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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1902-09-04

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 04 septembre 1902

Description : 1902/09/04 (Numéro 1115).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6397208

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/10/2008

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Un souvenir

à l'abbé Salàua

Le second-maître de martae-Fran-

çois-Marie" Salaûn, père du pri-

sonnier, a cncloué son canon à

Orléans, à la barbe des Prus-

siens. en 70. C'est ponr cet acte

fiAroïque qu'il fut décoré de la

médaille militaire. M. Combes,

le sous préfet de Brest et autres

crocheteurs ont-ils à leur actif

quelque chose d'approchant V.

(5' LISTE)

Rennes. Du calme et de la'-modération. M. Combes 0.23; Un démocrate, 0,25; Mme S. 0,25 Mile V. 0.25 Anonyme, 0,25 Une ouvrière. 0.25; M. et Mme Guerin, iboul. Coiombier, 4, 0,50 J.-M. Eveillard, rucVasselot, 0.25 M. Victor Lassus, 0,25 Vve Dubarlc pour la conversion de l'abbé Combes. 0.25 Pour les victimes de Combes, 0,25 Mlle de fontaine, a bas les sectaires 9,25; Un vieux républicain et les siens, 1,00. S&int-Malo. Après un tel orage devrait veuir la pluie (Socrate) 0.25, A bas les despotes O.Sô en avant, pour la liberté 0.25, vive l'aii!- S. latin 0.10, vivent les braves ,D.25. viv Coiibes 0.25, pour la conversion de Combes 0 .23, vivent les gens de cœur 0.25. et calmant à Combes. s. v. p. 0.25, une tabatière et sa factrice 0.25.

Ores'. F. 0.25. C. 0.25, un collègue da M. l'abbé Salaùn 0.25. un prêtre dc l'ordination de M. l'abbé Sa'.aûn 0 25, M. et Mme Jtréquel et leurs enfants 0.10, M. Mocfort,' chanoine borroraire. curé des Carmes (Brest) €.25. un concierge catholique brestois 0.25, M. l'abbé F. R. 0.25, M. l'abbé L. J. 0.25, S démocrates amis de la liberté 0.75, Jean Jalîredou 0 25. J. M. Mest 0.25, Yves MCrour 0.23, Henri Thomas 0.25, Jean Rançon 0.25. l'Yançois Hoquicart 0.23, François Rognant 0.25, le clergé de Saint-Martin de Brest 1. "3, les drmustiqnes du presbytère de Saint-Mail-ifl 0.75, anonyme 0.25. un ami du cours de M. S:ilaûu 0 25, M. Clouet 0.:5, Mme Clouet 0.25, anonyme 0.25, anonyme 0.25, M. 0. Garo 0.25, M. Uothorel 0.25, blllc Lancien 0.25, M. Floit 0.25, M. Lharidon 0.25. Mile TiiieuC 0.25, Mlle Y6rd 0.25, un soldut 0 25. M. Masson 0.25, M. Salaun D.25, M. Le Du, 0.25, M. Cariou 0.25, 4 curés de 1 Est 1 fr., Mlle Joséphine Floit 0.25. M. S. Vivent les Soeurs A bas Combes 0.25, cn jeune citoyens pour manifester contre les étraugluurs de la liberté 0.10, un autre jeun'' citoyen dans la même intention 0.05, au prêtre de Brest 0 25.

Morlaix Vive l'Oucst-Eclair! 0.25; Vivent lea défeescurs de aa Liberté 0.25 Charenton réclame Combe?, 0*5 Licifer aui>si,,0.25 A bas Cloaree l'homme des processions 0 25 Vivent fes.Jisuites 0.25 Vive l'Action libérale Populaire 0.25 Vive Dieu 0.25 L'ingcmisco. 0.25 Un chevaliez de la Ligion d'IIonoeur, 0.25 Un joueur de biniou, 0.25 Un propriétaire d'école libre frustré dans ses drcits, 0.25 Un aumônier de religieuses, 0.25 Un directeur de collège, 0.25 Un gars de Concarneau, 0.25 Vive la ̃France, quand même 025 Bravo, M. Salaûu 0.V5 Prends garde à toi, Combes, ton tour viendra. 0.25 Tenez fermes, mes BretoEs, 0 25 Dieu ne meurt pas 0.25 Du calme, M. l'abbé, 0.25 Un ex-confrère du Défroqué 0 25.

Pleyben Un tonnelier, 0.10; Un cnltivateur, 0.10 Annette Gourmelen, 0.10 M. L. Le Mcnn, 0.15 Jeanne Le Corre, 0.20; M. J. Rolland, 0.10 Uue boulangère, un sabotier. M. L. Le Borpuo, 0,10 Jeanne-Marie Le Page. 0.10 Josèphe Tersiguel, 0.10 M. A. Barlhélémé,0.25 Trois amis du prisonnier. O.~5 Une famille de cultivateurs, 0.15; M. A. Foll. 0.10 Job Jourdren, 0.10 Un collégen, 0.10 Marie-Jeanne Diraison, 0.25 Yves Kerhoas. horloger, 0.25 MarieToulancoat. 0.25 Marie-Louise Le Page, 0 25 Marie Jeanne Le Borgne, 025 Marie-Anne Le Page, 0.15 Marie-Jeanne Bernard, 0.25 Vive la Liberté 0.25 Marie Bernard, 0.25; Un particulier, 0.25 Vive l'abbé Salaûn, J.25 Un particulier, 0.25 A bas les mouchards 0.25 Marie Jeanne Rolland, 0.25 Marie-Louise Rolland, 0.25 Cne Biziven, 0.20.

M. Bussièrc 0.25. Mme Bassière 0.25, leurs enfants 0.25, vivent les sœurs 0.25. Mme Rabolot 0.25, ses enfants 0.25, Marie Moigne 0.10. un missionnaire, 0.10, un artilleur 0.10, un marin 0.10, un élève 0.10, Marguerite Moal 0.25, un cocher 0.25, sa famille 0.20, à bas Combes 0.20, vive Chamaillard 0.15, une mère de famille, 0.10. Marg. Dréau 0.25, une jeune tille 0.25, vive Miossec 0.25, Marie Gourvest 0.25, Joseph Gadal 0.25, Mme I Baut 0.25, C. Postée 0.25, C. Le Page 0.10, :M.-L. Méancr0.25, M.-A. Suignard 0.10, M.-J. Dréau 0.25, Noël Bernard 0.10, Josèphe ,Le Biban 0.25. à bas Damay 0.25, à bas Le Bail 0.25.

Divers. Franc-Rib. Q.25, de

du-Désert Surbied, 0.25; Mad. Surbled, 0.25 Michel Surbled, 0.25 Odette Sorbted, 025; tante Marthe, 0.25 tante Guite, 0.25 Marie Brel, 0.25 de Pipriac (I.-et V.) souscriptions de -vrais repu- blicains Y. V., Viee la liberté 1 0.25; un cultivateur qui n'aime pas les mouchards, 0.25 F. L., A bas Comhes 0.15 un petit laboureur qui désire la diminution des impots, 0.15 Vive la République 1 0.10; deux antisémites, 0.20 J. C., un travailleur qul n'aime pas ceux qui se fout des rentes sans travailler, 0.25 A bas l'espion du préfet, 0.10 A. E., deux petites filles qui veulent garder leurs bonnes Sœurs, 0.15 Vive ce curé-la 0.10 un républicain du 16 mai, 0.10 A bas Lemarcou 0.10 Vive la République, 0.10 -A. bas les sept conseillers municipaux, faux républicains, qui ont voté centre les bonnes Soeurs 0.10 Pour acheter un bréviaire à. Combes, Roscoff; 0.10 T. V., A bas les Francs-àfctçons, 0.15 MarieMagâeleine Surbled, 0.25.

2 prêtres finistériens, démocrates, incorrigibles à leur bien aimé confrère, 050, onze confrères bretons des Côtes-du-Nord 0,25: dcSt -Renan (Finistère) Le Gall. notaire, 0.25 Mad. Le Gall, 0.25 Thérèse et Julia Le Gall. 0.50 Mad. Catvez, 0.25 Aille Françoise Gallon, 0.25 Aftle Cath. Guézennec, 0.25 Vivent lcs Scettrs 0.25 A bas Combes! 0.25 Vive le Christ et la France, 0.25; Un fils d'instituteur laïque, qui veut la liberté pour tous, 0.25 Un abbé démocrate, enfant du peuple, comme M. l'abbé Salaûn, 0.25 Trois intimes L. G. C. Vive la Bretagne catholiqne 1 0.75 Louise, Gabrielle, Joseph, Adèle, Denise et Miche), de Pontivy, 4.50 François d'En ville, 0.25 Joséphine de Ste-Rufuue, 0.25 Mélanie, Marie et Plriloméne Beaulieu, 0.75 Jeanne et Anastisie Fontaine, 0.50 Aristide, Gaston et Renée de St-Albert, 0.75; Mathurinc et Frantz Bontemps, 0.50. De Merdrignac (Côtes du-Nord), Combes au fond de la Mer Rouge, 0,25; pour la conversion de Combes, 0,25; les procriptcurs au bagne, 0,25 liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs, 0,25; Combes à l'Abattoir, 0,10; vive la République! .0.25; A bas les tyrans! Vive la liberté! 0,25; vivent les vaillants défenseurs des bastilles bretonnes Saint-Méen, Le Folgoêt, Ploudaniel, 0.25 un capitaine et son mousse des bords du Lié, qui ont Combes quelque part, 0,50; honneur à l'abbé Salaün,un abonné de l'Ouest- Eclair, kFougèrcs, 0.25; huit personnes qui adressent à M. l'abbé Salaüu leurs plus vives félicitations, Loc-Maria-Ploiuanè, 2 fr.; de Quiniper, un religieux des Sicrés-Creurs,0,25; trois Bretons, 0.75 deux ennemis acharnés du Défroqué,0,50; une future pensionnaire de Lesvclech, 0 fr. 25; Combe3 à l'échafaud, 0 fr. 25.

De Carhaix, Mme J.-M, Solu 0.25, ponr la gloire de Dieu et la confusion du défroqué 0.25; Mlle Lorsiet 0.25. M, l'abbé Morizur 0.25.

Un jeune étudiant, 0.25 Une femme française. 0.25 Sa petite fille, 0.10. de Guipavas Une souscription, 10 fr. Mad. Branquet 0.25 4 Commerçants qui désirent la liberté d'enseignement, 1 fr. Trois amis de la liberté 0.75, de Vitré Pour envoyer au détroqué Combes Mme Guyon et ses enfants (SaintBricuc), 0.25 de Vitré. Pour euvoyer le défroqué Combes dans une maison de fou, 0.25; Pour payer une année de Séminaire a Combes. 0.25 de Nantes Vingt-un réservistes J. Mengant, 0.25 P. Monot, 0.25 M. Mérour, 0.25 J. L. Prigent, 0.25 L. Saloa, 0.25 F. Donval, 0.25 J. P. Le Sann, 0.23 J. L. Rozuel, 0.25 J. Evennou, 0.10 P. Mac. 0.25 J. Herry, 0.25 J. Le Chat, 0.25 Y. Bosson, 0.25 J. B. Martin, 0.25 F. Péron, 0.25 J. Piriou, 0.23 Elie AUain, 0.25 E. Guillet, 0.25 F. Hénaff, 0.25 J. Le 'Bot, 0.25 J. Le Gall, 0.25 de Plouguernètcl L'abbé L. Henry, professeur, 0.25 l'abbé J. B. Le Fèvre, 0.25 l'abbé Le Falher, 0.25 l'abbé Feurgard, 0.25.

Total de la cinquième liste: i8,35. Total des listes précédentes 166.00. Total général 244 fr. 35

Nous rappelons que pour conserver il notre manifestation son caractère populaire, les souscriptions ne doivent pas dépasser 25 centimes.

Vive l'abbé Salaûn 1

UN PARALLELE Du major Labordère au colonel de Saint-Rémy.

Le lieutenant-colonel de Saint-Rémy est cité à comparaitre demain vendredi devant le conseil de guerre de Nantes pour refus d'obéissance.

Cet officier-supérier n'a pas voulu nos lecteurs s'en souvienneut commander l'escadron de chasseurs qui devait procé-

der à la fermeture de l'école de Lanouée. Là dessus, les feuilles ministérielles se sont indignées et ont dénoncé M. de Saint-Rémy àda sévérité du conseil de guerre.

Cet amour subit qu'inspire aux radicaux là discipline militaire cadre mal avec l'attitude qu'ils observèrent en 1877, lorsque se produisit l'incident Labordère.

On sait que, le 25 décembre 1877, le capitaine adjudant-major Labordère, en garnison à Limoges, déclara publiquement qu'il refusait d'obéir à des ordres qu'g prétendait lui avoir été donnés par des supérienrs hiérarchiques au sujet d'un coup d'Etat médité par le maréchal de Mac Mahon, alors président de la République. Cet acte d'insubordination, en quelque sorte préventive, valut au capitaine Labordère une simple mise en retrait d'emploi et il fut célébré.en termes d'un lyrisme enflammé, par la presse dite « avancée Ces journaux publièrent d'abord, avec force commentaires élogieux, la lettre suUvante

Monsieur le directeur,

Je lis dans le Journal Officiel que M. Labordère est mis en non-activité par retrait d'emploi, comme capitaine adjudant-major au 14' de ligne, à Limoges, pour avoir résisté aux sollicitations de son colonel qui voulait préterson appui à un nouveau coup d'Etat. Ne serait-il pas convenable d'ouvrir, dans tonte la France, une souscriptiol républicaine pour lui offrir une épée d'honneur et le porter comme député à la première vacance ? Je le crois.

Meynàro.

25 décembre 1877.

