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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1901-07-29

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 29 juillet 1901

Description : 1901/07/29 (Numéro 716).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k639321d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/10/2008

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PLACEMENT GRATUIT Dans le but d'être utile à notre clientèle ouvrière, nous ingérerons dé~formais, titre absolument gratuit, toute* les demande» et offre* d'emploie qui nous seront adressée*. Sou* ce titre 9 OFFRES ET demandes D'emplois noua ouvrons donc en 3' page, une nouvelle rubrique qui, nous l'espérons, sera suivie avec soin par tous nos lecteurs à la recherche de travail.

L'Emigration Bretonne Il ne faut pu casser de répéter aux Bretons L'émigration à l'intérieur, et surtout à Paris, est une erreur, une faute grave. Il faut leur dire aussi, que leur exode vers le dehors ne sera -vraiment utile à la Bretagne et à la France, e s'il est dirigé vers nos colonies. Qu'ils résistent à suivre dans dans le nouveau monde, dane l'Amérique du Nord ou du Sud, en Australie, ou en Nouvelle- Zelaode les émigrés d'Aogleterre ou d'Allemagne. Ils y trouveraient sans doute un emploi plus rémunérateur, qu'au pays natal, mais noyés dans un monde anglosaxon ou italo-espagnol, leurs efforts seraient perdue pour la France. Cette émigration, touvent utile, ne nous satisfait pae. Il nous en faut une qui serve à la fois la Bretagae et la France.

C'est dam nos colonies, à l'abri de notre pavillon, mens casser d'être chrétiens, ni Français, que les Bretons doivent mettre à profit leur initiative et leur admirable endurance. Notre domaine colonial offre, il est vrai, d'immenses espaces impropres à l'habitation du Français terras tropicales et équatoriales d'Afrique ou d'Am6riqne, qui ne pourront jamais être peuplées par les Européens. Mais en dehors de ces colonies de commerce et d'exploitation, quelle étendue de terres plus saines ne dorne-t-il pas aux

dagascar, au Tonkin, en NouvelleCalédonie ?

Même parmi ces colonies privilégiées, il y en a qui conviennent moins aux Bretons, qu'aux Français d'autres régions, aux méridionaux en particulier. Les districts de l'Algérie occidentale, les plaines d'Oran et de Mostaganem, et d'une manière générale le Tell Algérien, contrées fertiles mais chaudes et exposées à de longues sécheresses, s'offrent aux Languedociens, aux Provençaux. Combien de Français du Nord et surtout de l'Ouest n'y ont-ils pas échoué, vaincus par le climat et le soleil.

Tout autre se présente la Tunisie septentrionale, la Kroumyrie escarpée, humide et boisée, tout autre le haut plateau de Madagascar, ou l'état sanitaire des troupes françaises, de l'infanterie de marine en particulier, est meilleur que dans les garnissons de France, ou encore le sol accidenté, trop accidenté, mais parfaitement sain de la Nouveile-Calédonie.

Dans ces dernières colonies, les Bretons trouveront facilement les deux ressources qui leur ont permis de former sur le continent la province la plus peuplée, la plus forte de l'ancienne France, le labourage et la pèche, le labourage en Tunisie, la pénhe mot les cotes de Kroumyrie et d'Algérie, les cultures d'Europe et d'autres plus riches encore à Madagascar ou en Calédonie.

Qu'ils se hâtent pour le plus grand bien de la France et de son avenir. Mais comment se hâter ? Est-ce en expédiant au hasard, tous ceux que la misère on le découragement chasseraient du pays ? Non, surtout si ces découragés sont de mauvais Bretons privés des qualités de leurs pères ? Sera-ce par un choix de familles ainees, pourvues d'un pécule assez considérable, que l'on formera le noyau de ehaqoe établissement ? Mais store on ne s'adressera qu'aux riches, à ceux qui ne veulent pas émigrer. Le meilleur moyen d'attirer les Bretons en Tunisie ou ailleurs, c'est d'y fonder de petites communautés bretonnes, c'est d'y transporter la paroisse bretonne toute entière.

Pour cela que faut-il, des recteurs ? 11 y en aura en abondance, des paroissiens ? Nous en avons de tout prêts et d«f meilleurs de l'argent ? Sans doute et nous ea réclamons à tous ceux que 1» crise de notre pays intérelie. à ceux qui veu'eat la résoudre autrement que par des mots.

Nos Dépêches EN FRANCE

Les manœuvres de l'Ouest Contrairement ce que plus leurs de non confrères oui annoncé, les grandes mancearrei de I Oaeit seront effeolaéei à la date précédemment indiquée. Le général Griiot, oommandant la 11 oorpi, à Nantes, vient d'adresser aux fous tes ordres les initrnetioni relative§ cet manoeuvres le général Insiste particulièrement sur le iervice de tûreté.

Soixante mille homnsts prendront part aux opération L'action finale après le débarquement des troupes de secours, est défloitivement décidés elle se paisera dans la plaine qui s'étend entre Souligné et Brettei, à quatre kilomètres de Villefragan.

La revae sera remplacée par un défilé qui précédera la dislocation des corps d'ar mee de Nantes et de Bordeaux.

Du avis plasardéi à Rocheforl el aux environs annoncent qu'à cette ocoasion les droits de réquisitions seront exeroés oonformément a la loi.

On recommence à supposer que les troupes embirqaées a Qaibsron seront dbbuquées non loin de Rooheforl et de Fauras. Un automobile dans Id Seine Quatre victimes

Parle, 28 jaillet.

A cinq heures, hier après-midi, a Neailly, on automobile, dansltquel se trouvaient qnitre personnes, parmi le. quelles M. le duc de Morny, s'était arrêté quelque temps, ayant besoin de réparations urgentes. Pais il démarrait et reprenais son chemin, le long de la Seine, sur la rive droite, quai de l'Abreuvoir.

Tout à coup, à 1,200 mètres a peu près en aval du pont de Nenilly, et à 500 mètres en amont da pont de Puteaux, le mécanioien, M. Bsdel, âgé de quarante-deux ans, aperçus un fiacre qui arrivait à toute vitesse dans la direction de l'automobile.

Pour l'éviter, Il voulut obliquer sur sa

droite, mais le mécanlsme-direoieur, dont le système est ancien, ayant mal fonctionné, le véhicule, après avoir viré, au lieu de poursuivre sa route, monta sur le trottoir et glissa le long du talus de la berge, haute d'uoe dizaine de mètres à peu près. Deux des personnes qui étaient dans l'automobile eurent la présence d'esprit d'en sauter^immédiatement le propriétaire, M. le dno de Morny, De se fit qu'une légère écot chute nue jambe, el un apprenti méoaLioien, M. Emile Cormil, âgé de seize ans, demeurant rue Loogwjr, i la Plaine Saint Deais, en fat quitte Four quelques contusions sans gravité.

Il n'eu fat pas de même pour les deux autres voyageurs, qui, s'étang élancés hors de l'automobile, lorsqu'il était engagé sur la pinte turenl pris tous les roues et fortement comprimés.

Le mécanicien, M. Bedet, en% une des côtes droites fracturées et lui sur ta demande expresse, transporté à son domicile, 15, rue de la Justios, à la Plaine SaintDenis

Son tilr, Robert, Igé de quatorze ans, ent la cuisse gauche fracturée son égal étant plus grave, il dut être transporté à fbépltal Beaojon.

Quant l'automobile, qui avait roulé jusque dans la Seine, il a subi des ritgàts qui peuvent s'évaluer plus de 1, 000 fr; les pièce* de carrosserie sont tout a faU hors d'adage.

Les pompiers, avisés de l'accident par téléphone, sont parvenus a le repêcher, foroe de chèvres et de grues, et le travail n'a -pu demandé moins de deux heures. LE CRIME DU FAÛUET Le drame de Pontanfy. lia aubesjeaa-pere. Folle au vea- s/etwee.– sVéplloffue d'w

tirante p>Msft*imel*

Voioi leu détails complets sur l'horrible crime du Faonë*, que nous avons brièvement raconté à nos lecteurs.

Sur la roule nationale de Faouél Lorient, environ 3 kilomètres du Faooél, est ne village de PontaLgoy, où se trouvent le pont et le moulin de ce nom, sur l'EUé. C'est un lieu très pittoresque et très fréquenté des pécheurs. Aussi, au carrefour de la rouge de Loounolè et de la route nationale, s'est établi, dans une Klie petite maison, le débit des époux orvan, très achalandé dune l'été et bien fréquenté les jours de foire. Sur l'enseigne on tit

MORVAN

Vend à boire et et mangtr

C'est une propriété des époux Morvan, ayant quelques dépendar. ess, un jardin et quelques champs aux environs. Le mari, presque septuagénaire, était plutôt cultivaleur et la mère n'occupe de sec vaches et de son débit, où lui aide la plus j»one fll'e. âgée de 18 » 80 ans. Les autres filles Morvan, plus âgées, ion! toutes mariées dans la région l'une d'elllet, Anna Morvan, âgée d'environ 22 ans, était ms.riee.au fl'i Jeteph-Merie Le Bail, sabotier au Paetëi.

Joseph Le Bail

Le Bail est un jeune homme de 26 ans, originaire du Faooèt d'une honorable famille de sabotiers venue de Gaémené, il était maître sabotier lui-même, depuis la mort de mon père survenue il y a environ six mois. Un de ses frères tet soldai au 135 de ligne, à Angers et Il a encore » rieille mère, honnête femme s'il en fût. Joseph Le Bail a rrça une bonne éducation, une instruction plus qu'ordinaire et il était sorti de l'écoled'agriculturb da Grand Resto avec le diplôme de l'école. En temps ordinaire, il était doux, très sensé, instruit et parlant bien, an total d'une moyenne Supérieure aux ouvriers de la région. Cependant il te monlrail toujours très nerveux et de faible caractère, extravagant même lorsqu'il avait bu ou par suite d'une autre exoitalion.

Engagé volontaire dans l'infanterie de matine, il ce fil réformer pour aliénation mentale et fat interné ensuite quelques mots à l'asile départemental de Lesvelleo. Depuis, Le Bail se vantait d'avoir ainsi simulé la folie pour ce faire réformer et d'avoir trompé ce point les médecins aliénistes.

Crime du Faouët

Quoi qu'il en soit, il se mariait et: mai 1899, cveo Anna Morvan, jolie bretonne de 20 ans, qui avait 4lé bonne à Lorient et à Parie. Le ménage ne marche pas à souhall. La femme semblait peu aimer son mari, quoique celui ci adorât sa jeune épouse, dont il ce montrait jaloux môme. Des scènes violentes surreoaient et plusieurs fois la jeune femme t'était échappée ohez ses parents.

Un beau jour de t6vrier, elle quitta pour toujours le domioile conjugal, emporsant une forte comme d'argent, provenant de l'héritage du père Le Bail. Le mari croyait qu'elle était allée rejoindre de ces amis de csear à Paru et il la flt même rechercher, mais sans succès, par la Préfecture de police.

Depuis ce départ, Le Bail semblait font désorienté. Il buvait beaucoup, se nourrissait peine, travaillait peu et se livrait à des extravagances sans nombre, tout en se montrant d'une nervosité inquiétante. Mais, aurions, il gardait un vif ressentiment 1 la famille de ses beaux parents, leur reprochant sans cette d'avoir provoqué on tout au moins favorite le départ de sa femme, et cette rancune de Le Bail contre les Morvan était si connue que quand,

la J m IjUOlijUO ICUU^IB, uu IUUQUUIQ bluta la hacgar de l'aubergiste de Ponlanguy, Morvan et la rumeur publique accambrons Le Bail de ce forfait mais, celui ci ne fat pas inquiète, faute de preuves. Du reste, bien que Le Bail ne lui ail jamais fait de menaces, soit verbales soit écrile., le père Morvan savait que son gendre l'exécrais.

La découverte du crime

Mardi 24 juillet, vers aae heure de l'après-midi, un petit imrçoa de village de Pontanguy, le petit Hellegouarch, accourail au Faouël prévenir son oncle Morvan, boulanger, que son grand-père Morvan venait d'être frappé d'un coup de couteau, pendant son sommeil et qu'on le croyait mort, qu'il fallait prévenir la gendarmerie. En même temps, un autre petit garçon de Pontangvy arrivait prévenir soa père, meunier, qui se trouvait l'auberge Guily, au Faenêl, que le beau-père de Gtily était tué.

La brigade de gendarmerie de Faonêl se mil aussitôt en campagne. Le maréchal des logis Fonteneau lui le premier à cheval et se rendis au galop irar les lieux da orime, il était arrivé premier, dix minutes à peine après avoir été prévenu.

A son arrivée PontaDguy, M. Fonte neau trouvai% dans le cellier des époux Morvan, attenant à leur habitation, le oadavre du chef de la maison, Morvan Vincent, Age de 67 ans, étendu près de la porte, dans une mare de sang il portait à la lêie une plaie béante de 4 centimètres, parais mans très profonde, d'où le sang avait coulé avec abondance, si bien que les vêtements de la victime un étaient couverts. La femme de la victime, Mme Morvan, déclara aussitôt que ses soupçons ee per%aient sut son gendre, Le Bail.

