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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1906-07-31

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 31 juillet 1906

Description : 1906/07/31 (Numéro 3430).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k641146d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/11/2008

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Le soldat allemand Ge n'est pas seulement en France qu'on peut constater une crise de la discipline dans l'armée L'Allemagne, terre classique de imyitarisme subit, depuis quelque temps, les mêmes innueiices démoralisantes qui atteignent les autres nations européennes. On sait combien rapide a été, dans le derrrier tiers du XIXe siècle, l'évolution économique de l'Allemagne. L'Allemagne n'est plus un pays purement rural, envoyant à l'armée de bons paysans aveuglément respectueux d'une autorité qu'ils ne cherchent ni à expliquer ni à critiquer. Devenue une puissance industrielle et commerciale, elle a vu s'opérer dans les classes inférieures de sa population une transformation profonde. La population rurale ne représente plus que 40 0$ du total. L'agglomération dans les villes industrielles a créé au sein des! classes Duvrières des exigences jusqu'alors inconnues. Une plus grande instruction a développé l'esprit d'initiative et aussi d'indépendance. La propagande socialiste et antimililariste recueille chaque jour de plus nombreux adeptes parmi les jeunes génétetions, et par elles pénètre dans les casernes: aussi, bien des symptômes se fontes sentir qui témoignent d'un changement dans la mentalité générale de la population allemande appelée au service militaire.

Maie l'armée restait la même qu'en I8bo tes méthodes quoique modernes sont encore déterminées par le même esprit d'autorité qui faisait la force de L'armée frédéridienne. Entre cette armée immuable et l'esprit moderne évolutif, et impatient, il apparaît que se creuse de jour en jour une séparation plus profonde, et dont se ressent en toutes ses parties le vieil organisme militaire allemand.

L'Allemand est un soldat à partir de dix-sept ans à cet âge il doit le service en cas de danger. En temps de • paix, le jeune Allemand passe le conseil de révision à vingt ans. Une sélection minutieuse permet de n'enrôler que des éléments parfaitement sains et vigoureux. Sur les 1.200.000 recrues annuellement présentées, les 3/5 sont éliminées ou versées dans « l'ErsatzReserve ». Les autres, soit 225.000 hommes sont versés dans l'armée active pour y accomplir deux ans de service s'ils sont affectés à l'infante- rie, trois ans s'ils sont dans la cava- lerie ou l'artillerie. Malgré l'élimina- tion rigoureuse des éléments faibles t'armée allemande possède en temps de paix un effectif de 500.000 hommes, commandés par E4.000 officiers et 80.000 sous-officiers. En temps de guerre cet effectif s'élève à 200.000 gradés et 1.700000 hommes.

Une fois à la caserne le soldat alle- fand e^t saisi, coulé dans un moule inflexible, annihilé comme personne humaine. Il n'est plus qu'un rouage minuscule .d'une immense machine qui marche et qui l'entraîne dans son mouvement, inconscient de la besogne qu'il fait. Aussi bien au point de vue moral que physique, il est donc Soumis à un entraînement sans relâèhe. De même qu'il doit arriver à exébuter impeccablement la ParadeM&rsch », il lui faut se plier à toutes les exigences de ses supérieurs. L'o-

htoéissanoe passive est exigée par une surveillance, continuelle, des puni- tions, parfois des coups.

Son temps de service actif terminé, le soldat allemand rentre chez lui et on le verse pour quatre ans dans 1' «Er satz Reserve puis dans la « Landwehr n et enfin dans la « Landsturf ». Jusqu'à quarante-cinq ans, il est sous la tutelle du « commandant de cercle officier supérieur en retraite, chargé du commandement des armées de ré- serve dans sa province. Celui-ci est ai- dé par des sergents-majors de districts, uniquement chargés du recrutement des jeunes l|oldalts bt 'dtes ap- pels de réservistes. L'Allemand n'a pas à se transporter au loin pour accomplir son temps de service. Réserviste, il est en relations constantes avec 'ses anciens camarades, ses anciens chefs, son ancien régiment. Les sociétés de vétérans entretiennent chez tous ces hommes, en dépit des souffrances qu'ils ont éprouvées, le culte de leur régiment.

Or, ce culte, il semble bien que les jeunes générations ne l'aient plus au même degré. Convaincu qu'il est une personne humaine et conscient de ses droits, le soldat allemand moderne n'est plus disposé à accepter une discipline surannée. L'instruction qu'il a acquise a fait naître en lui des exigences que n'ont pas connues ses ancêtres. De plus, par suite de l'évolution économique, de nouveaux intérêts sont nés; les ouvriers allemands d'aujourd'hui, organisés en syndicats, en corporations, mettent audessus de tout autre lien le lien professionnel ils forment une classe. Ils ont pris conscience, sinon de leurs devoirs au moins de leurs droits.

Aussi à la caserne ne consentent-ilsplus à être considérés comme des individus inconscients, propres à exécuter machinalement des besognes incomprises. Les chefs ne sont plus pour eux que des hommes comme les autres, parfois moralement inférieurs à d'autres. Le soldat allemand ne supporte plus les brimades et les coups par lesquels autrefois les supérieurs prétendaient l'assouplir. Chaque année, les conseils deguerre condamnent aux travaux publics un certain nombre de soldats accusés de violences envers leurs supérieurs.

Le plus souvent, cependant, il iemploie d'autres moyens de défense; dénonciations dans les journaux socialistes, toujours avides de pareils scandales. mauvaise volonté concertée pour faire manquer un exercice ou une manœuvre importante et attirer des réprimandes ou des punitions sur la tête du chef détesté. Le soldat allemand devient « fricotteur » et cherche par tous les moyens à faire le moins de « service » possible. Ayant sans cesse sur leurs pas les sous-officiers, c'est à eux que les soldats allemands, comme les français d'ailleurs, gardent la rancune la plus tenace. Eclatants d'orgueil sous leurs galons, les sous-officiers affectent vis-à-vis des simples recrues des allures de supériorité irritantes, ont des exigences injustes et méchantes. Le soldat ne les supporte plus. Et comme-souvent le sous-officier est huveur ou joueur, qu'il a des dettes, et que parfois il puise à la caisse de la compagnie, il est très facile de l'amener à composition en opposant à ses ordres dans les exercices une force d'inertie qui aura pour effet de lii attirer toute la mauvaise humeur des chefs.

On doit constater d'ailleurs que les sous-officiers allemands sont bien inférieurs aujourd'hui à ce qu'ils furent. Presque toujours rengagés, même les caporaux, munis d'une forte instruction militaire, les sous-officiers allemands fournissent encore d'excellents cadres. Leur situation est honorable; s'ils sont mariés, ils touchent en plus de leur paye, qui est élevée, une indemnité de logement. Après douze années de services, le sous-officier a droit à un emploi civil dans une administration de l'Etat; il y est bien rétribué, et aura sur ses vieux jours une retraite reversible sur sa veuve et ses enfants.

Voilà ce qui avait permis jusque-là l'existence d'un' corps de sous-officiers capables et exercés. En théorie, la situation n'a mas changé et les mêmes avantages sont offerts à ceux qui veulent en profiter. Mais par suite des progrès de l'industrie moderne, des situations plus lucratives et moins monotones attirent les meilleurs sujets qui,

après leur temps de service, sont insensibles à toutes les séductions que pouvait leur offrir jadis la vie de sousofficier. Les jeunes gens intelligents se placent dans les vastes entreprises, parfois s'expatrient dans l'espoir d'arriver à une situation meilleure. Le rengagement ne tente plus guère que quelques paysans qui trouvent la vie trop dure chez eux et préfèrent parader avec un bel uniforme. Ces éléments ne remplacent que bien médiocrement ceux qui s'en vont. Les vétérans comme le « Volkhardt » de la Il Retraite'n disparaissent et il y a peu de chances qu'il y ait encore à l'avenir d'autres fidèles comme eux.

A l'affaiblissement de l'esprit de discipline vient donc se joindre l'infériorité des cadres, qui tendent de plus en plus à ne se composer que de soudards brutaux et serviles, transformés avec l'âge en fonctionnaires étroits et routiniers. Sans doute, ce ne sont pas là des marques irremédiables de déchéance. L'armée allemande est forte encore. Mais à la bien considérer, dans l'état actuel des choses, elle apparaît comme une monstrueuse anomalie au milieu des exigences de la vie moderne. Immuablement fixée en son attitude séculaire* elle se heurte il. chaque pas à de petits obstacles. Sans doute ce ne sont que de petits obstacles et qui n'empêchent pas l'organisme de fonction Mais il se ressent de ces mille petites tracasseries journalières; il s'ensuit un malaise indéfinissable, une gêne, une inquiétude aussi peut-être pour le lendemain. L'armée allemande porte au flan sa plaie, elle aussi.

P. J.

AU JOUR LE JOUR

LA MORT DE ROUGET DE L'ISLE Sous ce titre le Il Temps Il publie, d'après un livre nouvellement paru un attachant récit de la mort du père de la 1( Marseillaise Il. On, goûtera certainement l'impression draci de cette fin pourtant paisible, d'un vieillard qu'une lieure avait rendu célèbre Rouget de l'Isle, en 1835, habitait Choisyle-Roy. Il avait alors 70 ans. C'était un petit vieux, maigre, méticuleux, l'air doux et paisible, étroitement serré dans une Inngue redingote de demi-solde, le chapeau à haute forme, largement évasé, penché sur l'oreille, le visage rasé de prés, le col à revers relevé, la boutonnière marquée du ruban rouge.

Au commencement de l'hiver, il fut atteint d'un catarrhe pulmonaire. Les soins de ses amis Voïart et Gindre de Mancy le sauvèrent. Mais vers le 26 mai 1836, il resta tard au jardin, la fièvre le prit et le cloua au lit il fallut appeler le docteur en toute hAte.

Se sentant perdu, Rouget de l'Isle eut un mot navrant

Voilà, dit-il tristement, j'ai fait chanter le monde et maintenant je vais mourir. Pendant tout le mois qui suivit, il s'abandonna avec une docilité peu conforme à l'impatience de son caractère, il toutes les prescriptions de son médecin, à tous les désirs des amis qui l'entouraient. Le samedi 25 juin, l'agonie commença. Gindre de Mancy, habitant Paris, qu'on avait appelé, arriva le mourant répondit à son serrement de main par une. légère pression des doigts ^le reste du jour et pendant toute la nuit, il resta immobile. Le dimanche matin, vers neuf heures, M. Boivin, maire de Choisy, se présenta la nouvelle s'était répandue dans le bourg on voulait savoir des groupes s'étaient formés dehors, devant la porte. Le maire décida

Je vais faire placer des gardes nationaux il ne faut pas troubler son sommeil.

Il parlait à voix basse le docteur sortit de la chambre, le prit à part et il mots si faibles qu'il fallait les deviner

Vous savez, fit-il, c'est la fin. la fin. Au bas du perron, dans la rue, le jardinier défendait la porte. Il y avait là des enfants, des gardes nationaux, des ouvriers en blouse, des petits bourgeois. Ils disaient

C'est donc vrai, il va mourir.

M. uoivin, dont l'émotion se défendait mal, répondit en pleurant

Ah mes amis, c'est pour bientôt.. Il s'éloigna, son mouchoir aux lèvres les curieux se dispersèrent silencieusement. La journée se passa bien la soirée fut douce. Le malade restait étendu sur le lit, les yeux pleins d'ombre, la bouche muelte, ou -montait le petit souffle de son cœur. Mme Voïart veillait sur lui. Dans 4a chambre voisine, son mari causait avec le médecin. Vers onze heures du soir, Alme Voïart appela

Docteur 1

Le docteur Carrère s'approcha du lit Il écouta et demanda de la lumière. A la- clarté d'une lampe qu'apporta Mme Voïart,

on put voir Rouget de l'Isle. Ses yeux se cernaient d'un cercle bleuâtre, sa lèvre êèefll !*due; sa gorge se soulevait on voyait battre ses tempes. Le docteur demanda de l'air la fenêtre fut ouverte. Des rumeurs venaient du dehors un bruit de foule impatiente et contenue. Tout à coup, quelqu'un dit

Ecoutez.

C'était un dimanche, un dimanche d'été de banlieue parisienne, et des chants passaient dans la campagne. Or, il se trouva qu'à ce moment précis, des voix fraîches, des voix de conscrits, lointaines, commencèrent l'hymne glorieux

Liberté, liberté chérie.

Combats avec tes défenseurs.

Ceux qui veillaient le mourant se regardèrent, saisis d'étonnement. Lui eut un geste très faible, très léger ses yeux s'ouvrirent. Les voix se rapprochant, reprenaient en choeur

Aux armes, citoyens Formez vos batail[lons.

Puis, tout se perdit dans la nuit, les chanteurs et les voix. Les yeux de Rouget de J'Isle, cependant, ne s'étaient pas fermés il semblait qu'il contemplait, bien ep deça du présent, les événements d'une vie déjà effacée. Quelques mots vinrent à ses lèvres

Patrie. Strasbourg. Révolution. Quand minuit sonna, il mourut.

N'est-ce pas beau ce chant de la fi Marseillaise n, la cantonnade, tandis qu'expire, vieux, lassé et pauvre, l'homme qui dota la' France de l'hymne immortel ?

los Dépêches y^BrticespAial de l'Ouest-Eclair). CONSEIL DES MINISTRES Ministres automobilistes.

Paris, 30 juillet. Au temps de M. Félix Faure et de M. Loubet, les ministres empruntaient pour se rendre à Rambouillet, les jours de conseil, un train spécial que l'on formait à la gare Montparnasse. Aujourd'hui ils sont, pour la plupart, partis en automobile. M. Clemenceau menait dans sa voiture MM. Leygues et Thomson. M. Etienne offrait une place dans la sienne il M. Briand. Quant à M. Sarrien et aux autres membres du cabinet, ils sont arrivés à Rambouillet à tO heures; ils avaient pris place dans un wagon-salon qui avait été attaché au train ordinaire partant de Paris à 9 heures 3.

Sur le quai, les ministres oirt été reçus par le secrétaire général de la présidence et M. Faibvre, sous-préfet de Rambouillet. Les membres du cabinet se sont rendus directement au château dans les voitures et automobiles de la présidence.

Dès leur arrivée, la délibération a commencé.

La séance

Les relations commerciales avec la Suisse

Paris, 30 juillet. Dans leur séance de ce matin, les ministres se sont principalement entretenus des relations commerciales avec la Suisse. Le Conseil a pris connaissance des dernières propositions formulées par le gouvernement helvétique et a décidé d'adresser à M. Revoil, notre ambassadeur à Berne, de nouvelles instructions en réponse à ces propositions.

Mouvement préfectoral

M. Clemenceau a ensuite fait signer le mouvement préfectoral. Nous avons déjà fait connaître la partie du mouvement qui concerne les préfectures. Ajoutons que M. Philippe, chef adjoint du cabinet du ministre de l'intérieur, est nommé sous-préfet de Reims, en remplacement de M. Jossier qui devient préfet de la Haute-Marne;.M. Lasserre, sous-préfet de Béthune, passe à Saumur, en remplacement de M. Cordelet nommé préfet de la Mayenne; M. Rang, sous-préfet de Vendôme, passe à Verdun en remplacement de M. Causel qui devient préfet des Vosges.

Promotions militaires

Le ministre de la guerre a fait signer les décisions aux termes desquelles sont nommés commandant du 18° corps d'armée le général Oudard, en remplacement du général Le Lorrain, atteint

par la limite d'âge; président du comité technique de l'artillerie le général Maquet-Laroque, en remplacement du général Peigné également atteint par la limite d'âge.

Promotions dans la marine

Le ministre de la marine a fait signer une série de promotions d'officiers généraux des divers corps de la marine. La suppression des congrégations Le ministre de l'instruction publique et des cultes a donné lecture d'une demande de sursis dont il a été saisi par les congrégations enseignantes dont la fermeture a été ordonnée. Le conseil a décidé qu'il ne serait accordé de sursis que là où il y aurait impossibilité de recevoir les enfants dans les écoles publiques.

L'assistance aux vieillards

Quant à la question soulevée par l'interprétation à donner à l'article 33 de la loi sur l'assistance aux vieillards infirmes et incurables, le Conseil a décidé que MM. Clemenceau et Poincaré se rendraient demain à 2 heures devant la commission du budget pour lui faire connaître la résolution arrêtée par le gouvernement. Celui-ci a estimé qu'il y avait lieu de rechercher un terrain d'entente avec la commission du budget.

La croix de Mme Sarah Bernhardt En ce qui concerne la croix de Mme Sarah Bernhardt, le conseil a renvoyé sa décision au prochain conseil qui se tiendra le 17 août.

La suppression de la peine de mort Sur la proposition de M. Sarrien, président du conseil, le conseil s'est prononcé pour la suppression de la peine de mort. En conséquence, le Garde des sceaux a été chargé d'étudier une nouvelle graduation des peines. Le crédit maritime

Enfin, sur la proposition du ministre de la marine, le conseil a approuvé la création d'une commission supérieure du crédit maritime. Cette commission sera chargée de contrôler, par l'intermédiaire de l'inspecteur maritime, le fonctionnement des caisses qui sont créées sous le régime de la loi du 23 avril 1906, de guider et d'encourager leurs efforts. Elle délibérera sur les demandes de subventions formées par les caisses, de manière à assurer une bonne utilisation des fonds réservés à cet effet par la commission chargée de la répartition de la retenue de 2 0/0 sur les primes de la marine marchande.

La commission comprendra des membres du Parlement, des re présentante du Conseil d'Etat, de la Cour des comptes, du Ministère des finances, etc. Elle sera présidée par M. Pallain, gouverneur de la banque de France.

Les inventaires

M. Clemenceau a fait connaître d'autre part que 62.000 inventaires avaient été opérés jusqu'ici, sur 65.000 tentés. La séance a été levée assez tard dans la soirée.

A midi, les ministres ont déjeuné chez le Président de la République. LE VATICAN ET LA SEPARATION Rome, 30 juillet. Le cardinal Mathieu a quitté Rome hier pour la France. Il s'arrêtera quelques heures à Milan, d'où par le Simplon, il gagnera Paris.

On croit qu'il porte avec lui le document attendu rrenfermant qes conseils que' le Souverain Pontife adresse aux catholiques français, au sujet de la loi de Séparation.

Le cardinal devrait, en arrivant, remettre ce document au cardinal Richard, archevêque de Paris.

Le culte dans les écoles de l'Etat Annulation d'une délibération d'un Conseil municipal sur cette matière

Bordeaux, 30 juillet. Le conseil municipal de Nizan (Girondo), se fondant sur l'article 2 de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, avait voté un crédit pour faire assurer le service religieux dans les écoles de la com-

mune par le curé ou tout autre prêtre de passage. Le préfet de la Gironde vient d'annuler cette délibération comme contraire, aux lois sur l'enseignement et la séparation.

Cet arrêté comporte les considérants suivants

Considérant que la législafion sur l'enseignement primaire assure la neutral'tté de l'école en matière religieuse) et en exige là compléte laicité qu'elle laisse aux parents le soin de faire donner selon leur désir l'instruction religieuse d leurs enfants, mais en dehors des édifices scolaires Considérant que la loi du 9 décembre 1905 ne déroge en rien cette législation que par suite, la délibération ci-dcssvs visée. du conseil municipal de Vi:an a manifestement uiolé les lois des 12 mars 188J et 9 décembre 1905

Annulc la dite déribéralion.

LES PENSIONS ECCLESIASTIQUES Paris. 30 juillet. Questionné par l'abbé Gayraud sur la question de savoir si les fonctions de professeur de grand séminaire au moment de la promulgation de la loi de séparation devaient être considérées comme rentrant dans l'organisation publique du culte, conformément aux prévissions de l'article I"r du paragraphe 3 du règlement d'administration publique du 19 jan»- vier 1800, pour les concessions d3 pen. sions, M. Briand a répondu affirmativement.

'ON TOUL-OM

L'amiral Fournier insulté

Toulon, 30 juillet. Hier soir, vers 11 heures, au moment où l'amiral Fournier sortait do l'hôtel de ville, après la fête vénitienne, et s'embarquait dans son canot, un ouvrier du port, Paul S. s'est avancé vers lui, l'air menaçant et; a crié « A bas l'armée! A bas les galonnés Vive la sociale!

Immédiatement, des agents se sont précipités sur ce manifestant, qui a été arrêté et conduit au poste de police. L'arrestation a été maintenue. Le parquet sera saisi aujourd'hui de cet incident prr un rapport du commissaire centra'

La revue des troupes de débarquement Toulon, 30 juillet. Ce matin, à 9 heures, le vice-amiral Fournier a passé en revue les compagnies de débarquement qui ont pris part iux manœuvres. Le maire socialiste d- Toulon, qui décidément devient un patriote" excetlent, assistait à la revue ait s'est entretenu pendant longtemps avec les officiers. La foule était considérable. Après la remise des décoruli"iis décernées à l'occasion de la Fête nationale, le défilé des compagnies a eu lieu. Les matelots avaient très belle allure; ils ont exécuté plusieurs mouvements de marche avec un ensemble parfait. Entre autres décoiai; ns, l'amiral Fournier a remis la croix de commandeur de la Légion d'honneur au contreamiral Germinet, commandant la division de réserve.

LA CATASTROPHE DE COURRIERES Ordonnance de non-lieu en faveur des ingénieurr de l'Etat

Béthune, 30 juillet. M. Boudry, le juge qui avait été chargé de l'instruction relative aux responsabilités encourues dans la catastrophe de Courrières, vient de rendre une ordonnance de non lieu en faveur des ingénieurs de l'Etat. On sait qu'à la suite du retour des « res-, capés u, l'inspecteur général DclafondS et ses collaborateurs, ingénieurs des mines, avaient été inculpés d'homicide par imprudence en raison de la manière, dont avaient été conduites les opéra», tions de sauvetage.

L'ordonnance de M. Boudry constate que les ingénieurs ont fait leur devoïr>i A part les huit mineurs qui se trouvaient avec les « rescapés Il au moment de la catastrophe et qui survécurent un jour ou deux, il n'a été découvert aucun cadavre pour lequel on pût dire que la mort était postérieure à la catastrophe. C'est donc que le renversement de l'aération, propos duquel les ingénieurs* de l'Etat furent incriminés, n'a causé laf mort d'aucun survivant.

Des diverses autopsies qui ont été

Feuilleton de l'Ouest-Eclair. 92

LES

Orphelins d'Alsace

Pat- Paul BERTNAY

XII

Ça me faisait surtout du chagrin pour ma pauvre vieille, qui n'était pour rien du tout là-dedans et qui, je vous assure, faisait bien, elle, la besogne de deux servantes. Et comme, un jour, la mère Cortavoz l'avait disputée si fort que j'avais vu de grosses larmes rouler silencieusement sur joues de ma grand'mère, je ne pus m garder mon chagrin, ni taire mon projtet, et je dis au maître d'école que e ne reviendrais plus, parce que M. jîortavoz éUit trop fâché du tort que lui faisais. Le maître me -fit jaser.. i CI n'eut pas de peine à m'arracher confidence de tout ce qui causait Bon ennui. Il se contenta de me réJe vais- en parler M. le duré. Viens toujours demain. Si tu dois guittèM'école, ce n'est pas un jour de

plus ou de moins qui portera préjudice au père Cortavoz.

Et, le lendemain, pendant que j'étais revenu une fois encore, comme le maître me l'avait demandé, à SaintPierre de Chartreuse, M. le curé, lui, allait à Saint-Hugues. Il ne me l'a jamais avoué, le brave et digne homme, mais je crois que cette entrevue fut assez orageuse. Dans tous les cas, elle se termina par le dénouement le plus imprévu le soir même, j'emmenais ma grand'mère et nous couchions tous les deux au presbytère.

M. Laurent, mon vrai bienfaiteur celui-là, n'avait pas de servante, d'abord parce qu'il était trop pauvre pour donner des gages à une domestique, ensuite parce qu'il avait avec lui sa sœur aînée qui s'occupait des soins du ménage. Comment fit-il pour nourrir encore ces deux bouches de plus, ces deux bouches dont une, la mienne, était affamée depuis le matin jusqu'au soir ?. Il Y parvint cependant.

Ma grand'mère, très inquiète, très bouleversée d'abord, s'était rassurée en voyant que, dans cette nouvelle chambre, mon lit était dressé 5 côté du siep. Et puis Mjle Laurent, la sœur du curé, était une bonne créatu-

re, un peu maladive, douce, paisible, qui fit aussitôt bon voisinage avec ma pauvre vieille. Au bout de quelque temps, c'est grand'mère qui rangeait tout dans la maison, qui faisait le gros de l'ouvrage, qui se rendait si utile que M. Laurent s'écriait, très convaincu

On va dire que j'ai fait une spéculation en prenant chez moi l'aïeule et le petit enfant.

Mais comme, à partir de ce moment, ma vie à moi venait de changer 1. Non seulement j'allais régulièrement à l'école, mais le brave curé me consacrait tous les moments, et ils étaient nombreux, que lui laissaient les occupations de son ministère. Il savait un peu dessiner, ce digne homme, et vous jugez s'il était empressé de m'enseigner tout ce qu'il savait.

Et ce ne devait pas être beaucoup. Je dois avouer qu'au bout de six mois j'étais beaucoup plus fort que mon maître, et, maintenant que j'avais dans les doigts autre chose que mon couteau de vingt-quatre sous, je sculptais mes bûches de mélèze- -de façon à esbrouffer Michel-Ange.

Malheureusement MioheKAnga 'était mort.

