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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1905-02-26

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 26 février 1905

Description : 1905/02/26 (Numéro 2015).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6406260

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/10/2008

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BULLET^^mj JOUI* L'06lipation n' 130.662 de la Vilh de Paris 1904 eet remboursé par 2QK0OQ Les Japonais tuteiteraieni des soulèvements Madagascar pour se venger de l'éiospitaliié durmte et t étendre de la Baltique et auraient tihtetUion de pour de» mine* sur les côte*. » Vi>- La «en» rapport au sujet de finetdent de la mer du Nord.

EN La mnsif«e parlementaire Dans la fièvre de Mes angoissantes Insomnies et daqs la profondeur de mes longues méditattons, ]ai cherché, le moyen de rendre l'ordre et le calme la Chambre des députés. Je crois avoir ihmVéV Aussi je vais rédiger' une pétition à qui de droit (à laquelle le joindrai les numi de tous les lecteur* qui aa^aavarrooi leur approbation) pour e,u'«a adopte sans tarder le merveilleux projet suivant

Partant de ce principe que la musique adoucit les moeurs je fais les séances en musique. en misique gaie surtout, mais toujours appropriée aux sujets.

Cest simple comme tout.mais il {allait le trouver.

Voici comment on procédera

Avant la séance, les députés, debout qans l'hémicycle, le bras tendu vers le puste de la République, entonneront le chœur officiel et obligatoire.

Air des Puri^ams

Elus du grand suffrage V

Nous »HoM kir' d'ia bette oavrage

Noue «Hou* perpétrer des lait

De tout r'po*< «t de premier choix

Le président n'aura plus de sonnette. on ne TeoteaSaH pas. ou l'on l'en ôohalt. Son bureau sera remplacé par un orgue il sera tenu d'en _avoir jouer; il accompagnera. on ne te met 'pas là pour s'amuser

Le chœur fiai, M ptésidmc piaqse un accord. parfait, autant, que possible, et il ouvre la séance par nn récitatif de large envergure. L'ordre du jour appelle la discussion sut la politique étrangère. M* Dn£ourdiflot a la parole.:

DugourdiCot monte a la tribune.

ses collègues, qui :o ctunahseut comme un gaffeur de preru ère classe, ibdrohent à le pK-raunir contie les aucuUnts de son impruvi^ation, £lu6ra46iaaot malheureuse, et s'éorictit avec easerx.blt

A»r ie crime du P*oq

Méats-vous MéOecviui I

Car vous allez gaffer comme il votre ordinaire 1 Voua ne ooiHi«.i<Mc pu te pi«uii«r mot di'»t(«aire!

Vous ét's muniible autant (Jfl'un eac de clous 1 Méfiez vous 1 Métier vous 1

Ne traite% pas le Préiidétit tle dromadaire Le plus itge, -en ne nous, ce serait de vous (taire

Tous les journaux ont l'oeil sur nous 1

Mais la recommandation est inutile- Dès l'entsée en macère. Dtigourdiûot traite le ni*tstaedK afiatxes étrangère* de poire

Le président IS-tapptHe tordre sur l'air du Pendu. et l'invite à retirer te-mot. L'orateur retire « poire et le 'remplace par « moule » 1

Le président écrase un accord furieux. faux cette foie, pour montrer ton iadigna lion et, les yeux aur le règlement placé sur ton orgue, il towu

Air Ln dirjiif digue don

Il est sarti d' la question

La digne digue digne, la digue digue don 1 II mérite un' punition

La digue digue digue, la digue digue don I Qu'on l'empoigne et qu'on le mène

La brigue don daine I

Au p'tit local sans retard

Pour abcs de pétard I I

Mais ses collègues de tous les partis dont la musique adoucit les cœars, in 1er, ,Ment pour lui, sur l'air de la CombiLe président ge laisse toucher. Il n'a pas besoin de le dire il J»Ùe sur son orgue Relevez vousi je vous pardonne 1 » du Petit Faust. Toat le nooDde^ compris. Avec mon système pîus cfjpvaliaations 1 Au lien xTacctreillir "le Tiourean 'Tenu par la phrase parlomegLyre classique « Oh la! la 1 c'te gueulejj c'te binette! 1 »

i ». Air Viens Poupetihl j 'tiens oollègue! Viepi ODllitene Vrenil

I Viens collègue Viens collègue

? Viens!

Noos t'excusons crand'menl Nous «omm> dff bâtiment.̃ comme [tout sera clair et limpide, grâce à )a musique locale, sujet Rar exemple, l'orateur, après aval r passa ea1 musique au président aecompa/rnatCur, caqaiïse un petit pas d'aimée, oU'1'¡ danse de ventre, Tout lé monde comprend que la Question d"OritnJ va être mise sur le tafiif»* ̃ dans tambour de basque ou des castagnettes aux mains l'orgue joue un boléro; le plus nonc&alant des cerveaux parlementaires corn-, pren*d que l'Espagne va être en cause. Autre exemple. On yeut faire un traité de ^ornmofee avec la Chambre eat divisée deux partie égaux eont ea désaccord ça va chauffer. • .»̃ Le dernier. orateur a mis le; feu atfx poudwss, en traitant de poMchiridles, sur l'air Fanieuii-Futnicula, ceux qui veulent laisser entrer en franchises les châtaignes de Piémont.

Ses partisans clament à lue-tête

Ah il ah ah t ab I ah I ah I ah

Quel projet épatant 1 bravo bravi 1 brava I Mais les adversaires ripostent

Ob I Oh Oh I Oh I Oh Oh Oh

Enleva l'orateur 1. ion projet est idiot 1 On va en venir aux mains (malgré la musique.) Mais le Président suspend la séance rien qu'en jouant les Premières mesurea de l'air du ÇhâUt.

Arrôtoat-nous içi 1

Les députés, calmés- par ra jolie musique 1 4' Adam, s'apaisent, tombent d'accord et, btas dossus, bras dessous, i en vont à la 'bivetle. qui, eila aussi, adoaoit les 'La du des fiances «efa réoUtmée pu I là cjfltûre la clôture, 1 » Lé Président, ay^ntde la prononcer se t (ii ruera vers, les tribuues.du public, et, la ni OBui au jour il ent<)anera sur un air Pour vin cinq frrirc» 1

Voilà, voilà comment. travaillent vos éimV, Poar vingt cinq (rauc, pas un $ou d'plua, Cet pour rieu, o'eo cet bâte

Les électeurs vnlment.

En ont pour leur argent.

Et tous t'en iront ea dansant un cakewalk parlamontaira, réglé par los questaurt-deia Chambre et accompagné par des mirlitons qui seront mis i la dispoai-. tien du public.

Sans compter qu'on pourrait établir unJl guichet payant. à l'entrée; et comme on tarait le maximun tous les jours; çà pourrait aider àéqullîtref-tt budget.ou a tioaoaires. r- vo« "̃ M«. • Qut dites-vous de mon -proje*-1»-

C'oet bien simple. maiy,t}rJ<;8re fallait- il le trouver < ,Oçlaye "V

le corsaire Robert Cary Un journal Boulonnais, La France du Nord publie en ce moeueni, une cotioe des plus intùresbaute sur l'arnèr» ^rand-pire de notre Untiorable atui M. Cary, ui(sociaut, trésérier do la Chambre de Cumniorce de RenDes Robert-François Cary, oè à Boulogne en 1762, et qui fat à la ici. un céltbre corsaire, un officier de marine distingué et aa sauvetenr émérite.

Une lettre du S. Commissaire de marine de Boulogne, en date du 12 nivôse an XII, ) adressée aa Préfet maridme, fournit les détain suivante sur le citoyen Robert Cary, lieutenant de vafcse&n en cette ville.

Dans la guerre d'Amérique, Cary servit i avre honneur sur la corvette i'Iiirondclfr et montra beaucoup de cotrage dans le eomlat que ce b&tiuieDt soutlot contre deux bricks s anglais dans les eaux de Gayeane. Dans la -guerre de la Révolution, il commanda la cauonLiàre la Surprise pendant trois ans.

Ayant sous ses ordre? la canonnière la Mé~. ehatUe, il aitaqn*. sain Dieppe aka f ségate ié 40 canons et la mit en fuite.- L'en Demi ne (rat «ppaalut qu'à la ) che.

de traaiperU, il rutallaqoA par ,lA corritte de 24 canons, trois cattert et ko > ^oucre, et ta battit contre oatta division PHP&» U la rad« d» JB«ace, li repoussa et amena triomphant $on convoi dans le port, tu milieu 4 p applaudissements de tous ses coucitojoat». H'pa«sa du qQ^mandtmeBfîde la canoa- de 14 canins de 4'iiv. et vbyut que l'artille'rie lie l'ennemi était sienne, Il résolut de tenter l'abord'aa^Huat parvenu jeter les grappins màlg/èTJHBorts que fit l'tnAlais »our a y opposer. iHaianca sur le 'btabpré, essaya pendant bqKrare le feu de 'le tuQusqueterie et, seconqf7db brave Duchenno (it'de quelques autre* qui s'élancèrent sorio pont, il s'empara du bitimenl.

Qutlque.tcrùpi après il. ajouta à sa gloire ^Ia>ripe in navire la Dorothée de 10 canons tf« 1? liv.~el rentra au port avec sa prise. avec toutes ses manoeuvres et ses voiles cribléés, trois pieds et demi d'eau. dans taenia et pjosieurs "hommes hors de combat.

Sen humanité ne le cédait point & sa braEn 178*, le eiloyen Déjariçlfn, weond d'un bliiinent de commerce, lui satire par Cary q«i se jefa à la oage pour le ramener à terre. lyj 1789, deux, mari ni fiiKai partfe de l'équipage d'un canot de'piloie'qui avait cbaviio, s'étaient çéfpgiéa spr la quille. Cary, engage trois de ses' camarades il. le suivre un canot est tancé, et bientôt cas infortunés soat arrachés au danger qui les menaçait. 'En l'an Vflr urfbateau.de pèche ayant fait nauirage au Moulin-Hubert, quqtre hommes de l'équirage, qtù avaient eu le bonheur de s'accrocher aux manceuvres, appelaient des libérateurs Cary était témoin de cet événement aidé du brave Oudart Fourmentin et d'un garçon menuisier, ces malheureuses victimes de la tempête turent transportées à terre l'uoo après l'autre, non sans Beaucoup do pelnes et de dangers.

Le brave corsaire Cary fut nommé chevalier de la légion d'honneur le 28 messidor an XII (17 juillet 1804), c'est-à-dire un mois seulement avant la grande fête militaire du 28 ibermidor donnée au Camp de Boulogne. ;En l'an XI il avait été nommé çapitiine de port et il odedpa cette foncltâa difficile jusqu'à sa mort arrivée le 13 mars 1810.

Robert François Cary n'avait que 48 ant. RsiU>sa.

LA CHArVSOIM bU DIMANCHE Bientôt uir la nier agitée

Bravant la teifcpôVe eu- lureur,

Raillant la vague ôcnevelc'ê,

Vous allez partir pleins d'ardeur..

Quittant vos lauden, vos bru^BWÉ

fartant au jour (leja proûhatn ( Vous abandonnez voi enaniaièrat-) u. < Le cwur ouau, bravos marlua t > ,V N'oubliez pas dons l'amortume, A* Vierge qui du haut 4e» Creux,

•' A son t'aide jriateraoMc.

Confier vos» tous les mafins.

:Et jamais la vague cruelle I Quand les flots TumSalme perfldev

8»r IVtlé Un bribes légères '̃•' *• *at rivages loiotniat^ "< 5» jVva^oua peascw btawa marinai 1 Lorsque d» sa lyre sauvage, Le vent durantles sombre» tktrffjt, • ̃- Viendcanûu» chanter sue la plag»v.ui u ta Vos plaintes

t Aux madones dé nos clairières

Nous irons contei uoh chagrine.. i r Noua leur dirons dans nom prières De conserver nos chers marins. t

A. -La Page et A. KfintEN.

• Plndual, U février.

(Service spéciad de J'Ouest-Eclair). Le pas du Diocèse de Dijon t Paria, 25 janvier. La .presse commente t de ijcûp (liv^ws U'dépfdue que L'Ou!Eclair a repr, duito hier aous ce titre et qui, comiauDiqbée a-tbute la presse, semble avoir' un caraetfere 'ofBèietjx.'La1 quesffon est de •avoir' si le Saint Siège "consiflèna réellement la sitaatiou actuelle dh diocèse de Dijon comme régulière. Spt: • ') [Mais ce qui, dans cet. incideat, est particulib'.rtœcnl intéressant, c'est que Mgr Le Nordez, en

au sa ministre fa daàdîdubre de '} désignât; do ce prêtre serait bien adouelllie Cent la preuve la plus évidente de ltatarvea' tlon du Vatican et de sa soumission au» mionttt du gouvernement français.

Ceat chanter victoire an peu haut et ua pta vite. En tout oos, il aurait de la part du Saint Siège, acte'ds eanoUiation et non:de tts'en félicite Le Temps annonce, d'autre 'ne ^Sc ^*> Nord. a crû devoir avIsef^aP&iaUtra do* cultes (lite, « sans manqnor au ee qui le liait, U pouvait assurer que la d6slgnatl6n de l'abbé Polaselin norall bien aocucillio a Home 'Cette déclaration de Mgr Le Nordez confirme de la rrraniôre la plus nette co que nous avoue dit Il y a quelques jours de la soumission du prélat aux da Pape et du consentement' donné par le Saint-Pore la seule combinaison qui pot mettre fin AU sitoMJou si profondément anarohiquo oiX se j trouvai» an 4*1 plus be»«x diocéses de France.

A défaut même du témoignago de Mgr Le Nordez, nous devrions frtnlvor Te preuve de l'adhésion ailtoace de Vie X. à cette ooiB-btnaijcn dans le fait que M, le chanoine l'oinsélm accepta la nomination dont il vient d'être l'objet. La D)8me note te re.traU* è fan» le Figaro Au spirituel commo au temporel les Intérêts, de ce ai •case sont donc/ sauvegardé* jn»qn'an vote de la séparation; et M. Conbes ne varia pas ci l'enclava anucouc»rlalai|e t dont ,Il avait fait la réve dÊlicieni. L'Univers reprodait, sous réserver l'information discutée, Attendons Rome parlera peat-être. Ruiné pour 90 francs La' négligence d'un cultivateur. Les Iniquités, légales

Saintes, 26 février. C'est SaintRomain-de-Benel, prés de Saintes, que la choaes vient de se passer. ̃ M. Rembert-Fsvre, n'étant pas eh mesure de payer une somme de SOTràncs qu'il devait à un sieur X. fat condamné par la )njro de paix ce qui porta la datte à 100 francs, frais compris. M. Rambcrt, mal coaseilU, ne broncha pas, dans la pensée qu'on l'attendrait jusqu'à la prochaine recette. Mais t'huisnler, dédaignant le nwbiiier du paysan qui valait dix taie la somnx», aatsit et fil vendre sept 'hectares quarantu-quairu ares Irente quatre centkues de terres axcellaates,. buis, Bi"b\, vignes, etc., plus Iqs bitimeuLs de fetœe, toits, hangars, Jardin», cu«U, le tout dmte valeur miuimum de'qgiuze mille fraacs ap-par-tenant a la femme Remb'ert.

Quinze mille, fuaca pour quatre- vingt-dixfranca I Bien entendu, c'est le créancier qui s'e«t rendu adjudicataire pour une somme infime, Détail oaractéristique te dernier acta 4&1Kgniflé par l'huissier a coûté 80 tt. 6O.p#at-'qne le montant de la dette 1

Tout aula »'«8t fait d'ailleurs Jadioialr*• rnan^^n présence da nilnistère publio, et le pauvre paysan n'a été détendu ni contre «on inertie, ni contre non Ignorance. Il est sur la > pailla pour quatre-vingt-dix franc» I Choses de Ja Marina Londres, 25 février^ •«-i Au sujet du récent débat qui yi^nt de sa produire au Par-. lemfirnt ôfdh vote qui fa clôture, fé Times, pUblie u4 article dont- bou« iea passages suivants dkns ce fait pour la première foie que dans ton histoire, la France cherche dans ube direalion tonte «ouvejle le .(jrUérium i de,»,farces navales qu elle doit considérer dâaormats comme nécessaire? a sa sécurité, a.u lieu d oîrige^r ses" regards da côté de irAngleferre, elle les drrige.vers l'Allemagne. Jusqu'ici, la. France, en reglrdant dan-s cette direction,' avait les yeux fixé» sur le Rhin; maintenant, elle a commoncé il. ragwdof vera l'embouchure de l'Ellt*et vert l'entrée dtt canal dela Baltique.. Le Times dit ensuite, au sujet des consttucliuns navales dés divers pays

C'est lA. une concurrence dans laquelle la;' pnissance financière et le sentiment national comptent pocr beaucoup. La France possède de longues et glorieuse-' traditious navales, et c'est seulement lorsqu'elle cetera d'être une grande puissance qu'elle pourra vraisemblibloment cesser d'être une grande, puhsan-ce n'avale.

Lile est chargde d'uoo lonrde dette publique, m»is l'industrie et t'épargne de son peuple, qui lui permettent encore de prêter de l'argent à «es alliés, lui permettront 'également de dépenser sans compter, si elle croit devoir le faire, pour maintenir sa situation maritime.

Le vote remarquable de la Chambre ffançai*« est là'pooi1 démontref' qu'a 'lHëUre actnelle eUe croit devoir le faire, ce'vote ayantréuni poor un moment presque tous le partis de l'Etat, « ̃ ̃

LA GUERRE I-*a situation

ti de Vladivostok

Nww-avonn dû renoncer à résumer la situation et MandcbAuris d'apfés léi dépêche» quarrdleanet, cdr en* vérité la situation J)6 obange pàs. Et volfcl, indé(.iondarum|j|toai^mbré, les raiAinsi que nous ratios déjà expliqué, les deux adversaireisoofaa contact, et si rapproches -qu'ils peuvent presque commun»qlier à la voix. Devani leur front respectif s'felèvtnt des retr'ancherneats' formklabtta,1 véritables forteteises armées de canons etpeup4*es de' toldau. Des enchevêlrernents sdrrés de ronces artificielles, des semis de chausse-trapes en défendent les' obords. Toute attaque de front est donc imponsrble, d'auunt ptus que l'espace manque absolunjont et que les colouues d'attaque n'auraunt point. le ohamp inditpeasablet, soit pfiur se former, aojt poar se mouve:r. • D'ailleurs, les attaques de front sont rcèûteuses et peu productives. il peut y en avoir de partiel Ua, il doit môme y eu avoir. Mais dans un pareil enchevêtrement, on né peut espérer la décision que d'un mouvement débordant, cet dire d'une attaque de flanc, soigneusement préparée à l'abri de tout événement, et lancée au moment opportun sur un point au préalable écrasé do projectiles.

Or, la longueur du front do bataille dépasse 40 kilomètres. Il ne peut être dégarni nulle part, au profit de la manœuvre d!ailes. Ce qui revient dire que pour attaquer l'adversaire ave» obaace d'en finir un coup, il est néeetiaire de disposer d'une force numériquement double de la sienne. Bref, rta .jieutaAaa>eoi«nel Roussèt, dans- le Gaulois, évalue à 700.000 hommes t'efléotif dout Kouropaitine aurait besoin pour teruiiuer la guette par un auto djècisif. :̃

I C'est Jk une conséquanoa obligatoire de • et long arrêt pendant lequel les deux ar niées, à' ne* dislalee ia.pr* jactilesrOBl-fflnproyô ta»<» de rrrierrx teur tejmps à se retrancher. Leur détente à cha enne est presque inviolable niait, par centte, lent o3e&jgs»e est paralysé». Ni ltone ni l'autre ne peuvent plus manœuvrer que sur les ailes. Pour cela, il faut du motrtle, et "beaucoup Celle qui en aura le plns, prendra l'iuitiative des opérations èflnitives que l'autre sera obligée da au- bir. Tant qu'elles restunt d'égale force, elles ne peuvent plus rieu, que se chicaner jusqu'à la satiété.

Or d'après une rovuo allemande citée par lâ France mififaire, les forces de Kou36.000 artilleurs, avec 1K>98 pièce;. Hé bien Kouropatkine at-, tanoV qu'on lui 'ait complété l'effectif nécéssaïre pour reprendre les opérations acLa morale d^ tout ceci est que dan3ja Idtte de patience qui se poursuit, ç'est la ^Russie qurtîeut le bon bout.

'L'armée de Kourop*n'flcine ne représente 'qu'une nrinime partie des forces mobilisablej "dô' KùsSie. tandis que les Japonais .semblent 'avoir' atteint te maximum des ;lavécs dont ils sont capables. 'Une défaite serait donc pour ces dernier décisive. Leurs tatlvérsairôs pourraient encore en suppofter plusieurs, éf les réparer avec le temps. D'autre part, il y a la question d'argent. Nourrir, payer et approvisionner un deminiillion d'hommes est une ruine. Qni résl»tera la plus longtemps à cette ruino do la Russlo ou du Japon. Là eucore, l'avantqge est à nos alliés.

En fait d'opérations, c'est toujours les escarmouches dont aucune ne dégénère et pour cause en grand combat. Toutefois, les deux belligérauts tendent de plus en plus à effectuer des raids sur les derrières de leur adversaire, pour inquiéter réciproquement leurs lignes de communication.. A ce jeu, les Russes bénéficient de t'avantage de disposer d'une excellente cavalerie, très apte à ces entreprises. On s^est même étonné non sans raison qu'ils ajent attendu si longtemps pour pratiquer ces raids: Le dernier en date,'a étè effectué pkr un détachement de quelques cavaliers qui se sont avancées jusqu'au delà de Haïptus de œnt-Jtilflmèt^es en arrière de- l'armée japonaise et ont réussi à faire sauter*un pont de U. ligne du chemin de fer è\Véh.dommager la voie.

Enfin, il faut attirer l'attention sur une information par laquelle le général Kouropatkine annonce que vingt torpilleurs et unjgrand navire de guerre vont à Vladivostok. C'est là sans doute le noyau de la flotte chargée d'assurer de près le blocus de cette forteresse commencé déjà à distance. Ainsi se confirme, de plus en plat vont bientôt se tourner ooatre. Vladivostok. il est probable qu'à oôté du désir naturel de cooper déûnitiveinent la mer aux BuMes, ils veulent faire da grand port sibérien tout d'abord une base navale, au vue des opérations qu'ils projettent contra l'il<v de Sa kali ne. d'autre part, une base terrestro contre le flanc gauche de l'armé\) russe échelonoée sur plusieurs -centaines 1 de kilomètres da nord au sud, 4a Kharbine Moufedea. un rout»aottrrrxtr«me-Oriant

Dottv're», 25 février. Cinq na.virea da gti'îrre rrissa» et 2 char&Quqler» appatteaaat à la 3' escadre de la BaC.tqae.90t 1 i-sï ce mitin 4 9 h. an large de ifoaytat /altaui routa vers l'ouest, allxnt recoure. Paris, 25 février. Des télégrammes d» Japon assurent qu'une activité fiévreuse rftgotv., à l'amirauté, à Tokio, où l'on- a reçu la uoo-' velle que l'amiral Togo, iccon3p»goé de se» propres navires charbouniers et «le vingt cinq' transports cbaigéa de charbon. qu'il a caplurés, so dirigeait vers l'irobipcl malui.H pour livrer bataille à l'amiral Rodjcalweusky. A Madagascar

Saiet-Pélersbourg, 25 fe'vrii'r. Les dernières nouvelles reçues de la flotte de l'amiral Kodjuvent»ky révélant une situation grave à Miiia.^iicar. Lea Japonais après avoir protesté contre la préaence protoitgeo de la flotte rnsse sur la côte Est de Madagascar et) les eaux tranquilles à cette époqoe du canal de Mozambique In: permettent une croisière» prolongée pour attendre l'arrivée de la 3' escadre, semblent ai disposer i vouloir obliger l'amiral Hodjeveotsky gagner l'océan Indieu ou la moa-sou rendrait celle ci difficile. On verrait donc «e produire à bref délai des incident* analogue» calui do DoggsrBhiik.

Ou ne croit pea que les Japonais songent à envoyer des torpilleurs contre ka tlotte russe jdsque daus les pamges de MadigiM^ar, mais dts indices sérieux donnent lieu de croire qa'IU projettent de peupler de mines sousmarines aa moyen de bâtiments decomioan* spédialem«ut aJfêtés, les cota» N. fi. de Madagaauar.

liu même temps, pour paralyser lea attta*rites françaises à Madagascar, das troubles seraient suscités dans l'Ile.

On y aurait constaté la présence cTéiatesairos dont les agissements auraitat aua si 8U«ptcU aa général Galliéni que 80 d'astra eux ««ni ar ràià* à l'heure autu»4l«. Cet iadi- vidue août do race malaise et p4.raist«tot arc> veuir de Boruéo ou des Puiiiy, iuet

L'incident de Ij Wer du Nord

Le rapport de la Cpmmlssion. Las conclusions des commissaires. L'escadre russe courtoisement,

mais nettement blàmèe.

PiHa, 25 février. La dernière séance pu- bfiqae de la canferjnee ie Hall avait attiré,. a quai d'Qrsay, une afQuence considérable. A. 4 -h.45, garnirai jb'«ta>nier ouvre la-1 stmnco-et oommeDco la lectore da rapport des, commissaires, lequel rapport cet no- doen- ment anaiylicpie compose de-17 paragraphes, diacutant et appréciant les priaeii>aax points' da titige :̃ La EV^oritë des oan»missair«s exprima rqpiuioB qua la respon^abil^de l'incident et- (!• 3 résultats de la canonnade essayée par la flottille de pêche incomba a L'amùai Rod- Les 3 commissaires reconnaissent unanime- ment que loi bateaux de la flottille de pèche u'odt oumniU aucun acte hostile, et la majo* rité dos commis.iaires été d'aria qti Il' ayuit, ni parmi les oualutur»,ni sur lealltux.; aucun torpilleur, et que l'oitvtrWM du Oeil par l'atniral Uodjesweusky • él«i»> pas }i»ttIl'0 maie les commissaires se plaiaeut t> re- connaître que l'amiral Rfidjeswensky a Uil personnellement tout ce qu'il pouvait poae empêcher que les chalutiers reconnus comma, tels fussent l'objet du tir de l'escadre, bien que la durée du tir ait semblé plus grande qu'elle ue paraissait nécessaire. Toute (011. cette majorité regrette qua l'amiral Itodjeaweusky n'ait pas eu la préoccupation, en, franchissant le Pas-de-Calais, i'iuformsr les autorités des pui«saoc«< maritimes voisines qu'ayant été amena ouvrir le feu près d'un groupa de chalutier», de» bateaux de nation.lité îucouucR pouvaient avoir besoin de secours.

Les eommissaires, en mettant fin à ce ras- port, déclarent que les appréciations qui s'y trouvent formulées ne sont \*a. danA leur a»- ptit, d a. nature à jeter aucune déeon jidératioa s«r la-valeur militaire «Mes seotinMols d'ho- inanité de l'amiral Rodietswsnsky et du parsonnel de,son escadre.

FaoiUoton de l'Oii«(-£'ciof> (50^

UN DRAME

XXVUI

Le père Caméléon

C'est que, toujours hospitalière et gêne rtuse, la France reste ouverte & tous les étrangers qui ce trouvent pas à vivre cher eux, qu'ils viennent d'Italie ou d'Espagne, de Belgique ou d'Allemagne.

Ce sont les trop nombreux émigrants de nos départements et les étrangers detoates les nations, qaHJ faut compter par centai- nes de mille, qui chassent de Paris les Parisiens. Et ceux-ci dciienmnt habitants des communes suburbaines.

D'un autre côte, la soif du bien être, l'emulnion dans le désir de paraître, debril 1er, a gagne toutes les classeade la société; il n'y a pas de petit commerçant qui. voyant ••prospérité de aea affaire», M tienne à

avoir, prêt de Paris, sa meison de csmpa- gne et son petit jardin.