D'autre part, le journal le Peuple, alors très influent, s'exprimait ainsi

Nous voudrions qu'une manifestation nationale, sur lot nom du major Libordére, encourageât tous les honnêtes gens dans leur résistance au crime, et que ce témoignage volontaire le vengeât de ses arrêts forcéa. Enfin, M. Armand Duportal, directeur du Réveil, autre feuille radicale très importante, écrivait:

Un de nos correspondantes nous propose d'offrir d'ores et déjà, au major désavoué et puni pour son patriotisme, une des ,candidatures vacantes pour la Chambre des députés, par suite de décès ou d'invalidation.

Un autre, s'inspirant de ses souvenirs elassiques, demande pour lui une couronne civique.

Un troisième parle de lui offrir une épée d'honneur par voie-de souscription nationale, et cette manifestation toute française semble avoir été dans la pensée du pins grand nombre ce qui nous détermine à y donner suite.

D'autre part, le 2 janvier 1878, M. Auguste Vacquerie publiait sur le cas du major un article retentissant. Le brillant rédacteur ea chef du Rappel montrait quelles seraient les conséquences de l'obéissance passive poussée à l'absurde.. Un général donne un ordre quel qu'il soit, obéissez. La discipline ne connaît rien ni personne. Feu 1- Sur la loi? Feu Sur des femmes et des enfants? Fou Mais il y a une mère? Feu Feu sur la loi, feu sur les enfants, feu sur les mères, fùt-ca la grande mètre, la France

Opinion de M. Louis Blanc M. Louis Blanc montait à la tribune de la salle de la rue d'Assas, et développait, dans un style moins romantique, la conception « républicaine » de la discipline militaire il défendait le droit de l'officier de ne pas s'associer à un acte de police politique si sa conscience le lui interdisait. Oh! je sais tout ce dont les prôneurs de l'obéissance passive ont coutume de nous fatiguer les oreilles, je sais que la discipline militaire n'existe pour eux qu'à la condition d'être sourde, aveugle, imbécile au besoin. Je me rappelle ce mot du général Changarnier «L'officier est la loi vivante inviolable », et je soupçonne M. Dupanloup d'avoir oublié que l'Eglise a mis au nombre des saints les soldats chrétiens qui, au plus fort de la lutte engagée contre les empereurs romains par la christianisme naissant, refusèrent de sacrifier aux idoles.

Pas d'armée sans discipline, soit. Mais que conclure de là, puisqu'on ne veut pas qu on puisse enfreinde la discipline, et que, d'un autre côté, il en coûterait trop pour la respecter toujours, coûte que coûte! Ce qui est à conclure de là, mes chera concitoyens ? c'est que l'armée ne devrait jamais être employée à la compression des troubles civils, c'est

qu'il y va non seulement de la sécurité du peuple, mais de la moralité de l'armée ollemême, qu'on ne force jamais le soldat 4 choisir entre leS'devoirs du militaire et ceux du citoyen c'est qu'il est injuste et barbare de placer dans cette alternative des hommes de coeur c'est que l'armée est faite pour défendre le sol et non pour servir d'appui il. la police c'est, qu'aux citoyens, organisés en garde nationale, appartientle droit et revient le soin de sauvegarder le repos de la cité et les libertés de la nation.

Opinion de M. Pelletan

Sur ce point, dans le parti républicain, aucune divergence de vues. Si M. André demande à ses collègues de s'associer à des mesures violentes contre l'officier qui refuse le participer à une action contraire à sa foi, un des membres du cabinet se lèvera sans doute qui se rappellera ces paroles de son père, que nous trouvons dans le Rappel du 6 janvier 1878, sous ce titre l'Obéissance passioe,

A quoi voulez-vous en venir? » demande M. Eugène Pelleian aux adversaires de Labordère.

A poser en principe et à imposer en fait l'armée la monstruosité que tout ordre donné doit être exécuté, à la minute, sans réplique, quel qu'il soit, légal ou illégal, justifié on criminel. Autrement dit, l'armée n'est plus que la Société de Jésns en capote et le perinde ac cadacer, l'état idéal du soldat.

Lettre du général de VViinpffen C'est d'un jugement militaire que la Lanterne attend la jurisprudence qui doit, dit-elle, nous fixer sur les risques que peut courir un soldat qui se révolte contre les ordres de ses chefs. »

Ce jugement militaire existe. Il existe dans les colonnes mêmes de la Lanterne (4 janvier 1878) sous la forme d'une lettre du général deWimpffen, adressée au commandant Labordère. Ce général distingue entre la discipline des soldats devant l'ennemi et la discipline à l'intérieur qui peut les mettre en opposition avec leurs concitoyens. Il définit ces deux devoirs dans la lettre suivante

Commandant,

Avant de vous écrire au sujet de votre conduite, j'ai tenu à me rendre compte des causes qui vous ont déterminé à déclarer que vous ne participeriez pas aux mesures prises pour assurer le succè3 d'un coup d'Etat. Votre courageuse initiative m'a parue suffisamment justifiée par des prescriptions violentes, qui sont aussi désapprouvées par de nombreux officiers de toutes armes. Il est incontestable pour tous les militaires compétents, qu'olticiers et soldats ont une double mission à remplir celle devant l'ennemi extérieur, l'autre les mettant en opposition avec leurs concitoyens. Le premier cas veut qu'officiers et soldats aient à se soumettre d'une manière absolue à la volonté de leurs chefs.

Les chefs, dans le second, ont l'impérieux devoirde ne faire emploi de leur troupe que pour empêcher des spoliations, des attentats contre la vie des particuliers, mais non pour porter atteinte aux libertés publiques. -Afin qu'il en soit ainsi, toute manifestation de la part des citoyens ne doit êtra soumise qu'à la surveillance des autorités civiles qui, à l'aide de leurs agents, ont à réprimer toute tentative de troubles.

L'insuffisance des moyens mis à leur dis position peut seule les autoriser à réclamer le concours des troupes qui, alors, ont à procéder avec modération et il. n'user de leurs armes qu'à la dernière extrémité.

Une interprétation contraire, dans l'application des régiements militaires, ne peut être admise sans danger pour les libertés d'une nation. Ce danger a été prévu et signalé par des sommités militaires de la plus haute distinction.

C'est dans cet esprit que votre protestation doit être approuvée. Je ne doute pas qu'avant peu il ne vous soit rendu justice, en vous replaçant dans l'armée et en vous conférant le grade de lieutenant-colonel, auquel vous avez droit pour vos service.

Le général de Wimpffen.

Les républicains, aujourd'hui au pouvoir, avaient alors cette conception de la discipline absolue devant l'ennemi, tempérée à l'intérieur par les scrupules de la conscience. Le major Labordère qui avait interprêté dans un sens pessimiste les instructions de ses chefs, qui les avait publiquement dénoncées, était l'objet de leurs plus flatteuses attentions, et pas. un n'admettait qu'il dût, pour cet acte, subir la moindre répression. Loin de là ils lui souhaitaient sa réintégration dans l'armée

et de l'avancement. Ce qui arriva. Le major Labordère devin: même une manière d homme politique dont l'action dans uos Parlements eit restée stérile et la trace obscure.

Son cas est celui du lieutenant-colonel de Saint-Rémy, avec cettç différence que cet officier n'a pas essayé de soulever ses camarades et ses soldats, et que ce n'est pas par supposition qu'il a qualifié les ordres reçus sa .conscience en a apprécié, en toute réalité, l'odieux et s'est cabrée devant l'obligation de verser, si ses sommations n'étaient pas entendues, le sang de femmes à genoux et priant.

La Ligne des Ltetis Bretonnes Nous avons reçu hier le télégramme suivant

Brest, 3 septembre, 11 h. 40 m.

Je dis ici votre article sur la Ligue des libertés bretonnes. Vous avez éloquemment traduit ma pensée. Merci.

Vice-amiral de Cuveeville.

Sénateur du Finistère.

Ce nouveau témoignage de l'amiral réjouira grandement tous nos amis. Son appel a déjà été entendu et l'idée qu'il a lancée va faire rapidement son chemin. Nous en avons eu la preuve dès hier soir et c'est avec une confiance que rien n'ébranlera que nous nous emploierons de toutes nos forces au succès de l'oeuvre projetée.

Bevet Brei. nous écrit-on de SaintBrieuc. Oui, vive la Bretagne. Ceux qui rêvent de l'asservir aux doctrines abrutissantes des Loges ne sont pas au bout de leur peine un prochain avenir lè démontrera.

Nous rappelons que pour adhérer à la Ligue des libertés bretonnes, il suffit d'adresser sa carte v la direction de l'Ouest Eclair on à notre ami M. Charles Bodin, villa Saint-Joseph, à Paramé.

Nos Dépêches (Service spécial de l'Ouest-Eclair). Nouveau désastre la Martinique

Paris, 3 septembre,.

Le ministre des colonies vient de recevoir de Fort-de-France un câblogramme l'informant que les éruptions du Mont-Pelée ont repris avec une exceptionnelle intensité et que le volcan a étendu sur l'intérieur de l'ile sa rage de destruction.

Le Morne-Rouge, Agoupa-Bouillon, le Morne-Boudon, les villagas de Balai, de Capot, de Bellevue, ont été détruits dans la nuit du 30 au 31 août. L'on compte un millier de victimes, dont 800 morts environ.

Dès le matin du 31 août, le commandant des troupes a organisé, avec le concours de la garnison et de la gendarmerie, les secours aux blessés de la région.

Le nouveau Gouverneur, M. Le Maire, pendant ce temps a, avec le Suchet, fait évacuer Grande-Rivière et Macouba, d'où il a ramené un millier de sinistrés.

Le Page, a pu, de son côté, prendre à bord le reste des habitants des régions du Nord qui, jusqu'à St-Pierre n'ont pas eu de victimes.

M. Le Maire a prescrit ensuite les mesures nécessaires pour occuper ceux des sinistrés qui sont valides et pour créer de nouveaux centres de refuge,

afin d'éviter une trop grande agglomération à Fort-de-France.

Cette localité n'a d'ailleurs pas en à soaffrir des récentes éruptions.

On y a bien constaté des phénomènes identiques à ceux qui se produisirent le 8 mai, et la mer a monté de 1 mètre 50 environ. Mais cette crue n'a occasionné aucun dégât.

Le ministre de la marine a décidé que lorsque sa présence ne sera plus nécessaire à Terre-Neuve, le croiseur d'Esb'ées ralliera la Martinique.

Plus de mille morts

New-York, 3 septembre

Des gendarmes martiniquais sont arrivés de la Guadeloupe disant que dans la récente éruption du MontPelée, il y a eu 1060 morts et 1500 blossés Confiance négative

Paris, 3 septembre.

Du 21 au 31 août, c'e3t-à-dire en dix jours seulement, les Caisses d'épargne ont reçu 3,n5,716 francs, tandis que les retraita sesonl élevés à 8.330,147 francs, soit un écart de plus de 5 millions.

Le gouvernement de M. Combes, même rlanqué du paratonnerre Rouvier, dont on se débarrassera d'ailleurs quand on aura suffisamment endormi le* craintea des bourgeois, inspire donc. on le voit, tout ce qu'il y a dt plus réussi en fait de confiance négative. CONTRE LA POLITIQUE JACOBINE Lettre du docteur Hervé à M. Munod

Paris, 3 septembre

Le docteur Georges Hervé, professeur à l'Ecole d'anthropologie, vient d'adresser à M. Gabriel Monod, une lettre de protestation contre les mesures jacobines du gouvernement. On se rappelle que M. Georges Hervé fut un des principaux fondateurs de la Ligue des Droits de t Homme.

Voici le principal passage de cette énergique protestation

II s'agit uuiquement, quoi qu'on prétende, da la liberté de l'enseignement; et cette liberté, inséparable de la liberté de conscieifce. doit, ;omme celle-ci, demeurer intangible. Elle appartient aux cléricaux et aux libres-penseurs, aux membres des congrégations i'&conmie3 autant qu'il. tout citoyen. Souf frir qu'elle soit supprimée nu diminuée, même dans t'ordre primaire, au détriment da parti que nous avons toujours eu à combattre, c'est briser ou émousser l'arme qui nous défend le mieux contre ses entreprises notre droit, égal au sien, d'enseigner le contraire des doctrines qu'il professe. Et peut-être serait ce ta préparer pour demain, contre nous, sans recours possible, l'ére des réactions aveugles et des impitoyables revanches!

Voilà, cher monsieur, dans quel esprit et pour quels motifs je me joins il vous, ajoutant que j'ai l'honneur d'appartenir à une association enseignante qui ne saurait oublier qu'elle doit à la liberto et son existence et son succès. CONTRE LA LIBERTÉ En correctionnelle

Brest, 3 septembre:

Le parquet a décidé que M. Pierre Croc, de l'loudaniel, M. Sausset, de SaintMéen et M. l'abbé Salaûn, vicaire à Lesncven, seront traduits en police correctionnelle pour l'audience du 12 septembre. On prévoit que les débats de ces trois affaires exigeront nns deuxième audience. fixée an lendemain, 13 septembre.

Nous avons annoncé que la demande de mise en liberté provisoire de M. Pierre Croc a été rejetée il en est de même en ce qui concerne MM. l'abbé Salaûn et Sausset, qui sont défendus nous l'avons dit par M. Ernest Feuillard.

Nous croyons savoir que M. l'abbé Gayraud témoignera en faveurde M. l'abbé Salaûn lors de la comparution de celui-ci devant les juges correctionnels. Quant à M. Verne, sous-préfet, que l'on obligera à venir publiquement, il passera un aussi vilain quart d'heure que M. Collignon, lors de la réunion qu'il eut l'imprudence de provoquer, à Lesncven.