Mais heureusement pour moi il passait quelquefois à Saint-Pierre des artistes, des peintres, se rendant à la Grande-Chartreuse par le chemin des paysagistes. Chaque fois que mon curé en rencontrait un, il ne le lâchait pas avant qu'il n'eût admiré mes bonhommes de bois. On finit par raconter, dans les ateliers de Grenoble, qu'il y avait, dans la montagne, un petit paysan qui avait de remarquables dispositions pour la sculpture. Mon curé, vous vous en doutez, fit des pieds et des moins pour intéresser les bonnes gens à ce pauvre enfant si malheureux, si isolé, une épave de la guerre. Il redit à qui voulait l'entendre l'histoire de mes premières années, tant et si bien qu'un beau jour je fus admis à l'école de dessin de la ville.

t– Mais comment viviez-vous 7 = Ah 1 ça n'avait rien de commun avec le train de Rothschild. Le lundi matin je partais de Saint-Pierre à pied, si ça ne vous fait rien. J'allais, d'une traite, au Sappey, à quinze kilomètres. Là, l'aubergiste me faisait cadeau d'une bonne soupe. Je repartais alors, léger comme un lièvre, et je n'avais plus qu'à arpenter seize kilomètres qui ma-donnaient le ternps-

de digérer mon déjeuner, jusqu'à Grenoble.

Là, je trouvais la niche et la pâtée chez une vieille bonne femme que M. Laurent avait intéressée à moi. Encore une envers qui j'ai contracté une grosse dette de reconnaissance. Et je travaillais comme un nègre jusqu'au samedi à midi. Alors, par la même voiture, je remontais à Saint-Pierre, embrasser grand'mère, passer avec elfe la journée du dimanche, et je recommençais mon étape le lendemain matin.

Et ça a duré 7.

Ça a duré huit ans. L'été ce n'était rien du tout plutôt un plaisir. Mais c'est l'hiver que ça tirait I Heureusement, le facteur faisait la trace dans la neige. Enfin, vous voyez que ça ne m'a pas rendu poitrinaire.

Ni rachitique.

Il faut ajouter que, lorsque j'eus dix ans révolus, comme on était très content de moi à l'école, le Conseil municipal m'accorda une bourse d'externe au lycée. Ah 1 Il ne fallait pas flâner I Les classes du lycée, les classes de l'école de dessin, mes devoirs d'un «ôtô, mes.études de sculpture de l'au-

tre. Je vous assure, Maréchal, que je n'ai pas été un paresseux.

Vous étiez un héros, tout simplement.

Je voulais coûte, que coûte, arriver à quelque chose. Je voulais que, sur la fin de ses jours, ma pauvre grand'mère ne fût «as la domestiqua de personne. Elle n a plus sa tète à el-* le au moins, je veux qu'elle puisse s'éteindre tranquillement auprès de son Georget, de sa seule affection, de sq seule préoccupation. Et si je parviens à lui donner le repos de ses dernières années, je serai bien pavé de tout mon travail et de tous mes efforts. Vous êtes, mon cher Saint-Pierre, le plus charmant garçon que je connaisse. et je serai, moi, très heureux et très fier si notre camaraderie devient de la solide amitié.

Ah mais, attendez donc, je n'ai pas encore fini.

-Mais si je connais la suite. La ville de Grenoble vous a donné une autre bourse pour suivre les cours* de l'Ecole de beaux-arts, et voilà comment vous êtes à Paris depuis un an et- demi.

Seulement, vous ne savez pas que cette bourse est de douze cents francs, pas un sou de plus et ce n'est pas avec


faites. des renseignementa fournis par les survivants, enfin des constatations opérées dans les travaux, il résulte que les quatorze a rescapés » et leun huit compagnons du début étaient seuls vivants le lendemain de la catastrophe et que ces huit derniers ont succombé à l'asphyxie le li ou le 12 mars. Contrairement à ce qui a pu être dit, aucun ouvrier n'est mort de faim; toutes les indications contraires, parfois énoncées, ont été reconnues erronées.

LA « BOMBE DE SEPT COLONIAUX Paris, 30 juillet Sept artilleurs du S* colonial Quittaient, il y a eu hier huit jours, le camp de Coëtq uidan (Morbihan), où ils exécutaient des manoeuvres et venaient ensemble faire la « bombe » à Paris.

Là, ils perdirent deux d'entre eux; les cinq autres, à bout de ressources, Delair, Du vaux, Baratte, Druet et Michel, ce sont constitués prisonniers hier à Versailles.

Nous avons vu Tarit^ on a bien ce rigolé »; evaut bien quelques jours de prison, ontUe dit pn forme de conclusion.

On recherche leurs camarades.

CHOSES DE LA MARINE LE PLUS GRAND CUIRASSÉ A FLOT Le navire, qui tient présentement le record de la grandeur, parmi les bâtiments de gucre à flot, est le cuirassé « Dreadnought a, de la marine anglaise, lancé depuis le mois de février dernier. Il est vrai au'il ne gardera pas longtemps ce record. car nous avons mis en chantier cette année des navires aussi grands, et le Japon comme les Etats-Unis vont les dépasser encore.

L'Amirauté avait entouré du plus grand mystère tout ce qui concernait le Il Dread- nought n. C'est il grand'peine que l'on avait fini par savoir qu il aurait, avec un déplacement de 18,000 tonnes, une longueur de 152 mètres sur u-.e largeur de 25 m. 40 et qu'il serait mu par des hélices actionnées par des turbines a vapeur. Mais sur son armement, sur sa cuirasse, sur sa vitesse, sur sa protection, on ne disait rien de pré- ci@ et Ion cachait même la réalité, à telle enseigne que, lors du récent voyage d'une mission française en Angleterre, l'Amirauté tit savoir a notre attaché naval que en dépit de l'enlente cordiale lad:le mission ne pourrait pas visiter le Il Dreadnought n, comme elle se le proprosait On en concluait donc que le nouveau venu de la flotte britannique se distinguerait par des innovations multiples. Depuis trois jours, le mystère est enfin dévuilé. Dans un mémorandum rédigé à l'usage du Parlement, l'Amirauté vient de donner une description officielle de ce futur na\e. Et comme, au fond, rien de très extraordinairement particulier ne caractérise ce nouveau cuirassé, on est enené à penser que ei l'Amirauté a si loiglemps gardé le F.lence à son sujet, c'est c, je, tout bonnement,, elle n'en avait pas er oore arrêté d'une façon définitive les caractéristiques principales.

Donc, l'armement du Il Drcadnought M .se compose, en tout et pour tout, de 10 canons de 305»/" et de 27 canons de 75 mp", avec 5 tube» lance-torpilles sous-marins. C'est, en somme, l'abandon total de l'artillerie moyenne, celle des calibres de 15 à 20 centimètres, qui avait pour objectif la destruction des superstructures et des blindages légers, car les canons 4e 205 »/», qui sont du plus gros calibre en usage, sont destinés a la perforation des cuirasses épaisses, et les canons de 75 a/m n'ont de raison d'être que pour la défense contre les torpilleurs ou contre-torpilleurs. C.. abandon de l'artillerie moyenne doit!I être approuvé ? La question n'est pas simple à trancher. D y a beaucoup de marins et non des moindres qui estiment que l'artillerie moyenne, forcément plus maniable et plus rapide comme tir que la très grosse artillerie, doit avoir sa place sur les navires de combat. Et, de fait, il est nu^ntenant prouvé contrairement il. des assertions un peu hâtives publiées au lendemain de la bataille Tsou-Shima que ks Japonais ont eu beaucoup à se louer des services que leur rendirent leurs canons de moyen calibre pour la destruction de la Hotte russe. Aussi ne les unt-ils pas pr./scrils de leurs nouvelles unités de combat.

En France, où nous aimons les solutions bâtardes, qui d'ailleurs ne sont pas toujours les pires, nous avons donné à nos futurs cuirassés des canons de 3uï)mm eu leur adjoignant des pièces de 2iJtan. Sur le n Dreadnouglit n, les dix gros canons sont disposés ti par paire, dans trois tourniles placées au centre du navire, les quatre autres étant reniermes, par paire, cians deux tuurciL-s placées ca abord. De cette manière, on peut tirer, a la fois, 8 pièces par le travers, et 6, la fois, dans le sens de l'avant ou dans le sens de l'arfière.

Aun d'assurer une bonne tenue à la mer, par gros temps et par grande marche, et pour procurer un sérieux ce commande- ment N aux canons de l'avant, celle purlie du CI Dreadnought Il a été surélevée. Elle atteindra 6 m. <0 de hauteur, au-dessus de t'eau-

La ceinture cuirassée qui entourera le bâtiment de bout en bout aura une épais-

eeur masima de tt centimètres et demi Le réduit et les tourelles auront également un blindage de cette épaisseur. Dès ponts, cul.rassés de cinq et sept centimètres couvriront les parties basses du navire. Enfin, des dispositions nouvelles eeront prlees pour protéger Ja carène centre les edets des torpilles.

Sur ce point spécial, le mémorandum de l'Amirauté ne donne que des détails vagues et cela volontairement sans doute. Il se borne à mentionner que les cloisons étanches, séparant la coque en tranches, n'au- ront aucune ouverture faisant communi- quel' an compartiment avec ses voisins. C'est la constatation des terribles effets das torpilles dormantes durant la guerre russojaponaise qui a fait prendre de nouvelles précautions pour la protection des coquea. En France, nous n'avons pas manqué de nous préoccuper des ravages que peuvent causer les torpilles, et nous avons pris des dispos; :ns spéciales sur nos nouveaux cui. rassés en chantier.

La vitesse du « Dreadnought t sera de 21 nœuds, supérieure de 2 ou 3 noeuds À «elle des cuirassés les plus rapides existant. Ses machines propulsives seront des turbines, dont le mémorandum reconnaît les avantagea, sans toutefois négliger de dire que ces nouveaux o-tmnes ne sont pas dénués d'inconvénients. Et l'on est même frappé de l'insistance que met la note officielle a parler des CI désavantages des turbines, puisque, somme foute. l'Amirauté, en les adoptant, a prouve qu'à ses yeux les avantages remportaient sur les inconvénients. Le « Dreadnought prendra 2.700 tonnes de charbon (le chargement entier d'un vapeur important), ce qui lui permettra de parcourir ii.800 milles marins é la vitesse de 10 nœuds et 3.500 milles à la vitesse de 18 nœuds et d«mL Une installation de chauffage au pétrole est prévue. Elle augmentera, par suite, de façon considérable, le rayon d'action fourni par le charbon. Une innovation réelle et intéressante marquera l'entrée-en service du «Dreadnought». Jusqu'ici, on le sait, et de temps immémorial, les officiers, commandants et amiraux, étaient logés à l'arrière et l'équipage à l'avant. Cela était rationnel au temps de la marine à voiles, où l'officier se tenait à l'arrière pour commander la manœuve, afin de bien voir toute la voilure s'étageant devant lui. On avait donc pris l'habitude de réserver l'arrière aux officiers.

Avec l'avènement de la vapeur, les conditions ont changé. Les passerelles de manoeuvre, les kiosques de navigation, les blockhaus, placés d'abord vers le centre, se sont de plus en plus rapprochés de l'avant, puisque c'est de là que l'on peut le mieux découvrir la route à suivre. Dès lors il a paru logique de loger l'état-major du « Drendnought n le plus près possible des organes de commandement et de manœuvre, c'est-à-dire dans la partie avant, sur les ponts supérieurs.

Le mémorandum ajoute, d'nilleurs, que la plus « considérable attention a été apportée au logement des officiers et de l'équipage, afin de les faire profiter du confortable que permet de donner un si grand navire. Heureux marins anglais! L'Amirauté s'occupe de leur confortable

Et maintenant que nous avons décrit les particularités de ce roi des cuirassés, voulez-v .s savoir son prix ? 45 millions lOO.i-O francs.

Cest à peu de chose près ce que coûterr nt nos cuirassés futurs de 18,000 tonnes. Mais tandis que le a Dreadnought n, et les trois navires semblables qui vont être entreras prochainement, seront achevés en moins de trois années, nos bâtiments de même tonnage demeureront en construction pendant cinq ans, au moins.

Marc Landry.

A L'ETRANGER RUSSIE

Après la dissolution Un appel aux soldats et aux marins Saint-Pétersbourg, 30 juillet. Le groupe du travail et la fraction socialiste démocrate de la Douma ont adressé l'appel suivant à l'armée et à la marine, imprimé secrètement

Soldats et marins,

Le gouvernement a par décret impérial dissous la Douma. Les troupe sont partout concentrées pour enfermer le peuple. Les représentanls du peuple ont été choisis parmi vus pères et vos fr ère s pour soumettre au tsar les souhaits du peuple, obtenir des terres et la liberté. Hais le tsar a rejusé d'écouter les élus du peuple. Il a prêté l'oreille aux anciens conseillers, grands-ducs, ministres généraux, ricliards terriens, qui ne veulrnt pas abandonner leurs bicns.

Enfants du peuple, dans tes villages où oous na<juiles, vos frères s'agitent aimuitanémeni réclamant des terres et la libertC. Le gouvernement envoie des troupes pour les rnnssacrcr. Défendret-vous te gouvernement ? Vous-mêmes (!les-vous heul'eux ? Xéles-vous pas des esclaves ? Vous êtes dans une situation pire que toutes les autres. Vous êtes ordonnances des officiers. Vous êtes martyrisés dans 1es bataillons de discipline, envoyés aux travaux forcés ou fusillés.

Nous, représentants du peuple, nous dés/irons améliorer votre surt, promulguer des lois réduisant le service militaire à deux années, abolir Iea ordonnances d'olliciers, en établissant une sorte de mesures empêchant les supérieurs d'insulter leurs inférieurs. En résume, améliorer la situation de toute la population ouvrière. Et pour se concilier les sympathies

des soldats, les auteurs du manifeste leur promettent la réduction du «wvioe militât» a dtuz *ni»

8AINT-SIEOB

La constitution des oongégationa Rome, 30 juillet. L' • Oseervaton Romano publie ce soir un document pontifical relatif h la constitution des congrégations et établissements religieux. Or Ce document établit que l'autorisation pour la constitution des congrégations religieuses devra être donnée exclusivement par le pape, tandis que jusqu'ici elle était délivrée par les 6v6ques.

Le Pape et la conférence de La Haye Rome, 30 juillet. On commente beaucoup ici les demandes faites par le Vatican pour que la Papauté soit représentée à la conférence de La Haye. Ces demandes sont faites non officiellement par le Pape, mais par l'entremise des ambassadeura catholiques des différentes capitales.

On dit ici que la plus haute opposition vient du gouvernement français, qui ne veut sous aucun prétexte reconnaître la qualité d'Etat à la Papauté. Par contre, nous tenons de source sûre que le gouvernement italien s'abstient de toute opposition et se rangera à l'opinion des puissances.

Les avocats de la Papauté font valoir les hautes influences morales du Pape, et le fait précis qu'il a été choisi plusieurs fois pour arbitre entre des nations, et que ses arbitrages ont eu d'heureux résultats pratiques.

BELGIQUE

Un déraillement par malveillaaca Deux morts, plusieurs blessés. Le mobile du crime.- Pour s'emparer des valeurs ou contre le grand-duc Wladimir

Charleroi, 30 juillet. Des malfaiteurs qui semblent être des anarchistes russes ont essayé de faire sauter audessus de Charleroi, l'express de Cologila, dans lequel ils croyaient que le grand-duc Vladimir, oncle du tsar, se trouvait.

Le grand-duc, qui était depuis quelques jours à Paris, avait pris hier à i h. 50 le Nord-express à destination de Saint-Pétersbourg. Il était accompagné du comte de Grabbe, son aide de camp. Le chef de gare de Charleroi a fait le récit suivant

L'express de Cologne n'a pas été dynamité. Mais une tentative cnminelle a été faite c itre ce train. Les auteurs de ce crime ayant déboulonné un mil, le train, en passant cet endroit, a déraillé. La machine et les petits fourgons ont été précipites dans un remblai, mais le reste du train est miraculeusement resté sur la voie.

Malheureusement il y a deux victimes, la chauffeur M. Gigot, qui a été tué sur le coup, et le macbinistre Gollard qui a été si grièvement blessé que aa vie est en danDepuis six ans, ajoute le chef de éare, de nombreuses tentatives de ce genre ont été essayées, mais découvertes tempe, Le parquet et la gendarmerie sont sur les lieux. Il se confirme que le grandduc Vladimir n'était pas dans le train. A la gare du Nord, on ajoute qu'un pétard qui a éclaté sur le passage du train avait été mis sur la voie par les auteurs du crime.

Autres détails

Charleroi, 30 juillet. C'est à 500 mètres environ de la gare de la Bussière que le mécanicien du rapide qui doit arriver à Charleroi à i h. 50 du matin a senti qu'il roulait hors de la voie. Il renversa la vapeur, mais il était trop tard. la machine et le fourgon furent précipités au bas du remblai. Le mécanicien fut jeté au bas de la machine. ce qui le sauva de la mort. Mais il a été retrouvé atteint de brûlures graves. Il a en outre quatre côtes enfoncées. Le chauffeur. lui, fut recouvert par la locomotive qui s'était retournée et il fut horriblement écrasé. On n'a pu dégager son cadavre que ce matin vers 10 h. J. Grâce au sang-froid du mécanicien, les voyageurs n'ont ressenti qu'une légère secousse. Ils ne se sont même pas rendus compte de ce qui était arrivé. Le préfet de Charleroi et les hauts fonctionnaires de la compagnie se trouvent sur les lieux. C'est à un pétard placé sur la voie et non à une cartouche de dynamite qu'est dû le déraillement. n y aurait des blessés

Charleroi, 30 juillet. En dehors du chauffeur tué sur le coup et du mécanicien, on compte de nombreux blessés, qui sont tous belges.

Les dégâts matériels sont importants. L'information d'après laquelle cette

Urtajàv» eviminelie avait M «mi» contre le giad-dne Vladimir m semble pas exacte. Le rot d'énormes raison que transportait le train semble avoir 6té le véritable mobih de cet attentat. 1TAUB

Une atotiofl intéressante

Rome. 30 juillet. M. F«rri, le leader socialiste qui dirige 1' Avantil » a été battu aujourd'hui ô>ns sa propre circonscription de Portomaggiore, par le premier candidat qui se soit présenté en Italie comme démocrate chrétien, l'ingénieur Chiozzi.

C'était un scrutin de ballottage. Heureusement M. Ferri a encore pour lui la circonscription de Gonzague, où il avait posé sa candidature dans les dernières élections, après avoir obtenu la retraite de son coreligionnaire, M. Todeschini, actuellement à l'étranger. ESPAGNE

La grève de la Corogne

Madrid, 30 juillet. La grève qui a éclaté, il y a quelques jours, au port de la Corogne, devient plus grave. On craint une grève générale des ouvriers du port. Le débarquement des passagers des transatlantiques est difficile. ALLEMAGNE

Le Kaiser en Italie

Berlin, 30 juillet. Il semble certain que le kaiser visitera officiellement l'exposition de .Milan. Il sera accompagné du prince de Bülow. Une entrevue aurait lieu entre le chancelier de l'empire allemand et M. Giolitti, président du conseil italien et le comte Tittoni, miqistre des affaires étrangères.

ETATS-UNIS

Découverte sensationnelle

Paris, 30 juillet. Suivant le a NewYork Herald ». M. Edison a découvert, dans la Caroline du Nord et le Tennessee, de riches gisements de cobalt. Il espère que cette découverte va révolutionner l'industrie électrique. En effet, des accumulateurs au cobalt pour véhicules automobiles seront deux fois moins lourds que les accumulateurs actuels et d'un poids bien inférieur. M. Edison pense, grâce à ce cobalt, pouvoir construire un modèle d'automobile électrique par lequel les frais seront réduits de 55 OjO.

Déraillement d'un express

New-York, 30 juillet. L'express du Pacifique ayant déraillé, la locomotive a été réduite en miettes et le train est tombé dans le fleuve Hudson.

On compte trois tuéa Les blessés sont très nombreux.

MAHOC

Le prétendant se prépare

Madrid, 30 juillet. Une dépêche de Melilla annonce que le prétendant concentre des forces, évaluées à 3.000 combattants, pour venger la défaite subie mercredi par ses lieutenants.

CHINE

Les Japonais en Mandohourie

Londres, 30 juillet. Le correspondant du n Times » à Pékin adresse, à la date du 26, une dépêche dans laquelle il expose ses vues sur l'état actuel de la Mandchourie qu'il vient de parcourir.

Les Japonais, dit-il, y conduisent avec une énergie caractéristique, l'œuvre de la construction de voies ferrées. Le réseau oriental chinois est achevé jusqu'à 400 milles de Port-Arthur et il ne reste plus que 34 milles à faire pour atteindre le point d'où partent les travaux russes.

PERSE

Désordres à Téhéran

Constantinople, 30 juillet. Des dépêches de Téhéran signalent une reprise des désordres.

L'agitation religieuse est au comble. Des bandes d'étudiants parcourent les rues, réclamant avec des hurlements la punition des assassins de leurs collègues. La- population demande la démission du grand-vizir. En prévision de bagarres sanglantes, tous les étrangers sont réfugiés à l'ambassade anglaise. Le shah, dont la santé est toujours débile, refuse d'accéder aux réclamations.

CH«ttHQOt DU « SILLtN »

A propos des Jaunes Vm opiaioa Intéressasse. M. Biétry bien jug6.

Quand nous avons mis sous les yeux du public la violente diatribe de M. Pierre Biétry contre le Sillon et Marc Sangnier. nous avons fait remarquer combien Tattitude du chef des Jaunes était maladroite. Ce Cassagnac de troisième catégorie s'était imaginé qu'en criant très fort des injures et des gros mots, il produirait sur les catholiques un effet de terreur et que ceux-ci se débanderaient comme des moutons. Mais M. Biétry a dépassé la limite et, cette fois, s'il est capable de cinq minutes de réflexion, il devra convenir nu'il a perdu, dans la circonstance, une belle occasion de se taire. Son tonnerre en fer blanc a fait beaucoup de bruit, mais ce bruit qui rappelle à s'y méprendre la musidue de cirque, ne pouvait que choquer les gens de goût. Et ce ne sont pas seulement les républicains démocrates oui se détournent aujourd'hui de M. Biétry, c'est aussi Association de la Jeunesse catholique qui ne veut pas qu'on puisse croire que le chef des Jaunes trouvera parmi ses membres des approbateurs.

Voici, en effet, comment s'expriment au sniet de la nolétrunue pne-ayée entre le député de Brest et le .W/nn,' les Annales de la Jeunesse, cfitholiave Le mouvement jaune est d'actualité. Tout le monde en parle pour ou contre. Et l'on voit, spectacle curieux, des hommes jusqu'ici réfractaires à toute idée syndicale, A toute organisation sociale, emboîter If pas derrière M. Biétry, le traiter en chef de parti, et déclarer qu'ils voient monter à sa voix la force de 1 avenir, la force anti-socialiste, la force rédemptrice. Iks. Annales ne pouvaient rester indifférentes à ce mouvement. Et, comme il est fort complexe, elles ont successivement donné la parole il deux rédacteurs d'opinions différentes. Pierre de Bricourt a d abord dégagé les idées qui, dans le programme des Jaunes, se rapprochent de nos doctrines sociales catholiques. Après lui, un n vieux syndiqué m, qui est aussi un de nos fidèles amis, a précisé les raisons qui l'écartent du mouvement jaune et te tiennent en méfiance.

Les Annales n'ont point à les départager. Mais elles manqueraient A leur devoir si, impartialement, elles ne signalaient à leurs lecteurs les « faits nouveaux n qui peuvent militer en faveur de l'une ou l'autre thèse. Le dernier fait, il faut le reconnaître, n'est point à l'honneur de Ni. Biétry. Le Peuple Français, le journal de M. l'abbé Garnier, avait publié sous ce titre n Ni Rougcs ni Jaunes n, un excellent article où se trouvait nettement c: posée sa doctrine syndicale, qui est la notre.

Cet article, de ton très modéré et de forme très prudente, contenait, contre l'inspiration du mouvoment Jaune, de graves objections qui appelaient des réponses précises. M. Biétry a répondu, mais seulement par une longue diatribe, où, pans formuler aucun argument sérieux, il injurie grossièrement et le Périple Français, et le Sillon, et Marc Sanpier, el tous les catholiques qui n'admirent pas les Jaunes.

Voilri un mode de polémique dont sans doute, les ayndicvtts jaunes ne sont pas responsables, mais qui, en tous cas, n est guère propre à concilier à leur chef les sympathies des catholiques vraiment soucieux de justice sociale

Si la cause est bonne, pourquoi la défendre si mal

Sans commentaires.

LA REUNION DE BREST

Nous rappelons que c'est dimanche 5 août qu'auront lieu à Brest les réunions dont nous avons déjà parlé.

Voici le programme de la journée De 9 h. à il h. Séances de travail, salle de-la Bourse du commerce. A Les idées du Sillon. B. Le Sillon et le mouvement syndical.

A 2 heures. Réunion publique, salle des fêtes. Les Syndicats et la Démocratie, conférence par Marc Sangnier.

A 6 h. t. Banquet.