C'est là que, du samedi soir au lundi ma tm, il vient se reposer du travai! de la semaine en compagnie de quelques amis a qui il est fier de montrer le carra de terre où il y a un abricotier, un cerisier, un poirier, un pommier, quelques plants de vigne, une planche de fraisiers où il a fait planter des artichauts et des choux, et semer des carottes, des oignons et de la salade.

Ah il est loin de nous, le temps des petits rentiers du Marais.

C'étaient des commerçantsde Paris qui très favorisés. s'étaient trouves très heureux de ee retirer avec six, huit ou dix mille livres de rente,, après quarante ans de travail, sacs avoir un aenl jour déserté le comptoir.

Tout change, tout se transforme.

Malheureusement, plus on a, plus on veut posséder on ne sait plus se contenter.

Le luxe chez les petits devient une plaie; il faut al'ouvrjêre dss bracelets aux poignett, des brillants aux oreilles de la demoiselle de boutique.

L'ouvrier qui se plaint et ne se souvient. Iplas comment son pery.a pa l'élever Jalouse le capital, tans songer que le capitid

élt acqui's'par le travail. Combien de capiwlistes de agp jours ont commence par être des ouvtiertl

Si vnus voulez vivre, si vous voulez pot.séder, travaillez. C est la lai commune. Mais qu'on ne jette pas-!e samedi soir sur les comptoirs d'étain là moitié de la paye de ta quinzaine. '•'̃ La paye de la quinzaine, c'est le' sourire de la femme qui attend, o'ett le pain des enfants.

Pas de songes creux, pas de revendications absurdes fermons l'oreille aux discours de ces beaux parleurs, de oet fau: ouvriers qui n'aiment pas le travail, qui demandent en hurlantdu travailoudu pain et sur lesquels on trouve, cache dans leurs poches, de l'or.

Le travail, tout par le travail et rien qae par le travail 1

Les étrangers semblent vouloir nous ocra ser par la concurrence ils seront impuissants, car nous sommes bien défendus par le génie de notre industrie,

Ouvriers, mes amis, on vous provoque à cette lutte paci5que du travail, eh bien, Il l'œuvre tous et prouvez une fois de plus que les ouvriers, français sont toujours les premiers ouvriers du monde.

•̃ Comme nom l'avons dit, («s protoenevr»

étaient nombreux sur les, boulevards extérieurs.

'De distance en distance, un manège de, cheveux de bois, la joie des entants, .tournait au son de la musique d'un orgue de barbarie. "̃ ̃ n D'autres industriels de la rue, acrobates, teneurs de jeux marchands de 'gaufres'ou de macarons, faisaient leur métier en plein rir.

On ne voit d'ordinaire ces nomades que sur les champs de foire s'il en reste quelques uns & Paris sans qu'il y ait fête publique, c'est grâce. une autorisation speciale de la préfecture de police.

Evidemment les autorisés méritent ta faveur dont ils sont l'objet. Et puis il faut bien que tout le monde vive. Sur le boulevard de La Ch'apelle, ud grand cercle ovale s'était forme autour de quatre grands gaillards en maillot, aux membres musculeux, aux reins solides. 1rois d'entre eux se livraient à des exercices d'équilibre et de dislocation des plus intéressants, à en juger par les applaudissements dont chaque'tour termine était salue l'autre une sorte d'Hcroule, ayant,de. manchettes de cuir .serrant ses poignets, jiouait avec des poids de vingt kilos comme ne enfant de douze une avec >«̃ bilb*- quel. il

La troupe ambulante so composait d'un cinquième Personnage qui paraissait avoir une soixantaine d'année?.

ll ne portait pas un maillot comme ses compflgnocs «nais il avait près de lui, sur un; toile servant d'enveloppe, na aMortiment de vestes, de gilets et de coiffures bi zarres, depuis la calotte mauresque couver te de broderies d'or jusqu'à la perruque des Iroquois.

Cotait un jocrisse, na Paillasse dont tout le travail consistait à faire rire le public, à l'amuser, !e retenir pendant les ins tacts de repos de ses camarades, et aussi & augmenter le nombre des spectateurs en forçant par ses lazzis et ses grimaces les pas sants à s'arrêter.

Certes, ce vieillard n'était pas le moins applaudi des cinq. Habile eu fart de se gri mer, en un instant il changeait de costume dp physionomie, de visage et devenait un nouveau personnage. Il parlait l'allemand; l'italien, l'espagnol et même un peu le grec byzantin.

En l'écoutant on riaità se tordre o° ae bousculait, on se haussait pour mieux voir sea grimaces, et quand A son tour il faisait la quête, les gros et les petite sous tombaient dru dans la calotte maurcsque. Car après thaque exceroke de force o0 de souplesse du corps t

Il Mesdames et tnessieuta, disait-il, noua allons nous permettre de faire h tour de l'aimable société donne» la pius que vow pourre*. excepte les coups de pied et les coups de Càtoo, nous acceptons tout, depuis la centime jusqu'à la pièce de vingt francs. Fouillez dans vos poches. Le travail que nous faisons devant vous est notre gagne» paia. Il faut que cons mangions pas vrai ? Eacourages-noas, messiears et dames. Vous ailes voir c'est de plus fort en plus fort. »

Apres une des bonnes facéties du Pa illaisse ou après un de ses discours assaisonnés sa manière, les gamins criaient C':st le père Caméléon Bravo, père Caméléon 1

Disons qu'il y avait U, formant le. cercle plus de trois cents personnes.

Au nombre de ces spectateurs, mis en bonne humeur par ta verve étonnante et iotarrissable da vieux Paillasse, se trouvait M. Florentin Broussel. Que faisait-i! là ? Il passait: il entendît un'àrausaDt calembour da Paillasse et s'arrê"»" il vit l'hotume et,'comme les autres, tt s'approcha pour écouter ses drôltxies.

C, r [ -Emile Richebaurg.


Le rapport est signé: Spann, Fournier, Doubauof, Lewis BeauTBont, CTarles David. Il ne reste plus aujourd'hui la Rouis et à l'Afafetcrre qu'.k s'ntocuiie entre elles f>oar tea tiitUniih/t «araer «tu victime de- Hnll.

LA CRISE RUASSE L'EMPEREUR HIQ0LA8 II Cémentent on garde le taar. tMo« ta» H Saiet-Fétemseurg, 25 février. 8* était possible de protéger la vie d'un homme contre 8«s désespérés armés par !a science, le tsar «fait à l'abri. Lu régiments qui défendent ses palais forment une véritable petite armée. Du soldais d'élite surveillent toutes le* partis* de* appartements qu'il habite. Dans ka cours, dans les corridor*. près des portes des chambres, se tiennent, jour et unit, des sentinelle» prêtes à tirer. Mais et c'est la que l'aspect extérieur d'une prodi gieo'C machinerie. Il y a une armée de policiers «eerete, dont l'organisation passe pour la mei.leure du monde. Leur br.-ogoc uuique coesisle «JéetMjTt'ir et a faire échouer les compacts eu ̃<• ia vie du uar. Leur aetivit6 s'eteud sui- « lit» t té du globe: ils ont<J«s agents à Louants, Paris, fierlio, New-York, Chicago, Buenos Ayreti. et jut>qu'à Paterson, cette ville du New-Jeraty, où il y a de' eolonirn d'aoarctiiates internationaux. De. ceitaiit«« d'espions, des deux sexes et de texte* le. catégories «eoiato* allant du prince au balayeur de rue, CI, travert tmte la Russie Les doornikt (portiers-ooaeierg**) Jouent, daot celte on rôle de toute@ les miautes. On ouvre les lettres. Oa cherche partasjl 4*m «tJtfratMct osiffrés 1 Qutud le Utr voyage «•-«feem in de fer, on interrompt toale &utca MrculaUeaaur i6 Wfne et o0 garde militairement la voie, non saut l'avoir Inspectée dans les moindres deuils. Si te tirer ee promt;ne, une escorte dit Cossque$, prêts a tirer au premier signe, l'entour* derrière lai est assit un Cotaijuo, prêt Quand le tsar Il promeut sans escorta, nm protection apparente, on veille sur lui 4ont de même.

En outre, ton traîneau on aa voiture pusen4 toujours à grand; vitesse. Le Tsar ne se risque dans un tLeltre que lcr.-qae la police eecrète a certifie l'absence de tout spectateur suspect. Enfin, on raconte couramment ici que ie Tsar emploie souvent uu double, un sotie que détourne le danger, tandis que le Tsar auUuntiqae «'esquivera par un autre chemin. Puat-étie er arriverai on à se sureervir pour Nicolas Il du métue procédé que pour wu pei* AUiindr* 111 la police avait lait laU'ia,uor eae figure de être, de grandeur naturelle, qui resseoibait absolumett à Alexandre JlL Grlcs ue mécanisme intérieur, l'Aie taedre 111 de cire bougeait, » tournait, penchut la tite et saluait très naturelieuieut. Scuvent, lois des promenade. quotidiennes, c'était ta figure de cire qui sortait. Une fois, elle reçut, d'un révolutionnaire nouent Soloviea, «ne balle eu pleine poitrinu. Malgié su blessure, le Tsar de cire conkuua à soutire, et saiaa, avec une iodifféreaee dédaigneuse. Les dépécbes d'alors annoncèrent qte l'eaipareur était resté tdmirablemetii mettre de lui, qu'il tvait salué la fouie ta avurunt, Il avait oatinut sa premeeade, cou tue si de rien s'était 1 Naturelleuaeat, ou svppoaa que i'anaauia avait mouqué «on coup. et le peuple apprenant le aavvetafe miraculeux du Tsar ee pressa dtvact le Palais dliiver en poas*ant de telle» seclamerions qu'Alexandre 1H, le vrai, dat fi- nir par se mantrer au balcon.

Cepmidaat, même dans son palais si soi- gneusement gardé, le Tear n'est jamais en partaite sécurité on soir, Alexandre III tra- vaillait dans son cabinet, au Palais d'Hiver. Tout à coup, l'impératrice, la mère de Nicolu Il. crut entecdre un léger bruit. Avec un admirable rang Iroid, elle prit simplement le Tatr de venir un instant ave: elle dans la chambr« des enfants. Elle firnia la porte derrière elle, et remit la clef 1 un officier, tout en lui donnant des ordres a l'oreille. Au moment où l'officier et au boiumes pénétrèrent, le revolver au poing, dans le cabinet de travail, ils aperçurent un inconnu qui t'enfuyait par la feu être.

La situation n'agira ve de pis» en plan. Malheureuse Banale t L'actiou dru révolutionnaire*.

Saict Pétcrsboorc. 15 février. La situation générale «'agf rave.

Lei çitves recommencent à Saint Péterebourg aux oaioes Paatiloff et Obobkbuff, tout travail a esseé, at J*Mt coupte, en toet. 40,000 kT*vi*m.

L'a ormet une intecrapUon de service des trains avic l'Ailemagoa. Le service de la ContTiagni» de» wagons Hu est interrompu. A Varsoe+e, la grève des mécaniciens de toute) lee asiaes a, pour aillai dire, suspendu toute l'activité i»dustrieile.

La service des postes avec l'étranger est arrsxé, lu employée des lignes d'Allemagne et d'Autriche étant en grève.

Quelques bagarres ont éclaté, dans le baetin du Duueti, et l'on oniot la grève générait.

A Wiloa, otite, h grive eet générale. Les rpveodiontioni ouvrières eont principa- lement d'ordre économique mais, sur beaucoup de points, les ouvriers demandent une conitiiution et réclament! a fin de la guerre. Il paraît de plue en plus évident que, pour la plus grosse part, le mouvement est l'oeune du parti révolutionnaire qui profite de la situation critique que l'empire traveree. Au CaaoaM

Bakou, 25 février. La ville estredevenae t&liue. Un avis du gouveroenteur invise 6& population à ne pu ajouter foi aux braits aiarananes. la. Bakea et aans tout* ta région du Napexke, il est interdit aux habitants de quit.er learasaiaoa de Saeera* da soir a 6 heures rm matin mous peine d'une amende de 500 roubles ou d'une détention de trois seLa journée du 22 février a été très troublée. La fouie a pillé les maisons de plusieurs riches habitants et y a mie le (en. Le gouverneur a dé parcoorir tetflea les parties de la ville pour exhorter les population» au calme. Le. déwrdrrs ces«èreot dau l'après-midi. La journée suivante fut calme. Le» magàiint des oiu*alui»ns feront ouverts aussitôt mais ceux Ces Arméniens réitèrent fermée.

.La yi'«stde-ttti<'hea»K et l'ewaaaaiA Saitit-Péterïbeuig, 25 février. Voici des détails dramatiques mur l'entrevue de la grande duciiesse Elisabeth avec i'assaasin de son mari le grand-duc Serge.

La grande duchesse, après avoir fait eee dévotions, alla dans la cellule du meurtrier, qui commença par lui demander insolemment ce qu'elle venait faire. La grunde-dnebesse lui rérondit qu'elle venait lui pardonner iU nom de eon mari et au aien puis elle lui parla longuement as lui montrant toute l'horreur de son crime.

Le meurtrier J'écouta et silence, puis il as mit à genoux et baisa le bu de la robe de la grande-duchesse.

A L'ÉTRANGER SUtSSE

le SiaploD et les intérêts français

LtaMnae, 85 février. La Gasette de Lausanne écrit au sujet du percement du tunnel du Simploo

taux rapiokukaaftvravoaà dartre teMMir» «a France a a t fait pour Mre |«rêtfr4 l*keutt-^h le *8R- dans cette entre&H ta J^frra|3*ma|fe7 tomme une date heureuse, puisqu'elle rapn/o-, Xbt deux peuples qui ont tant de motifs ee respectez et entretenir de cordiale» et întimes rL'ialidtt». '>••* v %a La France, jusqu'ici, est restée indifférente, hËsfUtite, tirailtée entre des projets régionaux qui loi ont fait perdre de vue l'intérét général. U est «airffc.te, peurtasi, qad;' emùtàB Wli^iù, la F>auc«, p«^t tirer, pour son eomgénérale, pour sa aituatwn en Europe et dans le monde, un profit Immense du tunnel du Simplon. Elle la peut axait grands frais. La ligne Pari» Dijon -Lausanne existe. Quelques miliions suCBraieal pour la mettre eu état de recevoir le grand trafic international, Les élu Jes sont complètement terminées; on pournaii- se aMktre- ̃* t'eMWta davain, le teudeiain du tour 06 le geaveraeneut de la Ré- publie-@or H 4es Chambre! aartjnt pris nne décision, la dtcidtm si simple, si pratique, que ie bon se« eontnande et que la «itooasuuoae exigeât pe«aer le Mont d'Or. La petite Suisse a percé pu ion seul effort le plu» &>-&aâ tunnel qui existe au monde, la grauck Frauct. richeetputssante, ne pirachèvera't elle' ptayM|^BMMtMi perçant la petite galerie qnOoTMNeY*ilMik!'eM*>afc Mitaa le route la plus cUreote qu'on puisse concevoir 1 La Suisse attaad de la Fsaaoe cei décision, qui intéresse trois peuples son esftoir ne sera i>*s ddçu.

Il est à (ouhaUef que cet appel soit autfoilu, car si la France peut retirer quelques avantages du percement du Simplon, Ilo a de sérieuses raisons d'en redouter un grave préjudice. Le percement du Simploa, avec quelques grèvu d'inscrits maritime», serait la ruine prochaine de Marseille.

Les djvisioni politieiies qui déchirent la France, lui feront-elles perdre de vue, cette lois encore, ses intérêts primordiaux dans le monde ?

Deux victimes

Novare, 24 février. Des ingénieurs de l'entreprise Draudan de la compagnie JuraSimplon, avec plusieurs invités sont entrés dans ie tunnel par un train epécial. Mais ils ont dû rebrousser chemin s'étant senti prie d'un malais» subit. Les deux ingénieurs ont dQ même être transporté» a l'hôpital où l'un d'eux est mort. L'état de l'autre eet grave. Leu antree malades vont mieux.

On attribue cet accident au dégagement da gaz et 1 la température élevée qui règne -dame le tannai malgré laa ventilateurs.

NORWÉGE

Contre la Suèêt '̃

Copenhague, 25 février. Le conflit augmente entre la Soèùe et ta Norwège qui est parti en libre méat excitée et et la majorité de la population est favorable à la scission. Informations Le Congrès du Sillon Un discours' de Mare Sangniar. II y a trois aas et aujourd'hui 1

Succès cvasUerable.

Paris, 25 février. Ce soir à henres et demie, dans la grande salle des sociétés savantes, »'est ouvert le Congrès du Sillon. 1.500 délégués venus de tous les points de la France assistaient à la réunion. Marc Saugnicr, président du Sillon, a ouvert la séance par une allocution qui a excité le plus vit enthousiasme.

Il a rappelé qu'il y a trois ans à Paris, dans une petite salle de banquet, le premier congrès du Sillon n'avait réuni que 75 jeunes démocrates.

Depuis cette époque le mouvement d'éducation popalaire et d'action démocratique a pris des proportions que nul alors n'aurait pu prévoir.

Et alors nous éprouvons un sentiment de joie et d'espérance teltement intense que vous ne savons comment exprimer notre airnl ration ponr cette Frauce républicaine a1 sein de laquelle nos amis du Sillon ont déjà récolté une si abondante moisson. Après ce discours que l'heure tardive nous oblige à résumer, et qui a soulc-é une indescriptible ovation, les camarades d'Hellencourt, secrétaire général du Sillon central et Drunches du Sillon de Dijon, oit présenté leurs rapports sur le mouvement des cercles d'étude etdes instituts poa pulairos.

Après la leoture de ces rapports, une discussion des plus animécs a dégagé cette vérité que l'bme commune du Sillon n'est pas un vain mot et que tous les camarades appellent d'un même cœur et d'un même vœu l'avènement de cette République démocratique qui fortifiera la France dans la justice et la liberté.

La sortie s'est effectuée sans incident à 11 heures et demie. Les importantes mesures d'ordre qui avaient été prises, ont donc été inutiles.

Dans renseignement LES SYNDICATS D'INSTITUTEURS Dragulgnan. 24 février. Les Instituteurs et institutrices du Var ee sont réunis aujourd'bui en on banquet auquel assistaient te préfet du Var, l'inspecteur d'académie et les îasasotears primaires.

Au deaier», le présidait de banquet à annonoi que les instituteurs et iu»ti tutrices du département allaient se former en un syndicat, qui adhérerait à la Bourse da travail pour défendre leurs intérêts corporatifs. Le préfet fait det réserves sur la constitution du syndicat.

Non pas qae le mot nom effraya, a-fe-il dit, mais je «toit devoir inviter le* instituteurs et institutrices à ne pas se départir de la prudence nécessaire pour ne pas effrayer ceux qui ne d6sirent peut-être que se dire effrayée. Dans l'armée

Les deux yoamtx oomnaniants 4e oorpi Paris, 25 février. Les nominations des généraux Trémeau et Tourniar sont généralement bien accueillies. Au sujet du géntral Tournier, le Figaro dit

Le général Tournier, membre du comité technique de l'infanterie, que le précédent cabinet avait arraché, voici deux ane, i son commandement, -dans det circonstauses invraisemblables qu'on s'a pas dubtlies, vient d*6tra rappelé par le ministre de ta narre aa •trvioo actif, et placé à la Met dll Il' qerps d'arméo,1 à Limoge».

ici trop nettement «embatto

de la «éfeaae natieaale, M^fca.paalyjwadai jastioe quand il ne |)*f%al imroilfMpreMia aa alaoe dans l'arm«er9ont il en un dea chefs les plot britJfAttjAt Jm plut aimés.

ettwiW»* Osn«ovR«. «a raltoa de l'épi cfBnhe d"oreilioûs qui sévit actuellement aa 28';de line, Um territoriaux appelée à faire ttetae feaft «u non de mars ChetJm*té*mkèU aaisét que laar période d'ia8kactioa était remise à une date ultérieure. Irpartekib coLOKULt. Sont désignés pour servir

Au Tonkin, le lient. Julien. du 2* a la relève de la réserva de Chine, le tontvlteol. Porquet, du 2' au 5' tonkinois, le sous-licut. Brunet, du 1" inf. à Madagascar, le chef de bat. Ilaye, do 6', et le cap. Martin, du 6' au 2' sénégalais, le cap. Saludo, du 6 inf.; an 4' Sénégal., le cap. Blocb, du 5' inf. et le ssut-lieat. Boodet. du 2'.

Au 3' rég., le lient. Laguerre, du 1"; an 8*, le cap. Goslving, da S* au 22*. le lieat. Montrant, do 5 au 24', le cap. Bénézech, da 6'; as 21', le chef de bat. Sicre, du 2\

Coans dk sxxrt colonial. Sont affectés au 6 int., a Bled, le méd. maj. de 1° ci. Pariault, du 23' et le méd. de 2* cI. Mcmy, ven. d'Iiido-Chint ta 23', le médeo. de 1" cl. Le Ray et le médec. de 2' ci. Cordier, du 6' t l'Institut Pasteur, Paris, le màdec. de «̃ ci Bonet, du 2, art. à firent.

Commissariat colonial. L'oB. d'admin. de 3- ci. Lemoy, au eerviee administrât, de Ch ai bourg, servira on eorpa d'oocupetion de C6ine.

Tirages Financiers

Ville dx PARIS 1904. Le n- 130.55Î est remboursé par la somme de 200.000 fr. le D' UJiU est rembeuné par 10.000 le. Lu numéros suivants 210.838, 129.180, 230.930, 214 «44, 198.8 W, 143.093, 117.7V3, 121.073, 318.174, «9.471, gagnent chacun 1i000 francs.

Dans Ies administrations JcsncK DE PAIX. Sont nommés suppléante des jugea da paix de St Thégonnec (Finistére) M. Menez, en remplacement de M. Trouu»el il. Juvigny-le-lertre (Manche) M. Dodenian, notaire; à St-Aignanaurlioe (Mayenne) MM. de Gre-nont et Lecomte.

PETITES NOUVELLES La uaxvuBtn Waldkcx-Rousseatj. Le «♦u» secrétaire d'£tat daa beaux-arts vient d autoriaer l'érection dn monument WaldeckRousseau dans le Jardin des Tuilerie. Ce mouumont se composera d'un buste accompagné da Qgwes décoratives, dont l'ensemble devra a'karmonimc avec ka décoration générale de Jardin.

Dtvoftçom. Devant h 1" Chambre dn Tribanal civil de la Seine a été appelée hier l'Instance en flivorce ne Mme Jeau Charcot, niée Jeanne Hugo (déjà épouse divorcée de M- Léon Daudet) contre son mari, hf. CbAr.cet, actuellement en exploration au pote sud, avec le Français. Le Tribunal a renvoyé à quatre semaines poar fixation.

RENNES Le temps qu'il fait, Observations flo ESIévrier 1905. Maison Bùida. rue Nationale.– Hauteur barométrique à 8 h. du matin, 784, tempâraMrea fifa. du atatio, 1t la plus haute de la veille, fl la plus bas»1 de la nuit, 1. Le Mmnnclie ù^Heuiiea S heurea. Au théâtre, Goncert popalaire.

Patronage de la Sainte-Famille, séance cinématographique.

2 h. If2. t- Comm 6 au Jardin des Plante* par ta mntqite d'artillerie. 4 >è»ures. Séance» récréatives l'Inttàutœn Saint- Martin etàN.-D. de ToutesQrdce».

8 heures. Au théâtre, la Navarraise et le Billet de Logement.

Patronage de la Sainte-Famille, séance cinématog raphique.

Est-ce l' assassin de Vezin ? On le croit de plus en plue. Charpentier avoue un vol dn 3i,O8O fr., main nie le crime. Due coufroutatlon concluante.

Lt pelloe a 1» ferme conviction, aujourd'hul, que le rémouleur Charpentier ait, sinon l'auteur du crime même de Vexin, tous au moins un des artisans.

Charpentier qui prétendait tout d'abord avoir trouvé les 476 francs dont il était porteur, quand les agents l'arrêtèrent, sur la route de Vitré, a fini par avouer, pressé de questiens et peut-être pour égarer les soupon». que c'était là le reliquat d'une somme de 2,080 francs, volée par lui le dimanche 8 janvier dernier, au préjudice d'une dame Bouin, demeurant au Petit-Blosne, en SaintJacquet.

Nous avons dit hier que l'inculpé était jastamnai soupçonné de ae vol. La palioe avait deviné joue.

Mais s'il a consenti à avouer ce vol de &Q80 il., Charpentier a nié avec éaecfM avoir assassiné Pierre Morlais. Il s'en est même détendu avant d'avoir été questionné à ce sujet, ce qui est tout au moins bizarre. Invité* fournir Veaplei de son tempe, la rémouleur a indiqué que le 3. janvier, jour de crime, il «s trouvait au Pont de Pacé. Or, on sait que la route qui conduit à cet endroit forme qu augle avec oelle de Vezin et que pour alTer du Pont de Pacé i la Maison Blanche on fut découvert le cadavre rien n'est plus facile à travers champs, et cela sans être aperçu.

D'ailleurs ce jour-là, Charpentier a été vu errant dam les champs, par plusiturt personnes qui, conlrontéea avec lui, ont été unanimes à le reconnaltre. Voilà donc un premier point acquis, Charpentier était le jour du crime à quelques centaines de mètres du lieu du crime.

L'aiBatiin présumé a été confronté avec le jeune domestique Piroia. Celui-ci qui, jusqu'à présent, P'avait pp reconnaître dans les diflé- rtnts individus en présence desquels il avait été mis, t'homme qui lui avait vendu la montre de l'assassiné, a montré cette fois moins de réserve. Sans être cependant très affirmatif, la jaune garçon a cro reconnaîtra sou vendeur au son de la voix. Par contre, il a affirmé que le fameux chapeau en feutre brun que portait l'individu de la -rue Le Bastard était de tous points semblable au couvre-chef de Charpentier et qu'il était relevé de la même faaon. On ne pouvait guère attendre de déctaratkws plat prêches de la part du petit Pirois, deux mois après la rencontre sur la- ocelle turent basées toutes let reohorcket du service de laiartté.

messe certain une le rsoiaalasr Caarpentfef eat bien ie criBBinel wr le@ traoes duquel la Jnatke avala tancé ageati at gendarmes at an'oa iéaasféwit de découvrir.

pasdonl'aâ^jàôsnc^ità fStte*-Méeoéoo « a passé ma au- C'widjifwn un ladiviov «iangereux. n a été cou damai plusieurs lois pour vole le vei êtes*. d\v|||a«rs tae seul CbarpaoUer as tenait très* aa-ep»rftnt dote qui le disait sot* le crime- de Vetln*. Chaque jour, voulant être «bien informé Il achetait l'Ouest-Ectair. Quand au posta 11 fut fe tuile, il avait sur lui le numéro du jour qu'il avait lu attentivement espérant y trouver quelques iuformatibns concernant l'affaire mystérieuse sur laquelle il doit en savoir plus long que n'importe qui.

