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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1904-12-25

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 25 décembre 1904

Description : 1904/12/25 (Numéro 1952).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k640563x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 31/10/2008

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BULLETIN DU JOUR

Au tamponnement de la Chapelle il y a «s 11 mort» et environ 40 blessé*.

La Chambre s'est occupet du budget de tagriculture.

L'affaire Syveton, toujours mystérieuse, %oniinue à pausionntr les esprits.

Un brouillard épais s'est répandu sur la région nord de l 'Europe. On craint des toUi&ions en Manche et en mer du NordUn conte par semaine

Le loël de Rose KerUngo; C'était le 24 décembre, mois que les Bretons désignent sous le nom de mois très noir. Sur la terre, gelée depuis longtemps par un hiver âpre et précoce, la neiga était tombée trois jours durant, et recoutrait de son épaisse ceuche les sentiers et les routes. Aussi loin que l'oeil pouvait distinguer, la campagne n'était plus qu'uae vaste plaine blanche, légèrement ondulée, sur laquelle les troncs des arbres faisaient des taches sombres, comme des déchirures dans une toile.

Or, le dimanche précédent, le recteur de Louannec, cette antique cure de SaintYves, avait dit à ses paroissiens, en terminant son prône « Mes frères, nous célébrerons cette année la fête de Noël avec plus de solennité encore que l'an passé. Va que les temps sont mauvais et que vous aver un plus grand besoin des secours de Dieu, je vous invite en foule à la messe de minuit pour adorer votre Sauveur, afin qu'il «oui bénisse Il

Ces paroles avaient fait sur tous ces esprits simples et droits une profonde impretbion, et personne n'avait oublié la reoommandation du vieux prêtre, qui d'ailleurs passait pour un saint.

Comme la fête de Noël tombait cette année là un jeudi, c'était jour de marché le mercredi à Lannion et à Perros-Guirec. Dès le petit jour, paysans et paysannes, chars à-bancs et lourds charriots allaient dans ces deux directions, «'ouvrant à grand effort un chemin à travers la neige accumulée, glissant à chaque pas, se heurtant les uns contre les autres, et parfois roulant p6le mêle dans les fossés et les mares cathées sois les avalanches. Impossible pour eui de guigner un point de repère tans la direction qu'il fallait suivre. On voyait il peine à deux mètres devant soi, car la neige s'était remise à tomber, non plus à gros flocons comme les jours précédents. mais fine, serrée, aveuglante.

Et c'étaient tout le long des routes des appels désespérés, des cris de gens pestant contre le mauvais temps, contre leurs bêtes, contre eux mêmes, puis des clameurs prolongées, entre coupées de vociférations qui donnaient de loin l'impression d'une foire tumultueuse.

Debout sur le seuil de sa chaumière, Rose Kertanguy regardait les passants. Elle était connue et estimée de tous. Dès qu'un cri de détresse se faisait entendre auprès de sa maison, elle accourait pour aider les gens à relever leurs bêtes tombées et leurs voitures renversées.

Les services étaient accueillis avec ferveur, car on savait dans le pays qu'elle était forte et endurante, et capable d'aguiaber aussi bien qu'un homme.

Quand bêtes et voitures étaient remises J'aplomb, tous lui adressaient la mémo foestion

Metoi à toi, Rosé eh bien, et ton petit, ça va-1-il mieux ?

Ça va pis, répondait la pauvre femme attristée, le médecin a dit que c'tétait grxve.

Ah 1 misera de misère I o'esl vexant tout de même pour tme brave femme comme toi.

Et ils continuaient leur route, pestant de nouveau contre le sort et le mauvais temps, et se disant bu ans aux autre? Quel malbeur pour elle 1 Après sa fille, perdre son garçon I. un enfant de six ans. bien élevé I. d'appareaoe si robuste 1. et joli comme en amour 1

Le médecin officiel des pauvres était venu, en etfet, la veille, et il' revint ce tour là examiner le petit Jobic. Après l'aVoir ausoulté avec soin il dit à Rosé l'état de l'enfant inspire de sérieuses inquiétules, mais ne vous alarmez pas, rien n'est

désespéré. C'est une congestion pulmonaire bien définie. Il faut laisser la maladie suivre son cours. Surtout, dit-il en sortant. préservez votre enfant du froid ce serait mortel pour lui. Ayez soin d'entretenir dans votre maison et dans le lit clos une chaleur douce et continue.

La pauvre femme soupira et, folle de douleur, elle se précipita sur son foyer, rapprocha les maigres tisons qui menaçaient de s'éteindre et y jeta le reste de son bois. Puis elle songea aux moyens d'exécuter l'ordonnance prescrite. Comment faire ? Elle était pauvre 1 Ayant à peine du pain, elle n'avait plus de bois. Son mari naviguait au loin depuis six mois, et l'argent qu'il envoyait régulièrement suffisait tout juste à nourrir son enfant et elle, et à payer le loyer. Au moins, quand elle était libre, elle pouvait travailler et gagner de bonnes journées. Mais maintenant?. Une angoisse terrible étreignait ton cœur.

Heureusement, chez les Bas-Bretons, la charité est une vertu de race. Elle y revêt surtout les deux qualités d'où elle tire sa valeur et son efficacité eHe est discrète, et elle est généreuse.

Déjà les voisines qui connaissaient la situation do Rosé, s'étaient concertées. L'une d'elle apporta des draps de rechange pour le petit Jobic après ses sueurs nocturnes, une au!re donna une miche de pain frais, une autre offrit du lait et du beurre. Enfin, Fante Bothoa, la broyeuse de lin, arriva à son tour avec sa brouette. E:le s'arrêta au seuil de la porte et, de cet air de rondeur qui exclut la protection et la vaine pitié, elle dit

Tiens, Rose, voilà pour toi une bonne bûche de chêne et des mottes de terre bien sèches. Avec cela tu féteras ton Noéi chez toi, puisque tu ne pourras pas aller à l'église, à cause de Jobic. Mais, ajoutat-elle, tu n'as pas de copeaux. Va donc jusqu'au moulin de l'Etang quérir des brindilles de sapin et du bois mort. Je garderai ton ûls pendant ton absence.

Rose, ivre de joie, prit une corde et un sac et s'élança dehors. A travers la neige, elle allait, elle courait, elle arait des ailes 1 Elle eut bientôt franchi les deux kilomètres qui la séparaient du Moulin de l'Etang. Là, avec ses mains, elle creusait dans la neige qu'elle roulait devant elle. La besogne était rude, et elle fut longue, car les couches superficielles des brindilles étaient toutes humides, et c'est au fond seulement qu'elle en trouvait de sèches. Parfois ses mains devenaient tellement gourdes qu'elle était obligée de s'arrêter. Alors elle les frappait contre son torse robuste comme font les bûcherons pour faire passer l'onglée. Puis, regardant le ciel et songeant à Jobic, elle reprenait son travail avec une ardeur implacable.

Ayant rempli son sac de brindilles de sapin, elle monta sur les talus pour cueillir du bois mort. Cette besogne fut encore plus pénible et plus longue que la première. Le moindre mouvement dans les branches faisait dévaler du haut des arbres la neige qui inondait la pauvre femme, ruisselait le long de son corps et la glaçait jusqu'aux os. Plus d'une fois elle se sentit défaillir, mais la pensée de son Jobic la relevait et la soutenait toujours. C'est au prix de mille peines, et après de longues heures, qu'elle eût cueilli son fagot. Elle y attacha son sac de brindilles et lia le tout avec sa corde pour ne faire qu'une seule charge, puis, d'un ge^te vigoureux, elle la souleva sur ses robustes épaules. Et de nouveau la courageuse mère, trempée, gelée, claquant des dents, courut à travers la neige sans s'arrêter un seul instant. En rentrant chez elle, elle laissa tomber son fardeau sur le sol battu et soupira avec joie Enfin, voilà de guoi faire flamber la btlahe 1 mon petit lobic n'aura pas froid cette nuit.

Quand Fante fut partie, Rose raviva son premier feu, changea ses hardes mouillées qu'elle fit sécher et revêtit sa toilette du dimanche. Pour le moment, Jobic dormait dans le grand lit clos.

Cependant la nuit était déjà venue et les gens de Louannec retournaient du marché avec leurs provisions. Ils étaient maintenant silencieux et presque recueillis. Les chemins piétinés tout le jour se dessinaient plus nets devant eux, et leurs bêtes, allongeant leur col d'un air triste et laj, marchaient lentement.

Peu à peu le long des chemins tout fut désert. Mais voilà qu'un vent glacé, violent, souffla des régions boréales, soulevant la neige en tourbillons. La mer démontée clamait là- bas sur les récifs, du côté de Tomé et des sept Iles. Jamais, au dire, des plus vieux, on ne vit dans la pays un hiver si rigoureux et une nuit de Noël si épouvantable. Mais ni l'hiver, ni la neige, ni les rafales n'empêcheraient les gens de

Louannec d'assister i la messe de minuit. Aussi, la campagne au loin fut bientôt constellée. On veillait, en attendant l'heure de partir. Dans toutes les chaumières la bûche de Noël flambait, et, assis autour, vieillards, femmes et enfants devisaient des choses du passé, de légendes pieuses et de l'histoire des ancêtres.

La chaumière de Rose Kertanguy s'illuminait ausii. Jobic s'était réveillé. C'était l'heure où la terrible fièvre le prenait, accompagnée de sueurs abondantes. Alors Rose jeta sur son premier feu des brindilles de sapin et du bois mort, puis, en travers, elle plaça la bûche, sur laquelle elle eut soin de tracer des signes de croix avec de l'eau bénite. Elle couvrit le tout de mottes de terre et laissa le feu couver un instant. Au bout de quelques minutes, la Miche de chêne flamba dans le foyer et des clartés blanches, semblables des esprits effarés, tournoyèrent dans l'humble demeure le long des poutres noircies et autour du lit clos. Dans la cheminée le vent hurlait affreusement.

Et Rose Kertanguy, penchée sur son Jobic, l'éooutait trembler la fièvre et respirer aveo effort. Et d'une voix faible l'enfant disait à sa mère

Maman, c'est donc vrai que c'est aujourd'hui Noël ?

Oui, mon chéri, mais comment le sais tu ?

C'est Fante qui me l'a dit.

Hélas 1 mon trésor. nous n'irons pas l'église, tu es trop malade.

N'importe, maman, puisque le petit Noël viendra chez nous quand même. Et tu placeras le sabot, n'est-ce pas, mère ? Oui, mon ange, je placerai le babot et le petit Noël le remplira de beaux présents pour toi.

Et Rose anxieuse passait sa main sur le front de son enfant. Il était brûlant. La sueur perlait.

Tout à coup un carillon lointain se.118 entendre, annonçant la messe de miuait. Maman, dit Jobio, maman, écoute C'est la voix des cloches 1 Le petit Noôl est dans l'église, bientôt il sera chea nous, et il me guérira.

Il reprit avec une assurance touchante Je te dis, maman, qu'il me guérira 1 Oui, mon fils adoré, il fera cette grâce à ta mère.

Alors, maman chérie, viens près de moi et dis ton chapelet pour que je n'aie pas peur.

Rose, ayant raffermi la bûche de chêne et redressé les mottes de terre dans son foyer, y plaça le petit sabot, bourré de gâteaux et de joujoux. puis, elle se coucha tout habillée à côté de son fils. Et elle se mit à égrener son chapelet en sanglotant. Bientôt un tintement de cloche lent et grave se fit encore entendre au milieu des rafales. C'était le moment de l'élévation. Le petit Jobic sursauta et s'écria daus son délire

« Maman 1 maman 1 le petit Noêl va venir 1 Il vient 1 II vient te dis-je, il est chez nous, je le vois I.»

La pauvre mère épouvantée se dressa sur son séant, n'osant rien dire.

« Cric 1 cric I. Cric 1 cric I.

C'était un petit grillon qui, attiré par la chaleur, était sorti de son trou. Sou chant, d'abord faible et hésitant, devint extrême- ment sonore. Puis, ce iut un roulement étrange, continu et vibrant I

Jobic se serrait contre sa mère et d'une voix faible et suppliante il répétait « 0 maman I maman 1 entends-tu ? Il est chez nous I

Bientôt la mère et son fils, toujours bercés par le chant du grillon, s'endormirent profondément.

Le lendemain, contre son habitude Rose se réveilla tard. Son premier mouvement fut de se pencher sur son enfant. Elle le considéra longtemps d'un air anxieux. Il était dans la même position, ses petites mains croisées sur sa poitrine. Son souffle était paisible, régulier et, chose étonnante, il ne semblait pas avoir transpiré pendant son sommeil. Sa figure ne trahissait aucune souffrance. Tout au plus pouvait-on lire sur sa physionomie calme et reposée une préoccupation attentive au rêve que sa jeune âme suivait là-haut dans la compagnie des anges. Elle n'osa pas le réveillerr. S'étant levée, elle ouvrit sa porte. Un son de cloche annonçait, là bas, la messe de huit heures. La neige ne tombait plus et le vent s'était replié vers les régions po laires. Mais, sous le ciel morne, couleur d'étain, la campagne était horrible à voir. On eut dit une immense toile grise, trouée, piétinée par une chevauchée, de passage. Bientôt le docteur arriva. Eh bien, dit-il, et le petit?

Je ne sais pas, répondit Rose, inquète.

Le bruit et les bouffées d'air frais qui entraient dans la maison réveillèrent Jobie. Il se mit chanter tue tête ce refrain que lui avait appris sa mère

Dans la ciel bleu

Demandez a Dieu

Le bonheur pour celui que j'aime

Ah 1 misère 1 exclama le docteur, il a le délire, c'est la fin!

Il examina l'enfant, qui ne voulait pas se laisser faire, le tourna, le retourna cent fois, et demeura stupéfait.

Mais, puisque je vous dis, répétait Jobic, que le petit Noël m'a guéri 1

Je n'y comprends rien, fit le docteur déconcerté. Une congestion pulmonaire bien déclarée. guérie en une nuit C'est inexplicable. Jamais je n'ai rencontré ce au. Et il ajouta d'un air embarrassé Il faut que votre enfant ait été fortement et heureusement impressionné par quelque chose, par je ne sais quoi. car ceci tient du miracle.

Rose songea au petit grillon, mais, comme le docteur ne passait pas pour dévot, elle n'osa pas le dire.

..r- Eufin, madame, reprit-il, soyez rassurée, votre enfant est hors de danger, complètement guéri.

Et il sortit en grommelant: C'est étrange, c'est bien étrangel.

La nouvelle, colportée de chaumière en chaumière, fut bientôt connue dans tout Louannec. Elle fit grand bruit. Tant mieux, tant mieux, disaient ces braves gens, mais aussi notre recteur a bien prié pour Rose la messe de minuit.

Quand le médecin fut parti, Jobic dit à sa mère Maman, donne moi donc le sabot et les. présents du petit Noël.

Rose étala sur les draps du ht les beaux joujoux, puis des gâteaux que l'enfant se mit croquer à belles-dents. J'ai grand' faim, dit-il.

Tout à coup la pauvre femme, au comble de la joie, demeura interdite et pensive. Elle pleurait malgré elle. Au fond du sabot, elle venait de découvrir le corps inerte du petit grillon. Elle le roula dans sa main, le réchauffa de son haleine, mais en vain. Cher petit être, dit elle avec mélancolie, c'est pourtant à toi, après Dieu, que je dois mon grand bonheur de ce jour I. Et elle le porta à ses lèvres.

Sans doute, quand la bâche de chêne fut consumée dans la nuit, le pauvre animal eut froid, et n'ayant pu retrouver son nid dans le foyer, c'est dans le sabot de Jobic qu'il s'était réfugié. pour mourir 1 Cependant la nouvelle de cette guérison était parvenue aux oreilles du recteur. On le vit mettre ses grosses besicles et, après un grand signe de croix, écrire quelques lignes dans son cahier de prône.

A la messe de dix heures, l'église étaitcomble. Tout Louanuec était là. Une joie céleste était peinte sur tous les fronts. Suivant son habitude, après l'Evangile, le vénérable prêtre monta en chaire. Il fit son prône, auquel il ajouta une homélie courte et substantielle sur la fête du jour. Puis, il parut se recueillir un instant. Ayant promené sur son immense auditoire son regard fin et pénétrant, il dit

Mes frères, nous allons réciter présent une prière toute spéciale pour remercier Dieu d'avoir, cette nuit, guéri miraculeusement le fils de Rose Kertanguy. Alors, dans un remous lent et prolongé. tout le monde s'agenouilla pour répondre au Pater et à l'Ace du vieux recteur de Louannec.

Ivan du Tcémen.

LA POESIE DU JOUR NOEL

Quand viendra Noël, tête dés ree

Voici, mon enfant, ce que tu feras

Tu mettras le soir dans la cheminée

Ton petit soulier paie tu dormiras ffti») Pendant ton sommeil l'ange tutélaire

Descendra du ciel, comme l'an dernier

Descendra du ciel poui toi sur la terre

Et viendra remplir ton petit soulier (6ia) Joyeuse je 8s ce que dit ma mère

Et je plaçai bien mon soulier le soir

Mais ne dormls pas de la nuit entière

Guettant l'ange almd que je voulais voir (6m) Quand sonna minuit ma mère chérie

Sur mon front d'enfant pose un doux baiser Pais croyant aloi ea fille endormie

Se mit à remplir mon petit soulier {bis) Qu'à mes souvenirs, cette nuit est chère Et je ne saurais jamais l'oublier

Bienheureux l'enfant dont la bonne mère Est là pour remplir le petit soulier (bit) Mme A.

Plcudihen

Nos Dépêches (Service spécial de l'Ouest-Eclair). CHAMBRE DES DEPOTES Paris, 24 décembre. La seance s'est ouverte sous la présidence de M. Gerville·Réache.

La catastrophe de la Chapelle M. Hultz dépose un projet de résolution tendant à modifier le règlement de la Chambre de façon permettre aux députés de déposer au début des séances mêmes des projets de résolution.

Je veux parler, déclara l'orateur, de la catastrophe qui s'est produite hier sur la ligne du Nord.

J'ai déposé une demande d'interpellation dont la Chambre fixera plm tard la discussion mais je ne veux pas attendre ce moment pour envoyer aux familles en deuil l'expression de notre sympathie ui pour établir les responsabilités qui n'incombent pas uniquemeot aux employés.

Il y a six ans, )'\i prévenu le directeur de la Compagnie qu'un accident se produirait un jour on l'antre là où il t'est produit. M. le président, Ceci n'est pu un» question de règlement 1

M. Mougaot. Le gouvernement s'astocie aux sentiments de sympathie exprimée par M. Holts à l'égard des familles des vietimes.

Le ministre dee travaux publics, s'il où$ été là, eut pris certainement s'initiative de ce témoignage de condoléances, mais c'eat tout ce qu'il aurait pu faire et il ne serait certainement pas en mesure de répondre à nue interpellation quelques heures seulement après une catastrophe.

Je demande donc à l'orateur de retirer ion projet de résolution.

M. Holtz défère an désir de M. Mougeot et l'interpellation sera fixée ultérieurement.

Le budget de l'aarrioaltore

La Chambre reprend ensuite la diseussion du budget de l'agriculture.

Lee coopératives agricole» M. Malizard demande la création d'un chapitre 6 bis comportant un crédit de 50.000 francs pour l'encouragement des sociétés coopératives agricoles.

Cet amendement, accepté par la commission du budget et le ministre, est adopté.

La crise oléicole

M. Raiberti défend un projet de résolution invitant le gouvernoment à faire procéder à une enquête sur les causes de la crise oléicole en France et sur les mesures propres à y remédier. Ce projet de résolution est adopté.

Ley professeurs d'agriculture Sur la demande de M. de Benoist, M. M. Mougeot promet de demander au Sénat qu'il mette à son ordre du jour le projet voté par la Chambre concernant les professeurs d'agriculture.

Les chapitres 7, 8 et 9 sont adeptés. Instruction agricole

Sur le chapitre 10, M. Plissonnier demande qu'on donne une large publicité aux très intéressants travaux de nos stations agronomiques, de façon à permettre aux cultivateurs de se renseigner sur les machines agricoles et leurs résultats.

M. Hugon réclame la création d'une école pratique d'agriculture dans la cheflieu de chaque département.

Dans les Côtes-du-Nord

Lee subventions aux comices agricoles

M. Limon demande la parole.

J'appelle, dit-il, l'attention du ministre tur la situation faite aux comices des Côtes-duNord, au point de vue des subventions que ces comices reçoivent. Depuis fort longtemps, 48 comices recevaient 500 fr., et le gouvernement leur allouait 250 tr. Depuis on an on deux, on a augmenté la subvention de tel comice au détriment de tel autre.

Cette suppression a été facheuit pour certains comice» et mon résultat été de troubler le département.

Je demande donc au ministre de revenir l'état ancien et de subventionnes les comices proportionnellement ce qu'ils reçoivent du conseil général.

M. Mougeot. Messieurs, les auppressions incriminées s'expliquent par ce fait que le chiftre du crédit a été réduit et que le nombre des association» agricoles a augmenté.

M. Llmon. En tous cas il serait à dé-

airer que le chiffra des subventions fol annoncé le plzi tôt possible, an mois d'avril tout au moins.

Les races de bestiaux

M. Limon appelle également l'attention da ministre sur les concours de spécialift) qui permettent d'indiquer aux cnltivategp': quelles sont les races qu'ils doivent propager.

En Bretagne Jusqu'à ee jour, explique l'é* minent agronome, on considérait qu'il n"t.l avait qn'oue race bovine. la race pie noire dV Morbihan, qui ne donne que des animaux de 250 à 300 kilos, mais le progrès a marché ai les animaux ont grandi. Quant au gouverna»'; ment il n'a rien tait pour favoriser le ptO\. grès. Les meilleurs produits ne sont MF priméa parce qa'ils appartiennent à une- améliorée. Il y a Il une lacune à combler. Des inspecteurs et professeurs d'agrioglJMf, devraient être chargés de défendre la tère dés rac»s des Côtes-du-Nord et d'organi- eer des concours de spécialités.

Les concours nationaux

A Quilbaeut demande que les agriculteurs soient prévenus en temps util 4M conditions exigées pour prendre part uz concours nationaux et se piaint des abominables « objets d'arts p donnés en prix. M. Mougaot. La commission qui It» choisit ne compose d'artistes.

M. Qullbœuf. Il vaudrait mienz aton qu'elle fut composée d'agriculteurs (Rirot 'Il applaudissements).

Le transport des fruits

M. Plichcn traite de la question de( transport des fruits. C'est la France qui devrait alimenter les marché3 des pays étrangers et il n'en est pas ainsi. M. PUchon demande donc au ministre de protéger l'industrie fruitière. NI. Flissonnier se plaint également de l'exagération du prit du transport des fruits. On paie 1.200 fr. pour 10.000 kilos de pêches de Paris k Vienne (Isère).

M. Mougeot répond qu'il espère obtenit des réductions.

Les Chambres d'agriouttare

M. Paul Constans dépose un projet de résolution tendant à la nomination d'ude commission extraparlementaire chargée de rechercher les moyens d'augmenter la production et d'écouler les produits agricoles.

Le vote sur le projet de résolution est renvoyé au moment où la Chambre exami* nera le projet portant création de Chambres consultatives d'agriculture.

Le chapitre 11 est adopté ainsi que le chapitre 12.

M. Quilbœuf, sur le chapitre 13, se -plaint du retard apporté la répartition des primes à la culture du lin. Le chapitre 13 eat adopté.

Sur le chapitre 14 on adopte un relèvement de crédit pour aider il l'œuvre du reconstitution des vignobles. Après quoi l'article 11 est adopté, de même des suivants.

'A propos de l'ordre du jour

On s'arrête au chapitre 20. M. Mougeot demande qu'on discute mardi la budget de l'Agriculture ce que NI. Magniaudé acoepte.

M. Lasies demande le maintien de l'ordre du jour. M. Rouvier proteste

Le budget doit passer avant tout s'écrie» t-il. La reforme de l'impôt ne sera pu coûa« promise pour an léger ajournement.

M. Zévaès prend acte de ces déclarations.

M. Gauthier (de Clagny) fait remarquer que M. Combes avait promis de faire disouter en janvier la séparation des églises et de l'Etat.

Le maintien de l'ordre du jour proposé par M. Lasies est repoussé par 359 voix contre 80 et on continuera mardi la discussion du budget de l'agriculture.

La question des décorations

M. Archdéacon développe un projet de résolution tendant à la suppression des décorations et demande l'urgence. L'inattention est générale.

M. Voilé. II y a des lois sur la Légion d'honneur. On ne peut pas les modifier par voie de résolution.

Le garde des sceaux demande le renvoi aux bureaux qui nommeront une commission pour examiner les propositions du genre de celles de M. Archdèaoon qui ont déjà été déposées.

M. Archdéacon retire sa demande d'urgence. La séance levée à 7 h. 10 est ren» Toyée à mardi.

La Chambre votera mardi les douzièmes de janvier. Mercredi après le vote des douzièmes par le Sénat, le décret de clôture sera lu.

Feuilleton de L' Ouest-Eclair (28)

Le Secret de la Terreuse Par Henry CAUVAIN

CHAPITRE XXV

Lorsque Armand eut terminé, M. Dabois lai «erra fortement les mains uas parler, ee detournint Il tell, peut-être afin que le lcune homme ne vit pas les larmes qui bril UicBt à travers les lunettes. Enfin faisant mn grand effort sur lui-même

• Je ne sais rien de toute cette affaire, mua enfant, dit-il d'un ton grave.

Mais c'est impossible 1 fit Armand prec vivacité. Vous avez do recevoir des éonfidences.

Je vous dis que le ce sais rien, dit de nouveau le vieillard en devant la voix, rial. rien. Je vous prie mon enfant, de De plus m'interroger.

Je vous crois, monsieur le cure, dit Armand en l'inclinant devant ce refus formel de parler. Je ne puis supposer en effet lue, si vous aviez connu ce crime, vous

eussiez pu résister au désir. au devoir de dénoncer le véritable coupable.

Nous ne dénonçons personne, mon enfant. Les pécheurs qui viennent à nous sont assures que nos bouches resteront tternellement muettes eur ce qu'ils nous confient. Nous leur montrons la véritable voie du salut et du repentir. S'ils refusent de la suivre, nous nous en rapportons la miséricorde de Dieu, mais nous n'avons pas recours a la Justice des hommes. Il Le vieux cure prononça ces mots d'un ton pénétiéqui fit sur Armand une profonde impression.

Je comprends, monsieur le cure. dit-il an se levant. Pardonnez-moi mon insistance. Je ne vous demande plus 'qu'une faveur. Priez Dieu qu'il me donne la force d'accomplir jusqu'au bout mon pénible devoir.

Cela, oui, bien volontiers, mon noble mon courageux enfant, dit le prêtre en serrant avec une vive émotion les deux mains du jeune homme. Ce que vous faites est bien beau, bien généreux. Dieu tous bénira, comme son vieux serviteur vous bénit en ce moment. Je vous plains et je vous admire. d

Ils restèrent un instant silencieux. Le cure de Bon ni ères paraissait réfléchir et eouteair contre lui-mtme une sorte do

combat intérieur. Enfin, prenant une résolution

« Attendu-moi un instant, dit-il à Armand, je vais revenir. Je n'ai pu vous donner ce que vous veniez chercher ici. Je ne veux pas pourtant que votre voyage soit inutile. Ce que je vais vous remettre aura le pense, à vos yeux une grande importance. »

Le vieillard s'éloigna et entra dans son presbytère.

Armand attendait avec une certaine auxiété cette révélation nouvelle qui lui était annoncée en termes mystérieux

Enfin M. Dubois revint. Il tenait entre ses mains un petit écrin de velours bleu. a Cet écrin contient un portrait, dit le prêtre avec un peu d'embarras. Ce portrait m'a été envoyé par une personne qui est morte loin d'ici. qui a beaucoup souffert et qui Dieu sans doute apardonnê. Regar dez attentivement cette miniature mon en- lant. Vous comprend» pourquoi je vous la remets.

Armand ouvrit l'êcrin. A peine eut-il lote les yeux sua le portrait qu'un cri de surpnse s'échappa de Ils lèvres.

a Ces traits sont ceux de Marguerite, s'écria-t-il. Marguerite.

Le curé inchna la tête en signe d 'affirma tion muette.

Oh I merci, dit Armand avec effusion, mjerci du bien que vous me faites. Rien ne me retiendra plus maintenant. M. de Tremeillan cet un étranger pour nous il n'était pas digne d'être le pere d'un tel ange 1 Ayez pourtant quelque pitié pour lui, dit M. Dubois. Peut-etre a-t-il souffert, lui aussi. Peut-etre est-il moins coupable que tous ne le pensez.

Que voulez-vous dire, monsieur le cure ? Achevez, je vous en supplie, ditesmoi tout ce que vous savez.

Je voua le répète, le ne sais rien, répliqua M. Dubois avec icrmetô je ne sais absolument rieo, »

Ils traversèrent sans se parler le jardin fleuri du cure, Arrive à la porte de son presbytère, le vieux prêtre s'arrêta et dit à Armand

tirai sans doute demain au chàteau d'Albrays. N'avez-vous rien à faire dire & Mlle de Trémcillan ?

Il mit dans ce3 paroles une telle douceur et une telle bonhomie qu'Armand fut profondément touche de cette offre si délicate.

a Oh 1 que vous êtes bon, monsieur 1er enré, s'écria-t-il, et comme vous me comprenez bien 1 Dites-lui, dites-lui que qnoi qu'il arrive, elle peut compter sur mon devouement. dites-lui..

Ua instant, mon cher enfanj, fit lo

curé en souriant, songez qu'il y a certaines choses qu'un prêtre ne peut pas dire.. Enfin, je ferai de mon mieux votre commis sion Adieu, adieu,et que le bon Dieu vous protége.

Armand reprit le chemin du Mesnil. Cette visite lui avait fait dabiea. Plus de vingt fois, durant la route, il regarda la miniature^que le curé de Bonniéres lui avait donnée. Il comprenait maintenant lé (range froideur du comte à ('égard de Marguerite. Evidemment M. de Trtmcillan baissait la pauvre enfant. S'il avait fait des efforts pour cacher ses sentiments, il ne de Tait plus les dissimuler maintenant Armand n'osait penser à ce que Marguerite souffrait dans la pnson où le comte la tenait renfermee. fi aavait qu'on devait tout craindre de la violence et de la colère de ce dur vieillard. :,t. Les angoisses qu'il éprouva Il cette ponsec le décidèrent plus que jamais à hâter le dénouement de l'étrange- situation dans laquelle sa destiné* l'avait il fatalement*jeté.