La veille du crime, en effet, son p'.lil fils Hallegonaroh, de Slerly, qui est o6ez elle depuis quelque temps pour garder les bestiaux, était avec ceux ci dans un champ non loin de la, quand il vint prévenir sa grand'mère qu'un monsieur (aotrou) rôiait par le champ et s'y cachait. Li grand'mère fat voir et avait aperça Le Bail, qui parais sait pris de boisson, qui insulta sa bellemère et courut après pour lui faire nn mauvais parmi. Celle-ci avait crié au se,cours» » et les meuniers étant aocoorus, Le Bail s'était alors enfai.

Le maréchal des logis fil les premières constatations d'urgence. Ea suivant les $races de sang, il reconnut que la victime avait dû être frappée en dormant dans une toute pallie hutte en chaume, où Il faisait habituellement la sieste, dans le jardin, à environ 40 mètres du lieu où il était venu mourir. Les traces de eang que portait la oouobette ne laissaient aucun doute ce sojM, la blouse de la victime et une blague de tabac étaient encore là, a côip.

Le docteur Le Noo arriva peu de temps après la gendarmerie. Il constata que le larynx avait été tranché, que ta carotide était atteinte et que le coup ainsi porté à la gorge aval) été violent et avait pu déterminer la mort au bout de cinq minutes environ.

Arrestation 4b rasvaattfo

Pendant ce temps, leu autres gendarmes.

recherchaient l'assassin présumé, Le Bail. Ils le rencontrèrent au boni de peu de tempe sur la roule de Faooët, errant dans une lande, à environ 400 mètres du lieu da crime.

A l» première qnastioD, il répondit i Oej, je viens de tuer moa beau-père par veogeanoe, et si je ne vous avals pas trouvé, J'aurais été me conslhuer prisonnier à Quimperlê 1 »

Il ee laissa arrô'er sans résistance, ne demandant pas mieux que de retourner avec les gendarmes à Pontangoy. On a trouvé sur lui le couteau dont il s'était servi et qu'il avait lavé dans un ruisseau voisin, ainsi que ses Maine. C'est une arme solide à lame bien affilée, comme savant les affiler les sabotiers, et coupant oomme un rasoir oe couteau porte un manche en métal, dans le genre de ceux qui sont le plus vendus dans la région. Dans une main habile, comme celle d'un ouvrier, eette arme pouvait être terrible. Le sabolier Le Bail a prouvé sa dextérité en ce triste genre d'habileté.

Interrogé immédiatement, il avoue cyniquement être le seul anlent de ce monstrueux assassinai, disant que « depuis longtemps il en voulait à ses beaux parents, parce que sa temme l'avait abandonné, el que, sachant que son beau père allait d'habitude dormir tous les midi dans oelle huile, il s'était introduit dans le jardin par la lande voisine et en se cachant pour ne pas être aperçu ayant vu son beau-père bien endormi, il s'était glissé dans la petite hutte et il l'avait frappé fortement 4 la gorge d'un coup du couteau qu'il avait à la main. »

L'assassin a ajouté « que la victime l'ayant regardé fixement et cherchant à se défendre, il avait retourné le couteau dans la plaie de façon lui donner la morl rapi- dement, comme les paysans font aux porcs qu'ils loeatel dont ils veulent faire beaucoup couler le aaDg el qu'il avait encore porté au pauvre vieillard de nouveaux

couteau ne pénétrait pas dans le crâne, il avait pris la faite, emportant son arme meurtrière. il Le Bail termina en disant qu'il Ignorait que son beau père était mort; que s'il ne l'était pas, ce n'élail pas de sa faute; qu'il ne regrettait rien et qu'il aurait voulu de préférence tuer sa belle mère. C'était dit-il, ma seule manière de me venger sur cette fimiile, qui a mis le malheur ohez moi, et le l'ai tait. n

Quelques instants plus tard, et devant le publio, l'astassin répétait à qui voulait l'entendre, et à haute voix

« Oai, jai agi aveo eaog froid, j'entends prendre la responsabilité de mes actes et du crime que je viens de commettre I. Je n'ai agi que par vengeance. Je ne regrette qu'une chose, o'est de n'avoir pas gué ma belle mère! »

L'enquête

La préméditation parait donc bien établie, d'autant plus qu'on racoate au Faon cl et a Meslan, que la veille de crime, Le Bail avait lardé de coupa de couteau un porc ranoonlré sur la route sans doute pour essayer son couteau.

Il est établi aussi que Le Bail, qui tralais les joars précédents de mon métier de sabotier, au village de Kerlin. en Priziao, avait fait la noce le mardi '23. mais qu'il n'était pas da tout pris de boisson le jour du crime. Ainsi à midi, quelques instants avant de perpétuer son affreux forfait, il avait bu seulement ani café et mangé un pou de pain et de beurre chez Etienne Hellegouaroh à l'auberge de Font Belltk, à un kilomètre plus à l'est de celle de ses beaux purent*, sur la route de Lorienl, mais sans donner aucun signe de dérangement ou autre, pouvant faire supposer une telle action.

Beaucoup d'antres croient qu'il y a certainement eu du ressentiment de la part de Le Bail, mais que le départ de sa femme et aussi quelques oaraotères de folie, sont pour beaucoup dans le mobile du crime. Jeudi, le parquet de Pontivy, prévenu par les soins du juge de paix, arrivait dès te matin à Pontanguy.

Etaient là MM. Maladou, procureur de la République Chauvin, juge d'insIraolion; Le Doojei, greffier da tribunal, et M. le docteur Le Noo, du Fagoêl, délégué comme médecin légiste.

Le Bail a été interrogé par les magistrats et a fait les mêmes déclarations précitées. Confronté avec sa victime, il n'a manifesté non plus aucune émotion.

Le parquet a fait faire l'autopsie de la section da oou où se trouve la plaie mortelle, afin de bien déterminer la cause de la mort. Lï soir même, vers les cinq heures avait lien au Faooêl l'inhumation du ooras de la victime.

Un mandat de dépôt fut délivré contre Joseph Le Bail et, au matin, il était dirigé sur la prison de Pontivy, où il sera inoaroèré, en attendant sa comparution devant la Cour d'assises da Morbihan.

La plus à plaindre, dans ce malheur, est encore la bonne vieille mère de Le Bail bien éplorée du crime de son fils aîoi. Quand elle a appris jeudi soir, l'abominable action dont il s'était rendu coupable, elle le cherchait dans les débit. du Faooëi, tachant qu'il avait déserlé son ohantier de Kertn, et elle n'a en d'autre parole que celle-ci

Oh 1 celui-là aurait mieux fait de me tuer plutôt que de tuer Isa autre% I. 7oute demande de changement d'adrease doit être accompagnée de cinquante centimes en Hmbreê-pààte.

A L'ETRANGER SAINT-SIEGE

Bruit de dUyraee

Rome 28 juillet. Par nulle des Incidents qui ont suivi le vote de la loi sur les aisoeiadifgracc et serait virtuellem»u. r«mplaoé par le cardinal Ferrata, ancien nonce apostolique i Paris

Le cardinal Rtmpcllt perd de ce chef les chances sérieuses qu'il avait la tiare pontificale.

CANADA

Terrible Incendie

Qnébeo, 28 juillet. Un terrible Incendie vient de conaamer le village de la Prairie. Trente-huit maisons et an couvent ont été la proie des llammes.

Les pertes sont énormes, mais par bonheur il n'y a pas accident de personnes.

ESPAGNE

Une église saccagée

Hendaye, 28 juillet. Dans tt nuit de samedi h dimanobe, l'église de Féobte a <té uocagée l'autel a été démoli et les vase* saorés volés. lu auteurs de cette profanation sont restes inconnu*.

IRLANDE

Nouveaux troubles

Belfast, 28 juillet. Des protestants ayant attaqué des catholique» au cours d'une procession, des troubles ont éclaté,

Du charges de police oui au lieu et il y a eo de nombreux blessés. Plusieurs msgatins ont été pillée.

La Guerre du Transvaal Le rappel de lurd Kitcbener

Londres, 28 jaillet. Le correspondant particulier du Standard à Capetown envoie, var lettre, un brait qui circule aveo persisttnoe dans cette ville lord Kitchener abandonnerait le commandement en chef de l'armée eud-afrioaioe à la fin d'août, et revieadrait en Angleterre, où il resterait cinq mois avant de prendre le commandement en chef

aux inae*.

On désigne air Blindon Blood oomma son successsnr.

Les Boera dans le Swaziland

Londres, 28 juillet. Le Wir Otlica a reçu la dépjohe suivants de lord Kitchener Pretoria, 26 juillet. Le général Stephenson annonce qu'une fores supérieure de Bcêfs a forcé an détachement de steinaoker's houe, qui occupait Bremarsdorp évacuer cette pltoe, On pense qu'il s'agit des oommauJos d'Amsterdam et de Piet-Retief, venant da sud. Le détachement s'est frayé an chemin jusqu'à Lembobo. a 16 milles de Bremersdorp, perdant environ dix morte et bleues et cinq manquants.

Bremeradorp est la principale ville du Swaziland. Amsterdam et Piel-Retief sont deux petits villages da Transvaal situés le premier à l'ouest, le second au sud du BremersBruit d'intervention démenti

La Haye, 28 juillet. Loi bruits répandue ptr les journaux étrangers, concernant an* intervention du gouvernement néerlandais en faveur de la paix dans FAfriqae du Sad. ni mont pas fondés. L'arrivée iei da président Krüger ne s'y rapporte nullement.

Le docteur Leyde est reparti hier soir pour BraxellM.

Va cadeau lord Roberts

Londres, 28 juillet. C'est mardi que la Chambre des Communes discutera le don de 2.600.000 francs qu'on se propos* d'offrir à lord Roberts.

M. Labouohèr* prendra la parole contre. Echo©

Et allez donc

Il était temps que la lutte cette 1 Larient, entre MM. le docteur Roux et Jehanbo, pour le conseil d'arrondissement. Elle allais tourner à J'aigre, on pourrais môme dire au vinaigre, comme on va voir. Voici, en effet, le poules envoyé par M. Roux aux électeurs

J'oftre un veau du poids de Jebanno i celui qui prouvera que j'ai été l'organisateur de la grève des médecins.

Le citoyen Guillo qui a signé le mensonge aura droit la tête da veau.

Etc. Et poar finir

Dimanche, vous ferez justice de tous lu mensonges éclos pendant la nuit et couvés dans les cafés. Roux. Et allr donc 1

Les animsurpTéfôrô» des souvenirs S. S. Léon XIII a un faible font ptrtionlier pour le monde des oiseaux. « Cecici, disait récemment le Saint-Père à un ambassadeur, sont lei meilleurs de mes diplomates. En tflet, mes visiteurs, en me quittant, ne peuvent que vanter mon ama bilitô mais je les défie bien de répéter la moindre de mes paroles, attendu que, pendant toute la dorée des audience%, ma voix est couverte par le gazouillement des oiseaux. n

Le roi de Portugal a pour favori un babouin de grande taille, trident, alcoolique au dernier degré, mauvais comme la peste, mais excessivement drôle, pareil-il, quand il a bu un coup de trop.

Le roi des Belges se comptait en la so oiété des oolibrii, des oaoatoèi et autres perroquets dont les volières du château de Lacken regorgent.

Ls Sultan affectionne partioulièrement les cochons d'Inde.

Quant à la reine régente d'Espigoe, elle réserve longes ses faveurs a un troupeau de chèvres, par reconnaissance envers les nourrices qui ont conservé l'existence à l'enfant débile qu'est Alphonse XIII. Le Sultan dort

OatélégraphiedeConilantinoplequ'Abdul-Hamid est depuis quelques jour@ envahi par une somnolence inquiétante. S'élan%

mdermi à six heures da soir, il ne se réveilla que le lendemain à midi pour u rendormir aussitôt.

Les familiers da Sultan, effrayée de cet excès de sommeil, mandèrent le médecin arabe attaché à Yildu-Kioik, qui réussit s réveiller un client en lai appliquant de la glace mur lu tempee.

Le patricien, pour combattre le mal, reconnut qu'il était néeeswire de pratiquer une saignée, estimant qae ce sommeil provenait d'une pléthore de sang qui pouvait déterminer un transport au cerveau.

Le Sultan qui, on le mais, sue de peur, se montra vivement effrayé. Avant de se son mettre à la lancette, il se fil apporter un coran et exigea du médecin qu'il jurât que la saignée lui aurait provoqué un soulagement immédiat. Le médecin jura et la saignée fat opérée.

Il couvient de rappeler que le sang du Sultan provenant d'âne saignée est recueilli religieusement et conservé pieusement dans des bouteilles par les familien. Ceux-ci le conservent comme un pieux souvenir ou le vendant à des fanaliqaee.