Feuilleton de YOvmi-Eclair iS LE

Homan de l'Ouvrière PREMIERE PARTIE

LA DENTELLIERS

V

«NE CRANTE RÉSOLCTIOK

c A Dieu ne plaise, continua le saint prêtre avec humilité, que j'obe me comparer a ces hommes illustres 1 Mais si je ne puisareomplir seul la mission qui m'est confiée, voudriez-vous m'aider, Germaine? De tout mon coeur, monsieur l'aumônier, répondit la jeune fille, un peu émue de ce préambule, mais de quoi s'agit-il ? Il s'agit, ma fille, reprit l'abbé, de venir en aide à cette foule de déshéritées du sort qui, ne tirant leur subsistance que de l'aiguille, n'arrivent point, malgré un travail acharné de douze ou même de quinze heures par jour, à gagner assez (pour se loger, se vêtir, se nourrir d'une

conséquences ruineuses pour elles du stoeatïtig tystem ou système de pressurage, en vertu duquel le gain normal de l'ouvrière se fractionne, s'émiette dans la poche d'un entrepreneur et de deux ou trois sous-entrepreneurs avant d'arriver, considérablement diminué, dans la sienne. « En un mot, il faut améliorer la situa tion de la plus simple ouvrière de l'aiguille d une manière assez efficace pour que les filles pauvres ne soient plus obligées d'être des saintes et des héroïnes pour être simplement vertueuses.

Germaine écoutait de toutes ses oreilles, ne sachant où l'abbé allait ea venir.Celui-ci surprit son regard interrogateur.

« Vous allez me comprendre, dit-il. Autrefois, avant la révolution, les ouvriers étaient groupes en corporations. Dans ces corporations. souvent enrichies par des dons charitables, quelquefois même par des legs d'anciens ouvriers parvenus à 1b fortune, le travailleur était prolégé depuis son culrée en apprentissage jusqu'au jour des infirmités et de la vieillesse. Sans doulc, comme toutes les formes humaines, ces inslilulious n'étaient point parfaites: elles péchaient par l'étroitesse des vues et l'absolutisme des idées cependant elles offraient des avantages, qui n'ont point été retrouvés dans la liberté du travail, au nom âe-Usuelle on lésa détruites

« Plusieurs grandes dames, grandes surtnut par.leur zèle et leur charité, vivement émues des difficuhés que la vie réserve à leurs sœurs pauvres, ont rêvé de leur rendre en quelque sorte les bienfaits des antiques corporations. Quelques œuvres analogues se sont déjà produites, mais toutes restreintes à un certain métier, aux enfants de telle ou telle province, à la maternité, à la vieillesse, tandis que nous avons l'ambition de centraliser, dans notre syndicat général des ouvrières parisiennes de l'aiguille, tous les âges, tous les besoins, toutes les possibilités d'accidents de la vie ouvrière.

« A quoi bon vous détailler aujourd'hui l'ensemble de nos desiderata ? ou'il vous suffise de savoir que les charitables fondatrices de cette belle œuvre, ne voulant rien donner au hasard, ni s'exposer à un échec ou se préparer un regret, m'ont chargé d'étudier la question sur place. C'est pourquoi, sur leur demande, on a bien voulu me placer à Montmartre,daus cette paroisse essentiellement ouvrière où je suis actuellement vicaire, et c'est ici, Germaine, que votre concours pourrait me devenir bien précieux.

Ne doutez pas, monsieur l'aumônier, que je ne sois touleprêle à vous le donner. Cependant que puis-ie ?

Vous allez le savoir, mon enfant. Mais, avant tout, consentiriez-vous à quitter ces régions tranquilles d'AuteuiPpour habiter un quartier populaire ? Voudriezvous vous mêler avec prudence d'abord, et plus tard de tout cœur à la plèbe ouvrière qui y pullule, étudier ses besoins, ses aspirations, ses vices môme, et nous donner à ce sujet toute la vérité que nous avons besoin de connaitre pour faire le bien ?

Oh l mon père, dit Germaine fort émue, quel travail d'investigations et de recherches pouvez-vous me demander que vous ne soyez mille fois mieux que moi à môme de fournir ?

Vous avez toujours vécu dans une Sphère aristocratique, mon enfant, et vous ignoroz les difficultés de notre altitude en face du peuple. Ilrès de la masse, nous avons été tellement calomniés, vilipendés, que nous ne pouvons chercher à nous en rapprocher sans exciter ses soupçons et mettre sa défiance en garde, tandis qu'à vous, Germaine, à votre douce bonté, à votre belle jeunesse, toutes l*s portes, tous les cœurs seraient ouverts.

Oh monsieur l'aumônier, dit Germaine consternée, est-il possible que vous soyez ainsi méconnus ?

Je ne vous dis là qu'une partie de nos déboires, de notre impuissance c'en est

assez cependant pour vous faire comprendre combien un intermédiaire intelligent et de bonne volonté nous serait indispensable auprès de ces pauvres ouvriers qui nous refusent leur confiance et vous l'accorderaient sans doute. »

Germaine sourit. Cette mission un peu extraordinaire plaisait à sa vaillante nature.

« Oh mon père, dit la jeune fille avec effroi, que puis-je contre tout un peuple ? Ce n'est pas contre tout un peuple que je vous envoie, mon enfant ma pensée, en ce moment, s'arrête à une maison dont pas un locataire ne connaît le chemin de l'église, où aucun enfant n'a été baptisé, un véritable asile de païens, sauf la bonne concierge, une ancienne servante de ma mère, qui va encore quelquefois la messe, en cachette. C'est là que je voudrais vous voir loger. Je vous envoie comme un agneau au milieu des loups. Auprès de ces gens plutôt grossiers qu'immoraux, votre vertu ne courrait aucun risque. Qu'en dites-vous. Germaine ?

Je suis prèle, mon père, dit résolument la jeune fille. Disposez de moi. A ces mots de renoncement et d'acceptation qui retranchaient la jeune fille du monde où elle avait été élevée, où elle avait vécu vingt et un ans, pour la mêler aux couches inférieures de la société.vl'abbé

eut un mouvement d'hésitation. L'apôtre s'effaça un instant pour faire place à l'ami il se trouva cruel. « Pauvre petite dit-il ne vous engagez pas sans réffléchir encore. Ce que je vous demande sera peut-être bien dur pour vous. Songez qu'il vous faudra renoncer à toute société de votre rang, habiter un quartier où les maisons sont noires, les rues étroites, la misère étalée au grand jour, où vous n aurez aucune relation' possible.

Ma:s où je serais perdue, oubliée, où je ne courrais jamais risque d'être rencontrée, reconnue, repartit vivement Germarine cette consideration me ferait accepter les désagréments que vous me signalez si l'honneur d'être votre collaboratrice et la joie de vivre pras de vous, de vous voie» souvent, ne me décidaient complètement.^ Ne vous faites pas illusion à ce sujet^i mon enfaut vous ne me verrez jamais: chez vous et vous ne viendrez jamais chet moi, à moins de circonstances exceptionnettes le succès de notre œuvre l'exige ainsi.

Germaine ne répondit pas.

« Dois-je vous laisser encore quelquej; jours de réflexion ? demanda l'abbé.

(A in/fflO


cois étaient-ils revenus de Quimper, oit devant le tribunal correctionnel, J'attitude scandaleuse du président et des condamnations inouïes avaient soulevé, dans tous les cœurs honnêtes, l'indignation et la révolte, que la nouvelle se répand comme un coup de foudre l'établissement de la salle d'asile allait être enlevé aux Soeurs Blanches, qui le dirigèrent avec tant de dévouement depuis de longues années.

Pauvres Soeurs 1 Les assassins n'agissent pas autrement avec leurs victimes. Ils frappent, ils frappent jusqu'à ce que mort s'ensuive.

C'en était trop maire et adjoints, écœurés, ont, comme vous l'avez dit, craché leur démission à la face du préfet.

La population a compris et a applaudi. Maire et adjoints démissionnaires, vous reviendrez. Le peuple le veut. L'admirable manifestation d'hier en est la garantie. Elles ont une merveilleuse intuition des choses et des situations, ces braves femmea de Concarneau,. Cette fois, elles ne pouvaient pas, comme au 13 août, opposer la résistance matérielle à l'éloignement des Soeurs, puisque la mesure est légale. Légalité monstrueuse sans doute, légalité injuste et révoltante, légalité quand même. Elles ont imaginé une protestation légale, elle aussi, très spirituelle au surplus et sûrement significative au regard de l'administration.

C'est le dimanche, 31 août.dans la matinée, qu'elles ont appris la substitution du personnel laïque au personnel religieux de l'asile. Le lendemain, sans «'être donné le mot, toutes les mères .de famille, tenant leurs enfants par la main, se sont présentées à l'établissement, et feignant d'ignorer le changement produit, elles ont, devant les belles dames et les gracieuses demoiselles qui, la bouche en cœur, leur tendaient déjà les bras, impérieusement réclamé les soeurs, les unes après les autres. Puis avec des réflexionspropres au caractère et au tempérament de chacune, mus toutes très piquantes et très caractéristiques, elles se sont retirées, l'enfant toujours à la main. Et alors ce furent des acclamations sans fin de « Vive les Soeurs 1 Vive la Liberté Nous voulons les Sœurs 1 Liberté 1 Liberté 1 C'était merveilleux. L'administration avait deviné l'accueil réservé à ses créatures. L'inspecteur d'académie était là avec la directrice de l'école communale. Popaul y était aussi, sans Chcchelle toutefois, l'ineffable Popaul avec ses agents et la gendarmerie. On aurait pu croire à un nouveau maseacre des Innocents. Défense de stationner. Circulez, circulez ». et l'on circulait, mais avec une malice très permise dans le cas, les mères revenaient deux fois, trois fois, et la scène se renouvelait sans fin. M. l'inspecteur admirait sans doute la faveur témoignée à son oeuvre et la popularité de son gouvernement. Cependant à force de prodiguer aux enfants les bonbons et les jouets, à force de les accabler des plus tendres appellations, « mon mignon, mon chéri, mon coeur», en veux-tu, en voilà, ces demoiselles, belles comme l'aurore naissante ont obtenu six enfants de Concarneau, sur les quatre cents qui fréquentaient l'asile. Quelques autres, il est vrai, se sont joints à eux, mais ils appartiennent aux administrvs du maire de Beuzes, Po-Yann. Qui en sera donc surpris ? Tout était terminé, croyait-on, et M. l'inspecteur était allé le cœur joyeux, se reposer sur ses lauriers. Tout allait recommencer au contraire. Vers 7 h. î\2 ou 8 heures, les rues se sont trouvées comme par enchantement remplies d'une foule immense, qui se formant en groupes a parcouru les différents quartiers de la vilie, faisant résonner l'air avec un ensemble plein de vigueur et d'harmonie du chant des soeurs blanches et de divers cantiques. Les strophes étaient invariablement coupées par les cris pleins d'enthousiasme de: Virent lcs sœurs 1 Vice la li6crté ou bien, c'était sur l'air des lampions: libertél libertés 1.

C'était splendide, enlevant. Je ne sais quel feu vous passait dans les veines et vous donnait la fièvre, la fièvre de l'admiration et de l'indignation tout à la fois.

Le cortège, en dépit de tous les efforts du commissaire et de la gendarmerie, toujours la gendarmerie, a stationné devant la maison des soeurs, devant les demeures du maire et des adjoints et devant les maisons particulières où quelque religieuse expulsée reçoit l'hospitalité. A 10 heures, pour éviter les procès-verbaux de Popaul, tout est rentré dans le silence. On dit que les marins, en ce moment absents, tiendront à donner eux aussi au retour leur sérénade. Pourquoi pas ?

Braves cœurs, allez comment n'aurait-on pas pour vous la plus grande sympathie 1 ayez confiance, si je suis bien informé, bientôt vous aurez un asile qui remplacera avantageusement celui que vous fuyez.

En attendant,vivent Concarneau et ses élus! On est fier d'appartenir une commune où de tels sentiments sont propres à la fois aux administrateurs et à la grande majorité des administrés.

Vivent les gars de Lanouée Ploërmel, 3 septembre

Ce matin, les onze gars de Lanouée sont venus à Ploërmel, dans deux voitures se présenter au juge d'instruction pour subir l'interrogatoire au sujet de la résistance, lors de l'expulsion des sœurs. Dans la première voiture un chantait le premier et les autres répondaient ensuite, la chanson Liberté sur l'air des Pioupious d'Auvergne.

Rendus à l'instruction, ils n'ont pas voulu répondre avant d'avoir un avocat avec eux. Ils ont été renvoyés chercher leur avocat et sont repartis ensuite vers trois heures de l'après-midi, toujours en chantant.

Bravo 1 les gars ne vous laissez pas manger la laine sur le doa.

Sont sont les gars de Lanouew

Qui ont de la înaillette

De la maillette 1

Sont sont les gars de Lanouéev

Qui ont de la maillette

Sous leurs soulieis.

A L'ETRANGER RUSSIE

Une fausse grossesse

On télégraphie de .Saint-Pétersbourg au Neto York Herald

L'accouchement de l'impératrice Alexandra, qui devait donner un héritier au trône de la Russie, n'aura pas lieu. C'est ici le même cas que pour la reine Draga qui s'est produit. La triste nouvelle fut annoncée, hier soir, pendant une représentation de gala, offerte au corps diplomatique. Sa Majesté partira prochainement pour Moscou auprès de sa sœur, la grande-duchesse Serge.

Les médecins, à la suite d'une réunion tenue hier, ont déclaré qu'il s'agissait d'une illusion, présentant toutes les apparences et les symptômes de la grossesse.

Saint-Pétersbourg, 3 septembre. Le Moniteur du gouvernement publie la note suivante II y a quelques mois, se produisirent, dans l'état de santé de l'impératrice, des changements qui firent conclure à une grossesse. Tout récemment, la grossesse a évolué dans un sens anormal et s'est terminée par une fausse couche, qui s'est produite sans complication. La chaleur et le pouls sont demeurés normaux.

Signé Dott, médecin accoucheur

de la cour; HIRSCH, chirurgien de

la cour.

UN PROFESSEUR de nos amis peut recevoir un petit nombre de pensionnaires, étudiants ou candidats à des examens. Vie de famille, installation la campagne près de Parie; au besoin, proximité d'ua lycée. Milieu catholique et en partie breton. S'adresser au journal.

MARINE ET COLONIES De nos correspondants particuliers de Para et des ports par dépêches.)