C'est à l'agent Bourges qu'est dae la capture de cet individu. L'apercevant sortir d'ane épicerie du faubourg de Paris, l'agent qui le connaissait, l'interpella et le pria de le suivre aa poste où on avait besoin de lui demander un renseignement. Le rémouleur que cette visite ne rassurait1 çuerc, refusa l'invitation et opposa une àssrs vive résistance. Voyant qu'il ne pourrait venir seul à bout de lui, l'agent envoya un petit garçon chercher du reufort place de la Mairie l'agent Berthault fat aussitôt dépêché et- c'est eatta ces deux braves agents que Charpentier fat conduit au bureau de police. 1

Noue ne sauriens trop féliciter l'agent Bourges pour son excellent fiait grâce auqueil il a upéré cette importante capture et la police rennaise pour les recherchos actives et Intelligentes qo'elle n'a cessé de faire depuis l'accomplissement du crime de Vizin, dont l'auteur, espérons le, est bien comme tout le fait supposer, l'homme arrêté jeudi. SOINS ET POSE DE DENTS V. LASSUS, de la Faculté de Parle Prix Modérés 11. Eu de la ituatlt, RVtMSS L'<Amioflle» des Chemins de fer Vendredi soir, à neuf heures et demie, une centaine d'employés des chemins de fer étaient réunis dans la ealle du Préaidial, la mairie. Aussitôt après la choix du président, M. Desnos, chef de gare, et des assesseurs MM. Duval et Ory, celui-ci lut les projets de statuts de l'association, touchant «on organisation, son bat, ses engagements et exigeaces. Puis M. le président fit un chaleureux appel à la bonne entente et à la solidarité en montrant nettement que l'Amicale renfermait dans une étroite connexion deux sociétés l'oae de revendication des droits de l'employé, l'autre de secours mutuels pour les agents, les veuved et les orphelins. Tous les articles furent admis sans difficulté, en particulier celui qui promettait à la famille d'un employé décidé 100 Ir., 150 fr., 200 fr., 300 fr. au maximum, au bout de an, 2 ans, S anit et 4 ans d'adhésion i la société.

M. Lucas et plusieurs autres, prétendant à à ce sujet qu'une cotisation de 4 fr. était insuffisante, M. Desnos montra qu'en 30 ans, avec les intérêt* simples et composés, cette somme assurerait i la famille un total de 240 fer. On en appeL au vote et, par 67 voix contre 28, la aomme de 4 fr. foi maintenu». Avaut de procéder l'éleoËloo de bureau de l'Amicale, M. le Président lut plu2icurs lettres de Morlaix, Brest. St-Malo, qui contenaient des assurances d'adhésion à l'association de Rennes. Ou distribue ensuite des tinte* de noms choisis par le comité provinoire. Ont été élus ta majorité étant de 46 avec le nombre de voix suivant MM. André 87, Baudouin 54. Barillot 82, Caillet 72, Debéa, 70, Desnos, 86,Dutertre82, Duval 85, Drougel 74, Guihery 86, Le Goft 75, Moricet 77, Ory 86, Routbier 76, Piriou 70, Pitois 71, Saulnier 74, Soumet 77, Villocel 84, Vallée 48.

Quelques employés versent leurs 0 fr. 50 de droit d'entrée. après quoi M. le Président lit le compte- rendu de la réunion et l'on se sépare à 11 1)2 aux oria de Via tAnùcaU.

Le Concert populaire Aujourd'hui a lieu a« théâtre municipal le grand concert populaire et festival orgtobé sous la direction de M. Paul Vidal, preodier grand prix de Rome, chef d'orchestre de l'Opérai professeur au Conservatoire de Raris, avec le concours de Mlle Hélène SI,bain, de l'Opéra-Comique, soliste dot concerto Colonne. Voici le projjeanama de ce concert, entièrement compote d'qeavret de M. Paul Vidal TRXmÈKM PABTUt

1. La chion da Jeanne d'Are (poème symphonique), orchestre, violon solo M. Orooanae trompette solo M. Kigez.

S. La Fige aux EtoUet (légende de M. Buanach), Mlle Hélène Sirbain, acoompagnée par l'auteur.

3. Variations japonaises (orchestre).

4. Deux scènes enfantines A. La Joueur de &t6ot(Paul Celliul; B. La Meneuse de Jeu (Paul Grnvollet), Mile Hélène Sirbain, accompagnée par l'auteur.

6. SUite d'orchattro nr La tialadetta, ballet de il. UtuUiarJ.

DUIXIÈIII PARTIS

1. Air A'Krot (Jaime, Norlao ci Bouchor), avec accompagnement d'orchestre, Mtle Hètene Sirbats.

2. Detii fragmenta de Noël ou le Myatère de la Natioité (Maurice Bouctior), orchestre A. Prétude (sur un Noël ancien); n. Andante Paatoral, violoncelle solo M. Mootecohi.

3. A. Tes seoaj /(Paul (iravollel); B. Printemps nouveau (H. Pasterieu), Mlle Hélène Sirbain, accompagnée par l'auteur.

4. Fragments du balle% de La Burgondt, opéra de MM. Em. Bergerat et C. de Saiute-Croix, orcUestie a. Entrée des Femmes d'AttUa et Danse du Bayadères, n. Les Byzantines, o. Les Italiotes, o..Les Khatares, s. Les Hongroises (Kinal).

CONSEIL MUNIGIPAL Le oenaail municipal se réunira « séance publique, à l'HOtel de Ville, le 1' mar* 1905, à 8 heures.

L'ordre du jour comprend notamment Spectacles forains nouveau tarif, tarit uniqae. Place St*-Anaa acquisition d'imnouvellement du traité aveo M. Travarte. Chronigueje la pécha Une conversation Intéressante. Grand concours en perspective. Allons-y La cousigne est d être sévère.

Cae jours derniers, ayant été mandé pour affaires personnelles, je Ils à mon retour, dans le train, la connaissance d'un galant homme, à la parole persuasive et à la convereation intéressante au plus haut point, qui ne trouva être président d'une société de p4che, ayant justement fil profit son séjour à Paria pour faire la connaissance des gens du bureau dn Syndicat central, ed particulier du président dont il me vanta le désintéressement et la largear de vue. Il fit ressortir le tèle et le dévouement des hommes compétents appelée représenter auprès des pouvoirs publics let revendications des 330.000 pâcheurasyudiqués des Sociétés de pêche la ligce de France. Il s'était entretenu avec eux de l'entrevue qui eut lien dernièrement enire les membres du bureau et le nouveau ministre dont l'iatérM pour les Sociétés ne se démentira pas. Il paratt que, quant la troisième ligne, le dtorftt l'iaterdMKOt iw« rapporté i mais il faut patienter encore un pou.

̃ Rn verrai- v©»:), me de manda, «non tarer- n loeoteaiv qMlqu représentant de votie So- li ci été au grand Concouri international du a BaMaacftvt ea Seine et Oiae ? t la vsflà la première nouvelle, €Ju-)e, a maie dis concours il y en partout, et telui- e là ne ftra pas plus intéressent qna te* autres. ( Ce doit encore être un concours de réclame poOfta journal quelconque? > Pu du tout, l'organisation est blen faits t per «»-jeoruai, tcaJa ua-Joaraal anli polUico d letrilletonnTste c'est un des rares organes de publicité de pêche. auquel les pêcheurs doi- 1 vent déjà beaucoup, je ne le citerai pas, ne la poblt- cité pour son compte il s'est même élevé i jusqu'ici contre les concours-réclames, c'est vou. dire que s'il eu orgauise on, ce eera du sérieux, et du sévèn. avec un uomUre limité dé 300 concurrents et où des prix superbes et nombreux seront attribués au seul mértte, II aura itou dans une propriété privée mise à la dispositiou des pêcheurs. il t'y trouve de aaperbes lacs de 14 hectares ce tout d'au- ciennee tourbières, alimeutéee par la jolie 1 rivière l'Essonne: l'eau y est pure et Usas- { pirente avec, au bord, dea tonds de 3 m. 50 à 4 mètrei on y trouve tous les genres de poiisoBo à l'exepp<ion des Salmonidés; ni I vase, ni herba»^ ,lee inoailms- y' abondent, car depuis plus de 50 ans, jusqu'en 1909. jamaût Dersoeae n'y avait )été ni filtre, et ligue. L cou par endroita est- noir* de poil- 1 sana, les brèmes de 6 livres n'y tout pas. dé- faut et les coucurrenla devront 6lr<> solide»; 1 il y a également le poisson-chat oQjrt gra- cieusemeni pour immrrsion par M. Charhiy- 1 Efcutiau, le nitjçioultaur bien connu, son la- q trodoeti^t»«av£Cao«e. Le prix de l'inscription cet fixé à 10 Ir. par concurrents, payables à l'inscription, cotte somme comprend les frais de voyage du Parie à Billancourt et ua bauqtet servi aux concurrents; le concours durera 3 heures. -Pardon, fia-je, mais vous me dites qae ce concours aura lieu le 24 avril, époque où H mie semble que la piche est fermée. C'est juate, mais pour la otrconitaoce, on coope la oomuiuoiciktion avec la rivière l'aide d'une vanna et le tour est jour. J'ajoute p»r ailleurs qu'il y a, pour les sociétaires ve- uant de loiu, une réductiun de 50 010 sur le transport en chemin do fer et, s'il en net de vetre Société qu. veulent concourir, il faut qu'ils su dépêchent.

J'en connais plas d'un, observai-je, qui pourrait damer le piou aux concurrents internationaux, mais je crains fort.

Enfin. PScbeur.i Reunais, vous voilà avertit, et ai quelqu'un de vous veut tenter t'aventure, M. Lauiuna, Présidant, se fera un plaitir de vous fournir les renseignements à ce sujet, au siège social, les mardis, jeudis et samedis de 7 h. 1|2 à 8 h. li2 du soir la trésorier y sera aussi pour recevoir les adhérents nouveaux et délivrer lae permis de pèche. AVIS IMPORTAIT

Le comité de ['Union dts pécheurs la ligne de Rennes, réuni en séance extraordinaire le mercredi 22 courant en son siège social, place des Lices, a décidé do porter par la voie de v presse à la coeaaieaauea de. tous lee pêcheurs non-syndiqués, que, pour donner suite aux justes plaintes et réclamations des sociétaires concernant la lolér&nce dent le bareau avatt fait preuve Jusqu'ici vis-k-vU dts délinquants dans an esprit de conciliatiou, ii invite Its p#ehenrt non-syntliqude à sa cooiormer à i'artici«6 de la toi du 15 avril 1929 qui ne Dermet de pêcher qu'avec un» sentie ligne tenu» à la taaiiu

Le reglement sera dorénavant appliqué 1 la lettre et les btehears ne seront paa surpris de la surveillance stricte et de Il rigueur qua montreront les gardes et agents chargés de l'exécution de la loi, ce devoir étant dicté par le but que la société poursuit.

Le comité prie également les membres -de la société d'être toujours portours de leur permis de pêche, afin de faciliter le service des gardes q8i ne peuvent pas les connaître. Un deuxième garde va être nommé pour rendre la surveillance plus active.

'Notro- prochaine causerie aura prèeitamsnt pbur l'objet la surveillance et lea devoirs des gard es.

Le bal d« l'A. Le bal de ehirité, donné hier soir dans les salons de l'Hôtel-deVille, été, coma.. le» années précéieotes, des plus brillants pour l'éclat dbs toilettes et du décor. La salle des fêta* dont les dimension» sont pourtant respectables suffisait à peille contenir la foule des assistants qu'une joyeuse animation a retenus jusq'ua trois et'quatre heurastd» matin.

A une beuw a c* m menée te> coltllon*, 'trèe bien mené par Ni, e Rouquette et Mlle Kuentz avec MM. de ItenVy et PraU-Carabin, et qui Si été une fête! des yeux, grice au goût ecquû des accessoires fournis par la maison Boagrier, rue Le Bastaid. Ils étaient d'une richesse et d'une nouveauté qui ont, du reste, fait depuis longtemps la réputation de cette maison.

Un aouper très animé a terminé cette belle soirée pour laquelle les dames patronnasses et les habiles organisateurs oui droit aux pitu vive@ félicitations.

Laboratoire municipal.- AnaJyses du 23 février. Le lait provenant de chef M. Letord, à la Boulais en Vern Mme Vva Brûlé, la Poterie en Saint-Hélior Mme Bertin, au Landry en Saint-Hélier et Mme Rolet, à la Poterie en Saint Bélier, a été reconnu bon.

Coure d'horticulture. M. Coten, le chef distingué de notre Jardin des Plantes, a recommencé dimanche dernier, ces coan habituels. U a traité de la vigne et du. raisin. Absent, nous ne pouvons à. regret donner le compte-rendu de cette première Aujourd'hui 26 février, à 9 heures, second cours de M. Coleu.

Conférence scientifique popalaire. La prochaine conférérqnce Scientifique populaire, aura lia» 1 la Faculté dee Sciepcd*. (Ampbitbéàtre de 1'Aa.ntxe), 11 Jeudi 2 Mars à 8 h. 112 du soir.

M. Perrier, profetasur, traitera Respiration, Asphyxie.

On rappelle que cette conférence est gratuite et ouverte à tous.

Les portes seront euvertet 18 h. Ij4 al fermées 8 8 h. 35.

Musique de l'Eeole d*artillerle. Programme des concerts des 26 février et 2 mars, de 2 h. 112 à 3 h. 1|2 da soir, au Thabor

1. Venise la Belle, P. R. Skalla. 2. La Maladetta, sélection, P. Vidal. 3. La sati, divertissement, Massenet. 4. P««rGynt (suite), E. Grieg. 5. Premier bal (mazurka), Casquil.

Dans' le clergé. M. l'abbé Joseph Raffray, sous-directaur da Collège de SaintMalo, est nommé recteur de Saiat-Ydeoo M. l'abbé Camille parus%, vicaire à SaintLunaire, est nommé sous-directeur du collège de Saint-Malo M. l'abbé Joseph TùebauU, vicaire à Gévezé, est nommé recteur de Gouné; M. l'abbe Arthur Labbé, professeur. à l'Institution Saint-Martin, est nommé aumft- jnier de l'hospice de Chateaubourg M. l'abbé Louis Haman, vicaire àSougéai, est nommé vicaire à Saint-Lunaire; M. l'abbé Matburin Groscœurs est nommé vicaire Sougéal M. l'abbé Victor Legendre, vicaire à la Chapelle- dts-Fougerets, est nommé vicaire à liuiOmission réparée. Dans notre compte rendu du Concert donné Jeudi du. nier au Lycée, mont avoue bleu involontaire,

aent omis de féliclitir'UT Lecomte, l'excelintoorniKS" qo* tout le -monde oonnalt et ppréci*. £UreUMut cependant il non* avait té donné d'entendre uns mailieare iaterpréation sur cevdifficile intrum^nt. et nous ommex heureux de constator que notre jeune t très distingué soliste renaait est un proIrds constant.

A f'vP** *• r«ffalt>« Teqoé. i, T. La Corgulllé, ancUa proletaeur à l'ioaiwtiol de N -D. du Thabôr, nous prie de lire qu il n'est pu l'interirievé mis en cause >ir le correspondant du Matin dans l'entnLlet de mardi dtraier.

Par tinta d'une erreur de eensposition, lee typographes avaient substitué à l'X par equel nous désignions lé prpfastear dont le* iropos avaient été Inexactement rapportés, Il L. ce qui a pu faire craindre à M. Le }orgoillé qu'eo orftt que la declaratioaa >abtiée« par le Matin avaieqt été faites par ui, alors qu'il n'çc était rien.

Renversée par un cheval. La roiture de M. X. boucher, venait de la rue 3e;inmanoir, quand le cheval s'abattit. En .ombani.raeimal renversa une vieille femme, lime Fouré, demaaraat rm da Pré- Botté. Les témoins da l'accident eurent plus de )sur que de mal, car Mme Fouré ve releva ians autre blessure qu'une légère ecchymose) k la ligure.

Un cheirtrt «in bal té. A 11 heure*, M, Villau«ave, haoiuul C«b«ou, se trouvait rne de Parie; sa voiture statiouuail du coté jpposé à la voie du tramway, quand au pasi.«t? d'un car électrique, le cberaJ prit pour s>n>ba4)a. Il pareoérui tond de iraio la rne, mais fut arrêté rue de Vurme* par un oritfiJitJr c»u ton lier, "M. Galle, qui ne jeta aravenitat à la tfUe- de Caubuti doal il parvint avoir rai.^cm.

Il n'y a pas eu d'accidevt.

Vol da Iwpiw*. Oet voleurs qui M scnt introduits à travers une baie dâus la jardio de M. Noarz. d^bitaxt, faubourg de Paris, out dérobé deux lapins ej un superbe coq, le '011' valant 9 francs.

Un soldat qni tontbe & l'eau,-Hier miktin^vum 11 h.. l12, i)lu-<iearsso:dats étaient ed rraia de lnver du linge au peut Legraverend, qii.itod l'ua d'eux glissa sur la terra humide W 'lotab» i Téas. Il ne savait pas oag:r, mais ses camarades se précipi tèren 1 sou secours et le ramenèrent sain et siuf mr la burge du canal.

ETAT-CIVIL

NAISSANCES

25. –Jeanne Billion, quai d'Illeet-Ranca, Il Marc Guillard, rue Va«aelot, 22; Joseph Appel, à I3ell''vue, en Siiut-Etienue.

PUBUCAT1O.NS DE MARIAGE

26. Alphoatv* CUruoxt, auxiliaire aui Télégraphes, rue PoulUin Duparc, l4, et Marie Pavoine.

Frnr.çoii Bernard, eoeber, rue de Belair, 20, et Marie Froutiq.

Louis MAnard, hajnma de p«ia«, à Paris (1D' anonclH3.;o»«ut), et Aog«sl»oe Leteasier. JCamitl» Pootonniar, cuMiukr à Plouér (Gotes-du-NurJ). el Marie Ayet.

'Etfgèue Gautier, journalier au chemin de fef, tue Vasselot, 51, et Marie Handayer. Bagues et Bijoux, de fliuçailleu. Maisoa Charayer, 3, place du'Paiaia. S, Rennes. Mme vee>ve Baphelot, nie Rosalie Otvliisou, 59 ans 10 imoi&i, due Dup«nt des Ligea, 25; Alexandre ÇUaimcjel. voyageur de commerce, célibataire, 45 aas, rue de la Barbais, 4 Louis Bréh-u, concierge, marié, 32aot 5'utois, avenue du «imattère de l'Est.

THÉATRE DE RENNES

Lr Navarraise Le Billet de togentèat

Aujourd'hui une seule représentation. En soirée La Navarraisc, l'opéra conique qui plaît tant au Rtanais Il Le BitUt de logement.

Spectacle 4* mieux eompesét qui sans nul doute fera malle arcbicomble.

Le baryton Stainter

Nous confirmons la bouse nouvelle qUI O0U9 annoncions hier. C'sst bien avec M. Stamier, de l'Opéra, que nous aurons Humlit mardi.

Nuos ne ferons point l'éloga de M. Stamier. Après la merveilleuse interprétation du Tannkauser, l'année dcrvièM, tee Rocuais atuhait\ieot si ardauMsual aoa nuv sur nolie icbae, que M. Travxrso n'a polct voulu mauquer l'occaaioa de iwarer la concours de cetartisU.

A l'étude Rip, opérette 1 grand »p«cUcle el Gilctti de Harbonne.

Trtèwial cerractiflarwl i» RttMt AUDIENCE OU 25 FBVUKB

plat. Rise. Jean-Marie Leaaga, ccltlvuteur 30 ans, est condamné à 16 francs d'amende avec sursis pour rixe avec le mou* Leprétra, le 12 février deroivr.

LtFFnii. Btaufrète *t MU-saur. Un sieur Freinai. 42 ans, tichuroo, ayant frappé s* belle soeur avec un cercle de barrique est condamné à un mois de prison.

Fresnel avait été condamné précédemment pour fait semblable, 3 la méme peine, main avait bénéficié de la loi de sursit, ce qui va lui faire deu mois tirer.

Brbck. Coups. A propos d'une barrüre brisée une querelle éclata le 10 février entre Julien J«uufit. 49 ans. et Julien Sautille, 35 aua jeunet ayant tué et ma ce abusé ilea arguments frappante, est condamné à 8 jours de prison avec sursis et 16 francs d'amende. AUTOUR DE RENNES

Hkd*. Grand festival da 80 avril. Nous avons déjà annoncé dans uos ootomin l'organisatfen de cette f*te dans la coquette petite ville que connaissent tous les Rennais nous pouvons apurer dès mainteoant que ca sera, un véritable xuccès. Lar adhésions des musique» qui doivent y contribuer arrivent, ee effet; de toutes prts, et l'on peut espérer comme possible le concours d*une société de trompettes de cavalerie, ainsi que da célèbre KUlye-Cecs Lavallois. Il paraît même que la musique du 3' arrondismoment de Paris, désireuse da BiDtiter de la réduction de 40 OlO dont nous avona parlé, aurait l'intention de participer oe grand Pbstival.

FOUGERES

Au Conseil Municipal Siano» dv 24 février

C'ett avec une îadrfference plus qui marquée de la part deg cwitribuab4e« et aiéme des conseillers mniiUip»ux, quoi la session de février a été ouverte 8 h. lt* vendredi soir. M. Desrues, maire, présidai». eat«w« de 17 cooaaillers le public ae composait juste de 6 électeurs et des »«cnU de tuvica qui sont restés seule à bailler an moins une heure avant la Bn de la séance.

M. Touqey demande si une ecqndle a été faite sur l'afBrmation des diras de M. LemerQiar-Rouiset, cooo«ra«Dt le8 isalitaUnrs qui aient aux cartes pends»! tes oourt d a.lul«ei, La Mesttoa est traacbée, dit M. le Malra. M. L««eceUr-ft»u»s»l n'a ̃« prouver M «JU »»auc*lt.


1I, LnwitciEB Roubscl. Je o'*i point voulu mettre en cause certaine» personnes qui m'avaient affirmé tee faite, J'en prend» Vente la responsabilité.

L'incident est clos.

Soutiens de famille. M. le Maire demande un «vis favorable au Conseil pour les soutien* de famille, dont les noms suivent MM. J.-M. Bcancé, classe 1901, actuellement la Banque de France, A Nantes; Victor Louis, rne Nationale Amand Cboyon, place Gambetta; Victor Orhant, impasse du Théitre Louis Labonrier, rue de Rillé, 47. Ces jeunet gens demandent à être exemptés de deux année? de service.

Avis favorable.

Plusieurs autres jeunes gens de la classe 1904 demandent également à ne faire qu'un an comme soutiens ae famille. Ce sont MM. J.-M. Alain, boulevard de la Gare, 21 Alexandre Aussant, boulevard de Rennes, 16; Aisène Bon valet, rue Balzac, 8; Pierre Blancbet, au CtiÊue Vert; Guillaume Décrues, rue Alexandre ill. 48; Alexis liardé, rue Nélet, 11; Lonie Lecbat, rue de Rillé, 115; Louis Simon, rue de Rlllé. 15; Léon Bertbaolt, rue •dts Fontaines, 29; Edmond Desilles, boule.vard Edmond Koui-sin; Louis Ferron, rue Pinterie, 58; J. M. Gouyé, rue du Nanooo, 2; Alexandre Granger, rue de Vitré, 5; Julien Grandjean, rue de Vitré. 12; Eugène Houalet, rue de Vitre, 24; Acguste Seigneur, rue des Fontaines, G. Il» obtiennent tous on avis Iavorable ainsi que le soldat Louis Leblanc, du 25' bataillon de ebaspeura a Saint-Mihiel, qui demande a rentrer dans ses foyers. M. le maire fait connaitre les notes tuperbes du jeune Rootseao, élève à i'écoic supérieure ae Do], pour lequel la ville a payé le trousseau. Le» dépenses imprévues du dernier semestre 1901 mous approuvées à l'unanimité. Droite dc place

M. Lemercier-Iîoussel donne ensuite lecture du rapport de la commission des octrois. Ler droits de place des volaille» sont réduits à 0 fer. 05 par tête. Désormais, au lieu de payer 0 fr. 10 d'entrée par tête et 0 fr. 10 de place, c'est-à-dire eu tout 0 tr. 40 par couple, on ne payera plus que 0 Ir. 25.

Le droit d'abattage pour les bouchera fo- raine et urbaine est réduit a 0 fr. 01. ApM. TOUSEY. flppcrfs'jr de la commission de la Maternité, fait savoir que e terrai ET? la Madeleine, précédemment choisi pour couatrttire la Maternité, offre beaucoup d'enLuis et dedéeavantages.

Le coaimiasioB, vu le rapport des médecina, a conclu a l'achat du terrain Dniift'ict, situé en face l'botipice, raison de 10.000 f r. pour 1,100 mè'res. S'il est nécessaire d'y ajuuter 2 ou 300 métrés, le prix sera de 9 fr. da mètre, a condition que M. Dauguet reçoive l'écoulement des eaux sales. Ado.'ité. M. Pirotms demande que M. Dauguet prenne au plut vite cet écoulement d'eaux pour l'hygiène publique. La commission des travaux s'en uecupera.

M. COUINnaLT, rapporteur de la commis1 .ion. demande au couseil de voter une tomme de 300 fr. pour le prolongement du hangar situe au cimctière et servant à ramasser les couronne». Adopté.

M. Février qui lit don à la ville de la ruo VilU'boi'-Mareuil demsude que ea m&isuu ne «'lit pif frappée de l'alignement, il propose 1.000 fr. A la ville. Le conseil décide de mainteuir le statu quo, c'est à-dire ne veut rien enaager au marcbé fait antérieurement par la I Le directeur de l'abattoir demande une d&ture autour de sa maison pour créer uu petit jardin. AccorJé.

Le aiarcbc paesé pour 3 ans avec M. Cantin, enuenreneur de vidange» est confirme. M. (JuÉiUN, juge de paix, demande la restiiuratiou dé la aalle du prétoire, l'accoustique étant défectueuses. Uno somme de 400 fr. est volée pour aie tire Je, lamb'is et tentures. M. Fiaux. propriétaire des maisons portant les uuiuéro* 23 tt 25, rite de la Forêt, frappées d'&iigiiement, demande au conseil une indemnité extraordinaire. Une indemnité de 1.000 fr. loi sera accordée a Jl'achèvcmeat des travaux.

Uue somme de 1.000 fr. en plus des 4,000 fr. votes précédemment est accordée pour la contraction de poste j'octroi de Beaumanoir route de Grolay.

Le décompte des travaux de l'abattoir est ri'Parti pur une augmentation de 49,107 fr. 81. U est accepté par le Conseil.

1308-lien Fontaine»

Le% habitants de la route d'Iné et du Gué Pailloux demandent des borne fontaines et le Ç:<.i. Renvoyé la commission des Travaux. Concours hippique

M. Bordeau, rapporteur de l.i coruinission de- finances demande au Conseil de revenir sur sa décision A propos de la subvention de 500 ir. erilcviie la société du Concours hrppique. Une discussion s'engage a ce propos. M. Dcurueij, maire, fait valoir les iutétête du cumuieroc local.

Volre décision, dit il, est dci plus importai* tov Si vous enlevez ces 500 fr., le Conseil général enlèvera également sa xubventiou, ainsi que la société hippique de France, etc. De ce lait ils auront 2.0U0 fr. de moins et ne pourront continuer leurs fêtes.

M. Guurd;n. socialiste, est le plus acharné. M. Couanault ne voulant point prendre part à la discussion est sorti.

On met aux voix et à l'unanimité sauf MM. Gourdin Coqutiin et Cuoyon, socialistes qui votent contre, la subvention de 500 fraucs est accordée au concours hippique.

Les 300 Iranoe accordé! à M. Leteuré, ancieu employé de la ville sont définitivement enlevés. Les prétexte* M. Lcteuran'ajamaia verhé une cais·e de secours pour sa retraite et a quelques revenu» personnels. Le 400 fr. de Mme veuve Btihault restent acquis, M. Brilhault ayant fait des versements pour. Lca baux Cheret, Auffray sont renouvelés. Mme veuve Depabse demande au Conseil de vouloir bien lui accorder 1.000 francs pour des travaux extraordinaires que feu ton mari a faits à la bibliothèque. Accordé.

M. Lemkkcieu Roussel. Le Piéfet ferait bien de lui accorder uu bureau de tabac. Les conseillera approuvent l'iddu de M. Lcmcrcier-R.iUssel. Ou se rappelle, en effet, les promesses faites au nom du gouvernement par M. Pittié, fous-préfet, sur la tombe de M. François Dépasse la populalion foiigeraise est étounée que cette question ce soit pas déji tranchée.

