjoui-ntu-t dimnnche, il neuf heures du. matin. Mme Raoul n'etait ft(rtfl que de 3S ans.

Nmi5 prisons Hionornble M. nantit d'nflré<n\ pn cntle douloureuse circonstance, roxuression do nos sincères cnnrioléancos.

Tribunal correctionnel de Vannea Vol. Le Gahur, 25 ans, 3 mois et un jour de prison pour vol de 600 francs il. vunnes, à un voyageur de commerce. Indélicatesse. La demoiselle Le Boulicaut, 28 ans, domestique chez le maire du Hezo, 3 mois de prison pour vol d'objets divers.

Clients grincheux. Furieux de ce que M. Le Thieu, boulanger rue du Four a Vannes, ne pouvait leur servir du pain il. une heure très matinale, Henry Mathieu, 21 ans et Le Gallo, 28 ans, lancèrent des pavés dans le magasin et blessèrent un ouvrier boulanger, M. Penhuern, le tribunal condamne Mathieu Il 16 fr. d'amende avec sursis et Legallo par défaut à 10 jours de prison avec sursis également

Coup de pied. Le Médhour, scieur de long, a donné un coup de pied à Paul Julien, manœuvre, il est condamné à un mnis de prison.

Tentative de nal. Le Gunnncc, 25 ans, pour avoir tenté de voler des roues de broueltc et avoir frappé M. Cadic, employé de M. Bruzidec, carrier, qui s'y opposait, est condamné 15 jours de prison. JUre. Pierre et Georges Morin se sont battus avec M. Jomo. Les torts étant du côté des frères Morin, ils sont condamnés le premier a 100 tr. et le second 16 fr. d'amende.

Tribunal correctionnel de Pontivy Irascible. Antoine Le Tutour, 17 ans, de Pontivy, étant tombé en traversant le Blavet Il pied sec, furieux de ce que des jeunes gens s'étaient moqués de lui, tira sur l'un d'eux nommé Sauvage, un coup de pistolet, pour lui faire peur prétend-il. Le tribunal le condamne à 25 francs d'amende avec sursis.

Coups. Yves Terriel de Querrieu, au cours d'une discussion a frappé René Evenou d'un coup de pierre. Il a été condamné il 25 francs d'amende.

Coups de jouet. Pierre Collin et Jean Moret, de Lignol, ont frappé Pierre Hervo avec un munche de fouet; ils sont condamnés 50 francs d'amende chacun. filouterie Pierre Grateau, 37 ans, terrassier à Locminé pour avoir mangé dans un débit de Pontivy, sechant qu'il ne pourrait payer, est condamné à deux mois de prison; c'est un récidiviste. FINISTERE

LA SEMAINE

Vendredi, M. Jaachim Gourrùirec, 49 ans, ouvrier au port de Logent, est renuersé par une vache qu'il viimt Quimpcrlé et se [raclure le crdne. Il laisse une veuve at six enfants à Lanmeur, le jeune Itaoul, 12 ans, est renversé par un auto et a un bras jracluré.

Santdi, à Pont-t'Abbé, M. Jean Jacques Le Domjex 33 ans commerçant, se suteide en absorbant deux tiers de litre d'absinthe. Dimanche, la nuit, à Concarueau, M. Pierrc Drezen, lermier au Pavillon, lire un coup de /eu sur un individu qui maraudait dans son jardin et te blesse grièvemen! à la misse droite. Le t>lesséx Ives Cariou, 36 ails, mnçon, sans dtnnicrle, est à l'hospice de Quimpcr. AI. Drezcn est arrêté.

Lundi, à Chdteuulin, l'ves Le Goft, 6 ans, tombe dans le canal et est sauvé or le jeune Sizun la nuit, à Morlaix, le feu détruit à Troudoulaen-Ploujan, le magasin de salaisons de MM. Kergoal et Satiou, bouchers à Morlaix. Les perles de 6.000 fr. sont assurées.

blartli, à Ilanvec, Olivier Pelloté, E6 ans, domestique, se noie en se baignant à la pointe de Kervellcc A Châteaulin, le jeune Haoul Avan, 13 ans, se noie en se baignant dans le canai au lieu du Tréségvidy, en Lothey.

Atercrodk, au Moulin Diane, le neveu de Mme Kerjean, restauratrice, se blesse grièuentent à une main et aux cotas et jouant avec un revolver.

Jeudi d Brest, Paul Rolland, 2/ an*, matetot du Dupuy de Lomé, runi de Quelques tours de prison, se suicide en avalant de l'arsenic.

Saint-Pol-de-LéoB

SOCIETE DE GYMNASTIQUE» Ainsi que l'avait annoncé dernièrement l'ouestEclair, la société de gymnastique nouvellement .fondée au Patrunage de Saint-Poi-deLéon, sous le titre de Société de N.-D. de Creuker, a donné dimanche une première représentation de ses exercices, dans la cou? de l'école libre de Suint-Joan-Baptiste, 'La tête a été des plus intéressantes et des plus réussies.

Dès 3 heures et demie, la vaste cour de l'établissement était occupée par -près da 2.000 spectateurs. Et aussitôt les gymnastes paraissaient aux accents éclatant.4 de leur. M. le Curé-Archiprêtre procède d'abord h la bénédiction d'un drapeau tricolore qu'il remet h la Société. Puis les clairons sonnent au drapeau la Société, dru peau en tête, défile autour de la cour, au chant de quelques couplets de circonstance, et les exercices conimencent.

Sous l'habile et ferme direction de leur -t-s, ^<>ude Guerch, les gymnastes exécuthoîJiasfe, dTla-foi»^ if* "^r/^ plus variées mouvements «».~ (11V"h bote, trapèze, saut à la perche, éch<*Jret»| pyramides tout le répertoire des plus vieilles sociétés y passe et le tout est exécuté avec un entrain qui fait l'ddmiration de! amateurs les plus compétents.

Quelques intermèdes comiques on dramatiques ajoutent d'nilleiirs Il l'intérêt de la séance. Clnnde Guerth de sa fnrte et souple voix de bnsse chante la chansnn bretonne « Ar vran ap ai Lounrn Il. Le désopilant comique Jacques Vénez., interprète avec Fa maestria ordinaire le monologno n Les bâillements n. Un frnisiè. me amateur débite avec nn rare talent une pièce de Frnncois Coppée

Bref, rien ne manquait na tableau et pour terminer la séance le Préside»! M. de tiuôbriant, maire et conseiller général de Sainl-Pol, put t juste titre offrir au» gymnntile* en son num et au nom de ton» les npoetaleiirs les plus chmid^s ft-licltitions. Ainai qu'il le déclarait une société, qui fait de si beaux débuts est assurée d'un bel avenir.

Plobannalec

UNE RIXE. Samedi dernier, on haU tait la récolte chez M. Cariou cultivateur au village de KerneL

Soudain une dispute éclata au cours du repas qui suivit le batlnge de la récolle, à un moment où l'eau-de-vie qui avait coulé à flots, avait quelque peu échauffé laa cerveaux. Un sieur Ouégadcn, journalier, âgé de 38 ans, demeurunt au village rle la Madeleine, en Penmarh, cliei ha sans aucun motif querelle a M. Isidure Le Corre, journalier agricole à KertonUird, en Ploneour. NI. Cariou intervint et pria Gué.gaden de se retirer.

Quelques instants plus tard Guégaden et Le Corre se rencontraient dans faire & battre, Guégnden porta alors des coups de poing à Le Corre. Une lutte s'engngea et les deux hommes qui étaient Ivres roulèrent à terre. Le Corre se releva, Mais Gu6gnden fut obligé d'avoirs recoures à plu.sieurs personnes pnur se tenir debout, et il se plaignit de doulrurs au ventre. On le transporta chez M. Péré cultive.teur à Kernel et de là à son domicile où il succomba mardi.

La mort de Guégaden paraissant suspefte, le Parquet de Quimper s'est rendu jeudi sur les lieux, accompagné d'un médecin légiste.

De l'enquête des magistrats il résulte que Guégaden a succombé à nne péritonite. Après s'être battu avcc Le Corre, il sera tombé sur le ventre tellearent il était ivre et cela chute aura déterminé la péritonita

Le Corre n'a donc pas été inquiété. Guégaden était mnrié et père de six enfants. Roseau

KEflMESSE. Aujourd'hui dans les jardins de M. Vickrst, aura lieu la Kermesse annoncée. La société de Gymnastique de Swnt-llol-c1e-Léon prêtera sou concours à la fête.

Lt-Pol-ds-Léon

SURPRIS PAR LA MAREE. Un individu s'étant couché sur le sable de ta grève, ne tarda pas à s'endorutir. L'heure de la marée montante vint et l'imprudent fut btertklt entouré par la mer de tuus lea côtés. Fort heureusement le bateau ̃< Jeunne-Marie de Penpoul, l'aperçut et vint la tirer de celte fâcheuse sitnation.

Guimperlé

ETAT-CIVIL. Naissance Louis Ca« d;c. Décès Lucas Michel, 12 jours Le Gourfièrée Joachira, 49 ans, riveur au Fort de Lorient.

Kernevel

VOL. Trois individus ont péuétré ta nuit chez Mme Hervé, commerçante au bout du pont en Kernével et ont volé 210 francs en or et en argent, et une certaine quantité de marchandises.

Concarneau

VOL SUR LA PLAGE. Pendant la nuit, la cabine de bnin appartenuut a 'M. Morel a été fracturée et dévalisée. Une cabine voisine a été également ouverte, niais rien n'a été enlevé. Le commissaire de police a ouvert une enquête.

Saint-Pol de-Léon

VACHE ECRASEE. Le comte de G. sortant de chez lui, vers huit heures du soir pour conduire des imités il. la gare, rencontra un troupeau de vaches qui ep raient sans aucun gard.en sur la ruule t l'une fut écrasée par l'automobile, qui ne subit que quelques légères avaries.

Le comte de G. a généreusement dédommage le propriétaire de t'animai. CONCOURS DE POULAINS. La société hippique prujette d établir un con·cours pour les poulains de deux ans. CONCOURS AGRICOLE. Le concourt agricole aura üeu la 17 septembre prochain. Uue exposition de machiues agricolea y sera annexée. D'autre part le concuurs de poulinières et de pouliches se tiendra le 10 septembre.

Poullaouen

CHIEN ENRAGE. Un chien appartenant & M. Le Guen, de l'ouilaoueu, parcourait le Unira ces jours derniers, nior» dant ou roulant plusieurs de ses congénères.

Un enfant a et; également mordu. Lanimal a étù abattu par M. Daniel. Après au.tupsie, le chien fut reconnu atteint d'hydr hobi^. L'enfant monlu par laninial • été aussitôt dirigé sur l'institut l'i-teur. Lanmeur

PArtDON. le pardon de Kernitron se tiendra le 15 août. A cette occasion, grand concours de tir clans la cour de I ucule des garçons.

GRAND PARDON. Le grand purdoe de Kemitrun aura lieu cette année le mer'credi 15 août.

Dvers jeux et attractions seront organisés al cet effet.

Saint-Guénolé

UNE LAME SOURDE. Un enfant de 7 ans, le joune André Macé, fils du jardinier du château des Goëlsnds, a été e:> vé par une lame sourde sur :es rochera de Poul-Uriel.