Informations LA MEDAILLE DU TRAVAIL

La médaille d'honneur esi accordée aux ouvriers et employés ci-après désignés GJiKS-DU-NouD. MM. cocher, conducteur de train Boivùi, chef de dépôt Lamare, sous-chef de dépôl Michel, chef poaeur, tous lus quatre à lu compaguie de fluuest a Saint-Uricuc Audren, tanneur chez M. Josse ulné a Lanibaile Cliesnuy, chef dj chantier à la société unonyme des carrières de l'Ouest d Piéhorel Mlle Le C >7., ouvrière dans la maison Duchemin, négociant Pontheux MM. Leroy, garçon de magasin dans la maisons Couard, négociant il. Fontricux (Juesaart, ouvrier tanneur dans la maison Kueiitui à Lambulio. MM. Le Ltiy, yarçun'de bureau, et Autret, conducteur de train à la compagnie des chemins de fer de l'Uuest à Brest Bergerat, ouvrier dans la maison (Juénot à Brest Bohan, commis dans la

maison Corre (Adolphe), entrepreneur de travaux publics Brest Cam, employé dam la compagnie de transports fluviaux la Seine l'île de Batz Campech, souschef de section à la compagnie des chemins de fer de l'0ueat Carofî, retraité des chemins de fer de l'Ouest à Paria Mme Chapalain, employée dans la maison Kersaudy, m rchand de tissus à Pont-Croix M. Le Goff, tourneur en faïences dans la maison Henriot, manufacturier à O/uimp«r Mme v»uve Le Nfoai, née Bernard, ouvrière à l'imprimerie Kaigre à Brest MM. Moncuit, chef de gare à Morlaix Paj?e, contremaltre dans la maison Legac, tanneur à Morlaix Seguin, chef monteur au chantier de la Loire à Brest; Mmes Duhamel, Saout. contremaltresses MHe Guével, Mmes Hervet, Manach, Priser, ouvrières M. Juvia, chef de section btfle Le Gai et Mme Le btoal, receveuses, tous à la manufacture des tabacs de Morlaix

IixE-ET-Vir.AiNE. M. Monnier, bûcheron dans la maison Segretain Courteille a Rigonlt, commune de Ranhée.

LOTKE-ÏNrtr.remE. MM. Leroux, ou.vrier Pitard, cisnilleur, et Albanel, contremaître, à la société anonyme des chontiera et ateliers de Penhoët Saint-Nnzaire; Aubry ouvrier plombier rlans la maison veuve Corbin à Nantes Bahuaud, chocolatier dans la maison Devnnne, confiseur à Nantes Bourcier, ouvrier dans la maison Brissonnean et Lotz ir Nantes Briand, chef de bureau dans la. maison Lacas et Underberg frères, transports à Naines Cezètre, perceur dans la maison Brissonneau, constructeur à Chantenay Fleurv, contremattre ajusteur dans la maison iiainaux, fabricant de sécateurs à Nozay Lamisse, charpentier dans la maison Beuchet à Nantes Las Bareilles employé au Comptoir national d'escompte a Nantes Lebaupin, contremaître dans la maison Braud fils, tannerie à Clisson Lemay, sarde-ligne retraité de la compagnie des chemins de fer d'Orléans Saint-Sébastien Lenouvelle, manœuvra à la société anonyme des ateliers et chantiers de la Loin' a Nantes Letestu, voyageur dans la maison Théophile Guillon, négociant en vins, à Nantes Lethiec, couvreur dans la maison Peschard à SaintNazaire Letty, contremattre dans la maison Lefèvre-Ùtile à Nantes Pairoche, plombier dans la maison Bréani a Giateaubriant Poidras, ajusteur dans la maison Drissonnenu, constructeur à Nantes Thébaud, chef de train a la compagnie d'Orléans à Nantes Thibaud, chef de section à la compagnie de l'Ouest à Blain Vincent, ex-mécanicien de la compagnie des chemins de fer d'Orléans à Nantes.

Mme Baudin, ouvrière MM. Doufu, ouvrier Duchemin, contremattre Calais, ouvrier Mlle Gauduchon. Mme Josselin, Mlle Madoré, ouvrières Mme Pineau, contre maîtresse rrincipale Mmes Piot, lioyant, Sulaun, Vaillant, ouvrières M. Piou, garçon de bureau, tous à la manufacture des tabacs à Nantes.

Manche. MM. Alexandre, ouvrier dans la maison Luce à Gmnville Bazille, ouvrier dans la maison Levallois A Sourdevalla-Barre Mlle Coer, employée de magasin dans la maison veuve Le Brun il (îran«ville MM. Guilbert, Lebret, Lébrun, Leglinel, Le l'age lils, Duval, ouvriers vanniers dans la maison Lehodey-Duboscd à Elémilly-sur-Lozon Equilbey, aiguilleur à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest il Sotteyast Fautrel, ouvrier maçon dans la maison Sanson & Saint-Sénier-souaAvranches Lebourgais, tailleur de pierre dans la maison Lefriiut frères à Coulouvray-Boisbenâtre Iüre, ouvrier obénista dans la maison Simonne (Edouard) il Griuville Mme veuve Noël née Gohin, ouvrière dans la maison Lemoine frères à SaintJames Mme Ponceau, née Avril, servante d'hôtel dans la maison Pou lard alné un Mont-Saint-Miche) MM. Richard, ou.rer dans la maison Levalluis à Sourdeval-iaBarre Itouxel, contremultre dans la maison Noyon à Cherbourg Salmon, caissier comptable ians Li maison Daireaux à Coutances.

Mayenne. MM. Agrippa, ouvrier dans la maison Saminn-Giiicliard, fabricant de U ..v à Saint-Pierre-la-Cour Bcaumesnil, marbrier à la société anonyme d'exploita.tion des marbres de l'Ouest à Laval Mme Broussiri, ouvrière NI. Morice, contremaître Mmes Ronziére, contremaîtresse MM. Beiton, tissernnds dans la maison u.entepie il Aron Besnicr, chef d'énu.pe à la eompngnis des clremins de fer de l'Uuest à Pr6-et»-Pail Destande, ouvrier ]uns Is maison Levéque, constructeur a ChateauGontier Dugus, conlremallre dans la maison Denis et fils, manufacturiers à Fontaine-Daniol Gaugnin, chef de quai à la compagnie des ohomins de fer de l'Ouest à Laval Goyet, ouvrier dans la maison Marie Rousselière, fabricant de coulils il Laval Laurent, ci, de gare à la compagnie des chem:. de fer de l'Ouest Mayenne Marne, sellier dans la maison Itoy à Lavât; Marso'" menuisier en voitures dans la maison Lcveqne, constructeur à ChateauGontier Monné, ouvrier dans la maison Maria Rouasclière, fabricant de coutils & Laval htorin, ou rtiarpenticr tluns la mai n Le Brun à Mayenne.

Morbihan. M. Lri:nt, garçon meunier dans la maison S-a<l'> (Jean), minotier & Pontiv.

DANS L'ARMÉE

Droits et devoira des réservistes et territoriaux

La non connaissance eu la connaissance incomplète des règlements militaires par les reservtsi.es ou lerritunuux fait que ceux- ci peuvent se rendre coupables de manquements dont les cousequtuct'3 sont des lrlus désagréubles pour eux.

Nous cruyons utile de rappelcr aux mtéressés nuëls sont leurs devoirs et leurs droits.

UiAûuts. Les réservistes et territoriaux sont tenus de rejcindro Ieur corps en cas de mobilisation, de rappel do leur

oant francs par mois qu'on va loin, dans votre Paris, quand on n'a pas un sou vaillant à y ajouter et quand il faut encore là-dessus prendre deux voyages, aller et retour, en Dauphi- t né. Parce que vous pensez bien que ma frrand'mère ne vit plus, la pauvre i vieille, depuis mon départ. Sans M. Laurent, sans sa hrave sœur, qui sont bons pour elle comme le bon Dieu, elle ne supporterait pas cette séparation, la première. C'est bien le moins que i j'aille la voir deux fois par an. ] Mais alors, mon pauvre ami, 1 comment faites-vous pour vivre ? 7 Eh I voilà l'explication de mes pe- tits bonhommes que je vends aux mar- 1 chands de bibelots. Avec ça, je gagne g pas mal d'argent. Il y a des modèles qui me rapportent jusqu'à cinquante 1 francs. Pensez comme j'ai été heu- reux quand j'ai pu envoyer un bean billet de banque à M. Laurent pour j grand'mère. Et, maintenant, plus j4 tnis, plus mes petites maquettes s'en- lèvent comme du pain. Je m« re.tiens d'ea faire. parce que je nu bien que c'est du tompa perdu, du mau- nis travail, du gaspillage de facture et de composition. et que ce n'est pu 1 on modelant des bètisettes de ein que 1

Enfin, cela ne vous empoche pas le piocher à l'atelier ?.

tth je n'y travaille pas encore autant que je voudrais. Mais enfin, je âche de n'y pas perdre mon temps. l'ai bien en ce moment quelque chose in train. Il faudra que je vous le montre.

Qu'est-ce que c'est ?

Ah 1 ça ne vient pas mal. Tai un joli, très joli modèle. Voilà encore à ?uoi ça me sert, l'argent de mes bonshommes. J'appelerai cela Printemps et si j'en suis content, je l'envoie au Salon. Je n'en mourrai pas s'ils le refusent. Et si mon plâtre était un peu regardé, si cela pouvait attirer quelques commandes. Ah 1 vous pouvez croire que ça ne tarderait pas, d'aller chercher la bonne-maman et de la mettre au soleil dans un petit bout de jardin. aux Batignolles, par exemAlora il faut vite vous souhaiter une bonne mention.

Ah i qne ce serait beau f..

Et puis un millionnaire qui vont tchète ça très cher.

Non. non. ne eouhaites pins -ieo, ça me porterait la guigne. Diket-moi plutôt à votre tour.

compliquée que la vôtre. André Maréchal, vingt-deux ans, sergent dans la réserve, attendu que j"ai fini, il y a un an, mon volontariat, élève architecte, et, pour le moment, moins riche que vous, attendu que, au lieu de gagner de quoi vivre, je ne fais encore que dépenser l'argent de ma chère mère. Ce qui n'est pas sans me faire un peu honte à vingt-deux ans, je devrais déjà me suffire.

Vous ne connaissez pas d'architecte qui vous prendrait dans ses bureaux ?

Ah I mais, dites donc, si j'en étais là, ce n'est pas un peu de honte que j'éprouverais, mais un véritable chagrm. Dieu merci, j'ai déjà le pied dans l'engrenage. Mon architecte me fait beaucoup travailler, il est très content de moi. Mais il ne se presse pas de me payer.

Ça va venir un de ces jours. Je l'espère bien, mais je voua avoue que, depuis mon retour du régiment, le temps me dure.

Je comprends ça.

Jugea-en. J'ai la plus adorable ces mères. Mon père était ingénieur. Nous 1 avons perdu quand j'étais tout enfant tué par l'explosion d'une machine. fi M brissait aucune fortune. Ma mère

a été obligée de plaider contre la Compagnie, propriétaire de l'usine où mon père était mort victime de l'imprudence d'un chauffeur, pour obtenir une rente viagère qui lui a permis de vivre très modestement et de me donner l'instruction la plus complète qui fût possible. Quand j'aurai le grand malheur de la perdre, je ne devrai compter comme elle me l'a dit bien souvent, que sur ma tête, mes bras et mon courage pour me tirer d'affaire. Vous voyez que je dois, en effet, être un peu honteux de ne pas lui avoir déjà donné la satisfaction de me sentir armé pour la bataille de la vie.

Eh bien, à vous aussi le souhaite que le patron ne tarde pas à s'attendrir.

D'autant mieux que j'ai encore one autre raison d'être impatient. Laquelle

Oh I une raison d'un ordre tant différent. Nous sommes deux qui attendons que ma position soit faite. -Ah 1 cachotier, voici la petite femme qui entre en scène.

André Maréchal fit, de la tête, un signe affirmatif.

Eh bien, puisque noua sommes en train de nous faire nos confldences, racontez-moi l'histoire de la petite bon-

ne amie, Moi. voyez-vous, ie n'ai pas encore eu le temps de penser beaucoup à la bagatelle.

Ce n'est pas d'une amourette pour rire qu'il s'agit, mon cher SaintPierre. Celle qui attend comme moi sera ma femme. Je l'aime depuis que je l'ai connue, et dans ce temps-là j'étais encore un enfant.

En entendant Maréchal lui répondre d'une voix grave, émue, vibrante, Georges Saint-Pierre avait cessé de plaisanter

Alors, c'est sérieux

Tout ce qu'il y a de plus sérieux, mon cher ami. Jugez-en lorsque j'étais un tout petit garçon, un vieux musicien est venu habiter dans notre maison, porte à porte sur le même carré. Il avait avec lui une fillette de cinq ans à peine, un amour de bébé blanc et rose. Maman, un soir, pendant l'absence de M. Verdier, c'est le nom du père de ma fiancée, fut appelée par la femme de ménage qui perdait la tête Maïa, c'est son nom de petite fille que nous lui avons toujours conservé, Maïa étouffait d'une attaque de croup. Maman fut assez heureuse pour soulager la mignonne et pour si bien la signer que Verdier, rentrant chez lui, trouva sa fille, à peu près

guérie. Depuis ce soir-là, une intimiét, toujours plus grande s'établit entre la père de Maïa Verdier et la mère d'André Maréchal.

Et je vois que l'intimité des enfants a suivi la même progression que celle des parents.

Oui. je l'ai tout d'abord aimée de tout mon coeur de iramin, cette jolie blondinette qui avait trois ans i!e moins que moi et avec qui je jouais toute la journée, en n'oubliant pas de la protéger de toutes mes forces. Et puis, cette affection où il y avait déjà, oh I je m'en souviens bien, un sentiment de possession exclusive, uno sorte de jalousie contre tous ceux qui approchaient de ma Maïa, cette affection n'a fait que grandir.

(A Suivre).

USEZ [ES ANNONCES

L'OUEST -£CLAIR

yOU0 Y TROUVEREZ TOUJOURi Plt RENSKIQNEMENTf UTILES


elaese ordonné par décret et de convocation pour des manoeuvres ou exercices.

Art 43 de la nouvelle loi. Les hommes de la réserve et de l'armée territoriale appelés en cas de mobilisation ou convoqués pour des exerdees: manœuvres ou revues sont considérés sous loUS les rapports comme des militaires de l'armée active et soumis dès lors à toutes les obligations imposées par les lois et règlements en vigueur.

Art. 44. Lorsque les hommes de la réserve et de l'armée territoriale, même Non prcsenlt sous les drapeaux, sont revêtus de le tenue militaire, ils doivent à tout «upérietir hiérarchique, en uniforme, les marques extérieures de respect prescrites par les règlements militaires, et seront, comme des militaires en congé, passibles des peines disciplinaires.

Art. 45. Tout réserviste ou territorial Inscrit sur le registre matricule, est tenu, s'il se déplace aux obligations suivantes le S'il se déplace pour changer de domicile ou de résidence, il fait viser dans le délai d'un mois son livret individuel par la gendarmerie dont relève la localité où il transporte son domicile ou sa résidence. 2° S'ir se déplace nour voyager pendant plus de 2 mois, il fait viser son livret avant son départ par la gendarmerie de sa résidence habituelle.

3° S'il va se fixer en pays étranger, il fait de même viser son livret avant son départ et doit, en outre, dès son arrivée, prévenir l'agent consulaire de France le plus voisin qui lui donne récépissé de sa déclaration et envoie copie de celle-ci dans les huit jours au ministre de la guerre. Tout homme des réserves ou de la territoriale qui aura contrevenu aux prescriptions de l'art. 45 sera passible d'une peine disciplinaire qui ne pourra excéder 8 jours de prison pour les réservistes et 4 jours de la même peine pour les territoriaux

L'autorité militaire assure l'exécution de ces punitions dans les locaux disciplinaires des corps lee plus rapprochés.

Tout nomme qui n'a pas rejoint au jour indiqué pour des manœuvres ou exercices peut être astreint par l'autorité militaire à faire ou il compléter dans un corps de troupe le temps de service pour lequel il était appelé.

DROITS. Les réservistes qui sont pères de 4 enfants vivants passent de droit et définitivement dans l'armée territoriale lorsqu'ils se trouvent dans les conditions flxées par la loi, ils en avertissent le commandant du bureau de recrutement d'affectation.

Les pères de 6 enfants vivants passent de droit dans la réserve de l'armée territoriale.

Tout militaire appartenant à la réserve et à l'armée territoriale qui cessera d'être apte au service armé, pourra, sur l'avis des commissions de réforme, être versé dans le service auxiliaire. Les demandes pour être présenté devant les commissions de réforme sont adressées aux commandants des bureaux de recrutement de la résidence.

Les militaires de l'armée métropolitaine libérés depuis moins de deux ans peuvent contracter des rengagements âe 6 ans, t ans et demi et 3 ans.

Les réservistes et territoriaux âgés de moins de 40 ans et qui ont accompli au moins 4 ans de service effectif (présence au corps) peuvent dans les cinq années qui suivent leur libération concourir pour l'obtention d'un emploi civil. Ils adressent leur demande la gendarmerie de leur résidence.

Le tableau des emplois mis il. leur disposition est affiché dans toutes les mairies où les intéressés peuvent les consulter.

GENIE. Lu élevée de l'ArniP pnlytechnique dont les noms suivent sont nommés dans le génie MM. CamermRn, Poisson, Borrel, Vallée, 1 etit, au 60 rég. VETERINAIRES. Les vétérinaires sta,paires dont les noms suivent sont nommés aides-vétérinaires et affectés MM. Pecastaing, au 3* dragons Amiet, au 25* dragons Castaings, au 280 art.; Santanbien. au 24· dragons.

DATS L'ENSEIGNEMENT

UN CONGRES DE L'ENSEIGNEMENT DU DESSIN

Paris 30 juillet. Un premier congrès national de l'enseignement du dessin va s'ouvrir il Paris, du 1u eu 9 août, à l'école spéciale d'architecture.

L', auguration officielle aura lieu mercredi, sous la présidence de M. DujardinBeautmez.

Le congres comprendra une série d'études pédagogues pour ce qui touche l'enseignement du dessin, et se terminera par des excursions artistiques. *•

DANS LES ADMINISTRATIONS

POSTES ET TELEGRAPHES. M. Colas, maréchal des logis au 10* cuirassiers, est nommé expéditionnaire il. Quimper. Sunt nommés facteurs ruraux dans la Muycnne, à Evron, M. Lambert dans le Morbihan, à Bubry, M. Janovet, et il. Auray, M. Duniel.

DOUANES. NI. Goeffet, commis principal il Brest, est promu véritloaleur-adloint au Havre M. Le Gouez, commis il. Bat/ est nommé en la même qualité à Brest.

PETITES NOUVELLES

M. ETIENNE A MARSEILLE. M. Etienne quittera Paris ce soir pour se rendre à Marseille, où il visitera l'exposition coloniale. Le ministre de la guerre doit

rester quatre jours à Marseille. Il assistera en outre avec M. Thomson à la dernière phase des manœuvres de l'eacadre de la Méditerranée.

Revue de la Presse Le. dégrèvement» d'impôts

Du Journal (M. Henri Maret).

Je ne suis pas sans inquiétude. Il n'est question, depuis quelques jours, que de la diminution du nombre des employés. Tout homme ayant un peu d'expérience politique en co-clut que ce nombre va être augmenté.

Car il en est de la réforme administrative comme de la réforme de l'impôt. Toutes les fois qu'on entend parler d'un dégrèvement, Il n'est pas un contribuable qui ne gémisse, et qui ne se dise Il Sacrebleu 1 Qu'est-ce qu'on va bien me demander encnre 1

Et, chose curieuse, ü ne se trompe jamais. Cest ce qui fait que nous avons l'honneur et le plaisir de tenir dans ce monde le record de l'impôt. Chacun de nous doit se réjouir en songeant qu'il paye 858 francs, tandis qu'un misérable Suisse n'en paye que 27. Ces Suisses devraient mourir de honte de rester aussi en retard.

Un piano enregistreur

De l'Eclair

Rever, qui hait le piano, apprendra sans plaisir qu'un perfectionnement va rendre cet objet nécessaire à tous les compositeurs. Et tout le monde, «"isormais, sera compositeur.

Lorsqu'un compositeur improvise au piano, il est obligé, une fois sa verve épuisée, de reconstituer de mémoire pour noter son improvisation. Or, ce n'est pna là travail eisti. A l'avenir, grAce au piano self-enregistreur, plus d'hésitation 1 Avec cet instrument magique, le virtuose n'a qu'à s'asseoir devant le clavier et à laisser courir ses doigts agiles sur les touches, en s'abanrt'innnpt aux suggestions de la muse. Chaque son, chaque note s'inscrivent, au fur et à mesure de l'émission, sur une bande de papier sans fin, en signes lisibles et durables. Tant et si bien qu'une fois sa verve épuisée, l'improvisateur n'a plus qu'à porter le morceau avec ou sans retouches, chez le graveur, au lieu de le reconstituer par sa mémoire, ce qui n'est pas toujours possible. Ce rvsulfat s'r' lient le plus aisément du monde A l'aide d'un dispositif électrique qui peut s'adapter à n'importe "nel piano.

Le plus amusant de l'histoire, c'est que l'inventeur du piano n'est ni un fabricant d'instruments de musique ni même un musicien, mnis un simple aviateur un clerc de notaire qui s'est mis en tête d'augmenter ses maigres appointements de 27 kreutzers (moins de 20 sous) par jour. Il n'v a pns mis moins de trente-cinq ans mais grâce à la collaboration d'un de ses amis, mécanicien hors de pair, il a fini par accoucher d'un chef-d'oeuvre,

Et la fortune va lui sourire, avec de la musique.

MAYENNE

LAVAL

INSOLATION. Dimanche, M. Montéun, âgé de 63 ans, imprimeur sur coton, demeurant ruc Dasse des Bunchere, & La val, a été frappé d'une insolation en descendant la rue de Nantes. Un docteur, qui passait à ce moment, lui a donné les premiers soins et l'a ensuite fait reconduire à son domicile.

ETAT-CIVIL. Naissances. Jules Prud'homme, à Thévalles Constant Génuist, rue Souchu-Servinière Alphonse Melliar, rue du Pissot Anna Chesnais, rue du Hameau. Afariage. Alphonse Deschamps, cordonnier à la Rouillère, et Marie Métairie, à la Rauillère.

Dtcès. Léon Marçais, fondeur. Al ans, rue du Pie-Boudier Renée Rayer, 10 mois, rue des Noyers.

VOL AVEC EFFRACTION. Un malfaiteur inconnu, profitant de l'absence des éuoux Ré/.é (Pierre), cultivateurs à la Iloudinière, s'est introduit chez eux en forçunt Iar rt- de la cave.

Une fois dans la maison, le voleur a ouvert et fouillé tous les meubles il s'est emparé d'une somme de 10 à 11 francs. Des recherches sont faites pour retrouver le coupable.

DECOUVERTE T UN w.-jAVRE. Dirr.aehe à 3 heures, M. Garnier, domestique chez M. Leper, à la Chouanière, a trouvé morte dans un petit chemin d'exploitation de la ferm le cadavre u'une femme dont l'idi..litô n'a pu être établie.

Elle ̃"•̃'t d'une maigreur extrême et couvei Le de htii lions. Le décès parait remonter à vendredi. La veille, cette femme avait obU l'huspilalité chez M. Dubois, il la ferme de la Grand-Maison et en était repartie le vendredi matin.

En passant chez M. Grimnud, à la maisonnette du Ponlnlun. sur la ligne de Laval à Craon. l demanda à boire, depuis on ne l'avait -ras revue.

Dans les ux dernières maisons où son passage a et* signalé, là pauvresse avait dit qu elle était Agée de 65 «a 0C ans, et que sa famille hnbitait les environs de Rennes et de Fougères.

MANCHE

CHEVAL EMBALLE. Dimanche après-midi, d trois heures et demie, M.

Barbet, culfieateur à Gouville, en arrivant dans la cour de Thôtel de la Gare, débrida son cheval attelé à une carriole dans laquelle était resté son petit garçon. L'animal prit le trot, puis le galop sans qu'il fut possible de l'arrêter. La voiture qu'il traînait heurta des réverbères et versa. L'enfant' projeté sur la chaussée a eu la chance de ne se faire que de légères contusions et des écorchures au visage et au crâne. Vfflediau

LA CAVALCADE. La cavalcade historique que nous avions annoncée a eu lieu hier dimanche avec un plein succès. Les rues étaient brillamment décorées de drapeaux et de guirlandes et le beau temps a favorisé la fête. Le cortège du roi Charles VI, dihle Rien-Aimé, s'ouvrait par les sonneurs d'oliphants, hérauts d armes, trompettes, etc. Parmi les chars, on remarquait principalement le char de l'Agriculture et celui des Trouvères.

Le soir, dn grand concert a été donné par la Société philharmonique. Enfin, un bal champêtre, très animé, s'est prolongé jusqu'à deux heures du matin.

Il convient de féliciter vivement l'organisateur de la fête, M. Heslouis, dont le dévouement ne s'est paa démenti un seul instant.

ILLE-ET-VILAINE Mertigné-Ferchaud

EFFRACTION. Pendant l'absence de M. Houssais, cultivateur à la Lande, en Martigné, un malfaiteur s'est introduit avec effraction à son domicile, dans le but de s'emparer de l'argent que les meubles pou. vaient contenir. 11 était à l'oeuvre, lorsqu'un bruit insolite le fit déguerpir, avant d'avoir trouvé le magot. Brielles MORDU PAR UN CHIEN. M. Pierre Civet, taupier, demeurant à la Chopardière en Brielles, passait près du village de l'Ecachoire, lorsqu'un chien, rompant sa chatne se lança sur lui et le mordit au poignet gauche, lui faisant une blessure assez grave.

De l'examen médical auquel il a été soumis. un repos de 10 à 12 jours sera nécessaire au blessé.

