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Titre : Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris

Auteur : Société d'anthropologie de Paris. Auteur du texte

Éditeur : Société d'anthropologie (Paris)

Éditeur : Masson (Paris)

Date d'édition : 1915

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34349269z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34349269z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 15197

Description : 1915

Description : 1915 (SER6,T6).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k63955p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T46-157

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Voici les faits que j'ai d'abord & citer.

Dans une grotte, située à Oyes (Marne), M. te Baron de Baye a a trouvé en i873 deux grains do collier en AMBBK et la grotte qui recelait ce collier ne contenait que dés objets en pKTre. Et)e était donc bien néolithique. Cet objet est d'une ressemblance frappante, dit l'auteur, avec un grain d'un collier figuré parNiisMn. Aussi ce dernier part-il de là pour essayer de démontrer que cet ambre est venu de la Baltique, alors qu'il déclare lui même qu'on trouye du Succin dans une région très voisine, le département de t'Ain L'un de ces graine est rond et pff~ au centre, l'autre, en olive, est perforé dane toute sa longueur.

Le même auteur a signaté que, sur l'une des sculptures des grottes do Coizard ornée d'un collier, la partie centrale, pendant sur i& poitrine, a été coloriée en Jatto' Et M. Aveneau de la Grancière et Déchelette en ont conclu, avec assez do raisons, que l'artiste avait voulu reprësenter ? un grain d'am&M C'est bien probable, en etïet, vu la trouvaille précédente On a trouvé aussi de l'ambre dans des Dolmens du Midi (Gard, Aveyron, etc.); mais ces monumenta peuvent être de t'Age des Métaux*. 4. Aussi je ne puis en tenir compte ici*.

On doit d'ailleurs dire qu'au Néolithique l'ambre est rare partout, sauf en Danemark, Suède et Grande-Bretagne, parce qu'on était là dans le voisinage même du tieu de production principal. On l'y trouve, en effet, dans les sépultures de la fin du Robenhausien.

La question qui se pose est de savoir si cet ambre de la Baltique B est venu jusque dans le Bassin parisien. Tout le monde l'admet. Mais j'estime avec de Cessac (1874) que cela n'est pas prouvé et ne le sera qu'après des analyses, chimiques et microscopique!), poursuivies avec méthode et exécutées par des savants de compétence reconnue. Pour mon compte, je ne crois pas à un Commerce, établi entre la

doit être d'origine locale, puisqu'alors les Glaciers recouvraient tes rivages 6ud de la Baltique.

Voici les etation* indiqoeet par M. t)éehe)ettû(~fattt< t. [. p. <«)! Gu'ienut. pr&B Krem. (Baste-Autfiche); Grottes de Kostetik et de Zitny (Momie). CfMt~r~ <tt<. <f~M<A. et <f<<MA. pt~A Stockotm.

Baron de Baye. Mr<-A~. pr<A. Paris. <MO [V. p. 360 et 9M]. AVBMAO M LA GRANO&M. – Par. pr< P<it x, 1897 (V. p. M). < E. CAMAtLBAC. – /m&M <<«)M OehMOM du Midi. A. P. A. 8 Chorboure;. tM5, p. M7. 11 s'agit de sépultures de l'âge du Ct<t'er<' et ~mtfefou~ [Cf Co)t. PniniefM i Muséum, Ptrit)

G. de Mertittet (Le /~A., 2' E.]. p. M8.69) si~Mte de t'Ambre dana la Marne et la Pahatte 8utz (Lac de Bienne, Suitse). pour le Néolilhlque. Les trouvailles qu'il indique pour )e Fiaijtere, l'Ariège, t'Aveyron, t'Herautt, le G<rd, t'trdèehe. peuvent être aussi bien du Bronze que de ta Pierre polie, au moins en générât. – H faudrait étudier cela par le détail.

e L'Ambre (Ambre /at<))e] 9<t eite par Camoeoa [ttM<<t<<«, Ch. VI, p. tMJ e PrtcitiUï aromateB, qui croit au fond des men' Et Camo6nene connaissait guère ta Baltique.