CHAPITRE XXVI

En revenant de Bonnlèni,Armanite|H8v devant le parc d'Albraya. Il eut albnVtdébg d'aller jusqu'à la maison- du garde, située*

devant la grille du cbateau, et d'interroger une fois encore la Terreuse. Cette femme devait connaître évidemment dans tous ses détails le drame qui s'était joue la vingt ans auparavant, et auquel elle avait certainement pris une part active.

Il est vrai que son humeur farouche et te désordre feint ou réel de ses idées rendraient sans doute infructueuse toute tes*lattve d'interrogatoire. L'expérience qu'Armand avait faite quelques jours auparavant lui inspirait 1 cet égard des craintes fondées. Néanmoins. il résolut d'essayer une fois encore défaire parler la Terreuse. La petite maison était absolument close. Un mince filet de fumée qui s'échappa^ d'une cheminte anuonçait seul qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur.

Armand frappa à la porte personne oe de- nouveau, il poussa le loquet; la port» s'ouvrit.

Le jeune homme entra dans une pièce ei euittoute sombre, car les volets étaient 'termes et eUe ne recevait un peu de |ouf e.par la carreau jauni qurétait au d«f de la porte.


LA MORT DEJ. SYVETON L*bypofhège du crime On que l'en pense en Parquai Le <t*ot*«r ton «l'avoir s»– ̃>!̃»* m lurl La

«•rnltra nuit eu mort. Les eea*-

•y va ton. De la en»» bien

tiens tee vltoer*»

ra*arit, 24 décembre. Comme mu i'aa«janeions hier, rbvpotnèse do taieide •aetse après k nouvel te déposition de Mme Syveton dont vous trouveras -plna loin la aompte-raada peri de plm et plot de terrain. Mais d'autre part, il convient d'observer {m'en accordant créance à l'b/pothfctt d'un artme, un ou amené accepter pour vrai ua Quel latéral l'eatoaraas direct de M. •?talon aurslt II ea t U toer a la veille d4 paoet tT Ite*tfc<Bentt d'ordre privé, désir de TïDgcAnea, fureur passionnelle d*oaav les»* trompée? Soit. Maie pourquoi, èaeoreaaa foin, due cette «econa* hypothèse oeatax dm ta •rentière, toutes eu f|sr* sa eeriie*)t-eHaa de. libre aont* préei- tfaaeart ta veille de prasaa politique ?

Quoi talérét Mm* Syveteo avait elle 4 ee •Jfe **m mari BoarM la jeadi et son le sa- Ce «eat U des question* troublante* fit dont fe«*t prodml a* ne pas pré)ag*r la eoloQaelfa'U ta Mh. au grosse rameur cirseliit hier aux environ* ci. Par^oet

L'opinion, daa* tas *vaajes «pharea, dis à te sujet le Fifarc, ut en. train d'y éroluar. âk eafeiée, ut fortement combattue. M. Boaéwt, ta«e d'inrtr»rtioa,-e» M. Fi.br», procureur dit la. République, d'abord acquis à cette tMfe da saieide, sont, dit-o*, peu' pes «mepar a. faits à eovltifer une autre évanjoalrté terrible celle da crime.

.e On m répatt que, db la premier Jour, eu'arriva an Parquet la nouvelle dà la Étort de M. Sy veto* avec la* premier* détail* de l'acoideot, M. Bulot, procureur gépéml, aurait dit « On aoeideat dans ou coédition* as* i m possible. Il y a 1 Parie un million de tiioye»* foi le servent da gaz et qui, en seota»t l'odeur anormale de gat seraient atMsj Sotjt droit ouvrir tour fenêtre. Nous femmee devant eu» atriaide oa antre eboae. Mas» parler d*aeoidea)t art ridieaic.

« Ce»» a* qui explique «os M. Bâte) oouv au aussitôt ou )ige d*isn traction, an peu da aejooateBter du simple commissaire do polie* «-Au ministère de la justice. fêtai de I*»a4Dans une aflaire de cet ordre, M. Bnéet te prend pu de grave détermication sans en référer aa **1nl«trc lai-tn»me. Et M. Valld a jmipaayéie choix tait par le procureur g6n6tS da deux nouveaux experts de toxicologie, tpi. Poochet et Borda*. Ces meuieuri, qui aj>l été reps bief après-midi an Parquet, «̃nt être atn as rapport avec MM. Ogier et airard, charges de la préoédente ex parti** et Ktoiraaaaai d* ta vr*if*ataUnce oa de fimpoêelWliM de eoieide.

• Il peert sortir de oatte nouvelle es partie* des constatation» fort graves, qui aéraient aâamtlAt aalviea de deux arrestation! au moins. air il fendra, panit il.une dixaiae de jouri, aa miBimuai, aux experts pour se livrer aux (HPiriinnei aoavellé* et préparer leur rtp« Ba bons eu, de* à préteat, l'InttraetlaB de M. Boucanl n'est plue uiens* asalosiv**méat daaa le sant de ta planribitits de relttîe, aile «et aenae é toutes fins

fm.»

èM dépvaltlon du docteur ••pm*)*; J>b sait aubier i 8 bures, M. Barnar, ffeao frère de M. Syveton. a été Interrogé pkt •KAsoeard.

Et. Baraay a repris point par peaat la* aamdan* u déBostttoa, apporté aucun détail na*j▼aio, saut, affirme on, an seul, tena seeeat d'ailleun et qui, d'aprei lui, peut permettra de dénesjvrlr le* coupables de l'a**aaaiaat Aéaaveé par een beaa-pare

1 la raéte de «att* dépoaitlon, la )aae d*lae> Iràatioa aurait décidé de taire reabarôher une paraeen* qui. dans un calf, aote.il, avant •cj'n* fuguant coud ut du public, donné toae là* détatii de h mort de SI. Syetea.

Il. Bornard a, de ptas, acaais ta oartitad» compagnie* pour une somme globale de 100.000 ibra&ct.

Quaitionné sur son entretien avec le )nge ffhutrnction, M. Barnay a fait à an rédaotaot de Paru la très grèveration que voioi

9 J'ai abordé, a-t-il dit, l'hypothèse de l'ulaninat. C'eat la seule que l'on puisse admelan eaa» «a heurter i de* impossibilité* mitérfeile* on scientifique* o'eit la seule q«i Mde 4 tans las pointe d'taterrogation.

• M. Boucard m'a demandé alore si J* panfaii fournir à lajailice une piste du ou de* •jpnpakle*. Je n'ai pu béalté et j'ai formellement accusé Mme veuve Gabriel Syreton d'avoir assassiné ton mari.

Comment ? Pourquoi ? C'est oe qm* )e PB* rdaerve d'établir dans mm proebainet dépasitiom. Poar »a>ourd'hoi, k me roi* c«mtaaté de siguater au jnge d instructioa certain* faits grave* qu'il n'est pas daaa aase noyant de contrôler. Le Juge, qsi m'a para tVt (01 h et qm le bd dfiata, sert chargé éalafr* proeédsr 101 esénM aux vérificatieis ttéceasaires d'ici a mercredi, et c'est pour cela «a* ma piochale* dépesltSea a été renvoyée i ae toar-lk. 1

Mm* ftyvator» et a* Nollhan

«Vu**itôt après le départ de M. Barnay, Meiiban ont été introduite dans b cabinet du la d'inetraetion, Ils y soat reaiés de 5 h. 10 a 6 b. 10.

Un troisième personnage, affirme l'Echo de f*ri$, était avec eux, que personne n'avait vu entrer, que personne ne connaissait. Sur kboaievard^B Palais. Mme SyvstonetM* yjoiltan monlèreat dans un fiacre. Le myti- rient pereonnage y prit plaee aussi et la velUn avtre Bette, daas lequel avaient pile plaee deux agaats de la Sûreté, partit derrière Le Petit Pmrùim oroH ponveir donner. daat la aumèru qui arrivera demain matin n Brovine*, un aperçu de la nouvelle déposition Ne Mme Syveioo.

Non* y reviendront tout-a-l'heore. mata Bom pen «on» que, pour la clarté de netre axponé, il importe de signaler toot d'abord ara article du Trmps dans lequel astre contrère analyse le» explication* précédemment •mraiee à M. Boncard par Mme Syvetoa. La) coup de sioejlansor •

Mme Syeton, dans ce récit, montre eoa pari Cria abattu par la scène cfaes Mme éimrd, à laquelle elle assista Wideau, seine qui ne termina, dit-alto, part fn anu de ses pmamtt» vw-à-vh de » belle fille et das bonne. Ton i dvas, le mari et la femme, rentrèrent cY^i eux il@ a asrtMnt* table, mais ne mi, gèrent pan knrviot M' Noilban, qui ignorait sont «*• Mata flta tu BsaraaaA dam ne* ajaaMaaji

dit M. Syv<Jèa> 4aa la*Btw, avaa»fa«r«vs> daoionreus* de aa* amfa. Il a la aaaaailea da tomber en plein «rama. Mai* il m aatt eaveore ri*n. Il vaat eaeopar la traataaae de H. Syveton. II laaaaiaae sjw «ekaVai pavfj ajae petite blesse» a troat.

Est ce votre femme qai vont a battu? de- ̃vande-t-i) en riant.

Son malheureux ami dot Mesir da eatte plai»aalerie. Mme Syveton racoou que aoa mari, qui est très myope, la vefils ma «air, en cherchant à tatou» le bouton de l'éclairage électrique, s'était cogné à un meuble. La bonne avait M aller chercher du taffetas as» glaie chez te pbatsaaeiea voisin.

Telle est l'histoire de la lég6re blessure le a suscité tank de discussions.

M' NoHbaa at ralt» lu d«ax époux puseat la soiro* i diacater ce qu'il de faim ni •Maaiaenl la n*c«ssm d'an départ, *f «m fmH.

Ceci n'a pu eooon été dit c/Mt la r*pMtioo du e coup de Boeriaager a t tami Syreton r'arrlte à iê fuite.

Il, 8yvatea paeaara toute ta journée do lendemain, jeudi. chez lui, condamnant st porte tont la monde, aans une seul* exception. Vert cinq ftrnrss, Il se rendra «en rendez-vous, chez li' Robert. Aprèt oette entrevue, il prendra le train pour l'étranger. Le vendredi, M' Koilban devait venir le prendre es le conduire au Palais de Justice, pour le procès.

Vous lui dires (implement, dtt M. Syvetoa 4 sa femme, que le oe suis pas rentré, que voue ne savu pu et le «ni*.

Et la femme, qui. dès cette heure, anlt accordé au malheureux son a pardon moral 1 c'est ton met textael s'aèaodoawe avse lai 4 des projeta d'aveatr 4 IMtrangar. Ces projeté faits, Mme Syvetoa s'étend sur un canapé, M. Syvetoa rentae daw sa chambre fi* passent la nuit sans dormir

Ver* hait heures at demie, Mme Syveton Il leva. Silo Il rendit dans la ohambre con. jugale, Sol mari 6talt ooaobé, maïa il n'avait pas forme le» yeux de toute la nuit.

P<ndM»l «ail s'Battltatt, lia parlèrent en- core du départ.

Il ua faudrait pa, dlt-tl ton% d'un qu* ce* geni-li (fl parlait de Mme et de M. Ménard) fassent quand méme du scandale I Dans ce cas, 1 quoi bon partir t

C'est vrai, répondit Mme Syveton. Et il fut décidé qu'elle irait daus la matinée obéi n elle. poot ikehar de «Sjsurar de* letou lion* de sosi ajanise.

Telle ut rexptioaJioa de la visite de Mme Syvetoa obus M. Méaard, le matin du drame; eatte visite, 0*1 le sait avait donné fait de nomferettx cosaojaBtairae.

Mme Syveton. pour «ffraytr sa ttte et aoa geadr* leur pula da d*s**p*ar de aea mari a Il veut os tuer I a tour dit elle,. M* lui déoiarèreni qu'il leur «attirail qail •'en allât, qu'il partit.

C'était alors an pea avant mfdi.

Revenue chez elle, Mme Syveton fat retenue dana rantiohtambra par un dame qui voulait lui parler. Dès qu'elle NI lrbre, aile coaral dans le cabinet de mon mari. Il t'y trouvait Son aoetblemtnt avait augmenn eocora. aVI* Ni raeoota ae que lai avaient dit M. et Mm* Ménard. U ramaa trUUmaot la Ut*.

On vint prévenir que le déjeuner était J'al déjà dit 4 la bonne, drt-U, que '1 ne mangerai rtaa.

Il daaaaada 4 aa femme de la laisser seul. Il tacherait de palier le temps Jniqu'à l'heure do reudes-voa* avae M' Robert.

Elle espéra qu'il poarrait pren Jre un peu de p*pos alla pasaa dae* sa chambre. Elis ami taate de a'oaeaper. ]Kilo devait payer ce faor-ei la femme de ménage elle prdpara l'argeat; çmiM MM s'appliqua mettre à jeu ae* eomptaa. Cependant, do* viiitenra sonnaient selon la ordres de M. Syvetoti, il. étaient éeondoita. Ce bruit de sonnette était agaaaat. Vea» trois boum. M*ne Syvsten voolut voir ee qn* faisait son mui. Bile le troaa mort.

CereaMéo ̃ataid* est évidemment le pin oompiei q«t ait du publié jusqu'ici. Il laisse toâéefoa complètement de cftié la texture même da d*ûu comment M. Syveton c'eat-il «apbyxié t

l/»nt«rrogatotf>«

Voici maintenant, d'aprèa h Pttii ParUien, ce se serait passe hier soir dans le cabines de M. Bouoard

M' Noilban. après avoir prétendu eeanaltre iu daseoa* de os drame mystérieux, s'était renferma daes tout un ystème de réticences, invoquant le teeret paoies*ionn*l, «'en faisant dégager, pais le réinvoquaol 4 nouveau. La magistrat {Détracteur a voulu en finir avec eette attitude. Il a demandé i Mme Syveton de dégager complètement ion avocat-conseil da secret qu'il invoquait.

La veuve da député a déclaré qu'elle l'autoriiait à révéler toat ee qu'elle lui avait apprie.

avaient précédé le drame un réall à peu prM identique celui de sa attente, réett que nous avon* rapporté en débutant.

Mai* ee n'est pu terni 4 fait oe que désirait M. Beneard. Il aurait voulu que l'honorable avocat lai Indiquât la faits qu'il avait pe connaître perseeaeilemesjt •» lui déclarât si ooi on non M. Syvetoa loi avait fait quelques ConBdacees on qaalqne* aveax.

Qa'a répoudu M' Noilhan ? 7 S'at-il à nos veaa entamé daas le oser profasaionnek nous prétexte q*e te ts«r«« n'étatt pas 14 pour l'an dlller T !9e*J* ngaaratis.

Main ce que, par contre, noo* avons nu saSa préséill la arasa* aD récit dont tous les Il'1.1 eoswordant pu entièrement avec ae* précédente* ééoteaaataaa.

M. Boncard a souligné, dans w questions, ca oontradtctioBa. Msm Syvaton à prétendu q*'il •* tarlait yeir que dee a naames d'expression* e.

Le magistrat est arftv*) alors 4 la partie la pins intéressante, la plat importante de la confrontation

Mme Toaraadaar, votre femme de ménage, dit M. Bouoard, a dépose. bier, devant aoos. Elle noos a déclaré que, ven un heure un quart, elle a trouvait dans votre caisioa lorsque Louise Spilmacker volet bonne, vint obereber la cafetière. Cela, at-efle ajouté, I'étonna, ear etlaiavMt que tour que vow preaiu votre repa*s«ule, voss avisa rbabitud* de venir dame h euiaine beiM- votre café.

quart ? Mme T-ouraadour a déelaré n'«v«*t entendu aucun bruit quand elle est arrivé dans votre cuisine, ven une beora okrfn* vingt.

J'étale chez moi, a répondu Mme Syveton, et mon mari nussi. J'étais rentrée depuis quelques instants, rvvtuanl de élite ma fil le. J'avais trouvé M. SyveBM daaa saa eabiaat ëatravsiL

A qui était dacttaé ta eaM a«q«el felt ♦Ikuion Mme TearaadoarT

Cent moi qui r^v-ait commanda', Voie$ devez concevoir qu'après att èténsmaott de la journée, j'avais besoin da asias et tr'tva*! no4ie euvb d'aller bavarder la .ce. pour cela qne ta «te eaéa taft tarvtr ta att) dans ma chambra.

Et vous a' pas songé 4 savoir oa-qaa ÉWaatt voira amari dons aoaro «t datai* 4 et

taavaaL tt vaa» ad dit ajasi sswHMi apeetaota tfsaMUsaAMB.

Vosti pasaÉsaaf 4 atsYraBav aae va4ra murs aaaH ta t«a> posés satlae HMat d'amiante de la eb«miadB 4 gatf

-Ooi.

Toat lee experte afBrmeat m cette nI'sion da suicide mi invraisemblable.

Hraasoal da* axnériaace* du esaart* que pou 4*.e le de voir* mari ait été knpré«DédsTTOtO dfovyde de carbone, Il a fallu ajnTl taspiefit as meiat pendant deux denrée la gai s'échappant des bûcha» d'amiante. Or, tou les médeeiat deVlareat qu* émette* qae soient l'éuergie d'un homme, sa volonté de raoBtn. fi ne ptat rester ausi longtemps iarmoWle. Aa bout de qaeiqsas ntïaates, après quelques upiratieaa» il wrd toata vu- kwté et l'iaateaol la ta vtà aeof ta gu&a. Ce que fat dit aal capsndtot la vérité, a répliqué Mme Syvwton.

Les exporte déclares! ojae seul ao homme endormi psr na pargtttiojés ou rendu Inerte par ua itopéQèol airatt pu s'tlftorfrJMr ainsi.

• N'av«i-vou pu htl prendre nu aareoUqua 4 votre mari

proteste eoatre un* tttte aesu'itioji, t'est «criée Mme Sy voèM avs* iudiffoetion. Je suis innocenta.

M. Boucard s'est excusé de lai poser de telles questions

Je dois, msdat&a, a-t-il dit, veut Interroger sur ce point, qoei qn*H m'en conte, car vont n'ignorez pas qae vous ètet ̃Bernée par M. t» dooteer Barnay, votre beaa-Ntv*. Et le }u#e a ajouté

Savu-voue si votre mari a pris on aal» manl quelconque? M'aves-vous remarqué daot ses. oabinet aucune Aele ayant ooatana un n&rcotiqaa?

Non, monsieur le Juge, a réponde Mma Syveton je vous es aurai* d'ailleurs fofbraaé. La merphlna

Ainsi Mme Syveton n'a pu remarqué-, qu'il y eût dant! le cabinet de son mari on naroorigue quelconque. Cependant si Yx>n s'-ea rapport» à ce que dit la Petite République, la morphine aurait joué son rôle,, dans la mort du député.du S' arrondh**ment.

Voioi comment le Journal de M. 06rann- Richard a enregistré cette importante nouvelle

a On a trouvé de la morphine dans le» viscère* de M. Syveton ». Voilà le fait capital de la Journée d'htwr.

Ba prooédaat à l'analyse des viscère*, en effet, le docteur Ogier a relevé la trace de aa' rodoatable nareolique et en a isolé, dit-on, deux on troie centigrammes.

Cette découverte dout l'importance n'échap- pera i pemoane, tend a confirmer l'hypothèse suivant laquelle M. Syveton était endormi aa moment où il respirait le <?« lexique. Elle va, par eontéqne<!t, susciter du disentliont passionnées. Gai'dont-nout encore d'aller trop loin dans le domaine des déductions. Il eat fort postible en effet que, poar se soustraire aux affres de l'aaphyxiq, M. Syveton je eoit endormi lui-même en absorbant uoe solution de morphine. Il ett possible auni que le aarestique ait été versé dans le verre de M. Syvaton par une main oriminelle.

De ou deux explications et ce sont les deax seales quelle est la véritable ? Cost 4 La justie* qu'il appartient de l'établir tant qu'elle ce u sera pas prononcée, noas ce pyoToat formuler d'opinion définitive. Un polnt à éelalralr

Le Matin qui évolue peu peu de l'idée du suicide vers celle da crime publie l'entrefilet suivant

Le 8 décembre (jour de la mort de M. SI'veton) orr* trois heures de l'après-miii, Anna Spilmackar, descendait dans la loge du eoaci .rgas de M. Ménard et priait la femme, de ta part de Mme Méuard, de téléphoner 4 M. Ménard, qui fie trouvait aJors t ton bo>rao, de rentrer immédiatement 4 Nenilly. Iuterrogé sur cette pariieul&rité.M.Ménsrd répondtt que, si sa femme l'avait, en effet, prié de rentrer à Neuilly, c'était pour toi annoncer la mort de M. Syveton qu'elle venait d'apprendre.

Or, M. Boucard cherche à savoir comment. 4 eette heure, Mme Ménard anit appris déjà le décès du député da deuxième arrondissement. Les concierge) de la rue Louis-Philippe affirment qu'à cette heure il* n'ont vu monter personne chez la femme de l'avoeatconseil. Quel fut donc te messager ? C'est sur ce point que le juge d'instruction te propose hier d'interroger Mme Méoard.

Puisque nous venons d'imprimer le nom de Mme Ménard, profitons en pour réduire à néant l'une des accusations re« plus graves qui aient été articulées contre M. Syveton par cette jeune femme.

Mme Ménard, on ne 1 a pas oublié, avait prétendu que son beau-père lavait conduite un jour dans un Heu de débauche. Ce seul fait, s'il où$ été prouvé, eût mffl à disqualifier son auteur, et par aa révélation il eût suffi à l'acculer an suicide.

Mme Ménard, pressée de questions par sa mère, lui répondit

Ce que J'ai dit lorsque j'avais 13 ou 14 ans, c'est la vérité. Ton mari ne m'a pu prise, c'est mon mari qui m'a prise mais ton mari me faisait des choses obscènes. J'ai été pervertie par lui. Quand tu as été en Belgique, pour la naissance du bébé de ta scear, il m'a menée au théâtre des Nouveautés à une pièce l'appelant Neily-RoMinr. A la sortie, il m'a dit a None allons marcher ». Il m'a conduite rue Joubert, où, disait-il, il y a un* matiou où te peut avoir de jolie@ femmes. Nous nous excusons d'entrer dans ou détails, maid tout le drame est là c'est d'avoir entendu ce propos que la mère, exaspérée, invita son mari à la faite pour an pays où du reste, elle se promettait de le rejoindre.

Mme Ménard a répété cette histoire au juge. Le juge a un devoir vérifier les assertions du témoin. Ce ne lui fat pas difficile. La préfecture de police a sur ces mauvais lieux des moyens d'action énergique. On nous donne l'assurance que l'enquête a démontré que Mme Méoard a dit une chose iaexaote.

Le ohantfjf*

Dana V Intransigeant de ee matin, M. Roebefort écrit ces ligne* dont il faut, cela a une dire, lui laisser toute la responsabilité Nous savons et nous affirmons, en défiant tout démenti, que le lendemain mAme du crime un argent du ministère est venu proposer à MmeSyveton ce marché ou plus exactement la soumet tre à ce chantage

a Obtenez de M. Guyot de Villeneuve qu'il oes*e la publicatàoa des fiche» de délation qui mettent le gouvernement aux abois et on vous -promet de classer t'oestre. Sinon, vous ponvas veue attendre Il toute. sortat de désagréments. a Mme Syreton fil, en edet, d'activé* dlmarehee auprès de plusieurs de non amis, afin de lai ̃apptisr dtntervenir auprès da député de NetiLlv pour qu'il mit fin 1 ta, campagne Gayal de Vuieneave ne pouvait que refus* et il refusa. Bolaiquo. Vit» raxtrrlcatlo» «*•fieation du iWbrm, qui montre une toi» de plus qael erédfl il aoavient d'aceusto aux sensatioaaeJlvs fotomatieBa de Journal ministériel

Nom avont»!o dandr de revenir au? lu,ruaaisnemeais qoe nous none pttHMgt gatt» LivarttjritjajM* tBaa asfatjtaB « W|r»

sjaoiejae oaa Mav*B^asnaB*s ataa* dM pâMa A ̃ae toaroa tjae otma poailuua aaaatdarar Beat attaaf».

Nwe regrattoM nolftnl, sTavoif tête aa oatjaa ataeieur* daaea qai, mm Il »vous maintenant, appartiennent aux meilleures e4 aux plus honorables familles é'Aavart. Ca dames n'on$ Jamais aa de relt tiens d'aucun genre avec arme Sy vetoa, et la plupart d'entre elle* ignoraient mente son scieteno* lorsqu'elle habitait Anvera.

D'un autre côté, il n'existe, parait-il, >ncnn lien autre le nommé Rysenski, qui a été jadis, *• Hollande, condamné aux travaux tore' "at la famille Boutonna, à -laquelle apparii»tfl MaM Syvtton.

Sur tous eue poiate, nous avona induits) au erreur. Nous sommet le* premiers 4 la re. grettar très vivement, et nous Unoat 4 etra id* premiers 4 la reeoouaftra.

Encore lo suicide

Une «rave révalattoa. M. Syvatoa et la font* a* la a Patrie français* •

Boris, 24 décembre. Mme Syvetoa a été.de nouveau entendue par M. Boucard, juge d'instruction.

Au sujet de cette comparution, la Liberté de ce soir donne les renseignemeols suivante

Mnte Syvetoa aurait apporté dane le débat un fait nmveau dont elle a bénite longtemps a. tain état, et qui lui paraît saut douta, ainsi qu'à ses conseils, aa argument dèoiiit en faveur du la tbdse du suicide.

La veuve du député da X* irrondittement aarafl déclaré au juge que4 depuis quelques jours, dimanche croyoos-Dons, elle aurait restitué a qui de droit f0.000 franc* proveaaat des ressources de la Pairie Française. Cette tomme était représentée par des valeurs J»elgea placées suivant leur natore dana de petits paquets portant sur l'enveloppe de. ohaoan d'eux des indication* même* de Mm* {Syveton.

Ce n'est qu'a la suite de cette démarche .que Mme Syveton se serait décidée par! 4 1 instruction.

D'après ne» dires, la comme et question aurait été conutitaéo aa moyen de prélève-raents exercés par son mari sur les fondu mit penses politiques. Ces prélèvements étaient restés secrets pour tout ie monde, eaut pour Mme Syvetoo.

Oall*-ci a expliqué aa juge que la vue de ̃ m rateotuAbilUà résultant de cette situation. joint* 4 raîffoUemeDt ou l'avait jeté le tcandaia -Ménard aosgi le veille du procès, a été un des éléments déterminas! du auioid* de son mari, de même qu'à son s* os, l'opinion doit y voir la preuve décisive de la réalité de es suicide.

M. Ofllor dément la e Petlte Repu.blique

Paris, 24 décembre. Le docteur Ogia qui a procédé à l'examen dee viscères de M. Syveton, s'est rendu cat après-midi chez M. Boaoard et lui a renda compte des recherchat qu'il a pratiquées jusqu'ici.

fi s'en faut d'ailleurs qu'il ail terminé ou opérations. Il a déclaré qu'il lui était encore impossible de formuler la moindre conclution, ddmeataot, par IL même, la nouvelle donnée ce matin par la Petite République qui annonçait que l'analyse dao v:«oèr*t autail révélé de* traces de morphine.

Le siège de M. Syveton Parie, 24 décembre. La déclaration de candidature de l'amiral Bienaimé a été remine daim la matinée à la préfecture de la Seine.

Prévoyanee et Mutualité Prévoir est un devoir.

C'est donc accomplir simplement son devoir envers les siens et envers l'humanité g ue de rechercher le meilleur moyen de s2 constituer un capital pour l'avenir, qu'on veuille l'ntiHser soi-même, doter un enfant, r'a^surer la rente viagère des vieux jours, etc., en même temps qu'il faut se préocouper de sauvegarder, en cas de décès prématuré, les intérêts de la famille en réservant à ses ayants droit le fruit des épargnes réalisées.

C'est un devoirque ^PRÉVOYANTE, société approuvée et autorisée par décret spécial du 8 mars 1898, permet à tous de remplir par son fonctionnement en mutualité pure placé sous le contrôle de l'Etat. Rite délivre des polioes populaires pour lesquelles on peut ne verser que 0 fr. 1? centimes par jour (5 fr. par mois) et pendant dix ans seulement.

Le patrimoine des Sociétaires, obligatoirement déposé 4 la Banque de France, atteint 4 ce jonr plus de 3.500.000 francs. Ne faites donc aucun acte de prévoyance sans avoir demandé tous renseignements sur le fonctionnement, les avantages exceptionnels et les garanties hors pair de la PRÉVOYANTE.

Adressez-vous à l'Inspection Générale de l'Ouest, 4, place Nationale, Pontivy, ou au siège social, 3, rue d'Hauteville, à Paris. Tons documents utiles sont fournis ou envoyés gratuitement. Toute personne active, d'une parfaite honorabilité et désirant augmenter tee ressources ou ses revenus sans quitter son emploi peut, mr sa demande, être nommée correspondante de la Société. 70349 d La catastrophe

de La Chapelle

Deux rapides qui ne tamponnent. D*a* le brouillard. Onze mort. et nombreux ble»aes.

Paris, 34 décembre. Voici des détails ou le terrible accident de chemia de 1er qae nous annoncions hier la nuit, et qui s'est produit au pont des Poissonniers, eu gare de la Cbapelle-Nord, d deux kilomètres de la gare du Nord. Cctte catastrophe est due i un brouiflard intense qui s'était abattu sur Pal'il, Il était Il heures moins le quart le rapide de Lille qui devait arriver à 11 h. 30 marchait d'une allure lente en raison du brouillard, Derrière lui eat arrivé le rapide de Boulogne en retard d'ace heure et demie et marchant 4 68 kilomètres 4 l'heure. Un choc effroyable ce prodnitit c'était la machine de ce train qui tamponnait 1s foargou de queue du train de Litie, ce fourgon il. ton tour a démoli le wagon de qnene qui était an wagoe-conloire de seconde», et dont dent compartiments seulement on' été dtttrnits. Une angoissante minute de silence suecéda aa-,choe mais bientôt n'élevèrent dans te brooil– tard des plaintes et dee cria affreux.