Etrelles

VOLS. Un certain nombre de traverses servant de barrières ont été volées à M. Rupin, forgeron à Etrelles. D'autres ont été soustraites chez M. Trottin, de la même localité. Une enquête est ouverte.

FOUGÈRES

ACCIDENT DE BICYCLETTE. Dimanche, dans l'après-midi, M. Motlet, âgé de 44 ans, caissier a la Banque de France, passant à bicyclette dans la forêt de Fougères, nu carrefour de Chienncdé. a fait une chute malheureuse et, en outre de fortes contusions, s'est démis une épaule. On l'a ramené à Fougères, où les soins soins nécessaires lui ont été donnés. Son état est satisfaisant, mais nécessitera beaucoup de repos. Saint-Rémy-du-Plein QUI A PRIS LES GERBES 7 M. Jean Deguillard, cultivateur h Saint-Rémy, s'apercevait que des gerbes d'avoine disparaissaient de son champ. Le 26 juillet, quelquun vint le prévenir qu'on avait vu le sieur X. qui venait de la direction du champ et qui emportait nnelques gerbes. Deguillard se posta en observation, le lendemain matin, des quatre heures, en compagnie du gnrde-champétre Gentilhomme, mnie les deux guetteurs en furent pour leur·peine. Une pcrauisition fait» pn domicile de X. a amené la découverte d'une certaine quantité de gerbes, dont la provenances est mal expliquée. X. nie formellement.

Chauvigné

TOUJOURS LES VOLEURS DE CRINS I Dans la journée du 25 juillet, et dans celle du 26, des malfaiteurs ont coupé 1«6 crins de la queue de trois chevaux appartenant à M. Joseph Baudry, cultivateur à la DevCterie, et cel- les de trois autres chevaux appartenant à M. Elie Lebrelon, cultivateur aux Roueries, de trois juments & M. Julien Gouda), de la Maison-Neuve et de deux juments & M. J.-M. Deffeiz, cultivateur au bourg. Les malfaiteurs opèrent de préférence la nuit, quand les animaux sont au pacage.

IIONTFORT

CONCOURS DE TIR. Voici les résultats de la deuxième journée du concours de tir qui a eu lieu dimanche dernier Au LEBEL, il. 200-. m. 1", Bourdon, de Montauban 2«, Perrier, de Montfort 30, Mnrquet, de Pleumeleuc.

Carabine Flodert. 1* Tranquart, de Rennes 2", Perrier, de Montfort 3e, Gaestel.

Carabine Flodert-, pour dames. ln, Mme Beauché, de Montfort 2e, Mme Hcdou, de Monlfort 3", Aflle Thébault, de Montfort.

Plélan-Ie-Grand

DISTRIBUTION DES PRIX. Dimanche après-midi, a eu lieu sous la présidence de M. le curé-doyen de Plélun-le-Urand, la distribution des prix aux élèves de l'école libre. Pendant cette fête de famille, les enfants de l'école ont exécuté sous la direction de leurs maîtres, des chœurs et ont dit quelques monologues qui ont amusé le public.

LES SUITES D'UN ACCIDENT. Mme veuve uîborgne, de la Bflslais, qui avait été victime d'un accident de voiture lé 21 juil.elt dernier, est décédée samedi soir. Elle a été inhumée hier lundi, au Thélin. REDON

Pléch&tel

INCENDIE. Jeudi, à une heure et demie de l'après-midi, le feu s'est déclaré dans un hangar appartenant à M. Auguste Jolivel, boucher au bourg de Pléchàtel. Les

travailleurs ont dù se borner à préserver les maisons voisines. Les époux Dannebé et Blandin, qui étaient arrivés les premiers sur les lieux, purent sauver une voiture, une herse et une échelle. Les pertes s'élè- j vent à 400 francs environ. M. Jolivel n'était pas assuré.

Goven r

UN CAMBRIOLEUR. Samedi dernier, t a onze heures quarante-cinq du matin, i Mme Isidore Joaset, ménagère au village de Lauvain, en Goven, trouva, en revenant c de travailler aux champs, son lit en désor- dre et son armoire ouverte. Pendant son j absence, un malfaiteur s'était introduit chez elle et lui avait dérobé un on- naie contenant une somme de 20 francs. Cet individu devait être muni de fausses i clefs, car aucune effraction n'a été consta- tée ai -cependant la porte de la maison et l'armoire étaient fermées à clef. f Vers onze heures et demie du matin, plu- ( sieurs personnes du village ont aperçu un i individu étranger.au pays qui semblait venir de la maison de M. Josset et se dirigeait t vers Pont-Réan. La gendarmerie de Gui- ( chen, prévenue dans l'après-midi, s'est aussitôt mise à sa recherche, mais il a, été im- t possible de retrouver ea trace. ,j t RENNES LE TEMS QU'IL FAIT. Observations du 30 juillet, maison BInda. rue Nationale. Baromètre à 8 h. du m. 760 Température à 1 9 h. du m. 21 la plus haute de la nuit 29 la plus basse de la nuit 14. L'entrée du général Lefort

L'heure matinale 8 heures 1/2 laquelle le général Lefort, successeur du général Borgnis-Desbordes à la tête du X. corps d'armée, a fait son entrée solennelle, n'avait pas attiré sur le parcours qu'il devait suivre de la gare au quartier général une bien grande aïïluenoe.

Aussi le service d'ordre qu'assuraient les agents sous le commandement des brigadiers et des trois commissaires de pol'ice et que dirigeait le commissaire central en personne, fut-il des plus facile à exécuter.

A 8 heures 20 exactement, un omnibus militaire dans lequel se trouvent le général Lefort et son officier d'ordonnance le capitaine Berthon, pénètre dans la gare par la cour du dépôt. Il eet reçu à sa descente de voiture par M. Roger, chef de la 61 division, M. Dubuisson, sous-chef, MM. Guiliard, chef de gare prmcipoll, Payart et Saulnier, inspecteurs.

Le général s'entretient amicalement avec les chefs de services de la gare, en gagnant le salon de 1" classe où il doit attendre, pour monter à cheval, que l'aiguille de l'horloge marque la demie.

t^u;;nd la demi-heure sonne, la porte du salon s'ouvre, et le major de la garnison, le lieutenant-colonel Bérubé, reçoit le général Lefort au devant duquel s'avance te général de La Nouvelle qui le salue de son épée.

Le canon tonne sur le Champ de Mars. Le général de La Nouvelle présente les généraux Calvel et de Lamaze à cheval, à côté desquels se tient l'intendant de Govin, puis les officiers d'état-major et les officiers de réserve, groupés dans la cour extérieure de la gare, devant lesquels il passe tète nue.

Puis le cortège se forme et précédé de trois brigades de gendarmes à cheval, le général Lefort avant près de lui le commandant de la 19° division d'infanterie, et suivi des généraux Calvel et de Lainazc, et de l'état-major, franchit la grille de la gare.

Quand il passe devant la compagnie des sapeurs-pompiers, la musique municipale joue la Marseillaise. Sur tout le parcours les troupes d'infanterie et d'artillerie forment la haie.

Aux fenêtres des hôtels et des maisons particulières on aperçoit de paisibles bourgeois en négligé, aux yeux encore mal éveillés.

Les gens qui sont dans la rue se découvrent quand passe le général qui répond à leur salut.

A l'entrée de l'hôtel de la rue de Corbln, où n'accèdent que les autorités, le général descendant de cheval est reçu par le conseil municipal ayant iL sa tète M. Pinnult, qui, au nom de la ville de Rennes, lui souhaite la bienvenue et lui remet les clefs. Aussitôt après commencent dans les salons du Ier étage, les réceptions des autorités constituées de la ville.

Le maire de Rennes présente le conseil municipal, M. Canac, avocat général, remplaçant le premier président absent, et la cour d'appel. Défilent successivement les membres du tribunal, le procureur général, les juges de paix et les chefs de service des différentes administrations.

Très aimablement, le général Lefort a reçu chncune des délégations ou des personnalités qui sont allées lui rendre visite et l'impression des personnes qui l'ont approché est que le successeur du général Borgnis-Desbordes est en même temps qu'un militaire de grande valeur ses états de service le prouvent un homme des plus courtois.

Dans l'après-midi, le général Lefort a rendu visite aux notabilités.

Le nouveau commandant a pris l'ordre du jour suivant qui sera lu aux troupes aujoùrd'hui au rapport

Il Placé à la tête du 10· corps d'armée par décret du Président de la République en date du 24 juin 1906, je prends en date de ce jour le commandement qui m'a été confié.

Au quartier général, le 30 juillet 1906. Le général commandant le 100 corps, LEFORT. n

MANOEUVRE DE SANTÉ DE 19M Voici le programme général des manœuires de santé de lVOti qui commencent auourd'hui 31 juiUet pour se terminer le août

(Première journée), 31 juillet, 8 heures natin. Réunion de les officiers pretant part aux exercices il. l'Hôpital Miliaire.

8 Il. Exposé de la marche des exer;ic2s. Considérations générales sur le serrice de l'avant, par le directeur technique. iôpital Militaire.

Conférences sur les prescriptions régienentaires concernant la rédaction des orlres de marche, l'exécution des marches, 'installation des cantonnements et bivouacs.

Rapport de la tactique militaire avec le onctionnement du service de santé, par un iflicier supérieur d'élat-major. Hôpital Miilaire.

Midi et demi. Constitutions des formaions en infirmiers et brancardiers (Exerci:es techniques de brancardiers).

3 heures. Conférence sur le relèvenent, le transport et les évacuations des cessés depuis la tin du combat jusque la 'ormation en établissement, où ils doivent Ure traités définitivement par le médecin livisionn-aire. HOpilal Militaire.

4 heures. Aperçu sur l'exécution du iervice administratif des formations sanitaires en temps de guerre, par un officier l'administration.

1" août (2" journée). A partir de 6 heures iu matin. Chargement du matériel de l'ambulance divisionnaire. Démonstration le son matériel, par le médecin chef de la formation (ancienne église de Saint-Etienne).

A partir de une heure et demie de l'aprèsmidi. Chargement de l'hôpital de campagne. Démonstration de son matériel par le médecin chef de la formation.

4 heures. Constitution des parcs de formations sanitaires (quartier de Guines). Indications sommaires pratiques sur le matériel roulant et le harnachement par un officier du train. Communication de l'ordre d'opération de la division pour le lendemain.

2 août (30 journée). 5 h. matin. Marche des formulions sanitaires dans une colonne de division. Combat de la division vers Betton première phase, attaque de la Mesurais et de Rigué deuxième phase, attaque de Betton (station) du carrefour du Boulet, des Bouchers et de la Plesse troisième phase, attaque de Betton (village). (poursuite de l'ennemi).

l'uvant, pendant et après le combat (service régimentaire, ambulance divisionnaire opérant en une ou deux sections).

Vers 3 heures de l'après-midi. Relève de l'ambulance divisionnaire par l'hôpital de campagne à la Mesurais.

3 août (4' journée). A partir de 7 heures matin. Fonctionnement de l'hôpital de campagne à la Mesurais. Organisation d'une évacuation par bateau sur le canal embarquement au moulin de la Charbonnière.

Organisation d'une évacuation par terre par des moyens improvisée à la Mesurais Evacuation sur l'hôpital militaire de Hennes.

4 août (50 journée), 7 heures matin. Organisation d une évacuation par voitures d'ambulances et évacuation sur une infirmerie de gare, organisée par la Société de secours aux blessés, à la gare de Rennes. Formation d'une fraction du train improvisé. Démonstration théorique d'un hôpital d'évacuation. Critique technique sur l'ensemble des opérations. Dislocation. M. le médecin-major de 2* classe Uzac et M. l'officier d'administration de 30 classe Lamontagne, adjoints au médecin principal de 1M classe, directeur technique des exercices, se sont tenus à la disposition des officiers hier et s'y tiendront également aujourd'hui à l'hôpital militaire.

M. le médecin-major de 1" classe Viéron et M. le médecin-major de 1™ classe Augué dirigeront les officiers du corps de santé, non employés, assistant aux exercices à titre bénévoles et leur indiqueront les moyens de se rendre sur le terrain des opérations.

Les jours de manœuvre, les officiers y prenant part seront en tenue de campagne. LEGITIMES RECOMPENSES. Nous apprenons avec un réel plaisir la nominatiun au grade d'ofticier de l'Instruction publique de MM. Coquelin et Konsin, les distingues professeurs de notre école des Beaux-Arts, dont on sait le grand talent et la valeur artistique.

LES OBSEQUES DU PETIT CHOLLET. Les obsèques du pelit Louis Chcllet, victime de l'hurrible accident survenu samedi, rue Sainl-ilélier, ont été célébras hier, à quatre heures, à Toussaints. Autour du brancard sur lequel avait ciO posée la dépouille mortelle de l'enfant se tenaient de jeunes garçons portant des bouquels. Un militaire portait une couronne en Ileurs naturelles offerte par le personnel du conseil de guerre..

Dans l'assistance, on remarquait plusieurs officiers, parmi lesquels Ni. le lieutenont-coloneL Amet, ancien cumnnssuire du gouvernement, des avocats, une délégation de lu gendarmerie et de nombreux parents et amis.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de l'Est.

DECOUVERTE DE CARTOUCHES. En, s'amusant, quatre enfants, les jeunes Lefeuvre, Boucher, Vallin et Menizut, ont trouvé, rue de Diniui, dix-sept cartouche de fusil gras. Ils sont allés ] orter leur trouvaille au commissariat du 1" arrondissement. M.. Baverey a averti la place, qui a fait prendre les cartouches.

QUI A HAISON ? Une cultivatrice habitant au Landrée, en. Rennes, Mme Bre-

geon, aval son service, dernièrement, une jeune domestique du nom de G. A turt ou à raisor, la fermière accusa son ex-servante Je ne pas lui avoir remis intégralement, pendant son séjour chez elle. le produit des ventes de lait qu'elle faisait journellement. e La domestique protesta et, pour preuve de sa bonne foi, demanda elle-méme à s'expliquer devant le commissaire.

Domestique et cultivatrice sont donc allées s'exphquer contradictoirement devant M. Jacquinot qui ne sait pas trop qui a raison.

LA CHARCUTERIE DESBOIS informe sa clientèle que pendant les travaux de réfection du magasin principal, situé rue de Nemouis, 18, la vente se fera dans l'arrièremaya*in et ne subira aucune interruption, CERTIFICAT D'ETUDES TROUVE.Le jeune Emile Guénet, qui a perdu son certificat d'études, doit être bien en peine où il est. Qu'il se r;&sure, le parchemin est en sécurité au poste de l'avenue de la Gare où il pourra le retirer.

ECOLE DES' BEAUX-ARTS ET D'INDUSTRIE. Nous extrayons des palmarès de l'Eco'e régionale des Bepux-Arts et de l'Ecole pratique d'Irxïuslrie, ies noms des lèves suivants ayant obtenu les principales récompenses

Ecole DES Beaux- Arts. Prix du ministre. Peinture et dessin, M. Emile Simon architecture, M. Ernest Guérin sculpture, M. Edouard Gottsmann dessin industriel, M. Charles Godard.

Médailles d'excellence. MM. Francis Hamon et Edouard Perrouault.

Nous avons dit que la rentrée des cours aurait lieu le lundi 1" octobre il. 8 heures du matin les ateliers d'architecture, de sculpture pratique et de peinture en bâtiment seront ouverts à partir du 3 septembre.

ECOLE PRATIQUE e d'Industrie. Certificat d'études pratiques industrielles. L'examen du cijrlMicut d'études pratiques industrielles a eu lieu les 19, 20, 21, 2:) et 24 courant. 23 candiduts sur 3i ont été juges dignes d'obtenir le diplôme de sortie. Ce sont, par ordre de mérite

1. Nicol Jean, de Morlaix 2. Hais Marcet, 3. Vurc Louis, de Rennes 4. Gasscad Albert, de Marseille 5. Fontaine Francis, de Noyal-sur-Vilaine 6. Faujel Henri, 7. Rumary Gabriel, 8. Pretceille Maurice, iJ. Bigarré Emile, 10. Rebeyrolle Georges, 11. Calmin llaurice, 12. Dessaignes Alaric, 13. Poignant Pierre, 14. Voluisant Francis, de Rennes 15. Lacroix Honoré, de Pléinet (C.-d.-N.) 16. Gtdouin Gabriel, de Rennes; 17. Rngot Charles, de Pontpéan 18 Dubreil Ernest, 19. Commare Murcel, 20. Seveslre Casiniir, 21. Martel Victor, 22. Kerna nec Alarcel, 23. Lebihan Francis, de Rennes.

Cinq élèves de l'école viennent d'être déclarés admissibles aux épreuves orales du concours d'admiss'on a l'Ecole nationale d'Arts-et-Métiers d'Angers. Ce sont MM. Hais hlarcel, de Rennes Leclainche Emile, de Plémet (Côtes-du-Nord) Mongermon Eugène, de Rennes Nicol Jean, de Morlaix Robert Léon, de Rennes.

MUSUjLK MUNICIPALE. Demain mercredi 1' août, Il tout heures et demie du soir, pInce de la Mnirie, la musique municipnle sa fera entendre avec le programme suivant 1. Lc Capitole Toulousain, nllojîro, Vnninett:; 2. Phùdre. ouverture J. Mossetift 3. Boniour Svson, gavotte, L. Majeur 4. Ballet Eçiyptirn, A. Luigini 5. Rctraite a Vaugirard, Ed. Chapelle.

Un cas de mauvais temps, le concert aura lieu pavillon Est des Lices.

ÉTAT-CIVIL DE RENNEf

Naissances

29. Anselme Rourdais, rue Duhamel, tli Anun Le Dinnhet, aux Guy'cullcs Fernanu Furtunel, rue Nationale, 3 Jules Taillebois, nia Décès

29. Louis Lepùroux, 5 mois, rue do Redon, 7 Mme Vve Uriniuult, née Marie Thétliiut, routière, rue Edouard Turquoty, 10; Fruiiçuie Ptrré, employé, marié, 59 ans 8 mois, boulevard de la Liberté, 29 Louis Chollét, 3 ans mois, rue Saint-liélier, 1.

30. Mme Hervé, née Angélique Godet, débitante, 4u ans 8 mois, rue de Brwt, W- Mme Vive Savury, née Marie Laurent, commerçante, 50 ans, 8 muis, Hotel-Dieu Yvonne CïuihurJ, t mois, rue Lograverend, 32 Marie Bétin. marchande de poissons, célilmtaSv, 31 ans 1 mois, place de la Halle aux Blés, 10 Jean Berrue, ,lois, il la Goupillais, en Toussaints Antnine liigaitls, commissionnaire, marié, 51 ans 11 tnuis, Hùtul-Dieu Mme Ory, née Marie Coudrou, 27 uns et demi, Hotel-Dieu Mme Vve Bandé, née Jeanne Baudois, 77 ans 7 mois, faubuurg d'Antniin. Vo Anne Georget, sans profession, célibataire, l5 ans et demi, rue du Champ-Dolent, 16.

AUTOUR DE RENNES

Vieux-Vy

UNE BAti.UUU' Un nommé L. ouvrier il la mine de la Toi'Che, avait vendu, il y a quelques jours, une paire de guêtres un Je ses le sieur C. ca dernier avait paye L. lors de lu livraison uc lit 'lire do guêtres, Il faut croire que L. ne jouit pus U'uuu e\celleulo mémoire, car ruiicuiiliiiiit diiiiuuclitf son Ccimaruiiô C. il lui réclama à nouveau le moulant de la "aire de guêtres. Cette réclamation finit par se transformer en une très vive discussion, et les deux amis ne tardèrent pus ù échanger quelques horions.

L'inlcrvenlton de la gendarmerie de Sens titi à cette petite querelle, et les deux udvvr.- 'ies se séparèrent bous amis. ACTE DE FOLlli. A la suite de l'ab6orbticn d'un litre d'eau-de-vie, un magon de Vieux-Vy, pris d'un uc>i l1e folie alcoolique avait altai'hé sa temme et se disposait lui faire un mauvais parti, lorsque dnjs voisins accourus aux cris de la malheureuse s'empressèrent de venir lui porter secours et la retirer de sa pénible position. Le mari, noiumé C. acte diricé sur l'asile d'aliénés de Saint-.Méen il était sorti de cet ̃ bassement il y a quelques semaines.

Feuilleton de l'Ouest-Eclair 47

Le CIRQUE CAPELLA } Par llcnc GLIOUGÉ

| DEUXIÈME PARTIE

1 III

Fncélics de policiers

Je promène des amis fit imperturbable Portier.

Présente les moi, répliqua étourdiment Guyot.

Volontiers! s'eeclama victorieusement le petit inspecteur.

Alors, se retirant de la portière, il appela son collègue sur le marche-pied. Puis, d'une voix de valet an;:nnçint un personnage M. René Villars et Mlle Lucie Paoli, dit-il.

Guyot était heureusement doué d'un sang froid à toute épreuve, ce qui lui valut de ne pas choir de surprise. Néanmoins, il ne put .'empêcher de se mordre frébrilement la moustache, ce qui était chez lui l'indice d'une vive émotion Vraiment, ce Portier amU «a 8De Iûoroyable ohanœ en cueillant

aussi vite les deux fugitifs mais il avait aussi la victoire outrec idante, et Guyot pensa étr8ngler de ja ousie en regardant son collègue qui le fixa:t d'un air narquois. Eh bien, mon vieux Guyot, que t'en semble ? interrogea le petit inspecteur. Que tu as le succès trop bruyant et que tu me payeras celle-là murmura le colosse.

Tu dis ? reprit Portier.

Je dis que je vais prendre la place de cet agent apo-té il côté de toi et que tu feras bien de ne pas promener plus longtemps tes dangereux compagnons, ajouta Guyot. 11 mouta daus le 6acre qui prit, cahincaha, la direction du boulevard du Palais. Chemin faisant, pas un mot ne fut échangé entre les quatre occupants.

Portier jouissait silencieusement de son trio upbe Guyot, très rouge, étouffait de colè et de jalousie.

Quant aux prisonniers, ils semblaient plougés dans une prostration qui confisait à l'inconscience.

Fabienne songeait l'acharnement du destin, qui rendait inutile son sacrifice ea attachant à sa triste fortune le malheureux dont le seul crime était de trop aimer et le jeune homme s'obstinait en des réflexions plus cruelles encore, se demandant déjà s'il ne devait ipas jouer une partie suprème,

étraugler les deux policiers et tenter l'impossible pour sauver Fabienue.

Le heurt brusque de la voiture s'arrêtant dans la cour du Dépôt arracha nos quatre personnages à leurs rêves respectifs. Portier descendit le premier et maintint soigneusement la portière, tandis que ses victimes quittaient le Hacre à leur tour. M. le juge d'instruction est-iLarrivé ? demauda-t-il à un gardien.

Non, M. Portier, répondit l'homme vous serez obligé de l'attendre au greffe. Alors, entre Portier radieux et Guyot oonsterné, les deux jeunes gens gravirent un étroit escalier de pierre donnant accès à un interminable corridor que bordait un double rang de cellules.

fialte 1 commanda Portier toujours farceur. Sachez mes agneaux, que vous êtes ici dans la Souricière. C'est la première étape delà route qui couduit du cirque Capeila à la place de la Roquette Je ne vous iuviterai pas à vous a-seoir, parce que l'imprévoyante Justice manque souvent degards pour les inculpés et ne leur accorde point de sièges avant que ne soit accomplies les tonnages habituelles de mensuration. Vous ète* donc libres de vous reposer sur vos jambes, et c'est même la seule liberté qui vous reste il présent. Hà:ez vous d'en jouir.

Mais la froide et dédaigneuse impassibi-

lité des deux soi-disant criminels ne tarda pas à figer la blague sur les lèvres de l'inspecteur.

Alors, pour tuer le temps, il prit pour cible son collègue.

Hé, là, ma vieille, dit-il, nous semblons broyer du noir Serait-ce que M. le juge Candeleus a eu la patte dure ? Dams je conviens que ce respectaole magistrat n'avait pas lieu d'être enthousiasme de la façon dont nous nous acquittâmes de notre mission, et j'excuse la réception probablement très fralche qu'il t'a réservée. « Non, mais tu nous vois montant imperturbablement la garde devant la cage dont les oiseaux s'étaient envolés 1 Hélas, Guyot, Il cage est bien le mot, avec cette particularité que les serins n'étaient pas à l'intérieur mais en surveillaient les portes. A la rigueur, cette étourderie me serait par donnable. puisque je ne date que de dix •ins dans la carriére mais de toi, Guyot, elle m'étonne, elle me surprend, elle me navre. Vrai, cela décapite absolument le prestige dont tu jouissais à mes yeux. « Et après une si belle équipée, quelle impardonnable balourdise commets-tu? Il Naïvement, tu te laissos prendre à mon piège, tu cours chez le chef do la Sûreté, chez le procureur, chez le juge tu brames à tous les échu" ion étourueria et ta décontu pour moi les pires avanies

tandis que gentiment, sans bruit et sans peine,- je cueille seul nos deux tourtereaux. Je t'assure, Guyot, que ton attitude me surprend Une telle dose de candeur doit joliment te peser sur l'eqtomac et tu souffres certainement de quelque part 1

« N'importe, tu pourras payer un petit quelque chose de fameux à ton ami Portier pour l'épine qu'il t'a tirée du pied. Tu laisses filer les gens et moi je les retrouve la patron a bien dit que nous nous compté tions 1

Il exécuta un joyeux entrechat et, de plus en plus égayé

Sans ranoune, tout de méme 1 Puis, après une miuute de réflexion, il ajouta

Dis donc, le juge n'arrive pas avant onze heures. Je file un instant. Veille ce que l'homme de faction garde strictement la porte et ne quitte pas nos prisonniers des yeux.