MARINE DE GUERRE

brait h cMfl'egMfre LaRipuiçie D A Brest.- Le nom du nouveau cuirassé. Ses caractéristiques. M. Bertin, ingénieur. La journée du tancoment. Les derniers pré-

paratifs.

Un bâtiment de notre flotte de guerre portera bientôt le nom de la forme de ouvernement désormais acceptée par 1 immense majorité des citoyens français, et c'est au port de Brest qu'est dévolu l'insigne honneur de construire et de lancer l'unité nouvelle de combat maritime à la poupe de laquelle figurera cette inscription allégorique « La République, a

Dans quelques heures, notre force navale, déjà si puissante, comptera une citadelle de plus, formidable entre toutes, intangible, et la République s'en ira, dans quelques mois, jusqu'au-delà des mers lointaines, battant fièrement pavillon français. Le nouveau bâtiment figurera, en tête d'escadre, l'âme de la démocratie républicaine, et son équipage arborera avec joie sur chaque béret le mot « République en lettres d'or. Et si un jour, le chef de l'Etat est amené à l'un de ces voyages vers un pays ami et allié, c'est à bord de la République que flottera son pavillon; le cuirassé qui rompra ses amarres ce soir sera le navire tout indiqué pour un cas semblable, et les plus glorieuses missions l'attendent.

Nous reproduisons les principales caraetéristiques de la République, déjà publiées par l'Ouest Eclair

La coque mesure 133 m. 80 de long et 24 m. 25 de large, avec 8 m. 38 de tirant d'eao arrière.

Le déplacement sera de 14.927 tonneaux 067.

Les trois machines, à triple expansion, fournies par les chantiers de la lnire, eeront agencées dans trois compartiments distincte et donneront une puissance de 17.500 chevaux, imprimant au navire une vitesse normale de 18 noeuds.

Les chambres de chauffe, au nombre de cinq, renfermeront 18 corps de chaudières, portant 36 foyers. La surface totale des grilles des fourneaux dépassera 107 mètres carréa.

La cuirasse aura, à la partie centrale du bâtiment, une épaisseur de 280 millimètres et ira en diminuant aux extrémités avant et arrière, 260, 210, 200 et 180 millimètres. Le pont principal sera complètement blindé, à une épaisseur de 36 millimètres.

L'armement consistera en 12 canons de 164,7. jumelés eu 6 tourelles: 6 canons de 164,7, en casemates blindées isolées 2 canons de 305, jumelés dans l'axe l'avant 2 canons de 305, jumelés dans l'axe à l'arrière; 16 canons à tir rapide de 17, dont 10 dans l'entrepont supérieur et 6 dans l'entrepont inférieur; 6 canons il. tir rapide de 47 sur les passerelles; 4 canons à tir rapide de 47, dans la buue du mât avant; 2 canons de 37 snr la passerelle avant; 2 canons de 65, de débarquement 5 tubes lance-torpilles, dont deux sous-marins et trois aériens.

Le cuirassé République sera muni de quilles de roulis, lesquelles seront remplies do briques en liège. Sa mâturese composera d'un mât militaireàl'avant et d'un mât de signaux à l'arrière.

Deux soutes seront installées à l'avaDt d* navire, l'une de 305 et l'autre de 164,7. divisées en cinq compartiments qui communiqueront entre eux.

Au milieu, deux soutes de 164,7 divisées en six compartiments.

A l'arrière, une soute de 305, divisée eu cinq compartiments et une soute de 164,7, divisée en eept compartiments communiquant entre eux.

Le bâtiment sera pourvu de trois cheminées, de trois hélices et de trois ancres système Marcel-Hisbeck, à bras articulés, munies de leurs cigales et pesant environ 7,500 kilos.

Nous devons une mention spéciale à M. l'ingénieur Bertin, qui a conçu les plans et surveillé la construction de la République.

M. Bertin dirige la section technique des Constructions navales, au ministère de la mar:ne. On lui doit les plans du Slaz, du Mitan, du Moncalm, de 1"Amiral-Aube, du Ifenri IV, du DupetitThouars, du du du Desaix, de la Marseillaise, du Kléber, du Condé, de la Gloire, du Gueydon, du Jurien de la Gracière, du Sully.

Spécialiste pour tout ce qui a trait à l'art naval, M. Bertin est l'auteur de travaux remarquables sur le roulis et la houle il a publié des ouvrages intéressants les Machines marines, ainsi que les Chaudières marines; c'est un chaud partisan des bâtiments à rayon d'action étendu et à grande vitesse, et sa compétence dans les questions de protection contre les explosifs et de stabilité fait autorité.

Il fut chargé, en 1885, de diriger la construction de la flotte japonaise, dont on se rappelle les succès éclatants contre la flotte chinoise.

Le lancement d'un bâtiment de l'espèce du cuirassé d'escadre la République, nécessite une foule d'opérations techniques dont les détails sont généralement ignorés.

Nous avons prié un haut fonctionnaire de la marine de nous fournir des renseignements à ce sujet et voici le travail qui nous a été remis, pour l'édification des lecteurs de l'Ouest-Eclair

Le lancement de .i République comporte le déplacement de 4,200 iL 4,500 tonnes de mâture, à l'aide d'une coulisse ad-hoc; cette coulisse est inclinée de telle sorte que la charge même du monstre marin opère seule le déplacement exigé, en permettant un arrêt a la distance voulue.

La pente est proportionnelle au douzième de la longueur totale du bâtiment, c'est-àdire que la tangente de l'angle d'inclinaison égale environ 0 m. 074.

La République est le plus grand cuirassé construit par la Marine française. Pour le lancer avec succès, 300 hommes seront occupés, dès ce matin, à déplacer des portions de coulisses, démontables partiellement, à les suiffer et à les replacer, à l'aide de coins, jusqu'à ce que les béliers soient au cran de CI refus Des coulisseaux remplacent un cinquième des coulisses et le bâtiment ne repose plus que sur les quatre cinquièmes des coulisses primitives il est retenu à la cale par la « saisine qui sera sciée à l'heure dite, et par des centaines « d'accords » que des équipes d'ouvriers enlèveront au signal de l'ingénieur chargé de l'opération, à la disposition duquel est un tambour de la flotte. Les deux séries A d'accords ou « chandelles » comprennent 100 à 120 pièces de bois, ainsi dénommées et coloriées en bleu, rouge ou blanc, selon qu'elles doivent être enlevées par des ouvriers à terre ou à bord.

L'ingénieur qui dirige le lancement prend

connaissance ou plutôt lit Ici graduation! qui résultent de la compression occasionnée par retrait successif des a chandelles v et il en conclut que le centre de gravité du bâtiment reste plus ou moins dans l'axe longitudinal du polygone d'appui de l'ensemble, représent pour la République, pour une longueur de 100 mètres et une largeur de 0 m. 80, soit les trente-trois millièmes de la largeur du bâtiment, qui est exactement de 24 mètres. Le cuirassé repose alors, en équilibre parfait, sur son « conteau n et il n'est plus entouré que de 6 à 8 accords, de chaque côté, que des ouvriers enlèveront a usai tôt après la fin de la bénédiction de l'aumônier.

A 4 h. 30, les conlisses de l'avant seront serrées et la « saisine » coupée en partie, instant d'anxiété générale, car le navire doit glisser en ce moment. Si son mouvement est trop lent, des ouvriers Bannis de verrins a détruiront les effets du frottement au départ. Deux groa câbles de deux cents millimètres dp diamètre, solidement fixés bord et à terre, aux « bosses cassantes », arrêtent le bâtiment dans sa course et ne se brisent que lorsqu'il est complètement plongé dans l'eau. L'arrêt complet est obtenu l'aide de « couettes », de « masques d, placés à l'arrière, de « nez et de « drames a et enfin, grâce au câble dit de « retenue i>.

La vitesse d'une pareille masse est prévue peur cinq mètres à la seconde.

Les préparatifs généraux du lancement d'un navire peuvent se résumer ainsi l' faciliter le glissement 2" maintenir le bâtiment droit; 3' mattriser lo départ; 4» guider la navire lorsqu'il quitte sa cale; 5' arrêter le bâtiment assez temps.

Le personnel qu'exige ce travail est ainsi ,.o*nposé un ingénieur en chef de I" clame, chef de la section des bâtiments en fer, secondé par l'ingénieur du bâtiment deux adjoints doat l'un chef de chantier, 80 chefs surveillants et surveillants techniques et 1500 ouvriers de l'atelier de « forrerie et outillage i> et de l'atelier des « forges et fours. C'est de ces deux ateliers que sortent les 4.000 tonneaux environ de roatifere ouvrée qui entre dans la construction do cuirassé et cette quantité énorme de métal travaillé est le résultat de quinze mois de labeur la main-d'œuvre, par tonne, varie entre 270 et 450 francs.

Tels sont, dans leurs grandes lignes, les détails préliminaires de l'opération à laquelle un nombreux public ne manquera pas d'assister.

Il ne nous reste plus qu'à souhaiter une bonne réussite à l'ingénieur chargé du lancement de la Républigue et à ses dévoués collaborateurs de tout rang. H. PRIX ET TONNAGE DES CUIRASSÉS A propos du lancement qui a ea lieu hier, à Brest, du cuirassé République, le premier des six bâtiments de cette catégorie inscrits au programme naval de 1900, il semble intéressant de montrer la marche progressive du tonnage et du prix des cuirassés de différents types dont fut dotée notre flotte depuis 30 ans

Lancé en Tonnage Prix

Marengo 1872 7.187 7.240.364 Trident 1878 8.456 9.465.949 Redoutable 1879 9.372 12.779.099 Déoastation 18S3 10.701 14.649.450 Duperré 1883 11.210 16.b93.054 Courbet 1886 10.334 17.8/4.915 formidable 180S 11.572 20.593.755 Ho-.na 1390 10.997 20.lo9.079 Muyenta 1893 1U.8j1 21.431.447 Gaulois 1896 11.2c8 26.234.867 Suffren 1899 12.728 29.889.080 Republique 1902 14.870 35.236.042 La vitesse du Marenno était de 13 noeuds,

cène ae la xivpuoaqua uepassera certainement 18 nœuds. Ainsi, en 30 ans, le tonnage de nos cuirassés a doublé, leur prix a quintuplé et leur vitesse n'a augmenté que. d'un tiers.

Le prix de 35 millions qui, au complet achèvement de la République, se trouvera eucore augmenté de toutes les dépenses occasionnées par l'installation de l'artillerie, paat paraître exorbitant. Aurons-nous une unité de qualité vraiment supérieure ? Il faut l'espérer. Par cela même que notre effectif naval est peu nombreux, il doit être de premier choix.

Flotte

La 1" division des cuirassés de l'escadre du nord et le Fauconneau ont mouillé à Quiberon ce matin.

Le transport Loiret est arrivé à Cherbourg ce matin 4 heures.

Le Cyclope et le torpilleur 167 sont arrivés hier soir à Bizerto à 10 h. 30.

La Vienne est arrivée à Lisbonne hier soir à 6 h. et partira probablement demain matin jeudi.

MARINE DE COMMERCE Tribunal maritime. Le tribunal maritime commercial de Brest, se réunira le 8 septembre, à l'effet de juger

M. Yves-Marie Le Chapalain, maître au cabotage, inscrit a Paimpol, accusé d'avoir perdu son bateau, le 6 avril 19C2, sur la côte sud d'Islande.

M. André Autret, maître au cabotage, inscrit à Roscoff, accusé d'avoir abordé, en Seine, le 13 avril dernier, avec le vapeur Rhône, le vapeur Anaïs, commandé par le capitaine au long-cours Paul Kerroux, de Tréguier qui a été mis hors de cause.

Terre-Neuve et Islande

Des phares sur les Grands-Bancs On étudie en ce moment au Canada les moyens d'établir, au moyen d'une entente internationale des bateaux-phares sur les Grandb-Bancs de Terre-Neuve afin de rendre les abords du Canada plus sûrs en temps de brume. Les communications avec la terre seraient établies au moyen de la télégraphie sans fil.

Arrivés. A Binio, la 31 août, goélettes Actice, o. Marion, à M. Verry-Carfantan et Bimcaise, c. Gourio, à M. Le Pommelec, toutes de Binic, venant d'Islande à Dahouët, 31 août, goélette Jeanne c. Gobart à M. Adrien Carfan, tan, de Dahouët, venant d'Islande à Paimpol31 août, goélette Coquette, o Vidament, à M. Y. M, Thomas, d'i Légué-Plérin, Mouette, Le Maigat, à M. J. Pcubaër, Pervenche, Le Maigat et Primevère, c. Ls Maigat, toutes deux à M. J. Gicquel, Etoile d'Areor, o. Cadelan, à NI. Buchot-Launaj, Fleur de genêt, o. Le Talleo, à MM. E. Dufilhol et ses fils, et Marie, Q. Caons, à M. Y. Le Goaster, ces six derniers de Paimpol, venant tous d'Islande à St-Martin-de-Ré (llede-Ké), 1.' septembre, Louue, o. Josse, de StPierre-Niquelon, (a suivi pour la Rochelle). Iteucoutrés, Le t1 août, 45 N. 51 O. trois-mùts Victor-Eugène, o. Eve, à M. E. Poitier. de Granville à l'ancre, par le vapeur Rotrerdam, arrivé à New.York.

Paquebots

Arrivés. A Marseille, A'eustria, venant de New-York et Siaon, de Constantinople; à Rouen, Cgmodocée, d'Oran à Kobe, Tonkin, de Marseille à Alger, V.-de- Valence, du Havre. Partis. Do Marseille, Chodoc, p. Haïphong; du Havre, V.-de-Tarragone, p. 1 Algérre de Casablanca, St-Mathieu, p. le Havre de Winnebah, Antérvque p Marseille do Santander l:e-Lion, par la Pullice.