Les eapean de* caserne* Montmertta, de Bitebe. de CoAteau-Landon, accourent et •ou la direetkm de M. Lépine, eommeneeot le déblaiement, 4 la lueur du tereaea. La ̃ «eao* cet Lugubre. «Y«*o des difficulté* extrêmes, va ddgage 8 cadavres 9» On ta» t le ballast, cependant qu das veitarce oTea»katanoea orbainee, «jant amené dee internée dwWallmc

teal la* af*salar* blessés «a* I'aa retire on 4 aaatqsi raaatvent les pansements ladispaaoaplUlt eaadMt une ésaotioa intesiaa. PoudaM toute ta matinée d'aajooTcrhat lu corioaz et portant en grand nttaavt sur le lien da tampoanemant, malt.. rigoareax servies d'ordre empêche d'approcher, et ce n'est qu* de loin que Jeu curieux peuvent suivre le diWaiamâut de la voie obstruée.

Le nombre du mort* eN de case, et il yi une quarantaine de blessés. La* neuf premier* cadavre* ont été trouvés entre onze heures du soir et trois henrea du matin. A quatre heare* et demie seulement les pompiers retirant de dessous les débris de wagon, le» corps d'un commandant de pompiers, d'un jeune marin et d'une dame, est 3 dernier* cadavres sont littéralement en bouillie on les transporta immédiatement 4 la Morgue.

Parmi les morts se trouvent le UeuUnant Cuvinot, SU du sénateur de l'Oit* son corps a été recpnnu dans la matinée 4 la Morgoe par M. et Mme Cuvinot; la scène à laquelle assistait M. Lépine a été déchirant@ Mme Cavfoot t'ett évanouit 1 deux reprisas; Louie Ollivisr Lyon, soldat au 43 régiment do ligne, et fils de M. Lyon, viee-recte^r eb l'académie de Lille et petit fil* de M. Bertholot, le chimiste bien connu* secrétaire perpétuel 4e l'académie des science*.

Les corps des onze victima de la catastrophe ou% été transportés il la Morgue où ils ont été placés dans la «aile dite des familles. Le obéi du cabinet du préfet de police et le greffier de la Morgue ont procédé 1 leur réception. Ia Ratio a été b4livamenl transformé* ea une sorte de chapelle ardente. Des lampes éiaetriqae* brillent sur lu murs tondoit de draps blanc*, piqué* de branches de bois. Les cercueils alignés la uns auprès da autres sont également recouverte de draps blancs et sar l'ordre de M. Lépine ils ont été omet de fleurt.

Une ne « de la Compagnie du Nord La Compagnie da Nord communique la note tuivauto

Hier soir, vers 10 b. 45, le train rapide a* 20, venant de Boulogne a tamponné, aine la traversée de la gare de la Chapelle, le train rapide n' 320 venant de Lille et arrêté aax si usez avancé* de la gare de Pari* Il faisait un brouillard, extrêmement latense qui ne permettait pae de voir i quelques pu devant toi. Il .semble résulter des premiers renseignent* recueillis que*le mécanicien n'a pas obéi aux signaux qui protégeaient le train 320. Une enquêle admiuistrative et une eoqaête judiciaire sont en cours pour déterminer les responsabilité*.

Le combre des victime* cet malheureusement très important il est de doute mort* et d'une vingtaine de blessés.

Le témoignage da ntécanlolen da train tamponneur

Enfin, Quélia, de Boulogne, mécanicien da train tamponneur, dont le témoignage est 'fort précis, a dit entre autres choses au commissaire spécial:

Mon premier arrêt a produisit exactement à 10 h. 33. Devant le disque carré, je descendis de machine pour mieux distinguer le signal. A ce moment un homme qui se trouvait sur la passerelle me cris Vous pouvez avancer, e ie remontai sur ma macbine et mis la train en muolie a Que petite allure.

On connaît le reste. C'est le témoignage de QQelin que le juge d'instruction va a occuper de vérifier.

L'AMIRAL BIENAUDÈ

L'amiral ne décide.- Candidat républicain.

Paris, 24 décembre. La République française annonce en ces termes la candidature, définitive cette fois, de l'amiral Bienaimé.

L'amiral Bienaimé sera décidément le porte-drapeau de l'opposition républicain* dans le deuxième arrondissement de Paris ,dani l'élection législative qai doit avoir lieu le 8 janvier. Cédant enfin aux vives instances des repréientante les plus autorités du parti républicain antiministarial, l'amiral a consenti 4 retirer la lettre par laquelle Il avait fait connaître hier matin ion intention de ne pas ne présenter.

Le colonel Bougon, auquel on avait congé poar lutter contre le candidat du Il bloo s, cet ua de ceux qui ont contribué i faire revenir l'amiral Bieuaimé sur ma résolution.

Nous sommes heureux d'annoncer la eaudidatnrede ce vaillant soldat dans an quartier qui cet te notre et où la République Française compte un ci grand nombre d'amie politique*.

Le nom de l'amiral Bienaimé est 1 lai eeal un programme dant lu circonstances actuelles.

Voter ponr lui, ce sera protester avec Indignation contre la délation dans l'armée, contre la désorganisation de la défense nationale, contre le ministère que maintient an pouvoir une majorité asservie.

Notu défendront la candidature républicaine de l'amiral Bienaimé avec énergie et Dont sommes coavaiucnt de mon succès devant les éketauri parisiens.

Les Francs-Maçons L,«ritare du commandant P««qnl«r. lA fiche de M. de Boisaoger. Un profeakeur de Faculté qui reçolt une correction. M

Dideaain.

Paris, 24 décembre. Ba réponse anx atfirmation» apporté** hier la tribune de la Chambre par le ministre de la guerre, 16 Figaro publie ce matin la photographie d'une lion* écrite de la main du commandant Puquier et qui vise M. Bréart de Boisangar, lieutenant oa 71' d'infanterie. Cette fiche est ainsi conçu*

SAINT-BHIBUC

71' D'utriNTinii

M. Brdart de Boisangir, lieutenant

Sort des mariages. A conservé et pratique l'éducation donnée par les prétendu» bons pire*. Clérical haineux, et méchant. l'rofen* le plus profond méprit pour la Képublitjue et pielsiail avec joie son coucours pour l'extermination des républioaint.

C'est uu dangereux qni ne mérite aucune faveur du gouvernement actuel qu'il détecte. M. Gaston Calmette aceompagne cette publioation de qaelquaa commentaires qu'il ut bon de reproduire ici

a Le commandant Pasqoier prétend qu'il n'est pas l'auteur de la Bébé concernant le Président de la République, et le ministre de la Ruerre i'e*t contenté de cette parole 1 Cette affirmation était vraiment trop facile. a M. le commandant Pasquier sait en effet qae le texte l'original qui en% tout entier de sain écriture at encore dans ici armoiree -du Grand-Orient M. Bidegain n'en a pris qu'une copie, comme pour des milliers d auvu documente qu'il ne pouvait, sans impradence, enlever de* archives de la m* Cedet. Mai* Il n'*»l plus besoin de démontrer l'aulataars. M. Vadecard et M. Lafhrr* ansFigaro, on' n'ert pu terminé, on le Tetra, noaa paraaattra de r*n**lgn*rm**mx M. Der, team. Votai l'éorttur* même cta oammandmt j|>s«asjUr ««tant «aa Oabo tjai et paa encore

éU publiée, maie aal aal tout entière 'de la mais de et délateur.

à Cette 8ene, elmme toutes eaifaa mf oat été dd)4 publiées, a été écrit» par* M. Pat•joiar. envoyée par tii au Grand-Orient, pois Iran» mise par M. Vadécard au ministère de la guerre.

a Je dan* l'original 4 la disposition da commandant Puqoler ili avait i'impradenaa de nier l'écriture oe de la contester, a

Le mime journal et nos antre. confrère* de roppaottiea continent la déballage du dossiers de la dé.ation par la publicaUoa daa Bcbet du F. Jollitt, préfet de Poitiera. C'al toujours la même chose et nous s/y Insitteton* pal. Le F. Debierra cerrlxd par le capitaine Avea

On Ht due la Dépêche de Lille L capi- taine Avon, Ois de J'ancien commandant da la 1" brigade d'infanterie à Lille, a frappé M. DsbUrre, professeur 4 ta Facetté de midecine de Lille, auteur de pUcieors tcaee de' délatioo concernant des oftclers de la région.

A la toits de deux articles parut daot l'Echo de Paria, sous h tiguatura de général Avon, le Réoeil du Nord, journal socialiste de Lille, avait publié un* attaqua contre MM. Avon père et dis, employant du renseigne ments qui ne pouvaient avoir été fournis qui par le doctear Debierr*.

Le cîprtaine Afo* se rendit d'abord au Reoeil du Nord oit il réclama ou rétnotalion on une réparation au rédacteur en chd, M. Siauwe Evausy. Des témoins lurent constitués. Puis le capitaine Avon se dirigea vert la Faculté de médeolne ob il rencontra M. Debierre qui venait faire son court.

II lui demanda une explication et, sur une réponse évasivt de ce dernier, il le frappa aa visage. M. Debierre leva sa canna et le oa* pitaina Avon, avee la sienne4 para le coup qui lui était destiné. La canna de l'officier glissa contre celle de M. Detierre et atteignit celai dI 1 la joue lui hisant une eeohymoti.

M. Debitrre a déposé une plainte ae Parquel. Quand au rédacteur du Rioeil du Nord il a^déolioé tout* rencontre sou* .prétexta qae le capitaine Avon s'était livré 4 des voire de fait contre an tiers.

Comme suite 4 ce% Incident, le général Lalaee a ordonné ta capitaine ivoo de rejoindre son corps et l'a mis aax arrêté de rtgutur.

M. Bideffaln Paria

Paris, 24 décembre. Le Journaf publia l'information suivante

a Bidegain n'est pas mort il ai bien vivanl, à Paria, qa'il n'a jamais quitté, que pour qutlque* petites excursion* la haalieue.

a L'aueian secrétaire adjoint de GrandOrient de France a tout siirplemeot changé de quartier, et il vit paisiblement t quelqnes kilomètres de son domlcile, ions an nom d'emprunt.

e C'vet da moins ce qui nous a été dit par une personne da la famille de Bidegain, qai a bien ri quand on lui a annoncé la mort, ea Egypte, de son puent. a

LA GUERRE La situation

Les armées de Mandchourie continue»! à rester face à face, à se canarder journellement, mais ne point bouger plus qoa souches. Il fait trop froid, de 9i20 au-dessous de zéro. Une température à geler le plus fort enthousiasme.

Par contre, les assiégés de Port Arthur continuent leur défense héroïque et viendraient même, dans un retour offensif, de remporter un succès notable, en s emparant de la fameuse colline de 203 mètre*, dont 1 occupation permit aux Japonais da diriger le tir de leur batterie navale sur les vaisseaux ancrés dans le bassin occidental de Port-Arthurr

Naturellement, les dépêches japonaises ne soufflent mot de cet événement, cependant bien plus important que la capture aunoncée de hauteurs dans la baie du Pigeon. Ces hauteurs, comme celles avoiainant la colline de 203 mètres, n'étaient pat défendues par des ouvrages permanents, mais les Russes y avaient établi, depuis le commencement du siège, des tranchées destinées à retarder la marche de l'ennemi.

La possession de ces hauteurs dominée» par les forts voisins ne confère aux Japonais aucun avantage de grand ordre. Il marque simplement un pas en avant vets les forts.

S'il faut en juger par les termes d'un nouveau rapport officiel, l'amiral Toge cherche k se convaincre lui-mème et ensuite le public que le cuirassé Seeastopol est perdu. Seulement, l'amiral n'est pas bien sûr de sa nouvelle version. Ce pauvre Seoaatopol a été mangé toutes les sauces. Tantôt frappé à mort, tantôt même coulé par les dépêches japonaises, le cuirassé existe toujours. Et même il ne doit pas se trouver dans un état aussi dangereux que le suppose l'amiral japonais, puisqu'il a pu changer de mouillage. Un navire gravement atteint ne peut pas par ses propres moyens, modifier ainsi sa position.

Le cas da Semt$toool est un nouvel exemple de la tendance constante des dépêches officielles de Tokio à exagérer les succès japonais.

LE SIEGE DE_PORT-\RTIIIE Encore des avec.. Japonais

Tokio, 24 décembre. L'armée japonaise devant Port-Arthur a enlevé hier d'assaut une hauteur à l'est de Ko-YangChu-Kou, où les Nippons se sont maintenus. Les prisonniers russes rapporteat que les généraux Kondratcbenko et lima ont été tués et le général Fock est blessé. Au devant de l'escadre russe

Tokio, 24 décembre. L'amiral Togo annonce que la majeure partit) de la flotta japonaise a quitté Port Arthur.

Une base navale

Londres, 24 décembre. On télégraphie de Chetoa au Sdaming Post que le, Japonait ont choisi comme centre de leurs opérations na.\la! M* de Ta Kie Tao, dans ¡'archipel de Miao-Tao. Hier un grand nombre de navlree la étaient ancrtxi a l'embouchure et.. Valoa. Depuis dem Jours on entend la canotdan* le golf* de Petcheli.

Les hosimièseB HasdcboBrie

La défense de Vladivostok

Gentoo. 24 décembre. Un Coréea qui était employé depuis trois ans à Vladivostok et qui a quitte cette ville il y a quinte Jour*, affine* que le* gros canons arrivés en grand nombre dans le courant d'août «ont en posion et ea4 été placé* *av 17 ito* plut aautae eolliaa* qst entourent la ville.

La» «oldaU qui owapoat eee eelltaee aoot logvi *aas «ce eaaematas à •'eproava du


feeiBbas. On bar éitnà «e ewttr dans la «Uie. Lu torpiHmn toat de fre?tuDtes serMm et r*«te»t «.béants pendant deu )ou, TmÏ* grands croiseurs dont les réparations Cl torniDéei depuis deux mois ne quitter»! tait leur$ entraves.

A L'ÉTRANGER

MAROC

Doux pays

Tanger, 24 décembre. Le' indigènes f ai menaçaient de saccager Alcazar si ou ae leur livrait pas le cousu? de France et ̃b ew)e4 anglais ont accepté de transiger MyeonaBt te verBemeni ûc 300 cous et se ̃̃t retiré*.

7Vui?tr, £ 4 décembre. La légation britannique a donnée fordr-e de quitter Fex. On rroit que les autres légation» suivront ̃Vf exemple aujourd'hui ou demain,

Informations

Dans l'armée

PROMOTIONS

Sont promue

Etat-major. Généraux de division lu généraux de brig. Ombrosini, de la 53- brig. iuJ. à Romans, afl. la 22' div. à Vannes Lecliooque, de la Il' brig. d'inf., la S div. fat. ool. Brut; Joly.de la brigade da génie Généraux de brigade le. colonels Hnrao!» Je Vilbrayque, du 3' ebae». à cher.; Latour d'Affaux, du 122' d'ici.; Da PonUvice de Beuuey, du 2' art.; Lerosey, direct. du génie aToui; Houdart, du 22' art Dnbail, du 1" Infanterie. Colonel, le tient cet. Brière, du 41', au

Lieut. colonel, les chefs de bat. Marquet, du Si' au 85\ Biandin, du 94' an 41; Memoi, «• l'état major au 41'.

Chef de bataillon, le oap. Friaeb, do 102' av8'.

Imfantbr» coloniale. Lleut. colonel, Ici obel Je bat. Cor«ail, du 1" tirailleur! au 6' lof.; Collinet, de Lorient, au 2'.

Cavalerie.– Lieut. -colonel le chef d'eic. éVInoo, du 13' boa. au 8' bus.

Chef d'escadron les cap. Dapont de Cnamfcront, du 7' ebass. ao 13' bues. Chauvery, du 9' chus, d'afr. au 13' buta.; Cruel, du 3' drag. au 6' cuir.; Larguy de Sivreux, du 12' ebasi. au 2 chass.

Capitaine les lient. B<>scal de Réale, du SI ctira»i. («tngiaire au 10' corps), pasie au S- spahi» Depanville, dn 29 drag. ta 8'. drag. Duboii, da 13- hues. au 10 buts. Burllan, du 13 busi. au 2' chaos.

Génie. Chef d'escadron, le cap. Duvivier a Laval.

Administtatios Off. d'adm. de 1" cl., l'e-fl. d'adm. de 2' cl. Roussel, à l'école d'art. du 10' corps (maintenu).

Gendarmerie. Chef d'escadron, le cap. Gandon, commandant par intérim la comflapie du Finistère (maintenu définitivemeut).

Train DES équipages.– Capitaines,» lient. en 1" Douin de Koziares, du 4' escadron ta 10- Tatin, du 11' au 18

MUTATIONS

Sont nommés

Etat major. Membre du comité technique d'inf., le général de div. Tournier au comité de cavalerie, le général de div. Vilar, de la div. de Compiègue maintenu direct. de l'art., le gécérai de div. Amourel les généraux de brig. Amourel, direct, de l'art, au mioist. de la guerre Gillain, direct, de la caval. au minist. de la gnerre.

CORPS de santé. Au 12 hume., le médec. aide maj. Cadres, de Rennes au 1* inf le rnéJ. aide maj S: rot, du 19' inf.

UN RAPPEL A L'ORDRE

Toulon, 24 décembre. Le général de Nays-Caudon, commandant la 4' brigade coloniale vient d'adresser l'ordre du jour suivant aux colonels du 4', 8' et 22'

Le général a remarqué que certains officiers en tenue se permettaient de tenir galaute compagnie do certaines dames et de ne montrer avec élus dans les promenades et les iiablUseme.itt publics. Le général ne peut tolérer de pareils écarts de diguité et invite les officiers Boue peine de reprisions sévères a s'abstenir de ces fâcheuses fréquentations natmu quand ils a:ront en tenue bourgeoise. Rappel DU général Toursieb. Le mi- tittre de la guerre, à la suite de la promotion de généraux qui vient de paraître, a rappeld dan» les cidres de l'activité le général de division Tcurnicr, ancien commandant du 18' corps d'armée et l'a uommé membre du comité itchuiquc de l'infanterie. On ce souvient que la général Tooroier, a la suite des incidents du cercle militaire do ClermontFerrand, avait été mis en disponibilité par le général André.

Dans l'enseignement

LES VACANCES DE LUNDI Paris, 24 déec-mbre. Le ministre de ri.istrnct'oc publique coannuuique une noie aux termes de laquelle les classes vaqueront le lundi £6 décembre dans «oos les établissements d'eneci^muicnt primaire, secondaire et supérieur. Les biuo&ux d'administration nui dépcntlsnl de ce uiinûlere serout fermés.

ZtiUi les administrations CaHTRiBimoMB Dîneras. M. Rocher, contrôleur rédacteur de 2' el. (Finistère), est élevé sur place à la 1" CI. M. Doudet, contrôleur intérimaire (Finistère), cet nommé sur place contrû:i>ur de cl.

Ponts IT chaussées. M. Maree, commis Quimper, est nommé agent vnyer cantonal de 4* ol.. a la résidence de Rochefort-euTerre

PETITES NOUVELLES

La r-Eium Du chasse QVOTiDiiH. Comme vous l'avons dit, M. Muiac a été chargé par la eommiwioe de l'agriculture de présenter Un rapport «or stiTsrses propositions, tendant i ta créait« du permie de chasse quotidien. M. Nuise t'en déclare partisan mais estime qu'il serait bon de prévoir l'établissement mccMiif de réserves communales d'une étendue et d'une durée à déterminer et où la chasse serait formellement interdite. Il y aurait naturellement à prévoir une indemnité légère à accorder aux propriétaires dépossédés temporainsment d'une partie de leur droit de propriété. Une part du produit des permit de chasse serait affectée i cel objet.

Poua La fumeurs. Il paraît qae le cube à, le fameux cube de tabac, entouré de papier bien, jaune ou gris. est sur le point de disparaître. L'administration de la régie, devenue subitement soucieuse de l'intérêt des fumeurs qui l'entretiennenl, en a décidé ainsi.

La forme seule du paquet de tabac aera changée. Il ne sera plus cubique il eara obkoog; il l'est déjà, puisque le ministre des finances a tait récemment distribuer Ion premiers paquets nouveau modèle, dans les bareaux d. tabacs de la capital!.

Avant pou ils nous parviendront en province et noua pourrons juger par nous mimes de la valeur et de l'opportunité de la réforme accomplie.

Au premier examen, elle parait intéressante, pour ceux qui fument, évidemment. Les • cubes actuels sont, pour le moine, incommodes. Ils tiennent dans la poche une place qu'on a lieo de trouver exagérée. Le nouveau paquet, plus long que large, analogue aux paquets de dix cigares dix centimes, se portera plue facilement en le a sortira » pins volontiers.

C'est en s'inspirant de cette pennée que l'administration centrale des finances mit d'abord l'essai ses nouveaux modèles oblongs de paquets quatre-vingt centimes. Et devant te succès obtenu par cette petite réforme, eHe l'a étendue au paquet de cinquante centimes.

On a trop souvent des raisons de crier après la régie pour ne pu applaudir aujourd hui à son initiative.

RENNES Le tempe qn'il fait. Observations du 24 décembre 1904. Maison Binda, rue Nationale. Hauteur barométrique à 8b. du matin, 788. température a 9 b. du matin, S la plus haute de la veille, 5 _la plus basse de la nuit –S. Le Dimanche à Rennes 10 heures du matin. Grand'messes dans toutes les églises paroissiales. 2 heures. Au théâtre, Mireille. 3 heures. Concert au jardin dea plantes par la musique du 41'

8 heures. Au thedtre L'Arlésienne.

UN SUICIDE

Depuis fort longtemps, Mme Fertin, débitante, rue des Carme., 2. plue connue dans le quartier. où elle était très estimée, sous le nom de Prudence, qui était son prénom, était hantée par le délire de la persécution. Dans la nuit de vendredi samedi, vers 2 heures du matin, Mme Fertin se leva en disant à son mari qu'elle allait aux cabinets qui se trouvent dans la cour. Elle était vêtue d'one simple camisole de cuit et d'an jupon très léger.

Au bout de dix minutes, ne la voyant paa revenir, la bonne vint trouver M. Fertin et lui dit qu'elle n'avait pas entendu sa patronne ouvrir la porte des cabinets d'aisances. Tous les deux sortirent dans la cour où il» trouvèrent posée terre la bougie dont s'était munie la débitante. Us l'appelèrent, mais celle ci ne répondit pas.

I Alors, l'inspecteur de police Leroy qui demeure dans la même maison que lui et tous deux ce mireut à la rechercha de la disparue. Ils ee dirigèreut vers le quai de l'Université. Précisément, dans l'eau, ils aperçurent flottant il. la surtace une forme blanchâtre. A l'aide d'une ligne Brunel qu'on était allé ehercber au poste, on retira de la Viiaine le corps eucore chaud de la pauvre femme qu'on s'empresta de transporter a sou domicile. M. le docteur Badcrot appelé, donna ses soins à la noyée qui malgré tout ce qui fut tenté ne put être ramonée à la vie.

Mme Fer tic n'était agéo que de 42 ans. CHAUSSURES BERTHELOT (Frères) Magasin de Détail, 6, tu dr Tnlnti. BSUSBS Fête de la mutualité

La fête organisée par l'Union des Sociétés de secours mutuels de Rennes et du département d lllc-et Vilaine est irrévocablement fixée au dimanche 15 janvier prochain.

Le programme de lit fête est fixé ainsi qu'il suit

A 11 heures du matio, vin d'honneur offert par lu mutualistes à MM. Barboret et Mabilleaa, dans la salle de la Bourse do commerce. (Halles-aux-Toiles.)

A 2 heures, concert organisé par M. Boussagol, directeur du Conservatoire, avec le concours de la musique municipale, du ehoral rennais et de plusieurs artistes contérence, sous la présidence de M. Gaist'hau, membre du conseil supérieur de la mutualité, par M. Léopoli Mabilleau, président de la fédération nationale de la mutualité française, directeur da musée social. (Salle da fîtes du lycée.)

A 6 heures, banquet populaire, par souscription, sous la présidence de M. Barberel. directeur de la mutualité au ministère de l'intérieur. (Salle des fêtes de la mairie.) On trouve des cartes de vin d'honneur au prix de 0 fr. 50 et de banquet an prix de 3 f.: chez tous les présidents de Sociétés dans les bureaux des principaux journaux de Rennes chez MM. Rainer (trésorier de la commislion), rue Saint-Georges, 29 Dubois, boulevard de la Liberté. 30, et au bureau, de la Suciété manicipale, i la mairie.

Les souscriptions seront closes le 10 Janvier.

Nota. Des cartes pour la eonférenceconcert seront remises i toutes les sociétés, quelques jours avant la fête.

7l I I Ix r il*1"1'"4'11' Blessé en déchargeant un fût Vers une heure et demie de l'après-midi, M. Constant Desouche, 28 ans, comminionDaire cbez M. MaBson, rue de Nemours, 4, était occupé avec un de ses camarades, M. Roncin, à loger une barrique de cidre chez M. Planchin, employé à la Préfecture, demeurant rue de Paris, 17.

Le pied étant venu à lui glisser sur le pavé, M. Desouche tomba à terré. La barrique suivit le mouvement et porta de font son poids sur le genou gauche de l'infortuné commissionnaire qui a eu la cuisse brisée.

Le blessé a été, sur sa demande, transporté ion domicile, rue St-Héiier, 29.

THÉÂTRE DE RENNES Aujourd'hui dimanche, S grandes représentations. En matinée Mireille et le Chdlet. Le soir, 1*» représentation de Artésienne, grand succès.

Mardi relàche pour cause de répétition des Fltards.

Jeudi, 1" représentation de l'immense succès les Fétards, opérette.

Une kermesse M perspectiie Nous apprenons que les étudiants de Rennes ont l'intention d'organiser vers la Mi Car2me une grande kermesse sous le patronage de dames patronnesses appartenant i la so- ciété rennaise. Le bénéfice de cette kermesse serait attribué au bureau de bienfaisance. Les associations d'étudiants de notre ville ont été consultées à l'effet d'apporter leur concoure à cette fête de charité. Toutes n'ont pas encore fait, croyons-nous, connaître leur réponse mais, puisqu'il s'agit de bien & accomplir, nous sommes certains qu'aucun des quatre cercles d'étudiants n'opposera une fin de non-recevoir i la demande qui lui a été faite et que tous leu a eschoiiers o voudront l'unir pour l'organisation de cette kermesse, pour le succès da laquelle nous faisons dès i présent les voeux les plus sincère«.

N'achetez ni montres, nf bijoux, ni orfèvrerie, sans consulter les tarifs des fabriques Tribaudeau, de Besançon envoyés franco sur dem NOS CHEMINS DE FER Le nouvel horaire des chemine de fer de l'Ouest..

Voici les modifications apportées l'horaire des chemins de fer, intéressant notre région. Ces modifications entreront en vigueur à partir du l' janvier 1905 Le train n' 567 partira de Dol 6 b. 10 du matin pour arriver à Diuan t 7 b. 2. Le train n' 538 pertira de St-L6 i 6 h. 4 du soir pour arriver a Lison 16 6 b. 30. Le train n' 559 partira de Landernean 3 h. du soir pour arriver à Brest 3 h. 28. Le train express n' 605 de Rennes à SaintMalo Saint-Servan, prendra à Dol les voyageurs de 8' classe.

En l'honneur de M. Kojçer. ̃ La municipalité off-ira demain lundi, 4 8 h. 1|2 ('Hôtel-de-Ville, une réception en l'honneur de M. Roger, peintre, ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, prix de Rome. Carnet de mariage. On annonce le prochain mariage de Mlle Bertbe Priaux, fille du libraire bien connn & Rennes, avec M. Coufliaud, notaire a Bréal-sous-Monffort. Musique du 41' Progamme des et 29 décembre 1901, au Thabor, de 3 à 4 h., sous ta direction de M. Leleu.'

Le Ciar, allegro, A. Dalaunois La Vie du Poète, sélection, G. Charpentier La Futtt en Egypte, ouverture, H. Berlioz Concerto pour trombone, C. Roussel Mascarade, ain de ballet, P. Licorne.

Deux malheureux. Hier dans Ta près-midi deux individus ne jouissant plu, de leurs facultés mentales, J.-M. L. 52 ans ne disant domestique de ferme et G. 28 an dont les parents habitent Rennes out été con duits au poste de la place de la Mairie. Ces deux malheureux, dont l'un, le premie a la mauie du suicide, ont déjà été internés l'asile St-Méen.

Pour la famille Sylvestre. Un anonyme nous a remis 1 franc pour la famille Sylvestre, dont nous avons signalé hier l'aftranse misère.

Puisse ce bon coeur trouver des imitateurs. Pas facile. M. Moutier, demeurant faubourg de Brest, 27 t'est plaint d'avoir été frappé par un nommé B. photographe ambulant, installé place de la Gare, chez lequel il travaillait.

Commencement d'incendie. Le leu s'est déclaré on ne aait trop comment dans non tas de copeaux situés dans un petit cabinet attenant a la chambre occupée au deuxième étage de la maison portant le numéro 34 de la rue de Nantes qu'habite une vieille femme de 82 ans, Mme veuve Pinel. Aux cris poussée par cette dame, les voieine accoururent et prévinrent le poste des pompiers.

Le commencement d'incendie fut éteint en peu de temps par les frères Bodin, planton des pompiers et les sapeurs-pompiers Richard, Forgeais et Tirel.

ETAT-CIVIL

NAISSANCES

14. Louis Courteillc, rue de Quinelou, 83 Jean Simon, impasse Chateaudun, 20 bis; Yvonne Trinité, rue Thiers, 20.

PUBLICATIONS DE MARIAQB

FLEURS Corbsiltss. Bouquets. Décorations d'Iglisis it de Tables. Prix moiirts. E.GORIEUX,&i!if Satinait Alphonse Baudoin, plombier à Fougères (Ille-et-Vilaine), et Anne Burgot.

Prosper Thomas, représentant de commerce, quai Lamennais, 3, et Paule Hauvet. Julien Rondel, encaveur 1 la Mettrie, en tiaint-Hélier, et Marie Hattais.

Gabriel Carimalo, pubiiciste, rae de l'Ecole de Médecine, 4, .et Marie Perret.

Louis Lesteven, mécanicien, route de Cbltillon. 6, et Marie Fraval.

FranÇoie Perrin, charcutier, faubourg de Paris, 105, et Marie Gceadon.

Alfred Duburquois, lieutenant au 10' régiment d'artilierie, rue de la Cbalotais, 4, et Paule Heory-Coûannier.

François Caignard, rentier, rue de la Monnaie, 17. el Marie Huard.

Paul Boudin, tailleur de pierres a Antrain (ï.-el V.), et Marie GoB.

Louis Tbdbaolt, marin 1 La Bautsaine (L·et V,), et Marie Labourde.

Armand CouSrand, notaire i Bréal-sonsMont fort (1. et-V.), et Berthe Priaux. Gabriel Devocelle comptable, impasse Beaumont, 9, et Eugénie Baron.