Il sortit, sans remarquer le sourire machiavélique dont Guyot salua sa disparition.

Cependant, à peine eût-il fermé la porte, que l'inspecteur s'adressa vivement aux eux jeunes gens

L'ami Portier est trop fier, Ht-il, il m'agace et vous ailes en profiter. Je vais vous faire fuir et, lorsqu'il rentrera, je lui rendrai la monnaie de son insolence. J'aime.

la loyauté en affaires,moi et ne souffrirai point avoir gratuitement berné. Il a été convenu entre nous deux que nous vous pourchasserions ensemble Portier a failli a sa parole en m'éloignant pour procéder seul à votre arrestation il est donc de boune justice que nous recommencions la partie puisque mon adversaire à triché. D ailleurs, comme il enfreint absolument le reglemeut en d'absentant d'ici, il devra digorer seul sa colère, et ce sera mou tour de triompher. Néanmoins, je vous préviens qu'aussitôt lâchés, je vous cours après La vengeance à exercer vis-à-vis un "Collègue n'exclut pas le sentiment du devoir. Veue* heureuses canailies. II guida jusqu'à la porte du corridor, Fabienne et René, muets de surprise. Au garde qui barrait le chemin, il mon- tra sa carte d'inspecteur, puis, précédant ses prisonniers, leur fil traverser toute la, cour de la Sainte-Chapelle. 9 A la sortie da boulevard du Palais, il posa la main sur le braa de René

Rert -ROUGI


LA REGION

Malouine et Dinannaise lAPCTltALO

MM, pMn* mrr A 1 h. 9 do rmtin «4 à 1 Il Il.. aotr.

CASINOS. Saint Mato lOgoUtlo. Parante MiretUe. Dtaard Concert.

LE PONT DE BIZEUX. Le syndicat îTinitiative de Sainl-Servan ayant chargé M. Boucher, professeur an collège de ceUe «4&S d'étaDlir des ptana et devis pour la d'un pont métalliqae eur la mamm, «ai relierait Saint-Servaa à Dinard, It d'un immense barrage, W «««cet heureux d'annoncer que ee vrv&L «t mr le point d'arriver à realisa«eux, eerait construit dans le genre de celui j|ni relie New-York Brooklyn.

Comme ce dernier, il rendrait des serviCM immeniH en facilitant lea communirattmm antre le* deux rives de l'embouchure de cette jofie irvièra qu'est te Rance.

Ce projet a â*. nifce, par des capitalistes de Paria, assez Intéressant pour qu'un bureau d'études ait été constitué immédiatement.

Les fonds nécessaires pour rerécuttan du barrage, qui permettra d'utiliser la boume Manche de ruaine hydro-électrique et du pont de Bixeux, sont dès maintenant trouWe. On dit que b prnjet a été vendu à un fort beau pnx à quatre grandes sociétés fednstriefles qui auraient à en. eeules, saas ̃eeoars étrangers, conatitué poar aa> l-éatatioi an capital de 20 millions.

L» sooscripteujv se réuniront à SaintSerran dans qweiptes jonrs, et le bureau d'études doit commencer ses travaux vers le mrtien d'août

Cette idée est diversement commentde par le public. Les uns T'approuvent, les autrès se montrent pessimistes, car ils veutent apprécier les conséquences que peuvent entratncr le barrage sur les courants et sur la navigation de la Ranee aussi bien jaa* enr lee intérêts des villes que celte rl•Uta met Bctoetiemeftt en communication. D'aucuns ne demandent, en potnt de vue au projet en lui-même, quelles reaaources .tee auteurs eomptent demander !a rtmu=on de leurs capitaux. Ils espèrent les IroBver dans l'apprc vision nemeal colossal de forée électrique que leur assure le courant de la Rance et qu'Us pourront transporter à 120 kflomètres de rayon.

La majore partie du public compte, dana on avenir très prochain, sur la réalisation de ce projet, qui assurera de plus en plus le développement industriel du pays.

Telles sont les grandes données du projet et les principales objections qu'il soulève

EN MANŒUVRES. Le est parti hier lundi pour le camp de Coelquidon, où Il restera pendant uue période de quinze jours pour effectuer ses tirs de guerre. SOLDAT ANTIMILITARISTE. Un nSserJisW aest fnrt arrêter hier. pour avoir proféré des ena asUle* a l'armée.

OUTRAGE AUX AGENTS. Dimanche soir, une ebantetne nmbulante, la femme C. 1e trouvait en complet état dlvresse, lornque fret de la Graaàr-P^rle, un agent t'avisa, la /le suspendre «on tapage. Cel]<d n'en *Jt aucun cas M w mit A familier l'np^nt qui la Oontraiguil a lo sulvre. (.elle ctimiirusa, qui ̃&wcxrrp»ttnnH en Jouant de la guitare, apprlt par lus soins de la polfce ce que c'était qoe le fiolon.

l.o0u P*r PERDUS ET RETROCVRS. Un enlropraoeor Je Hsnnes, venu à Saint-Malo toucher une nssez forte aomme en paiement de travaux cxéculi-s par lui avait perdu son paletot contenant l.UUO rr. en hillets de 1(b fr., en.vt-l-rtés dura un lourn&l. 1 leureusciaent qu'un bûno&u L.i.pioyc de chemin de 1er, M. Huby, fa retrouvé ,ians son uimdor et est aIlé la déau poste du Talard, où l'entj^prtncur est rentré en se possession.

Saint-Servan

DISTRIBUTION DES PRIX Hier matin, a dix l.eares, a en lieu la distribution aoiennaLle dos prix du collège de SaintServan, eous la préaidence de M. Surcoût, débute de la deuxième circonscription de Baiat-Malo, qui a prononcé noua nous plaisons à le constater un discours d'un Ion modéré et dans le sens de la pacificatioa

Au cours de cette fète, M. Girand, principal da collège, s'est vu décerner une médaille de vermeil en récompense des émiDents services rendus la u Mutualité u. MATINEE ART LST1 QUE. Une charptaote fêté intime et toute opportune a eu lieu hier aprèa-iuidi aux Cornières. Durant t'année scolaire, plusieurs jeunes gens du eoit*ff« de Samt-Servan y habitent. vonx talents très distingués y ont été particulièrement applaudis.

M. P. du collège de Saint-Servan, exBeUent vMoomm, fils d'un ingénieur de Parie ron«ic!«n lu!-méme, et Mlle Gouin, flUe au syntoathique administrateur des O.>rUeres, ont charmé l'auditoire dans un rfrjMrtivre des plue choisis. Noue avons pu adniirM- la voix trèe souple de Mlle Gouin dans 1' et Ave Maria de Gounoti. Paramé

OBSEQUES. Hier matin, à dix heures, ont eu lieu, d&iis l'église de Saint-Ideuc, les ol**qo«3 de M. le uoetour Roudet, ancipz cutueitler municipal, décoré de la Lé¡{¡,)Il d'honneur, titulaire des médailles de Chine et de Crimée, ancien médecin militaire.

Une foule nombreuse avait tenu & conduire à sa dernière demeure celui dont la compétence et le savoir en matière adtuinistrative avaient été si hautement et si feaiverselleuient apprécies.

SEANCE HliCREATIVE. Dimanche motr, à huit heure», avait lieu, dans la salle de 1 a*lle, une séance rtertative offerte par tes )?une* ({mu de baint-Jean.

IHofliwjri "aynètea cantiques, entre ausrw n A ta gant » et « Une revue a Tréle kkiaot de MM. AUoyar. Barb»n*on, JuUel, La ùûft, CuKxob«L «u Cuuaùau. Ce dernier AcaiK a dit a\ec beaucoup J'&me une poésie CANCALE

AU CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil municipal s'est réuni samedi feoue !» prttid^Lee de M. Uailly, maire, et a tf.niné 1m aiiatt-ea «uivanles

O«rihimU hUrUi». M. Martin préseute au Cqu4«u un nouveau projet uu sujet d'un etiemiu <rxi trait à aa propriété en passant par le« Urra;n» I.nncelio et Grossin. Do plua, il prie te .Uuni''tu«lt;^ de vouloir bien •rfrssaar ai: Tmir«fi-Cl«b une demando de subvention poor réUbUsseinent de ccue roui* L4 iJoosell De peut qae contirmer la Aanùérc délibération qu'il a irise au sujet de cett* «Ttnire, ceai-a-âire qu'U ac montre ariUèremei.) (arorahw aux projets de M. Martin, mais aé*arcaln§ l'état dea finances de commune ne lui permet pas pour Plnstant de .«slreire !a moindre somme Caolvsanx et trottoir». Le Conseil a V'ié derniércroent un crédit pour la conv IraaUon de caniveaux el do trottoirs. L'nd- ininljtr*.tto« préfectoral n &&tn«t cette d6mdm qu !a condition que la Ville puisn* fournir un plan d'alignement le Connetl »ot« dooe Us erédMa nAcsevairea pour çoa

ce plan soit dressé par les soins de l'agentveyer, et, pour que la procédure soit aim· pliîiée, nomme une délégation de trois membre» qui devra traiter et s>ntendr& avec les pro;iri;ires devant lesquels des trottoirs BfrMl construits. Ces trois rnembres sont MM. Atottaia, Tarpin et Quéma. Cabane de là qpfttare. Le Conseil décide de mettre tous les ans en adjudication la location du hangar qui est désigné tous ce nom.

EcMraff» des fêtées. L'entente étant Intervenue, cutnnie nous l'avons annoncé, entre l'administration des douanes et le Conseil municipal, il est entendu que la coirimtesion des travaux prendra livraison aujourd'hui du travail effectué et que le service d'éclairage fonctionnera partir du 1- août, sous les indications d'horaires du maltre de port.

Trtbunal de -ce. MM. Jamet et Quéma sont désignés pour établir la liste des électeurs au tribanal de commerr». statmMi agricole. La Société mutuelle contre la mortalité du bétail, qui vient de ne fonder à Cancale, demande une subventien deux cents francs tui sont accordés. Cbamfai du Grolles. La rectification d'allgnerneot du chemin des Crolles sur une largeur de 9 mètres est adoptés

Affaire Laarent M. Henri Laurent a adressé au prélet d'We-rt- Vilaine une réclamation au sujet d'une enquête faite par la Municipalité et concernant l'ouverture d'un chemin allant de la grève de Porthier à la pointe du Grouin. Cette enquête a et! tanniBée Hn mai or, la réclamation de M. Lauréat est postérieure t cette date. Ce chemin, donl le principe a été voté, doit se contraire sur da terrains appartenant à M. 1-- ne ce dernier s'en déclare actwatteanaot vendeur, mail la Municipalité prétend que par une lettre de 1904, M. Laorsat lui offrait le terrain nécesaaire tt la construction da cette route, à condition toutefois qu eUe se fasse aux frais de la commune. En outre, M. Laurent demande la coastructiori d'une route irait de la pointe du Grouin à la route de Port-Briac, en passant par la vallée des chevriers il offre le terrain nécessaire à l'emplacement de ee chemin, plus une somme de mille francs destinée A changer la place du lavoir de Port-Plqoen. Le Conseil, tout en admettant que l'établissement de cette voie faciliterait les communications et rendrait plus agréable aux touristes la visite de la obte, ne s'en rend pas moins compte qu'au point de vue linancier ce serait une très grosse dépense, que sa situation actuelle lui rend absolument impossible. Réclamations. Les cultivateurs des villages de Langottière et de la Vieuxville protestent, sons forme de pétition, contre des travaux effectués par la compagnie des tramways et qui rendent presque impraticables les communications dans ces parages. La compagnie se refusant à admettre les réclamations des intéressés, le Conseil va s'adresser à la commission de contrôle pour que- satisfaction leur soit donnée. Chemin de fer. Le Conseil prenant acte du vœu adopté par le Conseil général et demandant de raccorder Cwicnle à un point quelconque de la ligne Rennes-Sainl-Malo, est d'avis que ce raccordement se fasse au moyen d'une ligne qui partirait de Dol et desservirait en même temps tout le Marais. Une commission de dix membres est nommée avec mtsslon -le se concerter avec les Municipalités des communes voisines pour obtenir cette Ggne dont l'urgence se fait de plus en plus sentir. Cette commission se compose de MM. Herclat, Mahé, Leroy, ya^ma, Lhotelier, Turpin, Dagorne, Jamet, Debinot et Allo.

Dinoa

AU COLLEGE. Samedi, à deux heures et demie, a eu lieu, dans la cour d'honneur du collège, la distribution des prix. M. Hattut, président du tribunal civil présidait, entouré des principales notabilités aiiiannaises. La musique de 1 établissement, dirigée par M. Goudard, prêtait ton concours.

A L'ECOLE COMMUNALE DES GARÇONS. La distribution des prix de l'école communale des garçons a eu lieu samedi matin, sous la présid«ace de M. Bogered, procureur de la République.

Evran

BRIS DE CLOTURE. M. Chauchon du Moltay, propriétaire il Evran, avait fait barrer rentrée d'un terrain près de son étang, pour empêcher les bestiaux de passer. La clôture fut enlevée et jetée dans l'étang M. Cruchon du Motay la fit remettre en place, mais te landam&in la barrière était encore en.levée et brisêa. Plainte a. été portée A la gendarmerle, qui recherche les malfaiteurs. Landevx

INCENDIE D'UN CHAMP DE RL1Î. Un champ de Mi appartenant & Ni. Dagome. pro.priétaire à Lanucux. a été dépouillé de sa récolle par un incurie. C'est M. Joseph Salmon, couvreur il. la Ridelals, qui a donné l'alarme. La perte subie par M. Pierre Dagorne est évaluée à 200 Ir

COTES-DU-NORD SAINT-BRTEUC

ECRASEE PAR UN TRAIN

Dimanche, une vieille marchande de gdteaux qui vend habituellement sa marchandise Il bous la Tour n, a été écrasée, près de la Ville-Gilette, par le train du Légué. Cette pauvre femme très âgée, connue suas le nom de la grande Marie de Trégueux, ne semblait pas jouir de toutes ses facultés. lslle aura été hypnotisée en voyant le train et, au lieu de as garer, se sera laissée surprendre. Son corps a été horriblement mutilé,

Un médecin qui se trouvait sur les lieux n'a pu que constater la mort.

Les restes de la victime, placés dans un drap, ont été rapportés hier soir à 5 heures, dans un fourgon, et transportés l'hospice. ETAT-CIVIL. Naissances. Yves Le Troadec, rue du Légué, 1 7; Marie Bougetaxii, rue de Oouéaic, 3G.

Utccs. Marie Boursier, 81 ans, veuve Laurent, rue Paiaoue de Champeau, 32 Pierre Domalaan, 85 ans, rue des Capucins, 17 Albert Deilin, 41 aus rue des Capucins, 17 Attne Nicolas, 71 ans, rue des Cupucins, 17.

PAIMPOL

ENFIN ARRÊTA

La gendarmerie de Paimpol vient d'arrêter Joseph Le Béguec, âgé de 16 ans, maçon à Kerity. Ce jeune homme est celui qui torrorisait le pays de Plounez par les nombreuses attaques contre des jeunes filles et des femmes, dont nous avons parlé il y a quelque jours. Malgré les battues orçanisé^s par la gendarmerie et les cultivateurs de Plounez et de Paimpol, il était resté introuvable, lorsqu'une des personnes qui avaient été attaquées par lui, Mlle FretW, le reconnut quand il passait a bicyclette. La gendarmerie se mit sus.si'6l sa poursuite.

M. Thôbnml. vendeur de journaux, l'ayant vu pa,<«er sur la troute, emprunta une bicyclei'o, le rejoien.it, l'arrêta et le remit entre les mains des gendarmes. Le Derrueo a avoué une partie, de»

faits qui lui étaient reproches. Transfért à Saini-Brieue, il a été écroué. Les habitants de la région sont trèa heureux de cette arrestation, mais il y a malheureusement lieu de croire que Le Beguee n'est pas l'auteur de tous les faite qui lui sont reprochés. Un autre individu a dd lai-même se rendre tmipable de faits analogues.

Le Baguée avait volé la- bicyclette- qu'il montant à M. Le Meur, forgeron.

CUAKD CONCOURS DE TIR. Un grand concours de tir organisé par la société h La Paimpolaise aura lieu au sUad de Beauport, en Kerity, près de Paimpol, les dimancbea 26 août et 2 septembre. Le stand sera ouvert de huit heures à midi et de une heure à cinq heures.

La concours comprendaa des tirr au fusil Lebel 800 mètre» et des tirs à ta carabine de 0 mfllim&tre* à 12 mètres, un concours de Damea et un tir an pistolet Flobert & 12 mètres.

Le concours sera suivi d'un concours réservé aux pompiers et aux gendarmes de Paimpol.

Le dimanche 2 septembre, à 5 heures du soir, retour en cortège, dislocation à la mairie de Paimpol. A 7 heures, banquet. LES MEDAILLES MILITAIRES. Le comité central de Paris, sur la demande de plusieurs dclopués de province, a bien voulu prolonger msqu'uu 17 aoill l'admission des médaillé* mintjures ayant plus de 45 ans d'Age au 30 Juin 1906 lea camarade» désireux de faire partie de notre société, qui compte déjà plus de 1.600 membres, peuvent ° faim inscrire jusqu'au 14 soat. ehex M. Hnrart, seerctaire-trétocier de. La section de Paimpol, qui compte actuellement 38 membrea, vient de constituer son bureau et a nommé président M. Louis Méheu, et secrétaire-tresorier M. Camille Huynrt. Tréoomar

INCENDIE DE FAGOTS. Une grande meule de fagots située au Pont-Brechou en Trégomar, et appartenant à M. Eon, de Plédéliac, a été incendiée- On suppose que ce feu est dû à l'imprudence de quelque enfant. Ce n'est quà grand peine que Ion a pu préserver des récoltes de froment qui ne trouvaient à proximité de l'incendie. Guingamp

UN SUICIDE. Avant-hier, vera six hcures du matin, Mme Deschamps, demeurant rue FardeL s'absentait, laissant d la maison son mari, M. Victor Deschamps, retraité des chemins de fer.

Quand elle revint, elle trouva les fenêtres, les portes et les volets fermés. Elle crut alors que son mari avait éprouvé une faiblesse et elle appela les voisins. Ceux- ci, après quelques difficultés, réussirent A ouvrir la porte et Mme Deschampa put en- trer chez elle.

Son inuri gisait étendu à terre sans mou- vement près de lui était un revolver encore chargé de quatre balles.

Le malheureux s'était suicidé pendant l'absence de sa femme en se tirant un coup de revolver dans la bouche. La mort avait dû être instantanée.

M. Deschamps souffrait depuis trois ans d'un cancer à la gorge et c'est sous l'empire d'une crise qu'il s'est donné la mort pour échapper à la souffrance. Cette mort a causé une grande émotion dans Guingnmp, où M. Deschamps était très connu et parfaitement estimé. Ses obsèques ont eu lieu à quatre heure..

COURSRS DE BICYCLETTES, Voici le résultat des courses de bicyclettes qui ont eu üeu dimanche après-midi

Première Couhsk. 1«, Moreau 20, Nicol, tous deux de Guingamp.

Première cours» DKrAi\TBMmTAi.E. !•», Béliard, rie PlancoSt 2-, Moreau, d0 Guingamp 3*, Nicol. de Guingamp.

PtliaUERK COURSE AUT CEKCEAUX.– lw, Moreau î1, Nicol 3*, Potin.

Course DF.î'ons. 1*. Le Goff 2*, Coarer S*, Nèl^r.

2* course Aux cerceaux. 1», Moreao 2-, Nicol

2* course DEPARTBMENT.ux. Iq, Moreau 2», Hervé Se, Potin.

CONSOLATION. 1", Le GOff 2*, Groslet 30, Urvoy.

Course supplémentaire. l", Moreau 20 Urvoy 30, Velsy.

Le soir, un bal à grand orcheste a clôturé cette fête.

PlouSc

COUPS DE BATON. Le 27 juillet,' vers 2 heures et demie Au aoir, au village de Rumine, la femme Prigent conduisait ses brebis paître. Passant devant la femme Savidan, ceUo-ci lui ayant ordonné de ne pas faire paître sur la graine d'ajono lui appartenant, la femme Prigent s'en alla, mais non sana recevoir quelques coups de bâton sur la tête, qui lui ont occasionné une blessure sans importance.

La femme Savidan reconnaît les faits cidessus, tout en faisant valoir ses droits, en disant que la femme Prigent n'était pas autorisée il. faire passer ses moutonB sur son terrain.

Plouiiy

INCENDIE. Le 26 juillet, vers 3 heures et demie de l'après-midi, un incendie s'est déclaré chaz M. Jules Le liée, cultivateur à Pont-an- A man, dacls un hangar. 500 kilos de paillo, une voiture et divers instruments agricoles ont été la proie des flammes. Malgré les secoura upportés à ce sinistce les dommages t»mt évalués environ il. 700 francs, ils sont en partie assurés. La cause de cet incendie reste inconnue.

Kerity

FÊTES. Les dimancea 5 et lundi 6 août, des tètes seron données au profit de la caisse des écoles, sous le patronage de la municipalit6. En voici le programme

Dimanche 5 août. A neuf heures du matin, tir à la carabine deux heures do l'après.midi. chants divers exocucs par les élèves des écoles distribution de livrets de caisse d'épiirgne aux élèves ayant obtenu leur certificat d'éludes (don d0 à la générosité de M. K.i>nighlj à trois heures, bul à grand orchestre à six heures, dérobée & huit heures et demie du soir, reprise de; danses jusqu'à minuit. Feu d'artifice.

Lundi 6 août. A neuf heures du matin, concours de boules, prix divers deux heures de l'après-midi, jeux d'enfants trois heures, bal d'enfants à quatre heures. bal & grand orchestra six heures, dérobée a huit heures du soir, reprise des danses jusqu'à minuit.

Prix des cartes d'entrée le dimanche, jour, 0 fr. 25 nuit, 0 fr. 50 le lundi jour 0 fr. 15, nuit, 0 ir. 25.

A l'occasion de la fête de Kéxity, la société de tir La Puimpolaise organise un concours de Ur A la carabine dans la prairie du bourg. Do nombreux prix seront nffoctéa à ce concours. Le tir au fusil Lebel aura lieu comme d habitude au stand de Bcauport.

Taden

TOMBE A L'EAU. Dimanche aprèsmidi. le jeune Bocage, habitant rue des Rouairies, à Dinan, se trouvait à la pêche sur le déversoir de l'écluse du Chàtelier, lorsqu'il perdit l'équilibre et tomba dans la Kance.

Heiiiô immédiatement par un témoin de l'nnridpnt, le jeune homme en a été quitte pour un bain.

Plouaret

LE MONUMENT LUZEL. L'inauguration du monument élevé à la mémoire du grand poète breton, F. M. Luzel, aura lieu le dimanche 2 septembre prochain, sur la place de Plouorel, sous la présidence du représentant du ministre de l'instruction publique et des beaux-arts.

Le romité d'orgnnisalion des fêtes qui auront lieu a cette occasion s'est réuni en vue d'arrêter le programme, qui a été ainsi fixé

Dimanche 8 septembre à l'arrivée des trains du matin, réception des autorité* j è

dix 'nearÀs, inauguration du monument. 14, .Maiole La lira», piésideat/du CwBiilô, retracera l'aeuvre du poMe. A. mldl, banquet par souscription.

L'après-midi, concours de binions et de chômeurs bretons, jeux di\ ers, grandes luttes bretonnes.

Le soir, feu d'artiflce, grand bal.

Broons

LES FTÎTES DE DUGUESCLIN. De grandes tètes en l'honneur de Duguesclin seront célébrées à Broons le dimanche 26 août prochain.

Le matin, à 5 heures, salves d'artillerie A 6 heures et demie réveil en fanfora Da 8 heures du matin à 1 heure de l'après-midi, tir à la cible (30 francs de prix). De 1 heure il 2 heures, et de 5 heures à 7 heures, jeux populaires dans le@ différents quartiers de la ville.

A 2 heorea, courses de chevaux d/ms la prairie de la Noë-I>erv&L n y aura quatre ooutaes une au trot et trois au galop. Après les courses de chevaux, courses d'Anes trois prix (ft francs. ♦ francs et 2 francs). Une somme de un franc sera secordée eomme frais de déplacement k tousi lea animaux qui, ayant fait cette course,, n'auront pas gagné de prix.

A 4 heurea, courses de bicyclettes Ï1» Cours* (cantonale), deux prix (15 et 10 tr.). 2* Coursb (régionale), trois prix (20, 10 et 5 francs).

A 6 heures, rallye-vélo, trois prix (12, 8 et 5 francs).

Un brillant feu d'artifice clôturera les fêtes. rVmhr nwBfoa ACCIDENT DR-BICYCLKTTB. Trois jeunes gens de 18 à 20 ans. MM. Poulain et Eclin, de PlancoCt, et Chatton, de Dinan, prenaient part à la course de bicyclettes organisée la fête du Plessix-Ralisson, lorsque M. Eclin accrocha M. Chatton. Les deux cyclistes roulèrent à terre, et M. Poulain, qui arrivait derrière eux, ne put s'arréler à temps et culbuta sur ses deux compagnons. Quand les trois coureurs furent relevés, ils constatèrent que M. Chatton était assez fortement contusionné à la cuisse et au côté gauches il a abandonné la course, dans laquelle M. Eclin est arrivé premier et Poulain troisième.