Long-cours

Arrivée. A Philadelphie, le 30 août, Duquesne, o. Rozé, ven, de Limerick à Nantes, 8 septembre, Denis-Crouan, c. Houllier de Para (Brésil) à Hobait-Town (Tasmanie), 23 juillet, Maréchal-de- ViUars, cap. Rioual, de Swansea (a suivi le lendemain pour San-Francisco) Newcastle (Austr*.ie), X6 juillet, H&lène-Blwn. c. Gruenais, de Tab:e-Bay à Queenstown, 2 septembre, Versaltlelr, o. Bagu, de Portland (Orégon).

Passé. Le 1" septembre, à reste de PrawlePoint, Général-Foy, cap. Breuille, aU. de SanFrancisco à Ipswich.

«encontre. Le 23 août, 36 N. 71 <V

York, signalé de New-York.

Parti. Du Havre, 2 septembre, Désirade, c. Macô, p. la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) de Hobart Town fTasmanieJ, 27 juillet, Gaël, cap. Agnieray, p. Port-Tcwnsend (Australie) d'Iquique, 30 août, Strasbourg, c. Le Trévédic, p. La Cabotage

Arrivés. -A Auray, Eli", ven. de Pornic; à Concarneau, Etoile-de-la-Mer, du Palais à Hennebont Oka, de Gand Landerneau, Bretonne, de Londres et Gauloise, de Llanelly à Paimpol, Amiral- a ont, de Dysart à Pontl'Abbé, P.-B.-C, de Vannes, Sainte-Marie, de Noirmoutier et Félicité, de Loctudy à Porthaliguen, Charug, de Lnarca et Deux-Frères, de St-Cyprien à Quimper, Antoinette-SUtonie, et Petû-Jacques, de Newport à Roicoff, Celte, de Cardia" à Dunkerque, Lucie de Boyardville à Cardiff, Sémiramis de Redon, Manme-Aglai, de Villa-Garcia, Ro$e-Madeleine, de Lonent, St-Laurent et Alice, de Vannes; à Swansea, Soeranza et Nathalie, de Roscoft, Irma, de i'auilIao, SC-MieAel, dViùray, Marguerite, de la Roche-Bernard, Pauline et Arsine, da Vannes, Adélaïde et Ttttrèse-Victor, d'Arcachon à Llan lly, St-Joseph, de Bordeaux.

Relâchés. A Camaret, Adolphe-Navw,atl. de Nantes à Poole, René-Marthe, de Landerneau au Mcaquer el Pauline-Marie, de Fort-Talbot & Pornio (ont suivi la môme jour) i, la Trinité, Cène, du Croisic à Lorieat

Partis. De Douarnenez Petit-Pierre, p. Noirmoutier de RoscoB, Enchanteresse et Cambronne, p Newcastle, Graiiella, FèlUt* Faxir* et lit-Laurent, p. Portsinouth des Sables-d'Olonne, Ferdinand-dé- Lesseps,p. Bayonne; de Dankerque, 'J~héodere, de Pasajes de CardiQ, Hirondelle, p. St-Brieuo de Swansea, Elisabeth, p. Hennebont, Irma, p. St-Brieuo, Eatelle-Lien et Gracieuse, p. Morlaix, et Trwnwke, p. l'Aberwrac'h.

Dernières Nouvelles Pans, 3 septembre

SERVICE FOURNIES

Nouveaux désastres de la Martinique

Scènes Terribles

La Pointe-à-Pitre, 3 septembre.

Cinq cent dt mille personnea ont été tuées. Lea blessés sont si nombreux que le fort SiLouis, à Fort-de-France, a dû être transformé en un vaste hôpital pour recevoir les victimes, que les croiseurs Tage et Suchet apportent constamment des lieux de la catastrophe.

La mer est entrée de aix pieds dans Fortde-France. La population, prise de panique, s'enfuit dans la montagne.

Le gouvernement a décidé de faire complètement évacuer les districts du Nord, entreleLorrain et le Carbet.

Plus de mille blessés ont été déjà transportés à Fort-de-France, tous mourants. Beaucoup de personnes ont été trouvées affreusement blessées au Morne-Rouge et sont mortes hier.

A la Guadeloupe

Paris, 3 septembre.

lYaprès untélégrammede la Guadeloupe, reçu ce matin au ministère des colonies, le calme parfait règne actuellement dans cette colo2ie.

Les secours

Paris, 3 septembre

Une réunion de la commission officielle chargée de distribuer les secours aux victimes de la Martinique, a eu lieu à 5 heures cette après-midi au ministère des colonies, sous la présidence de M. Doumergue, ministre des colonies.

Une soname de 500.000 francs sera, à la demande du ministre des colonies, envoyée à la Murtinique, pour étre distribuée immédiattmem aux nouveaux sinistrés. M. Combes n'est pas content Le gouvernement est très emu par l'attitude des tribunaux qui ont jugé les inculpés dans l'affaire des congrégations. On sait que ces derniers n'ont été condamnés qu'à des peines infimes et ont presque tous bénéficié de la loi Bérenger alors que le ministère public aurait, suivant les ordres du garde des sceaux, requis le maximum. Le minisire de la justice va donc préparer un long mouoement qui modifiera les tribunaux actuela de Bretagne et renverra en disgrâce tous ceux qui, par leur jugement ont paru approucer lea fauteurs de désordres et les n excitateurs à la désobéissance aux lois

On assure, d'autre part, qu'un certain nombre de lieutenants de gendarmerie ayant rejusé d'obéir aux instructions des préfets, vont être révoqués ou renvoyés en disgrâce.

Il est notamment question de celui du Finistère qui aurait totalement refusé d'obeir aux ordres de M. Collignon. (Agence Chazeaud.)

Nos marins en Espagne

Bilbao, 3 septembre.

Le Dupuy-de-Lbme et le Cassini sont arrioés a Bilbao. Le commandant du Dupuy-de-Lôme a débarqué immédiatement et est alle saluer les autorités.

On croit que quatre autres oaisseaux cuirasses vont venir les reloindre. On attend l arrivée de l'ambassadeur de France. Une salle de bains pour Camille Toulon, 3 septembre.

Le Jauréguiberry et le Chanzy désignés pour le voyage de M. Pelletan en Tunisie, vont receootr d'tmportantes modifications. PETÎTE CORRESPONDANCE

M. S. Saint-Brieuc. Service sera assuré. Merci. M. H. Henanbihen. Nous continuerons sous peu cette publication. Bulletin Financier Paris, 3 septembre.

Le marché est mouvemeaté. Le 3 010 français est à 101. ffî l'Extérieure Espagnole, après avoir fait 83.95, clôture il. 84.60 le Brésil 4 010 est à î5.85, l'Italien 103 fr. Le Portugal a évolué de 31.20 à 31.57 le Turc série C fait 32, la série D 29.85. Le Rio recule il. 1116 la Briansk évolue entre 311 et 325 et la Sosnovice entre 102a et 1815. Le Suez, dernier cours, fait 3945. Le Nord fait 1890 le Lyon, 1480 le Métropolitain évolue de 512 à 578 le Ne ri de l'Espagne .ait 190 le Sarragosse 305, les Andalous 192, toujours fermes. Les Omnibus sont à 670 la Thomson à 633, l'Est Parisien a 112, la Traction il. 26. La Banque de Paris est à 1082, le Crédit Lvonnais à 1091. La Rand-Mines s'inscrit à 299 et Goldafield a 249.

CORBBSFONDANCB Ma.R0,

1, rue du Quatre-Seotembre, Paria (2). MARCHES DE PARIS

Halles centrales à Paris, 3 sept. 1902 BEURRES. Pour les beurres en mottes, hausse de 0 fer. 10 par kilo sur les laitiers français «vilement. Pour les beurres en livres et lea petite beuires, baisse de 0 fr. 10 à 0 fer. £0 par kilo, excepté sur les sortes fermières.

Pour les bourrez en motter, on cote le kilo, en fermion français laigny, 1.98 à 5.»» en mar

chands français Bretagne, 1 30 à 2.26, Vire, 1 83 à 2.20; en laitiers français Normandie :.OJ iL 280 Bretagne, 2.ÎO a 1.9%

Pour les beurres en livre«, on ente les ordinaires da Mans 2 (r. 00 et ceux de choix £.20. Pour les petits beurres, on cote !ea ordinaires de Bretagne a.ua et ceux de choix

Arrivages beurres en mottes, -16.ÏÏ9 kilos; beurres en livres, 2.733 kil.; petits beurres, Llli kilos.

OEUFS. Cours stationnaires.

On cote en colis de l.OOOœuîs, les gros de

Bretagne 78 92 Iranes; les ordinaires 66 il 74 francs; les extra, de Normandie 95 à 112 francs, les gros 84 à 93 francs, les ordinaires TU à 80 fr. les oeufs de Mayenne 70 à 90 et ceux de la Sarthe 70 à 100 fr.

Arrivages do joar 737 colis de 1.000 œufli Resserre du jour précédent, 920 total. 1,6&7 ccx.

VIAIfbKS (le kilo)

QunttU* vendues hier. 109.27* an.

Veaux. 37.-ÎIJ9 Porcs. l?.80i J'ricédfnt» | O jour

*»«>y 114 dénier». 0 90 » 1 M 0 90 1 40' lUdffunt. 0 50 à 0 90 0 504000

Cailles. 0 90 à 1 4U OJOil»

Alojau. 1 00 à 2 ÏU lWil» T«an. Elln 150àl» 1 40 à 1 M 1-* qualité 1 30 à 1 41) 1 26 u 2- qaalit». 1 16 à I 28 t 1S à 1 2» 3- qualité 1 n à 1 10 1 00 i 1 10

Montai».. 1- qamlité. 1U11H 160 41(0 2- qiuliM 1 30 à 1 SU 1 M i 1 »

Gigots. 1 10 i 1 20 r 10 i 1 20

Cur«s 1 50 à 2 i« 1 50 i 2 00

Pore». 1" quliU. 130àl4* 130al56 2- qualité .120 i 1 34 1 20 à 1 26

Fils* 1 00 i 1 20 1 OU i 1 36

Jambmu. 1 » i 1 60 1 20 i 1 50

Bourse de Commerce du 3 septembre Blés-, les 100 kilos nets Avoines, les 100 kil. nets' Disponible.. 20 Oo|l9 75 Disponible.. 16 Cc'lB 00. Conrant. 19 90;19 85 Couranl. 15 95 15 95 Prochain 19 83! 19 85 Prochain 16 00 15 75 Nov-déc, 19 90 19 90 Nov -déo 15 90 16 GO 4 de nov. 20 00 19 9514 de nov. 15 90 15 9C 4 premiers.. 20 15|20 10 remiers.. 15 95115 9f Tendance calme 1 calme

Avoinea de consommation 17 u» à 18 25

Courant X7 20 27 10 Courant. 15 2515 25 Prochain. 2Ó 65 t6 60 Prochain. 15 »»'15 a» Nov-déo 26 50 ta 50'No7-déo. 15 dd'Id u» 4 de nov. té 1U 26 20 de nov. 15 2a|l5 25 4 premiers 26 35 26 40 4 premiers 15 25|lâ Zt Tendance calme. Tendance calme

Farines de oons. 2S.50 à 32 00. Coroeu. 31 00. Sacre» blanc», les 100 k. Spiritueux, l'hectolitre. Disponible.. 20 50 20 50 Prochain. H 50 il 37 Courant. 32 00132 25 4 d'octobre. 21 75 21 75 Prochain. 32 50'32 50 4 premiers.. 22 50 22 87 Nov-dée. il 50,32 50 un 'm 4 de mai I

Tend. scue. Circ.30,100 Tend. o. Stock 20.500 Sucres raffinés disponibles les 100 kil. en paiua 92 50 à 93 00. Surchoix, cassés, rangés, loges, cartons de 5 kil.: 96 UO à a7.0J C3i9ies

de 50 à 60 kil. 96 50 à 97 50. Uoux, 16 60.

HU1LB3 (les 10U kilos nets, tat compris)

Colza Lin

1 h. 3 h. ï h. 3htj

Courant 56 75 57 25 Courant. 76 OU .5 75 Prochain. 57 50 u 7 75 Prochain. 75 25 i4 5U 4 premiers.. 59 OU -9 00 4 premiers.. 67 5u >̃? ..0 j)D ;:i> un 'N

Tend. cal. Cire. 1150 qlx. Tend, fai Cire. 000.

Huile de colza brut 5;.15 on.;);) les 1UO kil. Huile de colza épurée eu luîmes (30.15 les 100 k. Sucres blancs (disponible) 2U.50 à les 100 k. Spiritueux (disponible) »o do a u» a l'hectolitre.

MARCHE AUX FOURRAGES ET PAILLES

La Chapelle 3 septembre

1" quai. 2' quai. 3" quai.

Paille de blé 2S a 30 ï4 a 47 22 a 24 de seigle 3fi »)x 30 à 34 ï6 a 30 d'avoine. 28 a »» 24 a 27 22 à 29 Foin 57 a uu 52 a6 48 à 52 Luzerne 52 a 51 46 a 52 4i à 45 Regain 48 a 50 44 à 48 40 à 15 Sainfoin a» a oi> M à un .1 ce Fourrages en gare: on cote sur wagon par 520

Foin 32a 44 l'aille de seigle

Regain. 30 38 j pour l'indust. 30 il. 34 Luzerne 32 40 Paille de seigle 23 28 Paille de blé. 26 au Paille d'avoine. 24 2i Tourbe pour litière 24. 0O.

Dc.Pc.CHES COMMERCIALES

LE HAVHK, 3 lepMmbr^

COTONS | LA1.NKS CAF£3

tttt ordinaire BueoosAjrei Siulos

Loaseiaae (balles) on iuml|n»l). (les HJkH.'

Sept. 1902.. 57 23 'M 144 50 38 00

Octobre 55 25 0/C 145 00 38 25

NoTombt».. 53 87 0/6 145 50 VS SJ

Dec 53 25 U/0 146 50 38 75

Jany. 1903 53 W U/0 147 00 39 00

r«Triu. tri 87 U/O 150 50 Y9 25

Mars 52 75 0A1 151» 39 50

Avril. 52 50 0A) 151 tO 3» 75

Mai Si 50 W 15Ï »» 40 00

Juin 52 50 W 15t 00 40 25

Juillet Si 37 W 153 UU 40 50

Tendance; soutenue pour le» cotons et les lainer, caimi pour les oafii.