Morlaix

ACCIDENT. Le jeune Marc aalaon. âgé de 8 ans, fils de M. SaleUn, clero eh«z avoué, était monté sur lature en zinc du lavoir du Poulie! A ta suite d'un faux mouvement, il tomba sur la* macebea du lavoir. Il eut la mâchoire


an partie briaée. Il se plaiat en outre de Aouleurs a a poipnet

11 a été transporta chez M. fouèlre, hôtel 'du Pouliet, on U reçut lea premiers soins. Guillou, Jeanne Nicolas, Yves Repars, AIphonse Pilon, Jean Guillaume GraU, Joséphine Le Blanche, Clément Girard, Louis C6rre, Alfred Hamonou, Jeanne Saillour, Jeanne Rellec.

Publications de mariages. Joseph Ouéré. dentiste et Marie OUivier François Goal, peintre, et Marie Sléphan, cuisinière.

UariatHU. Joseph Tous, tonnelier, et Catherin* Gentil touis Souri mati. quartier-maître des équipages de la flotte, et Angélique Jepoo Fra Criminec, cordonnier, et Anne Raoul, tailteuae Jean Le Duc, qiiuriier-maHre, et Françoise Le Guen, ouvrière.

Dtces Joseph Moonier, époux de Mafia Mninat, 50 ans Joenae Guétennec, 43 •os Fraocine Pichourou. énouse de Jean DanMou Marie Rofrnan, <fe ans Marie Noelou, 'flou.. de Antoine (Hofnien, 70 ans Anne Le Jean, veuve de Laurent Spegnol, 90 ans Chartes Gousset, 3 ans Pierre Richard, 30 au» Maria Goasdoué, 6E ans.

BREST

HEURES UES MA R EPS. Aujourd'hui Sttm^.r"'he 12 août Pleine mer à Brest a b 'hw «i^tin et il. 9 h. 58 du soir au Bnsse mer à Brest 3 h. 22 du m»ïÏ7> •• 1 h. 4q do wfr: au T,égi>é a 5 h. le du matin et a 5 h. 51 de soir.

CABINET DE M. BARON, mttreur-vérificateur, 1d1, rue de Paris, plans et devis, expertises tout les jours, de 8 heuers à 11 heures. LES SAPEURS-POMPIKR.S. Vjict le programme des féles qui auront lieu il. Brest il l'occasion du passage des sapeurspotnpirrs

Lundi il. 8 heures, réception à la gare de l'Ouest et délite jusqu'au pont Gueydon à 8 heures 30, promenade en rade sur r n Infatigable visite du goulet jusqu'à la pointe Sajiit-Mûfhieu; à 11 h. 30, vin d'honneur & la salle des fêtes à 2 heures, rassemWemenl sur le Ciinmp de Bataille, défilé, visite de l'arsenal et de la « Marseillaise 8 h. 30, punch d'honneur, salle des fêtes è 9 heures. grand concert sur le Champ de Bataille. Illuminations et bal public.

LOIRE-INFERIEIT NANTES

un ENTANT NOYE

Hier, a midi et demi, le jeune Edmond Bilberge, àgé de 9 ans se trouvait en oompagnie de deux de ses anus, Léon et Alphonse Tardive!, âgés l'un de 11 et l'autre de 12 ans, à se baigner près du pont de Pinnil.

Tout à coup, Hilberge disparut dans un trou de sable, profond de deux mètres enyiroiL Eflruyës, ses amis s'enfuirent, malgré les appels et les cris de désespoir du jeune garçon.

Ues pêcheurs qui se trouvaient en face de ta pince Victor-Mangin. dans les bataaux de pèche, accoururent au secours du malheureux, et après un quart d'heure réussirent a Je tirer de l'eau.

lis le mirent sur la berge, où MM. Louis Jbllro.v, ^a uns, commis greffier au conseil de guerre, et Louis liouchard, 44 ans, pompier, ui prodiguèrent les soins les plus empressés.

Au bout d'une heure, on n'avuit pu obtenir aucun résultat le docteur Benuger, appclé, lie put que constater le décès. Le cadavre de l'enfant a été reconduit au domicile de ses parents, 38, rue de Vertau, pur les tnjiiïs de M. ivoire, commisautre de police du 4* canton.

liT.vr-UVlL. Umttsancc*. Madeleine breuiull, rue de* Aile. M Jules Jauiuilre, rue Ou Aluulw, y Luiiie uuon, rue de i..iord, 13; 6uiuniieoiuUiHi, rue L&uiuUo-Piquel, £ Oeoigts Jute(, chemin ou» Uarouiues llenii Leliofl, rue t-ciiueulier, U) Louim fumii, quiu de lu Kosoe, tSJ Vvus Kouliia, impaire dea Smuji'gOb, là L>u>; GubiiL-ile Vcuu^t, rue Ltusmec, lU Eugène Hetituuu, rue Munleil, 11 iiaioune Roger, rue Stteouurd.

titccu. Maurice Trémuut, 31 ans, comptable, rue Maurioe lJuval, 5 bis Ilenri Mélaireuu, 77 uu>, cuajvuleur, cote Saùil-bébualien Josept Solio, t7 tins, infirmier, hospice tiuint-J«cqu<* Auguste Lahouswiye, 56 mis, journalier, qum de 1 hôpital jean-Alane Lepuge, 66 ans, journaiier, rue Menuonlel Octave de Saint-Do, 44 ans. tonnelier, rue de Rennes, 121.

Ronana

POMME MORTELLE, Jeudi dernier, M. Guibert, du Doué, en Rouans, eut la malL-ucuQlreube idée de r&maaser une pouiiue qu'il se il a croquera belles ci se prit il euller la respiration fut coupée trois heures après, le malheureux rendait le dernier soupir.

Diluez-vous des guêpes.

hmé

TERRIBLE ACCIDENT. Mercredr dernier, Mme Vier, dont le mari est gardon du bureau de poste de Chateaubriand conduisuji a lâsé, dans sa famute, sa petite 6lie, a^ée de 13 ans, qui devait passer ses vacances chez ses tmtes.

La petite nUe était allée se promener airec des petites camarades, et se trouvait sur la cuauaaée de i étang de Beaumont Que s est-il passé Y on l'ignore toujours est-il que tout coup tes enfants s'aperçurent que la petite Angèle Vier avait dispa- ru, et virent ses deux sabots prés de l'étang pris de peur, ils appelèrent au seoours. Pressentant un malheur, les per•uDites présentes se mirent en devoir de chercher la peute fille, «mis oe n'était pas Chose facile, l'étang en cet endroit ayant 8 mètres de profondeur. Ce n'est qu'au bout de deae heures que l'on retira de l'eau le cadavre de la malheureuse enfant. Les parents turent prévenus avec tous les iièénagemenls ce malheur est d'autant plas grand que oeat le troisième entant ou ils perdent cette année aussi la duuleur des parents fait-elle peine à voir. Dépêches

maritimes

LA 8EMAIHE

iMndi, la goélette La Tour du Pin, d MU tyou hères, est coulée sur les Bancs de Terre-Neuve par le navire norvégien Benjamin. L'équipage csi sauvé.

D« nos correspondant* particuliers do Paris et des ports par dépêches. MARINE DE GUERRE CAPITAINES DE FREGATE. Le mp. de frégate de Maupeou d'Ableiges,

de Cherbourg, embarquera sur Je e Gaulois » (escadre de la Méditerranée), à Toulon.

LIEUTENANTS DE VAISSEAU. Les lieut. de vaisseau ciaprès embarquent Seive, de Cherbourg, comme canonnier sur le ̃ Jauréguiberry à une date qui sera fixée ultérieurement; Parize, de Toulon, immédiatement sur le Charges-Marte) », dans la division de réserve de la Méditerranée.

MECANICIENS. Le mécanicien principal d) ln classe Chucherat, de Toulon, embarquera sur les bâtiments en réserve à Toulon.

BREST

OFFICIERS MARINIERS. Le Saux, 2' maître torpilleurs du 2* dépôt, est désigné pour embarquer sur le • borda en qualité d'instructeur.

Est annulée la délignation pour l' « AIger m du 1" maître, de la r Démocratie n, Le Fourn.

Le Ci ail, 1r mattre mécanicien du « Formidable »; Caboa-et Moal, 1*" maitres de mousqueterie, en disponibilité dans le 20 arrondissement sont désignés pour em- barquer snr le a Borda » le 1" septembre, en qualité d'instructeurs.

FLOTTE

Arrivés à Saint-Malo, le 11, ̃ Titan venahï •?* Granville à Rouen, le 11, J cSinT. i Tientsin le 10, Fronrien de la Gravière » a Eciior6CB*> le 11, if Lavoisier ».

Partis de Birchl-Cove, le 11, Chasseloup-Laubat h, p. Saundern de Bizer'le, le 10, et Loiret p. Toulon de Brest, le 10, les torpilleurs u 359 u, a 60 u, p. Vigo ou la Corogne.

Lorient, 11 août. Le torpilleur CI 49 est sorti pour effectuer des essais de grande vitesse ceux-ci ont donné des rés iltats satisfaisants, dépassant d'un cinquième de nœud la vitesse exigée, soit E6 noeuds.

Le torpilleur « 350 Il, des chan l'ers de la Loire, est arrivé vendredi .-oir A L'rient, pour y effectuer ses essais officiels de recette.

Courriers de la semaine

Les correspondances destinées aux navires de guerre d'outre-nier partiront comme il est dit ci après Argus, Lêcidée, Vupc Lil-Thmtart, francisque. Fronde, Gueydon, Javeline, Manette, Montcalm, Olry, Sabre, Vigilante, Rapière, par Saigon Achlroa, Alouette, Esturgeon, Kersaint, Lynx, Afousquel, Perle, Prolèe, Redoutable, Styx Takou, Vétéran, torpilleurs coloniaux de la division navale de Undo-Chine 4, 6, 7, 8, 9, 16 S & 21 S. Baïonnette, Caronade, A SaÎRnn D'Entrecasteaux sur Satjron Adour, Henry-Rivitre, Rtloc, Vauban, torpilleurs coloniaux de la station locale du Tonkin 10. 11, lE, 13. 14, 15 S, Pistolet, par Haïphong, départs de P-\ris par Nanles le 17 Juillet et de Mtrseille le 19 pour Nure. Mrurthe Vauctuse, à Nouméa, départs de Paris le 18 juillet pour Catinat, sur Callao. jusqu'au 22. départ chaque jour pour Zélée, «ur Tahiti lurten de la Cravtère Drtnix, sur New-York, eux soins du consul de Fmnce D'Estrées, Chasseloup-Laubat sur Sydney (Cap Breton), aux soins du consul de France. déparla de Paris les 13. 15. 17. 18 et 19 pour Marigot, Goéland, sur Dakar, départ de Bordeaux le 17 pour Jouttroy sur Cayenne. départ de Paria. te 17 pour Fl/rhf a La Sude. dômirt de Paris quatre foin p semaine pour Vautour, Mouette, Mascotte, Constanninople, départe chaque jour.