MORBIHAN

LORIENT

RIXE NOCTURNE. Une rixe a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi, à une heure du matin. Trois marins, les nommés Henri Nirol, Noël Franceski et Julien Gougnec, du d' ̃ Assas passaient place Bisson, lorsque survint, se rendant à son domicile, rue du Pont.-Carré, M. Thomas, commissionnaire. Les marins tombèrent aussitôt sur lui à bras raccourcais, mais des agents accoururent et arrêteront les marins. Ceux-ci lour oppostrent une résistance acharnée et il fallut l'intervention d'une patrouille pour les conduire au violon du poste de la Grande Porte. Ils en ont été extraits hier matin pour être conduits à leurs bords respectifs.

Au moment où on les enfermait au violon, un artilleur colonial, M. Malot, venait se plaindre d'avoir été attaqué dans la rue de In cale Ory par des marins.

RENVERSE PAR UNE VOTIURE. Le directeur des timbres de commerce dont le magasin est situé rue du Port, 81, se trouvait dimanche soir à Pkrmeur a bicyclette. Tout à coup, arriva en sens inverse une voiture de boulanger ne laissant qu'un passage très étroit pour le cycliste. Celuici fut atteint par le véhicule et renversé. Dans sa chute, il a eu l'épaule démise. Il a été rumené en voitniv à Lorient.

OUTRAGES ET REBELLION. I,onis Dnniel, ft££ rte 97 nns, demeurnnt à Merville, se trouvant dans nn rt^bit dimnnche soir, en complet état d'ivresse, refusa de payer. Il fallut alker chercher lu police. L'arrivée du agents mit Daniel au comble de la fureur. Il brisa les carreaux, insulta les agents et leur opposa pendant tout le trajet du débit au violon, une grande résistance, se débattant à coups de pied et à coups de poing. On put enfin le coffrer. ACCIDENT DU TRAVAIL. Une ouvrière des établissements Carnaud, rue de Larmor, Mlle Marie Hétct, demeurant impasse Labourdonnais, 5, a eu l'index de la main gauche écrasé dans l'engrenage d'une machine. Elle devra cesser tout travail pendant au moins quinze jours.

ETAT-CIVIL, Promesses de mariages. Gaston Roland, 24 ans, négociant à Angouldme, et Loui6e Lcnéxct, sans profession, 22 ans, me CJiBson, 6 Aimé ChalintS breveté chauffeur. 25 ans, cours Chazollcs, °6, ut Augustine Carlo, lingère, 32 nns, rue Keryvalan, M Joseph Jollivet, ébéniste, 87 ans, nie de Brest^i, et Loutee Blaireau, 24 ans, rue de Brest, 114 Pierre Padellec, couvreur, 26 ans. rue de Strasbourg, 8, et Anne Haut, 24 ans, rue Saint-Vincent, 3 Edouard Arrouet, mécanicien, 33 ans 6 la Perrière, et Marie Muette, ménagère, 37 ans, rue Jules Simon. 31 Emile Drouin, quartier-maitre mécanicien, 23 ans, 17, rue du Lycée, et Louise Le Glaz, 19 ans, rue de la Corderie, 23 Jean Nlcol, charpentier, (t l'arsenal, 54 ans, rue de la Comédie, 05, et Marie Le Méchec,hlanchisseuse, 50 ans, rue de la Comédie, 12 Emile Le Grand, charpentier à l'arsenal, 25 ans, 4 Kergroiso, et Marie Jégo, rennssruse, 2t ans, a Keiyroipo Joachim Liju, chaudronnier à l'arsenal, 29 ans, rue do l'Usine A gaz, et Aurélie Cadoret, 19 ans, cours des Quais, 32 Jenn Plonzennec, cordonnier, 24 ans, à Quimperlé, et Marie Uaunou, cuisinière, 27 ans, rue Traversière, 1.

HENNEBONT

L-A QJRÈVE Dimanche soir les grévistes ont tenu une grande réunion sur le lerrain syndical. L'annonce que deux ou trois députés socialistes devaient y prendre la parole avait attiré une foule de curieux et d'ouvriera que l'on pouvait évaluer à 1,500 personnes. Mais tout espoir a été déçu, les députéa en question n'ont pas voulu méler la politique au conflit économique qui existe entre les forges et ses ouvriers, et ils ont quitté Hennebont par le train de 7 heures, après s'être promenés dans la ville et les environs.

Le comité de la grève et les délégués Gautier et Merrbcim sont allés conduire les députés à la gare, d'où un retard de près d'une heure pour la réunion qui n'a commencé qu'à 8 h. 20.

Le président Lechar, après avoir fait élire un bureau, ouvre la série de la conférence. il annonce aux camarades quet samedi soir et dans la matinée du lendemain dimanche, des conférences syndicalistes ont été données à Lorient. Le produit lui a été remis et servira à faire une nouvelle distribution de pain.

Le ciloyen Gautier, délégué de la Bourse du travail de S;uiil-Nu/.tnre, parle ensuite, Dans son discours, extrêmement confus et mélangé, Gautier arrive à parler de Diétry, président des jaunes, et soutient que le président des jaunes est le complice du patron. Des cris de Il A bas les jaunes 1 A bas Biétry Il sortent d'un millier de poitrines d'ouvriers. Un assistant crie Il Qu'il vienne ici et on lui cassera la g. Il. En terminant, taulier supplie les grévistes de ne pas reprendre le travail avant qu'ils n'aient satisfaction.

Vient le tour du camarade Merrheim, délégué de la Confédération générale du Travail, qui dit que la Confédération a fait et coptinuera à faire tout ce qui est possible m faveur, dea grévistes bennebontais. Il

donne ensuite lecture d'un appel que la CooM4éraUon du Travail va samment dans les quatre coins de la J France, pour «poser la triste sifuafton foé grévistes d'Hennebont. Ktifîn, il arrive an* ouvriera qui 'ont 1 trahi la classe ouvrière, en refnrnnn! !o travail avant que tous n'aient obtenu «utis* t faction.

La citoyen Kerbualanl, ancien président du syndicat métallurgiste, noiiuné eoittre- uiftMre aux fortfef. qui a repris et fnit re- 5 prendre le truvail par d autres ouvriers est vivement pris à partie par Merrheim. Après lino tirade contre M. Giband et les jaunes, M. Merrheim termine son discours et e.î applaudi. t La réunion prend fin aussitôt, et la foule J se disperse bruyamment, sous, lea yeux des gendarmes.

A ta fin de la réunion, s'est produit un petit incident. Comme les gendarmes (les- cendaient la rue Neuve, une pierre fut l&n- cée dans la direction des gendarmes, dont l'un fut atteint à l'épaule. Mais comme il taisait déjà nuit, il a été impossible de voir d'où venait le projectile. r La nuit entière a été calme. La rentrée d'hier matin s'est effectuée en bon ordre. Le nombre des entrants s'est augmenté de 47, ce qui porte à environ 272 le nombre des ouvriers qui ont repris le travail. j Le bruit court à Hennebont que le travail t ne pourra être replis d'une façon définitive alors même que les ouvriers le voudraient, r avant le 10 août

Dana la journée, quatre charretiers ont repris le travail et ont transporté de la gare aux forces diverses marchandises sans être t inquiétés par les grévistes pendant leur trajet

Le meeting de samedi à Lorient

Samedi soir a eu lieu, b salle Dousdebès, à Lorient, le grand meeting annoncé. Qualre députéa, MM. Wilm, de Paris Ghcsquière, de LSie Carlier, de Marseille, et Befoulle, de Limoges, puis M. Gautier, secrétaire de la Bourse du travail de St- Nazaire, ont tour à tour parlé des grèves d'Hennebont, et beaucoup aussi du mouvement socia lista Les mêmes orateurs ont parlé dimanche matin à Keryado, Kerentrsc"h-Caudan et Lauester.

VANNES

Le Concours

de gymnastique

Le concours de gymnastique qui a eu lieu à Vannes dimanche a été 1 objet de l'admi- ration du nombreux public qui a assisté aux divers exercices et a manifesté son en. thoueiasme par dtxg applaudissements nourris.

Voici quelles sont les sociétés qui ont pria part au concours

Les Cadets de Bretagne*, de Rennes, la Jeune Carde, de Chafeauneuf-sur-Sarthe, la blellinet, de Nantes, La Tour d'Auverpnc, de Rennes, les Gas d'Arvor, de Landerneau, la Phalange d'Arvor de Quimper, la MeUnirnne de Saint-Méloir des Ondes, la Saint-Michel de Lorient, l'Armoricaine de Brest, l'Espérance de Trélazé, les Uas de Morlaix, la Saint-Louis de Gonzague de Fougères, la Dwuesctin de Saint-Brieuc, Les Arzellis de Ploudalméteau, {'Aunitienne de La Rochelle, le Diapeau de Fougères.

I.i*s Kn/anU de Vannes, bien que ne prenant pas part au concours ont exécuté des exercices très applaudia.

Le dernier numéro du programme comportait des mouvements d'ensemble. Tous lea gymnastes réunis ont évolué avec i!ua réyu'.ari'.é et une précision remarquables nu curnniandcinciit de M. rily, moniteur général du concours.

Pendant tout le concours ae sont fait entondjv la musique des apprentis de Vanlnzé et la musique de Chateauneuf-aur-Sarthe.

Le banquet

Musiques et fanfares en tête, les sociétés défilent et se rendent entre deux haies compactes d'admirateurs iL la cathédrale où a lieu la cérémonie dont nous avons parlé hier, et de là gagnent le collège SainUFrançois-Xavier.

Dans la cour d'honneur ont été dressées plusieurs tables sur lesquelles sont ranfiéa plus de 700 couverts. Mgr Gouraud assisté de MM. Riou et de l*Estourbeillon, présidait le banquet. Après une Journée de fatigue, les gymnastes ont fait honneur au nitmu, excellent d'ailleurs.

Vers la lin du banquet M. Calvé se lève et lit un télégramme de M. le docteur Michaux, président de la F. O. S. P. P., qui s'excuse de n'avoir pu assister il ce concours une lettre de M. Oberthnr, 1" adjoint au maire de Rennes, président de l'Union de Bretagne F. G. S. P. F., qui s'excuse également de n'avoir pu se rendre il Vannes. Ces deux noms sont vivement acclamés de tous, puis NI. Calvé donne lecture du palmarès.

Des bans, lrlples et quadruples soulignent le succès de chaque société, Mgr Gouraud adresse des félicitations aux convives et les encourage il persévérer dans leurs travaux.

Quand le bruit des applaudisatments a cessé, NI. de lEatourbeillon, député, et président de la société de gymnastique Les enfants de Vannes, remercie les gymnastes d'avoir répondu si nombreux à 1 invitation des Vannetais.

M. Riou, sénateur-maire de Vannes, a ou un mot d'éloge pour chaque membre du comité d'organisation et termine en engageant les jeunes gens à être des hommes d'action.

Il est 8 heures. La Habine est déjà bril. lamment iltumirtée. La musique des Apprentis de Vannes, Infatigable, se fait en.tendre, les gymnastes circulent en blindes joyeusea dans la foule.

A 10 heures le concert est terminé. De sincères félicitations doivent être adressées aux membres du comité d'organisation, MM. Calvé, commissaire général Buguel, Latolye frères, l'abbé Buléon, Fily, moniteur général du concours tes colonels Legrand, Septant, le commandant Marcotte, etc.

Voici maintenant le palmarès du concours concouns spéciaux. Boxe. Prix d'excellenoo VAunislcnne, de La Rochelle, les Cda d'Arvor, de Lamierneau l'Armoricaine, de Brest la Duguesclin, de Suint-Brieun la Tour-cTAuverrihe. do Rennes la Saint-MIchrl, de Lorient Prix d'honneur la M<Horienn« de Snint-NVIoir des Ondes les Cda de A/orfaf.i- la Phnlange d'Arvor, de Quiniuir

Cannes et batoiit. Prix dexcellence Du<7«f.s-clm, Cadets de Bretagne de Rennes, M<3lorienne.

Exercices mains libres. Prix d'excellence Le Drapeau, de Fougères la Tour d'.4ttverqne, do Rennes; Cadets do Bretagne, Les Gds de MorlaU Prix d'honneur VKspfra*co, de Trêlaze il prix, La Jeune Garde. iW Chfttomineut sur Snrthe Phntnnge d'Arvor, La Mt'.Ùinel, do Nnntes Arxellis, do Ploudnlméieuu 2' prix, MHorienne et Satnl-Michd. Le Drapeau et La Tour d'Auvergne Prix d'honneur, VAunistenne 1' prix La SleVinrt, La Jeune Carde.

Concours facultatifs. Pyramides avec Bngins. Prix d'excellence Drapeau, Aunisienne. Phalange d'Arvor, Jeune Garde Prix d'honneur Aleltinel, L'Espt'rance l' prix La Tour d'Auiergne, Cadets de Bretagne. Pyramides sans engins. Prix dexorllince: Saint-Michel, Gàt (VArvcr, Phalange d'Arvor, Jnune Garde Prix d'honneur Melorienne. Exercices militaires. Prix d'honiteur StMichel.

Escrime. Prix d'excellence SainlLouti de Gonjaptr

Uallils. Prix d'excellence La Meltinet. Ouuvumxi» l' Penaud lA..•xrirvf) ? \nô*t 3* td. iMijoin fl»rtip*Mtl: 4' (Temr- 'Aiiïtrnnw et i HoiifiotD [brapetw 5* Gitaeet [HiximiUi de Venu»*) et Le GaU (/'rasriUr). (lits (tut «Ui clauses <nuf tm.

Pose. V Le Lauet cl Horry, iîôa Gds ÏAr. • l*M H BoiMliOJVT^m lAnnfidr*ne) T Ed. Jovcoin (Drna* 4 Le Bourd •Jispetaneeti • Khattno [fini. VX

Hserim*. Pleoret A.swon fSt-L. de Oa Ei>ée. Fi'iuei (Cadrts de Bretagne).

ExEuacsa isw-os». Concours d'eussmhle idultfw). Division ti>>:celloiica prix d"e\celence, Ia Drapeau rhvisinn supérieure fncïules\ prix (Teveenence. Cadets de Brelame, IMorlanne, Tour d'Aurer yn/t et Gàê tfAn<or nix d'honneur r,u de Uorimkc l' prix. Met- hiet l' division «adultes) ensemble prix d'ex.«Ileocei, A nubienne, La Dturmesetin 1' prix, m Jeune Carde 2* division, prix tftiQnleur, L'Bsp/rance. Armoricaine de Bi-est 1* >rix, Pluilange d'Artor. Saint-Michel f prix. tnrtti*, Gû* d'.frror.

Agrts. (AdtillMî. Division cTeTCflIence >rfx d'exeellenre Drapeau (Hrtaloo siir^ritũe. prix d'ejcellra^. G4* de ««rl«ir. G4s d'Ar•or. La Tom dMntvrjn» Prix d'hoanertr H'Ilintt, Cadets de Brtlaqne 1* prix, Mélõirnne 1* division, prix d'excellence Auzisienne, Dvgvesclin Prtx dhonnear. la Jeule farde 2* division, prix d'cTr^Vence Satnt-Michel, Espérance, Ptialoiiqe d'Arvor )rfx <nv\anmr.ArxelU$ et Armariertine. Pupilles, ensemble. Division dexœllmce irix d'excollencp, Cflrts de Bretagne Se Itviaion, prix d'on«llrncft Armoricain* prix l'honneur. Pkatanqe rTAroor.

A gris. Division d excellence prix (nonleur. Cadets de Bretagne •• division, prix l'honneur, Armoricaine et Phalange d'Arvor. LA TRINITE-PORHOET

TERRIBLE INCENDIE

Cinq maisons complètement détRitta Hier la petite ville de la Trinilé-Porhoët a été mise en émoi par un sinistre comme elle n'en avait encore jamais vu. On s'apercevait soudain en effet qua le feu avait éclaté dans un pâté de mai.sons formé par le bâtiment des postes et télégraphes, la perception et les habitations avoisinantes.

Bientôt l'alarme fut donnée et les habitants accoururent en toute hâte. On organiM les secours le plus rapidement possible, mais la tutte contre le fléau fut très pénible et le sinistre prit en peu de temps des proportions considérable. Bientôt les flammes dévoraient cinq maisons, et par suite du peu d'eau dont on disposait, on no put se rendre m ai Ira du feu qu'une fois les bâtiments entièrement détruits.

Actuellement, il ne reste plus que dea ruines fumantes. La perception et la poste n'existent plus, ce qui va causer quelque perturbation dans le service de la correspondance.

Cinq ménages sont sans abri, les dégàls sont considérables. Malheureusement, trois des ménages incendiés n'étaient pas assurés.

La Vie Sportive YACHTING

REGATES DE

Dimanche 6 aodt auront lieu tes régaleb de Lwmariaquer, avec le enru-oui-s da la Société des régates de \biiiico, et cmis le patronage du il F. boua 1 empire de la Jauge et du Règlement de ISoO Yuans. flundicitp yuur i", P et fr 3¡!ne:1 réunit:* (dt) 0 à i If.rweuux ruajimui/ij. itepuri 1 lA.. 45. l" prix médaille de vermeil donnée par le Y. C F. et 25 h* 2* prix, médaille d*argent donnoa par le Y. C F. et la fr.: 3" vnx, rn&ia'lle d'arg«*U (grand module) dïert.o par M. Guil!.>leaux, di^pnfé, et 10 fr.: t' pnx, médaille de veru,cil offerte par la S. R. V, et 5 Ir.; 5" prif. médaille de bronze donnée par le Y. C. F.

Stua; lA LOhCiEUR. Première course. Bateaux de plaisance (guidon rowjci: Handieu pour balcaiix de 0 ù hn ni :lc 4,il d 4m 70; Départ d t tueurns. !w prix, médaille de VL-n:ieil donnée l'ar ih S. N. de Locinariaquer et 10 !r.; i* prise, nii'-dailts de bmnia (grand i>K>dul«) citer le |icr M. Guiiiotcaoi, député, et s Ir.; :j« prix, médaille de bronze offerte par la R. S. v., et 5 fr.; -il prix, médaiile i|« bronze donnée par la S. N. de LL>ciiiAria<iu«r. Deuxième courte. Pietie et i^yma^t guidun bteu!; Handkap p^i"" bat-M'i' iuwn'à 40170 de bout tm Î h. in. 1" prix, nifela'lie île v*rnmil of!er!e par La Ministre de la mnrine et 111 ir.; 2° prix, médaille de hronze offerte par toi G":illoteaux, député, et d fr.; ii' prix, -i ïr.; 4* prix, tr.

Trois'*™ course. Bateaux de plaisance (guiitun b'.tMici; Hitndicm/ puur Ixii^-ius: da imlU c1 5mVJ et de 5ni5o Il 6m jU: bspa't 4 2 heures ti. 1" prix, lu^iaiile ;l't<rg«ni otlerle par la S. R. V. «i 20 h.: *• pr.t, médaille de vermeil oïîrrio |i<vr la pié^w dfiiit de la S. N. de !0 Ir 3* prix, (nédailie de uutilledior1. par la n. S. V. et S fr; 40 prix, n.Mui'le de bruuce donnée par la S. N. 'in Li>cn:;iriaquer.

Quatrième course. Pfche et bornage {guidon rouge et Diane); Handicap vtmr dr ini'ij 5;/i.j« et de 5i<n(.' u 6m&); ùi)turi à l h. M>. 1" prit. u'.ir' j'.idi^iie marine u.r/-?ne pur te Ministre '•:• la :nar:e et 10 fr; & prix, 12 fr.; 3* \Iris:, 8 fr.; 4' oriv, tf ir: h' prix, nu-doilli' de itrtaz* dcninêB pur M. Le à Pendant I03 régates, concours communal pour enfants et jeunes gens.

UtPl'ISME

Courses à Samt-Cloud

Petx Dg Vili.ehust. \ï.\A'U Ir. 80(1 m., 2 ans). 1" 'Jo:-A iVm-i, « M. Uni -«rk-p 2? Mousseline, a .\i U M.«rvU S* liriiim*, il M. Kil. Itlanc. Non p>a' Aanatn,ue. Démission, '.av»ur, -<<v'' 'b»l'OUf ot» l'vi^JLH&i l'vUUO C. Biimc 211 M'. M^ cés Miniature, Voue (ses Indr-. e1 .ra, fleur de revnesse, f»n»ti;. Sh'h>r.'i.ir, Prix o'Amir. 'S.W* tr.: «00 m.; £ allS), ]•' ,t_x .̃\rrn"i K M. Oi:l-.i:!l i* Zeiette, à Fil Blanc S» w(t(;. «neuf, e M. C Hlane Niai p.'jic»-» Mtndômes, houpon, i>r>», ti«*n<mr.'iV, Ci -"M fr; «00 «n.: a;>: I" iikih., à M Kd. Blanc 20 Pamphile. e M. -lt- ;in«y S» linperator. & M d'Arent«rg iv>n ;>iaces Beajamin, S»!>w, Les courses de Sien

Voici les r*Hur.a;ij <îe* o>ur*ee de chevaux couruoa din>an<"ri« c«n»)«r fciw» Paix Dt L4 CotwtM. -• LA', if* 1« W«*M. à de Lajartrs i t* Ccu**r.i


tf-trir, à M. Chrétien se Rapide, à M. J.-B. Roiné 4* Mou*. 4 M. Pentoeoataaa. Prix M iDm (A« galas). 1Samie-r-oMMk à M. Qmrnra–f f8 va.drill', A IL Bartnpr *• lioM, a M. Cm•OUHrtt

PHtt m u QatRi. (An trot monté). 1" M nousscan se Divine, à M .de Lajartre. Pmx t» u Sonti* »*ewoi »»(««Kr. '/Au gains). f Teffic, il Il. Le Gualès de Mézaubran 8* FtottU*, A M. de» Modières; M Ledonz.

Pwx on ûiAssrtniB. t» Bo«o à M. Croasouard 2* eu méme 3* Ziic/K!, 4 M. Oben.

COCRSGS 8E LAMBAI-LE

Nous biW «tonné hier. le@ arrivées dwi différent*» épraarwaa qui ont ftlé discutées au cours de la première journée dea courses de Lamballe.

Les courses ont eu lieu par un temps orageux. ce qui n'a pas empesé le «ortie de venir très nombreux h celte intéressante réunion taipTrârae.

Avant te oftpart de la première épreuve, ,on apprrnd 1(01' les deux sieeplt-chasea miMaiws inscrits aa programme ne seront ,pas dispnWs faute de parlants, tee oolonels d« 1* hussards et 2f drnpf>n« avant interd't IL leurs sous-officiers d> participer. Les él rangers Tenus spécialement pour assister aux «ourses et la mejorité des nombreux «pertatenrs commentent virement cette déersîon prise A 1a suite d^.» incidente sunrenae «tnt courses de Mont fort. Cependent Jes sous-oificiers des deux régiments étant en£a£és avant l'interdiction. et vu la date rapprochée des courses de Lambel- le, il nous semble que cette mesure aurait pu ne pas être appliquée dimanche aernler et que les colonel des 19* et 24\ ont atteint plus directement le public et la société des courses que leurs sous-officiers.

Voici les résullats de la seconda jourjaée

Prix DES Cantons, au trot. 1p Frontfn, 4 M. James 6" ?• Comflta. à M. Michel C 15" Cymbale, Il M. Gueheneuc 6* HT'; 44 Péch.ard, à M. Briens T. PRIx DE LA Société au trot. 14t fionfour, 4 M. Le Berre 5' 2* Belle-Petite, 4 M. de Langle 5' 2" Se Cavalcade, & IL Hum Guillaume 5' 20" *• Arlrqutu, à M. René Olivier F 30".

Prix ou Tatv ne trot. 1e Capricaet, H M. P. Blavier. 6* 30* 2* Cauar, 4 M. Viel 6' 15" le ZMndta* & Alme Buire 5(I" 4* Biavei-Uad, M. de Gèsiocoart 6' 55".

Prix des Dumes, steeple-chase. I" Oiivenia, M. V. Brun 2» WalerprooJ, à M. Le Couedic 1/2 longueur 3* Imbattable, à M. de Cambourg, S longueurs 4* Roulette, à M. de Libran, 4 longueurs. NATATION

LA MANCHE A LA NAGE

Londres, 30 juillet Le Standard anrnnce que te nageur Woiff reprendra ce soir dès 7 heures sa tentative de traversée delà Maache

CYCLISME

LE TOUR DiE FRANCE

Le classement. Ce qu'ils ont gagné. Paris, 30 juillet. Le quatrième « Tour de France Il s'est terminé hier par la victoire de René Potlier. L'ancien champion armateur, après ses brillants exploite du début, ne pouvait, à muins d'accident grare, étre battu. Aussi, il partir de Marseille, le vaillaut routier s'est contente de vivre sur ses points devance et sam pousser outre mesura, il se classe honorablement, srus jamais arriver plua loin qu'au cinquième raag.

Les quatorze concurrents du u Tour de France partis de Brest dans la nuit du JHi juillet, sont tous arrivés à Puris et à leur entrée au Parc des Princeps, le public leur a tait une ovation délirante.

Dans la dernière étape Caen-1'aris, PetitBreton a été victime d'un accident qui a Jailli lui coûter la première place des machines poinçonnées. Dans une descente, Petit-Breton tombe, alors qu'il marchait à une vive allure. 11 se relève vivement, n'ayant que de légères contusions, mais niullicureuseinent, avant qu'il ait pu relever sa machine, une auloiiiubile arrive et passe dessus. Fort heureusement, la machine de Petit-Ureton n'est pas brisée el après lavoir réparée tant bien que mal, il repart ù lapoursuite des leaders et, force d'énergie, il parvient à franchir quatrième la ligne d'arrivée.