Ce commerce donne même liea à de la fraude et à des falsifications. C'est ainsi qu'un riche AogUii paya 100 piastres une fiole de sang da Sultan. L'ayant fait analyer, il tel reconnu que c'était du sang de chien.

Le bon fendre

Au commissariat

Cornaient 1 voire belle mère s'est jetée par la fenêtre, et vous n'avez rien fait pour la retenir ?

Je vous demande pardon, monsieur le Commissaire. Je suis descendu a l'étage aadessous pour la rattraper, mais elle était déjà passée. Mktéor.

Elections Départementales CONSEIL GÉNÉRAL

Sorutin de Ballottages Résultat par Communee

Canton Nord -Est (Rennes)

RSiNMES

Inscrits 4 065. Votants 2 484

MM. Brager 1.274 v. Janvier 1.197

MONTREUIL Ll-GAST

Inscrits 180. Volants 146. Si>f frages exprimés 14i.

MM. Janvier 109 Brager 36

Gsvezé

Inscrite: 451. Votants 371. Suffrages exprimés 371.

MM. Janvier 242

Brager 136

Nuls I 3

< SAINT Grégoirb

Inscrits 305. Volante 218. Suffrages exprimés 218

MM. Brager 139 voix. Janvier 79

Thorigné

Inscrite 129. Volante 94 Suffrages exprimés 94.

MM, Brager 60 voix. Janvier 92

Bodin. 2

LA CHAPELLE DES Fougbrkts

Inscrits 151. Volants 124. Suffrages exprimés 122.

MM. Brager 80 voix. Janvier 42

MeNTVBBUONT

Inscrite 103. Volants 86

MM. Brager. 45 voix. Janvier 39

Bktton

Insorils 537. Votant* 386

Suffrages exprimés 305

MM. Brager. 132 voix. Janvier. 93

Résraltat total:

Inscrite 4.065 Votants 2.484

MM. Janvier 1.833

Brager 2.052 Eia.

CANTON db Tintkniac

Inscrits 3.024. Votants 2 437. Satflegme exprimés 2 400

MM. Joubert 1.803 Elu. De France } .090

Divers 7

la DisIribotioD dfs Prix DES BEAUX-ARTS

Hier malin, dix heures, a ea lieu dans la salle des Fées du Lycée, sous la prr»idouce de M. Hlrich, inspecteur de l'enseignement du destin et des musées, délégué par le ministre de l'instruction publique, la distribution des prix aux élèves de l'Ecole Régionale des Beaux-ArH de Rennes. Sur l'estrade on remarqaait M. le Maire de Rennes es ses adjoints, la plupart des conseillers municipaux, M. le Préfet d'illeet Vilaine, les membres de la commission, de sarv«illance de l'école, les chefs d'indmtrie de noire ville, tous heureux de donner une pnuve de sympathie œtle èoote i tait de Il ides proarès es arrive |> 4e -ou. rérolfais tous


Après une oavtrtare pu la musique mu- nicipale dirigée par M. Rigrz, M. Hirscb. prononce an disooars fort intéressant, u sure -son, mais qui ne parvient pu aux ex trèmitét de le salle. Il fait ressortir toute* let beautés de l'art, la renommée du pays de Fraaoe, les sooeès de ici enfuit, la valeur de nos artiilM, lent réputation dans le monde entier.

Poarqaoi l'orateur n'a t-il pu Jeté let yeux sur notre paya breton et signalé an moins le nom de notre compatriote Jean Boucher, ilataaire, ancien élève de noire école régionale des Beaux A ru, et ancien pensionnaire de la ville de Rennes l'école des Beaux Arts de Paris qui a obtenu le prix du Salon ? 7

Pourquoi M. Hirioh n'a I il pas eu an moi pour notre Ssole pratique dïnduttrie, devant ces élèves venae pour recevoir leurs prix, et qui cuisent été si heureux, ainsi que leurs professeurs, d'avoir retenu pendant une minute seulement l'attention du représentant da ministre de l'instruction pnbliqae et des beaux aria. Lss Reumais ne confieront aisément du double oubli de M. Hirsoh, mais ils se diront que le ministre devrait bien faire la leçon aux dèlépués par trop distraits qu'il nous envoie.

On passe ensuite 1 la proclamation des lauréats, dont les corn* sont salués par les applaudissements de l'assistance

Ecole région» des Beaux-Art*

Société d'encouragement t1 l'Art el à l'Iadaitrie. 9' prix (100 f ranci) M. Pierre Galle, peintre, élève de l'Ecole régionale des Beaux-Arts de Rennes. Contours du Prix dit ces Tron-Arh. M. A!bert Bourget, soulptsar, élève de 1'Ecole régionale des Beaux Arts et pensionnaire de la Ville à l'Eaole nationale et spécia'e des Be&ux-Arli de Paris, a obtenu deux mentions au concours dit du TroisArts.

Coccours de sculpture pratique et concours d'eaquisse. M Eloi Robert, scalplenr, ancien éiève de l'Ecole régionale des Beaux-Arts et pensionnaire du Département à l'Ecole nationale et tpéoiale des Beaux -Arts de Paria, a obtenu un prix au concourt de sculpture pratique et nue mention honorable au concours d'esquisse. Prix du Ministre. Peinture et dessin Charles Fédry Mathurin Mènent Desvin industriel Joseph Guiaard.

Médaille d'excellence. Louis Marais, peintre.

Prix oflert par M. Le Hérissé. Joseph Gnibard.

Prix offerl par M. Pinault. Pierre Galle.

Prix ofler4 par M. Ch Beaofils. Emmanuel Guérin.

Prix oSert par M. Saoher. Edouard H 08.

Prix offert par M. Laroher. Franc'» HaJoohei.

Prix otetb par le Contait des Prud'hommes. Jules Henent, Joseph Danet, Joseph Lahaie, Lucien Marie.

Prix offert par la Syndicat de la Chambre des Entrepreneurs en Bâtiments. Mathurin Mènent.

CONCOCSS 8KMKSTRIIL. Cours SDpérieur (première division). Nalnre. Hors concours, E. Dadoret, L. Marais; 1' pr., Malbnrln Méheut I prix, ix «juo, Louis Marie, Kené LaureDt mentions honorables, Pierre Galle, Yves Bousin.

Antique. Hors concours, EmUe DU. dores, Louis Murais 1 prix, ex ssqoo, Charles Fédry, Lents Marie: 2\ Mathurin Méheat; mentions bonorab!es, Adrisn Robert. Théodore GaiUemois

Ornement (L*o*)- Hors concours, Emile Dadsret, Georges Girsnd, Maihnrin Méheul; 1" prix, Charles Fédry; 2', ex »quo, Louis Marie.Yvei Boatin intuitions honorablee, Félix Piner, Théodore Cuillemois.

Plante vivante. Hor* concours, Mrtharin M&heut, Pierre Galle. Georgea Giraud 1 prix, Char le. Fédry 2 Francis Halochet mention hoaorable, Louis Marais.

Deuxième dWision. Antique. Pas de premier prix 2 prix ex wtjuo, Henri Serre. Charles Trochu; 3\ Ludovic Frouin; mention hocouble. Jean Galle.

Tête. Prix, Paul Hindré mentions honorables, Jean Galle, Charlns Trooha. Feuille. 1" prix, Jean Galle; 2, Henri Serre mentions honorables, Paul Hindrè, Charles Trochu.

COURS De composition décorative.Première division. Hor» concours, Mathurin Méheut. Charles Fédry, Georges Giraud, Pierre Galle; prix, Francis Halo- «het.

Deuxième divteion. 1" prix, Félix Pinier; mention honorable. Camilla Ahr, COUUS MOYEN DE DESSIN b "IMITATION. Première division (Ornement, attributi). 1 prix or *iup Aojrô Dieulesaini, Léon Guyonuel 8 Baptiste Collet men* non hoaorable Emmanuel Guérin. Première division [bii\. 1- prix, Léon Ooltsmann 2', Pierre Pigeard mention honorable, Fernand Jutei.

Deuxième division (feuille). Priz, Maurice Renault; mention honorable, Malia-Ange Auvray.

COURS elémkntajrs db dessin D'OR nbment Prew è^e division (ornement). 1 priz, Julien Desiais 2 Raymond Haches; mention honorable, Auguste Jouaull.

Perspective. 1 prix, Auguste Jouaull; 2, Julien Destais; mention* honorables, Auguste Chauvin, Raymond H acbel, Charles Lecbant.

Deuxième division. Ornement. 1" prix. André Baudrier; 2\ Joseph Lahaye mention* honorable§, Charles Aavrsy, Armand Falaise, Jules Grigaoa, Marcel Gaillet.

Perspective 1' prix, Paul Falaise; 2 René Houdu«se mentions honorables, Emile Flot, Jules Grignon, Lucien Marchaud.

Croquis. 1" prix, ex œquo, Firmin Leroax, Martial Korsuleo; S', Charles Brindeau mentions honorables, Charles Levaoon. Pierre Laurent, Alezandre Gouilles, Armand Falaise.

ATiLIER d'arcbitbcturb. Premier degré. Hors concoure, Théodore Guillemois 1" prix, Edouard Bu; 2 Ange Diealesaint; nenlioc honorable, Louis Pallet.

Deuxième degré. Prix, Emile Danré; mentions honorables Louis Haahel Raymond Hochet.

COURS supérieur DE DESSIN indwstrikl, Première division (Une scie ruban), 1" prix, Joseph Gahard 2 Albert Perdriel mentions hooor»ble«, Jules Micaoll, Lion Coquair, Emile Angevin. Deuxième division (Régulateur à Boule), 1 prix, Julien Lemaison 2 JeanMarie Vallée; mentions honorables, Albert Dfisilles, Gustave Bréhin.

Troisième division (Etau à pieJ), 1" prix, Joseph Danet; 2 Georges Baariais mentions honorables, Jean Guesdon, Emile Leray.

COURS élémentaire DE dessin uNÉAins. Première division. E!éments d'archilecture (Portique Toscan) 1 prix, Lacien Marle; 2-, Emile Flot; mentions honorables, Eugène Rouge., Maroel Gaillet. Dessin géomélral (Projsotiond'un prisme hexagonal). 1- prix, ex œquo, Jules Grigoon, Martial Kersulee 2 Lucien Marie Mentions honorables, Jean Raoul, Eagène Houget.

Deuxième division. Piédestal et vase ornemental. 1*\ prix, Firmin Leroux 2', Charles Levacon Mentions honorablet, Henri Beuix, Pierre Laurent, Ernest Guérin.

Dessin géométral. 1- prix, Charles Ltvacon 2 Pierre Laurent Meutiom honorables, Firmin Leroux, Lucien Fortin, Louis Tardif.

Cours DE midi. Prenrère division (ornement). 1- prix, Baptiste Collet; 2 Louis Doré Mentions honorables, Henri Bignon Emmanuel Czérin. Perspective. Baptirte Collet Men tiens honorables. Emmanuel Gaérin, Henri Bignon, Ange Dieulesaiot.

Deuxième division (figure). 1" prix, Emile Bigot; 2-, Victor Vauiier Mentions honorables, Maurice Renault, Ernest Gillen.

Perspective. Prix, Léon Mandai$ Mentions hanorables, 1'De.1 Gillen, Emile Bigot.

Elément! d'architecture. Prix, Julien Destait Mentions honorables, Erniel Gillien, Léan Mauduil.

Cours DES ;bunbs FILLES. Première division, figure) Hors concours, balle Louise Pi!ard 1' prix, Mlle Marie Famin mentions honorables, MMlles Marguerite Fornier, Eve Miller.

Deuxième division, (ornement). Premier prix, Mlle Julienne Gsorgel 2 prix, fx-îpjuo, Mlles Marie Leutellier, Henriette Guiy; meotiea honorables, Miles Margaerite Debon, Marthe Pinel, Jeanne Rou land.

Concours ub FIN d'année. Cours supérieur. Première division (nature). Hors concours, Emile Dadorel, Georges Giraud premier prix, ex n^ue, Charles Fédry, Pierre Galle mention honorable, Mathurin Méheul.

Antique. Hors concours, Georges Gitand, Emile Dadorel 1" prix, ,|Maiha rin 2 Chsrles Fédry; mention honorable. Pierre Galle.

Prix spécial, Louis Gnaller.

Croquis. Hors concours, Mathurin Meheat; 1- prix, Pierre Galle; 2 Louis Gautier, non permanent mention honorable, Auguste Bernard.

Deuxième division 4Antique). l' prix, Pierre Gatlerand 2 Paul Rocberullé mentions honorables Emmanuel Guérin Baptiste Collet.

Ornement. l' prix, Ckarles Troohu 2' Pierre Gallerand montions honorables- Jean Galle, Pierre- D?leaune.