Chartes Colleu, cultivateur Sainte-Foix, en Saint Sauveur, et Marie Guimonl. François Hubert, journalier, faubourg de Brest, 52, et Marie Bret.

Prosper R»betl. restaurateur, avenae de la Gare, 55, et Aimée Meusuier.

Bague-, et Bijoux de Fiançailles Maison Cbaruyer, 3, place du Palais, 3, Rennes. Dâcts

Il, Perrine Roulé, épicière, célibataire, 60 an' 5 mois, place Sainte-Anne, 20; Mme Fertin, née Jeanno Lalou-tte. 42 ails 9 mois, a été trouvée morte dans la Vilaine en face le numéro 2 du quai de l'Université Marie Poule, 13 ans 9 mois, faubourg Saint Hélier. 61; Joseph Videloup, journalier, marié, 52 ans 10 mois, impasse Popmeau.

LA DIGESTION

Pour triompher des digestions difficiles, prener quelques gouttes de Ricqtèo dans un verre d'eau "uciij. D'une saveur exquise, le Rleqlèe stimule l'estomac et dissipa la migraino. Exiger du Rlcqlô» (Hors concours, membre du Jury, Paris 1900).

Conseil municipal (Suite,)

De nombreux décomptes de travaux sont adoptés sans observations.

Le budget de 1905 des hospices civils est également voté.

Le Conseil municipal désireux de rendre justice à M. Remiot, ancien emnloyé d'octroi, révoque i ton à la suite da faite qui furent reconnus faux plus tard, a voté en* sa faveur une pension et une indemnité pour le dédommager du tort qui luiavait été causé par la mesure dont il avait été l'objet, il y a plulieurs années.

Une pension de 91 francs a été accordée au Jeune Bougeard, orphelin, dont le père était aa service de l'administration municipale, et un secours non renouvelable de 150 traots en faveur des enfants Bougi'ard pour pouvoir aux frais qu'a nécessité le decès de leur père. Un antre secour< renouvelable de 100 tr, a été accordé i M. Martin, ancien chauffeur l'Ecole pratique d'industrie.

Le Cooeeil décide d'installer au Théâtre quatre appareils Hudolph pour combattre lea incendies. Cette installation coûtera 1.200 M. le commandant Porteu, dans une lettre qu'il a écrite à M. 1» (Sénat^ir-Maire. de mande à ce que le Conseil municipal approuve la dépense de 3.188 franc3 qu'il a fait pour l'acquiMition d'une échelle aérienne.

M. Tuai se joint la demande de M. Porteu. Il dit qui% cet engin de sauvetago eu des plue précieux et qu'il rendrait de grands service, en cas d'incendies. « II ne faut pas regarder de si prés, conclut M. Tuai, quand il s'agit de la vie de nés semblables. >

M. Leray est de l'avis du dévoué collaborateur .le M. Porteu, et il trouve que, quoique celui-ci ait fait de son propre mouvei ment sans consulter la municipalité, 1 acquisition de cette échelle, il faut passer snr s cela et ne voir que l'intérêt géi^rai. Il demande à ce que l'on revienne sur la décision contraire prise en commission privée.

r M. Pinault répond que la dépense n'ayant à pas été prévue sur les fondu de 1904, il faudrait voir si les fonds do 1905 peraiettent

d'approuver le ekiffre préienlé par M. Porleu.

Il réclame le renvoi à la commission, qui est décidé.

La proposition de M. ObcrthOi* ~M. Ch. Oberthûr développe la proposition dont ià est l'auteur concernant la lr»»«<orraalion du cbamp de connu.

Il expose que la perte de la location annuelie qu'éprouverait la ville serait compensée par les indemnité* que verseraient le» diverses souiétés spor.ives rennaises qui ont fait des oflrea atln de pouvoir s'installer mur l'bippudrome ne' Gayeuiles.

M. Obenhùr tiouve qu'au lieu de transformer le champ de courses, il vaudrait bien mieux y faire dee plantations d'une soute satre esthétique que celle des pommiers qae l'on a proprosée. L'idéal du premier adjoint au naire de Rennes serait de taire de l'hippodrome des Gayeulles un petit boit de Boulogne où le dimanche et jour* de fêtes la population viendrait as promener.

On pourrait mime établir au champ de courses une piste pour les cyolistes, 1 l'occanon an aatodrome, qui aurait le plus grand succès, affirme M. Ob'-niiû'.

Ce serait au cadre ravissant pour loi expositions locales. Un carouaaol y ferait fort bien et la revue du 14 juillet no pourrait trouver un terrain plus propice.

En conséquence. M. Oberthûr demande qu'on saunlib le produit de la vente du foin et qu'on abandonne pendant trois ans la location de la prairie des Gayeulles, afin d'aider le développement de* sports dont la but moralisateur deit être sérieusement encouragé. M. le maire trouve que pratiquement cela serait aller un peu vite que de sacrifier ces vingt sept hectares au développement des sports, si intéressants soient ils.

Il demande qu'on n'abandonne, pour dosner saiislaction la proposition Obertbùr, qu'une partie de l'hippodrome, qui aérait délimitée par des barrières à l'intérieur desquels pourraient évoluer i l'aise les «portmec de toutes catégories. L'espace libre en detors de la piste serait loué un agriculteur pour la somme de 1.000 francs, qui, jointe aux sommes données par les sociétés de footbail ou de cavalerie, permettrait de recouvrer le revenu que retirait la ville de la location du champ de courses.

M. Pinault ajoute que dans le traité qu'il passera avec l'agriculteur avec lequel il est en pourparlers, il «péciflora que celui-ci, daus le cu où la revue du 14 juillet aurait lien aux Gayeuiles, ne pourrait, s'il éprouvai! de ce fait quelques dommages, réclamer aucune indemnité.

Le conseil en décide ainsi.

A la fin de la séance, M. Leooq demande qu'à l'occasion du jour de l'an, les commertante soient autorisés, exceptionnellement, maintenir leurs étalages extérieurs toute la journée, le premier de l'au tombant cette année un dimanche.

Aucune difficulté n'est soulevée ce propos et l'autorisation sollicitée est acco'dée. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée 4 10 heures.

Tribunal correctionnel de Rennes AUDIBNCB DU 24 DÉCEMBRE

Dans Ion audience correctionnelle d'hier l'après midi, la tribunal a examinè les affaires suivantes

Mendicité et vagabondage. Louis Lecomte, 62 ans, né à Saumur, a déjà subi dixhuit condamnations, la plupart pour mendicité et vaK»bo.dage.

Arrêté à Brut pour mendicité, il s'entend condamner a deux mois de prison.

Georges D. 29 ans, ouvrier fondeur, originaire de Sérazéreux, est ajcusâ de vagaboniiHge. Mais il produit des cer.ib'cats établissant qu'il travaille d'une faeoa assez rigulière.

Il est acquitté.

Henriette Robert, 29 ans, de SaintMédara (Charente), sans domicile fixe, comparait pour mendicité.

Un mois de prison.

Jean Craignon, 55 an*, déjà 35 fois condamné et Julien Martin, sont prévenus de vagabondage et mendicité en réunion. Ce deruer étant sourd et muet doit être interrogé par écrit. En l'absence de? casiers judiciaires, le tribunal renvoie son jugement à plus tard. Mordeixbs. Vol. Victor (juillemet, 20 ans, domestique de ferme, né a Maicnt, près Moutfort, a dérobé des chaus3Urea à Mordelles. i un noairué Chollst.

Six nemaines de prison.

Pire. Coups et blessures. Julien Desprès, 46 ans, est poursuivi pour avoir le 18 novembre du soir, frappé coups de bâton les époux Taisier et Der.is.

Après plaidoirie de M' Deschamps qui a montré qu'aucune preuve n'existait qu'il fut l'agres»eur dans cette affaire, la tribunat a condamné Deaprfta i 8 jours do pri«wa avec aurait.

SERVON. Un voyageur peu commode F Emile ltedeloperger, 21 ans, un à l.igny, en Barrois, ouvrier mécanicien, actuellement soldat an 4T d'infanterie, se rendait à Rennes, 1" 30 novembre dernier, par le train 517. Etaut descendu sans motif sur le quai de la gare de Servon, le conducteur voulut le faire regagner son compartiment, le train étant iar le P'int do partir. Redelspeifier remonta mais porta au couduîteur au violent coup do pied qui heureusement ne l'atteignit pas I M. X. remplaçant le chef de gare de Servon, voulut fermer la portière, oui» le prévenu le frappa d'un coup de poing au fronb. Rejoint à Rennes, bien que dusîeudu i contrevoie, il se vit dresser procès-verbal. Il est condamné, par défaut, à deux mois de prison.

Liffré. L'école des maris! JeanMarie Richard, 41 ans, originaire d'lzé, près Vitré, cultivateur i Liffré, est poursuivi pour avoir battu sa femme plusieurs reprises à coups de poing et de pied, voire mimo à coups de marteau. Il reconnaît lui avoit donné dei giiHos et déclare an tribnnal qu'il il

croyait evair le droit de corriger ta femme t aue voulu vous, dit-il, elle me a rai*sonne. a et je ne veux pas Je ça I •

Il a également battu sor. file, âgé de 10 aw. Le tribunal lui muiga trois mois de prison, mais avec bénéfice da sortis

AUTOUR DE RENNIS

Noyal sur-Sbichb. Toujours des)' vois. Après Chartres, Bruz et St-JacqdW, les voleurs ont visité Noyai. Ou assure que des gilets de santé ont été déroba i M. l'instituteur. Cb\rtrcs. Vilaine affaire. Le» gendarmes ont emmené Reune*, voilà quelques jours. an vaurien de 13 à 14 ans, qui aurait mal agi i l'égard d'une enfant de son age a peu près.

H£de. Un festival. Par une indlacrétiou, noua savons qu'on projette d'organiser a Hédé. pour le 30 avril prochain la dimanche qui suit la tlte de Pique@ un grand festival qui obtiendra cartainemect t1D grand succès.

De nombreuses Invitations vont être lancées et tous croyons savoir que les muelqnee de villes très éloignées ont l'intention d'ures et déjà de venir prendra part à cette fête. II est vmi que c'est là une occasion de faire en Bretagne un agréable voyage tloa 40 010 de réduction.

L'on commande des caisses de palmes, de médaillei cummémoratives et d'insignes de toutes sortes destinés être diatribnéa aux sociétés qui viendront prendre part i cette grande manifestation musicale.

Nous en reparlerons, mars dès maintenant tous nos compliments aux organisateurs. VITRE

L'ARBRE DE NOEL. Aujourd'hui aura lieu sous la halle aa beurre, décorée pour la circonstance, la fête de l'Arbre de Noël. De nombreux jouets serons distribués aux élèves des écoles laïques, la musique municipale, les foncûoanairei et parents des ed* fants privilégiés de cei dons. assisteront k cette distribution.

SOCIÉTÉ DU SOU DES ECOLES. i Cet après midi, 4 h. 112, tous les balles aura lieu la distribution des cadeaux faits auX enfants des écoles laïques.

TENTATIVE DE DÉRAILLEMENT. Une tentative de déraillement a été faite sur la ligne des tramways vapeur d'llle-etVilaine, Ronues i La Guerche Une pierre pesant 26 kilos a été relevée sur les rails par un homme d'équipe, au lieu dit Le Tertre en Bais.

MOIVTFORT

SOIREE RECREATIVE. Dimanche dernier tes jeune* gens de l'oeuvre St Josepn out douce une soirée récréative des plus réusoies avec les Deux Sourds et l'opérette L* Marché aux domestiques.

Nous adressons tous nos compliments ails orgaui«ateurs et tous les artistes.

Tulensae.

DELIT DE CHASSE, La gendarmerie de Mouttort a supris en flagrant délit le nommé Vincent Lebreton. 21 ans, qui chissail sans permis.

Se voyant traqué, notre malheureux chasseur abanduuna son fusil daus un pommier. I fit- d die.

DELIT DE CHASSE. Les gendarmes de Moniiortont également surpris le nommé Joseph Beacberie, cultivateur a la Vilie-èeArcuers, en lllendic, chassaut aans permis. Romillé.

MENDIC1TF. Le 21 courant, LouiiH-nri LebourKO»is, 38 ans, a été arrêté à Rd millé pour mendicité.

Ce ce sera qu<: aa 47' condamnation I

KKOOiV

ETAT-CIVIL du 18 au 21 décembre.

Naissance$. Illarie Maué, à Beaure* paire Edmond Magré, rue Duguescliu Augéie Menard, à la Moite René Sainouêl. i Beaurepaire.

Publications de mariages. Léonard Re«nandier, employé de commerce, 26 aua, et Aâxo Cbid.iue, couturière, 24 ans; Olivier H.-nnon, fo.deur, 23 ans, et Lucie Anneix, taillcuae, 25 ans.

Décès. Blanche de Gouyon de Coipel. sans protassiû:i, 41 ans, rue du Tribunal; André Nicolas, 1 an, rue Notra D.»me Parrina Lucas, sans piofesaioo, SB ans, venva de Charles Cliaillou de l'Etang, à la Houasaiu. La Région Malouins 81 Oinanoaise SAINTJVÎALO

Conseil .Municipal Réunion da 23 décembre

Le conseil municipal Ja Satot Malo t'est rduni rendiedi soir, salle da conseil i ia mairie, à i heures et demie, sous la préàidutcs de Kta.ent preseuis MM Pointel. adjoial. Miriel, Ssuni-MUux, Ame.iii*. Hervot, l'eynaad, Letn treur, Diard, Morvan Avril, Quelin, Le^jbiec, Mcrtiu, Leclerc, Hsmar, Avant l'ouverture de la lésnee M. la maire annonce an coutil la mort de Mma Viguier. femme de Ni. Viguier, premier adjoint, décédco le matin mûuie après une longue et cruelle maladie, e: dit qu'il croir être l'interprète de tous le* membres du conseil en adressant t M. Viguier les condoléances de ses co!!ègnes avec le, siennes.

Le conseil donne un assentiment unanime. La séance est ouverte et M. Diard, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la dernière réuuiou du conseil.

Lu musique. M. Quelin, avant quo 1 erdre du jour soit entamé, denande à «9 Maire si ou ne pourrait prendre une décision au sujet de la musique municipale.

Feuilleton de (n)^ d d

|.er XAVIER DE MONTÉPIN

DEUXIÈME PARTIE f

L'amant «TOlymp* <

XX11

̃ oc i »r.*rçe*«-in pas que les pieds de cet t>»at;tta hernie sent encore trop loin du In t ♦•fB-roche-ks de qcciqoes pouces 1 Ibca eWi flot que la grande (feeJcvr nom ra^lvu ls» souvenirs. Tu vas M *«4r fus*

La vs*ct comme h première fois, se con-

^iBM «te» empnKsement aux volonteà da Ll»ïvr«B*4 Lsvtance se tordait en bar-

fetf b p'.irtt et* pieds fumait la peau imt*–c «i«:Sttcoçait à se fendre, ce même imp2 Ci' odeur de chair grillée le ré«iîoÀ iasn le pavillon.

Au nom du Dieu puissant 1 au nom e tous les saints 1 ayez pitié de moi I ria i'intrndant le meurs. vous voyez ien que je meurs

C'est à toi d'avoir pitié de toi même l répondit Saint Maixent ta délivrance .si entre Ves main:. Reponde et ton supplice .casera. Repondrac-tu, ou faut-il donner 'ordre iL Lazare de te traîner plus près du eu?

Lactance essaya de résister pendant une >u deux secondes encore mais la douleur ut la plus forte et ces deux mots se mêlèrent i son râle

Je parlerai.

Le marquis fit un 'signe Lazare s'empressa de soulever l'intendant et l'assit dans un fauteuil où il s'évanouit.

Les cordes qui le liaient furent dénouées, on lui jeta de l'eau au visage, on lui fit respirer les sels d'un flacon que SaintMaixent portait toujours sur lui, et, au bout de quelques secondes, il ouvrit ks yeux et put promener autour de lui un regard effaré.

Nous avons perdu beaucoup de temps par votre faute, dit le gentilhomme. Nous allons tâcher de le rattraper. Répondez vite Pourquoi m'avez-vous dc*obei?

Par sentiment de compassion. halbuti* Lacience je ne me suis point

senti capable de jeter à l'eau ce pauvre enfant qui respirait encore.

Le marquis haussa les épaules.

De la compaesion, vous l s'écriaAllons donr I contez ces niaiseries a d'autres qu'à moi 1 Vous avez sauvé l'enfant d*ns le but de vous en faire au besoin une arme contre moi, ou de le vendre un jour bien cher a M de Rahon.

Lactance formula des protestations énergiques et soutint que la pitié seule et l'humanité l'avaient lait agir en cette occur- rence.

Comme il était impossible de lui démontrer matériellement le contraire, SaintMaixent n'insista pas et continua l'interrogatoire en ces termes

Où est l'enlaat ?

A deux lieuca d'ici, environ, répondit Lactance.

En quel endroit ?

En un endroit qui t'appelle le MontChauvet, mais que les paysans désignent sous le nom du village des bohémiens. A qui l'avez-vous confie?

-A une gitane.

Son nom ?

Margarita.

C«Uc Margarita remettrait-elle l'enfant à quelqu'un qui viendrait le lui demander de votre pare)

Vous aile* donc venir le chercher avec nous.

Bien volontiers mais quand cela, .'il vous plaît?

A l'Instant meme.

Hélas monsieur le marquis doit bien voir que mes pauvres pieds, tout endoloris par le feu, sont incapables de supporter le poids de mon corps.

Aussi n irons- nous point à pied nous avons là des chevaux tout prêts Allons 1 maître Lactance, reprenez vos chaussures, et en route 1

La volonté de Saint-Maixent (Lactance ne le avait que trop) était de celles auxquelles on ne résiste pas. Il s'empressa de remettre ses bas et ses souliers, malgré les intolérables douleurs que lui causaient ses brûlures presque saignantes.

Cinq minutes après il était à cheval entre le maitre et le valet, et tous* les trois suivaient à une rapide allure le chemin du Mont-Chauvet.

Et prenez bonne note, lui dit le marquie tout en galopant, que si vous m'avez trompe, ou si vous essayez de le faire, je vous brûlerai la cervelle séance tenante, au risque des lâcheuses conséquences que votre mort pourrait entraîner pour moi

Je n'ai rien à craindre, .murmura j'ai dit la vtrité, rien que ta

vérité, tout a t neure monsieur it le verra de ses propres yeux.

XXIII

Il était un peu plus de dix heures au moment où les trois hommes commencèrent à gravir la colline sur laquelle s'etageait le village des bohémiens.

La plus profonde obscurité couvrait la campagne.

Aucune lueur ne brillait dans les huttes. Celle de Margarita était silencieuse et sombre comme les autres.

C'est là qu'est l'enfant, dit Lactance. Enfin, murmura le marquis avec une joie farouche, je vais donc le tenir, et, ceue lois, il ne m'échappera pas 1 Lazare mit pied à terre et heurta douceAucune réponse n'étant faite, il frappa plus fort, puis avec une extrême violence, sans qu'on donnât signe de vie dans l'intérieur de la chaumière.

Ah çà 1 mais, s'écria le marquis, on croirait que cette hutte est déserte malheur qui se joue de moi I Allons Lã ire, enfonce la porte 1

Le valet se mit en devoir d'accomplir une tâche qui n'offrait pas de difficultts bien grandes, car les ais vermoulus chancelèrent dès la première attaque serwiae.

Au quatrième coup d'épaule Un c:aqocment se ût entendre et la porte disloquez tomba.

Lazare avait une lanterne sourde accrocha à l'arçon de la sa selle. Saiat-Maneni lui donna l'ordre dû la dsuohcr et de 1 ouvrir.

Lactance plus mort que vif et ne com- prenant rien au silence de Margarita, tien»- blait de tous ses membres et croyait dt\l sentir sur sa tempe, un ds* pisioiets du marquis.

L'action de briser la porte ce s était ?a!n' accomplie s^ns un bruit formidab C< tapage avait rcveillè toute U ti:bu, et ai moment où L?zare, aprê* avoii neaetr« dans la hutte avec la Un'.ecat, tcswHS et disant Monsieur le marquis, K n y perlonnc u dix ou douze bohémiens aa: visages bronr.ss, à rïice v*tu5< ?<̃»* de torches et des baiona, selJftcireat de: chaumières veisiew» entourèrent les noc turnes visiteurs i: semblèrent fort dispose a leur taire un mauvais parti.

Saint-Maixsnt tim sua tipde o'c .a w*ii droite, prit na pisolet da la main 51Mh et a'écna

Arriere oa*»f t** Le P'«H''«r qi o»"approcb« ni ua »o:^3!< isoit. (A imm)


!I. h Main roi répond 'Une mmfqnv JsWnielpale a été )ngée indispensable pour •m ville comme Saint-Malo, mais qu'on Il convient qa'i ta dernière réunion. le conseil t décidé que la subrention de 3.600 francs M«r la moelqne ne figurerait pu au budget de 1905, que cette tomme serait portée aa cardée libre pour être afleotée ea subvention une musique nouvelle, k jour où il TienIrait à en Aire constitué une.

M. Qceum. L musique ac tuelle sera la eeytu de la nouvelle ne pourrait-on nomBMr trois membres du conseil pour former OBe commission qui assurerait nu bon recruUneolT

II. la Maire pente qu'il sera temps de nommer nne commission quasi une musique sera constituée. Il n'y a rUo faire pour l'instant puisque la musique actuelle duit exister jusqu'au 31 déoembre.

Caisse de retrait*. M. Saint-Miens prend en mains la défense dea intérêts d'empseyés municipaux qui sont congédiés au sont de trois on quatre mois de travail et fcuxqnels on fait le tenue sur leurs aalairet d'an tant pour cent poar la caisses des retraitée. Cette retenue D'est peut-être pae juttiflée, et pète lourdement sur cette catégorie «l 'employés.

Cette question qui mérite d'être étudiée ut fBOTcyée à la ooiuuiittioD dea finances. (A tutore)

«•ni'B1 crt? minintn» ri •.

uiu^uû! m païut que, R rangeant à l'avis unaoime des commissions tfhygiène consultées at du pays, M. le préfet S'IJie-et Vilaine a conclu au rejet de la demande d'établissement d'une usine sulfurique ia Chemin-Pavé.

MM. Brunswick ont, noua assure-t-on, l'iotention de porter l'affaire devant le Conseil d'Etat.

ARHESTATION. Nos lecteurs se sonviencert d'un vol commis dans des circonatances bizarres et dénotant une grande au- dace de la part de son auteur,

Le 19 octobre dernier, un individu s'était introduit pendant la Duit dans le bureau de tabac tenu par Mlles Damner, près de la gare, et profitant de leur sommeil avait pénétré dans la chambre où elles étaient couchées et avait emporté cne boite contenant 260 Ir. cn or, en argent et en billets.

On croyait que 1 affaire était abandonnée, quand, Lier, la police mit la main sur un Vagabond, Léon 3abier. âgé de 24 ans. iDierrcgé car la façon dont il avait vécu depuis quelque temps, Jabier ne put trop s'expliquer on sut qu'à un certain moment il avait dépensé assez largement et Onalement on aconit la certitude qu'il était l'auteur du vol commit au débit des demoiselles Daumer. Il a été écroué à la maiaon d'arrêt.

Saint Serran

SÉANCE RECREATIVE. L'aKsoeiation des anciens élèves des écoles communales de Saint Serran, donnera nne matinée récréatire danm la salle des tétes de la mairie, dimanche 8 janvier.

Caneale

LES ARMEMENTS CANCALA1S. Dane la nomenclature des navireu Cancalais que nous avons publié vendredi dernier noua avons. involontairement oublié de mentionner, le troia-mais Villtbois-Mareuil a M. Fabien Cbe val lier et le sloop La Marguerite a M. Pierre Perrigault. Et c'est le trois-mita St-Meen aa lieu du S t- Christophe qui est armé par M. Lessard.

ETAT-CIVIL du 24 décembre. Publica&>«. Eugène Domalain, 31 ate, marin, et Frascine fieaulieu, 30 ans, factrice de magasin, rue de la Mairie Auguste Dupré, 27 aus, marin a ta Houle et Marie Foligué, 19 an», domestique Ia Ville-Pain Joseph Cîirard 29 ans, jardinier, rue Vaujoyeux et Jeanne Leray, 86 ans, domestique, boulevard V&njoyeux Alphonse Borel, Et ans, maçon. lui petite. Cioit et Julienne Mintrd, 26 ans, taus profession, aux Petites Croix. Bonntmala

TOLDKVIN. Quelques bouteilles de tin ont été dérobées à M. Gitig.it, receveurbaraliste à Bonnemain, par des individus qui ont pénétré dans sa cave et qu'il croit con.astre. Plainte a été portée i ta gendarmerie. ETAT-CIVIL. Naissances. Marie Tilly Alfred Lemoine Ernestine Henry. Mariages. Fraoçois Ilily et Aune-Marie îégu l'ierre Luté et Mme Riche ux. Marie Ce roc, femme Hénon Germaine Leroux Axeliae Angervilie Auguste TaUg Eugéns Le Mariée Thérèse Roussel.

Miniac-Morvan

CHIEN ENRAGÉ. Un chien enragé qui • mordo plusieurs autres cbitas sur ia comxnune d2 Miniac Morvao, a été abattu chez M. Macé, i Prou, en Miniac Morvan. Le véUrinaire, M. Dauphin, a autopsié l'animal, qui a été reconnu réellement at.eiut d'itydrophobie. Il lij.jiit tenait à M. de Blacbicr, du tài' dragou*. «u garnison à Oiuan.

Dluan

UN BON AVIS. Le commissaire de police ayant été informé que la semaine dernière plusieurs ménagères avaient vendu au marché des moches de beurre falrnfioej, a fait procéder jeudi dernier aa sondage de chaque moche. Aucune fraude n'a été découverte tuais ta police «crveillera désormais ce martbé et les ménagères feront bien de prendre leurs précautions.

Pieadlhen

INTERNEMENT. Un jeune homme de Fleudiben u dO être interné aux Bas-Foins, dans l'ctabliurment des frères de Saint-Jeande-Dieu, pour un cas d'aliénation mentale Aéiermicé par l'alcoolisme.

MAUVAIS VOISINS. Jeudi dernier 12. Leroy vit arriver chez lui un de set roioins qne eon fils voulait battre. Peu après le fils accourut 4 son tour et une dispute t'enpaea. Un nommé Pouliqucn, domestique. se jeta sur M. Leroy et le frappa brutalement ainsi que aoa épouse qui était venue au secoure de eon mari. Plainte a dlé portée contre

COTES-DU-NORD SAINT BRIEUC

Conseil municipal SÉANCI DU 23 DéCEMBRe 1904

la eésaee est ouverte 3 heures.

sVI- Serrai preside, assisté de ses adjoints MM. Iiicault et Baudtt. La plupart des con«eillera sont présente.

M. Reniud eat élu secrétaire, Pendant le (Crutic M. Eliot donne lecture du procè8terbal de la précédente aéaooe lequel ut tdepté tais observations.

Avftvt d'aborder l'ordre da jour, M. la maire rend on dernier hommage i la mémoire Ae M. Magado, secrétaire-chef de la nAirie dent lu «bcèques ont eu liea le matin môme. Il prie lecomeil de s'associer 4 l'administration pour adresser a sa famille lee condoléanau d'usage (Assentiment général).

Ordre du jour

Chemins de fer départementaux. Lita•lUM-meot des lignes de Si-Brieuc à Moncontour et de St Brieuc au Légué et à SaintX^aurent nécessite l'acquisition de certains terrains dépendant du domaine Oiaritime. L'enquitt réglcmcrtaire n'a provoqué aucune sbterration défavorable le conseil ne prononce donc favorablement sur cette meiure ftdmiriiatraiive.

Farct et marchés. La commune de Tréptéloir demande la création d'une foire le

vendredi raiTant r Ascension. L'adoption de ce projet povrrait nuire aux foires iocala de mai qui avoisinent la même époque; anai le conseil repontse l-ll cette proposition. Instruction publique. Une demande de subvention a été faite car M. Gourin. toncierge de l'Abattoir, pour permettre a sa fille de suivre les court de l'Ecole normale d'insti\rien, Il lai eit.aeoordé 100 francs.

(A îni'ert.)

CONCERTS MILITAIRES. En raison des permissions accordées aux musiciens pour les fêtes de Noil, le concert militaire du dimanche 25 courant, sur les Grandes Promenades, oit supprimé.

A SAINT-MICHEL. La maitriee de Saint-Michel chantera, i l'occuioo de la fête de Nuêl, cris nouvelle messe à 5 voix de Piliault, maître de cbap 'le de la Trinité. Cette messe a été chantée l'année dernière par les principales maîtrises des égliaes de Paris.

Plenmenr Gantier

MARIAGE, Mercredi dernier a été célébré dans l'église de Pieomeur-Gantier le mariage de M. François Pellec, 2' mattre chauffeur, avec Mme veuve Duréchau née Guinfiamp

ETAT-CIVIL da 15 au 22 décembre. Naissances. Marcel Honorât, Octave Joaselio, £ugeoe Maumela, Henri Qaarck. Décès. Olivier Poloicc, 62 ans, journalier, célibataire. Yvee Ruelion, 7t ans, jouraalier, veut de Marie Reparte.

TENTATIVE CRIMINELLE. Ces jours derniers, Mlle R. B. du village de la Ville au Cerne, eo Ptumiea:, finissait de laver un paquet de linge lorsqu'elle vit a van- ccr vers elle un individu qui lai demanda où il pourrait loger.

Dans la ferme q ni est là-bat on vous logera bien, dit la jeune fille, en montrant une maison voisins.

Mais non, j'ea viens, on n'a pu voulu me recevoir I

Mes parente logent des étrangère quand il t'en présente. Voulez -vous venir chez nous ?

Ce disant, la jeune 6lle se disposa à charger son paqaet son dos.

Voulez-vous me confier ce paquet, fit l'inconnu, je vais vous le porter.

Oh merci 1 je l'ai bien apporté, je le rapporterai bien aussi.

bile continua aussitôt sa route, mais pou interlocuteur la suivit de près, de si prit qu'il lui marcha trois fois sur les talons. Il voulait évidemment la faire tomber. N'y réussissant pas il défit ma longue ceinture et la jeta autour du cou de la jeune fillea Celle-ci tomba et fut traînée a-jsez loin de li par l'ignoble individu.

Mais avant de tomber, Mlle R. B. avait pu appeler an secours. Des voisins accoururent et l'agresseur prit la fuite.

On trouva la victime déjà violacée par un commencement de strangulation. Heureusement, après des soins énergiques, elle revint à elle.

L'agresseur n'a pu encore 4tr« arrêté.