Vente. 3u.UUCsacs deçà»».

MARÉE

Lorient. Du 2 au 3 septembre. 2,00<J

gros maquereaux à 12 Ir. le cent; 1,500 petits maquereaux à 5 fr. le cent; 800 menans iL 8f. le cent; 400 merlus à 1 fr. 25 pièce; 700 dorades à 0.50 pièce; 1,500 grondins vert» et rouges de 0.10 à 0.50 pièce; 80 kilos soles de 1 il. 3 fr. le kilo; 25 kilos muzets à 3 f". le kilo; 200 thons 12 fr. la douzaine.

Marchés de la Région

VITRÉ. -Marché au J" sept Farine,

1" qualité, les 100 kil., 27.W à fS.00 Farine. £•̃ qualité, 25.50 à 26. 10 Froment, les 100 kil., 19.:5 à 19.50; seigle, UO.OO a OlI.OfÎ sarrasin, 14.25 il. 14.75; avoine, 14.25 a 14.75 orge, 1r.75 à 14.))» son, 12.25 a 12.5u pommes de terre, 6.00 foin, les .00 kilos, 25.00 paille. les 500 kilos, 20 fr. Deurre, le kilo, 1.50 à 1.G0 œufs, la douz., 0.7à à 0.80 cidre, la barrique, 45.00 il. 00.00.

LA GUKKCHE. Marché du 2 peut.

Farine 1 qualite. les 100 kil., 27.50 à 23.50^ farine, 2- qualité, 25.50 à 26.00; froment, 10.2 j à 19.50; sarrasin, 14.25 A 14.50; avoine; 14. 23 a 14.75; orge, 13.75 114.un; son, 12.25 à lï.75; pommes de terre, en.40; foin, les 500 kil., OO.CÛ; paille, les 500 kil., 00.00 veau, le kil., sa.»» porc, le kil., od.»»; beurre, le kil., 1.50 à 1.60; œufs, la douz. 0.70 il. 0.75; cidre, la banque, 46.00.

JANZÉ. Marche du 3 ne/iiemi/ie. Farine, 1 qualité, les 100 kilos, 27.75 à 28.25; farine, Q' qualité, 25.75 a 26.25 froment, 19.»» à 19.25; sarrasin, 14.50 à 14.75; avoine, 14.23 à 14.75; orge, 13 Ir. 75 à 14.»)); son, 12.25 à 12.50 beurre, le kilo, 1.45 1.55; œufs, la douz., n.80 à froment nouveau, les 10"> kü. M.»» avoine nouvelle, 00.00.

L1FFKÉ. Marche du 3 sept. Beurre le kilo 1.50 à 1,55; œufs, la douzaine, 0,75.

MONTAUBAN. Marché du 3 seot. Beurre, le kilo, 1.50 il. 1.55; oeufs, la douzaine, 0.75.

8A1NT-MAL0-SA1NT-61SKVAN. Ilarché du 2 se Farine, 1" qualité les 100 kit, 30.00 à 3O.S5 farine, 2- q. 28.00 à 28.25 froment, les 100 k., 20 00 à 20,50; foin, les 500 k. 23. CO paille, les 5'JO kil., °.3.or. orge, 14 25 à 14.50; sarrasin 15 74 à 16.U0 avome, 16.50 à 17.00; son, 11 fr. 50 à 12 Ion pommes de terre, 10.50; beurre de Rennes. le kil. 2.00 à 2.30 beurre, fin, 8.8) à 3.o» poule* le couple 4 50 6-<»: œufs, la douz 0.90 joignons, les 100 kilos. 13.00 il 15. 0j; hultres de Cancale, la 1|2 cent, 5 il 5.60; homards moyens la pièce 3.50 à 5.00 boeuf, la kilo, 1.80 veau, 2.00 mouton, 2.50 Porc. -sa, cidre la barrique, 80.00 a «».»•̃

BRÉAL-SOU3MONTKOKT.- tAanhè du 3 sept. Beurre eiua, le kûo, beurm ordi. naire 1.50 à 1.60 œufs, la doua. 0.80.

UUIGNEN. Marché aU. 3 septembre. Beurre, le kilo, 1.45 l.W; malt, la <Jû«. 0.75


Troisième Edition RENNES Le temp. qu'il rait Observations du 3 »«p. Manon Bindi, rue Nationale. Hantent barométrique 70i i 1 hermomèlre, à ne«[ beur», 18; «rfniu la teilla, SU miuima la Mit, 14.

•Man, sainte fiosalie. Soleil lever, 5 h. « m. «̃aher. fi h 37 miuDlat. Lue ]«t«i, î b. S] mat; ,naafc«r, 7 h. 24 soit

Ptemier quartier le IL

IÇphéitirrititia. J87a Proolaaatios ê* la R*publKine Française. Chute de l'Empire.

De. saint Butin.

CADEAUX

Aux lecteurs de

T « Ouest-Eclair »

Nos lecteurs rennais se souviennent da eueeès légitime qui a accaeilli nos deux journées de surprises.

f.000 cadeaux, d'une réelle valeur, offerts par l' Ouest-Eclair et par MM. les négociants de Rennes furent distribués au hasard dans les rues de notre ville à ceux de nos lecteurs qui voulurent bien ce jour-là porter visiblement notre journal jà la main où dans la poche.

Nous avons pensé qu'il était juste d'offrir les mêmes cadeaux, daai toutes les régions où notre journal est saivi avee tant d'assiduité par des lecteurs qui sont en même temps des amis.

Nous commencerons donc à distribuer nos « surprises »

DANS L.'IIXJE-ET-VILAUVE en attendant d'étendre cette distribution de cadeaux aux départements du Finistère, Morbihan et Côtes-du-Nord.

Donc nous distribueront 4.000 surprises dans ces pays et aux datts suivantes

FOUGÈRES. Deux tourné*» Les samedi 13 et dimanche 14 septembre.

VITRE, Une journée Lundi 15 septembre.

DINAN. Une Journée Jeudi, 18 eeptembre.

MONTFORT. Une journée Vendredi 19 septembre.

SAINT-MALO, SAINT-SERVAN, PARAME. Deux journées Samedi 20 et dimanche 21 septembre.

REDON. Une journée Lundi 22 septembre.

DOL. Une journée samedi 27 septembre.

Des affiches, apposées dans chacune de ces villes, rappelleront à nos lecteurs la date de la journée de distribution.

Il reste entendu qu'il suffira de porter visiblement à la main ou dans la poche un numéro de Y Ouest- Eclair et de vaquer à ses occupations ordinaires pour avoir la chance de recévoir une des 4.000 surprises que nos représentants distribueront.

Voir plus loin, la première liste de nos cadeaux.

Les obsèques de M. HémoQ Hier ont eu lieu à Paramé les obsèques de M. Hémon, contrôleur honoraire des Hospices civils de Rennes.

De nombreuses personnes étaient venues de Rennes témoigner de leur vive sympathie envers la famille Hémon et de leur respect ému pour la mémoire de celui qu'elle pleure.

Le deuil était conduit par M. Delarue et M. Hémon, gendre et frère du défunt. Les cordon du poële étaient tenus par MM. Lechartier, ancien bâtonnier, vice-président de la commission administrative des Hospices, D' Bertheux, professeur à l'Ecole de Médecine, Lahutte, conseiller municipal, membre de la commission administrative, Eugène Ménard, ancien membre de la commission administrative, Ch. Bodin, professeur à la Faculté de Droit et Chalons, économe des Hospices.

La messe a été dite par M. l'abbé Poisson et l'absoute donnée par M. l'abbé Roux, aumônier de l'Hotel-Dieu.

Au cimetière, M. Lechartier a prononcé l'allocution suivante qui a vivement ému l'assistance

Discours de M. Lechartier

Mesdames, messieurs,

Avant de nons séparer pour toujours de celui qui veut dormir ici son dernier eommeil, permettez au doyen de la commission •dmimsirative des Hospices civils d'abord, à l'ami ensuite, d'adresser un aupréme adieu à l'ami disparu et de rendre au collaborateur dévoué que lut Hémon un juste tribut de reet de reconnaissance.

l'bilippe Iiémon, depuis plus de vingt années, exerçait aux Hospices de Rennes les fonctions laborieuses et souvent délicates de ̃Secrétaire-Contrôleur et jamais un instant il ne manqua aux obligations si multiples qui Ici incombaient.

Il suL toujuurs concilier les intérêts qu'il avait mission do défendre avec les intérêts des tiers qui leur étaient opposés, apportant en toutes ces circonstances uu esprit de justice qui rendait impossibles les difficultés et un sentiment de délicatesse et de courtoisie qui .lui méritait bientôt la confiance et la sympathie même de ceux dont il ne pouvait exaucer les prières ni accueülir lea préten11 apportait dans l'accomplissement de ses fonctions tant de mesure, tant de tact, et tant d'empressement à bien faire, qu'il devint bien vite un auxiliaire précieux pour les administrateurs dout il secondait les efforts et que, à maintes reprises, la commission administrative des hospices se fit un devoir de lui manifester sa satisfaction et de lui en donner des témoignages durables.

Hémon comprit que l'ordre est l'élément indispensable d'une administration utile, et, de son propre gré, en dehors du temps qu'il consacrait aux multiples obligations -de sa lourde tâche quotidienne, il s'occupa de classer les archives des hospices et d'en dresser un répertoire.

C'était la une besogne d'autant plus difficile et d'autant plus ingrate qu'elle avait été plus entièrement négligée par ses devanciers. Mais Hemun avait la volonté bien arrêtée d'arriver à ses fins; et, sans trêve et sans relâche, il poursuivit l'oeuvre entreprise jusqu'au jour oit, enfin, il put remettre aux mains de la commission administra' ive an éatalogue méthodique et sûr.

L'œuvre iut, appréciée à sa valeur, et les administrateurs furent heureux de prouver leur reconnaissance il. leur collaborateur, en lui offrant un bronze comme eouvenir durable du service qu'il avait rendu.

Quelques années plus tard, les palmes aca- déiiiique* réciamées, pour leur contrôleur, par les membres de la commission adminis- trative furent poar Hémon une nouvelle ré- compense.

Les membres gni le sont succédés t la com- tniMion administntive ont tous apprécié ] bien vite les qualité» du contrôleur précieux i que lut Hémon ton, ils se sont plue titt 1 proclamer, et quand, il y quelque. mois à i

1 peine, la terrible maladie qui devait si tôt l'emporter se fit plus douloureuse et dut le contraindre à résilier ses fonctions, ce fut à l'unanimité que la commission des hospice décerna à notre pauvre et malheureux ami, avec le titre de contrôleur honoraire, les justes éloges que lui avaient mérités les excellents services qu'il avait rendus jusqu'au dernier jour de sa longue carrière administrative.

Ce témoignage dut lui être d'autant plus précieux, décerné qu'il fut par ceux qui le pouvaient le mieux connaître et apprécier, qu'il lui fut octroyé l'heure même où des esprits traeassiers, mal renseignes et incapables d'étayer leurs attaques, lançaient contre l'administration hospitalière des critiques à travers lesquelles il était trop facile de reconnaître que beaucoup étaient dirigées contre le contrôle.

Hémon fut un auxiliaire précieux, je me fais un devoir de le proclamer hautement et je suis heureux de rendre ici ce juste hommage à l'homme de bien dont nous déplorons la perte.

L'homme privé ne le céda en rien à l'homme public et, derrière la contrôleur toujours actif que fut Hémon, on rencontrait toujours l'ami dévoué et sur, si, d'occasion, on faisait appel à son eoneoors, on à sa, bonne volonté. Sa nature bienveillante le poussait à offrir de rendre service avant même qu'on eût songé à recourir à ses offices; il se plaisait à s'entremettre chaque fois qu'il estimait que son intervention pouvait être profitable k ceux qu'il aimait.

C'était un ami dévoué et 8tr, c'était un brave cœur, auxsentiments généreux et bona: aussi, dans son entourage, chacun fut-il attérré uand on receanut que la maladie dont il était atteint était de celles dont on ne guérit pas.

Au cours des longues souffrances qu'il a supportées, il se montra courageux, résigné, patient, et jusqu'au dernier moment, il sut imposer silence aax vives douleurs qu'il eadurait pour rassurer et oomoier ceux qui l'entouraient, pour accueillir d'une façon aimable ceux qui venaient lui serrer la main et lui manifester leur sympathie et lear amitié.

Hémon emporte avec lui l'estime des personnes qui ont pn le connaître et l'apprécier, et ce doit être une consolation pour la femme et pour les enfants qui l'ont entouré de tant d'affection et de soins de songer que la sympatbie publique -leur est acquise et que nombreux sont les amis qui pleurent avec eux l'excellent homme que fut leur époux et leur père.

Dormez en paix, mon cher Hémon et croyez bien que votre mémoire demeurera chère à ceux qui ont pu vous connaltre et vous aimer.

Adieu. et mieux Au revoir 1

Le Vol « à la bonne Soeur » La violence que l'abbé Combes a montrée dans l'expulsion des religieuses a inspiré aux malfaiteurs un vol d'un nouveau genre. Personne n'ignore en effet, qu'un grand nombre de religieuses expulsées appartiennent à des familles et à des congrégations pauvres, et qu'elles ont dû pour vivre, selon uue expression empruntée à la langue militaire, loger chei l'habitant.

Bonne affaire, se sont dit certaines voleuses, gibier ordinaire de cour d'assises ou de correctionnelle. Pour rendre notre métier fructueux, nous jouerons « la bonne Sœur expulsée ».

Il y a quelques jours, une personne se présentait dans une commune voisine de Rennes vêtue en religieuse et disant appartenir à un ordre de Bretagne qu'elle désignait vaguement.