Plante vivante. l' prix, Baptiste Collet 2 Pierre Gallerand

Première division (Malin). Tête de l' prix, Théodore -3' Louu Paille! mention honorable, Paul Hindré.

Deuxième division (Ornement,. l' prix, Ludovio Gotismann mention honotable, Clément Dizaiais.

Chapiteau. l' prix, Louis Tonpô

mentions honorables Emile Danré, Pierre Pigtard.

COURS D'ART oécor4Tîf. 9 prix (ICO franc»), a M. Pierre Gaile, peintre. Le jury a remarque le projet de Mlle Pilard et lui vote des félicitations.

Compositions originales. Prix, Ma8burin Méheu. A l'unanimité félicitations du Jary.

Deuxième division (Sculpteurs, première ̃eotioii). Prix, Felix Pinier; mention honorable, Henri Serre.

Peintres. 1' prix, Pierre Gallerand; mentions honorables Paul Rooherullé, Louis Montforl.

Sculpteurs (deuxième section). Prix, Emmanuel Gaérin; mention honorable, Charles Trooha.

COURS DE dessin industriel. Première division (tbjecieur Friedman). 1" prix, Joseph Gaibard; Jules Hersent; mentions honorables, Jules Mioault, Henri Linaod.

Deuxième divitisn (frein Soulerin). 1" prix, Abat Douilles; 2', hin j mentions honoraires, Julien Lemasson, Théodore «Génie, Jean-M%rie Vallée. Troisième division (palan différentiel). I" prix, Joseph Dauet mentions honorablee, Emile Leray, Georges Bourdais. Menuisiers. Sujet presse à vie. Prix, Martial Kenuleo mention honorable. Maroel Fatoux.

Croquis. 1 prix, Julien Lemasion 2', Abel Desilles mentions honorables, Joseph Guihard, Jules Hersent, Jean -Ma rie Vallée.

COURS MOYEN DE dbssij» d'imitation. Première division (ornement). 1" prix, Pierre Plgeard; mention honorable, Emile Danré.

Deuxième division (ornement) 1" prix, Auguste Jouault; mention honorable, Auguste Chauvin.

COURS élémentaire de dessus d'orne ment. Première division (Ornement). 1" prix, Louis Zilo; 2 Ernest Gillen; mention honorable. André Baudrier. Perspective. -1" prix, Ernest Gillen 2*, André B3ndrier; mentions honorables, Lucien Marie, Louis Zito.

Deuxième division (Penpeotive). 1" prix, Armand Couée mentions honorables, Joseph Lahaip, Charles Auvray. Deuxième division (Ornement). 1" prix, Charles Auvray; 2 Armand Couée; mentioa honorable, Emile Flor.

Croquis. 1" prix. Louis Jonannot 2 Pierre Laurent 3', Jean Marie Prioul Mentions honorables, Louis Pehan, Plantard, Giston Hog.

Cours ÉLÉMENTAIRE DE DESSIN linéaire. Prtmière divition (Eléments d'arohueo lare). 1 prix, Lucien Marie; 2 Joseph Lahtye mentions honorables, Paul Falaise, Jean Jalamon.

Mécanique. 1" prix, Joseph Liliale; 2', Louis Marie mentions honorables, Paul Falaise, Maroel Gaillet.

Deuxième division (Portique). Prix André Baudrier men'iom honorables Charles Auvray, Eugène Ody, Charles Rihel.

Menuiserie. 1" prix François Gaillard 2 prix Charles Auvray; mentions honorables André Baudrier, Jean Marie Prioul.

Tracé de jardin. Prix Louis Moret mentions honorables Henri Ltfèvre, Jo eepb Tessier.

Cours préparatoire d'architecture. Prix Ernest Gillen mentions honorablet Louis Zoo, Alexandre Feuvrel prix Léon Maadnit.

Crups laÉMENTAitiB (Midi). Première division (Perspective). P*ix Eroeil Gillen mention honorable Emile Bigot.

Ornement. 1 prix André Baudrier; 2 prix Henri Bignon mentions honora blés Maurice R>o*uli, E nite Bigot. Deuxième division (Perspective). Prix Jdiien Destait; mentions honorableu Raymond Huchet. Louis Zilo. Ornement. Prix Raymond Hochet; mention honorable Julien Deilais, Cours d'anatomik Première division 1 prix, Mathurin Meheat; 2, Francis Halocbei mention@ honorables Pierre Galle, Charles Fôdry.

Deuxième division. Prix, Pierre Raal mentions honorables, Pierre Gallerand, Henri Rooherullé.

Troisième division. Prix. Baptiste Collet mentions honorables, Emmanuel Guérin, Maurioe Renault.

COURS DE mathématiques. Première division. 1' prix. Ange Dieulesaini; meutions honorables. Julien Datais, Louis Faillet

Deuxième division. 1" prix, Emile Danré mentions honorables, Ernest GUleu, Albert Tondeur.

Atklier DARCiiiTErTURa. Premier degré, première division. Hors concours, Théodore Guilleiaois prix, Edooard Hus.

Deuxième division.- I" prix, ex-requo, Louid Paillei, Ange Dieuleiainl meation honorable, Paul JJindré..

Projet Fontaine. Prix, Paul Hindré.

Deuxième degré, première division. Prix, Emile Danré.

Deuxième division. Prix, Raymond Huchet mentions aonorables, Julien Detsale, Bmilt Bigot.

ATfcUBR DB PEINTURE DÉCORATIVE. Hors concours, Georges Giraod, Charles Fedry;l" prix, Mathurin Méheuls; Francis Halochel; mention honorable, Pierre Galle.

Aquarelles et croquis. l' prixbx iequor^ Pierre Galle, Fraaois Haioohtt.

Céramique. P/ix, Pi«rre Galle. ATBLIBR DB peinture EN BATIMENT. Première division. 1" prix, Matbnrin Méheull 2 Francis Haloohel mention honorable. Emile Dudoret.

Deuxième division. Prix, Pierre Gallerand.

Troisième division. 1" prix, Biplitte Collet; 2 Victor Vaatier; mentions honorable», Maur'ce R-nault, Léon G j y on net. ATELIeR De modelage. Première division. 1" prix, Félix Pinier 2', Auguste Bernard mention honorable, Henri Serre.

Deuxième division. 1" prix, ex œquo, (,harles Ttooha, Emmanuel Guérin; 2, Louis Doré mention honorable, Ludovic Frouin.

Troisième division. Prix, Pierre Ruai.

Atelier Dt sculpturi. (Mise au point et pratique). Première division (Pierre) 1" prix, Jean Galle 2 Henri Bernard mention honorable, Charles Troohu.

Buste. Prix Aagaste Barnard.

Deuxième division. 1" prix, Louis Doré 2 Joseph Fauohard mention ho norable, Pirrre Ruai.

Boit. Première division. 1" prix, Emmanuel Gaérin 2\H-;nri Serre mention honorable, Félix Pinier.

Deuxième division. Prix, Ludovic Frouio.

COURS DE Jbdnes Filées. Compoiilion décorative. Hors concours. Mille Louise Pilard 1 prix, Ml'e Juliette Thierry 2 Mlle Joiéphioe Djponl menlien honorab'e, Mlle Marie Pamîn. Première division (Figure) 1" prix, Mlle Marie Famin 2 prix, M!le Joie phine Dopont mentions honorables, Mlle Juliette Thierry, Mme Kœaig«.

Deuxième division. 1" prix, Mlle Louise Georgxt 2, Mlle Marte Leotellier mention honorable, Mlle Marguerite Dibon.

La journée du dimanche. Beaucoup moins de promeneurs hier sur la place de la Mairie que le dimanche précé- dent. Entre dix et onze heures, il se produit une certaine poussée au bureau de vote da canton Nord-En, mais elle ne dure que pou de temps, et pendant le reste de la joarnée, les électeurs peuvent remplir leur devoir dans le calme la plus absolu.

Le matin, les Rennais sont assez surpris de Le plus voir les professions de foi de M. Brager de la Ville Moyean elles ont été ricouveMei pendant la nuit par une affiche préconisant la candidature de M. Janvier. Immédiatement, M. Brager a fait apposer une autre affiche protestant contre cette « manœuvre illégale et infâme de la dernière heure » et aunoeçant qu'il a déposé une plaiate régulière.

A partir de quAtra heures, le bureau de vote est absolument désert. A six heure* o«mm?noe le dèpouillemanl.

La fête des pêcheurs la ligne. Nous rappelons que dimanche prochain aura lieu la fêle annuelle de l'Union des pécheurs 1 la ligue, nous les présidences d'honneur de MM. de Faroy. conseiller général, et Saoher, conseiller municipal. Le beau pays de Mordelles se prêtera admirablement à la réalisation du programme. Le comité n'a rien négligé pour assurer le succès de cette journée, et si l'on a été enchanté l'an dernier, on peut dire que nous serons ravis celte fois.

Précaution à prendre. Nous nous permettons de signaler t qui de droit le danger qui existe au nouveau pont jeté sur la Vilaine, entre le canai du Gué-de-Baud et le cimetière de l'Est.

Pour relier le o&emin de halage à la route sur laquelle passe le shemm fie fer départemental, on a fait, à opaque extrémité du pont, des escaliers d'accès qui n'ont ai rampe ni gaidn maine et aboutis sent à quelques centimètres de la rivière. Si un piéton faisait une ohûln dans cas etcaliers, il risquerait fort de Hoir son petit trajet par un plongeon dan* la Vilaine. II y aurait un bien petit travail à exécuter pour éviter un accident il est indiipeniable dans un quartier qui se couvre de colisgraciions et dans lequel les enfants ne manquent pas.

Le oirque Plnder. D'immenses a!fiches recouvrent nos murailles, annoncent pour samedi et dimanche la cavalcades et les représentation* du grand cirque Pinder. fondé en 1793.

Ce vaste élabliisement n'est pas vénal Rennes depuis cinq ans. Il était installé place de la Motte, qu'il occupait presque en son entier. Cette fois, il n'y tant plus compter, les grands arbres ont disparu, et la place est devenue un jardin auquel il

ne manque que de l'ombrage en cette est son.

Le cirque Plader fera une grande caval- cade samedi après midi et donnera une représentation le soir dimanche, première" représentation une heare deuxième et dernière le soir, hoit heures.

Lundi matin, le cirque aura quitté notre, ville.

AUTOUR DE RENNES LA Bouhxibre Le Souvenir Français, Quoique le temps laissât baaacoap à désirer, la fête du Souvenir Fronçait, la Batelière, qai eu liea hier avec un éclat encore supérieur à celui des années précédente!, avait attiré une foule de curieux.

Le petit bourg de Li Bouêxière compte parmi ses habitants un assez grand nom bre de braves qui ont trouvé une mort glo* rieuse sur le champ de bataille de 1870. C'est à leur intention que ce matin, à U première heure, les cloches de la petite égaie tintaient des glas funèbres et qu'un service à a été célébré.

On s'est ensuite rendu aa oiselière. Là, M. le capitaine Huguet, organisateur de la fêle, accompagne de M. Brice et de M. Pavy, a prononcé une émoavante allocution. Il a aurions fait l'éloge de la dernière victime. M. Jean Lay, aa jeune gomme de 24 ans, qui a trouvé la mort sous les drapeaux à Siïgon. « Ce jeune homme, dit il, était l'honneur de ses parents et de son pays; d'ane conduite irréprochable, il servait d'exemple à eau oamaradee oui, c'est une grosse perte pour nous, mais la sort l'a voulu ainsi I Nous sommes hélas 1 impuiesaut§ contre lui. n

Tout le monde encore en proie à ane émotion profonde, mort da cimetière. Là encore, nous sommes témoins d'ua émouvaut spectacle J« parents da pauvre Jean Liy sont là, entourés d'amis qui leur tendent la main et leur offrent leur» condoléances. Ils pleurant, leu pauvres gens, sur leur fil. tant aimé et au milieu des sanglots on peut entendre celle réflexion du père « C'est une cruelle épreuve, pour nous, dittl, mais j'ai au moins une consolation, mon fils est mort d'une belle mort, il r»J mort en servant sa patrie Il. El le vieil».%rd s'en va, essuyant deux grosses larmes. 2 heures sonnet I une franc ne gaieté fait place maintenant la tristesse de tout l'heure. Malheureusement, nue plaie diluvienne est tombée, ce qui a empêché la plapart des divers jeux organisés par la jeunesse de La Bouëxière. Une éclaircie toutefois permet à un magnifique défilé de ce dérouler. Le cortège représentait la daohesse Aune et sa suite le rendant dans sa bonne ville de Ganne.