MARINE DE COMMERCE PILOTES. Sont nommés aspirantspilotea a Cancale les matelots Raoult (Francois) et Girc (Louis), inscrits à Cancale. Lcra de l'examen qui avait été passé pour remplir cette foncton, la commission avait émis le vœu qu'on augmentât d'une unité l'cIR-ctif rtas pilotes de la station de Cancale, en raison du développement progressif de l'armement cancalais. Le mini6U-e de la marine autorise & provoquer sur ce point l'avis de la Chambre de Commerce compétente. Lorsque cette question sera régiée, un nouveau concours aura lieu pour la place créée.

HAUT PERSONNEL. L'état-major du voilier « Pierre Loti Il, parti de Dublin le 9 pour Hobart-Town (Tasmanie), est composé des capitaines au long-cours A. Gicquel, de Diovc, commandant Aug. Mal, de Hourhao, -^cond des officiers de la marin" marchande Jean Geffroy, du Havre, 1" lieutenant Maurice Le Nail, de Nantes, 2* lieutenant Julien Noblanc, de Vannes, maître d'équipage.

Le capitaine au long-cours Leseven, de Plouha, a pris le commandement du paquebot le Campùia8 en route p. La Plala_; le capitaine au long-cours Garcin a débarqué de l' a Aquitaine et a pris le commandement du paquebot u Italie n, parti pour La Plata. Le capitaine au longcours Calixli, ancien commandant du paquebot Hussie Il, prend le commandement du « Nivernais n, en charge pour le TERRE-NEUVE ET ISLANDE

Arrivés s

A Liverpool, la 10, NoeU4, venant <Tl8- laude.

ff CflCOftffftS

Sur les Bancs de Terre-Neuve le 4 août, Bonne-Joséphine, La Tour-d'Auvergne, Sul. uana (de Suint-Malo) le 28 juillet. Ùphelia, 111 a thilda.

LONG-COURS

Arrivés

A Port-Talbot. le 11, Rancagua, e. Lepage, venant d'Anvers.

Partis

De Philadelphie, le 11, Jules-Henry, o. Escoflier, p. Alarseille de Tarragone, le 11, t ronce-Marie, c Lacroix, p. Alicante et Philadelphie de Queenstown, le lu, Asie, c. IrLillard, p. Hoburt-Town et non n. Shields de Shieldti, le 11, La-lioche\acquelin, p. San-I'rançisco.

VAPEURS

SAISIE D'UN VAPEUR ANGLAIS Saint-Malo, 11 août. A la requête d'une société de remorquage de notre viUe, un huissier est ailé mettre 1 embargo sur le steamer charbumiicr anglais u Croît, thead de Wltchhaven, lequel, on se le rappelle, avait été rencontré désemparé de sa machine non loin de la pierre des PorLe capitaine Skimer, qui commande ce navire, avait demandé du secours et deiflt vapeurs de la compagnie en question vinreut le retirer de su situation, laquelle, par mer baissante, eut été fort dangereuse à ouuse des nombreux rochers. Ayant été invité à payer la somme de l.ijo (runes pour frais de remorquage, le capitaine s'est refusé de payer cette somme.

En conséquence, par jugement rendu

par le tribunal de commerce de Saint-Malo, ordre a été donné au maître de port de ne pas laisser sortir te • Croilhead » d'ici la fin du litige.

Arrivés

A Saint-Malo, le Il ̃ Saint-Drieuc venant du Havre à Lorient, le 11, » Ville de Boulogne de Duokerque a Liverpoul, la 11, Ville de Paris de Glasgow a Newhaven, le 9, Il Saint Alalo », de Saint-Nazaire il. Copenhague, le 8, Il Saine n, de Bordeaux il. Celte, le 10, « Saint-Philippe de Barcelune Nantes, le 10, n Charente », de Dunkerque; le 11, a Saint-Servan », de Bordeaux Bordeaux, le Il a Trois-Frères Conseil Il, d'Oran a Le Gouet m, de Morlaix à Uuakerque, le 11, a Saint-Jean de Brest; Port-Talbot, k lU Boucan », de Bayonne « Boileau de Sainl-Nuzaire à Barry, le 11 u Valin », de Bayonne au Havre, le 11, a Insulaire de Cowes à Bayonne, le lu, a Ville de Boyonne de Bordeaux.

Partis

De Swansea, le 9, « Villequier ni p. Bougie du Havre, le 10, a Saint-Thomas n, p. Anvers h Charente n, p. Londres » Kinistère u, p. Morlaix « SephoraVVonns p. Hambourg de Bordeaux, le 11, Il Alphonse Conseil », p. Cardiff « Jeanne d Arc », p. Dunkerque a Ville de Nantes m, p. La Pallice Ville de Lorient Il, p. uunkerque Il Marius », p. Nantes de Marsene, le 10, « Marie-Thérèse u, p. btellin le 11, Emile », p. Dunkerque de Saint-Nazaire, le 11, a Villa de Marseille p. Uunkerque « Colomba p. NevOiaven de Douvres, le il, a Ville de Carthage n, p. Anvers de Brest, le 10, « Armorique », p. Requejada d'Oran, le 10, a Fort-Louis u, p. Bordeaux.

L'AMIRAL-EXELMANS. Le paquéu8t français Ainirut-Lxeimans. allant de Hongkong a Dunkerque, arrivé à Porl-buld uèseinpuré de son hélice, sera remorqué à Alexandrie où il sert déchargé et réparé. Arrivée

Amiral de Kersaint, la 10, il. Montevideo, venant du Huvre.

Aiittrat-MayoH, le 10, il. Marseille, du

Awiral-RigauU-de-GenouUlu, le 11, à Dunkerque. de Londres.

Uuroue, le 11, à Pauillae, de Libreville. !orin, le 11, & Alger, d'Alexaudrie. JJuuratse, le lU, à uran, de Pauiilac. La Loire, le 11, il. Sainl-Nazaire, de Cayernu;.

Uugetlan, le 10, à Montevideo, de BorNalal, le 10, à Maurice, de Marseille. Portugal, le 9, à Port-Saïd, de Marseille. Provincia, le 11, à Colombo, de Saigon. Vasconia, le 11, k Cardia, de la Suède. Partis

Amiral-Hametin, le 10, de Gibraltar, p. Yokohama.

Amirul-Nielly, le 10, de Saigon, p. Marseille,

Ainiral-Saltundrouze-de-Lamornaix, le 10, de Buenos-Ayres, p. la France.

Annand-iiehic, le 11, de Saigon, p. Maraeille.

Australien, le 10, de Bombay, p. Marseille.

Canada, le 10, des Açôree, p. Bordeaux. Canaliar, le 10, de Vigo, p. le Brésil. Chili, le 11, de Lisbonne, p. Bordeaux Dumbea, le 11, d'Aden, p. Nouméa. Himalaya, le 10, de Port-Saïd, p. Marseille.

Italie, le 11, de Marseille, p. la Plata. KouangSt, le 11, de Singapore, p. HongKong.

Laos, le 11, de Marseille, p. Donkerque. La Touraine, le 11, du Havre, p. NewYork.

Monl-Cenis, le 10, de Buenos-Ayre», p. Marseille.

Salazie, le 11, de Suez, p. Saigon.

Sénégambie, le 11, de Bordeaux, p. le Sénégal.

Yunnan, le 10, de Shanghai, p, MarCABOTACE

Arrivés t

A TeiRnmouth, le 9, Gaulois, e. Brézélec, venant de Morlaix à Shields, le 9, Merie, Météore, de Middle3borough HenryRivière, de Roscoff à Newport, le 9, Blonde, c Kernuonet, de La Trinité à Falmouth, le 9, Saint-René, de Roscoff à Boulogne, le 11 Moïse, c. Fizel, de Brest; Eugénie, c. Le Chevanton, de Southampton Le-Chouan, c. Lissillour, de Porstmouth Nalkalie, c. Batogé, de Fécamp. A Brest, le 10, Pitre-Aleide, c. Danic, venant de Cardiff Nantes, le 11, Jeanne-d'Arc, c. Bernard, et M. J. B. n- c. Commard, de l'Ile d'Yeu Union S, c. Le Matelot, de Belle-Ile; Lorient, le 11, Nantes-Lorienl, o. Dantzer, de Nantes.

A Nantes, le 10, Marie-Ciline, venant de Pnr a GtanWlle, le 10, Royal, c. Jégou, de Jeœey; t Camaret, le 10, Dacquoise, c. Le Rrozec, du Filou; Tout à Jésus et Mari', o. Crocq, de Partit

D'Kxmouth. le 9, Emile, e. Le Tallec, p. Roscoll de Dyssart, le 9, Madeleine, c. Le iiriant, p. iréguier de Shields, le SI, Anne, p. Morlaix de Newport, le Malabar, c. Jossic, p. l'Aberwrach de Swanseu, le 10, Berlhe-Marie, c. Kerros, p. Nantes de Glusguw, le 10, Valentine, p. Tréguier; de Boulogne, le 11, Morguevie, c. ltouldt, p. Samt-Servan.

Uu Lorieiil, le li, MadcUtine, c. Sollin, p. Vannee Intrépide, c. Caiiiou, p. Belle-Ile de Nantes, le Il Printemps, c. Poirier, p. Ile d'leu; de Paiuipol, le 11, Saint-ïves, o. Le Muiter, p. DuuUerque AlarceJle, e. Le Houx, p Erquy JetunM-Maiie, c. Murvan. p. Pieu: 'un. Ue La Rochelle, le 9, May-Flower, c. Lauiarr* p. Logent U.-T., c. Le Sellin, p. Le Brault de Ciunville, les 10 et 11, Liberté, c. Baloffé, p. l'il@ de Sein Le Cancalais, c. Benulleu, p. Cuncale de Comaret, le 10, Emilie, c. Mclenec. p. La Corogne de Saint-Malo, le 11, J.-L.-SL, c.Pilard, p. puildo Bonne-Mère, c. Lenaour p. Tréguier Souvenance, o. Slennard, p. iers^y.

Dernière

Heure

Paris, il août

LA SANTE DU SULTAN

Cunslanlinople. If août.

Ce n'est pas d'une maladie de reinr que le sultan suujlre, dit-on, mais d'une ancicnne cysllputhic qui a empiré, parce que le svllan a refusé toute intervention médicale et qu'il se lait traiter uniquement d'après les vieilles recettes arabes. Dans ces derniers jours, il a recommencé à ressentir de vives douleurs accompagnées de ma.laises. Hier enfin lentouiaya et la famille du sullw sont parvenus le décider tw pas assister au Selamlik.

Le sultan a signé depuis Met de nom* breux iradés.

Paru, 11 août

L'ambassade ottomane communique le démenti suivant

a L'ambassade impériale oppose le démenti le plus catégorique aux nouvelles tendancieuses vubliées par les journaux sur la santé du svllan. Sa majesté impériale est en parfaite santé. Le sultan serait mort

Paris, il aodt.

'On reçoit de Londres la dépdche suivante qu'il convient d'accueillir sous les plus expresses réserves

Conatanttnople. Le bruit court avec persistance, dans la ville, que le sultan est mort. Cependant i.ucune communicalion officielle n'a été publiée.

DEMANDER dans les principaux Cafés et Bonnes tpteetir», « I,A SUMIILABLE Liqueur loi)i<jue et Digciuve, fabriquée par l'Abbé fjai.on» à Vairon (ln*re}( près J* Grande Chartreuse

UN INCIDENT AU MAROC

Coup de leu tiré sur un marin français Tanger, 11 août

Une embarcation du 1( Galilée Il, qui était en corvée sur la plage de Tanger, a essuyé un cou pde feu tiré par un Marocain.