Tréguler

ACCIDENT DE VOITURE. Jeudi soir entre 8 el 9 b., M. et Mme Pierre Guillou, négociants a Tréguier, revenaient en voiture de la Ilcche-Derrien, quand auprès de l'école libre de St-Yves le cheval prie le mon aux dent*. Malgré les efforts de M. Guillou il ne put arrêter ea bête qui vint s'abattre au bae de la rue Guillaume. Le cheval a été tué sur le coup et les brancards de la voiture causés. M. Guillou a été projeté avec violence sur le pavé et a eu la figure abimée. Quand à Mme Guiilon elle n'a eu que quelques contusions EXPLOITS DE DEUX POCHARDS. I.«iirli dernier. lltle Marie Gi»;zon. directrice de l'école libre des petites fille» de Trégaitel, surveillait ses élèves en récrdation dans la cour de l'établissement, lorsque turvinrent tout a coup deux individus qu'elle ne connaissait pas, et qui sollicitèrent d'one manière menaçante des allumettes pour allumer leur" pipes. La directrice voulut éconduire ces deni intras, qui deviment plus menaçants encore.

Prises de frayeur les enfants se réfugièrent précipitamment dans la classe dont la porte fut termée à clef.

Les deux intrus, qvi étalent manifestement sons l'empire de l'ivresse tentèrent d'ouvrir cette porte par la violence.

Affolées, les jeunes élèves voulurent sortir par une fenêtre donnant sur une prairie et élevée de deux mètres ïq dessus du sol. La jeune hlarie Le Guen, âgée de 6 ans, se précipita dans le vide et tomba si ma!Leureusement qu'elle se fractura la jamba dsoite. Le« deux individus cause de cet accident s'étant eofin retirbe. la petite Le Guen put étri transportée cl> et ses parenu ou M. le docteur BcnoUt est venu lui prodiguer des soins. Une enquête faite par la gendarmerie a permis d'établir que lei ailleurs de cette seine regrettable étaient les nommés Emile Baudoin, 55 ans, Jean Thomas, 28 ans, macons, Occupés à l'hôtel de la Plage.

Ils ont reconnu les faits et prétendu qu'ils n'avaient pas remarqué avoir fait peur aux Saint René

BLESSÉ PAR SA VOITURE. M. Gnéoeau. de Planguenoual, revenait, avec son domestique, de conduire son chargement 4 la minoterie Cbalois. 4 Yffinuc, quand soudain, en face St-Rsné, la limonière s'emballa, par suite d'un coup de fouet et tout l'attelage partit 4 tond de traia. Le conducteur, surpris, fat renversé par sa charrette qui lui passa sur l'épaule droite et lui contusionna une partie de la tête.

Le malheureux a l'épaule fracturée. Heu- reu&emeo) tu blessures de la tête ne sont pas Le Gonrav

UNE CHUTE. M. Atseré, cultivateur, demeurant au bourg du Gouray, descendit! dn grenier do sa maison, lorsque l'échelle dont il se servait céda sous son poids. 11 tomba, mur la tete, dane la cour. On le releva sérieusement blessé. Son état n'inspire cependant pas d'inquie- tudet. <

Tribunal correctionnel de Sainl-Brieoc (SUITE)

Domestique infidèle. La jeune Marie G. ayant appartenu à une honorable famille de Pontivy, par suite de revers de fortune se plaça comme domestique Saint- Biicnc, chez M. Marty, commandant au 'J1' régiment d'infanterie. Marie G. se laissa aller à det habitudes d'intempérance et bientôt fit danser l'anse du panier, expropriant notamment l'argent qui .lui était remit pour payer Mme Doricoo, boucbére. Plainte ayant été portée, Marie G. a été condamnée iL 51) fr. d'amende avec sursis.

Triste couple. Louis Robert, serrurier à Saint Brieuc, vivait en concubinage depuis quelque temps avec la femme Porchet, lorsqu'un beau jour la femme Porche% out la mauvaise inspiration de chiper 4 ta mère une somme d'environ 1000 francs et commit l'imprudence de la faire voir 4 eon amant. Robert ne put résister 4 la tentation une nuit il s'empara du trésor ocntwnu dans une omette qu'il brisa avec la complicité de ton beau ft ère, le nommé Chaussonnière, de Saint-Brieuc. et il partagea son couteau avec ce dernier et la femme Chausson uiere, pnis il fila à Paris oU on parvint 4 l'ai rê ter. Cbaussonnière se sentant soupçonné, pris la fuite et. court anooia.

Robert sa la femme Chansonnière ont comparu jeudi devant le tribunal, qui a condamné le premier 4 3 mois de prison, la femme ebaustonnièro à 8 jours, et Chaussonnière, ptr défaut, i 2 mois de pritoa.

MORBIHAN

A Itochefort-eo-Terre On annonce depuis quelques jours la reprise d un mouvement gréviste aux ardoisières de Rochef or t-en Terre.

Peut être au moment où paraîtront ces lignes toat sera-t il arrangé. En tous cas, nous souhaitons, dans l'intérêt de tous, qu'une solution prompte, pacifique et défiDtlive intervienne.

I ORIENT

Conseil municipal

Le conseil municipal s'eit réuni hier 4 trois heures an quart sous la présidence de M. Nait le nouveau maire.

Affaire Polieanoff. La commission des finances, sur rapport de M. Legrand, est d'avia de rejeter la demande présentée par le comité (socialiste et tendant accorder une concession Poiivanoff qui trouva la mort la 17 août dernier dans le square Bodélio. IPolivanoff mena une vie très mouvementée, il fil partie i vingt an! d'un comité terroriste dont les chefs périrent en 1881 lui-même fat enferme dans la forteresse de Pierre et Paul, après uue condamnation aux travaux forcé* a perpétuité.

L'incendie de la maison Le Goaneic. A la suite de l'incendie qui dclata le 9 septembre dernier et détruiait l'immeuble occupé par M. Le Goanvicet ce qu'fT coutenait, tea ouvriers de ce dernier, qui avaient perdu leurs outiu demandèrent an conseil de leur venir en aide. La commisslon estime qu'il y a lieu d'attendre qu'il toit statué sur le cas de M. Goanvic, qu! est, croit elle, responsable des outils de ses ouvriers.

La dépense serait de G00 francs. mais n'est pas urgente, les ouvriers de M. Goanvic doivent être en effet munis de tous les outils qui leur sort nécessaires et qui ont du leur être p.-êtés. Ea attendant une solution définitive, M. Nail mettra les ouvriers au courant de la situation.

Lei ouvriers des arsenaux. M. Le Grand donne lecture d'une délibération du conseil municipal de Cherbourg, demandant aux pouvoir» publics d'assurer un juste relèvemeut des salaires des ouvriers des arsenaux. M. Le Grand propose au conseil de Louent de s'associer à la demande du conseil de Cherbourg.

M. LE Frapper. Je voudrais bien que l'on s'occupe non seulement du relèvement des salaires, mais encore du reievemeat des pensions.

M. Nail appuie la proposition de M. Le Frapper, Il est bou que l'on se soucie non seulement du sort dea ouvriers en activité de service, mait auisi du sort de ceux qui comptent trente années d'un labeur fatigant. Il propose donc au Conseil de s'associer d'une façon complète à la démarche de la Municipalité de Cherbourg. Le voeu est adopté à l'unanimité.

(A suivre.)

LES RETRAITES. Aujourd'hui aura lieu i 10 heures, salle Vauban, rue Ducouêdic, la réunion générale du syndicat des retraités. A l'ordre du jour renouvellement du bureau et adurii«iou de ouuvvi>ux adhérente.

MAITRES DE GYMNASTIQUE. MM. P. Stéphany et E. Le Hotet, président et moniteur des Enfants de Lorient, viennent de passer avec auocàs l'examen pour le brevet de maitre d« gymnastique. Nos fé.icitations. LA a MEUSE ». Avant hier, un vapeur po'rtlouisien a remorqué l'ancien transport Même, à Heuuebuut, où l'on procédera à ca démolition.

ADJUDICATION. Une adjudication a eu lieu pour les travaux restant à exécuter à l'hôpital de la Villeneuve.

M. Cadic a été déclaré adjudicataire de la conduite d'eau avec 19,11 OjO da rabais «ur un montant de 16.145 francs.

La conduite intérieur» du gw a été adjugée & MM. Garnier Courtind, de Paris lei tournaux de cuisine et de chiuffage par vapeur à MM. Poirier et Goutier, do Lyon la menuiserie à M. Bernard, de Lorient. AU THEATRE. En matiaée La fille de Mme Angot.

Le soir à 7 heures Les dernières cartou~ches, drame en dix tableaux Muguette, opéra comique.

LE TORPILLEUR 165. Hier est entré au port le torpilleur de la défense mobile 165. qui avait aa sortie de Saint Navire 4lé abordé par un bâtiment de commerce étranger les avariea sont de miniwo importance. DEVALISÉE. Nous avons dit hier qu'on avait arrêté trois jeunes lorienlais pour vol. Voici la suite de quelles circonstances cee arrêt i ations ont été opérées Dimanche soir. nos trois gatuius aperçurent près du théâtre nne femme galante qu'ils suivirent dans la direction des remparis lorsqu'ils la virent seu'e, ils se précipitèrent sur elle et furent d'ailleurs bientôt rejoints par une disaine d'individus; ils ont soustrait à leur victime l'argent qu'elle portait.

Quelques-uns de ces derniers dont on lait les nome, Pont activement recherchés. INSPECTION DU GÉNÉUAL PELOUX. Le général Peicux est arrivé à Lorient jeudi dernier; dans la soirée des visites ont été échangées entre le commandant du XI' corps et le préfet maritime.

Le géoérai Peloux a visité les cuisîtes da 62 peu après il a assisté à la distribution de la roupe; le lendemain m.uiu, il a passé ton inspection et une revue de détail dans toutes leu chambres.

HOPITAL MARITIME. Entrés le 23, Isidore Guéguon, de Clohars-Carnoët (Finis'eN), matelot; Léon Durin, de Bourg.. (Cher); Louis Madoré, de Poutivy Guideo, de Lorient, ouvrier aux constructions navales Alexis Leriche, de Lorieut, suvcillant technique.

Sortants Raimbault, apprenti marin Tanguy, ouvrier aux travaux hydrauliques Vancief, artilleur colonial Builut, q.-m. méc; Rustuel, chef ouvrier Guignea, 2' m. méc; Joulin, aoprenti ouvrier mécanicien. ETAT-CIVIL. Naissance: Marguerite Buchon, rue Traversière 18 Marianne Le Mauacb, rue Docteur Viliers, SI Maurice Carmeuen, rue du Port, 18 Lucie Le Cornée, rue Perrault, 2; Marie Le Salle, rue de Merville, 29 Marcel Govillé, rue des Noyers, 20.

Décès. Georgfis Le Gaillard, 2 ans, rue Saint Pierre, 29 Marie Goullau, veuve Le Brun, 89 ans, hospice.

Vannes

REUNION DU SYNDICAT AGRICOLE. Le syndicat agriooie ee réunira la mercredi 4 janvier prochain, 4 2 heures du nair, à la mairie.

CONSEIL DES AVOCATS. Jeudi dernier, les avocats du barreau de Vannes ont procédé a l'élection de leur bâtonnier et de* membres du conseil de l'ordre. Ont été élue MM. Houeix, bâtonnier; Huchct, Louet, Marchais et Vfollé, membres du conseil. PRESTATION DE SERMENT. A l'audience civile du tt déoentore, M. Olivier IL prAté «eraient en qualité i'huissier à Sarleau eu remplacement de M. Bcdel.

M. liueroiand a pieté serment en qualité

t de suppléant du juge de paix de Sarieau en remplacement de M. Leinême.

i TRAMWAYS A VANNES. Il paraît que lVn va prochainement étudier le projet de doter la Tille de Vannes d'un rfseaT de tramways. Le conseil municipil a déj.i étudié cette question, mais ta Cie concessionnaire n'avait pu promettre jusqu'ici d'une façon effective, de mettre ce projet a exécution. LES VOIES D'ACCES AU NOUVLAU PONT. Le résultat de l'adjudication pour les travaux de construction des nouvel.les voies d'accès au pontsnrle Bavet, p:èa la gare du chemin de fer départemental, a été le snivant M. Joseph Hivert, de Crd.din, r: bais de 1 0,0 MM. Veruey et Daqu»indry, du Mana 1 010 M. Jc eph Veraery, de Pontivy, 6 0;0 Ni, Dessertenne, de Nsntes, 15 0]0 Louis Maleyrut, de Baud, 35 0|0; M. Louis Montfort, de Guiiigtm'p, 19 010. Le montant du projet était de 30.204 fr. 22 M. Montfort a donc été déclaré adjudicataire ponr la somme de 24.769 fr 47 le rabais de 19 0|0 sé.evau; 4 5,731 fr. 75. Peilluo

VAGARONDS. Oc a arrêté en état de vagabondage Bcuihtny, 40 ans, ué à Liffré et Morvan, 20 ans, né 4 Saint Maio.

I*loemiel

EXPUI.SION DE NOMADE. Quatr roulottes se trouvant anô'ées sur la place La Mennais, M. le commissaire de police leur a' t sept heures hier, intime l'ordre d'avoir 4 quitter notre ville; cela ne s'tet pas fait sans protestations, il a fallu que M. le eommis8aire requérisse deux chevaux pour conduire les roulottes hors des limites de l'octroi. Un des nomades a été écroué à la maison d'inût pour i mai tes au commi^aire.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL.- L'audience du 22 a débuté par nue affaire de casserole. mais il ne 8'agit pna de. casseroles VadécirisUs dont il est tant question Le 11 décembre des nomades se pi es entèrent au château de Mme veuve Poirier et demandèrent l'aumône ils fureut charltablement reçue, et.. comme remeremment. l'un d'eux apercevant une casserole en cuivre pleine de pomme» de terre, l'emporta dans la rouloita d'au nommé Ge-'rgbs Vacher, âgé de 39 nna, où lee gendarmes averiis du vol la trouvèrent le lendemain. Vacher est coadamné 4 un mois de prison. (A suivre). ETAT-CIVIL du 13 au 20 décembre. Naissances. Viucens Lcloug, à la Vieille Nille Hugues Le Dorse, rue de la Gare. Ambroise Galerne, au Pont-Neuf.

Décès. Ernest Meale. célibalafre, 33 ans, caporal tailleur au 4' rt'),'imeiit da tirailleurs sénégalais, fanbourg St Michel. Anonyme Caro, sexe masculin, à St-Denh.

CauiacritT

COUPS ET BLESSURES. Mlle MarieAnne Duflcide, 28 ans, domestique cher M. Chr.istien, débitant de boissons à Ty-enDaign, en Guiscriff, a porté plainte pour coups et blessures, contre le nommé François C. 26 ans, menuisier, demieiàc au même village.

MUTILATION D'ARBRES. Mme Marie Le François, propriétaire au eba eau de Diarnulei, eu Le Faouét, a fait connaître la gendarmerie qu'un malfaiteur inconnu a mutilé mit sa propriété une vingtaine de sapins, châtaigniers et melèiea.

C'eat surtout dans la nuit du samedi au dimanche de chaque semaine que ces dégâts mont commis. Mme Le François, qui évaiue le dommage causé 4 sa propriété à plus de 50 francs, ce esit sur qui faire porter ses eoupçons.

Gaidel

UN TRISTE SIRE. Dimanche, six apprentis marins passaient sur la mute de Gts U4, lorsqu'ils rencontrèrent nne ménagère. Mme Aune Leveuei, temme Keitnibon, 36 ans, cultivatrice, demeurant t Reniant, eu Guidel. L'un dits ji'iine» gels, nomuiS G, laissa passer devant lui i>es camaïadus et s'attuda auprès de la femme Keirnubon laquuhe il tiut des propos grossière. Puis G. se précipita eur elie et la jeta daus un totsé. Les crie poussai par .a fermière attirèrent heureusement l'attention de Mme Leblanciie, cultivatrice, 35 ans, qui travaillait dans un champ voisin. Elle accoarut et, à sa vue, G. prit ia fuite. Elle le suivit jusqu'il la gare de StsUl, où elle put lire Sun nom sur sa feuille de route lorsqu'il t'exhiba au guichet.

ItuudoiftaMec

VOL D'UNE VACHE. Un mnfUteur n'est introduit pendant la nuit dans l'écurie de M. CLarles Guilloux, cultivateur i Crénenan, et y a volé une vache bretonne de taille moyenne. Cette vache a six ans, et est sur le point de mettre bas. Sa robe est tachetée de plaques blanches et aoires, et au milieu du front el!e a ane t'xhe blanche elle a les cornes si recourbées que les d»'<;x extrémités se touchent presque. On affirme que le voleur a pris la direction de Ruudouailec.

fjniifroniiet

VOL DE I.INGE. M. Paul Yaouancq, 49 ans, meunier 4 Loprieo, eu Laugouoet, a dépose t la gendarmerie de Guurin une plainte pour vol de Imge, d'une valeur de 13 fr., contre ton ancieuue domestique, Isaballe C. 15 ana, du Miniou, en Langonnet. La jeune fille nie le vol, mais elle a été vue chec Mme Glais, ménagère il. Lescrecb, affu- blée d'un rideau b auc qu'elle a ensuite de- chiré la gendarmerie a ouvert une enquête. MalgQÔnuc

COUPS ET BLESSURES. Les époux Pierre Roussel, du Logeu, en Malgucuac, out porté plainte, pour coups et biea.-uioj, contre Joseph Allioux, 25 aria, cultivateur, et Jeau- Marie Le Touzé, 19 ans, rioinaitique chez M. Le Bélier, tous deux du Fouruan, eu Clé- guérec. Une enquête est ouverte par la Son- durmciie.

De d'An

NÉCROLOGIE. L'lie d'Arz vient de petdre eoa maire, M. Le Biliau, décédé jeudi dernier. M. Le Biban était un homme droit, éner- gique, i m par liai, se dépensant avec le plus grand zèle pour le bien de ea commune com· me pour les iutérétd des particuliers.

La population de i't.e en asaintant tout en- tière ses funeraiMen a mnuifeste sa recou- naissance et ses regrets. • L'lie d'Aie perd en lui la meilleur des maires; la cause libérale et catholique. eoa plat ferme soutien.

Tribunal correcltonocl de Vannes

Vannes. PayeD, le manchot, profitant de l'ivresse d'an brave cultivateur, lui subtilioa 75 francs et an chapeau. Déjà 10 fois condamné, il attrappe cette fois 4 mois de prison.

Saint-Avé. Pratlic, domestique, a volé un panier d'oeufs & Mme Caudal. 8 jours de prison.

Trëdion. Le Corre, 14 ans, a déji rapiné chez M. Bouillon, du cidre, du beurre et 10 fr., et chez M. Gnyot, un couteau. Remis à l'assistance publique.

LOIRE-INFÉRIEU" MANTES

Avis aux bijoutiers

L'amateur d'anneaux en or C'est un voleur

Dernièrement, on bijoutier de la me de la BtriHerie rcaevait ia visite d'un monsieur correctement vêtu, 4gé de 35 4 ^6 an?, de taille assez grande, cheveux ci houïuIIs châtains, mmmache peu fourme, vêtu n'un pardenus ¡l'il foacé, chapeau melon noir.

Ce monsieur demanda au comcoarçut lui faire voir des anneaux-ressorts en or pour chalnea de montre après en avoir examiné quelques-ans, il déclara qu'aucun d'eux ne pourrait s'adapter à »a chatoe et qu'il aprorterait celle ci au maga-in.

Après te départ de l' acbetenr l, le bijoutier M'aperçut qu'une chaîne en or, genre gourmette lapidée, du poids de 27 grammes et valant 125 franc. avait disparu. Evidemment. elle vouait d'être prise sur le comptoir par l'amateur d'anneaux.

Le commerçant ne put que porter plainte et maintenant l'on recherche l'escroc. Avis aua b.joutiers de la région.

A MOITIE DESESPERE. Hier, vers sept heure* du noir, le nommé Jean Jayel, âgé de 44 an», chiffonnier, demeurant 3, rue St-Pierre, la suite d'une disetissioti avec ?a femme, qui l'avait quitté depuis quelque temps et refusait de reprendre la vie commune, s'est jeté dans la Loire, aa Pont Maudit.

Le raalheoreax nagea pendant quelque temps, poi. ayant sans doute fait réflexion, se rapprochant de la rive il te cramponna 4 la bonde un quai.

Des passant@ lui jetèrent une corde et le ramèneront terre. JeaD J.iyel lui alors transporté l'Hôtel Dieu et admis sxlle n* 8. NECHOLOGIIS. Notre confrère, Emile David, secrétaire de rédaction du Phare de la Loire, vient de mourir à la suite d'une longue et cruelle maladie.

M. David n'était a#é que de 27 ans. Nous adressons à sa famille nos sincères condoléancea,

Les obsèques ont en lien hier, à 1 h. 112, dans la bas.lique St Nicolas.

CHAMBRE DE COMMERCE. Voici le résu.iat dei elec ious à la Chambre de commerce Sont élus juges titulaire» MM. Drouio, par 113 voix Gadeeeau, 113 ILulaust, 111 Haiol, 100 ju£ft* eup iléants pour 2 au. iMM. Uobineau, 113; Levage, 109; ju^-a suppléant pour un an M. Lalo, 113. TOMBÉ DE L'ESTACADE. -Hier. vers 4 h. 1|4 M. Emile Thebaud, 28 aua, manœuvre, domicilié cliemin des Pommiers à Chautenay passait du quai Erneat Ronan sur un navire, par uue passerelle mal a sujettie la passerelle bascula tout 4 coup, précipitant dans l'eau la sieur Tliébiud. Celui-ci tomba sur de* poutres de l'eatacade d'une hauteur Je 3 4 4 mètres Il s'est fait une contusion «erieuse il la cuitoe.

Il fut rut-ie de l'eau avec l'aide de MM. F:ançuis et Louis Lacrait, demeurant rue Lamoihe Piquet. Le blousé a été ensuite condnit «ou domicile par la voiture des prompts -ecpui-j.

LE MARCHE DE FKLTRE. C'est aujourd'hui que s'est ouvert le nouveau mar,bé de Feltre. L'installation est des pins confortable celle de la poissountrie est surtout remarquable derrière les vendeuses sont placés de iarg.is réservoirs où l'on peut couieiver les poissons vivants.

Une grande auimatioa n'a ceâté d'y régner toute la journée.

Placé au centre même de la ville, notre nouveau marché ren.ira certainement de grands services à la population. Nous nous proposons d'ailleurs d en entretenir plus longuement nos lecteurs dans un prochain numéro.

ETAT-CIVIL, Naissances. Suzanne Laborde, 17, rue des Carmélites Alice Dupau, 54, rue Saint-Clément Suzanne Cojan, 11, rue Ma htrbe Suzanne Baujy, 8, piace de la République Marguerite Frioux, 25, rue de Cornulier Louis Gaye, 13, chaussée Madeleine Lucie Hervuel, 17, quai de Versailles.

Dicês. Gondard, veuve Ménard, 80 ans, 4. rue Lenûtre Julie Deniaud, femme Leruelle. 48 ans, sana profession, 110, rue de Paris; Mare Dunz&Ut, femme Abrard, 49 ane, siins pnifos.iion, 22 bis, pansage Leroy Marie Gernigault, 21 ans, tailleuss. village du la Gilarderio Français Pottier, 20 ans, in'itmior, 69, rue Saiut Jacques Louis Ollas, 79 ans, homme de lettre@, quai de 1 114pital Aime Cartier, man»kr, 21, quai de Versailles.

Châteaul>rîaat ETAT CIVIL da 15 au 22 décembre. Naissances. Luuise Le Waout, place des Terrasses Hélène Rabert, à la VilU-enBois François Génie, rue de Rigale. Décès. Georges Ladvie, époux Boachet, commerçint, 81 aua, rue de l'Hôtel-de- Ville An Hiyrue Foucault, à ia Grenouillère Anue RiJigoid, veuve Cartier, sans pi-ofostiou, 69 ans, rue da la Barre Marie Galiir.ère, veuve Baudet, ménagère, 71 ans, au Moulin-Neuf Benjamin Déboux. époux Sauinier, journalier, 5b' ans, faubourg de Béré Julie Sédilo, veuve Delattre, marchande de gâteaux, 78 ans. fauboun; de la Torche.

FINISTERE

Qnlmper.

AU CONSEIL DE PREFECTURE, Dans sa dernière séance, le conseil de préfecture a rejet6 la protestation présentée par M. Abjean concernant les opérations électorales da 20 novembre 1904 (commune de Kernilin) l'our l'élection de deux conseillers municipaux.

Il a rejeté encore la réclamation mentionnée au procès verbat de ces opérations. Muhalun

UN VOL. Un domestique de la veuve l,"sq, du vilbge do KTriin, Théodore Le Cuz, avait éié envoyé par sa maîtresse porter dei vètemeots, do beurre et des fruits à son fils le jeune Lo«q, élève de l'école libre de Mahaloo.

Cet enfant l'ayant laissé dans le dortoir pour se rendre 4 la meus, Le Coz, en profita, se voyant seul. pour ouvrir les malles des élèves, et y fouilla 4 sa convenance. Malheureusement pour lui ou élève, le petit Cailoch, retenu par une indisposition, l'avait suivi des yeux et l'interpella. Le Coz prétendit qn'il tU .reliait la ebemiso d'un élève de Pont-Croix, et le jeuue Callocb lui ayant répondu qu'il u'y avait pas à l'école d'élève de cette vilie, Le Coz partit a'ors.

Pluxleurs enfants s'tunt plaints depuis de la disparition de diUérutils objets, le directour de l'éiablissrmunt porta puiute.

Lu Cuz u!e sucrgiqui'uicut gire l'auteur do ces vols.

L<auderncaa

CONSEIL MUNICIPAL. Lt pont de Plougastel. Hier a eu lieu la réunioa extraordinaire du Conseil municipal pour protester contre le plan actuel du pout de passage de Plougastel.

M. le Maire présidait la réunion à laquelle assHtaieut 22 conseillers.

M. le docteur Gayet lit un rapport très documenté sur le projet érai.

Il est, dit il. do l'intérêt du commerce lacdornoeu qu'où deiuaude das modifications facilitant davantage le passage des navire* remoni.t l'Elorn.

Une rommission est nommée qui terra le3 autoritdi compétentes ot di'.fendra éaergiquement Les intérêts laoderneeas. Catta commission se compose de M.\1. Gayet, Boucuer, Lebus, Audrain, Traonouex, Corre, Kurouanton.

La copie de la protestation sera adressés aux députés, aux conseil) généraux et d'arrondisaement, au prélet, aux sous préfet*. Les commerçanta de Landerneaa se réuniront mercredi, 28 décembre, suit Keronaaton. 4 8 heures du soir.

Morlnix

ETAT CIVIL dn 15 au 22 décembre. Ntussanors. Maiie Caur. 6 le ''̃̃ François •t de Ma-ie Hcrry, i I» lùuile Leiénéchal, (Ils de Eiw.l et de Jcanuo Le Gueu, piace Comte, 16 Jeaune Reguer, fille

FrtBAois el de Marie Le Roux. au Pare- au Due Y»ee Lairon. ait de Yvet e* de Jeans@ Mé,-er. rne de Calao H^lèoe Mer. fin. de Utj* et de Marie Le Tous, rue do Porsmeur, 36 Yva Tuiy, ûli de Georges et de Jeanne Le Saoat, chemin de la Gue • Jeanne Craignou, fils de Jean et de Marie Le Jeune, au l'arc-au Duc.

Publications de mariages. Emmanuel Le M»nceao. sous-brigadier des douanes, domici,ié à Mariais, et Frar.ç i?e Branellee cominorçante, dD;niciliâe 4 Saiui-Jeau-da- Doigt

Muriages. Néant.

ùccès Marie Guillermé. veuve de Edouard Godfroy, 87 ans, place Tuiere, 9 Marie Larcher, épouse en secondes noces de Fr-inçiisGuilcher, 50 ans, rue de Ploujean Eugène Leboucq, cultivateur, époux de Louis Snxrd, 72 ans, quartier do Chàteau Lonft Tr.ntvez, employé de commerce, 20 ans. quartier du Château Jeinne Gounou, 19 ans, place Thier» Guillaume Le Lay, ouvrier en tabac*, époux eu secondes noces de Nathalie Corvé, 46 ans, piace do Dosssn, 5 Fiançois Uarhaoter, 11 moia, venelle an Beurre, 4; François Le Coz, boulanger, époux de Annette Cos.-jaer, rue Haute 3 Louis Bécam, cultivateur, 19 ans. quartier da ChlUau.

NOUVELLES FOIRES. ÛnVfoîîîîon- velie «tr» créée à partir du mois de janvier prochain dans la commune de Mespaul, ao viliage de S tinte Caihariae. El:e de tiendra la prem:er jeudi de chaque mois. La première eit fixée au jeudi 5 janvier.

MUTUELLE BETAIL. L'assemblée générale «eme;trie!le des membres de la Muguelle Bétail aura lieu le 26 courant à l'effet de percevoir les cotisations et régler les pertes du semestre.

I.on assurances de ce semestre «'«lèvent à 290 285 francs et la somme 4 payer 4 2 000 f., chiffre repré-en tan Vies 213 de La valeur usurie des beu-a perduas.

GARDE DTSPARU. M. MiebéVcoîre. 66 ans, gaiditn da la propriété da M. Poncey à Carantfc, a dixpiru de son domicile depuii le mardi 6 décembre.

Comme il était en pourparlers avec 6I. Scouarneo, cultivateur à l'Ile Calnt pour achat de fumier, on suppose qu'en voulant se rendre 4 Rie, il aura été rv- f.ppé par la marée montante et entrain- rgc, au passage des Mnutons, eodruit Liés -langsreux et oi> a marée tamte se rejoignent les courantsde la baie de Sl-Pol de·Léuu et de la rada de Morluix.

Voici son signalement figure osseuse et imb-rbe, il était vêtu au moment de sa diiparition d'nue peau da biqne asns manches. coiffé d'un chapeau de feutre noir et chaussé de sabots. Il était por;eur duj trousseau de clcfj.

INVASION DE SANGLIERS. Ou signaic dans tel envirous de Braiparts la présence de sangliers qui causant de nombreux dégà'a. Ces jours derniers on en a compte jusqn'à quatoze dans an champ à qnc.ques kilomètre du bourg.

Saint .(.01 de I.éoa

LIGUE DES FEMMES FRANÇAISES. Une conférence sera donnée eu langue bretonne à Ksrnévcz, lundi 26 décembre après les vêpres.