Ou admet le versement de 562 fr. 50 sur an don fait par Mme veuve Petal.

M. Gallaia touchera 8 fr. 16 perçus par l'octroi sur un tonneau de cidre perdu. L'ordre du jour est épuitié et la atauce est levée.

MOIVTFOHT

LA QUESTION DES DROITS DEPLACE. Jeudi dernier, est venu devant le tribunal civil de Montfort une affaire intéressante, concernant les droits de place du marché de Idoutfort.

Le concessionnaire des droits de place, M. Seivaiu, n'ayant pu, ces derniers temps, pour plusieurs raisons, effectuer ses rentrées de taxe, comme précédemment avait négligé de faire le versement meusuel qu'une clause du cahier des charges lui imposait d'avance se voyant aligner en paiement par la commune il fit opposition ei laissa les choses aller. Entre temps, la commune privée de placier t'entendit avec un autre i des prix plus rénumérateurs pour elle.

M. Servain intente aujourd'hui une action A la commune et demaude une somme de 1000 francs à titre de dommages-intérêt. L'affaire a été plaidée a l'audience de jeudi et le triuuual a renvoyé le prononcé du jugement à huitaine. ûioODi en Dassin Que M.

Jounot, adjoint i Montfort, avait pris la détenue des Intérêts de la ville e4 qu'il a tait tout ce qu'il a pu dans la circonstance. ETAT-CIVIL du 1" au 20 février.- Naissances. Henri Delignièret, Marthe Piquet, Maria Pivan.

Mariage. Julien Leduc, i Boisgervilly et Marie Fa vrais, 1 la Ville-au-Manoir, en Montfort.

Décès. Jean Renault, 69 ans Eugénie Sauinier, 6 ans Françoise Eveillard, 77 ans; André Leblay, 8 mois Jean Chxrnal, 49 ans; Clémentine Berand (sœur Floribert), 64 ans. BLESSÉ PAR UN ARBRE. Jeudi l'après-midi, 23 courant, le sieur Jean-Marie Berthelot, demeurant la Margataii en Bréal, était à aider son gendre à abattre des pieds d'arbres. Au moment où l'un d'eux tombait, il n'eut pas le temos de se garer et fat atteint par les branches. Il a eu une agisse fracturée et plusieurs cOtes enfoncées. Il est 6gé de 73 ans. Son état est grave. REDON

FETE.CONCERT. Les membres de la Société amicale des Adultes Redonnais donneront, le samedi 4 mari prochain, à 8 h. du soir, dans une de8 «alleu de l'école communale des garçons, an concert dont vuici le programme

Premiers PARTIE. 1. Allegro militaire-, Musique municipale des sapeurs-pompiets 2. Nuit de mai, de A. de Musse' (La Muse Mlle Roz6 le poète, M. G. Louis; S. Quand j'euis de sortie, chansonnette, M, L. Uocherel 4. Bfanc et noir, saynète (Le pâtissier M. E Derenne le ramoneur M. P. Jarnoux deux passante MM. P. Gapihan et J. Tremet); 5. Muère, romance, M. I -Uillon: 6. L'inccnleur, M. G. Louis; 7. Le liosfir/nol, pour violon, do Vieuxtemps, M. Renaud 8. La marche dei garde»-champ6trcs MM. J. Pottier, B. Le Guenner., P. Houssais, L. Bocheroi 9. Gaootte-1 rianon, Mnsique municipale

OeuxiCiis PARTIE. Le Médecin malgrb lui, comédie en tro.s actea, de Molière.

Troisième PARTIR, LA Renard et la Cigo- gne, do Dubois, oiiorur par les élèves de l'école oommnnale t. Surmonos, saynète (l'employé Il. J. Uapé la sous-clief de gare NI. C. Joussemet un homme d'equips .• Al. L. Lasq.elleo 3. Le roi s'amuse, chanson de R. Planquette', M. Uoail!ou; 4. Les èpaœt, poésie, de Le aiaz, Mlle Roze 5. J'arriçç de Alontluçon, chanson comique, M. Bocherel 6. S:s'ic concerto d. vi^lpa, de Bériot, M. A. Renaud 7. Lia pompiers de Tauntc, chanson-matche (l'officier de pompera NI. Houssais pompiers) S. Hum- ne uu Printemps, de Bouchor. choeur mixte adultes et élèves des écoles communales. Le piano d'accompagnement sera tenu par MmeGuérin.

MUTILATION D'ABRES. M. Louis de Cornulier, propriétaire à Beuvres, en Measac, a été informé, par son jardinier Moïse Mabit, qu'on lui avait coupé et enlevé trois jeunes peupliers qu'il avait fait planter la veille dans une prairie attenante à son château. Ces arbrefî ont été retrouvée peuaprés à une centaine de mètres de cet endroit, cachée deriùrc une baie.

L'auteur de cette malveillance est inconnu.

ETAT CIVIL du 19 au 25 février. N<nss<ince>. Paul Mouron. fila de Francuis. journalier, et de Julienne Gajiihnn, rue du I'ort Jeanne Mussiot, fillu de Jean, ajusleur, et de Jeanne l'irautl, rue de Vannw. Mariages. Joachim Lagoeux, marinier, 31 ans, et Jeanne Tremoureux, domestique, 25 ans Joseph Penigut:l, employé de commerce, 38 ans, et Amélie Rivière, sana profession, 23 ans.

Dccès. Emilie Charpentier sans profession. 32 ans, célibataire, à Courée Joseph Duebûne, retraité des ponts et chaus.ées, 79 ans, veuf de Jeanne Marchand, rue SaintMichel Marie Rouget. ménagère, 7(i ans, veuve de René Evain, rue Notre Dame Elise Riallaud, 17 mois, rue des Douves Joseph l'avin, cultivateur, 57 veuf de Anne LeVranit, rue Saint M.mr Jean Le Ciiuche, chanteur ambulant. 64 ans. céiibataire, rue Saint Maur.

La Région Malouine et Dinanoaise DUV.VKD

Conseil Munioipsal Le Conseil municipal de Diuard s'est réuni vendredi soir, sous la ptéBidcnce du maire, M. Degas.

Le puits de la Ville en Bois. Mme Haraud, avait demandé autrefois la suppression du puity de la Ville en Bois qui :-e trouve devjaut sA^ropri.té. Aprés discussion, le Conseil eet d'avis que le puits eoit conservé et autorisa Mme Haraud à ajouter au puits une pompe A ton goût, puisqu'elle se plaint aussi du bruit qOe Jait la 1'0111;,0 fonctionnant actuellement. Cependant la système de pompe sera soumis IL l'architecte de la ville. Le Conscil vote uu crédit suppkmeutaire de 1.357 fr. 35 pour l'achèvement de ta passerelle allaut du fort du Moulinet au Bec de la Vallée.

Les boto -Windows (?) Le maire expose au Conseil la pétition de 34 personnes réclamant contre la taxe des balcons et bow-Winduws, mais il est à remarquer que sur les 34 il n'y en a que 18 d'imposés; parmi eux se trouve M. Renault, et c'est précisément sur sa demande que la taxe a été établie. Le produit de c.Uo taxe sert il. l'entretien des rues. Faut il aussi supprimer la taxe sur lem étalages et les enseignes en saillie. Les pétitionnaire* admettent la taxe, mais la trouvent trup élevée.

Ln pétition sera soumise la commission des finances.

Assainissement. Deux projets sont en presci-.ee soit l'adoption du système proposé par la société métallurgique, soit le système de la société de Levaliois Perret. Le Conseil est d'avis de renvoyer la dùcussioa à une séance ultérieure aSo de permettre de se faire une opinion d'après les travaux de la commission de Saint-Malo.

La Corniche, M. le Maire donne lecture do la lettre de M. RocbaSd-Dadab, aux termes do laquella il s'engage à construire & ses frais la digue Boulevard, du Bec de la Vallée au boulevard de l'Ecluse. Ces travaux exécutés sous la surveillanoe de la municipalité seront acbevés en deux ans à dater du jbur de l'approbation. Il est entendu que la ville de Diuard remplira les formalilés coucernant les administrations intéressées, et vis à-vis des propriétaires riverains, etqu'elle se charger» de toutes les démarches d'expropriaiion, et de la mise de l'entreprise sur pied. Il. Rochald entend n'Ctro que l'entrepreneur des travaux pour la prix à forfait de 95.000 francs, et ne commencer ceatiavanx qu'j sur l'ordre de la ville de Dinard. Lo prix convenu sera versé par annuités do 10.090 fr., à partir du jour de la réception provisoire dos travaux, et la ville paiera un intérêt de 3.50 0]0 par an pour la somme restée due. La proposition de M. Rochaid-Dadah est acceptée.

Le Conseil décide que la somme de 95.000 francs sera fournie par une surtaxe sur les alcools.

La question des jeux

M. Poussineau avait été délégué par la ville de Dinard au Congrès des villes d'eaux G', stations balnéaires. A ia première réunion qui vient d'avoir lieu, personne ne se trouvant suffisamment documenté sur la question pour la discuter utilement, il a été convenu de,se réunir en un second concrès aui se tiendra au mois de

novembre. Dans l'intervalle, il a été oon» venu qu'il serait fermé des commissions par région, la France étant divisée en six parties, chacane d'elle comprenant un certain nombre de stations thermales ou balnéaires, possédant des casinos ou maisons de jeux.

Bien que cette première réunion ait plutôt été une réunion préliminaire, les membres qui y ont pris part ont voté un ordre du jour qui sera soumis aux membres du Parlement, demandant le maintien et la réglementation des jeux, et, éventuellemeat, ^autorisation pour les communes d'imposer une cura- taxe, dont le produit servirait à l'améhioration des stations. M. Poussineau a été nommé membre de la commission régionale dont Dinard ressortira. La ville de Dinard loi maintient sa confiance, et le charge de représenter la station balnéaire au Congrès de novembre.

LA a DINARDAISE ». C'est aujourd'hui dimauohe que la Société de tir l'Amicaie Dinardaiso donne, salle de la Concorde, sa soirée concert an profit de sa Caisse pour l'entratnement des enfants des écoles aux exercices de tir. Le programme porte L'Anarchiste, drama en 3 aqtes, Le mariage au Téléphona, chansons et monologues.

PLEURTUIT

Bieufaisanoe

Nous avons reçu 1\ Une seconde lettre de M. le Maire do Pleurtoit 2*. Une réponce du « coutribu.ible a. Nous sommes obligés de procéder par ordre.

M. Brugaro as plaint deeeque nous n'ayons pas inséré intégralement ta première lettre. Ceci prouve une fois de plus que l'honorable maire de Plcurtuit, comme beaucoup d'autres, m'abuse sur l'étendue du droit de réponse. Quo.qli't en soit, et pour. témoigner une fois de plus de non*: libéralisme, nous insérons la seconde lettre, plus court*, de M. Brugaro, malgré les quelques lignes iuju*îëô. nutre égard qu'elle renferme et malgré sa pïoclamation aux habitants dePleurtuit dans certaine feuille blocard'e I 1

Monsieur le directeur,

Je regrette d'ôtre obligé de tous demander des récusations à la lettre que vous avez fait paraître sous ma signature dans votre numéro de lundi dernier. Je suis presque tenté de me demander ce que serait devenue ma réponse ai vous n'en aviez pas fait Il un exposé impartia) ». Je vous reconnaissais parfaitement le droit de refuser son insertion mais je ne vous reconnaissais pas le droit d'y faire des coupures qui l'ont rendue inintelligible et ont complètement dénaturé ma pensée. Vous aviez seulement oublié de faire ressortir les points auxquels j'attachais de l'importance. Les voici résumés r. Je refuse, ce que l'on cherche, de me lancer dans une polémique de presse.

S'. On m'a accuse de faite des deniers du Bureau de U eufaisano* une charité partiale. Jb répandais que je cousidere de mon devoir de nouki;r le misère, d'"ù qu'elle vienne, mais que j'ai été amené par la ueoeaiité h prendre surtout les intéiOU des pauvres dont l;s en!a ts fri'quenti'Pi l'ôcol-s laïque, parc;, quo pour cette mrni'j raison ils sont impitoyablement rayés d'un autre Bureau de Dieulaisauce.

3°. Je tenais également à ce que l'on sache que ce dernier Uureau de bien (aisance iou ha ;:no rente annuelle d'environ 700 francs dont la signature du maire de Fleurtuit doit approuver l'emploi Je disais que jusqu'ici, à ma connaissance, les maires successifs de Pleuituit avaient signé sans soulever la moindre'' difû ulté. J'ajoutais Ils eurent peut être tort Il,

J'espère Monsieur le dliectiîur que vous vous ferez un venelle plaisir d'insérer ces toutes petitcs rectifications faites le cotte fois sans coupures pour éviter toute équivoque.

Al,réez Monsieur le Pirôcmur, i'uuurance de ma parfaite considération.

Biiugaho,

maire da Pleurtuit

A dimanchp, la réponse et, nous l'espérons, la « clôture do l'incident o.

ETAT CIVIL. –Naissance. Pierre Lebigot.

Mariage. Joseph Gaudu, mécanicien, et Joséphine Jolife, s, p.

Dccàs. Jean Colas, 72 ans.

SulutMnlo

REVUES D EQUIPAGES. Nouveaux navires inscrits pour la revue de leurs équipages le 9 mars Emile, Lèopoldine, Emilie 1. Léon Endliiy Aux sécheries de Port-deBouc; le 11 mars: Emilie A M. Noël do SitintServan.

LA MUSIQUE ET L'HIPPODROME. Le conseil municipal de St-Malo s'est réuni vendredi soir en commission géaérale. Nous ne pouvons lever le voiie sur ces réunions qui se tiennent en dehors du public disons cependant quo si tout a marché A souhait en ce qui cuncerne la musique, il n'eu a pas été do luOuu) pour la question do l'hippodrome. L'ancienne municipalité n'a pas été ménagée. Nous verrons IL la prochaine réunion publique du conseil muuicipal eb qui a été décidé. PLRTE, DU I. C. U. Le sloop anglais I. C. U., de Jersey, capitaine Amy, parti vendredi de Jersey, arrivait vci-m 4 h. nier matin il. doubler la pointe du Décollé; trompé par la brume et poussé par un fort conrant. le navire s'est jeté sur les rochers du « Grand Jardin Il où il s'est brisé. L'I. C. U. jaugeait 48 tonneaux et son équipage seL composait de quatre hommes qui ont g:lgné Saint-Malo où ils sont arrivés vers 7 h. dans L'embarcation du sloop.

LE « SAINT-LAURENT La gaillette Saiiu-Laurrnt qui avait iMé obligé de'relàcher à Saint-Malo. aprèx des légères avarici qu'elle avait subies en Itanco lors de la dernière tempête est repartie hier matin pour l'Islande.

Paramé

VOL DE POULES. Un vol important de 9 poules et un coq de la race Faverolles a été commis au préjudice de M. Collet, à Paramé, pendant la nuit, eu escaladant le mur d'un jardin.

Le vol est estime a 50 franco.

Dol

LES POMMIERS, Depuis quelques semaines le marche aux pommiers est ouvert les demandes sont moins nombreuses que l'an dernier. Les prix se tiennent aux environs do 20 fr. la douzaine,mais bien plutôt au dessous qu'au dessus.

POLICE. M. Chaîne, commissaire de police il. St-Malo, est nommé au même emploi A Toulon, et est remplacé par le commissaire do police de Monlereau (Seine-etMarne).

Toutes nos félicitations an sympathique commissaire.

TOMBE DANS L'AVANT-PORT. Un nommé Pierre, marin inscrit à Paimpol, s'embarquant la nuit dernière i bord du Saint-Laurent, eit tombé du quai dans l'avant-port et se serait noyé sans l'iDtervention d'une personne inconnue et A laquelle nous adressons toutes nos félicitations. Roz-Linndricax

TOMBÉ D'UN ARBRE. Jeudi, J. Essirard, âgé de 10 ans, était monté dans un peuplier cueillir du bois sec, lorsque tout A coup, sous les yeux de ses parents terriliés,il tomba du haut de l'arbre dans le bief qui baignait les racines de l'arbre.

Rilavé aussitôt ou constata qu'il avait les deux bras brisés.

On espère toutefois qu'il guérira après un long repos. Cancale ACCIDENT ÉVITE. Vendredi soir vers 4 heures, MM. F. et G. remontaient des parcs, porteurs d'un chargement d'hottres lorsque, une fois arrivés A la bantenr de*

escaliers Aboutissant à l'esplanade da phare de la Fenêtre, ils virent un automobile conduit par un chauffeur accompagné de deux dam es, s'avaaçant dans leur direction. Croyant que l'auto allait virer A l'angle da bureau de poste, ils crurent prudent de ie garer ven le phare. Mais l'auto tourna dans le même sens qu'eux et faillit les écraser. Heureuseameot que l'an d'eux, M. F. eu$ la présence d'esprit de sauter de côté et de pousser aussi son camarade. L'une des roues du lourd véhicule lui fr0!a son pantalon, et un malheur fat ainsi évité.

ETAT-CIVIL du à5 février. Naissance. Anonyme Cotloo A la Houle.

iéariage. Guillaume Auffray, 27 ans, serrurier St-Malo, et Marie Josse, 21 ans, célibataire, sans profession A la Houle. Décès. Françoise Porchet, épouse Lesard, 47 ans, sans profession à la Brous tière. Dinan

MUSIQUE MUNICIPALE. La musique municipale donnera samedi prochain, au Casino, une soirée musicale et dansante à laqnetle les travestis seront admis.

LE CONCERT DES TYPOS. Nous apprenons que les Travailleurs du Livre organisent pour le 11 mars, au Casino, un grand concert avec le concours do M. Gilet, de Rennes, et de plusieurs amateurs dinannais. Nous donnerons prochainement le programme de cette soirée.

Plédéllno

TROUVE MORT. On a trouvé mort le 23 février dans le grenier d'une ferme située au Pas-d'Ereuc, le nommé Jean Rouillé, âgé d'environ 60 ans et originaire de Corseul. Ce malheureux auquel des personnes charitables donnaient l'hospitalité, souffrait depuis quelques jours.

INCENDIE. Un incemlie dont les causes Ion' inconnues a détruit une étable située au Vau-Guier. Les dégâts sont aasez importants. On enquête.

Lo Qnion

NOMINATION. M. Piégelin oït oommd Instituteur au Quiou, en remplacement de M. Colvey.

Ploubnlay

GENDARMERIE. M. Méléard, gtndar- nommé CHIEN ENRAGÉ. Un chien atteint d'hydrophobie et appartenant à M. Ménage, cultivateur, a été abattu ainsi que plusieurs de ses congénère* qui avaient été mordus par lui.

PIANOS DOSSARD BONNEL,RENNES sa laits genres, MANCHE

GrPAnvIlle

REVUES D'ARMEMENTS.- Les revues dîéqui pages auront lieu anx dates ci-après: Le 28 lévrier Cap-Lilrou, cap. Peu, arm. M. Mariont et Cie le t maiM, Mireitle, cap. Fouque, arm. Truchen et Cie le 2 mars, oap. Bianchctta, cap. Thoiuelin la 2 mars, La Granotllaise, cap. Bnudoir. Ces deux derniers, de la maison Jumin Villars. ETAT CIVIL du 16 au 23 février. Naissances. Pierre Levieux, rue des Mouline; C.ttnille Lemettée, route de Villediou; Matirice No!ais, iU9 des 'Quais; Pierre Martin de Lassalle, boulevard Vaufleury; Henri Praud, rue du Calvaire; Jean Praud, rue du Calvaire. Mariages. Emmauuel Judéaux, cordonnier, et Virginia Barbé, débitante; Alfred Diléplne, commissionnaire, et Marie Muriel, a. p.; Louis Pouteau, maç^on.et Louise Jehan, bl%ncbi992Use.

Dècùs. Victor Soudée, propriétaire, 86 ans, rna du sentier St-Gaud; Marie Marcey, il. p., 90 ans, route de Cuutances Marguerite Schrpeder, veuve Duia, rentière, 75 ans, rue de la Barberie Marcel Lecos, s. p.. 11 ans, boulevard GirardDesprairies Virginie Lebas, veuva Lefroano, 72 ans, s. p., rue des Moulins Camille Lemettée, 7 jour?, route de Vitiedieu Gauchet, mort ne, rue SaintSauveur.

Publications de mariages. Léon Jogan, chauffeur, né à Marcey, dnmiaili6 à Granville et Virginie Itobiquet, cuisinière, née à Gouville, domiciliée A Granville Joseph Marty, employé d'administration au Métiopolitain, né t\ Calvire-et-Cttirâ (Rlione), domiéilié A Paris (10' arrondissement) et Marthe Vauvel, s. p., tiée il. Granvillo et y domiciliée; Jean Rondeau, zingueur plombier, né an Havre, domicilié à Granville et Eugénie Végée, cuisinière, née e Cigné et domiciliée de droit et de fait â Granville; Uaoul L'Hourneur, photographe, na à Granville et y domicilié et Berthe Lotbeliar,' a. p., née à Mesnilbus, domiciliée A ui'auville. MAYENNE

LAVAL

X-iA. GREVE

Laval, 25 février. Les ouvriers de l'usine Duchemin ont été réglés aujourd'hui, échéance de la quinzaine. Des gendarmes, à l'entrée de la fabrique, maintenaient le bon ordre.

M. Boissel qui veut triompher par la persuasion des dernières susceptibilités continue la série de ses sermons au Palais de l'industrie. C'est un petite carême dont la publication sera intéressante pour la postérité. Par malheur, rien no transpire au dehors.

Un comité de grève a été installé et fonctiounait ce matin à la Bourse du travail pour la première fois.

Des familles d'ouvriers songeraient à quitter la ville pour éviter la misère. De l'avis général, cette grève a déjà, une répercussion lamentable sur le commerce local et les négociants se plaignent, sans ménager ceux auxquels ils renvoient les responsabilités.

Le syndicat indépendant a. tenu plusieurs réunions, en vue de sa constitution qui s'élabore lentement.

SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE PAR LE TRAVAIL. La Société d'assistance par te travail organiee pour le dimanche 5 mars dans la uallé des l'êtes de t'Hô'el de Ville do Laval uno réunion publique où elle donnera le compte-rendu do ses opérations. M. E. Linois prendra ensuite la parola sur l'Assisanco par le traçait.

ETAT-CIVIL. Naissances. Henri Coulon, rue du Vieux Saint-Louis Charte-4 Godot, rue du Gué d'Orger.

Décès. Pierre Louage, déménageur, époux de Augustine Rallu, 47 ans, rue du Vieux Saint-Louis Henriette Jamin, ouvrière, 39 aus, rue du Paradis Auguste Carry, charpentier, époux de Louise Hiauluie, 36 aus, rue Haute-Fodis.

S»int Ellier

MORT DE CONGESTION. Un mendiant dont l'identité n'a pu être établie, avait demandé l'hospitalité à M. François Huard, débitant. Ce dernier ayaut remarqué que le vagabond était ivre' le Ht coucher sur de la paille, mais comme le lendemain matin, il allait dans l'étable ou il avait reposé 'le malheureux, il le trouva sans vie. Lo docteur Haslé attribue la mort à une congestion. «Iavigu<î-de8:Ijfcndca

LE DENIER A DIEU. Un nommé Mar-

aollier a été arrêté après une vive résistance par la gendarmerie de Bourgneut-La Foré» < comme inculpé de voi de denier A Dieu. < Cosaé- le Vivien

PENDU. M. Balla, 61 ans, domicilié à Cossé, était tombé dans un profond désespoir par suite de pertes d'argent. Prévoyant de nouveaux frais en vue de réparations dispendieaaea A faire à sa maison, il ne cachait pas A sa femme et A ses voisins qu'il était décidé ( à en finir.

Mercredi, les siens le voyant absent, prêt- sentirent un malheur. On trou.,¡ Balla pendu A une poutre dans la buanderie. Il venait i d'expirer. t Ghdtenu-Gontler ̃

TOMBÉ DE VOITURE. M. Piueau, au J service de M. Folliot, marchand de grains, g conduirait un camion chargé, lorsqu'il perdit l'équilibre en voulant des-cendre de son véhi- ( cule et tomba à la renverse avec de profondes blessures qui mettent ses jours en danger. ] Pineau a reçu les soins du docteur Klein t qui ne s'est pas encore prononcé sur son g état.

COTES-DU-NORD SAINT-BRIÇUC i Conseil Munioipal SÉANCE DU Samedi 25 Février

La séance est ouvertes A 3 heures sous la présidence de M. Servain, maire, assisté de M. Hinault, premier adjoint. Sont en outre présents MM. Da Parthenay, Carrée, Pinceinin, Lamare, Frouin, De- rouard, Renault, Thorenx, Le Floch, Docteur Guibert, Colict, Catherine. Gaudu et Roussio. Soutiens de Jamilla. Avis favorable est donné sur les demandes de dispei cï commo soutiens indts|>eimbluu do leurs familles présentés par MM. Ange-Marie Le Hcyer, cons- crit de la claasa 1904 Yves-Marie Ciévédé, sapeur au 6' régiment du génie Alexis fier- vo, rc;;r"i!ite< et Pierre Marin. territorial, appelés à accomplir prochainement une pé- riode d'exercices.. Cotes irrècouorablcs. Le Conseil pro- ] nonce l'admission en non valeurs d'une anmme de 76 fr. 10 four l'exercice 1903 et d'une autre de 296 fr. 25 pour 19U4.

De'penses imprévues. II est donné com- mi.inica.tion de la situation de ce crédit. Il 4 re-ua disponible 6.738 fer. sur L'exercice cou- rant. Demandes de suppléments de crédits. Divurs suppléments de crèdit sont votés pour permettre l'ordonnancement de dépenses engagées pour unesomme totale de 8.982 (r. IiO. Saptiirs-ponipters. On approuve le marché passé avec M. Bacbelot, tailleur, pour la fourniture des uniformes et tenues.

Secours ci Mme Magadur. Uu secours annuel rle 200 Il'. eera accordé à chacun des deux eufanls de M. Magadur, aecre.iaire de la mairie, décédé il y a quelques mois.

Sociétés sportives. Une .subvention de 100 Ir. est votée on faveur du Stade bnochin, A litre d'encouragement.

liyoùts. On construira un égoût dans la ruc de (jouët.dont les conditions hygiéniques sont trop sommaire* Uu orédit de 6.000 fr. .sera nécessaire pour ces travaux, qui seront exécutés par les ateliers de charité.

Eclairage au gaz. Deux réverbères seront placés l'un route de Quiutin, l'autre chemin des Rigats. Le devis s'élève à 1.835 fr. L'aux. On procédera proetmiuement A la pose d'une conduite d'ean dans la rue Villiers de l'Isle Adam sur la demande do ses habitants.

Voirie. Cessions de terrains. La Ville a décidé l'acquisition par mesure d'alignement de diverses bandes de terrain, savoir 4 MM. Gaudu fores, rue des Forges, 48 m. à 6 fr. le m.

A M. Coruon, chemin vicinal n' 7, 4 m. 50 a 3 fr. le m.

A M. Le Floch, rue de Gouédic, 6 m. carrés à 10 fr. le m..

Travaux de menuiserie, On adopte les marchés passés avec la « Coopérative de menuiserie pour l'exécutiou de divers travaux votes par lu Conseil.

Captation do l'ointel. L'installation du téléphone iL la station du for.tainier de Plainte! est adoptée et la Municipalité est autori-éo à traiter avec l'administration, des Po4tes au prix des particuliers.

Faux. Comme complément à l'ouverture du boulevard Pasteur, on va procédeu il l'installation d'une borne-fontaine à l'angle du boulevard Hérault et de la rue des Meries. Fêle desjlcurs. En présence du succès toujours croissant de cette fêle qui attire de nombreux étrangers à S.iiutBrioui.1, le conseil décide de porter 1.000 fiancs le montant dè sa subvention annuelle.