La légation de France a déposé uae plainte auprès du makhzen. Lagresaeur est inconnu.

Eoele primaire supérieurs et prof..eionnelle de Dol-de-Bretagne

Situation hygiénique de premier ordre, a 4 kilomètres de la mer. Uu des plus beaux établissements de la région Confort moderne salles vastes et parfaitement aérées, senica d'eau et d'éclairage électrique, salles de bains de douches, ateliers 4e menuiserie, de serrurerie et de forge. Quatre années d'études comprenant untrè «ojlion3 appropriées a la destinution des élèves Se«^n d'enseignement général, Industrielle', agricole, ^roKraplnque. étendu sa réputation bien au-deià tes du département. i Pour tous renseignements, s'adresser au Directeur.

La Révolution en Russie Assassinat et vol

Libau, 11 août

Des révolutionnaires armés de revoU vers onl tué un facteur des postes et se sont emparés de 38.000 roubles qu'il transportait à la trésorerie.

Même attentat en Pologne

Lodz, 11 août

Six anarchistes ont attaqué ce matin à 11 heures deux propriétaires de manuacture de nationalité allemande, qui u rendaient en voiture à la banque. il, les tuèrent à coups de revolver et s'emparèrent d'une somme de 1.400 roubles Les coupables s'enfuirent sans étre inquiétés.

La situation à Varsovie et à Lods est des plus critiques. Les habitants sont à la merci des bandes anarchistes et terrorislea. Chaque jour amène son contint} en de crimes et de vols; et les autorités se déclarent impuissantes. M- D'ALBERT, Massaoi Maonctiqui 3, Rue du Vieux Cours, RENNES

Perquisition chez Mlle Prlnti

Odessa, 11 août.

Une perqutsition opérée dans la chambre de 1a fille du lieutenant-général Printz, commandant la division de Vartouie, a fait découvrir un document écrit de sa main portant qu'elle appartenait au groupe terroriste du parti socialiste. Elde était arrivée de Varsovae avec 1'urdre spécial de tuer le général Kaulbars.

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P *ille Il 118 Ma il t 3« L7 2 M il « 18 de 111111'11 4i » ii -8 a 40 m a'ayoïue ta d a ii u .4 tl a U roin US a Mf -il d 'ot »o a a Luxerua lU i IV 47 i» ai ,46 dit Uegmu 17 u bl ,i » V* -7 u «0 Siiiuiuiu 63 54

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Pc mer emi n'été* naa bien port» qui ronttres à cauae du sang ou de l'ealafl mac, qui manquez d'appétit, qui diqérez niblement, qui etes nml à l'aise aprèe cun de vos repas, qui k c.dcuna de des êtes tourmentéea par des ma tête, des maux de venue, des ve des éblouissemeiila, des naueéea, daa> graines, des suffocations, des palpiUUonaS des battements de cceur vous qui 6l«« venues tristes, pâles, anémiques, douffrea tau ses, qui avez des bcutona, des rougaur*! la teint jaunâtre, les formes amaigries peu développéea, prenez L ne les Poudrai de Coct prenez-les sans tarder. c'est la lut de la femme. Elles supprimeront immefl diatement toutes vos souffrances, toutes vos douleurs et vous donneront par sur nn sann bien riche, bien pur, un teint frais, un bon estomac, un bon appétit et bon sommeil, gage de santé et de beautb. Nous ne pouvons publier ici toutes 1 lettres de reconnaissance que nous vons chnque jour, le journal entier n'y rirait pas, mais nous envoyons graruitasl ment des copies k toutes les personne* nous en font la demande.

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̃ o.r fa ,'n <;• page.)

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Il ne terre ce de 3 a 4 fr. ics kilos.

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Morlnlx, vulenl ici 5 à 5 lr. 50 les kilos, de Ir. Arrivages Il tout. 3 Ir. à les nombreuses.

Saint-Pol de Léon 11 Les lent (le E5 Ir. tes 50 kilos. LES

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10 août. Bateaux sort-s, 400 teaux rentrés, moyenne par bateau prix dn mille, M grosseur au quart 7-8. AU

août. Une de sont rentrés ce maUn nu venant de la pêche au thon. Ils avaient à

t'est vendue Etel. 8 dca cente la le tout pn unique, tr. Neuf sont rentre% dans le port, ayant M et 59 tr. la la bitura.


Les faits de la semaine EN FRANCB

te gouvernement. M. Dujardiri-Beauunetz ses rendu à Orange pour présider lm fêtes du théâtre antique. La plupart des ministres sont déjà en vacance. M. Clemenceau, avant de partir pour Carlsbad. a adressé aux préfets une circulaire leur inItrdisant de recourir aux perquisitions. La fourni de dir heures M. Doumervue, ministre du commerce, vient délalx>rer un projet de loi, qui sera soumis aux Chambres la rentrée, tendant à instituer ̃d maximum légal de la durée journalière du travail. Actuellement, la durée maxilnum est fixée à douze heures (décret-loi èe 1M8V La loi Millerund-Colliard, du 30 mars 1900, avait abaissé cette durée à dix keures pour lee ouvriers qui travaillent avec des femmes et des enfanta dans les mêmes locaux. Désormais, tous les oumers, hnmmee. femmes, enfnnts. ne pourtant travailler plus de dix heures par Uenseinnrmmt profrsrinnnrl dans l'armte rf. Etienne, ministre de la puerre, adresse anx chefs de enrr* nne circiilarre prescrivant nntmrtnrtlrm A«n* l'armée r1r fenseir'nement profewionnel T* but est ̃ de donner aux Jeunes solonts. sous forme dp visites, pmiRTies. conférences avec «roieetions et démonstrations prntnves. {es notion* qui lenr xnnt Inf1i=pensables pour l'exercice fntellîpenl de lenr prnfeRjtjon» 1.ps profession* seront pnrtnew» en tmis pntecones Industrielles, agricoles et rtt/r rfrtllnrds. M. Ornencemi adresse une circulaire «»x pn-W-j pour leur faire connaître que la toi de iwm sur l'assislance, serait appliquée nilôpralement dès 1907. la difnrull'1' provenait pour te ministre de* finances de ce fmt, que les prévisions budRéiaires usaient t53.<X^ vieillards assister, alors que le ministre te l'Intérieur en avait admis .-UM.tWU. Fermeture, dScnlcs. En vue de pùt.r•uivre l'applicatinn de la loi du 7 juillet 190i, relut ive à la suppression de l'enqeicément cnngrPgnniste, le minisire de l'ln&ricur, sur ta pn position du ministrc des Cultes, vient de procéder il la fermeture de R42 établissements, dont 155 écoles de frètes et 347 écnles de strurs. En vertu dr la loi du premier juillet 1901. il a refuse raulorisation ù 96 établissements coi^rc-

mttsn a donné çrii«* j,nuv«.rneur de Trij.oli d* e hisser le drapeau turc sur .a mosquée de -OJKnet. Or, l'accord franc"«ii-'us de îRitf avuit reconnu l'oasis de I>i;"ikm comme faisant partie de la splicro dniiluence frun^aise. Le curulaine I»"chard avait pris possession de l'uasis en Une nouvdle assemblée d'Evéqucs. Le pape aurait, disent certains journaux, l'intention de convoquer une nouvrllt assemblée des Evf-ques de France •• pour éludiir les statuts cununiqucs des nouvelles asso dations cultuelles, en délibérer, en décider et tes présenter il l'approbation du Snint-Siège Il.

Après 'a catastrophe de Cuinteres. La commission de répartition des secours h terminé ses travaux le nombre des vietulles avant truuvé Ia mort a Courriel es est de UNS, dont 1.0J3 Fronçais et 4;> émuler? On u recueilli 7.023. L'ÔO fr. 75 La purt qui peut être multipliée pnr aune du degré de parenté a vé fixée à 1.200 fr Les mineurs Neny et I'ruvust se sunl rendus en \\>stphalie pour remercier l'6i|uipe tics fmuvcU'iirb.

La Un *ui le repus hebdomadaire-. Loppltculiuii ne la loi sur le repos lirbdomailu!re se poursuit sans incidcnl. Les demandes de dérogation son. en innji.riU: lepnussées. Le cuiisi-il niuiiiri|.al de l'uris a donné un avis favorable a H* demundc*.

A l'Académie t'ranrttine. La mort de NI« Huubse lait nui tic cerlnii.j bruits de cundidulures. Uu (lit (tue :%le Barbuii, «\i>eut, et M. i'onicuré, ministre des Finances, Le duHt AHd'-e-Neuiiar. Le général de Négrier 6 émut juge otleiibé par lu publication des mémoires du gênerai André, l'a provoqué (-il duel.

L'educd'. ïi militaire à l'école primaire. M. brmnu a préstdé la sénnce de clôture du congres péiia^ugiquc d'Angers, ou le principe de 1 éducuiiuti mililaiie a l'école et celui de i égaillé des sexes devant l'enseigneiiieiit, oui été adoptés.

Lteltaniin malade. L'ex-roi du Da- tions est mtiiuile a Ulidali. Sa pension «nnuiile a été portée à 18.000 francs.

A L'ETRANGER

En Russie. Les conservateurs inai:stéruls russess deinaiideiil lu souiiiisonm. Le, révciulioniiaii-ts déclarent Il que le peuple C .l preuure la lilwric, doit piendre toute ln terre, non pas d'une la«,oii de&urdouuée, mais en la rcmciUuit uu.\ aulonits )oi.les Oiues piealalj.oiuent a la nouvelle législature constiluce sur la baie du suiiiuge universel, tgal et secret. Il Le nouveau ministère sciuit yim parmi lea uctubristes. Ues déiuarcties ont élè laites auprcs de MM. Goultkuli, ancien (xuibuliuiil dans, l'unnee boér, Lvolt, nejden, et le Beiiateur Koni. La révolte d Helsmgiors a été réprimée. Les funérailles de M. Her«enstem, député juif de Moscou, assassiné par les terroristes de droite, ont donné lieu a une grande manifestation. La grève générale qui devait éclater à Sbuit-l'étertsbourg a avorté.

En Angleterre. Le gouvernement fait publier le projet de constitution octroyé au Transvaal tous les habitanU sont électeurs sane distinction de race, les uéputés seraient élus pour cinq nns, les Boers et les Anglais seraient en nombre égal. On croit que le roi d'Angleterre rencontrera l'empereur Guillaume Marienbad. Dans les Bottant. On parle d'une triple alliance entre la Bulgarie et la Roumanie pour contrebalancer l'influence autrichienne.