On la logea avec empressement on se montra bienveillant et le lendemain matin, elle repartait a n'ayant pas, disait-elle, une pierre pour reposer sa tête. »

Quelques heures après, on s'apercevait qu'elle avait volé un porte-monnaie contenant 15 francs et qu'on avait eu affaire à une fausse bonne sœur.

Voilà les honnêtes gens prévenus.

M' Hamard. Nous n'avons pu, à raison des événements qui passionnent la Bretagne, donner au procèi Voisin le développement que tout procès semblable aura l'avenir dans nos colonnes, mais nous ne voulons pas laisser se clore ces débats retentissants, sans féliciter M' Hamard du magnifique succès qu'il a remporté.

Ce n'est qu'une voix dans toute la presse de Paris et de Province pour rendre hommage à son grand talent et à sa chaleureuse et victorieuse éloquence. Nous sommes heureux de lui adresser nos bien sincères et bien vives félicitations.

La Question du cheufface

Il est prudent de faire ses approvisionnements de combustibles avant l'hiver, afin de se prémunir contre l'augmentation qui frappe généralement ces matières pendant la période du froid.

La maison Charles Aubin, entrepôt général de charbons, 1 et 3, rue Glacièrc SaintHélier, publie aujourd'hui, à notre 4' page, son tarit pour livraisons immédiates Les prix actuels sont très modérés.

On peut également se procurer ce nouveau tarif, au bureau central de commandes, 6, rue de Rohan.

Voiture contre tramway. Mardi, Mme Denis, fermière a la Grande Porte, arrivait en voiture à Rennes, lorsqu'à hauteur du n' 36, rue Saint-Hélier, son cheval, effrayé par un tramway qui passait, fit un brusque écart, alla heurter le car électrique et s'abattit sur la chaussée.

Le watman, M. Morin, arrêta sa voiture aussitôt, et on n'eut à déplorer aucun accident grave. Le cheval fut relevé et put continuer sa route.

Mme Morin avait simplement ressenti une secousse.

Blessé en s'amusant. Jules Taillandier, âgé de 16 ans, s'amusait iuarûi, avec plusieurs camarades, dans la cour du n' 38, rue St Hélier, lorsque, par suite d'un faux pas, il fit une chute et se brisa la jambe. 11 a été transporté à l'Hôtel-Dieu.

Névralgies! Saint-Célerin (Sarthe), le 8 septembre 1901. Depuis longtemps, je souffrais de violentes névralgies vos Pilules Suisses ont fait très bon effet sur moi. Buisveau (Sig. lég.).

Entre la ville et l'hospice. Une difficulté qui mérite attention a surgi,raconte un de nos confrère», entre la Ville de Rennes et la Commission des hospices.

On sait que le prix de la vente du terrain des Catherinettes et des bâtiments des Incurables, augmenté d'une subvention du pari mutuel, doit être utilisé pour la construction des nouveaux pavillons à Pontchaillou. Or, la Commission des hospices prétend que les Catherinettes, comme les Incurables, lui appartiennent et que la Ville doit se procurer de l'argent par un autre moyen que par la vente de biens qui ne seraient pas sa propriété.

La Ville de Rennes affirme le contraire, et nous croyons qu'elle a raison.

Si nos renseignements sont exacts, l'Etat aurail cédé, sous Louis XVIII, à la Ville de Rennes, les Incurables et les Cathericettes, en échange des bâtiments que nous appelons aujourd'hui la caserne de l'Arsenal.

Service des enfants assistés. Le préfet d'Ille-et- Vilaine fait connaître que le jeudi 9 octobre, 2 heures après midi, il sera procédé, dans une den salles de la Préfecture, k l'adjudication, an rabais, des foarnituree ci-après, à livrer pendant les années

1903. Î9M, 1905, au service des enfants assistés du département.

1\ Couvertures de laine et langea, 4090 fr.; 2', lingerie, 24.933 fr. 3', bonneterie, 14.582 fr. 50; 4', vêtements confectionnés pour filles, 18.340 fr. vêtements confectionnés pour garçons, 22.715 fr. 6', blouses, sarreaux et tabliers de cotonnade, 12.233 fr. 7', souliers, 13.150 fr.; 8', cabots, 4.119 fr.; 9', socques, 3.350 fr.; 10-, chapeaux et bérets, 1.855 fr. Suppression des retraites. En raison du départ aux manœuvres du 41' régiment d'infanterie et d'une partie des 7' et 10' d'artillerie, M. le général commandant le 10' corps d'armée a supprimé les retraites du jeudi soir pendant la période du 1" au 20 septembre.

D'un goût parfait, d'une saveur exquise Je réunis toutes les qualités,

Qui je mis I Il faut que je le dise

Le délicieux Café Roger. 13, rue Le Bastard.

ETAT CIVIL

MAISSÂKCSS

3. Madeleine- Léontine Dugué rue ArmandBarbes, 15 Raymond-Julien-Marie Auguin, boulevard de la Liberté, 37; Eugénie-Jean-Marie-Aristide Daniel, faubourg de Paris, 59; Yvonne- Virgmie-Marie Gaiguon, rae de Berlin, 8; Paul-Albert-Marie Le Soaef, Vau Saint-Germain, 5.

nicÈs

3. Michel-Yves Fourel, laboureur, mariè, 69 ans, à la Croix des Hêtres, en Notre-Dame; Alphonse Royer, selKei, marié, 55 ans, H61elTHEATRE DE RENNES

Nous srvems ea occasion de rencontrer hier i Hennés, M. Traverse, le nouveau directeur de notre scène.

Jeune, très sympathique, paraissant la fois très artiste et très sûr des goûts du public, M. Traverso nous a fait l'effet d'an homme des plus aptes à donner toute satisfaction- à la ville, à la population en général et au dilettante rennais en particulier.

On en pourra juger par le programme qu'il prépare Sapho, de Massenet, avec Mlle Marignan; Thaïs, également de Massenet, avec Mlle Chambellan Louise, de Charpentier; le Tannhauser, de Richard-Wagner etc., etc.

On a, comme on voit, da plaisir d'art, rare et pur, en perspective. Ajoutons que M. Traverso aura à la fois troupe d'opéra et troupe de comédie, ce qui lui permettra de varier les plaisirs et de contenter tous les goûts.

Nous reviendrons sous peu sur le programme de la saison et le tableau des artistes engagés.

FOUGERES

ETAT CIVIL de Fougères. Naissances. Jean Jouanne, rue Hoche, 16; Jeanne Le Bout, boulevard de Rennes, 54; Louis Jubel, rue Cronstadt, 5C; àlarcelle Torel, rue de l'Echange, Marie Gaudin, rue des Vallees, 10; Marie Courtin, rue Alexandre, III, 7; Marie Nourry, rue Brizeux, 18.

Mariage. Joseph Jouanne, rue des Vallées, et Reine Guilleux, rue des Fontaines, 5. Décès. Ida Haberli, 16 ans 11 mois, rue Châteaubriand, 4 Léontine Blin, 21 ans, rue de la Forêt, Si; Clément Vannier, 8 semaines, rue Bochin, 8; Antonyme Couanau, rue de Laval, 51; Marie Lebouteiller, 21 ans, rue Kléber, 22; Virginie Bigot, î5 ans, hospice Saint-Louis; Perrine Gobe?, veuve Friteau, 73 ans, hospice SaintLouis Françoise Bourgeault, 10 mois, rue Alexandre, 111; Clémentine Nourry, 63 ans, rue de l'Horloge; Chesnel, marin, 54 ans, Hôtel-Dieu. MOKTFÔRT

Bédée

L'ASSEMBLÉE DU 7 SEPTEMBRE. Le maira de Bédée a l'honneur d'informer lo public que l'assemblée annuelle aura lieu le dimanche 7 septembre 1902. Il y aura des jeux de toutes sortes tels que mât de cocagne, baptême du tropique, jeux do pots, courses à pied, chevaux de bois, tir à la carabine, et beaucoup d'autres jeux. Une musique instrumentale prêtera son concours à la fête. La foire anra lieu le 9 septembre.

Le mnirc, RoNSsiN.

REDON

Congrès de l'Association Bretonne La 3' journée du Congrès a été magnifique le soleil s'est enfin mis de la partie, aussi l'animation a été plus grande aujourd'hui.

Le concours d'animaux d'espèces bovines et porcines qui avait lieu a la CroixSignal près le bassin à flot, avait attiré beaucoup de monde. Les animaux exposés, tous très beaux, étaient nombreux. Aujourd'hui jeudi, excursion archéologique aux environs de Redon.

Ce soir, à 8 h. l2, l'excellente harmonie ie l'école Saint-Joseph donnera un concert iur le cours Bertrand avec le programme suirant

1. Marche, Fontbonne; 2. Panurge, fantaisie, Audran 3. Flots du Danube, Ivanovici; 1. Géras, polka, Jaubert 5. Sur la Rance, illegro, Davenne.

Vins et Spiritueux en gros SPÉCIALITÉ

D'EAU DE. VIE ET VINS VIEUX CH.DUBARLE

Rue de la Santé, 9, RENNES Concessionnaire du Vichy-Quina La Région Malouine et Dinannaise Heures des marée. Aujourd'hui Jeudi 4 septembre, 1903. Plaine le, a baintMnla, 7 heures 80 minât, matin et 7 heures 49 soir A GranTille, 7 b. 31 matin 7 heures 60 soir. Busse mer a Saiot-Malo, 2 h. 6 matin et 2 h. 23 soit à GranrilU. 2 h. 7 mat et 2 à 2i a.

Demain vendredi 5 sept. 1902. Pleine mer a Saint-Malo, 3 h. 6 m. et Il. 28 soir.; à Grauville 8 h. 7 m. et 8 b. 24 soir. amie mer à SaintMalo 2 h. 41 m. et 2 h. 56 s. à Granville 2 h. 41 m. et 2 h. 57 s.

Bac de Dinard. Aujourd'hui jeudi 4 sept.: de 6 h. ïl> a 10 h. M, cale de Dinan; 11 h. 30 douteux de 1 h. 30 i h. 30, aux Beys; de 5 h. 30 à 7 h. 3U, cale do Dinan. Au départ de Dinard, lorsqae le vapeur se dirige sur les Beys, il hisse le pavilIon en tète de son mât, afin que les voyageurs qui l'attendent à Saint-Malo sachent vers quel embarcadère ils doivent se diriger.

La laïcisation au Conseil municipal de Saint-Malo

Le Conseil municipal de Saint-Malo s'est réuni hier après-midi, à 4 heures, pour délibérer au sujet des charges imposées à la ville par la laïcisation de l'école de filles.

21 conseillers étaient présents.

Dès le début de la discussion, M. Capdet a déposé une motion tendant à ce que le Conseil, s'il vote les crédits, émette en même temps un vœu pour que l'autorisation soit accordée aux religieuses, si cellesci se décident à la demander.

On pensait que cette motion, qui conciliait tout, allait être votée sans coup-férir. A la stupéfaction des assistants, M. Le Ny, maire, se refuse nettement à la mettre aux voix, sous prétexte qu'on est

en session extraordinaire, auquel cas on ne peut rien changer i l'ordre du jour. Et un conseiller ajoute qu'il s'agit d'un vœu politique, et que les conseils municipaux n'ont pas le droit d'émettre des vœux politiques.

M. Jouanjan fait observer qu'il y a quelque temps, le Conseil municipal avait émis un vœu en faveur des Boêrs qu'il n'y avait dès lors pas de raison pour qu'il ne puisse émettre un vœu en faveur des religieuses. Peine perdue. M. Le Ny refuse de mettre le voeu aux voix.

Aussitôt dix conseillers quittent la salle des séances.

Restent donc 11 conseillers, ces derniers ont voté à la majorité d'une voix (11 sur 10 conseillers partis) les crédits demandés (2.000 francs pour commencer.) Encore un des onze conseillers, M. Pointet, a-t-il insisté pour qu'on vote la motion Capdet. Mais nous reviendrons demain pour les incidents de la sAanpA

Safnt-iVfalo

LA FETE DU RÉGIMENT, A l'occaeion de la fête du régiment, une messe avec absoute sera célébrée samedi matin à 9 heures, à la Cathédrale de St-Malo pour les officiers, sous oHiciera et soldats du régiment, décédés depuis sa création.

La musique du 47" ire fera entendre pendant la cérémonie.

LES SURPR18KSDEUOUEST-ECLA 1R. C'est aujourd'hui jendi que notre collaboratear M. Ulric GBttiDgaersera.ii Saint-Malo pour organiser dans cette ville, ainsi qu'4 Paramé-Saint-Servan, notre distribution de cadeaux à nos lecteurs.

500 cadeaux, billets de banque, pièces d'or et d'argent, articles de luxe et d'utilité seront distribués dans les journées du samedi 20 et dimanche 21 septembre.

Pour les détails voir en tête de notre chronique départementale et à la 4' page. St-Servan.

JAMBE FRACTURÉE. Dans l'aprèsmidi du 1" septembre, M. Dequesse, graine- tier, rue ville Pépin, à St-Servan, est tombé de voiture dans les environs du Poncel. Dans la chute, il e'est fracturé la jambe au-dessus du genou. Les témoins de l'accident lui cet prodigué les premiers secours et l'ont reconduit à son domicile. Aujourd'hui l'état de M. Dequesse est aussi satisfaisant que possible. Paramé

CHUTE MORTELLE. Le 2 septembre, à 2 heures 114, de l'après-midi, M. Thomas, entrepreneur de nnguerie, rue Ange Fontan, à Paramé, travaillait sur une maison en construction au village de Rothéneuf. Le pied lui glissa soudain, il tomba du deuxième étage au fond d'une citerne.

Malgré les secours immédiats qui lui furent prodigués, il expirait quelques minutes après l'accident. M. Thomas, aaé de 38 ans, laisse une veuve et deux tout orphelins. ACCIDENT D1AUT<V"Tr.ILE. Le 2 septembre, vers trois heures de l'après-midi, une automobile, débouchant par une petite rue qui va du quai Duguay-Trouin au Sillon, longeant les ateliers de carrosserie de M. Basié, heurta le tramway en marche. L'automobile fut renversée et gravement endommagée par le choc les personnes qui l'occupaient, projetées heureusement en arrière, n'ont eu que des contusions sans gravité, en apparence du moins.