Place Dtiijuc.icUn. Cette voie s"ra rechargés au printemps et on en prufltera pour supprimer la statue de Uu>;uesohn et l'urinoir placé it l'extrémité. De plus, do pourparlers seront engagés avec la compagnie du gaz pour l'éclairage en grand au moyen d'uu candélabre.

Assistance médicale. On prononce l'admission de :8 indigents et les dépenses de ce service aont ndop?ées pour 1905.

La séance eït levée à 5 heures.

Le port du Légué

Un Ki-anil projet. Le di-nKiigo et Son oIi:«mmi>h ilV.-iu. I/O htwriiir." du Gouët et les quais nouveaux.

Dans quelques jo>iri doit avoir lieu à l'IIûtel-de-Viile du Saini-Brieuc, une réunion de notable*, coMmerçants et armateurs, dans la but d'étudier, i nouveau, un projet déjà ancien, ayant pour but d'imciiotei' l'accès de notre port de commerce, de l'agrandir, de le transformer complètement, ea le resciant acuea.sibie par toutes les marées, en débirraasaut.lea abords des va"es qui l'ubrtruent et en remédiant entin à l'exiguité dn baisiu si préjudiciable au commerça il. certaines époques de l'nnnéa.

A l'ii'iiro actuelle, les aborda du port font abominablement envasés, à tel point que l'acct;s en est d.iveQudangeivuxetqueles échouages sont fréquents.

Cette question de l'amélioration du port a été l'une des inquiétudes constantes de la Chambre de commerce, Celle inquiétude a-t-elfe été partagée comme il convenait par tous les intéressés ? Evidemment non. Comme toujours, en pareille circonstance. il a fallu vuincre l'apathie de certains. Et pourtant l'améiioration da port de St Brieuc. aou accès rendu possible à des navtres do plus fort tonnage, serait la fortune pour le commerça du notre pays, pour toute une région bientôt organisée pour lutter avec certains centres commerciaux jusque ce jour mieux favorisés.

Plusieurs projets ont été élaborés pour remédier à l'état de choses actuel

Le dragage semblait tout indiqué, mais après une étude approfondie de la question, ce projet a dû être abandonné. 210.000 francs étaient jugés nécessaires, non pas pour amé liorer d'une façon certaine l'entrée du port, non pas pour enlever toute cette masse do vase qui l'obstrue, mais seulement pour tenter cette opération en un mot, ce serait on essai, dont les résultats sont aléatoires. Un emprunt grévant le budget de la Chambre de Commerce pendant uu grand nombra d'années aurait été nécessaire, et personne n'eut été satisfait, car il n'en serait résulta aucune amélioration.

Un second projet fut alors proposé il ̃'Agissait de refouler au large les illuvifta*.

par des cbasseï d'eao renouvelées en tempe >pportun. On arriverait ainsi à maintenir la ihenal à une cote «affluante, mais il fallait )our cela une quantité d'eau considérable rien supérieure à celle contenue dans le Judo 1 flot actuel.

Nouveau projet

Le moyen d'arriver t cette fin était tout ndiqué barrer la rivière du Goaët. mettre jette rivière eG communication avec le bassin. Jar une large baia et créer ainsi un nouveau lassic Il flot.

Le barrage permettrait de disposer d'une mmense quantité d'eau, les chasses devienIraient faciles et non seulement le port ne >ourrait plus s'envaser, mais petit A petit le :henal ce creuserait seul, dans main-d'œuvre, !t coos'qperuraent sans boarsedélier.

Les frais de ce projet s'élèveraient à quel]U63 centaines de mille francs seulement, tout la moitié serait supportée par l'Etat. L'autra moitié serait récupérée par des augsentationi de taxes (peu élevées d'ailleurs) ur les navires.

Quatorze cents mètres de quais nouveaux te trouveraient ainsi crées par un barrage ioot l'eiécutipn sera facile et peu coûteuse. Ce serait aoe révolution complète poar le Légué qui retrouverait son activité d'autan. Les navires saraient donc coacianellement L flot jusqu'aa pont da Légué le déchargement pourrait n'en effectuer sur les deux rives i toute heure.

La ligne des chemins de fer départemeniaax passant au ras même des qnais noureaux, il eit facile d'entrevoir les inappréciables avantages qui en résulteraient, non seulement pour le commerce local mais pour lee transactions de la région.

La possibilité d'endiguer la rivière du jouet jusqu'au pont du Légué permettrait de iispo^er sur Ies deux rives d'nue grande surface de terrain aujourd'hui »&o« valeur qui tcquerrait une plus-value certains.

Comment se fait-il qae ce projet n'ait pu intliousiasmé les intéressés? De l'apathie. Quelques petites, toutes petit»:-» questions i'intérûi.t personnels, dit on, conceruant nue dépréciation, très discutable, pouvant résulter pour certains immeubles situés sur la rive gauche da bas«in à flot actuel. et ce rerait tout 1

de Saint-B:içns crcît chaque jour; nons allons faire un p;u .le géant, grâce b la création des nouveaux chemins de fer iépartemontaux. Notre ville est merveilleusenent située pour prendre un gran-J essor, pourquoi reculer devant une dépenso relative@ Meut puu élevée, si l'on considéra toutes lecharges budgétaires que nous avous dû supporter depuis quelques années ?

Revue d'appel

Les hommes des Services auxiliaires des Classas 1902, 1808, 1894 et 1889, et les hommes de la Réseroede l'Armée territoriale de la Classe 18S-i, sont convoques pour une revne d'appel en 1905, à la ruairie du cheflieu de canton, aux jours et heures indiqués ci-après

1" mars, 11 b. du matin, Quintin. ?, midi, i'Ieneuf. 3, 11 h. 11: du matin, Moiicontour. 4, midi. Cliateiaudren. 8. 3 h. 1)2 du soir. Lambal'o. 9, :0 h. in matin, Belle-Isle en-Tirre. 10, 4 h. dn soir, Plonagat. 11, 9 h. 112 du matin. Bégard. 13T 3 h. 112 du soir, Pontri :ux. 14, 3 h. 112 du soir, Saint-Nicolas du Peiem. 15, 10 h. du matin, Rostreneu. 16, 3 b. 112 du soir, Naèl Carbaix. 17.10 h. du maliu. Callac. 20, 3 h. da soir. pourbriac. 21. 10 h. du matin. G. ir.çanîp. 22, Il h. dn matin, Jugon. 22. 4 h. <Ju soir. Plélan-le-Pûtit. 23. 4 h. du soir, Cinliie*. -24, il h. 114 du matin, Broo^is. 'J7, 4 b. 114 du soir, Din»B (Ouest). 2*. 10 h, 112 du matin. Pioubalay. 29. 11 h.1 112 du matin, Evran. 30, 11 h. 1!2 .la matin, Dman (Est), 31, 4 h. du uoir, Matignon.

3 avril, 11 h. 3[4 da matin. Piancoôt. 10, 4 Il, du soir, Lanniou. 11, midi, Trégnier. 12, midi. La Itorite-Oerrien. 13, midi. Perroj-Guirec. Il midi, Plestinles Grèves. 17, 10 b. 1|2 du malid, Pionaret.

6 mai, midi, 8, 10 b. 112 du matin, Loudénc. !). 4 h du aoir, Merdriguac. 10, Il Il, du malin, PioURiienist. 11, 11 h. 114 du matin, La Chôze.– 12, midi, UiS-jl. 13, midi 112, Lézardrionx. 15, midi, Corlay. 16, roidi, Couarde. 17,10 h. du malin, Mû>de-Bretagne.

NOCUSDE DIAMANT. Au mois de juin proctlatn, M. Cbarlei Collin, qui depuis soixaute ans tient, avec la merveilleux *,aient 'jub l'on sait, ici orgues de la cathédrale da notre Ville, verra arriver le jour de ses notes de diamant, quo ses amis sa proprosent de célébrer solennellement.

Ce sera nue fêta pour la ville tout entière qui counalt et estime unanimement Ni. Ch. Collin. Ou sait que M. Ch. CoUio est le doyen des orgiuistes de Frauce. L,«udé;ie ETAT-CIVIL dn 16 au 23 février, Naissances. Hervo Tremuaon.

Mariage. Eugéne Nogues, charron et Marie Morin, raeiiaxère.

Décès. Jean Moisan. 84 ans. journalier, hospice Joseph Le^ofî, 39 ans, cultivateur. épo-i.x de Marie Le Treimz Amie Marie Le Brio, 55 ani, mênaçère, veuve Aubry, hosl>ici; Anonyma Catin, Ville- Léo Maria Michel, 85 ans. ménagère, veuve de BartMélimy Cadoux, st-ilovec I'erdiuanil Ufllaiu, ̃i:> ans. cbarion, veut de Marie Rolland, rue Neuve Marie Jouauno, 83 ans, lucnagère veuve de M.iihurin Collet, Lo Meuec Marie Perriniaux, 3 moie, rue Notru-Dauio.

CAISSE RURALE. La réunion générale de la Caisse rurale de l.ondéac a permis de constater le, progvès vraiment considéra.bles de cette œuvre diîm-jerat;q.ae. Fondée il y a cinq ans, l'actif de la caisse s'élevait an 31 décembre dernier il. 10.622 fr. 30. Vingt-deux nouveaux membres ont été recrutés dans le courant do l'auuée.

MM. Guillaume, b'ninçois et Nourry, membres surtants du conseil d'admiuistration, ont été réélus iL l'unauimitc.

Ont été réélus de mime, MM. Perrigaui:. B»utier et Cadoret, membres sortants da conseil de surveillance.

Saint- Agathon.

RIXE. Une rixe sanglante a eu lieu cce jours derniers non loir du bourg de Sai:itAKalhon. M. Minson, cultivateur, s>st pris de querelle avec M. Tacon, égalemcat eu:civateur. Minson, saisissaai un louât, eu aurait asséné un violent coup de manche à son antagoniste. Tacon a porté plainte.

tiuinffnmp

L'ABBÉ GARNIER. M. l'aube Uirmar a séjouruu la semaine dernière UuiuKaiap, où il a donna plusieurs conférences ù la basitique Notre-Dame.

On sait que M. Garnier est un des plus éminent.9 propa^aleur» du mouvement ebra* tien démocratique.

k ETAT CIVIL du 17 au 24 février. Naiisances.– Anna Martin, Joies Pistol, Yvonne Callao, Léonie Etienne, Madeleine Piahon. Décès. Charles Le Gotl, 80 ans, 2. p.. veuf de Marie Lavéant; Louis Beanatd, 58 ans, propriétaire, célibataire Yves Evio.78 ans journalier, veuf de Catherine Le Caroo. CONFERENCE POPULA1RK. Aujourd'hui, salle du Château, M. Fauvel, ins·pecteur primaire à Lanniou fera uno cocMrenoe sur le sujet suivant l'Ouvrier.

Bonrbriao

INCENDIE, Un eommeaceiïitîut d'inoeodia s'est déolaré mercredi, A-Uotig"'J, au domioile des époux Mai rien


Cet incendie serait dé-4 l'imprudence de tannes enfants laissés seuls dans l'appirt;Btent.

Graces-GalnRramp

BELLE FLAMBÉE. Mercredi, IrjBn kiiogs de paille et 700 fagot* ont prir feu au village de Saint Glu.

La pompe du 48' régiment d'infanterie, Hiflstttonné», a pu préserver les bltiments LA préjudice causé à M. Mahé, propriétaire' est usure.

MORBIHAN i

M. Nail à Paris

|iC Toynue du maire de Lorient. Les frai* de rancrni mrut. Chez MM. Itou i for et t lliilruux. L/inau-

gurution de la statue de

Jules ifimon.

Ainsi que nous l'avons dit, M. N&II s'ait rend a récemment à Paris, où il s'est rencootré avec lei députas et maires des cinq porto Ne goene, pour présenter au ministre leu doléances de la ville de Lorient, dans la question des frais de casernement. M. Nail a profité de son séjour à Paris, pour régier quelques autres aflaires, dont la solution étaü continuellement retardée, et a profité de la séance du conseil de vendredi soir, pour entretenir ses collègues des résultats de son voyage.

Àl.Nail s'est rendu acecompagné des maires des | orts de guerre et de M. Guieyese, député de Loricot, pour régler la question des frais de casernement des troupes coloniales, près du ministre de l'intérieur. Lorient devait vc-reer, comme part contributive, la Mmme de 258,000 frauce. Lorient n'était d'ailleurs pas la ville la plus imposée, puisque Toulon coniptait 500,000 franca et Cherbourg 720,000 lianes.

M. Eiieune promit d'intervedir en cas de besoin nupits des adminitiiuitiona intéressée; les des cinq porte eurent un second entFeliuu avoc le président du Bouvier. Chacun préeuma ses observations, et M. Nail rapporte que M. le maire de Toulon avoua piteusement qu'il ne pouvait payer,sou budget se chilirant déjà par S50.000 fr. de dé6cit à quoi M. Rouvier répondit malicieusement « Ça ue ferait donc rien d'en ajouter 500.000 ?

M. Houvier écouta chacun des délégués et consentit une première réduction de la moitié de la somme tuUa, de réduction en réduction, il arriva ne plus réclamer que le 1110 de la de?te; de telle sorte que Lorient n'aura plus payer que 25.000 francs par annuité. de 2.500 france pendant 10 ans. M. Ruuvier donna ea parole que sa promesse eerait prompt('ment réalisée, par un simple acte administratif, s'il était possible, sinon, il déposerait lui-méwe, devant les Chambree, un projet de loi.

La stutue de Jules Simon

On sait qu'un comité ayant & sa tête M. FaUtère*, président du Sénat, a fait eriger à Jules Simon, une statue en marbre qui s'éleva à Pari. tur la place de la Madeleine. Le comité disposant encore de reasuurcos auei DotuLiieune», ouimuauds. une relique en bioncudu uiouumanl et l'uflrit la ville de Loriont. Culla ci 1 uo>'cpla, et un piodailal de grauil., été récuiuient édifia mur le rondpoint qni précède la porte du Morbihan, pour reccvoirla statue.

&1. Nail profitant 4e son séjour à Paris, est allé remercier M. Fallières, de l'offre généreuse du oowité parisien en même temps il lui offrit de présider l'inauguratiou.

M. Failières a accelté en principe, mais il c'a pu fixer exactement la date de cette fête, qui Ge pourra, selon lui, avoir lieu avant la 15 ou le 20-tnai.

La démolition des remparts

M. Nail remercia le président du Sé^at, qni cut des relations d'amitié avec Jules Simon, de son acceptation «il entrciint en outre M. Faîtière;. des fortificationa, dont la Bémolition tarde, la porte du Morbihan notamment devrait être élargie, et à cette condition seule la statue de Jules Simon pourra eue appréciée il. 8a juste valeur.

M. l'alliereB promit de faire avancer cette «flaire si cette question- aboutissait enfin, M. Fallières, donnerait le premier coup de pioche dans les remparts, le joui de l'inauguration de la natue de Jules Simon.

M. Nail a .encore vu, Il ce sujet, M. Berteaux, ministre du la guerre, qui a promis d'examiner la question avec soin.

Le colonel Cberallier, qui travaille aux côtés du général J offre, directeur du g2nie, a egalemeut reçu la visite du maire de Lorient et lui a annuucé la venue du général Joffre à Lorient peur les premiers jours :de mars. Lis fonds du l'ari mutuel

Ou te rappelle que par une dépêche du 25 janvier, M. le ministre de l'agriculture avait fait connaître au Conseil muuicipal qu'au 1" mars prochain, la somme de 104.000 francs qui devait Ctre prélevée sur les fonds du Pari mutuel, pour être versée à la ville de Lorient. ne lui serait pas remise. Le ministre de l'agriculture alléguait comme raison de tette suppression que l'emploi de cette somme t'était pas justifié.

M. Ncil a vu, il. deux reprises, le directeur Ru cabinet du ministre, et l'a entretenu de la question, lui faisant valoir que d'importants travaux allaient, au contraire, être commentés.

M. Guicysse qui suit cette affaire de près, a en outre écrit au maire une lettre dans laquelle il laisse espôrir que la décision du ministre sera annulée a Je ne doute pas, dit-il en terminant, que les intérêts de Lorient ne soient absolument sauvegardés. Telle» sont les principales questions que M. Nail a agitées à l'arie et dout la solution répond, un le voit, aux désir. de tous.

SOUMIS

Le meurtre de Couveau Deocrnte de justice.– Ilcconntitutlon du uituitro. Coups de couteau Vendredi, les magistrats de Poutivv, le procureur et le président du tribunal faitant fonction de juge d'instruction sont veaus à Gourin pour commencer l'instruction sur ce meurtre qui a causé une vive émotion dans toute la région.

lis se sont fait conduire sur le lieu da drame où le meurtrier les avait précédés et où une foule de curieux se pressait. Le médecin légiste, M. Le Noc, du Faouët, lava la face ensanglantée de la victime et l'on vit aussitôt apparaitre quatre ouvertures faites par un couteau.

Le meurtrier, interrogé par le juge, n'a avoué qu'au bout d'une heure s'être servi de son couteau qui avait été saisi. C'est un Couteau du pays k deux lames et k manche d'os.

L'interrogatoire terminé, le meurtrier a gfe conduit à Gourin sons les cris d' « as«ascin poussés par la foule.

Louis Coroller, la victime, était père de neuf entants dont la plus jeune a 4 ans. Samedi matin on conduisit le meurMk » la prison de Pontivy.

VROUVEI MORTE. Mme venve Cado, Jpmturtmt à Merleveoei, a été trouvée morte,

vendredi dernier, dans une lande située au bord d'un ruisseau séparant les communes de Merlevenex et de Kervignac sur le terrain de cette dernière eommnné Cette malheureuse femme, croit-on généralement, serait morte d'une congestion déterminée par le froid. Elle était âgée d'une soixantaine d'années.

Arzen

PETITE CORRESPONDANCE. X. Explications plus complètes nous seraient nJceisaires pour vous être entièrement agréable.

Nous expliquerons par leUto sous peu.

Aan-ny

CONFERENCE.- Aujourd'hui dimanche, 8 h. l12 du soir, salle Provost, co.:férence par Jacques Sincère, rédacteur de la Tribune Ouvrière, même sujet qu'à Vannes.

QUESTEMBERT

Terrible Incendié Le 21 courant, dans ('après midi, un feu de cheminée ce déclarait Bellevue, chez Mme Traverson. Dae voisine accoururent et se mirent en devoir d'éteindre le feu, puis s'en allèrent croyant tout danger écarté. Quelques instants après des flammes s'échappaient à travers le toit en chaume et léchaient toute la toiture. Il fut impossible de lutter contrele feu faute d'eau.

Toute la waison devint un brasier. taudis que la toiture s'effondrait en soulevant une gerbe d'étincelles qui s'abattirent sur les habitations voisines également couvertes en chaume. Deux maisons et nne écurie flambèrent en mémo tempa. D'abord la maison habitée par Mme ColUrd brûla, puis la toiture de la maison habitéo par Mme Lauuay s'écroula sur le plancher, consumée, et enfin l'écurie de M. Trélolian fut complètement incendiée.

Mme Travernon éprouve une perte de 1.000 francs sa co-locataire Mme Colin, perd également 1.000 francs. Toutes deux ne sont pas assurées.

Le propriétaire de cette maison :éprouve une perte de 2,900 fraucs couverte par une asHurance.

La femme Angouat qui habitait la ^Uïièruo maison incendiée. l.~m ^0% elle était a-!<u;ee.

La Î7rjiiitm» ma'son fut moine endommagée. La locataire, Marie Launay n'estime sa perte qu'à 15 fr. Quant au propriétaire, Le Fèvro, il estime la toiture brûlée à 250 fr. ces derniers ne sont pas assurés.

L'écurie de M. Trélohan dont il ne reste pins que des décombres, est estimée 275 fr. par son propriétaire qui était assuré.

VANNES

Les ouvriers boulangers L'entente s'est faite entre patrons et ouvriers. Les brigadiers-boulattgors de la première catégorie ont obtenu le salaire de 27 fr. par semaine ils en demandaient 28 fr.

Les aide-brigadiers de cette même catégorie ont obtenu 24 fr., soit une diminution de 1 fr. sur leur première demande. Les brigadiers boulangers de ia deuxième catégorie ont obtenu 24 francs et leurs aides 21 francs par semaine.

Ou classe dans la première catégorie les boulnngcr* qui font une moyenne de trois fournées par jour et, dans la deuxième, ceux qui ne font qu'une moyenne de deux et rarement trois fournées par jour.

Le nombre des ouvriers boulangers à Vannes est d'environ une soixantaine. Ceux-ci bénéficieront à peu près tous, par suite de l'accord survenu, d'une augmentation de 20 fr. par mois. Il y a à Vannes 33 boulangers patrons. Ceux-ci se sont anontrés très bienveillants pour les ouvriers, qui les en récompenseront par. une ardeur plus grande au travail,

Vannes

CONFERENCE.- Aujourd'hui conférence par Jacques Sincère, rédacteur à la Tribune Ouvrière, eailc Reucleau, rue de l'Arsenal, à 2 h. 1|2 du soir.

Sujet traité Le syndicalisme en général lo repos hebdomadaire et iea sectaires la journée de huit heures.

SOUVENIR FRANÇAIS. Le comité du Souvenir frauçiix s.i réunira aujourd'hui a la Mniriu, IL 0 Il, 1|2 du matin.

ETAT-CIVIL du 24 février. Naissance. Yves IIeriand, rue Kéruzeu.

Dcçàs. Léon Rio, 30 ane, manoeuvre, rue de la Loi.

CONFERENCE. Aujourd'hui dimanche M. Jacques Sincère fera une conférence a Vannes, à 2 h. 112, salle Reculeau.

LOIRE-INFERiEURE Le Croisic

UN CAN'OT QUI CHAVIRE. Lo 23 février, trois marins pêcheurs du bateau Jeanno G., rr 140-431, amarré à la Jonclière du Princj, regagnaient leur bord vera 8 henreb, dans un canot, lorsque par suite d'un courant très violent l'embarcation chavira. L'un des matelots, Louis-Marie Rio. coula à pic et ne fut retrouvé qu'à marée basse. Le malheureux avait succombé à une congestion causée par le froid. Il était âgé de 36 ans et habitait Lorient.

Quant aux autres ils furent recueillis par le u* 3SS0 de Lorient.

Ce sont MM. Le Quillcnec, matelot et Grouhd, patron, inscrit a Lorient.

Chàtt-nnhrlant

ETAT-CIVIL du 22 février 1903.

=Naissances. Marcel Oiain, faubourg de l3éré Albert Touloup. rue do Forcé; Germaine Voisin, rue Belêtre.

Mariages. Clément Beenier, garçon marchand de vins, domicilié à ChâteaubriantEl-Martin et Marie Louise, sana profession, domiciliéâ Chateaubriant Alfred Vergncau, sellier, domicilié Cbateaubriaat-Et Larose et Marie Elisa, couturier, domiciliée à Chateaubriant.

Décès. Joseph Mézerette, époux Berger, chef d'équipe au chemin de far de l'Ouest, 46 ans, faubourg Saint Miche! Cbrysostophu Colomb, veuf de Franchst, terrassier, 75 ans ans, hospice de Châteaubriant. FINISTERE

LANDERNEAU

La grève des ébénistes

Voici quelques détails complémentaires sur la réunion do patrons et d'ouvriers dont nous a von» parlé hier

La dieeunsiou portait principalement snr le salaire minimum et le renvoi des ouvriers. Les tbénistes demandaient un salaire minimum de 3 fr. 50 pour les ouvriers au-dessus de vingt ans et 1 fr. 50 pour les jeunes ouvriers sortit d'apprentissage, et les patrons n'accordaient qu'un salaire minimum de 2 fr. 50 pour les premiers et an franc pour les autres.

Après une longue discussion, l'accord suivant est intervenu

Le salaire sera Qxé d'après la capacité de l'ouvrier et une augmentation de 0 fr. 50 sur les salaires actuels, tous réserve que cette augmentation ne sera accordée que quand une solution sera donnée au conflit do Brest, per-

mettant d'élever le prix de vente des meubles.

L'autre revendication présentée par les ouvriers, concernant la renvoi pour cause syndicale et a laquelle les patrons avaient répondn qu'ils se réservaient le droit de choisir ceux de lourd ouvriers dont il leur faudrait se séparer par suite des nouvelles conditions du travail, a été tranchée en ce sens que la. patrons concerverout les ouvriers travaillanl chez eux au commencement du conflit. M. Vicaire, occupant 18 ouvriers façonnier@ travaillant en chambre et ne pouvant trouver immédiatement un local pour les grouper, a demandé un délai, en consentant, pendant ce temps, à ce que leu ouvriers travaillent aux pièces.

Mais ceux-ci, n'obtenant pas l'augmentation de 5 010 qu-ils demandaient sur les anciens prix, ont refusé l'offre de M. Vicaire et ont décidé do cesser tout travail jusqu'à ce que satisfaction leur suit donnée sur ce point. Après cette réunion, les délégués ont fait part aux autres ébénistes de la décision qui était intervenue entre eux et les patrons et la grève a été ausàitôt décidée.

SOCIETE DE TIR. Aujourd'hui dimanche, de 8 h. 1(2 il. 11 h. 1|2 du matin, tir aa stand de Kertanguy, sous les auspices de la société la Landernéenne, avec positions facultatives.

M. Marion, trésorier, recevra les adhésions ce jour là au stand.

ETAT CIVIL, Naissances. Pierre et François Le Gall Roger Delalande Jérôme Guéi.e'gant.

Maruigns. Jean Fily, journalier, et Catherine Abgrall, couturière Denin Vicaire, commerçtut, et Marie Bouguec, sans profession Jean Le Merr, cocher, et Françoise Cadee, domestique.

Promesses de mariages. François Le Moigne, marin de l'Etat, et Thérèse Quénéadec Jean Diraison, garçon boucher et Jeanne Le Moigne, rentière.

Décès. Hervé Bihan, 15 mois Charles Dsnn, journalier, 67 ans François Le Gall, 8 jours Jeauua Caroil, femme Rereutrct, 42 ans.

Saint Pol du Léo-

ETAT CIVIL d, 1- ^malne> Msrie'c38tel, l.cîuin Marie Prigcut, i Pemjoul Félix Quélennoc, rue du Pont-Ni-uf; François Madec, à Kerasplam Vincent Guennou, a lïrénergnen Marie Carofi, rue Corre Agnès Moal, à Kermagneu Hol!and Moal, à Kir.'aliou Anne Le Saun, à Vilargueu. Publications de mariages. Henri Page, 2' maître de timonerie de la flotte, domicilié à Plouescat, et Marie Corre François Prigont, journalier, et Françoise Maxia», coutil'Mari-jgcs. Jean Séveur, cultivateur, 26 ans, et Anne Ollivier, cultivatrice, 30 tris Jacques Séveur, cultivateur, 23 ans, et Catherine Ollivier, cultivatrice, 28 ans; Paul Séité, cultivateur, 21 ans, et Marie Rien, cultivatrice, 19 an».

Décès. Jeanne Chapalain, cultivatrice, célibataire, 84 ans, i l'uospica Françoise Madec, 2 jours, à Kerasplam Marie Le Déroff, cultivatrice, célibataire, 18 ans, à Pemjoul Jean Tanguy, tailleur d'habits, 44 ans, Grand' Rue Thérèse Moal, épousa de Henri Moal, cultivatrice, célibataire, 51 ans, à Keraaliou. Don nrnnnez

DOIGT BROYÉ. Jeudi dernier, il. trois heures du soir, M. Ilonri Lo Gall, uionuhlor, 28 ai)N, demeurant ruo de Poulduvid, a ou la troisième phalange d'un doigt de la main gauche, complètement Coupée par une dégauchisseuse.

Il en résulte pour le malheureux, une incapacité rie travail de plua d'un mois.

PECHE. La fê-he.à cau^e ce la grande marée est absolument nulle.