En Italie. On croit que l'incendie qui s'est déclaré à l'exposition de Alilan et qui a détruit le palais des arts décoratifs, est dû à )w malveillance. Un paquebot portant de nombreux émigrants Italiens pour l'Amérique. s'est échoué près de Carthagè-' ne. Il y aurait trois cents morta,

CHRONIQUE DE LA PECHE APRES LE CONCOURS DE PECHE DE CHATEAUGIRON

Chèloaugironnate, lorsque, dans les chroniquce précédentes, je vous faisais prévoir l'effluence qu'amènerait dans la charmante cité de Château giron le concours de pèche, me suis-je trompé

Vous avez pu constater que les chiffres que je vous donnais ont été atteints. Et vous, Rennais, n'avez-vous pas apprécié la chaude réception que n'ont pas manqué de vous faire les aimables habitants de la région Toutes les fenêtres pavoisées, les arcs de triomphe au travail délicat, comme seuls savent en faire ces braves gens, l'omL-nient des rues, les illuminalions du soir, l'accoutrement de la jeunesse qui rivalisait de grlce avec vos gentes citadines, tout cela a dépassé, dimunche, en faste et en beauté, tout ce que nos braves lignards avaient vu jusqu'ici.

bien ne manquait ni les approvisionnemenls, ni la rapidité du service, et de quelque côté que l'on se tournât, chacun uvait l'air heureux, et chacun avouait avoir été bien soigné. Tous les hôteliers semblaient également contents. A Pontde-Sei- che, la consommation liquide Ta emporté, luirait-il, sur le solide, c'était d'ailleurs, un peu à prévoir..Le concours, qui réunis*»" con rement a qui avait été prévu, il fut un nombre considérable de pièces. Le pesnge fut tifs laborieux. Le défilé fut superbe, malgré quelques accrocs une immense ligne originale, au bouchon phénoménal, servait de fanion.

Malheureusement, la poussière de la route, soulevée par la foule, empêchait de chanter les chansons de route, mais l'entrée dans Chateaugiron, aux sons de l'entraînante marche de l'Union, créée spécialement, on le sait, l'an dernier, par M. Bruneau, et jouée à la perfection par l'excellente harmonie La Concorde, fut un triomphe.

Nos braves lignards défilèrent d'un pas allègre, il une allure martiale, aux applaudissements de la foule qui se pressait sur leur passnge et qui se répandait ensuite dans les nombreux restaurants.

Le banquet officiel, présidé par M. Le Hérissé, fut empreint de la plus charmante cordialité quarante personnes y assistaient. On y prononça tes discnurs que clincun a pu lire dans l'Ouest-Eclair. L'airnaIde maire de la cité, NI. Cosnard. semblait très heureux de la réussite de cette charmante fête et il offrit i1 chaque convive une invilatinn aux Courses où les amateurs de ce sport se rendirent, tandis que d'nulres restaient A jouir des spectacles foraines, jusqu'à l'ouverture du hal, quatre heures et demie. Sous l'habile direction de M. Gouautt celui-ci fut tris suivi, malgré la chaleur et le peu d'élasticité du terrain.

Pendant ce tenips, les memhres du Comité étaient enfermés dans un appartement, tenus en haleine pendant cinq heures d'horloge, pour la confection du palmarès, rendue difficile par le nombre des prix et des lois il distribuer, et n'en sortirent qu'à six heures et demie pour, pendant deux heures, procéder à la distribution des prix.

L'Harmonie de Chateaugiron, non contente d'avoir joué aux courses toute l'après-midi, reprit de nouveau place au kiosque et, renforcée des musiciens rennais venns pour le bal, sous l'habile direclion de son chef et fondateur, le sympathique maire, offrit un superbe concert très goûté, jusqu'aux premières bombes du feu d'artifice, qui fut également très réussi.

Après quoi le bal reprit. Mais hélas 1 dix heures sonnèrent, et pour un musicien, l'heiire c'est l'heure, pas une note de plus. On boucla les instruments et toul le monde descendit vers la station d'où les trams, bondés, ne celaient de regagner la capitale, emportant les joyeux Rennais regrettanl celle jouée trop courte.

En terminant, nous adressons, au nom des 12.000 visiteurs Rennais, nos remerciements à M. Cosnard et ses adminislrés, pour leur superbe réception, aux musiciens de l'Harmonie de La Concorde qui se sont dépensés sans compter et ont particulièrement concouru & l'éclat de la fête, aux commissaires qui ont aidé le comité daus sa tâche ardue, aux artistes qui ont collaboré à la confection des arcs ae triomphe.

N'oublions pas non plus tous les humbles qui ont apporté leur concours à quelque titre que ce soit, et en particulier aux modestes employés des trams, qui ont accompli leur pénible lâche à la satisfaction

de tous, et avec l'amabilité particulière à cette Compagnie. G. du Bambou. LA VIE AUX CHAMPS

CHAMPS ET MARCHES

Cest partout la désolation la ville comme a la campagne, dans lé monde des commerçants et dans le monde de la culture, chez le consommateur aussi bien que chez le producteur. EI du reste, il ne peut en aller autrement. Cette longue période de sécheresse, que nous venous de traverser a été tellement nuisible qu'elle a provoqué une hausse sur la plupart des denrées courantes, augmentant les frais de l'acheleur sans procurer plus ni même autant de bénéfices au vendeur.

Les légumes sont d'une rareté exceptionnelle et il faut les payer a des pnx fous. Le lait est vendu actuellement cinq sous le litre, parce qu'on ne peut en trouver suffisamment. La production du beurre a diminué énormément si nous avons encore quinze jours de cette chaleur, jamais, de mémoire de fermière, elle n'aura été aussi réduite aussi, les prix montent toujours en certa nes régions, Ils dépassent trois francs le kilo n est-ce pas extraordinaire pour l'époque

Mais rien d'étunnnnt à cette hausse les cultivateurs n'ont pas de fourrages à donner à leurs bestiaux ils vendent leurs vaches tous ont diminué, plus ou moins, le nombre de leur troupeau. Ont-ils au moins rénlisé certnins bénéfices à egT de la sorte. Pas du tout. Si les animaux gras. sont très recherchés, s'ils' se paient à des cours élevés et rémunérateurs, ils sont extrêmement rares les antres, vu l'abondance de la marchandise offerte, sont vendus en baisse. Pourtant, depuis deux jours, il semble qu'il y ait un peu d'amélioration de ce côté, Paris demandant plus que ces temps derniers les veaux «»•»* gné 0 fr. 10 par kilo n£ut- ftll •.•* a-

sccnereBse a provoque tout ce mai, aile a en revanche favorise ia moisson. Les grains ont été coupés et rentrés en parfait état au3si la qualité sera-t-elle excellente ce sera pour compenser le défaut de quantité. Car partout il y aura déficit tfans le rendement seul le blé aura peut-être une production satisfaisante. Là-dessus, nous serons bientôt fixés.

Toujours peu d'animation sur nos marchés il en sera ainsi jusqu'à ce que les battages soient terminés. Notons simplement l'apparition de ci de là des nouveaux grains qui donnent satisfaction. On cote, tes UO kilos

Blés. Ille-et-Vilaine, Finistère, 21.50 a 22.50 Côtea-du-Nord, 22.50 à 23.25; Morbihan, 22.00 à 22.75 Loire-Inférieure, 21.?.ï à 22.00 Mayenne, 22.50 Manche, 23.00.

seigles. Ille-et-Vilaine Jp.oo A 15.75 COtes-du-Nord, 16.25 à 17.00 Finistère, 16.50 à 17.50 Morbihan, 15.50 à 16.00 Manche, 16.00.

Sarrasins. llle-el-Vilaine, 18.50 à 19.50 Côtes-du-Nord, 18.50 à 20.00 Finistère, 19.00 à 20.00 Morbihan, 18.00 à 18.50 Loire-Intérieure, 18.00 à 19.00 Mayenne, Atenche, 17.00 à 18.00.

Avo,nes. Ille-et-Vilaine, 19.50 à 20.50; Côtes*d»-Nord, 20.00 à 21.50 Finistère, 19.50 à 21.00 Morbihan, 19.00 à 19.50 Loire-lnférteure, 18.25 à 19.75 Mayenne, Manche, 20.50 à 21.00.

Orges. Ille-et-Vilaine, 16.25 a 17.00 Côtes-du-Nord, Finistère, Mayenne, 1G.50 Manche, Morbihan, 17.00.

Cette semaine encore, nous avons peu d'unité dans les cours, car on cote souvent les nouveaux et les vieux greins sans bien spéc.fier desquels on veut parler. Vous noterez cependant qu'avec les nouveaux grains, nous baissons d'un franc pac 100 kilos les blés pourraient bien fléchir encore quelque peu. C'est toujours la hausse sur les sarrasins, par suite dea mauvaisses apparences de la récolte. J. R.

LES POMMES A CIDRE

Rien de bien nouveau pour les pommes à cidre. Un continue toujours à compter au moins sur une moyenne récolte mais la chaleur ne nuira-t-elle pas un peu au rendement Dans la Seine-Inférieure elle a, paralt-il, fait tomber beaucoup de fruits. Les affaires, toujours neu nombreuses, se traitent à peu près aux mêmes prix 5U à tiO francs les 1.000 kilos à Rennes et il. Vomies 40 il 45 francs à Avranches 54 à ai francs dans la Seine-Inférieure Gft francs dans la vallée d'Auge.

L'ACTUALITE AGRICOLE

Le fumier par la chaleur Nous avons très souvent recommandé de bien soigner les fumiers surtout en été quelques cuitivateurs ont mis le conseil à prolil et nous savons qu'ils s'en sont bien Uuu\ es, muis combien duutres continuent, par routine ou par inconscience il laisser leur fumier se dessécher faute de purin, ce jus du fumier, qu'ils laissent d'évuporer ou couler au-dclwrs, nu lieu de le conserver précieusement il proximité du fu-

mier pour l'en arroser penaant les grandes chaleurs.

Quand la température est éle ée, l'urine entre rapidement en fermentation, 1'uriée se transforme en carbonate d'ammoniaque qui se dégage. Il en résulte une perte d'azote cette perto se produit dans les étables, car les urines qui Imprègnent les litières fermentent et la perte est d'autant plus grande que le séjour du fumier nous les animaux est plus prolongé. Il Importe donc que, pendant l'été surtout, le fumier soit retiré le plus souvent possible. Généralement, le fumier, une fois sorti, est mis en tas même le sol, au pied du mur de l'étable et de l'écurie. On apporte successivement de nouvelles couches qu'on superpose aux anciennes et le fumier est ainsi livré à l'abandon complet Il n'est l'objet d'aucun soin. Les pluies d'orage et les descentes de toits viennent laver le fumier et entrainer le purin, c'est-à-dire ses parties solubles la chaleur de l'été détermine une fermentation excessive et le départ de l'azote sous forme ammoniacale, dégagement qui est rendu plus abondant encore par les coups de becs et de pattes de la volaille qui vient gratter et picorer le tas.

Un tel fumier ne peut avoir qu'une faible vertu fertilisante.

Ailleurs, le tas est formé dans l'étable même, derrière le bétail si c'est meilleur pour le fumier, c'est déplorable pour les animaux dont la santé est compromise palles miasmes qui se dégagent, car c est une erreur assez commune que de croire que l'odeur du fumier est saine, elle est comme celle de toutes les fermentations, plutôt nuisible.

Le meilleur logement du fumier est sur un emplacement rendu imperméable avec du béton ou de la terre argileuse fortement bnttue pour éviter ki perte par infiltration des liquides qui s'écoulent .•* ^u', seront conduits parque riar^ également imperméable, à J» ^se où sont recueijuaa urines et les eaux de lavage 1 1 écurie et de l'étable,

D'après Dehérien, il se produit deux sortes de fermentation les unes dans la parlie supérieure du tas donnant naissance à de l'ammoniaque et à de l'azote libre les autres, dans le bas du tas, se produisant à l'abri de l'air et donnant de 1 acide carbonique. Grâce à cette production d'ac:de carbonique, les gaz ammoniacaux ne se dégagent plus.