ETAT-CIVIL de la semalae. Naissances. Fiaiçois Ollier, rue Croix-aii-Lin Angèle Tanguy, 4 Gaénan; Françoise Qaéré, rue Rozière Paul Pierre, rue de la Rive Jeanne Mazias, au Vezendan; Jeaune Cuiec, rue Batz; Françotn Kerbirioo, au Panmeur. Publication ds mariage. Uené d» Kirmoysan, propriétaire, d<jiuicilid 4 St Pul-Oi:Léon, et CéliUvt Je la Rivicrc, dumicilite a Bo,lort.

Mariage. Néant.

Dicis. Louise Jarob. religieuse aux U>eulines, rtieCadiou, 51 an-i; Matij Ollivier. veuve Talabtirdon, blanchisscme, rue PontNeuf, 85 an>; Yves Floch, v^uf de JcaBue Milio, journalier, 4 l'hcspics, 63 an<.

Roscofî

CHEVAL TROUVÉ. II y a qu^iq ̃<« jours uu commiMioauairs de Ro cj!I, M. Fmnçois Guya.ier, a recueilli entre SaiatFiauçûis et le basu'n un cheval il. rjbc reugs qni paraissait égard. Il a aussitôt conduit l'animal chez Mme Bodeur, hû'elie:-e, ve'.eKe du Son. où son propriétairt est venu la rejla.mer.

LA DAL.EINR. L'énorma c^tacé découvert au large, il y a une seîruhn;, n'est point uue baleine c"mme ou l'a preteudu jusqu'ic', mais un baleiooptèra.

On a voulu en faire la vente ce matin £ la mairie da Roscoff, mais comme personne u'i.Qrait un prix raisonnable, elle n'a pu et« effectuée. La mise t prix était de 3 000 fr. Le minimum d'huile qu'on p«ui extraire soit de la graisse, des viscàrej et des muscles par la boaillura, ast de 90 à 100 barr.qr.es. M. I)iilage. professeur a la Sorbonne et di« recteur du taboratoira do Rujcil s'est réserve le droit de s'emparer de' parties qui pourraient servir à ses étules. Ç'esl aiiisi qu'il s'est approprié l'œil es aus partie dee organes génitaux.

Renseignements pris prôa de per;03ce» compétentes, nous puuvons assurer que le baleinoptère o'eJt nullement en decompo^itioa et ne peut par suite provoquer ui cbuléra, ni fièvre typhoï Je, ni autre maladie co.. tagieuse te seul tuconvénicut qui puisse en résulter cit l'odeur déiagreabie qu'il répand.

BREST

Heuree des marées. Au;«unl'liui dimanche 2: iLcmbrs pleine met à Bie't a S h. a0 matin et Il. 0 du soit, i Lorient, i â b. 21 m ma.ia rt >S 5 h. 46 du soit; au Léeua 9 b. 11 da initia et e t0 b. du soir.

Iinue m.-r à Brest à Il h. SS du a. tt i Il ta. 00dm.. iLorient a Il b.4t du m..1 i U bcuxM au Li^ui a a b. 5i du c.iUu et t b. 16 du soir.

Les d.ooli.ers

A propos d'un Jugement. Nouvelles menacée de grève.

Brait, 24'décembie Quelques dockers pourjuivaicnt M. Cuevillottn devant lt> tibin.al de cummeico, lui réclamant des dommjgds-in'.érékf pour uue question dcmbMichngo. Los dockers prétendaient que le contie-maitra de M. CueviUoUe leur avait duuné reudez vous au l' bissia du port de commerce puur les embaucher et que, pen*dant qu'ils se trouvaient 4 ce bassin, l'embauchage s'était fait au 2' br.saiu. Ils avaient de ce fait perdu nue journée de travail et ea réclamaient le montant a M. Chevillotte. Ls tribunal de commerce a rendu bier nu jugement les déboutant dd leur demiudc. Dès qu'ils ont appris ce jcg-meut. les dockers qui poursuivaient M. Chevillote se Sont rendus au port de commerce, où ils ont fait connaître a leurs camarades qui travaillaient au déchargement du vapeur Léon la sentence du tribunal.

Tous les dockers ont alors abandonne au$sildt te travail.

Le syndicat des dockers doit aussi présentar aux entrepreneurs de déchargement aa nouveau tarif da salaires et de nouvelles conditions de travail. Si satisfaction ae leur est pas donnée te 1" janvier, ils décréteront encore uue fois ta grève.

A la compare des Dtn» sa ràu-wioo du 1i ddùcmhre, le C0n•eil d adniiui^i-uiio:i a décidé la mise 4 U retraite d'uffle ̃ du sergent L">iis (ilequel et l'excituion deiiii:ilve dem canornn.x Dora. et Chariot Gaouytl, des chefs de paiea


prottt, Le Meur et Lefoil, pour avoir for̃MUtBMBt nlwé le servies et n'avoir pas Mpeala 1 la «MDiunieaiioG du conseil. Le rouée)), tenant compte de la conduite d« noiumés Bicrel, eaporal. et Jaouen, chef de paie, a décidé de n'infliger 1 ces deux gredaa qVane aataade de 5 f ranci pour le m6me motif.

Dan» la même séaaca, le conseil d'adtsiinisirmtio». a décidé le» incorporations suivantes

J«n Le Gf f S6. rat Rieheliea, en remplacement de Girqucl Jean Cienziou, 36. rue A-apo, en remplacement de Gaonyat Jean Bida:;el. 34, rue Ari«go. en remplacement de Doraege Paul Laavéoc, 29, rue Saint-Malo, en remrlacement de Charles Jean Gnenr̃eur, 32, rce B'chelteo, en remplacement de Prêtât Jean Brou«tail, 2, rue Daret, en remplacement de Le Mtnr Ciéan, 4, me Richelieu, en remplacement de Le.'otl. Ces hommes feront habillés dimanche malin.

A'amrnnfîons. Snnt nommés esporanx" les chef» de poste NVtet. Litet, Leroux, en rempummaut de Durangc, Gaouyat et Charlei.

Les ra-liations, Incorporations et nominations compteront du 22 décembre.

Hôpl et maritime. Victor Delpierre, matelot a bord de la Gloire, a été placé salle 1, pour plaie contuse à la jambe droite. Prôpper Ollivier, ouvrier aux constructions o..v»lei, a été plaet salle 5, pour plaie contu-c à la joue droite.

L'HpIon Etlls. L'en pion Ellis, détenu depuis plusieurs maie à la prison du Bougnrn, qnitté Brait hier matin rotir Toulon. Dent gendarmes sont venus le prendre à la prison et 1 accompugucrout pendant son vovsiw

A 'l'oulen, il fera confronté. avec plusieurs iiTtliim de marine qu'il a fréquentes pendant w séjour dans cette ville et qu'il espionmft.

Il se faisait appeler à ce moment là Kouropalktnr

L'enquête taite par M. Fenonx, juge d'instruc¡ion à Brest, conclut a la culpabilité d'Eilis.

A fin artivée i Toulon, EMis sera éeroué à je prison de cette ville.

Une décision du préfet marltlms). Le piéltt maritime a décidé que dorénavaut le.. Ih '< '• V vaisseau de 14 ans de grade ne l .u« de seiviee de garde à la direction ci.-s u.uuvemeuts du port ni dans aucun de* service* du port.

Conseil municipal. Le conseil muBieipai est convoqué pour le mardi 27 et le vendredi 30 coaraut, k 8 heures du eoir. Or- dre dn jour Vote de crédits sur l'exercice 5; rapport dut diverses commissions dahes de communications diverses.

Au conseil de guerre m e rit I me. Le pnmier conseil de guerre maritime juRera, le mercredi 28 décembre, les matelots Auguste Joubeau et Eugène Thomas, dn 2' dépôt des équipage" de la flotte qui sont inculpé» k: premier de vol d'utie valeur inférieure à 40 fr., an préjudice d'un maria du garde côte Fulminant, et le secord de déser tion l'intérieur avec cette circonstance aggravante qu'il était en dette envers l'Etat. Etat-c vil de B rewt

du £3 décembre

#¥ai>»«nr*«. Joseph-Celestin Carn Français ikiubigou Alain Soubipou Marie-Anne Uuibard Marie-Noi->lc Le Savut Aliw Kéravel.

Dtrrs. François Baron, tWotmrgfttr. époux de B»rbe Jamin, 4£ aus. hospica civn Eugénie Nédt.ea, ménagère, épouse de Y\es Le Koux, t>7 atib. hospice civil lieerges Emonnot, 3 jours, rue Duguay-Trouin, 6 Marie Le Rot, commerçante, veuve de Joseph Gucimeur, L6 ans 11 Il! rue Porstrein, 6 l'ierre Le Steun, poseur a la compagnie des chemins de fer déj.aiU'iueDtaui, ceiibatatre, o7 ans 8 mois, bOB|Moe civil.

PISCICULTURE

tt rcieplra! et replsonDeiDSiil CES ririèrts Le contamination par les eaux industrielles. Comment y rcmcdler. Ce qu'empêche l'égoïsme, De

l'eau claire. autrefois.

Une des principales objections mises-en avant par les adversaires du repeuplement à l'aide d'a.evins «i qu'on ne peut réfuter, est l'état actuel des eaux de nos rivière» «mpoiaone«e" i ar diiléretites ceuavs qti^ je me preposr d'étudier dana ces chroniques et dont la moindre est Ih pollution dj ee« eaux par les vidanges industrielle».

Il y longtemps que tous les rèVheurs ont r£cl8»ié contre ce: état de choses, car, ce qui est vrai, pour notre contrée, l'ett également pont, toute la Frarce, et le but poursuivi par les Syndicats de pêcheurs a la ligue est préciséumit d'essayer par leurs groupemeote et leur* protestations, d'atJrrr l'attedtion de l'Etat four arriver à endiguer cette contamiDaUoii qui ne fera que croître et embellir au détriment de notre richesse fluviale. Et il en [ aera aiuai jusqu'au jour où les pOcbeors seront a.-sct nombreux, a^sez fort» et assez soscieux de leurs interdis pour intéresser a leur juste cauee les hauts pesoni ag«B qui ont le devoir de sauvegarder la tichoast nationale. Déji dans le Nord, où, devant l'envahissement dom industries de toutes sortes, la gent poissonnière diepuaisttait rapidement aous l'iiifluence de produits toxiques, déverlés par les usines, du gens riches et désinlére.^és preuant en main la défense des pécbenrs à la ligne formés en syndicats, ont obligé et turcé ces industries soit à filtrer, épurer leurs eaux ou les detourucr des cours d'eau. Mais ce ne sont là que des irna arcidei.tcls. réeultabi Ires coûteux que ue peuvent entreprendre toatM les sociétés de poche. car. en général, l'industriel est puissant.

il faudrait donc une loi générale, interdisaT, le rejet dans les cours c'eau des eaux poiluces de toute industrie, mais nous ne ferons aboutir cette loi, je le répète, que quaud l'edpiit de solidarité, unissant les faiba-s contre les puissante sera mieux compris, que tous les pêcheurs saoe exception, se railleront **oa hésitation autour de ceux qui eut pris à Meut la défense de leurs intérêts lesquele te sentant soutenus et encouragée pu la njMee enUère des intéressés partarout Daut et ne feront eoteudrsen haut lieu.

Mkheureiuement l'iudiâércnce, l'égol^ne, et lin de oeat qui refuseot d aider leuis i-«niarhdes i plaider ces justes ckusi* qui profileraient à tons les pécheur» sans sa cep; ion, retardent ce beau jour.

Tous les joure, la cbimie fait de nouvelles découvertes, sur lesquelles et basent de nouvelies industries; bien entendu, l'industriel qui l'établit cherche pour la manipulation de ses pro.uiU, une force qui lui coûtera peu, dont il pjurra disposer sa guise; cette force c'est le cours d'eau dont ie courant fera marcher ses machines dans ce courant, il trouvera un collecteur tout préparé pour enlever de «ou industrie toutes les matières putrescibles il est vrai qu'il en empoisonne les voisins, mais là aussi c'est l'ég'JÏsms qui parle. De toutes parte lui arrivent bien 101 dea récriminations, des prolexlations. Il les écoute et voici ce qu'il y répond « Monsieur, je suis au plus vil regret de ce qui arrive, mais voua pecrez bien que je ne puis garder ici tous cet produits qui empeeteraient l'atmosphère, vous eritiics alors bien pins haut et vous auriez rai 3O.i, c'eat pourquoi je les rejette la rivière dont l'état sanitaire souffre, je le sais, suais la coorMt enlève toutes ces vi'aUes eli.itt's. J ne demanderais pas mieux que d'y remédier, mai» le moyeu ? »

Mais je croyais qu'il exiotait des filtrat pour en extraire les produits plus ou moins

toxique», pour éparer l'eu en on mot, oa défaut de as litres pourquoi ne pu détourner de la rivière cee impuretés et faire A vos frais une cicalisation ?

D'accord en a qui co'cerne les filtrée, je veux bien me montrer bon prince et en faire la déleese, mais alnra, que mes confrères d'aosuut et d'aval en fissent autant car si l'un hésite, quoi bon ? Il n'y a aucune loi ju -qu'il présent qui nous force i épnrer ou détourner noe eaux, et. conséquence. je continae 1

Et volti, et cet industriel eet très accomodant et serviable.

Vons avez pu voir et ponvez vous rendre cosipte à Rennes de l'état de l'eau à la sortie de ces usines lor.pei le eanal d'Ille-ct-Ranco et tnnge* qu'il n'y a que sept usines situées sur le parcours de ce canal et de grandes distances; jugez un peu qnand toutea les chutes d'eau y déverserout des eaux industrielle*. P. us l'on va, plus la couleur de 1 eau eit tén^broune. Autrefois, il fallait aller Mnntrenit ou i Betton pour voir l'eau noire, aujourd'hui la couleur de tous le* biefs entre ce? localités juequ*à Rennes e<t la même. Si l'on n'y apporte pas remède, voilt qui nous promet de beaux jours de pé.he. (A suiore.) U.n rÊcncuR.

Marine

et Colonies

De nos ctrrétporidanU p articuliert de Par et du port» par dipichn.

MARINE DE GUERRE

['.appel de disponibilité.- Ordres de ral pet de disponibilité pour

Cherbourg. MM. Gac, Kervella, Liorzsn, Manain, 2' m. mécan.; Tudct, 1' m. de limon.; Montfort, 2' m. torp.; Le Thiec, 2' m. de mousq.

Brat. MM. Bffftcverg&r, Cadran, 1* m. nani'nn.; Donnart, Héuensal, 1' m. de timon.; Pixni'lcc, l' m. fouir.; Marion, l' m. ctiarp.; Ficury, Léostic, 2* ni. canonn.; Salano, 2' m. de nmujq.; Gérard, Cabiocb, Jacquin, 2' m. mécan., Le Cara, 2' m, torp.; Pcrrot, 2' m. patron pilote.

liorhffori. MM. Le Brio, 2- m. de man.; Le lèvre, Le Bloas, 2 m. fourr.

Toulon. MM. Salaun, l' m. de man.; Mével, l' m. oanono.; Quénault, l' m. niée.; Milié. 1' ra. charp.; Hillion, Caro, 2' m. de man.; Com. 2' m. torp.; Paul, Le Routier, 2' m. d2 mnueq.; Hervé, Le Gallais, Le Gall, 2' m. rie limon.; Gravot, Smolders, Mingam, Jean Kerveila, Sauiéjaud, 2' m. mécan Gou, 2 m. patron pilote.

Défense mobile de L'Algérie. M. Reux, 2' m. ratron pilate.

Tnhleno d'nynnootnent. Sont inscris au tableau d'avanremtnt pour 1905 pour le grade de mécan. inspect. M, Le Poues–sard de mée. en chef, M. Bouchard; de méran. princip. de 1" el., M. Bertrand.

légion d'honneur. Sont inscrits au lab. ea« de concours de la Légion d'bontiiur, pour le grade d'oliicier, MM. Bousquet et Merlu de chevaliers, MM. Lardier, Posa, Martin, Dauzat, T'etot, Sauvageot, Kerenfort, Decop, Giffdry, Sanguin, Peisselon, Sigeard, Jauiès, et les mécan. princip. de 2- cl. Bidon, Longuet, Suplil.

A {feu ta. Est promu gent de 1" cl,, M. liiouin, maintenu provisoirement à Brest. IJenlennnts de Lelieut. de v. Renard, de Cherbourg, servira temporaii'ment à Touloa.

Non*-eau sous marin. Le port de Cherbourg a reçu l'ordre de construire un nouveau sous-marin de 53 mètres de longueur et 4 mètres de largeor. Le déplacement de ce fous marin ne sera pas inférieur 480. tonneaux. Il sera muni de 6 tubes lance-torpilles.

JVI^o«uioi«u8. La mécan. prino. de 2 et. Aué.t tic Toulon, embaiquura sur la Guich.vn, et, David, de Brest, sur la Pique, à A 'lier.

FLOTTE

Sont arrivé* Saint Servav, le 24, le Lan- ici- et le? torpilleurs 256 et 259.

MARINE DE COMMERCE CE RRE IVEUVEJET IS L A KDE A Saïnt-Pterre-MiqaelAn. Le ribanai correctionnel des Ile.- s'est réuni pour n^er le nommé August Albéric Haupaii. emili yo il l'usine électrique accusé de faux en îCiitiirea.

A|jrè-j débats M. Haupais a été acquitté. LONG,COURS

Arrivée. A Sai, -Francisco, le 21, Gaél, c. "ar> von. de Newcastle (Austr.) a l'crtla. >, ie IX, Atlantique, c. Gosse; de Dunkerlac, iu liane, le Ï4, Président FAix Faurc, c rleuné, de Glasgow; a Cayenne, la 9, Le Carbet, 1. Bi'ju. de Nantes; a Iqmuue, le la, Antonin, le l'o.t-Talbot.

Parti». Da Liverpool, le ïl, La Bruyère, Lesage, p. Adélaïde du Havre, le :'4, Dtsi- radr, c. Macé, p. Pointe-à-Hitre, et OUoiar de Jtisson, c. Guerpin, p. Nouvelle-Calédonie de Mewcas>t!e (Austr.), le là, Martlœ, c, iiourgain, p. le Chili.

De Tacoma, le £1, La Tour d'Auvergne, c. Le Seveu, p. Sydney de San-Francisco. le 21, General Fauitorbc, c, Cbristien, p. Sydney, ltearontré. Le 21 nov., 23 N. et 3j- 0., Suint, -Aune, c. Lebras, allant de New-York à Adélaïde.

PAQUEBOTS ET VAPEURS Arrivé*. D'Orao, le 17, VilU-de-Nantett ven. de St N Maire à l'auillac, le £4, St-Germui'fi, allant du Havre aui Avulles à Bordeaux, le t>, brtxloùs. de Brest, et Hirondelle, de Nantes s Nr.ntes, le 24, Gaulois, du Havre et StBaitkélimy d'Alicante a Llanelly, le £&, CoatCoal, de Lor.eut; a Para, le 17, Corricntés a Uône, le 17, SefJwra-Worins, de Penarth, et, la 82, ville-dc-Carthage, de Dunkerque; a Arzew, le 28, Ilecli-Frùrvs, de Mosiag»lHiu; a Duukerque, le i£, Stinc, de La Pulline, Penfeld, de Nault*, et Caledonie, de Sousse; a Brest, le 24, Léon, de Calais, et Cadrât, de Dunkrrque a La l'allice, le :2, YiiU'-tle-Valencieniws, de Marseille au Havre, le 2\ Haut-Hrion, do Iluinbouig, et, le £4, l'aruyuay, dd la Côte d'Afrique; a Anvers, le Si, St-MaUtùu, du Havre a li«>l*rlskald, lo U', Jraiitttfti'Atc, de Koui'lï, a New- York, lo S4, Ln Lorraine, du Havre uu C*\> de iiuunc Evpcnnoo, M Cl, Hrpirii.iei>, de de U.urj a Lorieut, le 21, Areor, de Glasgow a St-Malo, le tt, Si-Briauc, du Havre a Marseille, le 24, Orléanais, du Brésil a Beyrouth. le £3, Sydney, a Freewantle, ie 23, Ville de la Ciutat a Yokohama, le il, Dumtea a Haiplion^ le 24, Laos a Maurice, le 21, Oxas. Partie. -De Singaporo, le 22, Amiral-Ma,'Ion, p. Dnnkerqne de Saint-Vincent, le 2ïf fottou, p. La 1'lata; de Patras, le 2.t, Douro, p. Marseille; de Rouen, le 22, Stdbè, p. Orau; do Bordeaux, le t4, Bicfùliea, p. le Sénégal, et, le tZ, Alpiionso-Conêeii et Culte, p. Oran Ville deLiüc, p. Duukerqae. Sauternes, p. Rouen, el Sophie, p. Nantes de l'auillac, le 24, AmiralCourbet, p. La Pla'a du Montevideo, le £3, Atlantique, p Bordeaux, et Panama, p. La Pu 1 toc. de Oakar, le 83, Cordillère, p. Bordeaux de Nantes, le 21, Aulne, p. Dunkerque; de Novorossisk e 13, lëmeiutJtie,p. Batoum; de Londres, la z-i, Paraliutta, p. le Havre; de Mareeille, le 23, Saint-Ph'Ui'pe, p. Anvers; de La Pallie'. -.le 22, VdU-dt-Bauonne, p, Dunkerque; de Dunkerque, le SI, N .-Verbèràimom, p. Bor deaiix, Ville -de-Slrasbourg, p. Oran, et, le 28 Ville de-Bordtaum, p. Breet; du Havre, !e 23, Phryné, p. Alger, et, le 24, La-Chumpaqne, p. New York; de Saint Mdo, le Si.Armoriqtie, p, Ouukerque; de Lwboun«, le 24, T/n rt»e-MArie, p le Havre; de Téaej-iDe, le SE, Amiral-Ctaxu/tn p. La Plata,

M, Amiral-Duperré, p. Dunlierque, Colotùa, p. La Plata.

Passe*. A Beaehv-HMd, le 81, AmiralRigauh-de-GenomUy, p. Londres; a Gibraltar, le 82, EitmonU-Gustaài et Germanta, p. Marseille; a Saint-Vinceat, le 23, Neaairia.

CABOTAGE

Le dundee Saint-Joseph (de Brest), Le Moal, qui s'était éclioud sur la côte Oueet de l'Ile de lié, a été renfloué et conduit au port d'Areen lié pour y subir quelques réparations. Un abordage. Les dundees Sennieur des Mers, de Groix, et Mortaix, de La Uoebelle, se sont abordés dans le chenal de ce port. Le Morlaix a é'.é sérieusement avari6 l'Ecumeur des Mcrs n'a subi que de légers dommages.

Porte français

Gkânvills. Entrés, le 83 si. Seroanick, c. Le Coruu. ven. du Légué; dund. St-Yet», o. Quellieu, d'Ars-en-Ré. Sorti, le 83 J L Bl,1 c. l.emarchaud, p. le Guildo.

Pornic. Kntrc, le XI dund. Maltuint, c. Doasset, ven. de Sl-Na<aire; le CE dund. Marie-Julien, c. Quérand, p. Loricnt; cb. St Paul, c. André, p. l'Ile d'Yeu.-

Brest. Entres, le 84 Espéranza, c. Le Bozec, venant de Newport dundee Bretagneet-Vendie, c. Fardel, venant de Cardiff. CoNCARnaiU. Sortis, le 83 st. Les FilsConseil, c. Dutriao, p. Bordeaux st. CharlesAlfred, o. ©orgain, p. Nantea.

i.'Ils-aux-Moimes. Entrés, les 88 et 83 Union, venant du Palais et allant a Vann-s o. Jacob, allant de Vannes Loo:sa risquer Trots-Sauf*, o. Goukuoo, venant de Vauaea. Sortis, les U et SS Jounnc-Rcnt<* o. Greffai: p. Swamea A. B., o. Hervé, pour Vannes Lucto, pour Saree.tu.

N a ht iss. Entrés, le M dunde>< Nnn'etBelle Ile, venant d'Ars-en-Ré si. VcUntint,Ao Nuirmoutior.

Hosdras. Entre, le "3 Anonyme, cap. Le Lav,ven. de Quimper.– Sortis, le 23, S t- Joseph, p. Mesquer Commissionnaire, o. Hugot pour Groix Utile, c. Le Bris, p. Vannes; Désirée-Marie, o. Rioual, p. Vannes Calixte, c. Cauevet, p. Groix T. L, c. Révillé p. Gu Ivinec Nathalie, c. Langlois, p. Aven.

St-Malo. Arrivé, le 21 ai, Maria, c. Mor.tellec, van. de Port-Béni.

c. LegrTnd, veu. da La Rochelle tuantes -borient et Unton, de Nantes. •-• Parti, le ïi MJB, c. Corbrejau, p Redon.

8T Nazaiuh. Parti, le 84 si. GalioU, p. l'o d'Yeu. Arrives, le 23 si. Mutine, c. 3endron, de Noirmoutier chai. Jeune- Renée, de Pornic.

Pomt-l'Abbô. Arrivé Breû-hel. ven. de Cardin. Partis, le £8 JBC Il. p. Bordeaux, JBC 1, o. Grégam, et N.-D. de Qaeleain, p. P ntAven Eceltnc, p. Quimper.

Dernière heure

Paris, 25 décembre

La guerre russo-japonaise Une descente russe en Corée Séoul, 21 décembre. De tous côté; on dit que les Russes préparent une armée pour descendre en Corée dans la vallée du Soungari et de Houang-Kiang afin de gagner l'embouchure du Yalou et prendre les armées japonaises à revers.

Cette manoeuvre n'est pas impossible bien que la nature accidentée du pays présente d'énormes difficultés. Et ce qui rend ce bruit vraisemblable, c'est que les éclaireurs russes font souvent une apparition dans le haut Yalou; si unn force russe considérable parvenait à s'établir dans la vallée du Yalou, tous les énormes travaux faits par les Japonais pour maintenir leurs communications au moyen du chemin de 'for do Coréa seraient rendus inutiles.

L affaire Syveton Les fantaisies du u Matin d Anvers, 24 décembre. M. Vanden&beele dont la femme a été visée daus un article sur la l'affaire Syvpton par un journal parisien, vient de partir pour Paris avec l'intention de provoquer en duel le directeur de ce journal.

Une confrontation

Paris, 24 décembre. Le juge d'instruction a confronté ensembte le docteur Tliol- tt mer, Mme Syveton, les deux bonnes, la femme de ménage, le concierge et M. Jules Lemaltre.

M. Boucard a mis en contradiction les uns avec les autres les témoins sur la position s' qu'occupait le corps de M. Syveton. U Les témoins sont revenus les uns et les s autres sur leurs dépositions premières. P Puis Mme Syveton a remis au juge d'ins- 8 truction un reçu de 200.000 francs de la Pa- v trie française. t, M. Jules Lemaltre a été alors introduit. Il r a déclaré que ce versement avait été effectué t par M. Syveton à une banque belge, 1 La vérité ? c

Paris, 24 décembre. A sa sortie de chez le juge d'instruction, Mme Syveton a été suivie, comme hier, par des agents de c la sûreté. Interviewé à la sortie du cabinet du juge d'instruction, M. Tholmer a déclaré que pour lui Ni. Syveton s'est bien sui- c cidé mais nor pas seulement causb de t graves difficultés de famille. il y aurait aussi une question de reponsabilité dans la gestion des fonds de la Patrie française. > La catastrophe de La Chapelle Paris, 24 déoembre. Un des blessés, M. Dayr, du Bourhot, est décédé ce soir. L'état des autres blessés est stationnaire. M. Coularou, juge d'instruction, a en- tendu ce soir le mécanicien du train tamponneur qui affirme n'avoir pas vu de signanx, sans quoi il eût arrêté son traiu. L'opinion du juge est que l'accident n'est pas seulement dû au brouillard, mais à une négligence ou a une erreur d'aiguillage.

Les ingénieurs du contrôle n'ont pas encore déposé leur rapport.

INCIDENT AU CONSEIL DE GUERRE Toulon, 24 décembre. Ce matin le cocoeil de guerre maritime permanent avait à juger le matelot cuisinier Marcel Peyron, inculpé de désertion.

Au début de l'audience le président ayant demandé à !'aeon»é des explications sur les faits qui lui sont ««proches, celui-ci s'est écrié a J'ai hoireur du drapeau français.. ie ne veux pav servir des gens qui sont trop bites pour perter du galons. A bas l'armée. Vive l'anarchie.

Le conseil a immédiatement ffttt sortie ce matelot et a continué les» débats de l'affaire, L'accusé a été condamné an an de priOAN3 L'ARMftE

Infanterie. Sont pronm ohefa de bitall- ions. -*i

Ai 64 M. Belmon, e&p. au 2' zouaves au 71', M. Troudec, cap. au 73- au 19-, M. Palia. cap. au 104' an 41', M. Gosein, cap. aji 130'.

Artillerie. Le cap. Nietrel du 40' en$ ,ciaa*é au 35'. Le cap. Leb# Gignr, du 28 art. :2* bureau de la 3' dir. au min. de la guerre, -est maintenu dans sou emploi.

AUX FREMT3 IMtOVWIÇAUX

Confleerla, bonbons très fine et des plae variés, marrons glacés vanille extra gros, fruits glacés, boites spéciales création de la maison, grand choix d'objets fantaisie pour étrennes.

Vins fins, champagne supérieur recommandé, 3 Ir. 75. Vins moasaeax depuis 1 fr. 15. Pâtés de foie gras de Albert Henry, autres marques depuis 2 fr. la terrine. RENNES (DERNIÈRE HEURE)

Un réveillon tragique Un jeune homme taé d'un coup de fuiiU

La nuit de Noël a été ensanglantés par un triste acoiderrt dont a été victime nn jeune employé de commerce de 20 ans, Pierre Pilard, au service de M. Mocudé, épicier au bas dea Lices.

Pierre Pitard, en compagnie de plusieurs de ses camarades, avait eu l'idée pour fêter joyeusement comme il convionl la Noèl, de r voillouHor.

On s'était rendu au débit Horvy, place du bas des Lices, où le jeune Pilard avait l'habitude d'aller souvent, la dit débit se trouvant juste en face de son magasio.

II était minuit enviroa. Le groupe de soupeurs se préparait 't se mettre à la table que l'on avait dressée dans la cuisine, quand un des jeunes gens, Edouard Beaucué, menuisier, 19 aux, demeurant rue Cbateaudun, dérangea pour passer nu fusil appartenant au patron du café qui se trouvait dans un coin derrière la table.