NOS RÉGATES.- Nous avons donné hier les résultats des régates de Cancale, qui ont été courues dimanche.

Le comité a eu la délicate pensée de faire bénéficier de cette fête ceux que la fortune n'a pas favorisés, les petits orphelins; en effet, une quête a été faite pour eux par M. CennéDesjardins et Mme de Painphily M. Laloy, aspirant de marine et Mlle Baudouin M. Recuit, principal clerc d'avoué et Mlle Rosalie Collet. La recette a été des plus limetueuses.

Le soir, la fête a été superbe, foule nombreuse, le feu d'artifice, tiré par M. Mougeron, artificier à Paramé, sur une des jetées de La Houle, a été des mieux réussis. Le bal champêtre, qui s'est prolongé jusqu'à une heure très avancée de la nuit, a été très animé.

Quelques accidents se sont produits au cours des régates.

La Mouette, passée première à la bouée au premier tour, a, en cours de route, subi une avarie majeure par la violence du vent son mât de misaine, sous le coup d'une rafale, s'est cassé au ras du capelage. Son patron, M. Edmond Lehoèrff, a fait preuve d'une habileté consommée comme manoeuvrier en quelques instants il a établi une voile de fortune et, par une manœuvre hardie, a réussi à gagner le deuxième prix sans ce contretemps fâcheux, la Mouette eût certainement ramperté la victoire. Nos félicitations à l'intrépide lutteur.

Le Marceau, patron M. Constant Chouannier, a eu la même avarie que la Mouette cependant, grâce à l'habile manœuvre de son patron, il a remporté le deuxième prix do la seconde série.

L'Eugène, patron M. Lainé, qui àvail passé second à la bouée du large, a été tout à coup abordé par l'Angélique -Marie et, après décision du comité, a été classé le troisième de la septième série.

Deux repris de justice ont été arrétés par les gendarmes, au moment où ils s'emparaient du portemonnaie d'une Canealaise; ils ont été conduits sous bonne escorte à SaintMalo.

PLEURTUIT

Celles qu'on chasse

Puisqu'il n'est bruit en ce moment Pleurtit que de la laicisation de l'école des sœurs, peut-être serait-il bon de mettre sous les yeux des habitants de la commune une histoire oh 1 très courte et très discrète de l'établissement en question.

La plus belle page de cette histoire, en effet, ne sera jamais connue que de Dieu, car elle consiste dans une abnégation silencieuse de tous les instants, dans un dévouement patient, et caché, mis au service d'une oeuvre sainte, dans une vie tout entière vouée, sans ostentation ni emphase, au bien intellectuel et moral de la jeunesse.

Les Soeurs de la Sagesse sont à Pleurtuit depuis le 10 mai 1837. Elles furent autorisées en vertu d'un décret du 3 novembre 1837. Parmi les humbles femmes qui ont passé dans le couvent, sans bruit, sous leur cornette blanche et leur robe grise, et s'en sont allées ignorées comme elles vécurent, il en est une qui a laissé dans l'àme de ses jeunes élèves un souvenir attendri et respectueux c'est la sœur Saint-Chrysogone, arrivée à Pleurtuit le 17 juin 1862, nommée supérieure en julc 1873, et décédée en son école le 15 janvier 1900.

Le 13 décembre 1875, il lui fut décerné une mention honorable, une médaille de bronze le 5 décembre 18;0, une autre le 16 septembre 1896 et enfin uue médaille d'argent du ministre de l'intérieur le 11 juillet 1899 pour l'hygiène et les soins donnés aux élèves de l'établissement.

La supérieure actuelle, sœur Amédée, est 6 Pleurtuit depuis le 1" octobre 1877 et supérieure depuis le 24 janvier 1900. Elle est très estimée pour son savoir étendu et sa 'OUple fermeté.

L'établissement, depuis sa fondation, a ob· tenu le beau chiffre de 470 diplômes. Et maintenant, les institutrices peuvent venir la passé doa Sqeuro de Pleurtuit est la preuve qu« l'établissement peut tenir boa contre la concurrença.

Dinan

AGRESSEURS NOCTURNES. Lundi soir, MM. Haonic, frère?, se rendaient la gare, pour le train' de 8 h. 55, en compagnie de trois personnes. Place de la Gare, ils virent tout à coup deux individus sortir du café Marie et se raer sur eux, menaçants. Ces malandrins forent accueillis comme ils le méritaient l'un d'eux reçut un maître coup de poing dans l'estomac et s'en alla rouler 1 quelques mètres; quant à l'autre, il fut saisi au collet et conduit à la gendarmerie immédiatement.

Ces deux individus ont été écroués.

Broons

BROYÉE PAR UNE MACHINE. Une jeune fille âgée de 22 ans, Eugénie Poirier, était occupée au battage de la moisson, à Kermelin, en Broons; un moment donné, en portant une gerbe de blé, elle eut l'imprudence de passer sur l'arbre de la machine sa robe saccrocha à une goupille s'enroulant autour de cet arbre, et la malheureuse fut projetée contre le sol avec violence.

Les chevaux furent arrêtés presque aussitût, maia cependant trop tard pour éviter un grave accident.

La paavre fille avait la jambe droite fracturée aa genou et la jambe gauche broyée en deux endroits. L'amputation de cette jambe est considérée comme iadisptnsa-

50 fr. de récompense A QUI FERA RETROUVER UNE BICYCLETTE D'HOMME Neuve, émaillée noire et nickelée, guidon relevé, poignée caoutchouc, moyens marqués B.S.A., manivelles et pignons dits AutoMoto, pneumatiques Michel Jackson 35 mim, selle Mèieore, grosse eorae nickelée sur le guidon les manivelles et boulons marqaéa sur la lace interne n' 13. Bicyclette volée à Saint-Servau le 25 août.

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Les propos du docteur Petdeloup M. Petdeioup écrit, le4 4 septembre, CI Nous voulons Dieu 1 comme si lon pouvait s'en disputer Lla possession à conpa de taloches

M. Petdeloup désapprouve les coups de taloches, il préfère les conps de crosse Trahit sua quemque voluptas

« Dieu a fait, dit-on, l'homme son image; il est difficile qu'il soit représenté dans les manifestants Rostrenois du 18 août. »

M. Petdeloup trouve que Dieu était bien mieux représenté, la nuit du 23 août, en lui et son escorte de chevaliers du Gouët. Trahit sua quenique voluptas

a Les manifestants du 18 (pas ceux du 231) étalaient sur la place publique les turpitudes de leur bestialité. »

Ah pouah! quels hideux coloniaux! 1 Pour fieir

« Dieu est un symbole variable et perfectible de nous-mêmes. »

Comprenez-vous, Brctons ignorants ? «. Nous ne croyons pas plutôt l'avoir saisi qu'il nous échappe (comme Petdeioup). Le diin'uir c'est l'amoindrir (de même Petoleloup). A mesure que nos connaissances s'agrandissent, il perd en précision et en netteté (comme Petdeioup), On ne le distingue nulle part, mais on le sent partout (comme Petdeloup.111)

En vérité, je vous le dis, le docteur a vu Dieu da.us son iniroir cherchez plus haut! 1 Savon Médecine pratique Les personnes atteintes de bronchites iuvétérées,qui toussent et crachent sans cesse, été comme hiver, peuvent guérir en employant la Poudre Louis Legras. Ce remède merveilleux, qui a encore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900, calme instantanément et guérit l'asthme, le catarrhe, l'oppression, l'essoufflement et la toux des vieille* bronchites. Une bolte est expédiée contre mandat de 2 fr. 10 adressé Louis Legras, 139, boulevard Magenta, à Paris.

Derncère Heure Paris, 3 septembre.

SERVICE HAVAS

Mort de M. de Dieuleveult

On annonce la mort de M. Camille de Dieuleoeult, ancien représentant du comte de Chambord dans le Finistère, ancien maire de Bohars, décédé d l'âge de 67 ans, au château de TropjiCien, cornmune de Plouvenez.

A la Martinique

La Pointre à Pitre, 3 septembre.

La mer a aoance de 2U pieds à Fort-deFrance. Les scènes de desordres et de panique qui avaient suivi la première éruption se sont renouvelées. La chaleur qui règne à la Martinique est d'une intensité insupportable.

L'affaire Gros-Landroin

Toulon, 3 septembre.

On a signalé en leur temps les actes d'indélicatesse relevés contre le lieutenant Landroin du 22' régiment colonial. Après avoir subi une incarcération assez longue au fort Lamalgue, cet officier vient d'être remis par les autorités militaires, entre lés mains du procureur de la Répuehque. C'est la justice civile, en effet, qui 8'oc- cupera de san cas, en raison de la complicité d'un fournisseur dans le délit dont il est inculpé.

Ce compliee se nomme Gros, ancien pre- mier adjoint de la Seÿ ne sous la municipalité précédente.

Arrété sur un mandat du juge d'instruction, Gros a été écroui à la prison civile de Toulon.

Un doux farceur

Aubin, 3 septembre.

Au la ci Voccasion du comic* agricole, M. Maruéjouls, parlant sur la politique générale, a déclaré ff qu'il n'est pas étonné que ceux qui ont semé le vent; récoltent aujourd'hui la tempête et il: aterminé en buvant à runion de tous les' Français.

A bord d'un torpilleur allemand,' Kiel, 3 septembre.

Des aearies de chaudière se sont pro-; duites dan» le torpilleur SM quatre hom4 mes sont blessés, dont trois grièvement. Un attentat?

ÎTew-Yorfr, 3 septembre

Le président Bocseoelt allait en voiture à Pusfield, dans le Massachuseis, lorsqm sa voiture fut heurtée par un tramway électrique. Les chevaux furent tués. Le- président reçut une forte égratignure mi< visage le conducteur de la rotrure eut le crdne fracturé. Le secrétaire au président- fut blessé. Ur. agent de la sûreté qui «u-i voit fut tué.

Le conducteur et le cocher de la toitwe

électrique ont été arrêtés.

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Cadeaux AUX.

Lecteurs de l'OUEST-ECLAIR

Nous publions aujourd'hui la ln liste des cadeaux offerts par l'OUEST-ECLAIR, à ses lecteurs du département, et qui seront distribués dans les localités et aux dates indiquées en tête de notre Chronique départementale

̃ 2 billets de 100 fer. offerts par l'Ouest. Eclair, ci. 200 fr. 5 billets de 50 fr. offerts par Y Ouest-Eclair, ci.. ? 250 fr. 15 bons de 25 fr. en espèces offerts par l'Ouest. Eclair, ci 375 fr. 200 bons de 5 fr. en espèces offerts par l'Ouest..Eclair, ci I.000 fr. 6 ap j lareils photographiques a L'Eclair » valeur 50 fr., ci 300 fr. 4 ahonnemenlsd'un an à V Ouast -Eclair, valeur 20 fr. ci 80 fr. 6 abonnements de 6 mois kY Ouest- Eclair, valeurl2fr. ci 72 fr. 10 abonnements de 3 mois à l'Ouest-Eclair, valeur,6 fr. ci 60 fr. TV..1 2.337 fr.

Soit un total de 2.337 fr. de lots.

A cefte liste, il faut ajouter

25 kiosques distributeurs de chocolat, offerts nux cnf*nts de noe lecteurs par la grande chocolaterie Menler.

36 bonbonnières pleines de chocolat offerte aux enfants de nos lecteurs par la grande chocolaterie Kenier.

52 pifrcvs de verrerie artistiques offertes par la Grande Verrerie Chupln de Fougères.

lchapo.-ir. Gérard offert parla Chapellerie de !uxe Gérard de Henncs.

1 journée, déjeuner, diner. chambre offerte par le Grand Hôtel Continente! de Ren nés.

1 litre de loi ion Horasse Rc-billard. valeur 22 fr. de la Pharmacie J. Rébillard de Rennes.

1 | a'ic de lunettes ou lorgnon en verres ténap]a?nes offert parla Pharmacie J. Rébllard de Hennés.

100 pipes Botrel, offertes parla Manufacture de pipes Brland (Horvé successeur). 1 dojeoncr offert par l'Hôiel-Moderne de Remit"

1 dîner offert par l'Hôtel-Modern* de Rennes.

1 ebapean offert par la Chapellerie Dufeu de Rente!.

1 déjeuner on dîner offert par la Maison du Faisan Doré 1, rue de Monfort à Rennes.

1 objet artistique offert par la Maison Sexer, sois les arcades, Renues.

Une paire de chaussures en caoutchouc, offerte par la Maison Ouluard, place du Palais et rue Nationale, Rennes.

Une promenade en voiture, offerte par la Maison Ledreux, place de la Mairie, Etonnas.

Un sac de charbon de terre offert par la Kslson Aubin glacière Saint-Hélier, Rennes.

Un chapeau de luxe, offert par la chapellerie du monde élégant, Gehanne, 6, rue de Toulouse.

Une caisse de six bouteilles Quinquina Onfray, offerte par la maison Qnfray de Rennes.

Un bon de douze bocks, offert par M. Legrand, propriétaire de café Panaget. Un bijou artistique, offert par la Maison Lemarchand, bijoutier orlèvre sous les ar cadcs, Rennes.

Un lot du Quiquine Métraille, offerts par la Maison Métraille et Gergon, rue du Une rcliure d'amateur, offerte par la Malson Baudret, rue de Bordeaux, 3, Rennes.

50 bons donnant droit à.une audition phonographiqiie et cinématographique dans la salle des dépêches de l'Agence Commerclale, rue de Rohan, Rennes.

10 lots de nouveauté?, offerts par la Malson Bougrles (A l'Ange Gardien), rue Le Bastard.

Un article fantaisie offert par la Maison de mercerie et modes .Verrier, 1, rue Poulain-Duparc (A l'Espérance), Rennea.

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