Au fur et à mesure que l'état de décomposition avance, le fumier perd son état pailleux pour donner naissance à une masse brune, riche en acides humides qui se combinent à l'ammoniaque et arrête son départ.

On a recommandé l'emploi de diverses matières pour éviter les déperditions d'azote ammoniacal et spécialement le sulfate de fer. L'usage de ses matières est onéreux, car, pour qu'elles jouent quelque rôle, il faut le- employer en grande quantité.

Le plus simple est de bien tasser le fumier et, pour cela, de le faire piétiner une fois par semaine par les animaux de la ferme.

Pour fixer complètement l'ammoniaque, il suffira de recouvrir la surface du tas d'une couche de terre de 10 à 15 c/in. d'épaisseur.

Doit-on couvrir d'une toiture le dépôt de fumier.

Le hangar coûte à établir et gêne l'enlèvement du fumier. Evidemment, une longue période de pluie ne peut faire du bien au fumier qui y est exposé, mais ces périodes sont rares et des pluies passagères ne sont pas nuisibles.

D'autre part, les partisans du hangar font remarquer, en s'uppuyunt sur 1'upinion du regrelté professeur déjà cité, que la fumier couvert se dessèche bien moins vile et que les gaz utiles, provenant de lu fermeuiulion, se volatilisent moins aisé-' meut.

l;u tout cas, si Ion recule devant la dé- pense d'un hangar, on peut toujours obtenir un abri relatif ,bon contre l'ardeur du soleil, en plantant autour de La plateforme ou de la fosse, des arbres de croissauce hâtive .comme le peuplier, le plutalle et le (aux acacia, dont l'ombrage atténuera l'action desséchante des rayons solaires.

(juunt à l'humidité nécessaire, elle sera entretenue pur des arrosages de purin à l'aide du pompe ces arrosages, effectués régulièrenmt et à des jours tives d'autant plus rapprochés que le temps est plus sec et plus chaud, permltront d'obtenir une fermentation uniforme dans tout le tas. On se rendra d'ailleurs compte de leur urgence quand les odeurs ammoniacales dégagées deviendront plus fortes.

Le purin, en n'infiltrant, apportera de l'air à l'intérieur du tas et favorisera ainsi les oxydations et, par suite, la métamorphose des éléments fertilisants. 1)e plus, il supprime une végétation cryptogamique, connue sous le nom de CI blanc de fumier qui se développe dans la saison chaude et diminue considérablement la valeur de l'engrais de ferme. Lorsque ces champignons apparaissent, il faut conclure que les arrosages ne sont pas assez fréquents.

Les pertes infligées à l'agriculture par la négligence dans le traitement du fumier sont beaucoup plus considérables qu'on ne le croit d'ordinaire. Un agronome doublé d'une statisticien émérite a étubli qu'en Franco elles dépassaient annuellement le demi-milliard de francs 1

Jean d'ArtAUi.ES

Professeur d'Agriculture.

FOIRES DE LA-SEMAINE

CÔTïS-DU-NnRD. Lundi Il août, M*i\Pas tl vlcn, Trdméreuc mardi 14, Saint-Mayeux Jeudi 16, Tramain, Pwtivien, LanLie, Ktulrenon, Uzel, Vieux-Marché vendredi 17, Mûr samedi 18, Guingamp.

FiwisTtni. Lundi 1S soflt, Ploudnlmé- xeau, Gulclan mardi U. Plabenneo, La Feuillôo, Plounôour-Ménez (Relecq) mercredi 15. Camaret jeudi 16, Pont-Croix, Rosporden, Plouguerneau, Huelsoat, Sizun, Plomodiern (Ménéhom), Qulmpene samedi 18, Quimper, Landernenu.

ILL-ET-Vn-Aiim. Lundi 13 août, Redon mardt 14, Fiédé, An train, Baulon leudl 16, Me- le-%se, Saint-Arme). Combourg, Roz-Landrleux, Ttntcnioo vendredi 17, Guichen samedi 18, MelUac.

LoinK-IirràRiluni. Lundi 13 so0l, Bnurgnouf mardi 14, Boussay. Loroux-RolterMu, Snlnte-Pazanne mercredi 15 ChAteaubrinnt, Montbert (Genentonl Jeudi 16. Ancenls, HuleFouassière. Chapplie-Meiilln, Hérlc, Rer.é, S«»enay, Vlgneux vendredi 17, Nort, Saint-Nazalre.

MAtCHE. Lundi 13 août, Anfrevlll» Jeudi 16.. Nfontebourg.

Mavh»xe. Lundi» 13 août, SMnt-Denfn de f!nsline«i. Crnnn mardi 14. LI(rnfères-la-Doueello Inirtl 16. Evron vendredi 17, Fougerolles-du-PlessIs.

MnnB"M». T.imrif 1S aoflt, PonMvr. Cnneorvl. Sn!nt-T..inren»-pn-Si*n* mardi 14, T'luvîeni»r. Rochnfnrt. THnlIiV-PnrhnPt. A\iniv. Rnnrtnimllee. Cnlpo. N. D. rt» Otipivrn-ep-rîiirm JfMi<1t 16. fîu**men*. Rorho-Hor^nni.Nfo- loir. vendredi 17. Novnl-Pontlvy, Plouray, Thelx samedi 18, Vannes.

MARCHÉS BELA RÉGION

n O^Ine du 10 août. Farine, .e, ileuMiiine qualité, 28 50 Il 2'J froment, il IL il.ii seigle, U 50 Il 15 siirnism, 13.50 i V) avoine, 18 Il l».5o orge, 15 à 15.50 son, 13.50 a n pommes de terre 7 à 8 foin, les 5(K) kilos, 49 à 55 paille, 22 & 25 boeuf, le, kilo sur pied, 0.55 & 0.60 vache, 0.50 il 0.55 veau, 0.60 0.65 mouton, 0.60 à 0.65 porc, 0.90 IL 0.95 beurre, le kilo en gros, 2 il 2.10 et en detail, 2.20 à 2.30 œufs, la douznine, 0.85 A 0.90 poulels, la couple, 3 à 4.50 cidre, !n barrique, 40 a 46.

RENNES. Marché du 11 août. Farine, première qualité, les 100 kilos, 30.50 à 31.50 farine, deuxième qualité, 28.50 à 29.50 froment, 22 à 22.50 sarrasin, 19 il 19.50 avoine, 19 & 19.50 orge, 16 a 16.50 son. 14 a,50 foin, les 300 kilos, 58 a GO paille, 32 a 35 beurre, le kilo en gros, 2.20 à 2.45 et en détail, 2.50 à 2.70 œufs, la douzaine, 0.80 à 0.90 cidre, la barrique, 32 a 35.

NANTES. Marché du 10 août. Farine, supérieure, lea 159 kilos, 4R p 48.50 ordinaire, 47 à 48 troisième, 44 il 45 blé, les 100 m.os, 22.25 à 22.S0 sarrasin, 18.75 à 19 avnlne, 19.75 à 20 son, 13.50 à 13.75 fèves, 21.50 4 22.

CONSEILS UTILES

La cuscute cause les agriculteurs le sa veut des dégâts considérables dans les cultures de luzerne et de trotte. Il importe de savoir la détruire, dès qu'elle se montre.

M. Marre, le distingué professeur départemental d'agricullure de l'Aveyron, a décrit très cluirement le procédé classique 4ue l'un doit empluyer

le Couper les plantes attaquées u sussi bas que pussible, Il en comprenant dans la zoiij fauchée une couronne de 1 à 2 mètrea. extérieu-e, à la tache apparente, de faguii il. englober sûrement tous les fliauieuts invisibles à l'œil.

2° Rassembler avec un râteau ou avec une raciette dentée le fourrage au centre de la tanche le u transporter dans des sucs hors du camp et le brûler u atrrès dessicatiun

au, Hepandre Il copieusement au moyen d'un arrosoir muni d'une pomme, sur la surface nettoyée, une solution de ci sulfute de fer à 8 ou 10 UjO Il en veillant il. ce que toute la surface u soit bien imprégnée n.

Il est indispensable d'opérer avant la formation des graines celles-ci, en effet, résistent il. l'action du sulfate de fer et perpétuent, par conséquent, le parasite. Comme on ne saurait trop prendre de précautions pour garantir les cultures de la terrible cuscute, il sera t'un

le De n'employer que des semences de légumineuses Il garanties exemptes de cuscute »

U« De renoncer au battage de ces graines par les machines mal nettuyées 3* De ne pas donner aux animaux des fourrages cuscutes

4* Ue ne pas transporter dans les champs destinés il. recevoir des légumineuses des fumiers renfermant des graines de cuscute

û* Ue détruire la cuscute dans les pâturages naturels.

Un de nos lecteurs a un vin pique U l'a additionné de bisulfite et n'est pas arrivé il. faire disparaître le goût aigre. 11 nous demande conseil.

Son addition u. bisulfite a été prématurée. Quand un vin est piqué, il faut tout d'abord saturer l'acide acétique à l'aide d un eel tel que le tarlrnte neutre de potasse.

Ce n'est qu'après avoir effectué cette opératiLn avec =rtn qu'on peut additionner le vin de bisulfite de potasse.

11 faut donc d'abord ajouter 150, 200, 300 centimètres cubes ou davantage de tartrale neutre de postasse pur lectolilre (on détermine exactement la dose en faisant un essai sur quelques titres).

Puis, au bout de quarante-huit heures,

on ajoute le bisulfite dans la peoportion de S 4 grammes par hectolitre et l'on bouche hermétiquement

Grâce à ce traitement, on arrive à obtenir un vin sans coût d'aigre, susceptible de se conserver pendant trois ou quatre mois.

CHEMINS DE FER DE L'OUEST Trains spéciaux de* dimanches et {êtes en été. Dimanche Il août 1306

1. Trtun parlant de tiennes pour Saint-laie 5 h. malin voyageurs toutes dusses et pour toutes garea jusqu'à Sanit-Malo, mais sans ooe* respoudance pour les embranchements.

t. Train partant de Hernies pour Vitre voya·geurs puur toutes gares Jusqu a Vitré, 3' classe. Depart, 5 h. 31 malin.

3. Train partant de Rennes pour Messac 7 h. 35 matin voyageurs toutes classes el pour toutes {(lires jusqu'à Messac.

4. Train partant de Hennés pour Guichen S 1 h. 35 soir voyageurs toutes classes et nour toutes gares jusqu'à Guichen.

5. Train parlant de Bruz pour Rennes S a h. 37 soir voyageurs toutes classes Jusr qu'à Rennes.

6. Train partant de Guichen pour Rennes a 8 h. 20 soir voyageurs toutes classes ju^qua Hennés.

7. Train partant de Salnt-Mato pour Rennes a 7 h. 27 soir voyageurs toutes dusses Jusqu'à Rennes ne drawrt pas les stnlinns cl· après La Gouesnlère-r.anrale, La FresnnU, Coinbourg. Pingé, Saint-Médard, et Sumt lier» mnin sur Ille.