Il demauda si l'arme élait chargée. M. Hervy qui n'en était servi la veille ou t'avantveille répondit non. Alors, pour rire, il se n>it à épauler sou camarade Pilard qui se trouvait à 3 mètres de lui. Le chien s'accrocha dans la maucue de son veston et une détonation se 8t entendre.

Le jeune Pilard, atteint en plein ventre, s'abattit <>ur le sol en s'écriant a Sapristi d'imbécile »

Les témoins de cette scène, M. et Mme Hervy, et les camarades du blessé, terrifié) par ce qui venait de se passer ne savaient que faire. Le premier moment de etupeur pause, un se hâta de faire prévenir M. le docteur Lecieru et un prêtre de St Etieuoe, M. l'abbé Du val, qut accourut aussitôt et prodigua au blessé les secours de la religion. M. le docteur Leclerc examina attentivement la blessure que portait Pierre Pilard et constata qu'elle intéressait l'abdomen dont la balle avait traversé la paroi. Blessure particulièrement grave qui ne laisse pas d'espoir de sauver le malheureux jeune homme qui, malgré les souffrances qu'il devait cudurer ne s'est pas plaiut un instant.

Pendant que M. la docteur Leclerc lui prodiguait les soins, le blessé, s'adressant aux personnes qui l'entouraienl demanda qiion allât chercher ses parents qui habitent nie Lobineau.

Sur ses entrefaites survenaient M. le commissaire de police Déblais, accompagné de M. l'iuspecleur de police Leroy et d'un agent.

Quand nous sommes arrivés au débit Hervy, le jenne blresé était étenda sur le parquet de la cuisina il était très pâle et ne semblait pas souffrir.

II a été, avec mille précautions, transporta dans la voiture Lagogué il. 1 Hôtel Dieu. Nous avons dit que son état est trèi grave. Le docteur I.eslcrc nous n coudé qu'il ne croyait pas que la jeune homme survive a sa blessure.

M. Hervy est navré de cet accident. II prétend que son luail n'était pas chargé et il se demande comment une cartouche a pu se trouver dans le canon gauche de l'arme. Edouard Beauché, canse involontaire de l'accident est consterné des suites terribles de son imprudence.

Peut etie a l'heure où paraîtront ces lignes le blessé aura-t il cessé de vivre.

La «ourse

Paria, 23 décembre 1904.

Los nouvelles alarmistes au sujet <!̃? la situation intérieure de la Russie, répandues depuis deux jours et qui n'ont pas encore été confirmées, ont produit, malgré la peu de croyance qu'on devait y apporter, un malaise général. D'autre part la situation sa tend au Maroc, beaucoup p us tôt que la gouvernement fiançais ne a'' attendait, et comme on parait décidé a montrer de la vigueur, il faut s'attendre à voir présenter un de ces jours u> demande de crédit pour dépenses militaires. Notre rente est en légère réaction sur les cours de la veille. A Madrid, c'est la question du change, vieille de combien .l'années? qui sert de prétexte pour accabler le nouveau ministère. On reproche déjà a M. Casteliano de ne rien apporter de nouveau au pouvoir qui puisse améliorer la situation. On lui reprochera encore bien des chose. il s'agit u'attendre L'Extérieure ne se ressent aucunement de ces conversations vives et ammees et l'on clôture en ligue reprise. Les fonds russes se sont un peu relevés. Le petit découvert qui avait dû se lormur ces jours dernier» a facilitô ce mouvement.

L'attention s'est portée sur les fonds turcs, par suite de la conclus' n do nouvel emprunt de 3 millions do lvres.

Les changements survenus sur !es autres fondu d'Etat et augers sont pre-quo nuls, les trausaotions ayant cie peu nombreuses.

Les sociétés de crédit n'accusent pas de variations sensibles.

Les valeurs de traction maintiennent 1 avance acquise. 3<'iil :e Métropoliiain est offert a des cours peu favorables.

Les attaques dirigées à New-York contre les valeurs cuprifères se continuent, mais n'exercent qu'une in&uence très atténuée sur >e Rio, qui conserve une tendance relativement bonne, ainsi que le Tiiarsm et le Cape Copper. Malgré le peu d'activité qui règne au StockExchange les min s Sud-Africaine» conservent un bon courant d'affaires. Si on ne s'écarte pas dans l'ensemble dei 0->urs de la veille, quelques-uues d'eatro «Iles enregistrant cependant des plus-values.

Grand choix de caractères 1 1 *) Franco 0 fr. 25 en plus

CHRONIQUE SOCIALE

Les caisses rurales

de l'Ouest

La voici entrée dans les moeurs, la Caleet rurale. On y offre de l'argent en toute confiance et l'on a raison, son crédit eit iadf6at, c'est la meilleure caisse d'épargne. On y bdjprutte non seulement sans respect humain, mais avec fierté, c'est signe qu'on a du crédit, d« l'honnêteté, da savoir-faire, sans quoi la bourse, couimnne qu'elle est, resterait termie.

Le Groupe Nantais, siégea Nantes, plftdc des EnfanU-tfantais, 2, n'a pas enco'e oeai «aisros rurales adhérentes, mais peu s'en faut La §7' est celle de la ChapoHe-Basse-Mer fondes Ici 27 novambre dernier la 98' wl

L'année 1905 verra commencer et progresser la deuxième centaine. A la fin de novembre se tiendra la troisième Congrès du Groupe Nantais, ce sera aussi le Crongrès "des autres Groupes de l'Ouest.

Le Groupe Vendéen, siège la Roche-surYbn;Il, rue Chaniy, va bien. Une de ses plue jeunes Caisses rurales, celle de SaintMich'1-en l'Herm, débute avec plus de 100 sociétaires et un fort mouvement d'affaires. Le Groupe da Morbihan, siège à Vannes, 14 bie, rue da Méoé, est aussi très actif, Il s'organise, organise sa Caisse régionale et multiplie ses fondations.

Le Groupe d'Iile-et-Viialne, siège Rennes, 42, bou'evari de la Toar-d'Auvergr.e, et celui des-Côtes-du Nord. siège a Saintnrknc, 22, boulevard Charner, continuent leur marche en avant.

Les Caisses rurales de ces Groupes ont, sanf excepti ns, une date nniqne pour le règlement des intérêts, et cette dite est pour presqno toutes le 31 décembre.

11 est nécessaire qaelea Sociétaires emprun tenrs continuent d'être trèi exacts A payer, avant la fin de décembre, les intérêts qu'ils doivent 4 4 0 0, afin que leq prêteurs puissent toucher, le premier janvier au plus tard, les intérêts qui leur sont des à 3 0,0, et que chaque Caisse rurale puisse dresser son inventaire de fio d'année en n'ayant en ligne de comptes que les capitaux.

Les bons comptes font les bons amis et les bonnes Caisses rurales.

Bonue année aux Caisses rurales et à leurs Sociétaires.

(Rural.

Bulletin Commercial àlAR("JIIE's' D14: PARIS Halles centrales à Paris, 24 déo. 1 904 BEURRES. Vente très bonne et prix en hausso pendant une majeu e partie de la semaine. Aujourd'hui le mnrché est dérangé i cansfl des retards des trains occasionnés par le brouillard.

t'our Itu beurres en motlas, un cote le kilo en (eiiuiers français Isigny, 1.80 a 7.51 en marchands français Drclagne 2.50 a 3.20; Vire Ï.50 a 3.Î0; eu laitiers (rançais Normandie, S-60 à 370; Bretagne, 2.10 u Ï.5Ï; Charente, 3.10 à 4.16.

Pour les beurres en livres, on cote les ordinaires fia Mans 2.40 à £.50.

Pour les petits beurres, on vole les ordinaires de Uretague, a ».»» et ceux de choix Arrivages beurres en mottes, 57 329 Ici!. beurres eu livres, 3 975 kil.; petits beurras, 3.372 kilos.

OEUFS. Baisse asaez forje sur les gros oeufs.

On cote, en colis de 1.000 oeufs, les rros de Urémie 100 a 120 les ordinaires, 70 à 90 les extra de Normandie, 70 à 90, les gro* liîi a 17i les ordinaires 120 a 140; les oenb de la Mayenne 86 ;1 140 ceux de la Sarilio, 100 à 13j francs.

Arrivages du jour 1676 colis de 1.000 muts Resserve du jour procèdent, 1.798. Total â 871.

VIANDE llekilol

Qnantitéj venilnos hi-r. 49.233

V«»n» 56.278 I Koro* 21.430 Pr*c4d«nH j Ce jour

Uoaur. Il' danltM. 1 0' » 1 86 1 01 > 1 60 1|« d«T»nt. I) SJ j 1 00 0 80 M CatttM 1 OU a I 46 1 l>.) a 1 S0 Aloj.n 1 20 i 2 411 KM.U Veau Kzl» i?'«l?li 17. il 76 l- qualité 1 40 i 1 50 I «O « I oO

I' qualité 1 Î0 i I 3U I 20 1 30 Gigot 1 6i à 2 50 j 1 «J S 60 Carra 1ti) a 4 n) | 1 6) 4 00 Porc 1" «ntiu. 1 16 à 1 2'J 1 IS j 1 iO 2' qniliU 1 »l i 11! 1 ») • 1 12 KU.U I 01 a 1 U i 1 UO 1 ?J l.mnc.v I 00 > 1 30 l OO 1 30 Reprise snr le» trains de Lœnfs et baisM sur le. aloyaux.

MARCHE AUX SUIFS

Paris, 21 décembre.

Tendances souteQUOâ.aQaiita saua uotivilé. Un cote lus 10U kilo.i les nuib de la boucherie de l'arli, en pains, Il! tr. on les siuh do la proviuoe, en lûtes, b£ Ir. Isa nuits eu brunchoa pour !a province, au reudenioiit de 70 0(0. 43 fr. 40 les suiia presses, a bouolie, 74 fr^O a »» les uuils d tabrique, 74.»».

UaruhE AUX fouhraosS ET PAaLCS La Chapelle, 84 décembre.

Marché bien approvisionne. Affaires diUIciles. 1" 'tuai. 2- quai. o' i|imi.

Paille nouvelle "• il 1\') t\ »>> i «o i aille ati.ie 20 à 81 18 a 80 16 il 18 deieiRle Sd & »» 30 a 34 21 ,28 d'avoine 81 il 2% 18 a 20 16 a 18 Foin 58 à 53 46 à M) 38 à 43 Luzerne. ûl a 58 44 il 48 M il 43 Regain 46 a 47 40 à 44 34 a33 Suinioiii »» à»» a u» PU a »<> Le tout rendu dans l'aria, au domicile de l'acheteur, frais de camiounage et droits d'entrée oompris par 104 bottes de 5 kilos, savoir 6 fer. pour fou n'axes secs, t (r. 40 pour la padle. Pourboire en su* 1 Ir. par 100 bottes.

Fourrage un gaie: on côte par wagons de 520 kil. Foin 35 k 38'Paille de seigle Luzerne. 35 à b3; p. l'iudusuie.. 28 à 30 Regain 28 à 30 Paille d» seigle. 18 i 22 Paille de blé 15 a 18 Paille d'avoine., lu à 13 Pou les marchandises eu gare, les frais du déchargement, d'octroi et camionnage, sont à la charge de l'acheteur.

LES ABEILLES

LA RËCOLTB DE 1904. Commbnt SOIGNER LES abs1lles. l'hivkrnagï

L'apiculturs occupe dans notre pays nne place considérable. Une statistique publiée ici même. il y a quelques mois, permettait d'évaluer à près de deux millions le chiUre d'allaires qui en rusaita pour la saule lirulagne. D'iutre part, aux annéaa de disette, les abeilles ruudent la ci&sau ouvnàro des service» mi importants en lui permettant de se fabriquer il. peu de frais une boisson hygiénique et agréable, qu'il nous a paru bou de d!re quelques mots de leur hivernage. Disons-le d'abord, dans toute la région qui IavouinK tiennes, dans les trois quarts du départemenl, dans le Morbihan i peu près tout entier, niusi que dans la majeure partie des autres départements, par suite des chaleurs prolongées, la récolte est très faible. Il n'y a guère que la régioo priviiigié» de Saint-Malo, at deux ou trois cantons de Fougères et de Normandie qui fassent exception. Les sssaims de l'année ont donc une provision insutliMnie, et diijâ bon nombre d'entre eux ont péri. Comment «'y prendre pour sauver ceux qui peuvent t'être encore ? Il faut les nourrir. Il y a bien des manières de nourrir les abeillei, toutes ne sont pas fgalsmsjut bonnes. Uu vieux praticien me faisait deruiéruiuent cette remarque e A l'hiver, l'abeille »grt peu, elle reste frileusement jusqu'en haut de la ruche. Vous perdriez donc >o're temps leur offrir du miel sur le plateau, ellï» n y debcendront pas. Mais découvrez plutôt votre ruche, et, ei ce n'est pas une ruche à cadre ou à calotte, pratiqnez une petite ouverture dans la paroi supérieurs de la rnche; les abeilles viendront, soyez-en sûr, et feront honneur au miel que vous leur passerez par la. Voûtez-vous éviter une porte de temps? Mettez un petit entonnoir, un petit pot a fleur, sur l'ouverture que vous avez trouée, emplissez-le* de miel; il filtrera goutte à goutte, et votre colonie en fora mon profit. Dernièrement, de. apioultears ont sauvé des essaim» d*une manière plus ingénieuse encore, mais peut-être moins efficace. Noue l'avons essayée cette année, et nobo en ret parlerons, si toutefois elle réusait. Elle conciste à briser le commet d'uu pain da sacre. de iMiiière à en garder inUol te sommet héi mi»piiéri«jue oo perce la ruohe, comme cidessus, et ou la ooifle de muroeau de mare,

Les abeilles S'en trouvent, dit-on, fort bien. On peut protéger le nen aveu et pot à fleur.

Comment découvrir ai la (ami os règne la rnciie ? C'est très simple. N'avons pas peur d'être piqué i l'hiver, l'abeille est engourdis, et se laisse vo!ontiers interroger. Prenez donc doucement la rncbe, soupesez la pèie-t-eile 10 à 12 kilos? elle est riche S à 4 kilo.? soignez-la. Il n'est pa* trop tard. Enhardislez-voui jinqo'à voir k rtnt<!r;"or les abeilles sont en haut, et an simple coup d'ceil vos* averlira en quel état elles sont, prospères o0 précaires ? Ayez soin d.. bien replacer la ruch>, et ne laUsez qu'une ouverture de 2 i 3 centimètres.

Comment expliquer qu'on parle tant des jardins ouvrier* ? qu'on ait encouragé la culture des fleurs, aux croisées, en plates-bandes, et que nul n'ait songé à doter ces jardins là où la chose n's pas d'inconvénients de ce qui en ferait la vie, l'intérêt, le charme et le profit. des abeillee?

LE$ RECOLTES

UNE bonne température. L'état dis marchés. u.ne pomme D6 TERRE .VUTAGEUSB

Pendant une longue quinzaine, nous avons eu des plaies abondantes sons leur influence, les grains en terre ont repris de la vigueur, ceux qui n'étaient pas levés ont poussé rapidement et aujourd'hui tous ont très belle apparence. Ou redoutait cepen- dant que cette période d humidité ne fût trop longue, car elle favorisait la végétatiuu des mauvaises herlns. Aujourdbui ces craintes sont dissipées la température a chaugé depuis quelques joars et s'est "mise au sec. Le froid est apparu, bienfaisant mais, bien qu'assez vil' durant les nuits, il n'a pas été accompagné de ces glaces fréquentes à cette époque qui eussent été redoutables venant immédiatement après trt pluie ies plantes ne sont pas encore actuellement as^ez vigoureuses pour supporter d'aussi dures intempéries. Les récoltes se sont donc beaucoup améliorées et nous permettent d'espérer un heureux avenir.

La physionomie des marchés n'est pas tout à fait aussi réjouissante. Le temps relativement doux, cause de ralentissement pour la consommation et de mévente pour les farines, les fêtes de Noël et du premier de l'An dont l'approche imprime toujours un certain calme awx affaires, ont arrêté la hausse que nous signalions récemment blés et farines ont vu leurs cours fléchir d'au moins 0 fr. 25 par 100 kiios quant aux autres céréales, si elles n'ont pas subi de baisse, ce n'est qu'avec peine qu'elles ont réussi à maintenir leurs prix la tendance est, en général, plus faible. Certains prétendent que le retour d'un froid plus vif suffirait pour ramener un mieux secs:'bie dans la vente noua croyons, et c'est également l'avis de nombres de gens compétents, que la situation va rester station naire durant toute cette période de fêtes qui débute aujourd'hui avec les premiers jours de janvier, nous verrons un changement.

11 est peu probable que ce changement consiste en une nouvelle baisse. En présence de la mévente des farines, les commerçants offrent nous parlons ici du blé des prix plus bas mais, comme les agriculteurs, tout en se montrant un peu moins exigeants, ne veulent pas faire les concessions qui leur sont demandées et préfèrent conserver leurs marchandises, les acheteurs se verront obligés, après lea les fêtes de l'an, d accepter les cours actuels fermement tenus, sinon frappés par la hausse. Car, il ne faut pas l'oublier, les quantités de grains à rendre ne sont pu aussi importantes que l'an dernier d'autre part, à !'heure actuelle, il est impossible de songer à importer du blé étranger le3 prix, chez les nations qui pourraient nous vendre, sont encore trop élevés.

La semaine dernière, nom signalions une nouvelle pomme de terre, le Solamim Commersonii, qui, entre adtrps qualités, possède cet avantage inapprçoi;ii'le de produire neuf fois plus en terrait) humide que dans un sol sec. A la dernière ^énnee de la société nationale d'agriculture, M. Labergerie, il. qui nous sommes redevables de cette précieuse découverte, a iudiqué les résultats obtenus par lui dans les essais qu'il a entrepris cette année à Verrières (Vienne) M. Schaibaux, qui a pu a-sisler à la récolte da Solanum Commersonit dans la propriété de Verrières, a noté les qualités de cette pomme de terre.

Le Solanum Commersonii ont-ils dit ta substance, a donné du torts reuduoients. malgré la sécheresse exceptionnelle de l'année et Us dégâts causés pir les vers blancs et lel courùlieres. Daua les différentes pircelies, Ces rendements ont varié sutvaut la nature du sol, les amendemeuts et l'agc de la p!*ntatiou. La végétation atténuait 60 centia>ètrea de hauteur dans les terrains les plus s»es; dans les parties humides, les h«u<eurs du liges depusait 2 mètres. Le Krossisseineut des tubercules a été lent jusqu'à la lin d'<u>û(. époque où les nuits ont commtau à être (ratcbsa. La végétation est alor< devenue très active. La production de» tubercnies aérien* o'a été appréciable qne dans lea lorrains buraidps où l'nn a trouvé dei tubercle» pesant de 600 à 800 grammes. Le3 tiges de soUuiim replaotéea après l'arraebag» ont formé de patiti tuoeiculea. Les tubercules de Solanurn Commersonu ont pu supporter impunément des températures de 5' au défont de zéro. Les indications de richesse eu fécule dont supérieures à cellett do 1903. Au point de vue du goût, de ia valeur alimeotaire, les tuberculea verdit o'oot aucune amertume relia*dis, après la cuwson, ils resunt comistibie». sans mauvais goût. Après germination, la tubercule ne perd pas ses qualités, contrairemaut à os qul exixie pour la pomma de terre ordinaire. Kn résumé. I» re»i»Uoce du Solanum Commersonii aux maladies et. rcmieiuojita énormes dans les Urr;iins Irai. et hutuiues en ton% ont plante utile à cultivar.

Au point de vue agricole, comme planta de culture, il y a lieu de signaler certaine avantagea du Solanam Commertomi, en dehors de sa propriété de vanir dans les terrains humides. Les tubercules gros, volumineux, pesant juaqu'i 1 500 graœmas, sa p*éseoUut fleur de terre, émergent presque, d'où un arrachage facile. LA p^ate m ayanl qu'une seule tige, on se débarrassa des unes plus facilement que de Celles des poiii3»S de terre. A eôlé de ces avantages, le solanum a les défauts suivants variations nombreuses, forma ifrégaliere, réoolW tardive. Mais la facilité de rfan^formatios du Solamun permetrera sa forme, aa richesse en fécal* M qu'on rendra fa p;ante plus préaoos.

Cette nouvelle pomme de terre, qui prèVsente déjà laat de qualités, sera extr&ordinairtment précieuse lorsqu'elle aura swibi tes transformations que ne manqueront de teni«r plus d nn agriculteur. sa ce joat ne saurait tarder. R>


LES POMMES A CIDRE

lA tare dm mm. lulus oc hausse T HOS POMMES tH A1LFMASNB.

Il paraltrait, a en croire certains, que lu prix des pommes k cidre sont de nouveau en baisse; cette baisse serait légère, mais elle existerait. Nous avouerons que le fait est bien difficile a contrôler il ne se traite plus maintenant que quelques affaires isolées, des conditions qui varient à peu de distance; ici vous constaterez peutêtre de la baisse, mais là vous devrez reconnaître que les cours sont absolument sta tionnaires. Du reste, croyons nous, la question importe bien peu maintenant: les achats qui vont être faits désormais seront rares, et l'on peut dire que la campagne géra, d'ici quelques jours terminée.

Aussi ne nous arrêterons-nous pas a tépéter des prix qui, en sommes, n'ont pas varié depuis un mois. Disons seulement qu'en- Bretagne, les 1.000 lilos se vendent de 20 à 30 francs.

A plusieurs reprises nous avons parlé de la vente des pommas à cidre faite par nous en Allemagne, et nous avons dû constater que les transactions n'avaient pas été pour Dons aussi rémunératrices qu'on aurait pu l'erpérer. De cet état de chose nous avons donné les raisons.

Tous ces motifs sont parfaitement expli- 1nés dans un rapport que vient d'adresser au ministre de agriculture le consul Iran çais de Stuttgard. Le document serait à eiter en entier, tellement il est intéressant, d'autant que S:uttgard, dans le Wurtemberg est le principal marché d'Allemagne, où se traitent les transactions les plus importantes pour les pommes nous en détacherons les passages suivants, particulier rement instructifs

11 est potiible aux pommieulteurs français eTexpédier sur le marché wurtembergeois une Quantité importante de pommes à cidre i condition

1' Que nos pommieulteurs n'expédient que les pommes demandées par lu cidrien indigènes, c'est-à dire ayant les qualités d'acidité qu'on apprécie seules ici Quelques envois de pommes douces peuvent trouver preneur mais elles doivett donner lieu des expéditions spéciales et convenue! à l'avance.

2- Que les pommes soient chargées très soigneusement.

8° Que lei pommee soient dirigées plut rapidement sur Stuitgard pour éviter qu'elles n'arrivent flétries ou pourrie!.

Un grand nombre de producteurs de pommes français ont une notion inexacte du marché wurtemblrgeois. lis prennent pour base de comparaison les pommes, la fabrication et le cidre français, les pommeraies et les cidres les pins réputés et concluent à leur supériorité sur les cidres do Wurtemberg. Ils peni6nt donc pouvoir impoeer aux acheteurs de Stuttfat nos goûts et nos procèdes. C'est une erreur dangereuse que quelque» uns ont Chèrement payée. Il ne «'agit pas, en l'espèce, d'imposer nos goûts i l'acheteur, qui n'en a cure, mais ao cuntraire d'étudier les siens et de l'y soumettre. L'ode doit satisfaire à toutes les exigences de la demacde. L'expanlion du commerce allemand est due principalement à la mise en pratique de ce principe que nos compatriotes méconnaissent quelquelois.

Le cidre wurtembergeois est aigrelet et peu charge en alcoo:. Les pommes indigènes ont an gout mi i âpre, mi-sûr, mais remplissait exactement le@ conduiras nécesvairei pour donner au cidre cette acidité caractéristique qu'affectionnent le peuple et les paysans du Wurtemberg. Ei.eors une fois, il ne saurait être question de comparer ce cidre aux nôtree, ni de décider que ceici-ci est supérieur l> celui-ii. Le cidre de Wurtemberg est aigrelet c'b«t un lait matériel et si not agrieulUurs veuleut participer la fourniture de pommée nécessaire au Wurtemberg pour as-

surer n consommation annuelle, fit doivent tenir compte de ce goût spécial et n'envoyer que des posâmes acides. Les fruits français bien murs ne répondent pas aux exigences de la fabrication locale. Le sucre qu'il* contienveut produit une teneur en alcool qu'on ne désire pu ici et qu'ou n'apprécie pas. La pomme nchtrebée en Wurtemberg est le gros fruit acide, vert et rouge, ou jaune et ronge, juteux et sain. Les expéditions françaises ont été rarement conformes ce type. Le bulletin mensuel d'un des commissionmaires de Stuttgard l'a fréquemment signalé • J'insiste de nouveau, dit-il, sur ma recommandation de ne pas charger de la marchandise trop petite et unicolore, verte ou jaune, mtie de Bélanger les pommer de couleur rouge afin -qu'elles soient plus facilement vendables et réalisables de bons prix. a Lee cidrien de Stuttgard sont tribula!res bon an, mal an, de la production étrangère. Les achats sont mement inférieurs & 500.000 quintaux, soit 2.500 wagons et dépassent généralement ce enfle pour peu que la récolte iodgène soit déficitaire. Les pays fournisaear* de pommes sont, en première ligue l'Allemagne (Bavière, Bade, Hesse, Prusse, AlsaeeLoraine) et la Suibse puis l'Italie, l'Autriebe, la Belgique, la Hollande et la France. Nous sommes donc parmi les fournisseurs les plus éloignés du Wurtemberg. Des expéditiens de pommes françaises ne sont arrivées i Standard que huit, dix et même quatorze jours après leur expédition.

D'autres part, des pommes italiennee venant de Tarin n'ont mis que quatre jours de la gare de départ Stuttgard. La lenteur des transporte an France ne nous permet pas de concurrencer avec succès les truite d'autre provenance. La question de la dorée du tramport est capita e on devrait eaeayer d'obtenir dans les centr es producteurs de pommes la form ation de trains spéciaux, et tes faire diriger aussi directement que possible sur la frontière franco sllemiinde sans •lationoemaut anormal dans leâ gares d'embranchement.

Le succès de nos transactions avec l'Allemagne, notre principale cliente à l'étranger, dépend, on le voit, de la bonne volonté des agriculteurs, des commerçants, et des compagnies de chemins de fer. Commerçants et agriculteurs n'hésiteront pas employer les moyens qui leur sont indiqués, parce qu'ils savent que notre pomiculture peut retirer de grands profit du commerce avec nos voisins les Allemands. Les compagnies de chemins de fer comprendront aussi, nous n'en doutons pas, qu'elles ne peuvent que gagner il voir développer l'exportation des pommes Irançaises, et, si nous savons réclamer, par l'intermédiaire de nos représentants à la Chambre et au Sénat, une amélioration du matériel et du transport, amélioration nécessaire, elles ne sauront s'y refuser. Il est temps de se mettre a l'oeuvre. R.

FOIRES DE LA SEMAINE

COTES Du-NORD. Lundi 26 Grace-Uzel, Plecua mardi 27 Evran, Runan, Rostremen, Jugon mercredi 28 Saint-Jouan-del'Isle, Piestin, Callac Jeudi 29 Dinan vendredi 30 La Bouillie, Mellioncec samedi 31 Plénée Jugon.

Finistère. Lundi 26 Lannéanou, Pleyber-Chrmt, Melguen mardi 27 Irvillac, Telgruc, Ploueucb, Saint-Pol «e-Léon, Sibirit jeudi 29: Plougauiel Daoulu; lama*" Il Prouvera.

lue kt-Vilaink. Lundi 26 Pipriac, Bécberel, Saint Malon mardi 27 C ayea mercredi 28 Moutauban Jeudi 29 Baiou ges-la-Péroais vendredi 80 Saint Mien Dol, Pleugueneuc.

Lozrk Ihférikube. Lundi 26 Mouzsil, Sucé mardi 27 Ancenis, La Meilleraye-deBretagne, Le Pallet, Saint Etienoe de-Montlac, Saint-Père-eo-Retz jeudi 29 Ancenis vendredi SO Maumuscon, Saint-Nazaire

samedi SI La Cbupelle-des-Maraii, Gonrcnei, Petit-Mari, Pueeul.

♦Jayenhi. Lundi 26 Craoo mardi 17 Saint Ooen-dei ToiU samedi Il SaioteSuianne, Aleain, Lassay.

Marche. Mardi 27 Hambya mercredi 88 Cerisy-la-Foret samedi 31 Valognes. Morbihan. Lundi 26: Pontivy, Sulniac. mardi 27 La Trinité Porbêt, Kerniseleden en Saint- Caradee Trégomel mercredi 28: Guer, Rohan, Bnbry jeudi 29 Guemend, Caden samedi 31 Le Faouèt, La Gacilly. Cartes de Visite, depuis JIM Grand choix de caractères 1 1 11 Franco 0 fr. 95 en plus

LA CHANSON DU DIMANCHE Faut d'la Boëtte

(Sur l'air de Viens Poupoule.)

La chanson ci-après est due à un pêcheur de Terre-Neuve Cancalais, qui se cache modestement eous le pseudonyme de Bleu-Pile. Comme on le verra, c'est bien dit et va part du cœur. Sans compter que MM. Pelletao et Delcassé feraient bien de s'en inspirer pour régler la question de Terre Neuve et du • French Shore ».

Allons Messieurs du Parlement

Songez donc que v'ia deux ans

N'T a plus d'boêtte dans notre Colonie.

Elle est à l'agonie,

C'la fait tôt aux marins-pécheurs

Ainsi qu aux armât- un.

Mais il y a nos amis les Anglais

Du hareng, du cap'lan

Qui nous rapportaient d'l'argent.

Refrain

Faut d'la boette, faut d'la boêt e, Pelletait Ou bien dans l'indigence

Sont les pécheurs de France

Ah!

Faut dia boêtta, faut dela boette, vraiment, Car s'n n'y a plus de poisson

Faudra une souscription.

U

Pour notre pêche, la boitte, sûrement

Est utile au printemps

Si nous n'avons pas celle des baies (1)

Nous ne pouvons rien pêcher.

Sur les bancs n'y a bien des Coucous (Z) Mais quel triste ragoût,

La morue qu'en est dégoûtée

Préfère le rata de t'Aurais,

C'est l'cap'lan, le hareng

Qu'il lui faut absolument. (Au refrain)

III

Pour la primrur, y a l'encornet

Qui s'pèche au mois de juillet

Mais su'i'banqu'reau comme bu'l'grand banc Il est tout foutu la camp

On s'disait P'tét qu'il a promène

Autour du Trou d'balene. u (31

Mais U y en a pas p. us qu'ailleurs

Pour nous c'est un grand malheur

Les matelots, eu eanglo a

Murmurent ces biou tristes mots. {Aurtf.) IV

Aussi quand arrive l'automne

Plus d un brav' cœur frissonne

Les marins qui n'ont rien péché

S'disent not' compte est régié.