La duchesse, cheval caracolant, et précédée d'hommes d'armes, hallebardiers et lanciers du temps jadis, s'eu% avancée, accompagnée d'un page qui tenait le oheval à la bride. Le défié a obtenu un succès considérable et, roir le grand air et la grâae de la dachesie.on ne se serait pas douté que cette jolie dame était tout timplemtnl un jeune homme de la Bouëxière, qai a tenu son rôle a merveille. Tous nos coinplimenls aux jeunes gens organisateurs. La pluie ayant recommencé à tomier, on a dû renoncer à toute autre réjouissance et nous avons repris le chemin de fer, heureux de la journée passée dans an pays où on a le culte des dis parai, es où les visiteurs sont certains du meilleur accueil. A l'année prochaine. H G.

flbromp ûepaneineataie Louviqné du Désert.

MAUVAIS PLAISANT. Il y a quelquee jours un nommé Arthur Lambert venait en toute bâte déclarer à la gendarmerie que l'au de le. camarades venait de se noyer dans le lavoir du Planly, situé à 3 kilomètres du bourg,

Deux gendarmes se dirigèrent aussitôt vers cet endroit; mais en chemin, ils rencontrèrent M le docteur Riban, qui averti un peu avant les gendarmes, était secouru de son côté et rentrait désappointé. Il n'y avait pas de noyé

L'auteur du mensonge a été aussitôt or- rètê chez M. Leles, tailleur au Bas Mon louvier et écroué à la prison de Fougères. Montfort

M. CATHALA. M. Calhala, ioaspréfet da Havre, est nommé receveur particulier des finances Biyonne. Oa sait que M. Cathala a été sous préfet Mont fort, à Morlaix el à Brest.

<t«don

SUCCES DU COLLEGE SAINTSAUVEUR. Voici, à titre de curiosité, le tableau des bacheliers que le oollège Sains-Sauveur de Redon a fait recevoir pendant l'année 19H0 1£01 Bncalaurèat classique. I ScibnCes. Il éièves présent* 6 reçus. Charles Bonduelle, de Concarnean Louis Dnhil, do Redon Maarioe du Hslgonet, de R«nas Fernand Houis. de Saint-Nioolai-de Kedon jales Groom, de Saint-Nazaire Louis Le Doré, d'Auray.

Il, Philosophie 14 élèves présentés, 10 reçus. Josspn Bienvenue, de Morlaix, Aa-

dré de la Cottardiere de Renne* René* da Crano de Lorient Albert Dorange, de Ba'nde-Bretscae; LouliEoche-.Daval.de Gaer (M); André O<llot, de La Gacilly (M); Julos Groom, de Saiot-Nasaifs Adolphe Jalaber. de' Nantee; Charles Le Gouvello, de Plead (L.1 ) Henri Provint. de Malansao(sf.).

III. Rhctoriqch. 6â élève* présentés. Sa reçus. Léon de Careouet, dos Essarta (V). Joseph Chevallier, d'Allaira (MJ Jean Dagnand. de Bilan Lion Daigre. de Belle-Ile (si ) Fraoçoi* Doaard. deGaèl Martin Fao'ni. de MeiUao Henri Fougeray, de SaintServan William Frostain, de Redca Pierro Gélain, d'Hennebont; Jules Giequel, de Redon Fernand Gonjat, d'Auray B-triard de H»lnooël, de Laogoo Aogasle Harel, de Redon Jean Hervé, de Ploubarael (M.) Jean Halaud, de Pleudiben (C.-daN.) Maurice Jahel, de Rochefort-en -Terra (M.).

Yves de Kerisouet, de Gaémené-mr-S>x>rff (M.). René de Kwpezdron, de Parts; Bunard de Ker»enoael. de Poativy Henri La Gouvello, d'AvASJiac (L -I ) Julien Legraad. de St O.-Ia-Rooërie Joseph Le Maine, de I. orient René Lobera. de Vannes Maurice Luoas, de Goérande Paul Monnier, de Nozey (L.-I.); Pierre Nicolle, d« PloagaaU.1 (F.) Hyacinthe Parmeatier. de Douarnenez Loais de la Patellière. de Véllet (L.-I ). Frédério Renandot, de Bainde Bretagne Henri Raaull, d'Htnnaboot Ange do Tintéoiao, da Faon tF.).; François Treeeel, de Bains.

Ces résiliais montront sloquetimeut que les bonnes éludes sont toujours florissantes au collège Si Sauveur et font vivement dé sirer le maintien d'ane maison d'éducation si justement répalée dans la Bretagne enlibre. Nous apprenons du reste que les Pères Eudistes sont décidés à la maintenir au prix de tons les sacrifices compatibles aveo lear conscience, et qae la rentrée aura certainement lieu le 1 octobre 1901, ren trée qui sera, nous l'espérons suivie de beaucoup d'autres.

LA REGION

Malooine Oinanoaise SAINT-MALO

Union den Troisj 'Villes. Le oonseil d'administration da Syndicat Il Union des Trois Villes syndical des propriétairem si principaux locataires de Saint- Malo, Saint-Sfrvan, Paramé, s'esi réuni le 22 ja;llet dernier, après midi, au tribunal de commerce de Salai Malo.

Après Im formalités d'nuage, Je conseil a. prononcé l'adœisiion de MM. Fournerie, pharmacien à Paramé et Suivi, ii'ipeoieur de la compaguie d'Assurances gé&éralcs à Saini-Servan.

Les décisions suivantes ont ensuite été prises

Balayage municipal. Il est donné le» tare de la lettre adressée par le priaideat aa maire et aux conseillers municipaux de SaintMalo, le 12 juin dernier, ta sujet de la taxa de balayage et de diverses améliorations pooTant être apportée pendant la saison d'été, tanlt au service de la réparation qu'à celui de l'arronge.

Un des membree du eonsell croit devoir appeler 1 attenlion de l'assemblée sur la question da balayage. Il estime qae ce soin incombe exclament à la municipalité, mais qn'aae taxe spéciale dite de balayage, présente quelques inconvénient» qui en rendraient l'application difficile

II serait peut être plue logique, ittrsment plus équitable que pour te récupérer des frais qa'enlralnerait pour elle un balayage organisé par ses ioIbi. la manioipaflfé votât deux oao trois centimes additionnel qtli donneraient une tomme suffisante pour faire face aux dépenses que ce procédé nouveau de rdpnrgatioa entraînerait. Le Conseil approuve celle motion et charge son Président d'écrire an maire de SI-Maio, ainsi qu'au président de la Commission municipale chargée d'étudier la qteelion pour leur exprimer le v(to oi-desaua.

Propreté Q*n*rale de Saint- Malo. La président reconnaît qa'a la suite de sa lettre du 12 juin, l'aspect général de la ville ,'est amélioré; on a repeint les urinoirs qui sent nettoyés plus souvent lee vieux papiers son1 parfois enlevés, C'est déjà un résultat. Néanmoins, il y a encore beaacoap à faire et il est donné lecture d'une lettre écrite par le piéildent au maire de Saint-Malo, ifla de lui signaler l'état de malpropreté qaui permanent de certaines parties de la ville, notamment du portillon de Dinan et surfont de l'cteslitr du quai Saint-Loaic iù secostent les bateaux bretons. On voyait la, les jours derniers, des Immondices et dee détritus de toutes sortes qui rendaient la circulation absolument perilleuse. Le portillon de Dinan a bien été ^ettoyé, mais l'Moalier du quai est toajoars aussi malpropre.

Tabltaa iadiqaant à la Gare les heures et lieu de déport, du Bac de Dinard. Conformément au voeu émis par l'assemblée dans n réunion da 3 juin dernier, le président a demandé aa Directeur de* chemin. de fer de l'On''1 l'autorisation de faire placer la gare de S»iat-Malo, coté de la sortie, nn tab!rao indiquant lee heures et lien de départ da Bue de Dinard. Cette autorisation a été accordé». Il ne reste pins qa'a confectionner le tableau et le placer l'endroit Indiqué. M. Reali lesax vent bien s'oo«uper de la préparation de ce tableau et le obarge d'en asiarer le fonctionnement.

Guide-ALbum.– 'L* saocte da Gaide-Albasa eet désormais assuré mon éloge n'est plus à faire. Leu demandes affluent cnaqae jour. Le président est même saisi de nombre. de- mandes d'achat.

Il a eru devoir écarter tontes celles qai auraient pour objet une opération commerciale que l'on n'avait pu prévue au moment de la

PaoïLUTOH DE COuuiEclatr i Blanche VADBARON Par Xavier de MONTÉPIN

PREMIÈRE PARTIS

II

Il y avait an effet dans la vie de Jean Vau baron Uae de ces douleur* profondes nous le fardeau desquelles l'homme le aïeux trempé sent que ses épaule. ploient et que la force lui fait défaut.

Celle douleur, nous ne larderons point à la connaître.

Le brait Ifger. presque indiitloot d'an soupir étouffé, se fil entendre touss-aeap.

Jean Vtabwon releva ia téta par un mpuvemflsit brusque, comme si l'élinoelle dune autan 'ne électrique veuait de le toucher.

Sen yeux mornes s'animèrent et son regard se lonrna avec aue inquiète > ollicitude !on le Ht, que ne cachaient point pour lai h riiem emlr ouverts.

Sar «lit reposait nie jeune ftmme de

vingt Iroli ans à peine, dont le déliloieux visage offrait cette emprointe siniitre, desolante, révélant que la vie est attaquée dans sa source el que la dernière heure est proche.

Figarf.2 vous, sur l'oreiller en désordre et noyée dans les flots épaix de ses longs cheveux blonds, une tête pâle aux yeux formés, aux traite aussi fini, aussi pars que ceux des vierges de Rephrél. Les cils de soie des paupières abaissées projetaient une ombre transparente sur les joues aussi blanches que les pétales du camélia, mais msrqoéss à chaque pommette d'une large tache d'un rose vif. Ces tache» roses, hélas! 1 e est le signe funeste, c'est la marqae fatale imprimée aux Jeunes victime* que la mort a louchées do bout de son aile et qu'elle viendra bientôt emporter.

Lu livres étaient étrangement décolorées.

Un des bras, sorti du Ut, et reposant sur la couverture, attrait les traces d'un amaigrissement douloureux à contempler. La mai a effilée semblait presque diaphane. L'anneau nuptial devenu trop large, était près de l'échapper du doigt qui ne le reteaalt plus qu'à peine.

La jeune famme blondedormaitd'ailleurs d an sommeil profond et qui paraissait calme. Une respiration égale el douce soulevait sa poitrine à intervalles réguliers C'était pendant son lommeil et a son inuu

qu'un soupir venait de s'échapper de le. lèvres. Un seul coup d'oeil Jailli Jean Vaubv J ron pour s'assurer de ce que nous venons i de dire Il passa lentement la main sur son front, et le pli d'angoisse qui vecait de se creuser entre ses sourcils t'effaçi pour un instant.

Son regard, après s'être reposé pendant quelques tecondes sur la dormeuse avec une expression attendrie, changea de direction et ce tourna vers le vieux fauteuil vermoulu dent nom avons parlé.

"'Dire les bras de cet mtmble antique, une eufant, un b!ond chérubin, une petite fille de six ans tout au pi us, était assise ou plutôt étendue et reposa.1!, la gèle incliAucune description ne montais donner une idée exacte Je la grâce et du charme de cette frêle t\ mignonne1 .créature, qui ressemblait ion i » u fois à son l xer* et a ra mère, Jean V» .gbaroa et la jeuqi et b!ontf« mourante.

Elle aussi ce semblait poiul s'allac'her la vie par d ravolusa bien solides. Oa. ne devinait î pr i§ en elle inrabondance sève qui d .6borde ohe. certaios enfants. La Onesse dr iBBB forme. allâil jniqa'a la d6bi- me. Un> à large leinte d'azur estompait le contour, de ses grands yeux. De» gouttes de sueur, ), échappant de la raoine épaisse de

ses cheveux d'un blond pâle, portaient sur ses tempe@ blanches et nacrée%.

Son sommeil était loin d'être aussi calme que celui de sa mère. Une fièvre latente faisait montar il. 101 joues sous le sang de de le. veines. Ses paupières closes battaient sur ses prunelles comme si elle. allaient ne soulever et se diijoindre. Dafréquents soubresaut» seoouaieni ion corps svelle oomme celui de ces aages immatériels que les arlistes du moyen-Age sculptaient aux porchez des cathédrale* aveo l'ardeur de leur toi naïve.

L'enfant souffrait, il était impossible d'en douter.

Uns grosse larme, une de ces larmes amères qui jaillissent d'un cœur déchiré, ainsi que le sang s'échappe d'une profonde blessure, ne suipendiiaux aile du mécanicien et roula sur sa joue-

Mon Dieu 1 murmura-l il d'une voix sourde, en eisuyant eee yeux avec le revers de sa main, mon Dieu I prenez pitié de moi. Mon Dieu I vous voyez qae je sac*oombe. aooordiB moi le courage qai me manque. rendez moi la force qui s'en va 1.

L'enfant fil un mouvement soudain. Sa tête, appuyée sur son épaule jusqu'à ce 1 moment, se renverra. contre le dossier du '«uteuil. Bile ouvrit les yeux. et ses petites ffl^ <ns éoarlèrent les obevevx qui misse' i.lM autoar de sei tempe*

ie._ Veaubaron quitta son siège-.