Par contre, les diinnn.-hes et W^' en ê's 1. Le train 619 Renne» î^muMalo, 4 h.25 mntin ne prend 7rennM que les voyageurs pour les T.t.-ranchements de Un) vers t.ison uiixn et pour l.n I. Le train 32t> Région a IVniiPS Il' prend S Bruz, en été et jusqu'au 31 août, et de r.uichen a Rennes, du t. septembre au service d'hiver, que les voyageurs allant au-delà de Rounes.

3. Le train 328 de Redon a Rennes ne prer.il a Rennes que les voyageurs allant au-delà de Rennes.

rate de l'Assomption

A l'occasion de la Fête de l'Assomplion, les coupons de retour des billets à prix réduits nélignés ci-après délivres du Il au 20 sont, seront acceptés jusqu'au mardi Et août Inclusivement. 1. Billets de bains de mer (valables normalement quatre jours) 2. Billets d'aller et retour (Grandes lignes) 8 Billets d'excursion au Mont Saint-Miche! 4. Billets d excursion de Paris au Havre, avec trajet en bateau entre Rouen et Le Hnvre 5. Billets d'excursion à HuelgoaU

,et

L'une des plus charmantes excursions qu'il soit possible de faire sans déplacement im·portant est certainement la descente de la Semé entre Rouen et Le Havre Le* rives verdoyantes du fleuve et les admirables pointa .ta vue qui se déroulent aux yeux du vujugeur eu rendent le parcours des plus agréables. En vue de faciliter cette excursion, la Compagnie de l'Ouest délivre de Paris, de H<.u-n ou du H ivre, des billets spéciaux d'aller et retour à prix réduits, qui permettent d'uccomplir en bateau A vapeur le trajet de Rouen h il Havre, ou vice versa, et 1er restunt du voyuge eu chemin de ter.

BIBLIOGRAPHIE

Nous recevons le troisième numéro de Vint termediairc des Provinces de l Ouest, revue tit mensuelle pulliee buus la direction de notre confrère La Uiuinçam.

ün sait que les londateurs de cette revue se sont proposes den faire pour les provinces au I Ouest, et pour des sujets plus limites, et] qu'est pour le monde entier Vlutermr'diiitre des Chercheurs et Curieux de Puris, et nul dould que cette feuille, qui vient bien son lieunr, mine piccieuse de documente pour tuus les >imateurs de Folklore, n'obtienne un Ic^ii :ue succès.

Notre confrère nous prie d'annoncer qu'il sa fera un plaisir d'envoyer gratuitement un titiméro spôciuien A ceux de nos lecteurs qui rn feront la deninnde, 57, rue Sninl-i lemen! Nantes, en se recommaudant de notre juunr.il.

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des provinces de France

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Feuilleton de lOucsi-Eclair (22) Le Nez de Flairdecin

par Jean DRAULT

V

Ou PLUMOL APPREND A FAIRE LA corvée DE QUARTIER

Parce que v'1à-z-un lascar en état d'ivresse qui s'a ermis de donner comme ça au corps de garde le nom de Bécasseau.

Ce lascar-18 ?. demanda le caporal en indiquant Plumol.

Oui, fit un des trois sous-officiers qui avaient arrêté le romancier c'est nous qui l'avons arrêté sur le Pont- Neuf, y pouvait pas teni» sur ses pat- tes, y nous a invectives comme des pompiers I Et y donnait le nom Ce Bécasseau, comme ça au corps de garde 1. s'écria le caporal qui se croisa les bras. Ah 1 ça 1. c'est mufle Non, c'est muffe 1. Et pas moyen, avec tout ça, de dénicher ousqu'est sa compagnie 1. fit l'un des deux hommes de garde avec découragement.

Impossible cria le sous-off méridional. Y comprend rien de r:en, y peut pas dire une parole 1..

Oh I. permettez 1 protesta Plu.mol, qui se démoralisait visiblement & la suite de cette promcnarié*en grande pompe à travers une ca«erna.

Alors, comme ça, vous l'avez mpntré partout ?.

Partout I.

Et pas une compagnie ne l'a reconnu 7.

Pas une 1. Y nous reste que la cantine il. voir, dit ChrpuKot.

Faut y aller I. dirent les trois sous-officiers.

Allons I.

Encore 1. s'écria Plumol. Mais je ne suis pas le Juif errant, pour marcher toujours comme ça 1. C'est pas une excursion, c'est un calvaire I.

De son côte, le caporal de chambrée distillait dans l'oreille de l'un des sergents les hypothèses suivantes

Il est peut-être d'un autre régiment C'est peut-être aussi une orlonnance d'officier marié, il a pas un air soldat.

Deux cents soldats escortaient PluAh la. pensa-t-il, je donnerais bien ces deux cents-là pour l'autre, celui qui attend ses habits, pour les lui redonner et rentrer chez moi par la fenêtre ou par les toits.

A la cantine, aucun buveur ne la reconnut, et quiind il vit que la visite à travers la caserne était terminée, il eut un soupir de soulagement et il dit Maintenant, c'est fini, ils vont me relâcher, je vais leur payer il. boire pour leur peine, courir chez les Dnfournin, raconter mon aventure, ce qui amusera Marthe, et chercher mon serrurier. Et, joyeux, il proposa une tournée générais.

Lies trois sous-ons se consultèrent au regard, mais Chapuzot, voyant un gain à réaliser, combattit leurs scrupules avec une ardeur merveilleuse

Vous boirez à une autre table, allez donc 1. Ça n'aura pas l'air. Ils s'assirent tous, Plumol était redevenu gai. Et tandis que les champoreaux fumaient, que les petits verres se choquaient, il demanda s'il y avait un serrurier dans les environs. Pardi I flt le caporal de la chambrée, il y en a un en face de la caserne, un peu plus sur la gauche.

Ah I. par exemple I.

Le visage de Plumol respira la béa- titude I.

Tout est relatif dans la vie et il est ainsi des moments où l'on est tout aussi heu.reux de savoir où trouver un serrurier qui d'apprendre qu'on vient de gagner le gros lot.

Pendant deux heures, toute l'énergie de Plumol n'avait-elle pas été concentrée sur ce but trouver un serrurier ?. Cette rageuse poursuite du serrurier rêvé qui montrait une clef énirme à tous les tournats de rue pour s'évanouir chaque fois devant Plumol avait exacerbé le désir de ce dernier.

Peut-être, comme dans les vieilles légendes, eût-il conclu un pacte impie avec Satan pour attraper le serrurier cruel, qui jouait-à cache-cache avec sa détresse.

Un moment abasourdi par son aventure avec les sous-officiers, le romancier se sentait maintenant sortir d'un cauchemar.

Ce serrurier entrevu en rêve, il allait donc enfin pouvoir le saisir, lui parler, l'entraîner à son cinquième, lui faire ouvrir sa porte J

Une joie pure inondait son cœur. Merci I. dit-il au caporal. Merci I.

Il pleurait presque, il serra la main du soldat qu'il secoua avec frénésie. Et le caporal, stupéfait, craignant aussi pour le morceau de gruyère qu'il s'était fait servir, ainsi qu'un croûtoh de pain aux frais de Plumol, ne put s'em.pêcher de dire aux trois sous-officiers Il n'a pas l'ivresse mauvaise, au contraire I.

Tout à coup, Plumol poussa un cri perçant. Oh I. Ce cri I. Un psychologue expérimenté y eût démêlé le bruit du sanglot du désespéré, le déchirement sinistre de l'Ame, le grelot secoué par la folie dans le cerveau qui éclate. Oui, un psychologue à l'oreille atlentive et exercée, eût reconnu dans ce sanglot tout ce que nous venons d'énumé- rer, et ce psychologue ne se serait pas trompé. Plumol venait tout simplement de se souvenir que son argent était resté chez lui et que la capote de Bécasseau qui le recouvrait était indemne de la moindre pièce de cinquante centimes.

Et il l'avoua tout haut, l'infortuné. Il y eut de la stupeur dans l'assistance.

Il nous a tou) de même bien roulés cria ensuite le sous-officier méridional en apprenant cette désastreuse nouvelle.

Le caporal au gruyère clama

Il' sait bien ce qu'il fait, l'animal 1 Comment, fumiste, t'offres et t'as pas un rond dans sa pocho.

Tous envisageaient maintenant d'un œil morno la série des consommation offertes par Plumol,.

Mais les trois sous-officiers et le caporal se tirèrent de ce mauvais pas en accomplissant un grand acte de mora- lité publique.

Ils empoignèrent Plumol, appelèrent le caporal de garde et poussèrent le malheureux ami de Tarare vers la prison en criant

Manquerait plus que tu y coupes, à la malle, fumiste 1

Payez d'abord 1. hé I. là-bas 1. leur criait Chapuzot, du seuil de sa canWne.

Ils payèrent après et, outré leurs propres consommations, eurent à régler même les deux verres de rhum absorbés par Plumol, ce dont ils ne décolérèrent pas pendant trois jours. Ah y la connaît celui-là 1. clamaient-ils.

Calomnie s'il en fût I Et qui prouve avec quelle légèreté on écrit l'histoire. Car Plumol « la connaissait si peu. *la vie de caserne, qu'aussitôt fourré en prison, il se hissa sur le lit de camp, passa sa tête à travers le carreau cassé d'une lucarne grillée, et cria

Si vous ne voulez pas me laisser partir, procurez-moi au moins des draps un oreiller et un matelas pour la nuit, tas de sauvages I. Je paierai, j'ai des répondants I.

C'est de la graine de Biribi I. proféra le sous-officier méridional. Après le tour qu'y nous a joué, ça sera pas volé ̃

Et celui des trois sous-officiers qui avait toujours paru préoccupé, au cours de. ces incidents, ne put s'empêcher d'attirer l'attention sur un détail auquel personne n'attribuait d'importance Avec tout ça, ou diable a-t-il pu laisser son képi, c't'animal-là t..

On eût dit que ce sergent avait ta prescience des événements ultérieurs que devait amener la découverte do l'inoffensive coiffure de Récasseau. Plumol livré à lui-même, fit le iotir de la noire prison où la plus injuste et la plus incohérente des destinées venait de le jeter.

Ignorant le genre de mobilier en usage dans les casernes, il gravit le lit de camp en pente, avec le tâtonnement prudent des explorateurs alposlres. Il le redescendit avec frayeur, comme .il avait eu peur de tomber dans un prédpice, sentit enfin du bitume son? sc< pieds, se heurta à un baquet et s'en éloigna avec horreur pour buter contre une cruche en grès nu'il brisn.

Il entendit que l'eau coulait, se sentit les chevilles mouillées, crut il une inondation et se pencha de nouveau sur le lit de camp.

C'est un drame de Victor Huco i pensa-t-il. Je n'ai rien vu de plus cnnchemardant, même dana Han d'Irlande ».

Puis il réfléchit

(A $vivre\.


WMÎl

ETUDE

se )le A. FORRÉ, huisafcrandiencier

ag, rue du Calvaire 19

à Saint-Nazaire

VENTE

par suite eU cassation dé

commerce

Le Lundi 14 Août 1006, à nu heure de l'après-midi, et joare euivants, il sera, par le miaistère de M* Forré, hnisater, procédé rue Villes- Martin, la' 88, à Saint-Nazaire, a la VENTE

M plus offrant et dernier enchérisseur des

larthandiles cl laltrid

composant un

COMMERCE DE

VINS EN GROS

Au début il sera fait une tentative de vente en bloc.