Nos pécheurs commencent à armer leurs bateaux pour la pèche du gros maquereau de BREST

Heure* den marée*. Aajourd'hdi <Um. 25 février: Pleins mer ù Bicst i D h 1 m. et à U h. 23 du soir à Lorient, à 8 h. 53 un ma.in et 9 h. 31 du soir au Légua à 10 b. !9 da matin et a 11 Il. 2;; du soir.

Basso mer il lirest à 3 h. m. et Il 3 h. 30 da soit h Lorient i '4 h. 43 m. ut à 3 b. 13 s.; au Lùguâ t îli. tu du matin et 5 h. 31 du soir.

Au conseil municipal Un» Hi'dinre *iirprcnnntr>. –Ce» mi>««!o«r» mont «Nilnicu. An»tiiiil»«"iiii'nt «U» du J_,V» fouriiltnrua •coIiiIiik. l^e*

prix de tutie Ue la ville. Di-

vers

Il est a peine huit heures que déjà l'on se tasse et sa serre comme harengs en caque, dans la partio réservéa au public. De toute évidence, oa vient là comme à un specincie amusant et pas cher, comme on va à guiguul pour voir rosser le juge et le commissaire. Comme tout avait ité dit, môme le mot de Cauibronne, à nne précédente séance, 102 spectateurs escomptaient probablement que jeu conseillers, pour maintenir leur réputation, en arriveraient aux voies de tait. Ils ont eu une déception. Par extraordinaire, à cette séauce on parié presque s irieuiement de choses sérieuses, et, faut les inévitables longueurs et les propos inutiles, elle pourrait servir de modèle pour les séances & venir, Est-ce l'approche d'une élection partielle qui a produit cette prodigieuse transformation V Neuf heures sonnent quand le conseil fait son eutrée. C'est excessif. Ne serait il pas indiscret de demander & ceux de ces messieurs qu'il faut attendre pour avoir le quorum, d'abréger quelque pau leur séance apéritive les soirs du séance municipale M. Grasset est nommé secrétaire.

Le maire donne lecture d'une dépêche da ministère de la querre déclarant que l'administration de ce département a repoussé la demaude en résiliation de marché formu!ée uar M. Fouché, directeur de l'usine breatoise de conserves alimentaires laquelle, on le sait, a été fermée a la suite de la grève des employés.

La décision ministérielle la met dans la quasi-nécessité de rouvrir.

LES EAUX. M. le docteur lit alors un rapport sur le service des eaux qui, à Brest ne débite que de 1.200 à 1.500 mètres cubes nar jour, soit une trentaine de litroi par habitant, alors que 150 litres est le minimum requis par l'hygiène. Mais Il ae perd 400 mètres cubes par jour au Pont-Neuf par suite du diamètre inRufihant du tuyautage entre les sources situées en ce point et le réservoir de Stangalar, et 400 mètres cubes encore a Paul ar Bachet parce que les eaux de ces sources ont été reconnues bactériologiquemeni impures.

Pour récupérer les 400 mètres cubes du Pont-Neuf, il faut un nouveau tuyautage dont le prix de revient montera au total do 20.000 fr. Ce crédit est voté.

Pour utiliser les eaux de Paul-ar-Bachet, il est nécessaire de les atsainir en les stérilisant.

Entre lei divers procédés de stérilisation, M. Gourviaud accorde ea préférence à l'ozonisation, et parmi les trois maisons qui, en France, exploitent ces procédés, il choisit la Compagnie Sanudor, de Paris.

Il donne lecture d'un projet de traité avec cette maison.

Cela coûtera, comme frais de premier établissement, 34.000 francs pour l'achat et l'installation des appareils Sanudor, plus 16.000 francs ponr canalisation et travaux divers. En outre la ville paiera la compagnie, jusqu'à l'expiration du brevet, c'est-àdire pendant 14 ans, une redevance de 1 oen-

time par mètre cube organisé à usage nonpublic, 112 centime par mètre cube à usage public.

Après une longue discussion qui roule surtout sur la durée de la garantie des appareils par la compagnie, le projet de contrat est adopté sur la base d'une garantie de deux ans et d'une redevance uniforme de demi centime par mètre cube ozonisé que ce soit usage publia ou privé.

M. Kcrniarrec dit que la question des eaux étant des pluq importantes ne peut manquer d'être eoulevée tôt ou tard sur une plus vaste échelle. Il y aura lieu alors de faire appel au ministre de l'agriculture a l'effet d'obtenir une importante subvention tur les fond* du pari mutuel.

M. Novince qui n'avait encore lancé que trois on quatre facéties plus ou moins éventées, s'écrie CI M. le maire, ne pourrait-on pas demander a la compagnie concessionnaire de changer l'eau en vin pour les ouvriers. Il Cette plaisanterie est as«cï froidement accueillie. Décidément M. Novlnco n était pas en verve.

A PROPOS D'UN SECOURS, M. Aubert expose qu'a la dernière séance on avait voté un secours de 400 francs à Mme Boulard, mais que c'était par erreur c'est 600 francs qu'on voulait voter.

M. Masson et quelques autres conseillers protestent, affirmant qu'il n'avait jamais été question de COÛ francs, mais de 400 francs proposés par la commission.

Le procédd est, en effet, singulier.

Ld secours n'en est pas moins porté à G00 francs.

L'Annexion DU Piuhr-Rougr. M. Kermarrec donne lecture d'un rapport sur un projet d'annexion du quartier du Pilier-Rouge, dépendant de la commune de Lambézullec, à la ville de Brest. AU I mes etifaut», quel rapport I

Pendant son interminable lecture, j'ai eu l'impreasion d'un moulin à café broyant, avec un roulement continuel de mots prétentieux pillés dans le vocabulaire grandiloquent, an mélange indigeste de notions e,ncyclopédiques emprunté.!» a un quelconque Larousse. HygiLno, fortifications, voirie, fraudo, octroi, esthétique, instruction pu|jiJ;,ao, théologie mémo et grands «J;, Ivains, tout y parse, et cela pour ;r, arriver à conclure que Brest a Wftn envie d'enlever quelques milliors de contribuables à Lanibézullec, qui so fera probablement tirer l'oreille.

Les cuiiHeiilera en restent littéralement bïba, au point que personne n'a la présence d'esprit d'exprimer ce qui sa lit sur toutes les figures « Eat-ce torché, hsiu 1

Je ne vois, au reste, aucun inconvénient à ce que le Pilier Honga devienne partie intégranto de Brest, maia ma logique a été quoique peu déroutée d entendre M. Kermarrec couteuir tour il. tour V Que l'annexion était nécessaire parce que les hxbitants du PiiierItougo bénéficient des avantages da Brest tans participer à ses charges 2' Que ces mêmes habitants n'avaient rien i1 craindre de l'annexion ;ui les comblerait des plus enviablcs bienfaits.

Que sont devecues là-dedans les chargea qu'ils ne supportent pas actuellement et dont M. Kermarrec a si grande envie de leur faire goûter la douceur? Je ne vois pas très bien. Au reste, cette question dormira bien encore une diz:une sinon une vingtaine d'années dans tous les cartons imagiuabk'8. Trop de nos bons fonctionnaires, dont l'activité dkvorantu o.,t bion connus ont y mettre la nez. Los enimiusious du rapport totul ait il. l'annexion et recommandant l 'allai ro il. la bienvuillanco rlu préfet en vue d'une solution aussi rapide que possible (ob 1 oui) Bout adopLe tnoupsmsnt ouvrier /Les ouvriers du bâtiment

Avant-hier, los ouvriers du bâtiment ont voté, la majorité, la cessation du travail pour le mercredi 1" mars..

On dit aussi que les menuisiers, les boulangers et les cordonniers sa joindraient à eux. Pour ces corporations, aucune décision n'a cependant été prise.

Les cordonniers

Les patrons cordonniers de Brest, réunis à la salle des prud'hommes le jeudi 23 février, après examen des revendications présentées par les ouvriers cordounier^ont décidé

l' Suppression du travail aux pièces, Rufusd à l'unanimité.

iil Journée du dix heures. Accordé à l'unanimité.

3' Minimum de salaire de quatre frans par jour avec augmentation de fer. 50 pour ceux gagnant quatre francs et davantage par jour. Hetusé à l'unanimité.

4' Suppression du travail du dimanche hors le cas de force majeure en cas de force majeure, les heures supplémentaires et la travail du dimanche seront payés doubles. Accordé à l'unanimité.

5' L'apprenti, Il sa sortie d'apprentissage, aura un salaire do deux francs par jour avec augmentation de 0 fr. 50 par au. A l'unanimité, il a été décidé que les patrons seront seuls juges fie la capacité de l'apprenti à sa sortie d'upprontis-inge. De sa capacité seule le salaire en dépendra.

6' Aucun renvoi n'aura lieu pour questions syndicales. Accordé l'unanimité. LE BUREAU PROVISUIRB.

Les ouvriers de l'ameublement. Lu iiianit'estutiou de tlomaiu.

Les ébénistes ont tenu hier deux réunions. A la sortie, les agents ont suivi les différents groupes d'ouvriers pour les empêcher de se rejoindre et do mimifestor. Nous avons pu, à la sortie de la Bourse du travail, interwiever un groupe d'ouvriers.

Noue sommes décidés,' ont-ils dit, & manifester pacifiquement demain. Nous marcherone au pas de procession, sans chanter, simplement pour montrer au public notre solidarité. Nous espérons qu'on ne voudra pas faire couler le sang en nous opposant des dragons et des gendarmes.

Les mesures d ordre

Le préfet du Finistère a fait afficher ce soir sur les murs de la ville, un avis informant les paisibles habitants de Brest qu'aucune manifestation ne sera tolérée sur la voie publique et les engageant à se tenir éloignés des rassemblements ou cortèges qui pourraient se former, ceux-ci devant être dispersés sans autre avis.

Une compagnie d'infanterie coloniale se tient ce soir sur le Champ de-Bataille. Arrivée de troupes

Quatre escadrons de dragons sont arrivés aujourd'hui. Deux escadrons du 3' régiment de Nantes et deux escadrons de Ditian. 100 gendarmes à cheval sont aussi arrivés A Brest. Toutes les troupes seront consignées aujourd'hui santedi et demain. dimanche toute la journée.

[La manifestation de Brest Nantes, 25 février. Aujourd'hui, à 6 heures, 2 escadrons dd 3' dragons soni partis pour Brest sur l'ordre du ministre da la guerre en raison des troubles qui peuvent se produire aujourd'hui.

A H) h. 5 sont également partis de Nantes pour Brest, 45 gendarmes. Un oertain nombre furent p8 en cours de route à St-Etianae de Montluc, Savenay et Pontch&teau.

1 Quelques gendarmes des Sables ont également reçu l'ordre de rallier Brest.

L'émotion à Nantes

Nantes, 25 février. Ce soir a lieu A la Bourse du travail, une réunion de syndiqués. Des mesures d'ordres ont été priaes dans la crainte que certains ouvriers ce fassent da bruit en ville en manière de protestation contre l'envoi de troupes contre leurs camarades de Brest. Des brigades d'agents sur- veillent les abords de la Bourse du travail. Trlbjnal maritime. Le tribunal maritime commercial spécial s'est réuni hier après-midi sous la présidence du capitaine de frégate da Bourquet, au sujet de l'abordage sarvenu entre le vapeur Saint-Michel et le sloop Argus.

La cheminée du vapeur Saint Michel fat défoncée par le bout dehors de l'Argus. M. Jaouen, patron da Saint-Michel, a comparu. Il a été acquitté.

Etat civil de Brest

Du 24 février

Naissances. Henri-Eugène Oelphuégue, Jean Mérer, Joseph-Marie Galot Aguùs-Aune- 6larie Galot, Suzanne Louise Maho, Ros Oton. Mariage. Louis Guillec, chaudronnier au tort, rue de la fontaine, 18, et' Heryefine Le Res;e, sans profession, veuve de Edmond Le Verge, rue d Alger, 2.

Déi-ès. Yves Manach, journalier, époux de Marie Rolland, 50 ans 9 mois, rue GravoraD.18 Franuoiae Le Roux, 2 mois (hospice civil) François Le Meur, portefaix, célibataire, 52 ans (h spieo civil) Agnos Cialot, an jour, rue de Caste. 10.

BREST. Quoi de la Doaan 5n.-cti-o;» de la liaison LION, BSSNSS

SACS, BACHES, VEMTE ET LOCATION Sacs usagés dapuis 0 Jr. 30

MARCHESJDË PARIS Halles csntrales Paris, 25 fév. 1905 BEURRES.- Vente favorable.

Tour les bourres eu inuitni, uu enta le kilo, en iermiers français Islgny, £.80 a 7.40 en marchands français llreingne Ï.40 a 3.UU Vire, £,2C 500; eu laitiers français Normandie, k.50 a S.?0; Bretagne, 2,&J f» y.9i, Cimente. 3.00 il 3 84.

l'our les beurres en livres, on cote les ordinaires du Mans 2.50 à et ceux du choix 2.L0 à 3.10.

l'our les petits beurres, on cote les ordinaires de Bretagne, a».»j> el ceux de choix S.60 à 2.80.

Arrlvages beurres eu mottes, 57,191 kil.; beurres ou livres, S. 731 kil.; petits beurres, £S30 kilos.

ŒUFS. Vente assez active.

Un cote, eu colis titi i.UOU coula, les pros de Urctagne 81 il 90 les ordinaires, 70 il 8): les extra de N inuumlie, 98 à 110, les gros 90 à 95 los ordinaires 80 à 03; lea cents de la Mayenne 86 a 94 ceux de la Sarthe, 80 a 110 franes.

Arrivage» du jour 1.518 colis de 1.000 roufs. Reserre du jour précédent, 716. Total, S.S3S. VIAÎVlUi [la kilo)

Qa*ntit43 vendues hier. H2.S91

Précédant» Ce jour

lIoMit. l|l Aerrlite. 1 ni « I 60 I OH I (1 ) lit J.thd». 0 80 > 1 11) UHl.lOO CallIM 0 «I l 40 0 «1 I 40 Aloyau I 0O > « M 1 110 [il Vuau Kit» 1 80 U 1)0 iHi.ïMI 1" qnnlll* 1 SU • I 7(1 I 60 » è 7<> 2' qu.lil* I « i I 11) l 40 1 00

lité .13)138130138 Mouton. 1- qn.illu. 1 68 » 1 90 i 1 £0 1 M 2- qualité 1 50 « 1 60 1 G0 à 1 70 Gigota 1 OJ s 1 30 1 61 à 2 40 Cirret 1 40 t 4 03 1 60 u 4 01 Pore. 1" qimlll* 1 10 « 1 20 i 1 20 i 1 SS 'i- qualité 1 10 è. 1 20 1 •> à 1 16 Hlell 1 00 1 7J i 1 OJ à 1 70 innlhnii» 1 00 J 1 40

Tendance satisfaisante et les prix fermes.

Bourse de Commerce du 25 février Ulés, les 100 kilos nets I Avoines, les 100 kil. net UL-|15iJ 1 i'- 1 a ii.

Mars-Avril.. 23 25 i'3 2i Mars-Avril.. 16 75 16 75 4 da mars. £3 7& 23 50 4 de mars. 17 »»ll7 4 de niai. 23 75ja3 75 4 de Mai. 17 50:17 5t) DU »»|»i) un

4. soute. calme

Farlu. ûeur i'aris, 100 k. Selglof, les 100 kil. nets

Courant. £9 50 29 85 Courant. 15 50115 3 h. 55 Prochain S9 5'i Si) gft Prochain. 15 75! li 7U Mars-avril «9 75 K'J Ï5 Murs-avril. lli »» 16 «a 4 do mai. 30 75,30 Zj 1 do le »»|1U du soute. faible

Farmes cons. 33.12 a »».»».

Sucres blancs, les 100 k.l Spiritueux, l'hectolitre Courant. 41 37 11 37'courant il 7541 25 Prochain. Il 50,42 25 Prochain 42 n» 41 75 4 de mars,1:: »»|42 Mars Avril., iï 25142 Il') 4 de mai ii 50^8 50 1 de mars. 43 25 il! 75 4 d'octobre.. 31 75|31 87 4 derniers. 39 75 39 50 nu u» i d'octobre.. 38 50 08 5U

oal. Ciro.: 3.700 ferme Stock: 9.700 Sucres ralllnés disponibles les 100 kil.: En p:un, 75.ui) a 75. L0. Eu cartons do & kil. (ranges, 7?.»» 4 78.5U.En caisses de 50 il (30 kil.: 78.»» a 7d.5'J.

Sucres roux disponibles, les 100 kilos 37.50 a Colza I L'a

2Jh_.|_S_h. lh.j 3b.

Disponible 49 75'50 8 j Disponible.. 45 »>ii41 75 Mars Avril.. 50 50 10 5U Mars Avril., 45 »»|4I 75 faible Cire. faible Cire. 100 Huila de colza brut 49.75 à 50.25 les 10U kilos. lluilo de colza opurdu ou tonnes 59. 75 & 60.!5 les lUu kilos.

MARCHE AUX SUIFS

Paris, 25 février.

On cote les 100 kilos les suit* de la boucherie de Paris, en pains, 60 fr. un; les suifs de la province, enftltés, 60 fr. u»; les suifs en branches pour !a province, au reuisiaentJJe 70 010. 43 ir. 40 les suifs pressés, à bouche, 70 Ir. il les Euils a fabrique, 70.»».

OËPSCHES COMMERCIALES

LE IIAVRK, 25 février.

COTONS LAINES CAFLS

trAi ordinaires llrîmioiAyr Santos

Louiaiaa* (balles) eu auiut (baU) [»> S0 kiloa

Fivt. 1005. :4S 75 0(0 48 75 010 155 RO'lâS 50 41 75 44 75 Arril 48 GJ U|0 iS 62 0|0 .lail aU 15g W,45 jiA'o O> M«l 4j ;5 0i0 48 7: U[0 159 lv.U » 45 5 i 45 25 juin 43r l)|0 IS S7 0|0 159 50 159 50145 75 45 50 Jnllet.4!) '.3 0i0 4» 12 0(0 160 m 160 Il:46 »» 45 75 Août 49 12 0|0 49 l't 0|0 100 or itiO ««,46 2.ï|46 UO Sept dU 37 l'|J 4'J 37 0[) ISO »» 160 »»|4G 50;48 lô Octobre 4» 50 0|0 49 50 i^O ICO »« 161 >a,4û 75 46 5» Novembre. 49 75 U|0 4U 75 0(0 IM 50 159 50,47 i>»|48 75 Uoci-iiihrai. 49 75 0|ù M 75 0(0 |59 Il 169 ̃̃ 47 25'17 •» Janvier. I '49 7S Ofi 4Ï 75 0[-> ibU •̃ i 159 m I » »a | »» Teudnnuo loutonuo pour les coton..1 oalua puaI Iw Iniiw» oc \<~» ouf*»,

Vont» HObO bulle» de cotons, »•• balles de laines, 10.U0U lacs de cafés.

MARCHE AUX FOURRAflES ET PAILLES La Chapelle, 85 février.

1" quai. S' quai. 3' quai.

Paille nouvelle »> a »» »» a »» un a Paille do blé Ï0 à 81 17 a 19 15 à 17 de iïïiglfl 36 a »» 30 a 84 84 h 28 d'avoine 21 il 22 18 il 20 16 a 18 Foin 53 a 54 46 à 50 38 à 43 Luzerne Ma 53 44 à 48 38 à 43 Hegain 46 a 47 40 a 44 34 a 38 Sainfoin »» à i») u» a »» Il •» Le tout rendu dans Paris, au domicile de l'acheteur, frais de camionnage el droit* d'entrée compris par 104 bottes de 5 kilos, savoir 0 (r

pour fou rraKes secs, 8 (r. 40 pour la paille. Ponr. boire en sus 1 fr. par 100 botte*.

fourrage en gare on côte par wagons de 520 kU Foin 35à38|PaiTie de «e»!e

Luzerne. 35 à 38! p. l'industrie.. Eg a n Hegain 28 à 30 Paille de seigle. 18 à 02 l'aille de blé. 15 .1 1S Paille d'avoine.. 15 k 10 Pour les marchandises en gare, les frais de déchargement, d'octroi et oamioanage son 1 la charge de l'acheteur.

Champs et Marché.

RETOUR DU FROID. SES RESULTATS. nt* PLUS FERME. AFFAIRES CALMES

LES PRIX

Bien tourmentée a été la semaine qui vient de toucher à sa ûc. Recrudescence de froid, neiges, gelées, pluies. quelquefois de balles après-midi, voilà ce qu'elle nous a ménagé. Après le temps printanier dont nous étions gratifiés les huiîaiiies précédentes, ce retour de l'hiver pouvait être dangereux. Les piaules déjà avaient reverdi, et, sauf dans le centre de la Frauce on les grains sont clairs et gelés ici et là, !es plaintes provoquées par le mois de janvier avaient cessé ou à peu près les apparences étaient beaucoup plus satisfaisantes. La brusque réapparition du froid a fait renaîtra les inquiétudes on n'entend pas dire eucore que des dommages aient été ca liés mais on en redoute.

Et il n'en a pas fallu davantage ponr que les prix des blés, qui avaient baissé de 0 fr. 50 et même 0 fr. 75 par 100 kilos, soient à nouveau empreints de fermeté ou perdent tout au moins celte tendance faille qui dominait tous les marchés depuis quelque temps. Pareil changement s'explique en présence d'une température moins favorable, les agriculteurs ont montré un p->u moins d'empressemea! à vendre que la quinzaine précédente si la récolte allait s'annoncer plus mauvaise, le grain en effet deviendrait plus cher il est donc bon de uo pas jeter- nctuelloiuent trop du man:!i:indiso sur les m;irc!iô<.

Nos fu-miurs savent, du rcsio, qno (les of1res ne sont pas, dans le.; cuirconstances présentes, pour favori or leurs intércts ce qui s'est passé le: jours der uiers l'a bien moutré Malgré la baisse, les meuniers n'ont pas voulu acheter espéraient-ils une baisse plus fur;e Nous ne le croyons pas mais, bien qu'ils aient diminué l'importance de leur fabrication, il leur reste encore pas mal de farines à écouler, et vous savez combien diaioilement se vendent les farines. Us ne tiennent pas à s'approvisionner de blé tant que ces stocks embarrassants n'auront di;paru en grande partic de leurs magasins.

Cette époque ne saurait tarder beaucoup désormais. Les meuniers ne fabriquent presque plus ils achètent très peu. Il arrivera donc un jour très prochain, pensonsnous, où, il leur faudra retourner aux achats et, ce jour, tres probablement ramènera la hausse.

Quoi qu'il en soit, les cours du blé sont dolic redevenu* plus fermes avec la réapparition du froid. Mais, par suite de la réservo do la mutinerie, c et le calme qui domino la tenue des marchés. On a p;>yù les 100 kilos

A Rennes, 22 fr. environ; Redon, Fonsàrea, Vitré, 21.50; Dol, 22.25; Vannes, 21.75; Lorient, &2.5O; Chàteauiin, Morlaix, 21.»» Quimperlé, Brest, 22.»»; tjt-l'ol de Léon, 22.»»; St-Brieuc, 21.75; Dinan, 22.»»: Dinar¡. 22.»» Châteaubriant, 21.75 !\antes, :2.75 Avranche*, 22.50; dans la Mayenne, £2.»». Aucun changement dans les prix dc3 autres céréales. Les 100 kilos sont coiés Seigle. A Redon, 16 fr.; Vitré, 10.25; Dol, 11.75; Vannes, 15.50; Lorient, lli.»»; 15.50; Paimpol. 15.75.

Sarrasin. A Rennes, Fougères et Vitré, 16 fr. 50; Redon, Dol, 15.50; Vannes, 15.75; Lorient, 16. 50; Ch^teauliu, Qjimperlê, LtivsC. Quimper, 15.25 il. 15.50; Carhaix, St-Poi de Léon, 15.»»; Morlaix, 14.75; l'aiiupo1., Diuau, 15.50 15.75; Suint-Crinuc, 16. «5; Cuàteaubriant, Nautee, 17.25 à 1750; Aviauchu-1, 16.75; daus la Mayenno, 16.50.

Aoowe. A Hennés, ltu'lou. 16 fr. à 16.25; FoiiKères, Dol, 15.7à; Vitré, 1j. »'>; Vannes, 15.50; Lorient, lb'.uu; Châltuulin, QuituperU, Moi-luix, DiViit, Quiuipcr, 1550 et 15.75; Paimpol, 16.25; Saint-Biieac. 17.»»; Dinan, 17.25; Chitetub tant, 15.75; Nantes, 16.50; Avrauches, 17.50; dans la Mayenne, 17 50. Orge, A Rennes, 16 fr.; Vitré, 15.25; Dol, 14.75; Lorient, 15.»»; Châte:iulin, Morlaix, 14.25 et Il 50; Brest, 15 50; Quimpeilé, St-l'ol de Léun, 1-1.75; Paimpol, 14 75; Dimn 15.»»; Saint-iJiieuc, 14.50; Avranc'ics, 16.Î5; dans la Mayenne, 10. »u.

Comme celle des blés, la vente est calme pour les orges, avoines, sarrasins, seigles. Depuis quelques jours, il semble qu'il se traite un peu moins d'affaires ce qui peutêtre donne moins d'accentuation à la fermeté.

R.

Le choix des engrais chimiqu8s PAS D'ANALYSES DES TERRES. Faites des essais. LA MÉTHODE A SUIVRE

Depuis longtemps les cultivateur? ont remarqué que te mémo engrais outoui en égale quantité .dans différentes terres ue douuait pas dei résultat* identiques. Et, quand ils ou.. été frustrés d.ius leurs espérances, ils n'avaient point assez d'anathèmes tint contre les marchaads que contra les preneurs d'engrais chimiques. Nous ne voulons enlever a personne la responsabilité des fautes commises el sans doute marchands et prciueurs d'eugrais n'ont Pas été toujours sans mériter de graves reproches. Mais le cultivateur luimême n'est-il pas capable, voire même coupable de certaines fautes? Quel soin a-t-il pris d'étudier sa terre pour aprécier l'engrais qu'il lui fournit? La chose n est pourtant pas difficile et sans doute cette étude eût fait éviter plus d'un mécompte.

Certes, le cultivateur n'est pas un chimiste et ne peut analyser lui-mJme les échantillons de la terre qu'il travaille d'ordinaire même, il n'a qu'un médiocre avantage i faire analyser ses échantillons par le chimiste voisin. Outre que ces analyses sont tort coûteuses, elles ne donnent qu'un résultat peu profitable en pratique. Mais il est un autta moyen bien plus simple, à la portée de toute bonne volonté intelligente,et qui offre des indications sont très preciauses. C'est l'analyse par l'emploi dei engrais chimiques enx-mSmes. Las variations que l'on peut établir dans leur emploi et dam la dose employée, outre qu'etles provoquent une occupation extrêmement intéressante, Peuvent diriger la pratique d'une I.içou *fire.

Vous avez une terre que vous cultiver depuis longtemps, Vous en obtenez des rendements très ordinaires; naturellement, VOUS vous dites qu'il lui manque quelque cho.i» pour qu'elle produise autant que ta terre de votre voisin. C'est a vous de lui trouver ce qui lui manque et de voir si vous auriez bénéjic» & le lui fournir. Hé bien 1 essayez. Essayer quoi ? Mais diflreots engrais variez les doses, afln de voir par les résultats quel engrais, quelle dose réclame votre terre. Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que la science, d'accord avec la pratique agrifoie, • rtconnn que quaire éléments penveM


ltire défaut i jmm terre. Et le commerce met t votre disposition quatre espèces d'engrais différent) lei entrai' azoté., phosphoriques, foU.-siques, et la chaux. Si votre terre ce produit lias comme elle devrait, c'est donc fao l'an de ces quatre élément! lui manque. I tant le lui donner mais avant tout.il laut lavoir lequel donner.