Il tlla l'agenouilla auprès de la retitf aile, qui lai sourit silenoieu*emenl avec une expression angélique il efflsura de se* lèvres les joues brûlantes de l'enfant il prit ses deux mains entre les siennes et, rapprochant de sa poitrine émue c»tw lète adorée, il balbutia tout bas, afin de ne point troubler le soocmeil 1a la Jeune femme

Blanohe, chère petite Blanche, est ce que ta te mens malade ?

Oui, père, répondit l'enfant d'one voix faible.

-D'on soofffes-lQ. ?

--De partout.

Ai lu la fièvre ?

--Je ne sais pas,

Pour pouvoir essayer de le soulages, ïl faut que Je sache où est ton mal. Dis-moi dono ce que ta éprouves, chère petilt Blanche. dit moi tout.

C'est diffiiile à expliquer, pire.. Eissye, mon eefsxt ja te comprendrai bien, moi, va 1

Il me semble que ma tôle est lourde. plus lourde que le reste de mon corps. Quand le la remua, elle me fait grand mai.

Ei ensuite l

J'étouffe comme (i j'étais enfermé dans un endroit très étroit, où je ne pourrais pas respirer. La chambre est grande cependans, et les fenêtre' sont ouvertes.

Ne meeus-la pas autre choie encore?

J'ai trop chaud. le brûla autant qa. si je courais au grand soleil, sans chapeau oa qae Maman m'a bien défendu Mes jambes sont brisées comme si avais goura longtemps, et la sais saasi bien que moi, père, que je ne lais point sortie d'iot plus de trois jours. Je viens de dormir, ça ne m'a pas reposée. Je sentais tout en dormant qae je ne pouvais plus respirer.

Vaubaron ne répondit pat. Il se len il mouilla le cola d'an Ivge, es il passa à plusieurs reprises ce tissa, trompé d'eau frsiobe sur le visage de la petite fille

Il fil ensuite liés adroitement une sorte d'éventail avee un vieux journal qui le trouvait sur l'établi, et ne mil en devolr d'agiter l'air autour de la télé b!onde et charmante de son enfant.

Blanche le prit à sourir d'on air ravi, et sa physionomie devint toute Joyente.

Cela te fait du bien ? demanda Vanbaron vivement.

Oal, pire, et ça m'amuse.. oh I mais beauogup. beaucoup. beaucoup. Le pâla el beau visage du aiécanloien rayonna.

Père, reprit là petite 811e, comment çs s'appeHe-t-il ce qae la tiens là ?

Un iveaiBll.

Bil ee toi qai l'as inventé ? 7

(A suivre).


aomerf pilon se guide, oeltrl ol devent être dhariba* gratuitement.

Il Jobn Ltevq. buquler à Dinarf, lait, liai, une demanda «Taobai de cinq oe&ts «xemplairw qa'il désire distribuer m oomspoidu. en Fnaee et à l'étrange*.

Le Conseil esftiamut qae la publication 6mtoits que M. Leeot promet de faire de* 500 exemplaires qui lui seraient cédés constituera une excellente publicité, autorise M. Sire, à lai older, sa mieux dee intérêts du syndicat, Jm 600 eoam plairas demandé!. Lee fonde ditpooibiec provenant de la publication da Guide-Aibom @@pont employée, par le président et M. Herpln k taire de la publicité dans la journaux étrangers et français que le Coneeit désigne. (A Suivre) Mancenvra* de garnisoa. Le 47* régiment d'infanterie doit exécuter cette »emaina des manœuvres de ganriion conformémenl à l'itinéraire mirant

Départ mardi; mercredi, 4tap> 1 Tinlft̃iac jeudi, étapes à Saint Don ineno et Pleagueneac; vendredi, é-ap* à à Châleaameut, S·int Saliac el la ViUe-4t-NoBaii samedi, retour.

Lt 3 bataillon qui r?éou*« actuellement des lira' k la LanJt d'Onta, quittera ce camp mardi poer rejoindre le régiment t Ssint Médard.

Concours de tir. Un concours de tir k la oarab'ceet au p s n'et Flobert l'on- vrira le 1 août k Saint Mal o, au stand de la p'noe Chateaubriand. Vingt six prix seront distribues, dort deux d une râleur de 100 traces offerts par la municipalité. Le prix da carton Ml d'un franc.

Regvtes Internationales. La Se journée des régate* a failli ne pu avoir nia hier par toile da «aime plat. Toutefois, une légère brise s'élans élevée, lep départs ont pu être effectués. A came de ce mangue de vent les courses ont été compté tement dépourvues d'intérêt au point de -vue technique. Voici les résultats complet! des différentes épreuves

l' Cocpsf. Yachts au-destroi de 6 tonneaux o'rxoedaat pu tO 'on. x. Paroonri 10 milles. 1 prix. 160 tr. oflerii par la ville de Saint-Serran t, prix, 100 fr. donnes par la Société. 1 Edit, k M. le oolonel Kobin, en 6 h. 8". Mario nette, k M. Garnier, de Jersey a abandonné la fin du paroours. 2' Course. Yachts au-deisas de 2 tonneaux il£ n'exoédant pas 5 tonnetjx. Parcours 10 milles. 1-- prix, 150 fr., offerts par l'Union des Ysehta français 2', 109 fr., offerts par la Compagnie Loodon and SouthWertern Raiiway 1°, Tocayo Il. k M. de Kergtrézee, de Trtguier, en 4 h. IS'4l" ?*, Stella, a M Mando, en 4 h. 56'41" J\ Keno-v0, k M Mialaret, de Paimpel, en 4 h. 55' U";<4 Hmdfie, k M. Forster de Dinard. en 4 b. 68*61".

l' Course. Yachts au-dessus de 1 tonneau n txoedaat pu 2 tonneaux II». Paroours, 8 tciUts. 1" prix, 100 Ir. donnés par l'union des yachts français 2 60 fr donnés par la Société; Il', 40 tr. donné. par la Société.

f SattMicU, k M. Gantier de Kermoal, de Si-Serran, en i b. 10' 4"; t; Mist, k M du VaUoa, de St-Servaa, en 4 b. 18' 0"; J\ à M. Gardiaer, de en 14' e6"; 4 Sita. k M H. Caujole, de SIIdole, en 4 h. 10' 66".

t* COURSE. Yachts n'excédant pu 1 tonaeau Parcours 8 milles. 1" prix, 70 ir. donnés par la Société; 2- prix, 40 fr., donnés par la Société; 8' priz, b0 fr., donnés par la Sooiété 1 Bryiùiild, k M. Alix, de Jersey, en 4 b. 19'37"; t- Satani; k M. Père- deau. de Renne», en 4 h. 22' iiiarka, à M. Moy, de Saint Servan, en 4 h. 27 45". S- COURSE. Handicap. 1" Kappa, k M. Buaesiel, en 4 h. 27'45" 2* Bleaeite, k M. Ridston, temps compensé, 4 h. 29'. Le yacht Ciroe k M. le oummandant Chamlnade, de Dinan, a abandonné.

Bèwit et Annle ont abandonné.

Mut «anglais) a coupé la bue 7' 12" aptèi la fermeture son parcourt a dès lors été augmenté d'autant.

DINAN

« La Voix da Lit-Clos Notre compatriote Théodore Botrel. avec la charmante Mme Botrel et l'aimable troupe qui

les accompagne dans leur tournée, ont donné le, 2fi courant, une représentation r de a la Voix du Lit-Clos Il, dans la malle du tètes de 1 Œuvre militaire. Dire qae G Bsirel a eu du succès, dire que ses chau- t1 eona ne sauraient ô.re mieux interprétées 1 que par lui-même et par sa gracieuse compagne, ce serait répéter ce qui ce dit après J chacune de ses soirées. 1 Sotrel est trop l'enfant chéri du succès S pottr que noua- ayons besoin de dire qu'il a été sans cet-sf applaudi. 1 £i pour qui connaît combien, les Dinau- I j mais sont peu expansifs habituellement, il toi facile de comprendre que les applaudis- ( ̃ements nourris dont il a été salue indi- 1 quent suffisamment qu'il tallait que l'enthousiasme fût chauffé à blanc. } Bienheureux Boirel. qui avrz réussi k être prophète même dans votre pays 1 An tritxwat correctâonnel. Sont condamnés M. Guillaume Labbé, maréchal i Saint-Michel, pour coups graves k 1 sa femme, 15 jours de prison i M. LocheTesiricr, de Broons, pour coups également k ta femme et 1 k «es enfants, 15 jours aussi; Mme Laforgue, de Piooêr, pour mauvais traitements envers sa fillette dans les oonditions que nous avons contées, 15 jours ̃gaiement. Mme Laforgue était défendue HÉNANB1HBN

Pauvre kébA. Une petite flile de 2 ans, Mélanle Denis, sVmusail dans une prairie pendant que son père s'occupais à préparer du lin poar le mettre rouir dans l'étang. Tout à coup, le oère ne voyant plus lA flllette, ce mil k sa rechercha et it se Ja retrouva qu'une demi heure plus tard noyée dans l'en Ig k une profondeur de BOURSEUL

Chien nsspeet. Ua chien épagneul oourîaud, taille moyenne, dos blanc, tête et arrière-train noirs, portant an collier avec l'adrette de abbé Honore, proprfé- taire à Bourseul, s'est échappé en brisant la chaîne. Ce chien, qui était en observa tion, est, croil-on, atteint de la rage.

PLEUDIHEV

Un pilote Inventeur. M. le pilote de la flotte L'giemble, embarqua bord de l'Ibis, est autorité k présent* au ooooours des engin» de sauvetage, ouvert actuelle ment au Havre, un projet de signapi todioatcirs de route en temps de brume.

LES COURT JUGO\

Un porte monnaie dteparu. Uoe ménagère, habitant les Prés, en Lescooêi Jugoa, Mata LeptoveM, était allée le 13 courant avec une voMne, Mme Noê\ de Sains Igaeuc, toucher un mandat-poste de 50 fr. Jugop, où elle fil quelques emplet tes. En revenant, elle s'arrêta au débit tant par Mme veuve Broizin, et après avoir pris toutes les deux un oafé, lime Lepro-

von, paya et pulit; or, à peine sortie, elle s'aperçus que son porte monnaie avait dll para. Elle retourna chef Mme Broisin, mais toutes leu recherches tarent vaines. Mme Leprovost soupçonne Mme Broisin d'être l'auteur da vol, ou cette der nlère, par des paroles dites devant elle par Mme Noèl, savait que Mme Leprovotl anil de l'argent et avant que celle-ci s'en aille s'était dirigée vers son vaiisellier et sortant deux tasses à café, elle avait dit à ces clientes « le vais vous faire un cedeau. Bile avait alors mis u.edes taises dans la poche da tablierde Mme Leprovost, qui contenait le porte-monnaie.

Sar une plainle de Mme Leprovost, au perquisiiion a été faite, qui a amen6 la dé couverte de pièces semblables à celles qui se trouvaient dane le porta monnaie de M ma Lepravosl. Mais, Mme Broisin a répondn qu'elle as ponvait indiquer la pro venenoe de ces pièces, recevant beaucoup d'argent à mon débit, es ayant de plut, loaché dernièrement de l'argent chez M Fa rama', notaire à J ogon, fait qui a été reconnu exact.

MORSIHAN

DANS LE CLERGÉ. M. La Boulicaui, moteur de la Cbipelle-Keuve est nommé à Melrand, ayant préféré reeter 1 la ChapelleNeuve. M. Broutard, rncien vicaire d' Pluméllaa, nommé d'abord k la Cbapelle-Ntuve ut nommé à Ramenant M. Le Tohia, reotour de Ra mongol, est nommd k Melraad. Tannes

CONCOURS Le concours a en lieu dimanche, par un temps aa peu nombre, mais cependant tans que l'on att en de plaie Tout @'est fort bien passé.

Voici tu régalait§ du premier jour

1" section. lw olasse, 1" de 1 on: Chevaux de trois et quatre ans.de l'arrnndl«sem«nl présentéi aU. 1" prix. sUt-Dièze». à M. J. Botert, k Vannes 2 c Triplio» s, M.Pierre Le Dréve. Vannes 8", a Poule a, à M. Engène Claosio, Vanne* 4', 4 Ténébreuse à M. Marc David Surrnr; 5-, 1 Utile s, k M. Matharin Le Pelvé, Séné Flou de rubans, a Coeottt s. k M. Latinie. P.eaoop o Tourterelle •, 4 M. J.-L. Le Robelleo, Arradon e Uranie P, à M J.-V Le Rnhellec. Vannes Tampir à, à M. J -V. Le Robelloo, à Van2° classe, 1 division. Chevaux de 3 et i ans du département, présentés attelés. 1" prix c Toareuselle k M. Eogèae de Ricbemond, Guidel 2', a Joyeuse s. k M. Joeeph Guillemet. PontWy 3-, Qao-V»du 8, a. M Gabriel Dasjasqoei.Henneboa»; 4 • Marobeose o, à M. Engène de Ricnemoni, précité S, a Linotte M. Louis Le Goft, Heanebont 6-, a Maerich'k, à M. Joseph Gatllemet. précité.