Pour tous renseignements «'adresser au dit M' Ferré chargé de distribuer les prosans on rue Villes-Martin, La veste se fera au comptant plus 5 010.

L'Iluissicr *chargé de la geste.

A. FORRÉ.

linifluTittes

ifuttiniLar

ETUDES

Be M· C DAUPHIN, avoué à Sflinl-Malo,

de M* SAINT-MLEUX, avoué en la même ville

et de MO LBMEE, notaire Saint-Mal o.

VENTE JUDICIAIRE D'IMMEUBLES

Par suite de Licitatioa

Le lunUi 27 août 190«, n 2 heures de raprte-iuidi

En J'étude et par le ministère de Me LEMEE.

notaire à Sainl-Malo.

DESIGNATION

En la commune de Paramé DIX

PIÈCES DE TERRE jHii^es en bnrdure de la route de Poramé à Rothéneuf, d'une oontenance totale de sept déclares trois ares trentetroir centiares.

Mise à prix totale So<• xante-uuinze «nille francs. Ci 75.6M tt. Faculté de réunioa.

Ces terrains excellents pour k culture des pommes de tarre _rime «ont Buwet»libiee d une lies israude plus-vajue par leur admirable sfcuolion tout près de la grève.

Pour extrait

C. DAUPHIN.

9.023 1–2

ETUDES

de M- VERANT, notaire

à Morlaix

et de M- TROUSSEL, notaire à Pleyber-Christ

A LOUER

Immidittifnrflt

par SUITE d* DECES

cm pour le 29 septembre 1908 En la ville de Guerlesfuin LA PROPRIÉTÉ

de P*>h an Cuir

constant en MAISON de ~ri»trr, ayant en sons-sol, cave et bûcher au ret-dec îaussée septpiéces compreliant cuisine, arrière-cuisine, salle à manger, salon, chambre et cabinet, grand vestiboit'

A l'Z-tage quatre grandes chambres à coucher à feu et cabim-t s'ouvrant sur balcon. Ecurie, remise, «table,

cour, pompe à eau potable, poulailler, terrasse ayant vue sur la place de la ville, grand jardin fruitier et potager et diverses parcelles de terre et près au besoin.

S'adresser pour visiter aux gardiens, et pour tous autres ri'uj-rinnement», à M" VERANX et TKOUSSEL, notai»•«*• 7i79-" ETUDE

de NI* GALLUUIN, notaire, Marcillé-Hubert (I.-et-V.j. A LOUER DE SUITE

du pour le 29 septembre prochain.

Ensemble ou séparément UNE

VASTE PROPRIÉTÉ sise & Marcillé-Hohert, rue des Bas-tiat» et roule de Jatttô à La Guerche.

Cette propriété d'une eontnnaiice d'environ 2 liecLHres Comprend plusieurs corps de ¡¡aliments, des m.visons avec jaixlins et des bill-ente d'hahiUition et d'exploitation Irvoc des vergers en plein t&Pfil susceptibles de !orc»t une petite ferma

Pour miter et traiter e'a§«»**• à M* GAlLOUiN,

ETUDE

de M* PINAULT, notaire Chateaubourg.

ADJUDICATION

VOLONTAIRE

Le vendredi 17 août 1906, à 2 heures de l'après-midi En l'étude et par le ministère de M8 P1NA ULT, notaire a CbAto&ubourg.

DES IMMEUBLES suivante

Au bourg de Chateaubourg, Boulevard de la Liberté UNE

MAISON D'HABITATION élevée sur cave, construite en pierres et couverte en ardoises, composée de 3 pièces au rez-de-chaussée, 3 chambres à l'étage et grenier audessus.

GRAND BATIMENT derrière ladite maison également construit en pierres et couvert en ardoises, servant d atelier de peintre en bâtimente.

COUR y attenant sur laquelle existent une maison d'habitation et un cellier de construction récente également en pierres et couverts en ardoises.

JARDIN il. l'Eat, ayant mur privatif au Midi.

Le tout compris au cadastre sous le ne 748 P section B, contenant environ 7 ares 2 centiares, et joint du Nord la route de ChaAeaufcourg à Domagné, du Midi, les enfants Renonx de l'Eel, M Choisy et de l'Ouest un chemin.

Cette propriété parfaitement située proximité de la gare convient pour tous commerce et notamment à un peintre en bâtiments. Mme Coala qui l'occttpe actuellement est le seul peintre de la région et a une excellente clientèle.

Entrée en jouissant au 23 octobre prochain.

Pour renseignements, 8'adresser à Me PINAULT, notaire à Chateeubourg.

8.883 14 ETUDE

de M» CRON, notaire

a Saint-Aubin-du-Cormier, A VENDRE

par ADJUDICATION

Le lundi 27 août l'JO». à 2 heures après.midi.

Rn In «allé de la Mairie do S&int-Christophe-des-Vaiuiiis. DESIGNATION

En la commune de VieuxVy-sur-Cauësnon,

1

LA FERME

DE LA PKOUVERŒ

contenant 12 hectares 8 ares.

Fermier Guomain.

il

LA FERME

DE LA BÊCHARDAI8

contenant 11 hectares.

Fermier Véron.

En la cammuae de SaintOuea-des-ADaaXj près la bourg.

lui

La moitié côté couchant DU

CHAMP DE L'EUCHETTE contenant 19 ares 85 centiares.

IV

PRÉ OVIOOK contenant 16 ares 80 centiares.

V

LE PETIT PRE

du PONT-BINOISI£IUS contenant environ 28 ares. Propriétaire M. Prosper Thomas.

Pour tous renseignements s'adresser au dit Me CRON, notaire.

ETUDE

de MI BOURGES, notaire à Rennes, 3, rue Volvire ADJUDICATION

Le lundi 3 Septembre 1906 à deux heures de l'après-midi en l'étude et par le ministère de M* BOURGES, notaire D'UNE PROPRIÉTÉ Sise à Rennes, Avenue du Cimetière de l'Est, 21 comprenant maison de 4 Pièces, jardin et dépendances, le tout contenant 53o mètres.

Location 55o fr. Mise à prix.. t.OOO fr. Faculté de traiter avant l'adjudication.

S adresser à M* BOURGES notaire.

«989 1 ETUDE

de M* GEFFRAY. notaire à Guérnén<lvrVnfao.

A VENDRE

a 1 AMIABLE

UNE PROPRIÉTÉ Rapport et agrément, maison de naître et lerm.'S. Contenance ti6 hectares.

Chasse st pêche exception Proximité gare.

Rêver u net 4 0/0

Pour tous renseignements, visiter et traiter, s'adresser a mcn6- t'enfee.

ETUDES "r

de M* ANGI ER, notaire à Mauron (Morbihan).

A VENDRE

par

Adjudication amiable I

L mari a8 août 1906. à une heure, en l'ituéê

LA FERME

DE ROVENEUC

Contenant' 26 hectares, située communes de Mauron et de Concoret.

Revenu 1.150 francs.

LA FERME

DE LA RUAUDAI8

Contenant 14 hectares, sitnée commune de Gnillien et de Mauron.

Revenu 815 francs.

U

Le mercredi sç août 1906, a I heure, eu l'dtttdt

LA FERME

DE MORFOIS8E

Contenant 3a hectares, altuée commune de Ploérmel. Revenu t.ooo francs,

S'adresser poor renseignements à M* ANGIER, notaire à Manron (Morbihan) et pour visiter aux fermiers.

8.958 1-4 ETUDE

de M* SEVIN, notaire a Betton.

ADJUDICATION

VOLONTAIRE

Le mardi 21 août 1906, à 2 heures, à Betton, en l'étude Cammane de Betton

la Renaudais.

UNE FERME

de 1 heet. 60 ares environ,appartenant il Mme Tardif. ilùilrée en jouissance de -suite.

S'adresser pour visiter à Mme Tardif et pour tous renseignements h M* SEVIN, notaire.

8.889 ETUDE

de M» MER EL, notaire à Vitré.

A VENDRE

A L'AMIABLE

LA BELLE FERME dn GRAND-BRAIN

située au lieu de ce nom, comnunes d'Etrelles et de Vitré, d'une contenance approximative de 28 hectares. Louée net d'impôts 2.800 francs.

ON MOTEUR FIXE A PETROLE

pouvant être transformé pour marcher au gaz pauvre: ledit moteur d'une force de 5 à o chevaux avec transmission et courroies.

S'adresser pour tous renseienements audit MI MEHKL, notaire.

9.01S j ETUDE

de M* DUVAL, notaire à Louannec.

Qccasion exceptionelle

A ADJVGER

même sur une enchère, Le dimanche 2C août 1906, à 2 heures, en la Mairie du Trévou-Tréguignec, pnr NI@ DUVAL, notaire à Louannec. Plage de Trestel

en Trévou-Tréguignec, près Perros-Guirec.

LA BELLE

VILLA DES FLOTS avec vastes communs, jardin et parc, contenant 17.000 nièlrea.

Vue splendide sur la haute mer ot tes 7 Iles.

Mise a prix 25.000 francs. Jouissance immédiate. Facetté de traiter avant l'adjudication.

S'adresser au notaire,

8.881 i_9 A VENDRE

par Adjudication Volontaire Le mardi 28 août 1906. 3 heures de l'après-midi. A Saint-Briac, en l'étude de M» LACOUR, notaire.

Commune de Saïa^Briac à lia Chanta.

UNE PROPRIETE dite

LA VILLA DES PALMIERS Comprenant 12 pièces et 2 cuisinea, remise, le tout à l'état de neuf. Beau jardin d'agrément, arbres rares, potager, 3 puits couverts. Belle vue sur la mer.

Jouissance de suite.

Pourrait convenir pour pension de famille.

S'adresser sur les lieuL 9.022 1–7 ETUDE

de Me Louis BOUTIÉ,

notaire à Pipriac.

A VENDRE

TRÈS JOLIE

PROPRIÉTÉ O'AOMEfHCNT

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Bxntrûncn au par M. R1NGELMANN 1.JUIML v à l'hoir. «Itoan LUOO HH. puauip,flttia»toin. La Ho«v«a<i Broyvar est wn»tigf «y««t ntUM mn Mpalpur de PonnM de terre, Il exige tmHrt* m*to> de ttr»n»<jii« Hnonioonimtoa jou. O*Ml à Hh«ur«i 1,aoo kilo@ de pomma* «t a kra» | S.OOO kilos par monta* TKXISR

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Pour renseignements, s'adresser à M. MORLN, directeur de l'iwticaaeur Général de r'Oue#, Saint^>«rvan. Tlmbrt wur réponse.

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située commune de Pocé, à 4 kilomètres de ViUé, ronte de Rennes, contenant 30 hectares 74 ares 82 cenharta, exploitée par Pierre Aopied. Fermage 2.U00 francs, impôts ei chargea en sus. b adresser pour visiter au fermier et pour tons renseignements, soit à M* LAVANDIER, notaire à Vitré, soit à M* CH EVALUER, notaire à Fougères.

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