La pratique du chaulage est suffisamment conçue. Après bien des bévue», les agricnlteara savent aujourd'hui rec on naître une terre qui a besoin de chaos. Et la chaux ne doit être employée que sur une terre qui la réclame, car, par elle même, elle n'est pas ou presque pas engrais,et elle gare la terre quand elle est employée à contretemps.

Maie, pour les trois autres engrais, qui ne présentent bous différentes formes, lesquels choisir ? Il c'y a pu d'autre réponse que celle-ci faites des estais, voyez lequel réuseit, rendez-vous compte du profil que chacun des «ngrais vous apporte. De cette façon et de cette seule façon, vous serez renseignés. Il n'y a pas d'autre moyen qui vaille. Tout ee borne il un calcul très «impie a Mon engrais vous a coûté tant, mon emploi a augmenté votre réco::e de tant or, il y a en proËt ou perte. u Voua saurez desormait ce que laire. Tuuttfoij.il ce tout pas se décourager après une première expérience. Il peut sa faire qu'elle u'a été Infructueuse qu'à cause de circonstauce3 passagères ou locales. Il faut rccomtnouccr mais ei définitivement l'emploi de cet cngrais n'exerce aucune influence sur les rirhkiuents.il faut i'&bafcdonner.cir votre terre L'eu a pas besoin.

Pour ne pas risquer de trop grosses sommes, il est bon de Le faire ces experiei.cea que sur des suif.ices restreintes un are au milieu d'un champ, deux ou trois autres ares espacés dans le munie champ, pourront veau renseigner p'us exactement par comparaison avec la partie du cliamp eans cugrais, que si vous essayiez l'eugrois sur toutes vos terres. Rien ne peut aussi efQcuecmeut combattre la rout; .c et rondre à l'agriculture tout son intérêt et sa grandeur.

Les pommes à cidre

LA VrKTE DES POMMES. A L'ÉTrtANGER. LE SOLTIRACE. MOUILLAGE DES CIDRES Puisque toute notre région, notamment la Manche, a terminé ventes et achats de pommes à cidre, nous ne nous attarderons pas à examiner des cours qui ne peuvent plus guère nous intéresser. Disons simplement que, là où il se traite encore des affaires, dans la vallée de l'Auge par exemple, les prix, fermement tenus, sont aux euvirous de 40 à 45 fr. les l.UUO kilos. Certains marchands, écrit l'Association franchise pomologique, se préoccuperaient déji de la récolte de 1905 on parle du prix de 70 francs les 1.000 kilos. Nous trouvons que c'et être un peu trop pressé, et qu'il faut a'aberd liquider la récolte de 1904 avaut de passer des traités pour celle de 1005, dont l'jmrovCuice est des plus problématique. L'Allemagne n'achète plus de pommes fraiches, par contre le port de Hambourg voit arriver déjà les cargaisons de' pon:iu>;s evapo·rées de provenance américaine. Les aCiires eoni encore peu actives cependant en Amérique, Je marché est trts ferme bien que la quantité de ponmca sèches à expédier fur le continent soil énorme mais les Américains oe craignent pas notre concurrence, puisque l'évajKiivition des fruits, eu France, n'est encore qu'une opération industrielle des plus restreintes.

Actuellement, dans nos pays cidriers, la p!ue grande préoccupation c'eut le soutirage Daus les campagnes, beaucoup de cultivateurs «ont encore réfractaires à cette opération. 11 en est qui prétcndent que le cidre perd de sa force par les soutirages et que le goût en est changé. C'est 14 une erreur, da muins en ce qui concerne les cidres bien fabriqués et de richesse normale.

Il nc peut y avoir qu'avantages, au contraire, iL séparer le cidre des impure;és qui peuvent cuire à sa qualité et à sa bonne coñervation.

Les bonp praticien» préfèrent pnur cette opération un temps sec, la clarification se faisant mieux.

Le soutirage se fait 1 la canelle ou à l'aide d'un siphon. Dans le premier cas il faut éviter de placer la canelle trop bas pour ne pas enlever la lie. Le cidre doit être battu le moins possible, et il est bon de ne pu l'expo- eer trop au contact de l'air. Dans ce but on adapte iL l'entonnoir un tuyau eu caoutchouc qui va jusqu'au fond do tonneau et la colonne de liquide se trouve ainsi moins aérée.

On soutire directemen dans un fût très propre et préalablement soufré.

Lecidre euntiré cubit une nouvelle' fermentation plus lente, beaucoup plus calme que la

première, Il se pare et acquiert de la finesse. Au bout de quelques jours lei iota peuvent être complètement bondée.-

Pour conserver les cidres doux, ponr en arrêter le désocrage, on a ocoieillé divers procédés; suivant quelques-uns, l'emploi du mé!abisulfite de potasse la dose de 10 12 grammes par hectolitre sera très ellicaoe. Nous lnviton! nos lecteurs essayer cette méthode et nous faire connaître les résultats de leurs expériences.

Par suite de l'abondante récolte de 1904, la fabrication des cidres pur jus a été considérable cette r.nnée. Il y a donc de très forts cidres.

A ce propos, nous croyons devoir rappeler que s'il est loisible a chacun d'ajouter de l'eau au jus de pommes avant la fermentation, il est défendu de mouiller après fermentation. Au point de vue commercial, le mouillage est délit. On conçoit, en effet, que le mouillage après fermentation soit prohibé, car il a pour effet de diluer et de recuire les principes et qualités existant dans le cidre. Au contraire, l'adjonction d'ean avant la fermentalion, ou remiage, donne de bons résultat*, car les principes parfumée qui se dégagent durant cette opération compliquée saturent l'eau ajoutée tout aussi bien que le jus. Le mélange est absolu et le produit obtenu est hygiénique.

La tomme, le rémiige est une bonne pratique qui donne d'excellants cidres. Le raouil'lage est illicite et doana de mauvais produits.

LA HERNIE

GUERIE

Malgré les P.fflMiations internés* de cer- tains marchands de bliiusg^s.dont l'ignorance est bien co.iiiua, il est absolument impossible de guérir la hernie soit avec des bandcs élastiques ou des ressorti d'acier, soit avec des tampons de laine, de bois ou de caoutchouc gonflé d'air. Pour guérir la hernie, il faut antre chose qne ces moyens arriéras et dignes de l'antiquité. C'est ce qu'ont compris les doc:eurs MAUlli fiéres.

Après de longues et patiente! recherches. ces savants Boni parvenus à faire disparaître et guérir rapidement toutes les hernies au moyen i/un appareil roupie, léger et imperceptible, dont l'électricité vitale fortifiant avec douceur et agréablement les tissus, rend aux anneaux herniaires la force qu'ils ont perdue. Tel est le merveilleux résultat obtenu par le nouveau bandage électro médical des docteur» MARINE frères, 10S, rue de Uivoli.-à Palis. Dans cet appareil ai pariait, nous admirous nui tout la bienfaisante influence de l'électricité vitale, qui soulage instantanément et permet les travaux Ici plus pénibles, en maintenant la hernie avec douceur et précision. Aussi cette infirmité une fois guéris dispiralt à jamais, supprimant ainsi tout baudugo pour la vie.

Docteur Desakdiib.

Nous mettons cette b:lie découverte â la disposition du public, à lui de savoir en profiter.

Nous conseillons donc vivement a toutes les personne» atteintes de hernies, descentes, etc. et qui veulent guérir, de venir se faire faire l'ocpllcatlon de ce merveilleux bandoge électro médical à

Levai. samedi 4 mars, Hotol de l'Ouest. Fougères, dimanche 5, Hôtel des Voyageurs.

Mayenne, lundi 6 mars, Grand Hôtel. Vitré, mardi 7, Hôtel des Voyageur*. Salnt-Brleuc, mercredi 8, Hôtel de France.

Rennes, le jeudi 9 mars, Hôtel Continental, rue d'Orléans.

Montfort, vendredi 10, Hôtel du Liou d'Or.

Dol, samedi 11, Hôtel des 3 Marchands. Saint ftflalo, dimanche 12, Hôtel de l'UDivers.

Redota, lundi 13 ma™, Hôte) de la Poste. Lamballe, mardi 14, Hôtel de France. {florialx, mercredi 15, Hôtel de l'Europe. Dinan, jeudi 16, Hôtel de Bretagne.

Palmpol, vendredi 17, Hôtel, Conticentat.

Carhaix, samedi 13, Hôtel de France. Brest, les dimanche 19 et lundi 20 mars, Eûtel Moderne, rue Algésir.is.

Lanr:erneau, mardi 21 mars, Hôtel de l'Univers.

Ceintures pour maladies du ventre Marine

et Colonies

De nos correspondants particuliers de Paris et des porls par dépêches.

MARINE DE GUERRE

Capitaines de frégate. Le cap. de freg. Tiard, de Tonlon, embarquera comme second sur le Bouvet.

Mécaniciens. Le mécan. princ. de 1" cl. Peieseloo embarquera le 15 mars sur la Lavoisier', le mecau. en chef Dorueaad, de Toulon, est désigné p. les fonctions d'adjoint du major général & Toulon. 1

FLOTTE

Sont arrivés i Bordeaux, le 25, lea torpilleurs 188 et 194, venant de Rochefort t Syra, le 25, le Condor.

Les correspondances destination du Dugwiy-Trouin devront être adressées du 25 lévrier au 1" mars sur Ajaccio du 2 au 7 mars, sur Gênes,

MARINE DE COMMERCE TERRE MEUVE ET ISLANDE Un islandais féunmpois. Fécamp arme cette année en goélette, pour la poche à la morue à Islanie. l'ancien dundée haranguier La Pèrouse, récemment acheté par M. Gosselia père, armateur.

Monté par une équipe de marins fécampols et dunkerquois et commandé par le capitaine Blondel, gendre de l'armat:ur, ce navire doit quitter le port le jeudi 2 mars prochain. Tribunal maritime. Le tribunal maritime a jugé hier le capitaine Pn'jUïui», de l'ëcamp, impliqué d'avoir perdu, le 3 décembre dernier, s«r plateau des Minquiers, la trois ru»i9 Madeleine, de Granville, qui te rendait de Bordeaux à Granville, retour des Bancs de Terre-Neuve.

Le tribunal a jugé que la perte du troismttls n'était pas imputable au commandant et a acquitté ce dernier.

Partis. Pour l'Islande du Légué, le ?<• Coquette, e. Séven, et Capricieuse, c. Vidament; de Uinio, le 24, Anna, c. Thomas Marie, c. Quihon Binicaise, o. Pcdroa Louise, c. 41alon-Gouiio Primectrc, c. Thémoin Procellaria, c. Thomas Idéale, o. Maigal Diligente, c. Le Tro:quer Vigilante, c. Josse Actice, o. Josse de Uun'*erque, le 24, Gaillarde, o Le Deist Alertc, c. Lemltree Sainte-Marie, c. Maréchal N.-D.-des-Dunes, c. ilandschoweroker La-Foi, c. Maerten.

LOKG COUKS

Arrivé. A Hobart-Toun, Je 24 février, Jeanne-Cordonnier, o. t'orcher, Ycn, de Cb.ïr^ bour£.

Partis. De Rouen, :e t5 février, QneeJU'j, e. Henri-Cousin de New-York, le 24S C, Iioju, p. Hong- Kong ot Sàlgob.

Eu partance. De Sau-Francisco pour l'îissé. ̃- A Mzard, le 24 février, Marie, 0. Moiiiiimne allant de Kalmouih à Dublin. UenconU-ÉH. le 1" février, 36- N. et 21- O., Asnièrts, c. Touzé, allant de Swansea Il San-Kianciso le 12, 4D- N. et 8, 0., .Marie. Muiinon, c. Cliotard, allant do La Palliée a La Kûuuion (tout bien a bord).

PAQUEBOTS ET VAPEURS Le dëpnrt du CI Caoada ». Bordeaux, 25 lévrier. Le paquebot Canada, qui partira demain dimanche, emporte 143 passagers do.it 110 marins de relève, pour Fort-de-France, destiné* aux contre-torpilleurs Lp:cu et Augagneur.

Arri*é<«. A Arzew, le 2?, Phrynêe.vm. d'Oran; à Uordeaux lo il'i, de la l'alliue Les-Trois-Frires-Consail, da Uayonuc le Sa, Taincsi. du Sénégal, et' VClledeliorhefort, da Marseille; à Montevideo, le 24, Atlantique, p. Bordeaux; au Havre, le 24, Gaulois, de Nantes, et le ï5, Ville.de-Aiaccto,: de la cote d'Airique, et. Adsur, de Marseille & Auveis, le H, Colonia de Buouos-Ayres à NewYork, le Breii-isel, de Zebu à Dunkerque, le 24, Penfelcl, do Nantes; à Orin, le 23, Ville- de-Carthuqe, de Uuukerquo à Poole le 23, Channj. de Nantes, à St-Vincont (Cap-Vert), le 24, Malott, de Taital à New-Orléans, le )t, Ville-de-Mets, de Sundcrland à Adélaïde, le 24, h'era; Marseille, le £3, Susetlc-FraUsinet, de Constanlza, et le 25, Artoi», de (J6nes à Valence, le 25, Saint -Darnibi, de Lisbonne; a Loriunt, le 25, An'or, do Swansea.

l'urtiH. De Iloucn, lo 24, Pnjrht, et le 25, Conseil-Père de. Uoidcoiu, le i'O, Ville-de- Valenciennes, p. Marseille; du Havre, le 25, La Lorraine, et Montréal, p. Ncw-Yoili, et Saint.gellan, p Bordeaux de Tunis, le 23, N.-Verbecbmoes, p. Bône; de Norfolk, le Il Belle-Ilo, p. Esbjerg; de la Martinique, la 4, Le-Tarn, p. Colon; d'Alger, le 18, Carol 1", p. Sulina de Djibouti, le 24, Amiral-Latouilte-Trécille, p Colombo, et Ernent-Simons, de Marseille; de Tanger, 1« 25, Espagne, p. la Plat»; do Saigon, la Chodoc, p. Tourane; de Dakar, la 24, Ville-de-Maranliao, p. Libreviiio de Colon, le £4, Martinique, p. Bordeaux de Marseille la 25, Iraouadily, p. la Réunion; d'Iquique, la 24, Alagelian, c. Loquen, p. Douvres (a ordres). l'itsses. A Gibral ar, la "3, Orléanais, et le Ï5. Villc-WArraa, p. Marseille à Passajes, la 24, Amiral-Aube, p. la Piata à Port-Saïd, la 23, TonUin; à St-Michel, la £3, Charlca-Lo Cour. LeTHS CHAMBARD {.Réfuter !cs imitations) est le plus agréable des Purgatifs, le meilleur remède de la CONSTIPATION Dernière heure

Paria, 2fi février.

La grève des mineurs belges Entre gendarmes et grévistes Charleroi, 25 /écrier. Une grave collision entre gendarmes et grévistes s'est oroduite cctte après midi à Chatelineau, orès de Charleroi.

Les gendarmes ayant cherché d disperser une bande de grévistes qui voulaient entraoer la liberté da travail se sont trouvés à un momtnt donné acculés.

Pour se dégager, ils onf fait feu sur les grérittla, Un de ces derniers a été blessé grincement et quatre autres légèrement. La guerre russo-japonaise LA JOURNEE D'HIBR

Une attaqae 4c* Japonais Fnrlcnse canounaile Un combat à l'arme blanche

Moukden, 25 février. Le centre dé l'armée russe a été attaqué ce matin vers 8 h, Ij2 par les Japonais. Une furieuse canonnade a été échangée entre les deux armées. L'action semble être générale. Saint-Pétersbourg, 25 février. -Le gê- neral Sakharof télégraphie

A l'aube l'ennemi a recommence son attaque contre le mont Borland!. Devant des forces supérieure?, nons avoue évaoné la position après au combat a la baïonnette où leu Japonais subirent de grandes pertes.

L'attaque de l'ennemi contre le mont Yantsegien a été repoussée.

L'escadre de la Baltique

Cherbourg, 25 février. La 3' escadre russe de la Baltique a été signalée au large par les sémaphores, Elle entrera très probablement cette nuit dans la rade de Cherbourg.

Un abordage en Loire

Entre Il « Hirondelle » et le « Mlndin » Le remorqueur coulé. Les responsabilités

Nantes, 25 février. Hier soir le remorqneur Mindin, appartenant il. M. Lesonrt, armateur àNantes, remontait là Loire tralmant à t>a wuarqUc ,es gabarres Le Corsaire et Rapide. Arrivé à quelques centaines do mètres de l'église de la Martiniére, le patron aperçut les feux d'un vapeur qui descendait lo fleuve.

En couaéquonce, il ût marcher la sirùne et obliquur à droite, Tout il. coup un choc ter rible sa produisit. Le vapeur Hirondelle, parti da Nantes pour la Rochelle venait d'aborder le Mindin a bâbord par la travers, entra la machine et la chaudière. La secousse fut si forte que le Mindin coula immédiatement.

Les 5 personnes qui so trouvaient a bord du Mindin sauteront a bord de {'Hirondelle et so cramponnèrent à son ancre. Le Ipéca nicien tâmba il l'eau mais beureusemeut il lut repêché aussitôt.

L'Hirondelle prit les naufragés à son bord et les ramena à Nantes. Les gabarres remorquées n'ont subi aucuue avaria.

h' Hirondelle est repartie co matin pour La Rochelle. Le Mindin cat allé s'échouer sur la rive nord du fleuve. A marée haute on n'aperçoit que l'extrémité des cordages et Il est totalement perd.], Les pertea, estiwées il. 25,000 fr., sont couvertes par une assurance:

Les rapports des capitaines n'ont pas encore été dépoaés, mais l'accident serait, diton, imputable au remorqueur, dont tous les faux réglementaires n'dtaieat pas allumés. Concours hippique

Nantes, 25 février. Aujourd'hui, a eu lieu sur la cours Saint-Pierre, la première journée du concours hippique. Pour une fois la tradition s'est trouvée en défaut et la temps s'est maintenu au beau durant toute la journée. Espétons qu'il eu sera ainsi toute la semaine.

Ce matin, 11 la henrrs, a en lieu l'arrivée des chevaux de classe A midi, la commission a statué sur les admissions. A 3 henros a eu lieu le prix d'essai. Lei tribunes étaient peu garnies. 23 chevaux ont pris part au concoure. Voici les résultai

1" prix 1" Cheab, à M. Froger des Chesne@; 2' Vendre, au comte d'Avriucourt, moulé par Haenljens 3- Kerry, a M. Davout, d'Aneretae l, mjnté par M.Henri Ma:tin Kétly, à ni, as Virel, monté par M. da Pi.modan 5' Kilioorth, à M. Van de Poele, monté par M. Jean de Saisy.

2' prix (iluts) V Sphinx, à M. Van do Pœle, monté par M. de Coste- 2' Rustique, à M. de la Théardière 3' Unique, M. de la l''leuriaye 4' Ursule, il. MM. Lefeuvre et Fiavigny, monté par M. Flavigny 5' Irlandars, à M. Jacquets de Coniac, mo:jté par M. da Rivera 6' Gipsrl, M. de Carcaradec. LE CRIME D'UN FOU

Bagnères de Bigorre, 25 février. M. Casot, instituteur colonial, en congé à Campan, atteint d'aliénation mentale, a tiré plusieura coups de revolver sur AI. procttreur de la qui travaillait dans son cabinet. L'etat du blessé est grâce. Le meurtrier a été arrété.

Ports etrangers

Arrivé. A Gljon, le EU, Victorine, ven. de Partir, De Tarifa, le 17, Rollon da Lisbonne, la 22, Louise- Marie, p. Saint-Ubfcs de Portsmoutu, le 23. Marie, c, Lcxun, p. Tanger de Cliarlestown, le 23, Aimè-Utacier, c. Lavée, p. Nantes do Cardiff, le 23, Petit-Alain, p. l'on. trieux dd Harry, lo Ï2, Anna-Eugénie, p. Cha tharu do Llanelly, le 23, Anne, o. Naga, d-

La Bourse

Une bonne séance suffit pour ramener les cours a leur niveau, voire mime, pour quelques titres, à un cours supérieur, Les bonne* nouvelles qui parviennent de Sl-Petatsbourg ont modUlé complètement l'attitude prise par notre place depuis deux jours, c'est qu'en effet, on annonce que le tsar ssrart décidé A soumettre à la réunion des Zemsky-Sobor, la question de la paix. Il n'en fallait pas davantage pour obliger les plus pessimistes à croire que vraisemblablement y y avait un pat de faU vers la concluai,n de la paix. En conséquence, le marché ne pouvait mieux faire que de manifester sa satisfaction par un mouvement de repriae, seul moyen en son pouvoir pour ou sortes de manifeatatioc.

Bien entendu, notre rente profile pas awez A notre avis do la reprise générale. La Caisse achète pour une assez forte somma de la rente au comptant, ce qui n'est pas pour nuire au terme.

Pour l'Extérieure et les chemins espagnols, ta stabilité ministérielle décrétée dans les milieux politiques de Madrid apporta un regain d'activité et la clôture se fuit en tendance ferme. On a fait ce qu'il tallait pour raffermir les cours des rentes russes. On croit fermement que la décision de l'empereur de Russie est le pro1 gue du dénouement 9'ial de la guerre meurtriera qui se déroule eu Kxtrèise-Orieut. Les autres fonds eiiauger* sont également fermes.

Dans la eompai timent des banques, les tendances* sont meilleures. Il n'en pouvait, être autrement, car, comme on le sait, les établissements do crédit sont intéressés à ta bonne tenue du marché.

Le vote du Sénat, qui repousse !a régie directe du gaz a l'aris, a eu pour effet immédiat do faire progresser l'action du Gaz do près de 10 francs,

Le Rio, la Sosnowice, la Briansk et la grande majorité des valeurs industrielles so-t en reprise sur les cours précédents.

Seul, le marché minier reste en dehors du mouvement, et cela ia«lgeo les déclarations rassurantes faites a l^ Chambre des Communes par lo miuistre des Colonies. Il ne faut pas en conclure que la reprise te se fera pas on croit gonùralemunt, au contraire, qu'elle ont jtien pies do su p.oduiro.

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le »1 février ILJOO, à l* iï« 37 ans mois,

mnni dos sacrements de l'Kgliso.

La cérViionin religieuse aura lien di-

manche Jo février, L' heures 3\X du soit,

en paroissiale de Suint-Lonii.

L'inhumation 'se fera au cimetière de

B Recouvrinc-,

Une messu da huitaine sera dite il son

BJ intention le sami-di t man 1 9 Iieùtaadn

Kl matin l'église Saint-Louis.

Da la part de

M tuu<'arJ, notaire, "oa bein-frAro

de Mme I-'uacard, mie Barrier de Aille

B llurn.r. sa S'«nr do Mme veuve Not-

toit, sa tante etda tout,- la l'anille.

Il Il' a Pas do lettres du faire-part, le

présent avis ta tenaut lieu.

(9) Fiiulleicn de VOvcst Eclair

LES

Treize Jours de Bidouille Moivellcs Scènes de la Vie de Caserne PAR

JEAN DRAULT

III

00 BIDOUILLE S'EXERCE A JOUER SON NOUVEAU PERSOKKAGB

Et, comme ils arrivaient dans la cour, il se prépara à trouver la formule polie qui lui permit de lâcher M' Buuvisage. 0 contretemps 1 Voilà qu'il aperçut Fournotin qui s'avançait à sa rencontre, et lui criait, de loin

Ah! satané Bidouille Je te retrouve 1.

Pourquoi cet homme vous insultet-il demanda le notaire.

Oh Rien Un vieux surnom de régiment.

Bidouille avait chaud. Il s'accrocha résolument au bras du notaire, pour parer eu dangerqni reparaissait en la peisonce de Fournotin.

Saperlipopette! murmura-t-il. IL'IL va m'appeler mon cher Tarare a 1 ;#autre va m'intituler « mon vieux Bi(Bouille Il! Qu'est ce qu'il faudra que le 4cur explique?.

'•rro^ «ici Tarare I commença elfectivement M' Bcauvisage, vous savez, l'homme que vous m'avez indiqué comme pouvant répondre à ma question n'a rien pu m'expliquer. C'est un âne. Ah bah ?. J'aurais cru.

A ce moment, Fournotin arrivait sur eux et, se plantent devant Bidouille, il lui disait

-Ah ça mon pauv' vieux Qu'est-ce qui t'a pris de me plaquer comme ça, à la gare ?.

D'un gesteimptratif,Bidouillelui imposa silence.

-Chut 1. fit-il. Ecoute bien, toi qui es un puits de science,

Fournotin, qui était instituteur primaire de son métier, ne se sentit pae de joie en entendant prononcet cet éloge. Mon cher Beauvisage, dit alors Bidouille, répétez-moi donc cette question que l'autre imbécile n'a pas su résoudre. Volontiers, mon cher Tarare t." Fournotin ouvrit de grands yeux, et regarda à droite et à gauche pour voir si cette qualification ne s'adressait pas à une qua.rième personne qui avait été présente à la conversation.

Je demande, articula so!ennellement le cotaire si le mari, sous le régime dotal possède, oui ou non, l'exercice des actions immobilieres pétitoires.

Voilà 1 exposa Bidouille à Fournotin. Moi, je reviens tout de suite. une petite course à faire, cherchez ça tous les deux.

Et il fil! comme s'il eût eu le diable a ses trousses.

Fournotin. pédant et crétin de sa natur

demeura en face de'M' Bsauvisage et vou lut avoir l'air d'être très au courant de n cette question, dont il n'avait même pas a compris l'énonce, disons-le tout de- suite. Restez donc l. Restez donc c criait Beauvisage à Bidouille. A trois,neua trouverons mieux, s; Laissez 1. laissez 1 répliqua Fournotin. Je m'en tirerai bien tout seul Et, d'un ton très doctoral, il énonça Tout d'abord, pour résoudre une question, il n'est rien de tel que de la dasser. Votre question se rapporte-t-elle à la géométrie, à l'histoire naturelle, ou.. Hein ?. Vous me faites poser, vous! C'est une question de droit Je suis notaire, j'ai besoin de la résoudre pour un contrat de mariage sous rtgime dotal.

Bien Bien fit t Fournotin un peu décontenancé, mais persistant dans son extraordinaire suffisance. Gi Bidouille m'avait prévenu.

Bidouille?. Qui ça, Bidoniile Vous pourriez bien l'appeler Tarare, au lieu de l'affubler de ce sobriquet malsonnant, ce cher ami.

Mais c'est son nom Ah ça. Je crois que tous me prenez pour un imbécile?. grinça M' Bcauvisage, qui était furieux de s'en être tout d'abord laissé imposer par la préten* due science d'un Monsieur qui confondait le droit avec l'algèbre.

Je ne vous prends pas pour un imbô di cite! s'écria Fournotin. mais ce n'est ci pas vous qui m'enipêcherei d'appeler 13t. douille un homme qui s'appelle Bidouille,

Je vous forcerai bien, au contraire, loi, appeler Tarare, un vieil ami à moi, vocat, qui s'appelle Tarare

Vieil ami 1. Vieil ami Vous le onnaissez depuis combien d'années ?. Depuis. depuisquatre heures,Monieur 1

4i n «A

Ah Très bien

Mais je le connaissais de réputation spuis quatre ans au moins. Et j'étais large de le tàter pour un mariage I.1 -Avocat I. Il est avocat! t

Parbleu S'il est avocat Ah! C'est vous qui avez l'air de le connaître, à la bonne heure

Vous ignorez même sa profession, à ce digne Tarare

Devant tant de raisons, Fournotin se

Est-ce que je déménagerais, moi )u serais-je la victime do quelque trange ressemblance, se demanda-t-il liais non Ce n'est pas possiblo 1 Et tout haut, il ajoute

Cent sous qu'il s'appelle Biouille

Cent sons I Tenu 1.