Flots a Tille M. Louis Marc, à Plesoop; s Ut-Dlèxe k M. J. Boterf, à Vannes; a Triplioe, k M. Pierre Le Drévo Vannes a Favorite a,1 k M. Louis Le Gofl, précité.

1" classe, 2 division. Chevaux de 5 à 6 ans, de l'arrondissement présentés attelés attelée. 1" prix, Savafi a, à 1d D Martin, à St-NcS; 2 Sarcelle à, it Mme la baronne Fabre, Vannes flou, a Sidi a k M m s Gilbet, k Vannes.

2' classe, 2 àivUicn. Chevaux de 4 à 6 ne du départemT t présenté* attelés t" prix, « "Wéga », a M. J GuilloUui Pinvfg-er; S-, Savate s, à M Martin, k St-No'ft PETIT-SÉMINAIRE La disiribaiian du prix au Petit Séminaire a été présidée par MIr Latieule, é'âqne de Vannes et Kersozan, évêque du Cap Hûlien. Le discours a été prononcé par M. Golllouiio qui a pris pour sujet a Les trois obapelUs 4u Booenno. e Scr le Palmarès la par M. Gadebur, nous relevons les noms tuivants

CrSlmeur, Le Bourhis.

Philosophie 1*' section Mtagtin, C. Portafal. Le Sil, Le Clainaha; 2' section Lilcap, Guillerme, Coëttn«ur, Aloi, Le Pape. < RbCtoiiqne. 1" Motion Fonteny, La Geai, Le Brttidec, Miroux, Sartur 2 seo- tien Le Rohelleo, Billette Cainenen, Le Ports.

Seconde. 1" section Cadio, Le Floh!», Javonray. Boissiire, Le Ntviel 2 section Tiflaul, Layeo, Hirgair, Le Coffflc Le Liboux, Sagot

TfJliième. 1' seotion Mahieux, Foulard, Le Dantec, Cadic Clément 2 section Bavaa, Qaeetel, hambert, Bigot, Le TalUo, Qoatrieme. -1" @@et.: Lavanant.Le Flooh, Callcob Le Creff. Hays; 2 sect.: Le Touze, Brien. Dréao, Carlo, Le Baron.

Cinquième. 1 sect. Jourdan, Ollier, Kcrvégaot, Guy mare, Le Fur, Hays aect j Zimmermann, Qulntin, Guillon, Le.Yondre, Kerlo

Sixième. Le Douaran, Le Moaël, Font.ny. Couder, Lucas. Le Gat.

Septième Joaaaguy, Le Gall, Henrio, Le Roux, H6no.

Plorr-ncl

DISTRIBUTION DE PRIX .*& Letient@ présidera, le 29 j>ii i.t. •• ri<r buli'-n de* prix au Petit Séminal** 4 l'.uèrmel et le lendemain 30 celle de l'institution SaintLouis à Lorient.

̃ennebent

SBUVETAGE. Veodreai soir, vers quatre hxares, le jeune Auguste Rio, àgd de 1l au§. jouait car le quai, rive droite, lorsqu'il est tomba dans la rivière, en faos du bureau de Mme veuve Corloh4. Heureusement, un batelier, M. Le Lorree, se précipita au secouru de l'enfant et le déposa sain et sauf mur le quai Lorient MORT A UNE DISTRIBUTION DE PRIX. Avant bler matin, M Le Cotoo, pharnuoien i Lorient. qui présidait la cé>émonis de la distribution den prix aux élèves des éeoloa publiques de Larmor. venait de terminer son discours et pr-naii plaon entre M. Daeloa soue-préfet. et le docteur Dulis- oooël, «.dent tous à ooap il pâlit affreusement et sa t^ta se rTiTer»a sur le dossier du fauteuil sur icvju»! Il élan »*«u.

M. le doctear DolUoooët se préoirita a non seoonrs et avec l'aide de M. Lncas, receveur buralltte, !'étendit donerment sar le plancber de i'estraie où il lai prodigaa les soins les plus empmié*, main tous fat inutile.

M. Le Corno venait de succomber à une maladie de cœar dont il seoffrail cruellement denats qaelqaa temps dfjk.

Le aères Lot traosporte à la maison que le déiopt poa»èi« à LertB«r; de 1', il eert dlrlri ̃ur Villeasnble (Seine), paya de Mme Le Corno, où auroot lieu les obièques.

ARRESTATIONS. Prançois et Joseph Jean belle le premier charpentier au port et âgé de 26 ans, le second, ouvrier au port, également et âgé de 30 soi. tons denx auteur» do scandai* alcoolique de la place Bisaon, ont été arrêté* et éeroué» k la maison d'arrêt.

GENDARMERIE. Li commune de Keryalo qui appartient actuellement 4 la airéoasnrt^tion de la brigtde de gwdaraMrto de PlcEBjsjur. sera, ri l'avenir. «urveillee par les I brigades de gendarmerie de Lorient.

QOTES-PU-NOBD Lannlon.

NOUVEAU DOCTEUR.. M. Etienne Caderas. fils de M. Caderu, horloger, vient d'être ftça docteur eH médeeine devant la faculté de Paris.

MORT DU GÉNÉRAL BÉG1N. Le général Bégln, ancien commandant en chtf du corps d'armée d'infanterie de marine at décédé.

Le défunt avdt 46 ans de services m!li·Su obièques ont iisuaojaurd'hui.fcLannion, k 10 h. 30 du matin.

̃aftlCarnalx.

EN JOUANT. Deux enfants, Léopold J. et François S. «'étant introduite dans la cour de M. Toute%, débitant au Grand-Trotrieox, le mirent à faire tourner un moulin à pommes à moitié démonté le trouvant ta fond de la cour.

Le petit Français S. ayant engagé sa main droite dans lae engrenages, a eu trois doigts écrasés.

SERVICE DES POSTES M. Louis Forestier, facteur rural à Lannion, est nommé en la même qualité k Lanvollen.

FINISTÈRE

Qu tmper

UN GARS QUi PROMET. Noël Andro, 15 ans, sans profession, est un vaurien de la pire espèce. Il a été placé en apprentissage chez quatre ou oinq patrons mais personne n'a jamais pu rien faire de lui.

Ea décembre dernier, le recteur de Kerfeuntalon avait bien voulu «'occuper de ce petit vaurien et l'avait envoyé 1 la vannerie de Nesle Normandeme. comme apprenti; mais au bout de quelques joote Il «.aittait ontte fabrique et était arrêté 1 Parie. A cause de son jeooe Age il était rapatrié,

Depuis qu'il est de retour au paya, il passe la plus grande partie de son tempe à courir la ville et la campagne. Il ne va que rarement chez sec parents qui habitent Goarem-an-Dro et lorsqu'il s'y rend o'e«t pour faire des scôaea. Ua jour il brite les carreaux. d'autrdi fois il menacé de son couteau. Esfin dernièrement. os mauvais drôle poursuivait son père à coupe de cailloux.

Un gara qui finira blea mal s'il ne t'amende. LE PRIX ANNE-MARIE Comme nous l'avons annoncé il y a quelques jours o'est Mlle Perrine iisguer, âgée da ^fi ans. habitant rue Salle 21. «.ni bénéficie oatte année du prix Anne-Marie C'est avant hier soir, à 5 heures et demie, dans une des salies de l'Hôtel Ile Ville, que le prix lui a été remis.

Rappelons brièvement en quoi il constate Par testament du 15 juin .884, Mlle AnneMarie Bonrg^oia a légue la ville de Qatmper une interif tion de rente 3 010, rapportant mille franco d'mlérfiu, t ondition que les arrérages fussent donnés c.baqae année, t une pauvre jeune fille qui aura en la conduits la plus exemplairn et aura observé la plus grande (implicite dans ra toilette, i chargi pir elle d'entretenir le tombeau de la donatrice pendant l'ann'e qui suivra

L'aiminiitraliun mmioipale a dona la tâche de choisir tous les ans, parmi les jeunes fille* de 20 k 30 ans, nées k Qaimper ou y domiciliées depuis l'Age de dix ans (conditions fixées par décision du oonseil municipal) celle qui réunit le plus de titres à cette fav»ar. Cette année le choix n'a pas été ilffl ne et les 1.000 francs de la généreuse donatrice feront le bonheur d'une honnête et laborieuse fille qui depuis i'ag* de 13 ans simple et modeste ouvrière s'est consacrée avec un dévouement sam limite, à prjearer le pain de oba que jour à ses f.-èrta et toears et a ra mère res%de veuve sans ressources.

Brest

LE SCANDALE DE L'ARSENAL. La justice maritime vient de r>n'irs une ordonnance de non lieu dans l'affaire des vols de l'atelier central de la flotte.

Toutefois l'amiral Ae Courtbille préfet maritime, a infl'g* 60 j .ur« de pria m au quar- ll«r-m»ltre Bnrel. pour indélicatesse grave, et 40 jour* au quartier- maltra Bertheva». pour détonrnetrent d'objets appartenant à l'Etat. Une enquête est en outre ordooeé^ poar sav»<r comment M. Ségalen pu se suicider dans sa Drison.

RÉCOMPENSE A UNE bRWK FEVI- t ME. M. le préfet du Finistère vient d'adresser une lettre de félicitation et une grati fication de vingt francs k Mme Cotillard de t Quim perlé, pour avoir, aidée de M. Louis i Guillemot, arraché k une mort oertalne le i 1 une Jran-Marie Le Moiog. tombe ac?idan- teUement dans la Leïla, le 13 juin dernier. «|uerrlen

INFANTICIDE. Ainsi que nous l'avons annoncé, le parquet de QuimperîJ a>»t transporte 1 le Villeneuve-Combont. en Qaerrien, où la rumeur publique accusait Barbe Flégon. veuve A'Iiin às'e deil8ani, cultivatrioe, d'avoir commit un infanticide.

La veave Allaio a ni4 énergiquement et a refusé de ne laisser visiter par le docteur Le Stennf mélecla légiste.. Une perquisition, ayant amené la découverte d'objets compromettant! un mandat de dépôt a été décerné contre la veuve Allain, qui a été éorcuée k la maison d'arrêt.

Départements de l'Ouest LOIRE-INFERIEURE

FOIRES UE LA SEMAINE. Lundi 29 jalil.t: Moitdoa, Le Croisie (8 jours) Jeudi 1" aoüt LI Chapell» Buse-Mer, MissiUae. V ndredt 2 Norl, Frossay. Samedi 3 AbbareU, Montoir. Rlalllé MORT SUBITE M. J«an Loa:» Pm.o«, 87 mua, cultivateur au village de SainlOuen, en Rlaillé oonduisatt une obarrue attelée de deux boeuf per une chaleur aooablao te. quand toot à coup il t'affaissa près de la maison de M. GauiuoQon, culti valeur a la Mellleraye. Celui- oi le préoipita k son lecoara et le transports ohra lui avec l'aide d'un voisin, mais malgré les soins leu plus empressés, le pauvre cultivateur est mort vers 10 heures da noir.

AU FEU M. FraDçoU Chauvin, agi de 44 ans, fermier au village de la Haie-Martel, commune de Rongé, avait qaltlé »a maison avec ra femme et Me r nfaaw pour aller moissonn<" k «n-f-^ti 2OU tu êtres du village. ..eure après, la femme ttuu.gtuu, journalière, chez le sieur Ermira, cultivateur au même lieu, accourait prévenir Chauvin, que le fou était dans la ferme. Chauvin, «it va efiot. les Gammes dans son grenier t foin. H s'empressa avec l'aide de quelques voisine, de sauver ses be«ti»ox ainsi que son mobilier. pendant que l'on courait provenir les pompiers de Rougé, qui, imméai«,t«ment. sa rendirent sur leu lieux.

Las pertes subies par Chauvin. qoi n oomposent de 16 000 kilos de foic et de divers fins- truments aratoire% sent tatlmées k 1,700 h. et «ouvertes par une compagnie d'assurances. Le propriétaire de la ferme. M. Cdant, proà priétalre la Tombe, en Rongé, estime sa perte k 7.800 fr. Il est aucr*.

Pontebateau.

VIOLATION DE DOMICILE. Dimancite dernier, Piurre Jodie, cultivateur la Davelaii, en Besné. qui vit séparé de bien d'avec sa femme et qci avait quitté cette dernière au commencement da mois de mai, s'est introduit, en brisant trois carreaux, dans la domicile de cette dernière pendant non ab-

sence et m'est empard de divers objets et en a briié d'autres, le tout estimé 50 fr.

Mme Judio a porté plainte.

Quémené-Petafao.