Le clesseroent général du a Tour de Francc Il s'établit comme suit, après les 13 étupes qu'il comportait

1", l'otlier, 31 points 2«, Passerieu, 39 8», Trousselier, 09 4«, PeUt-tireton, 65 j\ K. titorget, «0 0«, Catteou, 1S>9 7», E. Wallelier, 137 Se, L. George!, la:¡ 9% Christophe, 156 100, A Wattelier, 168 11\ l'Ieury, 201 18», Pajan, SU 13», Wiuund, «41 14'. Hronchard, 2W.

Le classement des machines poinçonnées *'établit ainsi le,, Petit-Breton 20 Cultaau 3; E. Wattelier 4«, airistophe 5' A. Wattelier G', Fleury 7*, Payan 8* Bronchard.

Voici d'autre part ce qu'ont gagné les coureurs du « Tour de France Il Potlier, 6.U5U fiança l'asserieu, 4,415 Trousselier, a.4lo Pelil-Breloa, l.'JOO E. Georgel l.tao Cadolle, 92i Dorli^nac, 740 Catteau, 600 L Ceorgel, 400 «liristophe. i!75 K. Wallelier, 440 A. Wallelier, 310 J'ayan, 290 Wiuand et Broncûard, 250 Fleury, 350.

L'au dernier, Trousselier avait empoché &9w francs Aucouturier, 3.805; Dortignac, 2 M. î 1 ^lit-Breton, 1.250; fi. Creorget, 3.210 Catteau, 375, etc.

LES CHAMPIONNATS Dr MONDE Genlve, 30 juillel. Aujourd'hui a été couru Genève le championnat du monde de lund.

Darr: 'ou a fini premier couvrant les 100 kilomètres en 1 IL 50 m. 34 s.; 2. Vanderstuyft à 14 to:irs.

Toiiiiriy Hall et Walthour, la suile de nombreux accidents survenus aux machines de leurs entraîneurs, ont abandonné. Dépêches

maritimes

D» not correspondante particutten de l'urit $t det port* par dépêches. MARINE DE GUERRE SlinVICE DE SANTE. Carpentio, étudiant en médecine, est autorisé il prendre part au concours pour l'éoola de Bordeaux, Ofi'icians MAlUNlliltS. Le ministre adroB^e au port <Je Brest la cùculair» sui- t V*nte

• Vous mav«i coasulU sur le coeffleient t attribuer aux notee des orflcier» mari· s mer% uXTsciéfl au cadré d8 dépôt, et qu, eefont <irtsmn6s désurmais non plu* au choix t ru àéetté gae mm i* perwonU {om-

ders mariniers, quartiers-mattres et matelots) appartenant an cadre des dépôts tttre permanent rseevrait désormais m ooef̃cient 1,1. Cette meaure sera applicable à partir du 1* avril dernier, et par conté.quent aux aotas du l" octobre prochain, & tout le perso– el dont U s'agit, quel qu'ait été le mode de <Tiff"»Jkm {antérieur ou postérieur à l'arrèté du 4 avril 1906.) m LBGÎON D'HONNEDR. 'Ni. LaurentAW "ti, auditeur au Conseil d'Etat, chef adjoint du cabinet du ministre de la marine, est nonrmé chevalier de la Légion d'honneur.

PHARMACIENS. Sont nommés pharmacir>ns de 8» et., MM. rourd, Randier, Cia -aUi élèves da service de santé, reçns parmaciens universrtaires de 1" cL (MM. Sourd et Cinvatti sonl affectés Tonton. et Rnodier A Cherbo>ijrRV

BCOLE DES MOU&SES. Le commandant de la Bretagne ayant fait connaître que le nombre des vacances réelles à rBcole des mousses est de 168, et que les admissions dernières, y compris 2 absents sont au nombre de 164, le ministre et prononcé l'admission supplémentaire des 4 jeunes a?ns dont les noms suivent Le Caîvez iléon), 1M catégorie, da quartier de Trêguier Bothorol (Emile). 1» catégorie, dn quartier de Brest Collet (Lncien), 1catégorie, du quartier de Urest Delaunay (André), 4* catégorie, du quartier de Lorient.

Les enfants dépendant du 20 arrondisse, ment maritime seront immédiatement dirigés sur Brest et embarqués sur la Bretagne.

PUPILLES. Le ministre à conoédé, au türe du legs Poirier

1. 3 bourses d'entretien au Lycée de Breaj {Cours préparatoire à l'école des mécaniciens), ponr compter du 1" octobre prochain aux pupilles Duval (AuguatinMarie), Le Gonard (François-Marie), Cote 2° 14 bourses d'apprentissage aux pupilles Carrer (Joseph-Marie), Perroussenux (hélix-Marie), Hamon (Jean-Pierre). Prigent (Pierre-Marie), Quénéa (Albert-François), Le Maigat (René-Pierre-Marie), Boissel (Pierre Corentin), Poseur {Louis-Marie), Salie (Tanguy-Jean-Marie), Gain (CharlesLouis), Huet (Charles-Jean), Allègre (LouisGustave), Le Bot (Eugène-Joseph), Larsonnenr (François-Marie).

BREST

DIVERS. Le cap. de v. Thibault, adjoint au major genéral, remplacera le M. l'ingéuieur de 2* c1 Coquerei est désigne puur professer les cours de charpentage el de mécanique à l'école de maistrance de notre port, en remplacement de M. Kerlanto, désigné pour continuer ses servces à Toulon.

MM. Bluncliin et Guérard, aspirants de 1" classe, du « Duguay-1'rouia », ont leur désignation your l'escadre de la Méditerranée annulée. (MM. Ulanchin et Guérard embarqueront le le' septembre prochain dans l'escadre du Nord).

M. Prigent, chef du contrôle résident Brest, a une permission de 30 jours pour se rendre 6 Paris et à Trébeurden {Cotesdu-Nord). Pendant la durée de l'absence de ce fonctionnaire, la direction intérimaire du contrôle résident du 2e arrondissement sera exercée par M. le contrôleur de 1™ d. Moign.

FLOTTE

Arrivés & Halifax, le 30, a Dosaix n, « Jurien-de-ia-tir&viena »; -à Tanger, le 2H, « OaliJéc

Partie de Toulon, le 30, « Loiret Il, p. Bizci le de Cherbourg, le 30, Drome p. Le Havre.

La ministre de la marine vient de prononcer la radiation de l'aviso torpilleur « S_lve «v de la P* partie de la liste de la flotte. Ce petit bâtiment devra être remis à Vadr.iiTiiBlration des Domaines pour être vendu.

MARINE DE COMMERCE HAUT PERSONNEL. L'état-major du gread voilier « Edouard Detaille », qui e quitté Cherbourg le 28, pour le Chiti, est composé des capitaines au long cours A. Martin, de l'ile d'Yeu, commandant Ci). Verre, de Saint-Quay Portrieux, second des otliciçrs de la marine marchande Huel, de Morlaix, le' lieutenant Baoult, de Can- cale, 2* lieutenant Jean Philippe, de lier- j bignac, maître d'équipage. j

L'état-major du ci Turgot »; parti de Br-.t j le 28 pour Portland (i>n.-gon), est composé des capitaines au long cours Ch. Cezard, du Croisic, commandant F. Lhoteilier, de Saint-Jacut de la Mer, second de l'officier de la marine marchande Yves Vidoment, j de Plouhu (C -du-N.), premier lieutenant. j TERRE-NEUVE ET ISLANDE

Arrivés

A Saint-Pierre-et-Miqnelon, le 27, Il An- i toin^tte », venant de Lisbonne au l'a- ( lais (Belle-Ile), le 30, Betle-Liijonnaise t c. Urminia, de Scint-Pierre-et-Miquelon. 1 La u Curieuse u, dont nous avons an- (; nonce l'arrivée à GranviJle. rapporte ll.G2i morues p. 17.800 kilos a 1 a kelair », 350 nui' p. 5m kilos il. la Bretonne Il, 100 morues 1C5 kilos à r n Emilie Il, 2:>.52a morues p. 31.17i> kilos à la « Madeleine- i Davou?t Il 42.084 morues p. kilos à c l' Améilce », 41.374 morues p. 4aia& ki- t los A la « Marguerite », f S00 morues p. • 8.025 j :los à la Juanita », Ii.9i2 morues p. 15.840 kilus la a Joséphine 5.360 morues p. 7.920 l;ilos la a Tour-du-Pin », 5.468 morues n «.490 kilos à Paul-Ferdinand n, 2S.U55 morues p. 11.650 kilos à la a Tour- d'Agon Il, 5.300 moruee p. 2.530 kilos à v 1' Hélène Il, 1.000 morues p. U*J Liloa à L 1\ F. p LONG-COURS

Arrive* 1 ti A Bordeaux, le 29, N.-D. de Toutes-Aides, '-1 c. Ménage, venant de la Guadeloupe; à ll Hakodaté (Japun), le 15 juillet Maréchal- de-Castries. c. Corbinais, de New- York; S au Palais (Beilé-lsle), le 30, Duplcix, c. Le Merle, allant de Cardiff au Chili; à Car- jt diff. le 29, Lrncst-Hcycr, c. Dicoiangard, de li Plymoutli. n Partis il,, Ue Cherbourg, le 28, Edouard-Dttaille, c. Martin, p. le Chili; de Saint-Nazaire, le 30, ï't/uco, c Griluon, p. Port-Talbot; de Limerick. le 80, La bruyère, c. Saint- s Martin, p. New-York. li Pasftét l! A Lizard. le 30. hlaréchal-Davoust c. n Ropars, allant d'Australie à Falmouth; au cap Finistère (Espagne), le 29, St-Laurext, c Poidevin, allant de la Martinique ï Nantes. a PAQUEBOTS n n

Arrivés t p Amirai Jaurtguiberry, le 89, h Poi t-Townscnd, v 'cniuil du Japon. i'i Aquilaint, le t», à Marseille, de la Plata. 1' Uoêpkore, le 30, Constantinople, de M«u> ri ÇaÙdonien, le 80, à Coostantinople, FFA n Calédonien, le 30, 6 Siiigapore, de Marseille p Laos le 2a, a Suez, de fiong-Kong. c

Partis:

Àmtrtl Il 8, de Shanghai, p. le Ja- <4*M rmrtOtm, \$ t», de Llbertad, p. Ja Union.

ArwmâBékte lsM.4*Yokdhama. p. Sa-. Europe, le &, de Grand-Bassam, p. Dakar. France, le 27, de Las Palmw, p. la Fteta, Gange, le 38, de Marseille, p. HaTphona. Let Andet, le 23, de Gibraltar, 9. la Rata. Louisiane, le %8, de la Vera-Craz, p. New-OrMa.geUa%. le 30, de Moatevidee, p. SaMt-Vteoent (Cap Vert).

Mnteu, le 8fi. de Sarttes, p. lïurope.

OrMonoit, le 28. de Sanios, p. Hio de Janeiro. Provenir, le 30, de Buenos-Ayre». p. le Brésil. Tnnkin, le W. de SJnpapore. p. Marseille Ville de la dotal, le 26, de Nouméa, p. <Ma> seille.

VAPEURS

Arrivés

A ̃MurseuTe, le 18, FfTle de Lorlenl, venant de Bnrar>ina a Oran. le t», Salnie-HiUne, Fort-Lanit, de Bordeaux; Nantes, la 27, N<vrman<ï, de Douarncnez -.iL Brest le 30, SephoTa- orms, du Havre 'Elorn, de Hanses StJHerre de DunVerque; Lorient 1p 30, Les Fils Crmsrtl, de Bordeaux iL Sànt-Brieuc le P8, de Sdint-Malo S Boulogne, le ?9. Urm, de. IVinkcrque \"iùe de fille, de Drmkerque à Snlnt-Nnzftlre, le £9. Jacques-Paul, (\c Bordeaux A Bordeaux, le 30. llippoLyloW'ormi, de Rouen Suint-Jean, de Brest Blanche-Martt, de Nantes Boue, le 29, Pl\rynt, d'Alger au Havre, le 30, Ouaâlana. de Londres 4 Ltsbmme. le 29. Bainl-Philippe de Porto Il Alger, le fil, Salnl-iïarthSlemy, d'Oran & Marseille, le 30, Aster, de Dunkerque a Dnnkcrque, le S0. Sauternes, du Havre à Cardiff le 80. Cont-Coal, de Lorient Newport, le 29, Mistral, du Havre Il Rouen, le 30, Saint-Simon, d'Oran Il Tampa. le 30, Charles-Ucour, de Cette A Cardiff, le £9, Calôdonie, de Barrow.

Partis 1

De Bonlogne, le 29, Armorlque, p.Salnt-Malo; de Rnrdeau le 30, Saint-André, p. Bnsst; de Hambourg, le 28, Barsac, p. Le navre: de Philadelphie. le 29 Ville de Carthanc p. Ailler; d'Oran, le, 28, Troin-Fvfim-Cmseii p. Arzew de Gibraltar. le 30. Mfidoc, p. Marseille Ville dt MwrseiU» p Dunkerqu* de New-Opléans. ie. Juillet, Ville de Jlnin, p. Le Havre; d'Odessa, le 28, Sytvie, p. Rouen de .Marseille, le 29, Estérel, p. Conatantinople. «AfiOTAGI

Arrivée

A Nantes, le 28, N.-D. de Bon-Secours, venant de^Charlestown; rt Porthaliguen, le 28, MUdred, c. Le Cor, de Molène; ChanXV. c Lequellec, de Vrvero (Espagne); à Rosbraa, le 28, Renaissance, c. CalIXHirdin. de La Rochelle; Créole et SI-Augustin. de Pont-Aven; Vannes, le 29, l'ortMaria, de La Roche-Bernard; à Lorient, le 30. Union, c, Le .Matelot, de Nantes; Maëiileine, c. Sellin, et Espoir, c. Thoër de Belle-Isle; à Brest, le SQ, Argus, de Douarnenez; à Roscoff, la 30, Ramier, c. Allain, de Falœouth; Zénith c. Ernot de Jersey; Léonie, c. Férhaut. de Plvmouth; il Lorient, le 3°. JntrépU-s, de Lorient; Morlaix, le 29, Neul-Frères, de Bats; de Boulogne, de 29, Natalie c. Batoge, do Douvres; h SïMinsea, le 29. MarieEuqénia, de Lorient; Gauloise, de Pcrros; il Newport, le 29. LygiB, de Roscoff. Parti.

De Lorient, la W, Exportation, c. Nicel p. Bclle4sle; de Lannion, le 29, Jean, c. Ollivier, p. Le Havre; de Saint-Brieuc, le 28, Petite-Jeanne, p. Plouër; de Boulogne, le 29 Espérance, c. Blondel, p. Brest; Louise-Anne, c. Cône. p. Bordeaux; de Nantes, le 2S, Printemps, p. l'Ile d'Yeu; de noibras, le 28, D.-T., c. Le Sellin, p. Chantcnay; de La Hochclle, le 27. Marie-Emilie, e, Borthou, p. Lorient; de Roscoff, le 30, Le Chouan, c. Lissillour, p. Porlsœouth; Amélie, c. Kernaonet, p. Newport; Atracc, c. Kérisit, p. Exeter Jeanne, c. Le Quellec, p. Glasgow; Vie/orine, c. Le Forestier, p. Leith; de Morlaix, les 29 et 30, FrétillaMUe,_p. Lannion; Sainle-lda, c. Plusquellec, p. Toulenhéry Olympe, p. Légué.

LOIRE-IiNFERIElT NANJEi>

Iiï .l-UVIL du 29 juiliet. Dll\ Yfos lttsutcrff, 1 an, rue de Vertais, 20 Sylvanie femme Cwiveau, 43 ans, proprifemi-c, rutss i)esoulita«a, 19 Désire lùoiuas, <iS ms, coiiiiseui', rue ue J^ancU'uii, u Lucienne -eUu, » «m, rue de OouLancas, 17 Marie Uerjuuil, il) ans Uii£èMj, chaussée de la Jonnejoiv; Jean Aiariceuu, 48 sus, chuivutier, ctiuus>uo de 1a Madeleine, 15-

i'ubùcatwns de mariages. Léonard Beyle- auàtioMvre, me Marivaux, 1, et .Emette N'iol, domeslique, rue Saint-Ciémont, tii r'unlinand dœia, peinvre, impasse du la Fcileenc, et Mane (jiuidruu, coutwj«a-c, rue GBjruil-Lu^eau, 32 l'uni Lm, commis princiul des contributions indirectes, avenue de la liiuticre, &, e1 Muritt Lu Mevul, uvuiue Suintjeotgcs Jules Uievaier, lniiroiiur, rue de Unlustne, et Aturto Micliaud, quai Huche, Il Enue liuuioa, j)"l*â*iii', rue Fourt, 13, et Lu:ie Moulin, coutunwe, chaussée de la Mudeleiie, 27 Gaston David, boulanger ù SainteJfcinaje d'Auoigné <Mair!c-et-lxure), et Marie Xuiiu, coutui-jL'ie, <juai Ernest-Henaud, 14 ilie Dazun, employé de commercu, uu Mans iarthe), et Mane Hanwn, 3, rue Jean-Jacques(ousscau {-"au! Iinjame, vannier, côte Saint'lïbasiicn, maison Lccomdre, et Gubrielle POLI'- il!, couturière, cote Samt-Sébasuen juaison Leoiimrc i-'cUx dieQriaud, docteur on droit, ruc Suint-André, «l Adolphine AJnvoiue, a 'ont-Croix (Kimslèru) i\iui«ûl Goujon, inécuniien, rue des Iluuts-Pavés, 115, et Isabelle iraudjoun, couturière, rue Miohel-Columb, 4 lean Giyon, domestique, à Remouillé, et Arnimcc Gobin, cirisinieve, quai Fosse, 5 Louis It.Kly, frappeur, à la Croix-Bonneau, et Hilèiie irei .^rd, i-ue lJarinent»«r, 5 Gustave Jaiiioux, inuioié de banque, rue de Rennes, 77, et Ce- .•sUue Jousscta, rae de Rei.Hi.4,-77 Julien Las- 1 uns, coù'cur, & Bouin (\uiJce;, et Léona Gué- d, femme tir chambre, rue Laftyettc, 11 Léon ,ecoq, cliuudi'uii: ,or, cûle baiiit-SûbusUcu, 12, t Adélaïde Durand, coiauricre, côte Saint-Se- asticn, lî Cherlea Louvat, instituteur, Se.aiJiy (CôU.-d'ur), 0t Lua Hobillot, instilutrioo, Jjichiilal tCûte-d'Or) j Loius Alaublanc de Uotscuchor, rentier, a Berne Suisse), et .Vlurie Cresrn de i-fhus, à Berne (Suisse) Julien Morct, i rpograpbti, aux CouCts. et Louise (¡¡¡,'eau. boũvard Classeur, avenue du Grand-Clos Th<fc>- IjiK- Piûeteau, plombier, rue Michcl-Hocher, 16, t Alphoosin» Mnssonner, toillcusc. boulevard aint-Aignau, bi Eugène Roussel, ̃••"floyé des osi 's, ù Châteaubriant, et Aiiucu i.^ont l«l»isc rue Ckev«rt, 2 François T»ny;iv, journaet*, rue des Olivettes, 29, et Julie Lebrun, jouraliere, rue des Olivettes, 89 Léonard Vermil- ird, grbeur, ruo Amiral-DuchaJfault, 62, ét t ouise Priou, tnilleuse pour dames, rue Amiral- t Chantenay d

FËLlCrrATIONS.– Le ministre a adree- 1 é des félicitatioos à M. Jean Roche, vcilsur de nuit la compagnie d'Orléans à 1 gnre de Chantenay, qui. lo 31 mai derier, a été blessé gravement en se signa- int par son courageux dévouement. J La Marne

EFFROYABLE ACCIDENT. Vendredi près-midi, des habitants de la Chollerie, tonnés de ne pas voir tourner le moulin e M. Pierre Murail, pénétrèrent dans ce p loulin pour M rendre compte de ce qui se g assai!. Un spectacle affreux s'offrit à leur a ue le meunier avait le torse nu, la tête g epliée sur la poitrine et était suspendu à n arbre de transmission par sa chemise en- q julée autour. c M. le docteur Voyer appelé aussitôt, ne o ut que constater le décès dû l'asphyxie ausôe par la compression du visage sur la s oitrina et à lft culture dt JA colonne varté-

Ghaaftenay

ENFANT NOYE. Samedi Mir, un gamin de sept ans et éetni, Augsale Maillard, Jouait avec plusieurs autra» amant. au bord d'une carrière rempde d'eau, aise paUt oaanin dee Itanardiàrca. Sa Mwtlant attraper un bâton tombé dans Peau, il perdit Tàuflilibr» et m noya.

Ce n est que dimanche après-anil que des ̃ouvriers de il'u sine Pilon, en pratiquant des BnBrtagB» par 22 mètres de fond, ramènerent le cadavre h la surface.

Tribi«- «orrectisnrvJ dt Mantes Audience du S0 tuitiel 4906

Voleuses. Les femmes Amélie Prestoo et Joséphine Renault, foraines, comparaisseat devant le -tribunal sous l'inculpation de ol au rend au préjudice d'un débitant de tabac de notre ville M. Briand. et d'un libraire, M. Veloppé. Elles reconnaissant le second méfait, mais nient énergrquemerrt le ce qui ire tes empêche point d être condamnées l'une et l'autre à 1 mais de prison.

Ivrogne dangereux. Auguste Chaneau, 32 ans, pécheur, est un énergumène qui, samedi soir, alors qu'il était me et: menait grand tapage aux onvirons de Pineuil, tomba à bras raccourcis sur les parties Chéron et Le Mouellec qui voulaient le faire rentrer chez hii. Cnanéau, qui a déjà encouru pas mal de condamna fions pour vol, coups et blossurea, est condamné à quatre' mois de prison.

Les writ«s d'une querella. Le tnkunal exam:"e le cas d'un sieur Xarter IL-, cordier, &gé de 20 aria. qui, s'étant pris de querelle samedi soir, quai de la Fosse, avec un de ses camarades, l'a menacé d'un outil dit épissoir », que sa profession l'obliffe a porter sur îni.

C'est du moins ce que déclare le camarade en question. Xavier H. au contraire, prétend que Tcrattl s'étant échappé de sa poch», il n'a fait que te ramasser, he tribunal, perplexe, met l'affaire en d6libéré. Dernière

Heure

Paris, 31 juillet.

TELEGRAPHIE SANS FIL

Belfurt, 30 juillet.

Les aérostiers ci phutopraphes arrivés 0 il a quelques jours, ont manœuvré avec im ballon mititaire durant toute la semaine dernière aux environs de liel[orl et ont fait des expériences de télégraphie sans lit. J'aris, 30 juillet,

Ce matin, des télégraphistes établis au posle du Cluanp de Murs ont commencé des communications par la télégraphie sans {il avcc la tour i.'i//ci et le chalet de Meudon au moyen d'un ballon spécial. MOUVEMENT PREFECTORAL

Paris, 30 juillet.

M. Seigneuret, préfet de la Mayenne, est nommé préfet de l'Indre et Loire.

M. Bowin, sous-préjet de Neu(chalel, est nommé sous-préfet al'vetot M. Jossier, sous-préfet de Reims, est nommé préfet de la Haute-Marne M. -Philip, chef de cabinet au ministère de l'intérieur, est nommé sous-préfet de Reims.

LA QUESTION SARAH BERNHARDT l'aris, 30 juillet.

Ansi qu'un l'a vu d'autre part, le Conseil des 7iiiiii,;Ircs qui s'est tenu à Rambouillet s'est occupe dc la croix de Mme Sarah Bernhardi.

M. Briand a exposé très nettement la situation créée par les refus consécutifs du Conseil de T-Ordre à regard de ta proposition qu'il avuit faite en faveur de ta tragédienne. Il a insisté très vivement auprès de ses collègues pour que Mme Sarah Bernhardi reçoive le ruban rouge malgré l'avis du Conseil de l'Ordre. La majorilé du cabinet s'est rangée à cet avis. M. Fallières, intervenant alors, fait ressurtir les dangers qu'il aurait d passer outre à la décision du Conseil de F Ordre.

A Vtffet d'éviter d\me parl un conflit et de attire afin de donner salis(aclion aux désirs de M. Briand, partages -Au reste par ses colléf/ws, JH. Fald;rcs a promis dmtervenir promplemcnl auprès du général Florentin, a/in que celui-ci «se 4e son influence auprès des membres du conseil de rordre pour ies faire reveni su leur lecision.

Dans ces conditions, le Conseil a ajourné goule décision jusqu'au prochain conseil qui a été jixé au 17 août.

La promotion faite par M. Briand dans la Légion d'honneur paraîtra demain matin à t'Olticiel, sans Sarah bien entendu. LES ASSOCIATIONS SYNDICALES DE FONCTIONNAIRES

Paris, 30 juillet.

On donne conme certain que le pruchain conseil des ministres s'occupera du projet concernant les associations syndicales des i fonctionnaires. La commission spéciale qui siège au mi- nistère de la justice est sur le point de do· re ses travaux et, dès la rentrée, la Cham- bre pourra être immédiatement saisie, d'un texte réglant cette importante question. LES REVUES D'APPEL

Limoges, 30 juillet.