Le lendemain matin, justement, des réveil comme Fournotin, dans l'euve où les territoriaux avaient essaye n vain, de dormir, se promettait déicider ce mystère et de gagner cent ous, ce qui le dédommagerait de ceux ue Bidouille lui devait depuis sept ns, le sergent de semaine entra des ;ttres a la main.

Tarare 1. cria-t-il en tendant ne lettre. Qui s'appelle Tarare, ici ? Présent vociféra Bidouille, ssis sur son sac de paille, et en preant la lettre des mains du sons offiier.

Et d'un autre sac de couchage 5urgit ne grosse tète mal éveillée, coiffée 'un foulard roucre A nceuds.anx ione>

encadrées de favoris.

tin: Vous me devei cent sous

Bouruotin eut le geste d'un homme qui se noie

Ça y est, mnrmura-t-il. Je demtnage 1. Je deviens maboul 1. je confonds autour avec alentour et je prendrai bientôt le fourrier pour Félisque Faure. Ou alors, c'est qu'il y a une ressembiano» malheureuse. puisqu'elle me coûte cent sous.

IV

OU L'ONT VOIT QUE l'ex-pharmacie^ TRIFOUILLA.C ET SON REJETON N'AVAIENT PAS COMPTÉ AVEC L'IMPRÉVU D'UKB LUTT» ÉLECTORALE.

Le père Trifoaillec, le matin du départ des territoriaux annonce par les journaux, s'était levé de bonne heure, et avait été s'embusquer non loin de la maison de Jacques Tarare.

A sept heures du matin, il avait vu l'ia fortuné candidat à la succession du député Baguenaud, sortir de sa demeure, vetVy d'une vieille capote fripte et d'un splen*dide pantalon-sac, à la garance fraîche éti vive, pli à la mode.

Trîfouillac avait vu le jeune avocat», ainsi affublé, une vali.se la main, couritei aprts un cmnibus, l'atteindre et- grimpa* sur fimpériale.


ne pas •tfrassai» les

Mttr«s au repensa aux •Noone«> au Olractaur eu Journal, mais bien aux HiltlaUs Ind^uées hnt t'annonça. Exempt* Il, F., 360, bureau du Journal. Le. lettres sont remisas ou réexpédias» «ermsea à l'intéressé.

Annonces

BOURSE DU COMMERCE de Rennes

VENTE VOLONTAIRE inx Gorhèrri publiques

le 1" Mars 1905 Il 2 h. précises du soir

A la requête de M. Fernand LOULIEIt receveur d'environ 1100 cuirs de vaches, bœufs taureaux et S.SOO peaux de voeux et moutons provenant des boachïriei de Renne», Cherbourg et Château GontLier.

Le* marchandises seront

visibles dcai jours avant la vente 29, Quai de la PréY&lay Rennes.

Pour lea ordres d'achat

t'adreser M. Fernand LOULIER.

BELLIER,

Courtier assermenté.

8491 1-1

BOURSE DU COMMERCE de Rennes

VENTE VOLONTAIRE Aux Encbtm Ptbl qnes

1" Mars 1905 à trois heures du soir

A la requête de M. Lmlle FERRON, receveur d'environ 5OO cuirs de vaches, besuts. taureaux, chevaux et 2.200 peaux de veaux et moutons provenant des boucheries de Fougères et Granville.

Les marchandises seront

visibles deux jours avant la Tfnte, 31 rue du Mail à Rennes.

Pour les ordres d'achat s'a-

dresser à M. Emile FERRON. BELLIER,

Courtier assermenté.

M91 1-1

ETUDE

de M- Henri ROBERT

notaire, à Dol

Vente de Meubles Après secs, ordonnât par Justice Le JEUDIS 16, VENDREDI 17, LUNI)t 20 MA US 1905

à nne heure précité

après-midi et jours suivants «'il y a lieu

EN LA VILLE DE DOL

rue Le Jamplcl

Dans la maison où est décédé Mme Vve Dnpuy, M' ROBERT, notaire à Dol, procédera i la vente publique et aux ̃ nclière des meubles et objets mobiliers dépendant de la succession bénéficiaire" de Madame Dujuy, consistant notammeut en

Marmites, timbales, chaudron*?, trépiedr, gril?, soufflets, chc:iélb, garde cendre, casseroles, poêles à f:ire, passebouillon, bocaux, lanternes, lampe à es-cn.ee, lampes il pétrole st à gaz, moules, bassioes, bidons, garde-manger, pompe à mains avec cnvette, fourneaux, seaux, fers à repasser, cave i liqueurs, vaisselle, pots, poteries. Terres à cidre, à viu el à liqueur», taBses à café et à thé, théières, cafetières, cuillers, fourchette*, service a salade, pinces à sucre, couteaux avec et «an» écrin, assiettes ordinaire?, 27 afisiettes il. dessert, 2 raviers, 15 plats, saladiers, carafes, coupes à champagne, chaises en rotin et en paille, fauteuils Voltaire, tableaux, pendules, vase et statuettes, tables et tapis, buffet en cerisier, petites tables, petit bareau. 5 lits, rideaux tables de nuit, couver turcs de laine et de coton, couëttes, matelas, oreillers, sommiers, édredons, dessus de lit deacentes de lit, glaces, tables de toilettes avec marbre, étagères, potiches marbras et plâtre, deux commolinge, 1 li. de fer, 4 grandes armoires, garde-robes, pots à eau-, cuvette, prie--Dieu, grands et petits rideaux de leDélie, commode toilette, armoire à gl3ce, secrétaire, piano avec tabouret, jardiniCres avec support, fauteuils crapauds, carputti'S, coffre à bois, colonnes, candélabres, portiè res et @tore, tableaux, petit bureau, guéridons, surtouts, réveils matin, cheminée Pras sienne, jumelles.

4 tonneaux, 3 cuves, barriques vides, barils, une' barrique de vin rouge, vins blanc et rouge, en bouteilles, fûts vides, baquets chantiers, un grand nombre de .bouteilles vides. 1

Lessiveuse, baquete, bois de chauffage, charbon, fagots, Misses, 1 banc de jardin, moulin à blé-noir, berceau en ,bois, Jardinières, rôtissoires, Tt supports de lampe, 10 verras de lampe, lampe suspension cordes linge, coutil, laine à matelas.

Un cheeal bai de 8 ane avec ses équipages, toiture de voyatours ce transformant en breack, paille, foin, avoine, fumier, outillage d'écurie.

Le Chenal el la Voiture seront vendm le VENDREDI, 17 MARS, à une heure.

La vente et fera au comptant.

Se renseigner aM ROBERT, aotaire Dol.

Hôtel dw Ventes Mobilières de Rennes

VENTE PUBLIQUE aux ENCHÈRES

par autorité administrative de MEUBLES Saisis sur Mademoieelle LEFEUVRE, suivant procès verbal da ministère de PHILIPPE, huissier, porteur de contraintes à Rennes, en date du 30 janvier 1905, enregistré A la requête de M.LEPETIT, percepteur dee Contributions directes de la Ville de Rennes. Le MARDI 28 Février 1905 à 1 heure du soir, a Rennes, rue Saint-Malo, n*12, par ministère de Commissaire- prisaur ON VENDRA

Salle 1 manger en chêne, buffet, table à rallonges, 6 chaises cannées, glace, tapis linoléum, pendule.

Expressément au comptait 3497 1-1 ETUDE

de M ROBERT, notaire 1 Dol

VENTE DE

Mercerie, Laine BONNETERIE Après décès. Ordonnés par Justice,

Le Mercredi 15 Mars ,1905 à 2 heures après-midi

Ville de Dol, rue Lejamptel Dans les Magasins de Mme veuve DUPUY exploitait son commerce de Mercerie.

M' ROBERT, notaire & Dol procédéra à la vente publique et aux enchères, en bloc, en an seul lot. de toutes le» marchandises de

Mercerise, laine et bonneterie dépendant de la succession benCflciairede Mme Dupuy. Ces Marchandises, on été estimées à l'iinventaire

57 4OO francs

S'adresser, pour visiter les 1 marchandises et pour tous ren- seignements, à M- ROBERT, notaire à Dol, dépositaire dn cabier des charges. 1 3483 1-3

Immeubles

i Tendre oa s Loao

ETUDES

de Mu CUNY et BAUD, avoués,

et de M- RADKNAC, notaire à Saint Malo.

ADJUDICATION

même au-dessous

des mises à prix

Le Mercredi 8 MARS 1905à 2 heures de l'après-midi En l'étude

Et par le ministère de M' RADEXAC, notaire à SaintMalo.

Désignation

Commune de

Dinard-Satnt-Eiwgat t

A ia basai-Vallée

PREMIER LOT

UNE

Maison d'habitation construite en pierre, couverte en ardoise, ayant rez-de chauesée, premier 6tage de 5 pièces second étage ayant cinq mansardes. Cour avec cuisine, remime, écurie, et autres dépendances. Contenance superficialle S ares,

Mine à prix primitive

20.000 francs.

Deuxième LOT

Une parcelle de Terrain contenant 331 mètres carréî 40, sur laquelle existent remise et écurie.

Mise à prix primitive

4. 500 francs.

Troisième Lor

Une autre parcelle de Terrain contenant 275 mètres carrés 30, Meme à prix priniitive

8.000 francs.

Quatrième LOT

Une autre parcelle de Terrain contenant :'41 mètres carrés 30. Mise à prix primi'ive

3.000 francs.

Facullé de Réunion

Pour extrait A. CUNY.

Pour renseignements, s'adresker il M' RADENAC, notaire et M"CUNY etBAUD avoués à Saint-Malo.

Pour plus do détails, voir les afHehei.

8477 1-1 ÉTUDE

de M' QUEUItY, notaire à Rennes

2, rue de Rolian, 2

Successeur de M' BAUDOIN ADJUDICATION VOLONTAIRE

le MARDI 28 FÉVRIER 1905 a 2 heures, en l'Etude

de la FERME du CHAMP-MARTIN

Située commune de .Mouazé et par extension commune de Chevaigné d'une (contenance totale de 7 hectares 14 ares 3centiares. Revenu net :525fr.j Miee à prix: 12,000 fr. II n'est pas répondu aux demandes de rensaignements qui ne sont pas accompagnées d'un timbre de 15 ccntliv.ee.

ETUDE

de Il' BITOUZË, aotsJre à Rennes.

AVENDRE Par adjudication

Le Mardi 28 février 1905 à 2 heures,

en Fstude de M- BITOUZÉ UN JARDIN Planté d'arbres fruitiers dans lequel est érigé une maisonnette, situé il Rennes, faubourg de Fougères, n' 137. Mise prix 600 francs. Ponr tous renseignements s'adresser a M' Bitouxe, notaire.

A VENDRE ensemble on par parties UN BATIMENT sur poteaux de bols sis au bourg d'Acigné, ayant servi d'église provisoire Cette construction facilement démontable devra être enlevée sous délai de 2 mois. S'adresser pour tout renseignements à M. Jean-Marie Arche propriétaire au bon rit dU,:igné.

8467 13 ETUDE

de M' ARNOX, notaire à Lorient

VENTE Par Adjudication la Mairie de Carnac le LUNDI 20 Mars 1905

i 2 heures pir M' ARNOX De la ville

DITE KERMENEG A CARNAC (Belle-vue) HAItlT ATIOIN Comportant 14 püces, 2 caves, remise, écurie et grenier perme'tant des agrandissements, jardio, étendue 14 ares eniriron.

Miee prix 1O.OOO fr. Cette propriété est il. 100 m. le l'Eglise, à 1 kilomètre de la place, à proximité du tramway et du chemin de fer et de ;oates les ressources de la vie ;t au centre du paye mégali,hique.

3475 1-4 V ENTE Par Adjudication LE MARDI, 28 MARS 1905 heures de l'après-midi en l'étude de

M- BAILLERGEAU

notaire,

22, rue du Mené, 22

iL Vannes

I

Dî là Presse de Cooleas Située à 3 kilomètre de /an nés, contenant cinq hecarcs environ et susceptible, l'être louée comme immeuble nduatricl 4.000 francs par un. Mise prix: 60.000 fr. II

Une MAISON Située Vannes

(4, Place de l'Hôtei-dc-Ville Dite « café de l'Univers u, ouée 4.000 fr. par an.

Mise à prix trente cinq nille francs, ci 85,000 fr. Pour tous renseignements, l'adresser M' BAILLER 'EAU, notaire, et de KEY3ER et PHILOUZE, avoués L Vannes.

3174 1-3 ÉTUDES

de M' J. CAVELLAT

notaire à Taulé (Finistère) et de ni' BLLZ

docteur en droit

avoués à Morlaix

VENTE par licitation tndicUire

Le MARDI, 21 MARS 1905 & uue heure

sn l'étude a par le ministère de M' CAVELLAT

du LIEU de KEROHAN-BIAN

iituéenSt-Martin-dcs-Cuamp» ;t par extension en Ste-Sèvo, l'une contenance cadastraie la 5 h. 54 a. 51 c. Le dit lieu ou Jusqu'au 29 septembre 1905, J.-M. Fer, moyennant >00 fr. et l'acquit des impôts Miss prix 10.000 fr. S'adresser à M- CAVELLAT iépositaire du caLier des :harges.

de II' LAMARQUE, notai» à Brest

rue de Siam, n' 26

AVENDRE Par Adjudication

en l'étude, le 15 MARS 1905, 2 heures du soir.

Une PROPRIÉTÉ sise Brcst-Recoucrance rue de l'Eglise, a' 23, comprenant

MAISON

de 8 étages en façade sur la rue; chaque étage a 4 grandes -pièces au 2' étage se trouve 'un passage pour alleraujardin situé derrière.

A la hauteur du 2' étage UNEAILEENRETOUR droite dans la cour contenant au rez de chaussée une chambre feu sur terre, premier étage et manearde cavuan sous l'escalier.

MANSARDES

droit à la cour es aux lieux d'aisances.

Jardin derrière, d'une conteuance d'environ 160 ma, Revenu annuel 1.750 Ir. environ.

Mise à prix iG.000 fr. S'adresser a M' Charles LAMARQUE, 26, rue de Siam, Brest. 3387 1-4 ETUDE

de M- BOURGES, notaire à Montfort

AVENDRE par Adjudication Volontaire

Le JEUDI, 2 MARS 1905 2 heures après-midi

en l'étude de M' BOURGES, notaire

1

uneMAISON d'habitation, située à Montfort, rue du Guitai, occupée par M. Vaugru, avec jardin et autres dépendances.

Il

UNE AUTRE MAISON d'habitation, située à Montfort, -ne du Guitai, occupée par M.Berthelot, avec remise, écurie, cour, jardin et autres dépendances.

III

UNE BONNE PRAIRIE située près la ville de Monttort, route d'Iffendie, contrenant près de 3 hectareset louée a Mme Clément.

Faculté de traiter avant 'l'adjudication.

Pour renseignements, s'adresser audit M- BOURGES, 'notaire à Montfort.

3486 1–1

*̃ ETUDE

ae MI Joies FONTAINE, notaire à %naos,

place de la Mairie

ADJUDICATION VOLONTAIRE

U MBHCREM 15 MARS 1905 à deux heures

en l'étude de M' FONTA INE 1

D'UNE PROPRIÉTÉ Située à Rennes, l'angle de la rue de Nantes, du boulevard du Colombier et du booievard de la Tour d'Auvergne, comprenant terrains propre? à bâtir, divisée en quatre lots.

Pour détails voir les affiches.

Il

UN IMMEUBLE Situé i Rennes, rue du PréBotté n' 16, ancien 14.

Loué àM.Lemoine 1.370fr., plus 150 fr. de charges.

Mise à prix I8.OOO fr. Pour tous renseignements, s'adresser a M' Fontaine, notaire.

ETUDE

de NT NEVEU

notaire* St Aubia du-Cormier A VENDRE de GUÉ à GRÉ

La belle propriété du Nessft Bftlaa

Située commune, et .prés le bourg de Saiat-Georges-deReintembault.

A bord d'un chemin vicinal. Contenant en un «cul tenant, 106 hectares 94 ares 09 centiares.

Divisée en quatre fermes. Revedn annuel 8.OOO fr. S'adresser au dit M' Neveu, notaire.

ETUDE

de M. CAVELLAT, notaire a Taulé (Finistère)

AVENDRE par ADJUDICATION

Publique et Vqlonlaire

en l'étude et par le ministère de M' CAVELLAT

Le MARDI, 7 MARS, 1905 à une heure

la MÉTAIRIE de Peu ar-hoal, CR Taulé contenant 4 h. 08 a. 91 et affi-rmoe jusqu'au 29 septembre 1914 à Jacqnes Herry moyen nant 400 fr. l'an, plus l'acquit des impôts.

Mise prix 10,000 fr. S'adresser pour ions renfeigûoaicntB à M' CAVELLAT. 1

Cabinet*» J.-M. S UYOf Agent d'affaires

3, Rue LafayetU, J

RENNES

A Vendre de suite Fonâstle drogosrte pbarmstmndiin! et industrielle dans grandi ville de la région, affaire) 150.000 fr. par au. Prit modéré et ébattre.

II

Affaires 170,000 fr. par an. Beaux bénéfices. Prix modéré. III

Restaurant de 1" Ordre IV

Deux Grands Cafés

v

BON PORTEFEUILLE De représentationcommerciale et beaucoup d'autres fonds de toutes sortes.

VI

Quatre celles Propriétés situées au centre de Rennes, valant de 120 a 200,000 fr. et divers autres immeubles. Contentieux recouvrements. 3489 1-2 ÉTUDE

de M' MOAL, licencié en droit notaire à St-Pol-de-Léon (Finistère)

A VENDRE deGKÉàGili;

En la commune de Saint-Polde-Léon

à l'entrée de la belle plage du l'Ile-de Sieck

Doe Très Jolie Villa MEUBLÉE ou NON

entourée d'un beau jardin clos de murs.

Remise et écurie avec chambre et grenier au-dessus. Citerne et puits.

La propriété, de construction récoute, est située sur le bord de la route de Saint Pol à l'Ile de Sieck et à l'entrée même de la plage.

Belle vue sur la mer.

Entrée en jouissance immédiate.

Pour visiter s'adresser an gardien et pour traiter à M' MOAL, notaire à Saint-Pulde-Luou. 3288 1-10 Belle Villa à4£UIfSElteJV

Vendre Immédiatement S'adresser à M. LEGEAItD, notaire à Silt (Illo et-Vilaine) 3378 1–

les annonces do Vous y trouverez toujours des renseignements utiles

Pour favoriser le développement du Commerce et de l'Industrie en France EN CAPITAL: Sociz! et 56, Rue de à PARIS

DE RENNES.14. Rue Le Bastard (Téléphone 2 55)

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ETUDE

de M- NEVEU, notaire

i Siiut-Aubin-du-Cormier AVENDRE Par Adjudication

En cas d'offres suffisantes Par le ministère

de M- NEVEU, notaire

Le MARDI 14 MARS 1905 aux 2 b. de l'après-midi

Au bourg de Coané chez M. JOURDAN,

boulanger.

Une FERME Située à la Cheminclterie, commune de Gosaè

Contenant 15 hectares 58 ares Revenu anuuel 1.000 francs 'Bonne terre. –Belle servitude Reserve de traiter avant l'adjudication.

Pour visiter la ferme s'a-dresier à M.Barbedet qui l'ex-ploite. Et pour tous renseignement. audit M' Neveu.

3392 1-3 ÉTUDE

de M' JOLY, notaire & la Chapelle-dés -Fougeroti

AVENDRE par Adjudication

Le JEUDI 30 MARS 1905 à nua heure

en la salle de la Mairie

de Gévezé

Deux MAISONS et un JARDIN

Sis au bourg de Gcvrzé. Revenu 300 francs. 3-164–1 A LOUER

UneMAISON Située rue Notre-Dame

La Gucrcho

Comprenant 4 pièces an rezde-chaussée, dnut 2 magasins et 2 arrières-magasins, 4 pièces au premier etago et 4 au second grenier sur le tout, une grande cour avec bâtiments de servitudes. Pour tous renseignements, s'adresser M. LAMBIERGE, Même rue. 3823 3 AVENDRE DE GRE A GRÉ

A Binic, port de mer

BELLE MM DB MAITPE élevée sur cuves, composée de 12 pièce».

Jardins d'agrément, potager et fruitier. Eau de source abondante. Vu panoramique sur terre et sur mer. Plages magnifiques et de toute sécurité. Station de chemin de fer.

S'adresser à M' Ollivier, notaire Binie (Cô:es-du-Nord). 3244 1-7 ETUDE

de M' LECOQ, avoue a Dinan Place Uuguesclin

LICITATION

Sur baisse de mise à prix Le Mardi 14 Mars 1905

à deux heures du soir

En l'étude et par le ministère Je M' BOUTT1ER, notaire à Dinan, rue da Cocherel.

A Dinan

Route de ùinard

Au lieu dit

La Fontaine de Lèoutjer PREMIER LOT

un TËHRA1N de forme irrégulière d'une contenance de 730 mètres carrés 45 décimètres carrés sur lE.quel se trouve con8trais des haugards pouvant servir de magasius et un petit bureau. Mise à prix primitive

7,000 fr.

Deuxième LOT

un TERRAIN d'une contenance do 536 m. carrés sur lequel est construite Une MAISON

comprehant aurez de-chaussée trois pièces et ne vestibule, 1" étage composé de 4 pièces, 2' é:age de 4 pièces, jardin clos de murs.

Mise à prix primitive

18.000 Ir.

Faculté do Réunion

L'avoué poursuivant,

E. LECOQ.

Pour tous renseignementss'adresser à M" UOÙTTIER, notaire à Dinan et & M" LECOQ et avouée.

de TOUSSAINTS

MM, HERVIAUX et QUÉMERAIS, Pharmaciens-Directeurs RENNES 10, Rue du Lycée, 10 RENNES

HUILE DE FOIE DE MORUE EXTRA firatiB chimiquement pare Importation Mb de Norvège EXÉCUTION SCRUPULEUSE DE TOUTE ORDONNANCE MÉDICALE MEDICAMENTS DE PREMIER CHOIX

PD&lin Al A M D I P a Vendre moitié prix de sa Valeur

ETUDE

de M' Jules FONTAINE notaire, à Rennes,

place de la Mairie

ADJUDICATION VOLONTAIUE

LE MARDI, 14 MARS, 190! à deux heures

en l'étude de

M- FONTAINE, notaire Du Domaine de La Boulaye

PREMIER LOT

Le CH ATEAU de Le Boulaye

ei ses dépendances, la ferme de la Boulaye et la ferme du Perray, le tout situé commune d'IHendic et de Boisgervilly, contenant environ 73 h. 81 a. 15 c. Revenu des fermes 4.200 fr.

Mise à prix: 132.000 fr. Deuxième LOT

LA FERME de Launay Boul»ye

située en Boisgervilly, contenant environ 21 h. 62 a. 40 c. louée 1.240 fr.

Mise à prir 34. OOO fr. Troisième LOT

LA FERME de la Ville Gérault

et la ferme de Trunguet située en Boisgervilly contenant ensemble environ 14 hectares 83 ares 23 centiares, louées 720 francs.

Misa à prix 18,000 fr. QUATRIÈME LOT

LA FERME du Petit Beauchè

et la petite ferme da Bolalr situées en Boisgervilly contenant ensemble 13 bectarps 67 ares 40 centiares, louées UOO francs.

Mise a prix 14,000 fr. Pour plus de détails, voiriez affiches. 3425 1-5 VENTE, Pour ranss de départ

Par Adjudication Volontaire En l'étude de M* GIGON, notaire & Pontoraou

Le JEUDI 2 MARS 1905 2 heures du soir

I

UNE

Maison d'habitation à nfage d'épicerie, café restaurant, avec toutes ses dépendances.

Il

DEUX

Petites Maisons cellier, jardin et terrain à Mtir, ayant uuc façade de 18 mètres sur la rue.

Le tout, très convenable, est situé à Pontorson, route d'Antrain en face la gara et à l'entrée de la petite vitesse.

Commerce assurée et chance certaine de plus valuo pour l'avouir, placement solide et avantageux, jouisRanco immédiate ou à la Saint-Micbi'l prochaine valeur locative 720 francs.

On peut traiter de gré à gré d'ici l'adjudication, s'adresser il. il%[. Louis BREGAIN, propriétaire à Pontoraon ou à M' GIGON, notaire.

3380 1-2 ETUDES

de M'VICIIOT. avoué a Brest rua do Siam

et do Ni' ItOULLIER,

notaire à Lannili

VENTE Par Licitation Judiciaire Même au-dessous des Mises à Prix En ia salle de la Mairie de Lannilis

Et par le ministère de

M* BOULLIER, notaire à Lannilia

LE VENDREDI 3 Mars 1903 à une blute

la la Commune de [Lannilis Premier LOT

AU BOURG, RUE LAÉ Dos Grands Propriété servant actuellement de casarne il. la gendarmerie, compreuant un grand bâtiment cour au couchant dans cette cour. cinq bûchers, bâtiment formant an iii-xo, citerne, lavuir, cabinets d'aisances, écurie, buanderie tous ces édiQcod couverts en ardoises; jardiu muré.

Le tout contenant 13 ares ̃80 centiares.

Loué au département jusqu'au l'' octobre 1907, 1.250 fr. l'au sans impôts.

Mise à prix 12,000 fr. et mCuie au dessous.

AU BOURG, RUE LA£ Deuxième LOT

Une MAISON d'Habitation

couverte en ardoises petite cour.

Le tout contenant 1 are.

Loué verbalement 160 fr. 'J'an sans impôts.

Mise & prix 3,500 tr. et meme au-de«soos.

S'adresser i M' BOULLIER notaire, à M" VICHO'f et ALLAIN, avoués.

E. VICHOT,

Avoué lie»*eiè.

3393 1-3

ETUDE

de M' DURAND, notaire

à QaitDper

AVENDlaE Par Adjudication Voloattire

Le Mercredi 15 mars 1905 t i 2 heure», en l'étude

DEUX MÉTAIRIES

Au village de Ki'rlédan

Commune de Kerfeunteun

1 3 kilomètres de Qmmper, aar le bord de la grande roule. Premier LOT

La Tenue Viol

louée jusqu'au 29 septembre 1917, moyennant un fermage annuel de 1.250 francs et l'acquit des impôts.

Mise à prix 30.000 Ir.

Deuxième LOT

La Tenue Guézenneo louée jusqu'au 29 septembre 1909, moyennant un fermage annuel de 1.900 francs et l'acqnit des impJrs.

Mise à prix 23 000 fr.

Clause de réunion.

Pour tou:i reniL'ignpments,

s'adresser à M' DUUAND.

3383 1-4

ETUDE

de M* LE GALLOCH,

avouè-licenc:é.

rue de la Mairie, 21

à Brest

VENTE Sur Saisie-Immobilière

A l'audience des du

Tribanal civil ,o Brest,

aie à Brest, l'il;; 22

Le Mercredi 15 Mars 1905

à 1 b. de l'aprè* midi

Il sera procédé le 15 MARS

1905, en l'audience de,! criée! des saisieM-imujobilières du Tribaaal civil de première instance de Brest, géant au palais de Justice, à Hrest, rue Voltaire, 22, à l'adjudication au plus offrant et enchérisseur, d'une MAISON, sise à Brest, rue da l'.iris, 91. En la ville do Brest rue de Paris, 91.

1- Une MAISON d'Habitiition

Devant porter le n- 91 et située entre deux immeubles portant les n" 89 et 93.

II- Une Autre Kaïson Sur le derrière. Derrière cette maison, cour s-éparée cn deux. Ces maisons sont construites

sur un terrain de 420 mètres carrés.

L'adjadication aura. lieu sur

la Mise à Prix fixée par le créancier poursuivant do quarante mille francs ci AO.COOfr.

NOTA. Les enchères ne

seront reçue3 que par mioiatèred'avoué.

H. LE CALLOCH,

aoouà- licencié.

S'adresser pour tons rensei-

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