'̃? Alors les pécheurs de Sainll'ierre

Serout dans la misère.

De leur côté, les armateurs

Commencent par avoir frayeur.

Leur argent, d'puis deux ane

N'rentre pas facilement.

V

Mais quel tableau, doufeur amère

Pour les mat'lots d' Saint-Pierre

Qui sont si 1 in expatries,

Peur presque rien gagner.

Mon Dieu que vont-ils devenir,

(1) Du French Shore. (2) Sorte de coquillage dont en te I Tt comme appit. (3) Le Trou de baleine est une loue lituée au milieu da graou banc.

De faim vont-ils mourir

Si Oelcassé garde le m freneh-lhoft

Ces gens-ta vivront encore.

Armateurs et pécheurs

Répéterons ce cri en i heaur.

RarnAiN

Manque de boille, manque de boitte, Pelletan Tu mets dans l'indigence

Bien des pécheurs da France

Ah

Faut d'la boette, faut d'la boêtte.vMiœent, Car s'il y a plus de poisson

Faudia une souscription I

MARCHES de la KEGION RENNES. Mar.bé du 17dôcem. Cour» liée par la commission officielle de la Chambre de ci mnierce Farine, 1" qualité, les ICO kilos SE.00 a C0.0i> arme, qualité, Su.00 à 00.00* froment, t3£5 a un froment vieux, »s.m> blé-noir, 00 00 a 00,00 avoine, li.50 a 00 00 orge, 15.50 à 10.00 son, 14 50 a 00.00 foin, les 500 kilo, 40.00 paille, 25.00; beurre, le kilo, î.-(0a0.00 oeufs, la douz., 1.40 a 0.00; cidre, la barrique, 12. nu.

RENNES.-Marché du 23 décemb. Beurrepetits-doux, les 10u £30 a »u» beurres o^titlalés, £28 a £30 beurres moyens, £30 à ÏJ4 gros, 240 a 250 oeufs, les 100 douzaines, 110 fr.

PLOERMEL, Alarchè du 19 déc. Farine l1- quai., les 100 til. ;:0 a 32 fr.; tanne. 2- quai. 23 a 24 fr froment 22 a 23 suirasin, 15 a 15.50avoine, 14 a 15 beurre, !n kilo, 2.40 a £.60 oeufs, la douz., 1 a 1.10 poulets, la couple, 2 a £/0 cidre, la tarrique, 10 a 14 fr.

DINAN. Marcli6 du £2 décembre. Farine, 1-- qualisé, les 100 kilos, 31 au farine, £̃ qualité 20.»»; froment, 22. 50; sarrasin, 15 50 avoine 1-- qualité, 18.75 2. qualité, un. du son, 14.25 pommss de terre, 4.85 foin, ies 500 kilos, 31. »» paille, 22. »» b eut sur pied, la kilo, 0.70 vaches, 0 6) veau 0.80 mouton, 0.75 porn, l'.gO beurre, le kilo, en gros, £.40 et au détail 0.60 ceuis la août.. 1^0.

ST-POL DE LEON. Marché du 20 décembre. Froment, les 1P0 kil., 22 fr., avoine, 14 &0; sarrasin. 14.50, m^tell, 16 orge, 14 oignons, pommes de t.rre, S.50 panais, tes 100 kilos, 2.50 carottes rouges, id., 3.Î0 choux fleurs, la douzaine, 2 50 beurre, le kito, E 50 œufs, la douzaine, 1.35.

JANZE.- Marché du XI décembre.- Fartne, 1--quai., les 100 kil. 30.50 à 31.50; farine, 2- quai. 28.50 Il 29 50 froment, 21.50 Il 22.58; seigle, 14.50 à 15.50 sarrazin, 15.W a 16.0 avo.ne, 15 au A 15.50 orge, 15.»» à 16.» son, 14.50 à 15.iid pommes de terre, 4.50 Il 4.75 foin, les 500 kilos, 35.U» à 38.i)i> paille, fc3.»i> Il S4.ni>bœuf, le kil. s. pied, s.55a0.60; veaux, u.80 il u 85- nûro gras, le kit.. 0.70 Il 0.7o porcs maig. la 6rece, lE 4 20; vache, 0 fr. 50 Il u tr. 55; mouton .85 à 0.90 le kilo sur pied beurre, te kil, £ £5 à E 3ft; œuls, la douz., 1.15 Il 1.2. canards, la couple, 3. Il à 4.àO fr.; ci, s, 4.50 a 5.5U pièce; pi. geons, ».6O a 0.70 la pièce lapin donesliqut-s, 0.09 a 1 fr. 25 pièce; poulets, la couple, 2.75 Il 4.K; b le. les S stèr s, £ii.du aU Ir.; fagots, le cent, 15 a £0 fr.; cidre, la barrique. 10 a 14 fr.; pommes a cidre, les 500 kilog., n a ou fr. sans demande

CHATEAULIN. Marché du 22 décembre.Froment, les 100 kilos, 2'50 Il 21. n», seigle, 15 à 15.50 avoine, 14. 10 a 15 orge, 14 A 14.50 sarrasin, 14. C: a 15 pommes de terre, 5 a 5 !.O veau, le kilog. 0.80 a 0.-5 mouton, 0.75 a 0 80 beurre, 2.7v a £.80 oouls, la douz. 1.15 a 1 tO.

de bonne! et belle. Montoe*

Que de boniments la réclame n'a-t-elle pas suscités pour faire croire a l'cicelleuoe de tels on tels pioduiu ? Aillai, la public devenu sceptique avec raison, demaude-t-il des aites au lieu de vaines paroles. C'est pour cela que nous enga.geons les malades a venir voir le nouveau bandage, dû aux laborieuses éludes scientifiques de 1 «minent spécialiste herniaire M. J. (jLASEK, qui seul au résoudre ce problème insoluble jusqu'à lui, la guensun de la Hernie.

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(a) Feuilleton de VOuettEclair

LES

Treize Jours de Bidouille Nouvelles Scènes de la Vie de Caserne PAR

JEAN DRAULT

PROLOGUE

)U BIDOUILLE PART POUR FAIRE SES TREIZE JOURS, MALGRÉ UN SURSIS OBTENU GRACS A LA PLUS ARTIFICIELLE DES CLAUDICATIONS.

Je m'appelle Jacques Tarare, du bac(eau de Paris.

Et il ajouta plus bas

Vous n'avez pas d'argent pour me payer, soit, mais je me contenterai, en principe, d'un petit tant pour cent sur les (tommages-imcrcis que je vous ferai obtenir.

Ah! Ça peut se (aire! dit le pomme Bidouille, chez lequel cette oombinaison sembla faire surgir des horizons. Parbleu 1. rcpiit Tarare en insistant. C'est une combinaison qui satisfait tout le monde, et la morale de l'Ordre des avocats 1. J'aurai l'air de vons avoir delendu à l'oeil, et le bâtonnier sera ravi de me voir maintenir la réputation de desintéressement du barreau, qui commençait S'aber.

Ça va 1. Ca va Ça satisfait tout

le monde, comme vous dites 1 Et Bidouille, très joyeux, se frotta les mains. il ajoute

Vous êtes un homme accommodant, vous, i la bonne heure! Figurez vous

que j'allais m'occuper d'en trouver un, d'avocat, quand c'te satanée convocation à mes treize jours est arrivée. Mais ça m'est égal 1. J'ai mon aursis. rapport à ma blessure I.

Veinard 1 murmura l'avocat Tarare d'un ton amer. Il a un sursis 1.

Si vous aviez une blessure comme la mienne, vous auriez aussi un sursis 1. fit Bidouilie surpris de l'expression de regret qui avait échappe a son avocat.

Il est exact que je n'ai pas de blessure, répondit Tarare, mais cela n'empêche pas que j'ai un besoin urgent d'un sursis. Mais cela ne vous regarde pas, spres tout. C'est que votre blessure, mou ami, dit-il, comme pour changer la conversation, va s'être cicatrisée, d'ici le jour eu je plaiderai pour vous contre ce chasseur maladroit Et c'est malheureux 1 el.c aurait pu faire impression sur le tribunal et augmenter les dommages-intérêts.

,oyez tranquille, Monsieur Tarare, elle ne se cicatrisera pas, ma blessure I Est ce que par hasard vous t'entre tiendriez ?.

Absolument! J'y mets du sel. Ça me cuit abominablement, mais elle sera aussi fralche le jour du procès, qu'au lendemain du coup de fusil. Et puis je me suis appris à boiter. je sais merveilleusement boiter.

De plus, je ne m'assieds jamais sans hurler de toute la force de mt.s poumons. Ça produit un excellent effet, qui sera irre^sistible sur les juges.

Vous des un homme très intelligent, vous, approuva Tatare qui sembla s'intéresser de plus en plus à ce singulier client. A propos, comment s'appelle le chasseur maladroit que vous voulez poursuivre? J'ai sa carte, attendez

Et Bidouille, fouillant dans la poche de sa capote, en retira une carte qu'il remit à Tarare.

Il expliqua en même temps

il y a deux mois, figurez-vous, j'étais ailé la campagne, un dimanche, à quelques lieues de Paris. Je vois des prunes sauvages dans un buisson. J'entre dans

le buisson, ce qui ne faisait de mal personne, pas vrai ?. Je n avais pas plutôt cucilli une prune que, v'lan je rcçois un coup de fusil par derrière, & l'endroit sur lequel on s assied géncralcment. Je hurle comme un possédé. Je me retourne en me disant « C'est le propriétaire du champ, Puis j'ai iu que j'avais affaire à un chasseur étranger, qui avait une tête d'imbecile, et qui avait l'air d'être très embè:e de ce qu'il venait de faire. Alors?.

Alors je me suis avancé vers lui, le lui ai donné ma carte et je lui ai demande la sienne en lui disant Nous irons devant les tribunaux pour icglcr cette petite affaire. Il n'y a pas de témoin, malheureusement, mais ma blessure parlera pour mot aux juges et vous confondra. Il C'etait très bien parlé Et il vous a donné sa carte ?.

Parfaitement Vous l'avez entre les mains, c'est celle que je viens de vous remettre.

L'avocat Tarare y jeta les yeux et lut TR1FOU1LLAC

Ancien pharmacien de V classe.

Il poussa un cri d'étonnement

Trifouilkc répétait il, Trifouillac 1. C'est Tiifouillac qui vous a blessé 1 -'Vous le connaissez ? demanda Bidouille stupéfait,

Parbleu

C'est un de vos amis ?

Un ami, Trifouillac Dites plutôt que c'est mon cauchemar, ma bête noir Je ci ois, ma parole, que je le verrais guillotinei avec bonheur 1

Alors, le respire Je me disais c'est un de ses amis, il ne voudra plus plaider pour moi Et justement, mon assassin est votre bête noire. Ça, c'est de la chance! Aussi, j'espère que vous allez le dépicauter, dans votre plaidotrerie.

Ah 1 Vous pouvez vous ea ranporter à moi Trifouillac c'est le,-ici qui me le jette en pâture ajouta-i-il à mivoix.

UiUVULIII. UOU9 .,CI lui, U atVit t.UUVl, juste au moment où il s'y attendait le moins, un avocat si plein de haine peur son adversaire, fit une gambade qu'il voulut réprimer, mais trop tard.

Oh! dit Tarare, mais vous ê:es encore plus ingambe que je ne me le figurais, mon gaillard Faudra pas faire ça devant le tribunal, mon garçon les domma-

ges-intérêts vous passeraient devant le net! Songcz que l'avo:at de Trifouillac alfirmera qu'aucun grain de plomb ne vous a atteint!

Par exemple I.

Mon ami, causons d'autre chose, Et tout à coup Tarare. Voulez-vous que js plaide pour vous gratuitement, et que je vous donne mille francs de la main à la main, là, tout de suite?.

Vous blaguez

Nullement!

Dites vite ce qu'il faut faire, aîorsf. s'écria Bibouille en voyant Tarare ouvrir déjà son portefeuille et en extraire un billet bles.

Eh bien 1 Vous avez un sursis, mais vous me paraissez parfaitement tu état de faire vos treize jours. Donnez-moi votre feuille de sursis.

Et moi ?

Vous, vous allez partir & ma plaoe pour faire mes treize jours.

Ah 1 bah 1.

Bidouille en eut la respiration coupée. Mais les mille francs le fascinèient il se remit très vite et dit

On ne voudra plus de moi, j'ai mon sursis 1

Vous avez ua sursis au nom de Bidouille, mais je le garde. Vous ferez treize jours sous le nom de Tarare, saisissez-vous ?

Oui, je saisis Mais si on se fait choper, mince de clou c'est du conseil de gue:rç pour tous les deux 1.

(A suicre.)

'Annonces

Légales

PROROGATION

et Transiormatisia

de SOCIÉTÉ

A. SniTi.nl téta rego pu M' Footaioe, Louira fUDB». le 3 décembre 1904 Prennirtmtnl. Madame

Maria Le Gaa, propriétaire, ,-un de M. Pau Félix TboB»i, baron de le Ple«ee, dt«•i-sraat i 8iiot-Strv*,Q, rue Villt'pppiD, d' 18

Deiixiimr-ient. M. Adol

Atdronio, Ckuf ii- te'.»ii!on en retraita, Cht'i.ie: de la 1 égun Chonoeur, ^rc^iitiane, dauitur*ai

i ReBDsi, rua des Fout., Il. iO;

Troisièmement. V Mme Elii» Mi>ia Anne Mancel, propriétaire, veuve de M. Edmond Jean-Marie Aubrée dtmeuraut & Renuet, rue Vie tor-Hugo, Il' 11

2- Mlle Elisabetb-Maria H.eiiii«tte Aubrée, propriétaire,, dimeuraul t Ktunei, rue Victor Hugo, o' 11

S' Mme M*ri«LouI»e-Nci min Aobrée, épousa de M. Pkrre-Fern&od Dfgriii, lieuteni.nl >s il' d'infauterie, dé ticLé i l'ieule de guerre, demeurant Paris, avenue de Suffren, n' 82;

4- Et il. G&brlelle-M»r gneriie Marie Aubrée, propriétaire, demeuran t à Rennes, rue Victor Hugo, N' 11. Ces quatre derniers conjoio tenunl Outre eux.

Quatrièmement. M. Jose, h Félix Tbomu de la Pleut@, docteur en médecite, demeurant ao bourg de la oommnne de la Bouéxière. Cinquièmement. M. Pol Djèvre. avocat la Cour d'appel de Rennes, ancien biton'ier, dttueurant à Rennf, boulevard Sévigué, N 42.

Sixièmement. Mme Ma- deleine Jeanne Augustine Dromer, épouse de M. PanlAniré- Auguste Dofoarc, avec lequel elle demeure à Paris, aTtDueNiel.N- 18.

Septièmement. Mme Héiène-Looise Marguerite GicAugUhte Pavie, uiiuiaire pléuiputeutiaire, coiBruanduur de la. Légion d'bonneor, avec lequel eiia demsuie à Palis, rue d'Erlanger, N' 1&.

Huitièmement. M. Georgei Galan, tous chef de bureau au Contentieux de la mairie de Nantei, demeurant à Nantea, rue de l'Erdre, n' 15 Ntutiimement. M. Conttant Veron, négociant, demeo rant 1 Renoes, me de Dinan, Il' 60;

unièmement. Et M. Jean Le Ho, néguciant, juge au tri banal de cummerce de Renues, demeurant à Rennei, rue de DiLan, n' 82

Onsièmrment.– M.Alpbonse Marie Anne Lefeb.vre, propriétaire, demeurant à la Bardoulais, commune de SaintMéloir des Ondes,

Seule propriétaires du fonde loc.ai de la société en nom

Dollectit Gougenn et eompagaie établie à la V&iièe, commute de La Boutxièiv, pour l'exploitation des lorges de la Vallée et dépendances, aux tei mes d'acte rtça par M" AUBREF,, notaire, prédécesseur de W FONTAINE, le £0 j»uvier 1870.

Ont prorogé cette «ociété de 60 ans et 3 mois i partir du 1" août 1905.

Et l'ont transformée en société civile et tariiculière en nom colUclif, ainsi qu'il résuite des statuts établis an dit acte, doot il a été extrait lilUraUmtBt ce qui lui:

ARTICLE 1

Il ait formé par ces présentea entre les comparante nue société civile et particulière en nom collectif.

Artich 11

Cette société a pour objet 1'adminiitration et l'exploitation de avare immeubles situés communes de la Bouexière, LiSré, Acigné et Servon dont l'apport a été fait à la ̃oeiété aux termes de l'acte constitutif précité ainsi que les acquisitions faites depuis, l'exception bien entendu dee

forges qui ont été depuis allé- c nées comma il a die dit ci ded'ius; l'achat ou la. location de tuus aunes immeubles qui ueraietit reconnus utiles à la «uciéie et leur administration et

ARTICLE III

La raisuD et la signature tocialee tout Le Uu et Compasuie.

ARTICLE IV

La durée de la Sociélé est prorogée de C0' ans et tiui* mois, i partir da 1" août 1906, o'est-à -dire Jusqu'au 31 octobre 1965.

ARTICLE V

Le siège aociai est à Renne:, rue de Dinan, n' 82, et pourra être transféré dans tout autre endroit par délibération de l'auemb.ée géuértle.

Abticlx VI

Le fonde social est compote: 1* De divers immeubles codliiUnl en étangs, fermes, bâtimentt divers, retenues, terres labourable» et taillis, fis communes de la Bouixikre, Acigné, Liflié et Servon, d'une totale de doute%

:ent treiite-cinq hectares sept Lres onze centiares environ. 2' Et ded objets mobilier» le trouvant dans la rua-don louée i. la société de chaise.

Ces meubles et iwmeuble3, évalués pour l'enregistrement i 7C0.000 fr., appartiennent aux cuaif arar. u d^u« les proporiiuiis dcieruiinécs dans l'ex po.d ci dessus.

Articlb VII

Ce fonds social ett divisé en vingt part. J'iuiérêls.

Ces parts appaniuuneTit aux aisociéa dans la prcpmtion de ieurs droits dans le (uuds social, c'ent-i dire

Deux i Mme la Baronne

deial'lstsc 2 Une a M. de la Pies, t Deux i M. Lefebvre. 2 Deux à Mme Pavie. 2 Une à Mme Dufourc. 1 Une à M. Gailan 1 Deux à Mesdames Aubré

et Degia.ii el mei-

demoiselles Aubrée,

eonjoiutement et in-

diviaemeut 2 Trois i M. Androuin.. 3 Trois à M. DyèTre 3 Une a M. Veron 1 Jaea M. Le Ho 1

Et une àMM.Véron et Le Ho conjointement

et indiTisâmant 1 20

Abticlb V1II

Le titre de chaque sociétaire résultera leuUBMnt des préoeutes et des cessions qui doraient réguliaromeul consuuLe d-cfci d'un associé ne pourra donueflitQ a la dissolotion de la Société qui continuera avec ses héritiers ou représentants.

AttTICi.Z IX

Les parts d'intérêt* appartenant aux sociétaires ponrroui 111'0 cédées par eux a leurs Coassociés.

Mais si la vente a lieu au profil d'un tien, elle ne sera définitive que lorsqu'elle aura été ratifiée par l'assemblée géuérale et il appartiendra ton joui aux auociés de ae rendra par préférence acqué r ur au prix fixé dans Le contrai.

Toutefois,la ratification dont Il est parlé ci dessus ne sera pu nécessaire si la ceition a

lien par adjudication pnbli que volontaire ou judiciaire. Dans ce cas Io vendeur devra faire connaître par leitro recommandée la date de cette adjudication, quinze jours au moins a l'avance, à chacun dei associai propriétaire» divu d'une ou piusieurd parts et aux mandataire* des associée propriétaires indivis de pat tu. Articlb X

La société cat administrée par un des associés qui prcudra le titre de gérant ce gé rant sera nomm! tous les trois ans par une délibération de; sociétaires réunis en assemblée générale. Il pourra toujours lire rétlu.

Pour la première fois el par. Le gérant ature sociale et la directioc exclusive des affaires de la io eiété II ue peut faire usage il< la lignature que pour les Lilai rei sociales.

Il a notamment les pouvoir suivants

II adminiitra les valen; mobililres et immobilières d< la locietè il tait toue lei bau:

et locations suivant le mode, puur la dorée et aux prix et conditions qu'il jugera convanables, d'après la destitatioo ou l'appropriation des iiuiceoblea de la aocieté; il consent ioutes résiliations.

Il tait faire tous les travaux réparations et installation» qu'il jugera utiles il fait tous achats et tenter de meubles et immeubles.

Touteloia loriqc.o !eg travaux ou un acbat d'jvrunt motiver une dépéTtia supérieur» 1 1 013 mille fr ncj mais n'excéJ;.nt pas 10.OUO fraur il ne pourra les faire qu'après autoriyatioa da conseil .de surveillance il devra dem^iuier la même autorisation pour les ventes d'iminei.bl' s dont les pi il seront de 3.000 à 10.000 f>anC3.

Quant aux trararx, a bats i et vcnies il'immei:b!t>s dont.» prix ficèdeia 10 (.00 (r.. ils lie s pourroni étre reali?is qu'ipiè* l'autorisaliea du i a.i*tiub.«>> générale.

t Il représente la sovùHé tia-Ti-< des lier» et de uutisn m mis: râlions not.uit' •̃̃ ̃ -t i d'assurance?, e:c.


Il do» ne' toutes quittances et Ihfjques, fArilégn et autre» «roiu letoal avant « après paiement il représente la •<>dété es Joetica peur latte Ut toute; actions ou 7 défendre teoleiuis ao ce qui concerne Me actiont à sBiniïtratien.Jl devra daman- J der l'autorisation de rtuem- felée puérile. t

Il peut transiter, eomsfo- Attire sur toutes question* re- attires à l'admioistratioa. -»• I _tnau XV <

eN crié on entait de «ajrreilianet oomposé de trois ABMcié* qui représentent les 1 Aaaociéi dun leun rapports 1 avee la g6n.ee» ili sont 1 akaaméi parTasseœblét fini- nia peur trois ans; ils wnl >1* iinuxvu

Le ton teil comme parmi ,-atà membres an président. En 1 ,pu d'absence, le doyen d'âge api it les fonetiens de préet. La présence de deux

Membres m! nécessaire pour la validité du délibirstions du conseil. En cu de dissentiment, la fois do président ail prison- Oen&tt, AincuXIX

Ces délibérations et décisions sont inaarttea sur un registre spécial et lignées par le président et le secrétaire.

Le* copies ou axtraitfcdt cet délibérations qu'il y aurait liai dt • produire sont signés par le Sérac$ tl par l'in du –ambres du conseil.

AsncuXX

Les membru du contait de surveillance Térifient les li •w, la caisse. 14 portefeuille et les valeurs de la société ils prennent aussi La coaaeil de turreillance tae «t 'achats d'immeoblei dont laa prix sont supérieure SAOO fr. mais n'excédant pa 104)00 ir.

A&Ttcu XXIII

£et délibérations (de t'atssmblee générale) sont prises i Ja-stajorité des voix des as» ettt piésenta es repréacDléi. Bu au de partage, la voix du pdaident est prépondérante. Chaque titulaire de part ai n moine une voix et autant de voix qu'il poetède de lois cne tu deux parts ss,d> pouvoir en aucun eu réunir pitu de cinq vois tout en son nom que comme mandataire. Les délibérations régulière- ment prises sont obligatoires pour tous lei associés même lac absents et dissidents.

,«.••••.•••••••••••••••••••̃ Article XXV

L*ew emblée générale ordi Caire et extraordinaire est régulièrement constituée lorsque les assooiés présents rextréaentect par eux-mômes on eoœme mandataires let 12120 de capital social.

Si cotte condition n'est pas !emplie, il est convoqué à 15 Souri une nouvelle asstmftlee.

bas délibérations 10Dt alors valables quelque soit le capitaJ représenté maie seulement rar les objets à l'ordre du Ion de la première asssmAimcLB XXVI

(.'assemblée générale ennulle entend le rapport da gérant et elle discute leu comptes, les approuve ou rectifie de les dividendes à ré partir nomme les membru 4a conseil de surveillance et la gérant s'il 7 a lieu auto rhe tous achats et ventes d'im meubles, ainsi que tous travaux dont les prix excèdent 1C.000 francs, toate constitution d'hypothèque et tous emprants par voie d'émission on tfoWigation, tout traité ou transactions avec des tiers ou administrations et toutes ac¡\ion' judiciaires qu'il y aurait ite d intenter, étrangères à l'administration.

ICI* autorise en outre la «selon de parts d'intérêts par lee associée à d'autres que da associe», il cette cession est lafte autrement que par ad)adication.

EU@ elle délibère et atataa [aniralamant au tsoasi let Jtalrat si hw intérêts de U iaeiéts.

AjtncLB XXVII

L'Asstmbée générale peut iur la propooition da génat et lu conseil apporter au pré enta sUtots les modifloattent «connais nliles elle peut lécider notamment raugmanation on la rédnealsn du capi,al social, la prorogation ou la lissolotiM anticipe* de la So:!du; la mise ea vente en bloc lu fonds social sur an prix par ille txé, ta réunion oa fusion nec d'antres sociétés et toutes ransformations de la présente Société.

DaM cee étven eu, l'aolemblée doit réunir les 15120 La moins du capital social et «s délibérations doirent être Hile. à la majorité des vofx lu associés présents oa rtpre«ntée la oondition tootelots lue cette majorité représenta, va moins leu UfiO du capital .octal.

Néanmoins, tous las dix Las, la dissolution pourra aire prononcée la majorité des LMoeiét.

Article XXVIII

Les délibérations de Taslemblée eont constatées par des procès verbaux transcrits mr an registre spécial et eigoés par les membru de bureau. Les extraits i produire fn Justice ou ailleurs sont délivrés et «ignés par le gérant et visés par un des membru da conseil de rarveillance. Article XXXIII

A l'expiration de la société en en cas de dissolution anticipée, la liquidation est faite par la gérant ou tonte autre personne même prise en debon de la société désignée par l'assemblée générale, auquel il cet adjoint, si la dite assemblée le Juge convenable, un ou plusieurs co-liquidateurs nommés par elle.

Pendant le cours de la liquidation les pouvoirs de t'etsemblée générale continuent; elle a notamment le pouvoir de remplacer les liquidateurs s'il 7 a lieu, d'approuver leurs comptes, de leur en donner décharge.

Tout l'actif social ut réalisé par lee liquidateurs qui ont à cet etet les pouvoirs les plus étendu ils peuvent en vertu d'an* autorisation de l'atseinbide générale faire la cession oa rapport one société de l'eneemble des biens, droite et obligations de la société distonte.

Pour extrait

FONTAINE.

B. Deu expédition! duditactede société on% it4 déposées le 16 décembre 1904 i'une au greffe de la Justice de Paix du canton nord ouest de Rennes, et l'autre au greffe de tribuuaJ de commerce de RenPour mention

FONTAINE.

[meubles ÉTUDE

de M' PETITJEAN, notaire Montours-de Bretagne ADJUDICATION le 10 JANVIER 1905

a X heures

METAIRIE de la Ville-Bague

Communs de Qnessov, 62 joureaux labourable», seul tenant, fermage 1,200 francs plut impôts. Situation avantageuse pour desservice.

S'adreeaer aa dit notaire. 2742 1-4 ÉTUDE

de M' CRUCHE, notaire à St Jouan-de-l'ls!e

Adjudication Volontaire en I'Etc3e

le VENDREDI 6 Janvier 190; deux heures

de la BELLE FERME daTREGUENEUC

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de If BOURGES, notaire iEaanaa

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de M' BOURGES, notaire d'IMMEUBLES Si* au bourg de Saint Jaeqaetde-la-Latde, dépendant la succession de Madame veuve Dauvergne.

Premier Lot

Une MAISON Servant d'auberge, avec dépendances, au bourg de SaintJacques-de-la- Lande, l'angle de la route naiionale de Rannes à Redon et du chemin qui conduit à l'Kglise de SaintJacques.

Mise t prix A,000 tt.

DnjzitMi Lor

Une MAISON au nord de la précédente, sur la crand'roate, comprenant Maison de demeure, cellier, oour derrière.

Mise à prix 1,800 (r.

Teoisiemi Lot

Une Autre Propriété faisant suite aux précédentes, sur la grand'route, comprenant Maison de construction récente avec dépendances, petite m ai non avecebambre et grenier Mise prix 4,000 fr.

S'adresser i MI BOURGES, notaire. 28Z 1-5

de MM LEPENNETIER «i et GAYET, avoués à Redon, 1 de M' MENG,

notaire à Redon, à et de M' GASCHIGNARD, notaire Nantes,

rue de l'Ecluse, 10.

Yentiparliieitatisi SirBtlwdeliniPrii

I

A REDON, le jeudi 28 décembre 1904, 2 heures, en l'étude de M- MENG, notaire. Lot Unique

Commune de Baint, prèsRecUm La PROPRIÉTÉ Du PARC du PLESSIS Comprenant 1' un châtêtu moderne, avec pare et dépendances 2' deux fermes réunies en ane exploitaUoo Le tout d'un tenant. Contenance environ :70 bect. Revécus des itrmes seules, an- viron 8.400 francs. 1 Mise t pri: 110.000 tr. II

A NANTES, le vendredi 10 décembre 1901, 2 heures, en l'étude de M' GASCHIGNARD, oeteire.

1" Lot

Commune de Trtj/tmm, No rag et Abbarett.

Du terroir du Uulnait

et environs.

Uae Propriété Comprenant 4 formes ditee 1* La Muloeie, 2' L Rouiliettérie, 3' La Métairie neuve, 4' La Rouilleiterie, Contenance totale 78 b. 93 a. 20 c. Reveane 3. 870 francs. Mise pru 08.000 fr. 2' Los

Commune de Si Père en Rets La FERME

DE LA ROBINIERS

Contenance 29 h. 39 a. 54 e. Revena 1.820 francs.

Mise à prix 40.000 fr. Lot

Mime commun»

Lis deex FERMES DE LA BRIDELAIS

Contenant ensemble 41 h. tt a. 19 c. Revenu 2 400 fr. Mite prit 55,000 fr. Pour tous renseignements, s'adresser aux notaires et avoués sus-énoncés.

Quand une ennenee ) porte le mention i S'edresser au bureau du Journal, Il est IndlepenI seble en demandant cette adresse d'indiquer le numéro de l'annonce.

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