Le minisire de la guerre a décidé que pour cette année seulement et à titre de mesure bienveillante, les dispositions de l'article Si de la loi du 21 mars l905 près- crivant que les réservistes et les terrilo- riaux seraient, eat cas de retards ou de Manquements aux revues d'appel, pasui)les de peinas disciplinait es, ne seraient }as appliquées. L'ESCADRE PART POUR MARSEILLE Toulon, 30 juillct. 1

L'armée naval* a terminé définitivement l îujourd'hui son ravitaillement.

Ce soir â 4 heures, le Brcanuâ faisait •oute pour Marseille suivi par 41 navires. LEGION D'HONNEUR

Paris, 30 juillet, v

L'Officiel publie la nomination, comme )/licier de la Légion d'Iionnew, de M, b 'Jrieux, miteur dramatique, et comme 0 '̃hevalier, de M. Patron, professeur au iy;ée de Nantes de Mme Rose Caron, pro- 0 esseur au Conservatoire de musique et de u 'éclamalion M. Xavier Privas, M. Ro- 0 nain Coolus, auteur dramatique.

RUSSIE «

Les évènemenis de Russie l Après la dissolution de la Douma

Saint-Pélersbourg, 30 i*Ulet..

A Odessa, au tervice d'actions de grâces V our la dissolution de la Douma, auquel sa- bi islaient toutes les aulurités, l'archevêque n yant déclaré que les membres de l'oppo- ii itioh v'taicnt des anarchistes et des enne- & lis du pcuple, un soldai s'est levé et a ait & ue ce n'était pas l'oppusition mais que )' 'était des hommes comme l'archevêque ui étaient Lu ennemis du peuple. Il y eut alors une grande scène de eon/w- ou ion. Le soldat a été airélé et evtprisonné. Plusieurs mittiers d'ouvriers ont décidé 1: u cours dun nweeiintt terfu i Jutovka de i

suspenén le travail immédiatement dans te» fonderies en raison de la dissolution de la Douma. De nombrcux dragons ont été envoyés en toute hdte sur les lieux. M. Stelypine trouvant le paysan «ses de répression et laisse une certaine Bbtrtê de aux journaux qui ont échappé à la suppression.

Il résulte 4»è nouvelles reçues des diverses provinces que la dissolution de la Douma produit son ellet inévitable parmi les paysans.

Dans la province de Badilie entre autres, des paysans ont décidé de s'emparer immédiatement des terres, par de fer et Fincendie. Les propriétés du comte Potoki ont été attaquées et endomma§ées.

ALLEMAGNE

Lea Allemands en Attique

Capetotvn, 30 juUlet.

̃ Un jeune allemand tritnt de lancer contre tes compatriotes une accusation sensationnelle. Il affirme qu'au mois de mars dernier tes trempes allemandes ont fusilié 50 femmes i*dirfcnet parc' qu'elles relusadent de signaler les altées et venues du chef r.,belle Iloranga, âme de la révolte contre les Allemands.

SUISSE

La convention commerciale franco-baisse Berne, 30 juillet

Le Consetl fédéral publie le bulletin suivant à 7 heures du soir

L'entente est intcrvenue il la dernière heure avec la Frence au sujet de la ,con»chirion d'un traité de commerce.

Le staht que sera matntenu de part et d'autre jusqu'au 20 nmvembre 1906. Les dem gouvernements s'engagent à obtenir de leurs partements la rectification du nouveau traité et procéder à l'échange des ratifications le 20 novembre au plus tard.

BAINTSTECE

La constitution des congrégations Rome, 30 juillet.

La dépêche informant que l'Ossérvatore Romano publiait ce soir tm document pontifical relatif la constitution des congrégations et établissements retitfieux est dAmenlie par une autre dépêche distmt que l'Osservatore Rnmane ne publie pas ce soir la document pontifical en question. ANGLETERRE

Alphonse XIH à Cowes

Cowes, 31 juiltet.

Le croiseur espagnol Estramadura arrivé ce matin sera chargé de teiller sur la sécurité du vacht royal Giralda pendant le séjour du souverain espagnol Cowes. Le roi et la reine d'Espagne arriverost mcrcrcdt pochai et six heures du matin. Dépêches commerciales Halles caatralu à Paris, 30 Juillet 19G6 BEURRES. Vente active.

Pour ici eeur-res eu moites, on cote le kilo; en fermiers frauçau lsiguy, 0.00 a 0.00 en marchands françaii Bretagne 230 a 8.80; Vire. 1.90 a t .86; en laitiers irai, 11 Normauiio, i.iU e 8.10; iirmrae, tt 60 a J.W, Chireiue i'our les beurres eu livret. ou cote les ordinaires du Mans 2.34 a t.'JO el ceux de choix a Arrivagea beurres en mottes, 43.Ï69 kil. t-eorres en litres, 1.940 kil. peu a ocurraa :.U7 Kilo».

r±,Uf>'d. Vente fa:il8.

On cote, eu cou» ae i.OOO ouh, les, sroi de Bretagne 80 a 90 iea oràiuaires, 5fi a 64 lei extra de Normandie, 96 à 116; les gros 82 u 94 les ordinaire! 70 a 8ù m ceins de la Mayeun 80 9J ceuz de ia àiith» 80 « 130 ira.no.

Arrivagu du joaf 1.025 colle de 1.00) –u.i. FUierve du jour ^recèdent, 1.461. Total, t. 484.

B i-od U.Oi k. | Menton 1".W3 Vaux il.* I Pères «.(Mû | è*féaétl<9Qt i La jour

ISceiir. l|i .̃« 0 90 à l «d 0 8> 1 54 Ciiiiim. I 0) » 1 46 1 UU 1 4U Ao,.ax. îmi.îWlW ,21 Veau Ex;i» 1 M) 1 60 1 W 1 ?<S t- u«*llu. 1 X> t i)j l 41) 1 OU t- qualité 1 *J 1 ii l 30 1 36

J- <jii»m< 1 OU 1 iS; 1 .<> 1 2d .• qt.«,;l« 1 M 18y 1 M 1 il) St(»n 1 2l » 2 U 1 M ̃ 2 1j Carrés H0i3D0 i 41 3 8) l'orv qualité 1 4« t 1 «Oj 1 46 1 (0 SI qaniu i 10 i 4ui i u i «u

hnli 1 1! à i l> 1 aj L' IU

l*,nr,u: g) 1 91; 1 U 1 H MARCHE AUX SUIfs Tendance calme. Pans, 30 juillet. On cote les 100 kilos les suifs de la bouche- r ci,- Paris, en pains, 67.5a; les smiade la pro- f uoe, enfuies, i)7. C, es iui(s en branches pour la proviuce, au rendement de 7U 0(0, 47.£â les mil» presse^, à bouche, 93.ua a '.«.w; les sui la [ fabrique, 95.ni).

Marche de la Villette du 30 Juillet i l"rix di ki» ati rachat 1.' 57 >.8iS i.tô 124 1. t l.W! .i l.tt œauv. Iiureaui.1 2(8 M7 l.ltli.it l.Oii u.i.B 1. ordiu. fM«i. î.0-«: 1.6 Tl.SO l«Û.l 40,1 ÏU i 1.9. rniuT Mo»H)ui..lia(*iil!>.S.'yu.Wi|l.KJ l.li 1.4J « ï. t ma». Potoi i 3.3ofil 3.3o5|i.7oll 6j l.«2|i.U » l.i« dilâo. PRIX DU KILO ViF c BoBofs. 0.90 0.71 O.tS 0.-2 a 0.92 bêches. ti.S8 u.7: 0.&) U.!>9 a 0.U1 i raureuux O.ta O.hU 0.W U 51 a 0.7- /•aux. 1.C8 0.9t U.80 U.6i à l.lj doutons.. 1.04 0.94 0.84 O.r-6 a 1. 6 ^orcs 1.Ï0 1.18 IU 1.10 a LU j On cote le li2 kilo poids net pour les cents, TaohM, «aux et monte«; poids vifs pour les peton. 0 hotu.13 L«a txauli cimf«uuif a 67 i ».73 le. è

.07 d.67 à ..7i, im ctioietaia, .57 u .72; l«t uiDUia, u6lt a u.70 les normands, ̃ 74 a ̃ 77. e i uc/tes Lm vaciisaji honnui d« L'Uutiti, U.64 à U .01 loi TaotM* »orm»ud»i ».7l a ».77 les Glai.ohM .•• a a»l

t iuiu Lu Ctannaii O.7.' à C.73 les m«neaoi >nirlaia4i, 0 {S » 0.9J tes Si;u>o5»m otuiual•i, U.K3 a 081

Mouionx La montona «hcKOUia •! T«ûd*«m, ,00 «O.Oj; *eux de la Martona, 0.W O.UJ, les mm. taux auflaiMt, 0.U0 a O.lÛ Sortie Les uarit a'lll«-«t-Vilaine, u.bB a 060. îles Ul ^lel-àu-Nord U.68 n i S9. de la SirtUo, u.dj a O.lil de d i 1 «ira-lofaritun 0.S0 a U.61 a* ia Muiuhs, U.59 de Maronne, i. 59 i 0.80: lai porea de la vo.e .61 à 0.62 du Fimat6re, 0.00 O.OJ. "| Vieux métaux, cp cote les 1 00U kilos: ci! Ferraltle, de 7\>MU a 77.50 vieux platmage, vt B.&O a 75.00 oerotef de charrettes et essieux, i.iO à 9J.0O tuyaux en fer, propre». 57.5 i dt J.00 îai.i de terrassement, fJ.ÙÛ t 92. àO; tour- e.\ ure en ;er, 47.OU i 5x00 u cUeta du i0 e, 60 a 55.00 tôles de chaudieran, BJ.Ou t. 50; tôle», 57.50 a 60. toute blanche, 47.50 50.00; toute «rite, M.5U a 55. iu vieux tu- 3 aux, 70. IL 7Î.L0 vieilles garuouil ei, 7l>.i 0 i 7*. LU. tournure de tonte, 45.00 a 88. 00, vieux br ni», 00.00 a 00.08 baudages et enieuz de lo- bt Dmotive le¿. et acier, OU. 10 a UU.Oj vieux couets de chemin de la, (iS.UJ a ïfx, ve Uuine rouge, IBo & 170 ouivra fondu, 1-5 Il to 15 vieux plomb, 100 116 i Tfetu talé, .,»a|kK.M^ V

Bowrv* de commerce du 30 Juillet B\tt, 1m 100 kiloa neu Avoinai,iw 100 itll. am ComaalM.|M li t «'Courte. 2! 50 «S M AOM 75 si» Aoui «0 50 10 » 4 or S ;5 la a 4 Dora-MBi 19 tt M •) 4 de N»v. i tt 50 •» 1 de Km. i 19 S i M M Farta, tmmt r. .0* luSoif lam, m.» mu kll. «a* il-11- il, ̃ 1 h. | «^

Coaram. SB 75 »• m Coumbm.«0 00 le la Aooi. W 75 31 » Août 40 OU tu 80 Sept.-Cet.. ao m S0 2> SepL-Oet «0 M) W 10 Derniers.. 75 30 i>» 4 Deruien.. OU Où 00 t» 4 d. Nov. W Ml iS 75 4 de Nov.. 00 00 00 W Fai(B«a uw». 35 04 t »@.se

Suoni blamw, laalUUki rhttBHaaj Lti ih-

Courant. SiSuu Courant. 44 50 fi 50 Août a 47 25 i,0 Août CI Ï5 a» 7j 4 JX)c»obre. Ç6 t2 28 7i Septembre. 44 »u 44 » 4 prenrett. £7 Sj 27 S7 4 aerniea»..{*« 75 «• se 1 f3 4'oeaobre ^9 ?5 m m

j }4yMaK.ea.«S7>«« n

••ai. loir..

Cire. lO.Otu **a» Cire.. 75 pipe* •Sucre» rauux» «w|)ooiWe« le$ KM kia. tu pain 56.50 a Î7.0C ia oartoai de s cil. <Ea*««l I9.i» « 59.i0Kn caïasea «e àC kil. 59 50 a 60. itoui l«a 10U kiloi Et.50 h 00 «0

Disponible.. la 50 an la Disponible.. 46 75 47 Courant. 64 7â Bu 7& Cooranl. 46 46 71 4 premien.. un u* a» ̃)» 4 premiers.. u» •>» « sont. Cire.8)1 i. mirnm Ci»o. ».n» q. Cota «pare 75 uu t tm.ai.

tHarché aux fourragas et palllu Moauouge, 30 juillet.

Pailla de kM. la a £8 iZ a Zi ïû a le de seigle 44*44 .fi a 40 30 > M d*aToin«, t5 u 2â 21 a i3 20 a 21 foin 58 a 58 47 a 52 36 a 42 Luzerne 19 a C9 47 a W 36 a 4g Kegain L7 a 57 4S a 48 37 a 40 àauiioui 52 u 54 43 j 48 45 .i 41 .Le tout rendu dans flans, au domicile de faelietcuc, Iran d4 sanioiMMipi et drotu d'eu créa compris par 101 botte* de i kilos, savoir 6 ti. pour lourrages secs, £ te. 40 pour ta paille, four- roira en uns 1 Ir. par IU0 ix>um.

Marché aux Chavaux 30 du Juillet Vente régulier*.

Cb«<Mx créa «r»è4_ 63U à 127» 200 à 23» CheTaux trait la^ot 4jJ a IJOj 15U a 45J »de « «aanstai. JuO 4 i;uu UliwJ Chevaux de uoucuen« 1.5 a i3O du a lai Au. luu a liJ 45 90 W»:o*i 130 a 25U lia ai Tètes amenées. Ckmax, SU. ioa*. li.

lA HaT.o, 30 juillet.

1 CU1ONS l.Al.NhS GAli8

t:è« orauiati«a baauneAjrea Santoa

Août. 70 ;t 1^ Tu 70 jio la6 UU 95 OC ,s m 2 $+,: 6» il |u «9 U 0|U 196 i.» Ub lu oU:!5 iS s No»«»era.>5 lit [u 68 Si J[U IS1 uj lit uu U) 9U M) .0 ^cpiiioi» ;t6" (u 66 5J J|U Io3 0 1X2 0J ,g 50 •<> 50 Janvier. titi i» 4» bti jj ,du 17Ï UJ 173 U is >U 11 rot.it. 60 4* 1^ et) w «|tl IJv M 1,41 i, w 1. oU 00 Mara 60 t6 50 »|U 1Î0 (U l<'u Ou tu as 5u ij A»tU ou ua le «j M j(U li UJ 170 U 50 nU 60 M .Ma «S Ut -jv bu U J|u 170 UJ 17 > Uj 5 50 5J bu OnJma calme sont.

Vent* 3.000 balles de coton; 0.000 batlea de Uiu* 12.300 sacd de ea/é.

H] Omirts«lnm. Tmr» Khinnea. IWmMlI MABC.13 DE LA RÉGION QLJMPli». Marché du 28 juillet. l'"arine, 1" qualité, les 100 kilos, 31.00 larme, 2" qualité, W.UO froment, &1.U0 seigle lo.ôo sarrasin, 1&50 avoine, ao.ôo; son, 15.00 pommes de terre, 5.00 foin, ies 500 .ilos, 4b. U.) paule, i'iXi hveuL, le silo net, 1.40 vache, 1.20 veau, 1.4u mouton, 1.80 porc, l.Ott beurre, le kilo, 3.00 œufs, la douzaine, O.tK).

MOftLAIX. Marché du 28 juillet. Fratrie, 1™ qualité, tes MM kilos. 31.50 a ..00 farine, 2e qualité, :9.aU à 30.00 trament, 22.50 à ^3.uu surrastn, ly.uU a l'o.uO; Bvourf, 20.00 iL H.IM suu, l4.aU l'o.W p .mmes rie U'rre, 4.75 à o.UI • loin, les oOO kilos, 38.00 k 4U.UU paille, 22.00 a ÜW bœul, le tulo sur pied, 0.00 porc, 0.70 à J.8O vache, U.xJ t O.tiO mouton, O.'Jô à l.Oô veau, ̃*). 70 a 0.80 beurre, le kilo 3u gros. 2. 15 à 2.20, et en détail, £45 à i.5O oeufs, la douztune, U.iK) il 1.00 pontets, la couple, 3.90 à 4. 75.

VliUE. iMardie du 30 iuillet. Farine, lro qualitc, les lUU kilus, 30.00 à 31.UU arme, 2* qualité, i!t>.OU il 30.00 froment, 2J.oO il 23-va; sarrasin, 17.50 il ls.00 ivume, 2UJ)t) à 21.00 orge, 16.50 à K.00 .un 15– il 15.75 pommes de-1erre, 0.50 t 7.00 i'hect.; loin, tes MO kilos, -iO.OO à t2.00 paille, 30.00 .32.00 bœui, le kilo >ir pied, 0.6Ô à 0.70 vache, U.tiU à O.tiô ,-eau, OiU à U.75 mouton, 0.80 à 0.85 >orc, 0.85 il U.yu beurre, le kilo en gros, ..90 à 2.10 et en ^tail. t.50 à 2.?0 uuts, la don -.• 0.85 0.90 poulets, la loiTple, 3.50 à 4.00 cidre, la but rique, io.00 ù 40.00.

DOL. Marché du 28 juiliet t'aria*, .'• qualité, les 100 kilos, 30.50 à 31.25 tu'ine, 2* quatre. 29.00 à ï'J.ôO froment, '2.75 à 2J.J0 méteil, 16.00 à 16.50 sc ^la, 5.75 & l».00 sarrasin, 17.5W 18.00 avurle, 20.50 il. 21.00 orge, 15.75 16.UO sua. i.5u à 15.00 pontiutis de terre, 4.00 r.25 fuin, les 500 kilos, 40.00 à 42.00 ptiile, 2-00 à 25.00 bcwif, le kilo, sur pied, i.40 à 0.45 \aclre, 0.4O à 0.45 veau, O.iê 0.75 mouton, 0.75 à 0.80 fiorc, O. T5 à '.80 beurre, le kilo, eu gros, Z.ZO a 2.iâ t en détail, Z.H) à si.-fcô oaufs, la douztime, .65 à 0.70 poulets, la couple, 4.00 & 5. Ï5; idre, la bunit|ue, i2.00 à 26.o0.

LES I-OMMiiS DE TtlKBE

Morlaix, 30 juillet. Les cours se u.aùr- jonent toujoutt avec Icmiuuoc la haussa. u paie de 4 Ir. 7i u 5 IL*. i> les 50 mIos. lJe* arrivages.

Saint-fol de Léon, 90 juillet. LL- pou»es de terre valent de 4 tr. 50 a 4 tr. 75 les &B loi. De- nombreux courtiers continuent d'àteter lit récolte sur piol dans lu il. Arrt« iges et exjxxliUoiis inuyennus.

Hoscott, 3u juillet. Les cours des poujuo» terre saut de 4 tr. à 4 fr. S5 les 50 kilo*. Les .péditioiK» sunt toujours très nombreuses. Morlaix, 30 juillet. Les oignons valent 0» Ir. a 3 Ir. 50 les bO kilo*. Arrivages iuo>en«. RosooH, Su juill.a. Luii oignoua a* p*MA t fr. 7J a 3 tr. les 50 kilo8, LxpotUtians iuua- Suint-Pol du Lion, 30 juilleL Les oignon» dezt S Ir. les S0 kilos. Les expéditions goal lUjourg aasea oombreuses.

Compost »ur Machines


Par ces temps fatiguants on chez les mieux portants les musdes s'amollissent, le courage s'abat, la volonté disparaît, il t bon de prévenir les débiles, les surmenés, les épuisés, les Berniques, les souffreteux, les neurasthéniques que la fatigue chez eux de graves conséquences. L'automne ou l'hiver bourrait leur être fatal s'ils n'ont pas réagi à temps contre le fatal.

La science en découvrant le Zidal, ce remède extraordinaire qui régénère la cellule humaine, en se combinant son protoplasma, fournit à tous les organismes délibités par quelque cause que ce soit, le moyen de se mettre en état de résistance parfaite et de se guérir.

Les preuves s'accumulent chaque jour en voici une prise AU hasard et adressée au Docteur Omnés

Monsieur le Docteur Omnis,

J'ai employé votre Elixir Zidal étant très fatigué après feux flacons, mes forces reprennent et le caur ne souffre plus; ma respiration glnée a complètement disparu. Je continuerai à user de votre élixir et vous suis reconnaissant du tervice que me rend votre puissant remède.

Je vous autorise â faire usage de ma lettre, car j'estime que tous les docteurs devraient le recommander à leurs malades. Veuille^»

J. Defossï,

soi, rue Lafayette, Paris.

Malades, souvenez-vous que le Zidal emprunte son action l l'étoffe même de la vie et qu'il réussit toujours. Pour obtenir brochure et renseignements médicaux, s'adresser au Laboraoire de Pharmacologie, 62, rue Tiquetonne, Paris. Le flacon, 46-. 50. –5 fr. franco Les 6 flacons, 25 fr. Pour vous guérir, exigez le vrai Zidal, et la signature du Docteur Omnés de la aculté de Médecine de Paris les contrefaçons sont dangereuses pour la santé.

Dépôt à Rennes Ph" GALAINE.

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Les marchandises seront visibles deux jours avant la vente, 31, rue du Mail, où elles sont déposées.

Pour les ordres d'achat, .'adresser à M. L. Ferron. Le courtier assscrmenté

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Au Comptant, 10 0/0 en sus 8915 1– ne pas adresser les lettre. en réponse aux annonces au Directeur du Journal, mais bien aux Initiales Indiquées dans l'annonce. Exemple H. F., 269, bureau du Journal. Les lettres sont remises ou réexpédiées fermées à l'Intéressé. Il n'est pas répondu! aux demondei de renaelgnementa qui ne sontl pas accompagnées d'un timbre, de 15 centimes.

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de M- VERANT, notaire à Morlaix

et de M' TROUSSEL, notaire à Pleyber-Christ

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S'adresser pour visiter aux gardiens, et pour tous autres renseignements, à M" VERANT et TROUSSEL, notaires. 7379-n ETUDE

de Me PINAULT, notaire à Ch&teaubourg.

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Le vendredi 17 août 1906, à 2 heures de l'après-midi En l'étude et par le ministère de M» PINAULT, notaire à ChAteaubourg.

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COUR y attenant sur la.quelte existent une maison d'habitation et un cellier de construction récente égale.ment en pierres et couverts en ardoises.

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Le tout compris au cadastre sous le no 743 P section B, contenant environ 7 ares 2 centiares, et joint du Nord la route de Châteaubourg a Domagné, du Midi, les enfants Renoux de l'Est, M. Choisy et de l'Ouest un chemin.

Cette propriété parfaite. ment située à proximité de la gare convient pour tous commerce et notamment à un peintre en bâtiments. Mme Coala qui l'occupe actuellement est le seul peintre de la région et a une excellente clientèle. Entrée en jouissance au 23 octobre prochain.

Pour renseignements, s'adresser à Me PINAULT, notaire à Châteaubonrg.

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de M* JOLY, notaire à La Chapelle-des-Fougeretz 1 ADJUDICATION VOLONTAIRE ]

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toutes les maladies ayant pour origine la faiblesse et l'impureté du sang

lise\ ce que» dit Mademoiselle Marie LE GUEN Locmaria, le 25 Novembre 1905.

Monsieur Moreul,

Je suis fort heureuse d'avoir appris à connaître votre ULMINUCINE, car, grâce à elle, je vois revenir de jour en jour ses forces à mon cher frère. Vous seriez bien aimable de m'en expédier encore une autre bou- teille le plus tôt possible en gare d'Huelgoat-Locmaria; ci joint à ma lettre un mandat de 6 francs.

Veuillez recevoir, Monsieur, mes sincères salutations.

Mademoiselle Marie Le-Guen au bourg de Locmaria

par Huelgoat (Finistère).

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NOTRE MAITRE A TOUS Vous qui souffrez de l'estomac. qui manquez d'appétt qui digérez difficilement, qui. après vos repas, êtes gèn< oppressé, qui avez des lourdeurs, des renvois, des gontlE ments, des nausées, des indigestions, de la congestion, dt maux de tète, des maux de ventre, de l'abattement, de 1 somnolence; qui êtes devenu triste, morose, mélancoIiqiM vous fâchant et vous emportant pour des riens qui, pa suite, êtes devenu incapable de bien faire vos allaires sachez qu'il n'y a qu'un seul remède pour vous guérir vil et complètement. Ce sont les POUDRES DE COOK. Les Poudres de CocK seules guérissent toujours toute les maladies de l'Estomac parce que les Poudres de Coci seules produisent toujours parfaitement l'antisepsie de l'Estc mac, c'est-à-dire que les Poudrée de Cock guérissen l'Estomac parce quelles détruisent complètement toutes le mauvaises odeurs, tous les mauvais gaz, tous les poisons qu sont créés dans l'Estomac par la pourriture d'aliments ma digérés et qui attaquent bientôt le sang, le cœur, le foie, le reins, les intestins, l'humeur et tout le système nerveux. Le Poudres de Cock attaquent donc le mal dan» sa cause e donnent 'oujours un bon estomac. C'est ce qui explique leu si énorme succès et ce qui fait qu'elles guérissent toujours e qu'elles valent mieux que n'importe quel autie produit. Car oi dit avec raison a Quand l'Estomac va, tout va. > Pour être sûr d'obteni -♦IVgUv wlIfF/)» les vraies boites de Pou rk*îiJ**Èût% dr#" de Cock, il fau exiger les boites qui por *•̃ U>\ OÉPOSfE *2»C tent la marque de fabriqua ci-contre l'homme AU cooi DE MARTEAU. Toute aUtTI • y3SSÇE|B*^V< ̃ boite est une imitation san CL/ valeur.

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