AU FEU Un incendie, dont les causes sont inconnues, a détruit une meale de paille et deux bang ra, ainsi que diverses machines agricoles qu'ils renfermaient, appartenant k M Pierre Prier, cultivateur 1 la Palarderie, en Conquereuil.

Les perses, couvertes par une assurance, s'élèvent la somme de 1 637 fr.

MAYENNE

Prcscen-Pall

UN PICK-POCKET. Pendant les oourses vdlooipedlqau qui avaient lieu au Crotale (Loire-Ioftrieure), un sieur Ricon, âgé de 33 ans, colporteur, originaire de Pres-en-Pail (Mayenne), a été surpris fouillant les poches dee spectateurs.

Les gendarmas ayant alors procédé eon arrestation, il tenta de t'enfuir pendant qu'on l'emmeaait Enfermé dans la chambre de oùreté, il essaya de n'évader en descellant une barre de fer de la croisée.

Ricon a été écroué la prison de SaintNaziire.

hURE

Etrépacny.

BERGER TUE PAR UN CYCLONE Un orage d'une grande viotenoa s'est abattu sur la contrée, mercredi, vers cinq heures du soir, et a fait dee dégâts très importants aux récoltes et jardinages. La pluie et la grêle, de la grosseur d'une aveline, tombaient à torrents.

Mais ce qu'il y a de plus triste, c'est que cet orage a causé la mort d'un homme. Le vacher, sujet suisse, au serviee de M. Rouget, cultivatour à la Broche. se trouvait dans les champs au moment du cyclone et. pour s'en protéger monta dans sa cabane, mais 1 ouragan tournoyant avec une extrême rapidité, bouscula la cabane et le vacher, et la faisant rouler comme un manchon, l'empotta à près de 100 mètres du lieu où elle était. Le pauvre homme est mort jeudi matin des suites des blessures «[d'il reçu%.

Les cabanes du malheureux vacher et des deux autres bergers de M. Rquget ont été' réduites en morceaux: une roue de l'une d'ellee a été retrouvée a plus de 500 mètres.

MARINE 'ET COLONIES De mil correspondants particuliers de Poru ai du ports par dépichê.

MARINE DE GUERRE

Le travail dans le» arsenaux. A partir da y août et jusqu'au 1' octobre proobain, la journée de travail dans les arsenaux maritimes sers fixée uniformément k dix heures le repos du déjeuner sera supprimé. Dans le milieu de la journée, il y aura un repos qui sera de une neure pour Cherbourg (sans aortir de l'arsenal); une heure quinze pour Bras$; une heure trente peur Lorient; deux heures pour Rooheforl et Toulon. Cette réglementation provisoire sera complatée d'ioi peu el le ministre notifiera le régime complet pour la durée du travail, qu'il désire voir appliquer pour Tancée entière. Dons son ensemble, ce régime comporte une ré.luotion de la journée pour la période d'été et qui a pour contre-partie un léger relèvement de la datte du travail pendant les mois d'hiver, s'étendant principalement sur leu mois de novembre, décembre janvier et février. Ce nouveau régime sa rapproche beaucoup de celui applique depuis longtemps déjà k Brest, où il a donné de lions résultats. Commandements. Sont nommés a* commandement du Montcalm, le cap. de v. Bonifay;

D'un torp. 1 la défense mob. de Rooheforl, le .'ieui. de v. Jouberr.

Engagement* dans les équipage» de la flotte. i)o» «ugageuenta vuiuutairen d nue durée de ciu^ au* seront acceptés aa S* dépôt, jeudi prochain, lw août, pour le recrutement dd 40 apprnutis canonniers et de 30 apprentis torpilleurs.

Conditions exigeai

P.nnnMH A oè* 1R ans taille minimum

vu-». normal" de» deux yeux. Exoel- ente coaatilotioc. savoir lift e: écrire. Torpilleur*. -Age, 18 ans, taille minimum i m. 54, vue normale des deux yeux, sam» robuste autant que poiûble. Le certificat d'siudes primaire" lera exigé des candidats Pièces k produire l' acte de naissance l' ;ertificrt de bonne vie et mœurs conforme tu modèle annexé k la dècission présidentielle du t9 novembre 1899 Il il le jeune homme a moins de V0 »n«. il dnit jnMifler de en père. mère ou tunur Cm ire » piêuss. <lûHrréi« Hur papier libre, oeivem être légalisées par le sous-préfet

Les candidats qui se présenteront sont prévenus qu'après incorporation ils ne seront pas autorises à changer de spécialité par convenance personnelle.

Flotte

L'Isère a quitté Marseille pour Roobefort. Le Sydaey a quitte Porl-S»ïd p. Marseille aveo 27 passa;»» de la marine, 322 passagers de la guerre. Décès, néant aucune maladie entraînant la quarantaine.

MARINE DE COMMERCE Terre-Neuv* et Islande

Nouvelles des Banes. On a reçu de Fduami> des nouvelles dom deux trois- mlli suivants

La Liberté, capitaine A. Isaao, armateur M. H. Chédru, avait le 7 juillet 50 tonneaux de morues. Tout allait bien à bord. Chrtstophe-Colomb. capitaine Rsetaer, armateur* MM. H. Aoher et fils, avait à la même dvo, 60,U0U morues, pour 75 tonneaux. Tont bien boH.

Encore deux victimes. On vient d'apprendre à l'Jouba un nouveau malheur deux marins. Le Roux, père de ftmlile, et Djmval, jeune homme de t9 tne, ont été enlev6e par des coupe de mer au banc de TerreNeuve.

Parti. La goélette Berthe-Marie, capitaine Kerros. k M. Le Pare, de Land?rneau, a quitté Saint-Pierre Miquelon pour Bordeaux le 26 juillet avec 250 ,000 morues et 17 fûts rognes.

Long court

Nouveaux, vapeur». On vient de lancer a Sunaerlana, an vapeur de 4 200 tonair@, le Djibouti, poar la Compagnie Havraise Péninsulaire.

Parti De Queenstown, MargueriteDoU/as, o. La Haye. pour Fleetwood. bee voiliers de Saint-* aaalre. Les actionnaires réunis dernièrement en assembles générale, ont, la cinquième émission étant complètement lonacrite. décidé une noavelle émisaion de i.fiOO 000 francs.

Cine émission portera à 5 millione le capital action» de la Société somma nécessaire poar lot 14 navirrs composant la flotte. Pack@ Maritime

Etrange abandon d'an dundee. C'wt, paralt-U, par lotte d'une (ausae manœuvre de l'homme de barre que le dundee de péché La- Franc s'est échoué.

LVqaipsga, pris de peur, a abandoané la navire sans chercher k s'assurer s'il avait on non des avarie:.

Thon et sardine. On mmde de Concarnean

a La péohe k la sardine a été complètement nulle cotte semaine. Aussi, bju nombre Je nos pfioheors sont-ils partis aujourd'hui pour Bulle hie où dit-on, il y a «up peu de pêche», dans l'erpoir d être plus heureux.

a 42 thoniers font entrés dans le port pendant ia semaine, ayant une moyenne de J00 à 120 poissons par bateau, qui ee mont vendus de 84 k 35 fr. la douzaine. o

Cabotage

Arrivés. A Lorient, « Marie a, venant de Bordeaux; à Morlaix a Notre-Dame- deLourdes de Dunkerque 4 Pont-l'Abbé, a Myosotis J. de Swansea.

En avaries. Le st. fr. Pas-de-Calais quitiait Calais, hier soir, à destination de Saint- Nazaire, lorsqu'arriv* environ trois milles aa large il eu' sa manivelle de moyenne pression brisée k la fourche Le steamer est rentré au port, où la manivelle, examinée, a été reconnue cassée intérieurement depuis longtemps, ce qui n'était pu visible k l'extérienr. Une pièce de rechange, existant à bord, va 6tre mise en place Quelques organes voiaine ont également sontfert.

Un abordage. Le st. Pluton, de Rouen, à abordé il y a deux jours, en Tamise, le vapeur tag. Guillemst, qui était mouillé et qui a éprouvé quelques avaries. Le Pluton n'a pu aouflert.

LES SPORTS Une Course Paris-Brest

Le journal Auto-Vélo a organisé une course cycliste qui ne courra entre Paris et Brut et retour vers le S5 août.

Les contrôles seront établis k l'aller, à Dreux, hôtel du Paradis, bl kilomètres; Mort. café des Arts, 16O Pré-en-fall, e&fé de la Mairie, 205 L*val, café de l'Ouest, :S0 Rennes café de l'Europe, M2 SaintBrieue, café 1'ardivel, 40U; Gulngamp, café Barbot (contrôle volant). 482; Morlaix, café de la Terrasse, 540 Brest, café du Commerce, 598.

Retour (mêmes contrôles)

Morlaix, 65b kilomètres Gainlamp, 732 Saint Brieno, 746 Rennes, 841 Laval, 1916 Pié-en-Pail, 981; Mortagne, 1.0a9 Dreux, 1.115; Paris, 1.196.

Dans la course de vitesse, Ifs coureurs engagés à ce jour sont les suivants

Foureaux, Paris CbMelain, PatrIe; Pasquier, Parie; Lepoutre, Lille; Barbrel Paris; Jtieaugendre, Salbris; Joseph Fischer, Munich; Rivlerre, Parie; Chevalier, Moulins; A. Gario, Roubaix Dacom, Paria Aucouturier, Commentry Naiap. Paris Lesna, Parie; Frederick, Suisse Fisober, Paris Muller, halte; Gougoltz. Suisse; Varin, Saint-Brieno; Mènent, Saint- Brieuc; Marcel DaboiR. Parts; Martel Kurfl. Belgique; Chsrler Kerfl, Belgique Miller. Chicago; L. Kuhling. Bruxelles; G. Ghexzi. Milan; Dnrandeau, Paris; Nicodem, Prague.

Les engagements seront clcs le 31 juillet. Il sera verse au 1°, 10.000 fr., au 2'. 4,000 fr., au 3 2,000, au 4\ 1.000. au 5\ 500, au 6', 400, au 7', 300, au 8', 200, du 9' au la' chacun l'iO fr.

Nous ferons connaître la date et l'heure approximative du paessge des coureurs de R<nDes et la région.

La première course Paris-Brait fat gagnée en I8!)t>, par Charles Terront, en 71 heures. RENNES

(Dernière Heure)

1,1 SOIRÉE A Vers neuf hpures, les groupes ne deisi- nent sur la p'.acf da la Mairie. Cerlsics crienl Vite B ager\ 1 D antres crient: Vire Jantitr II en assez difficile de dis- tioguer, les deux noms ayant la même nombre de syllabes.

Aussitôt le résultat conna, chaque gros- pe s'en va de soo côté. Ln premier remonte vtri la Préfecture, pu m !e fanbonrg de F«ugèr<*s, en criant C'est Bragtr I Brager qu'il nousfj.ut Vere la rue Dopont-

des Loges une autre bande orie C'est Juntierl Janvier qu'il nous faut

Les braves gin» qui rentrent de passer la journée à la campagne estiment que c'est au dessus dd tout, la paix qu'ils voudraient. Nous sonmes presque revenus aux élections de 188U L.3 rues ne sont pai barrées par la troupe, ruais les habitations des caudidals, vainqueur et vaincu, sont gar- dées par le iervite de police qui est par- fiitrnrnt organisé.

A hiuteur de la rue de Vinceaue», un barrage d'agents est établi. Derrière les lu- niques on orie A bas B'ager 1 A bas les cAouon»! Nous engendrons le contraire dans quelques minutes.

A l'hôtel habité par M. Brager. les volets sont hermétiquement clos, ei l'é'.u de ce soir va goûter ec famille un repos qu'il a certainement bien mérité.

A un moment donné une tète apparail à une lucarne voisine, et la foule orie ,C'tst pax la Ou rit. et comme le rire désarme, tout le monde s'en va.

A dix heures et denr*, le faubourg de Fougères a repris sa tranquillité habi'oeil., et tel de ses habitants qui criait une hgare auparavant a la Révolution sociale, apparaît maintenant a son balcon, non pomt revêtu d'une veste de candidat, mais coiffe d'un simple bonnes de colon et en bon Prudbommo s'écrie Enfin nous allons pouvoir nous reposer Que le service de tùrelé ne snrveille pas ce brave homme; il n'est pas ua anarchiste une pareille bonne nature ne mettrait même pas le feu son oascamèohe dans la crainte de troubier l'équilibre européen.

Ven ofzs heures nous quittons le faubourg de Fougères. Près da pont SiinlGeorsjes, des cris parviennent à non oreilles.

Vive Janvier I A ba» Brager I A bas Janvier 1 Vive Janvier 1 Noue revenons à la tour de Bibel et a la confusion des langues. C'est k vous guérir d'être progres- aisies.

loi, nouveau barrage d'agents. Oa crie, on tempête, et au milieu de ions cet chanlien d'entrepreneurs et d'industriels on demande d'enlever une calotte qui est invi sible pour tous. Les ourés sont ooaohés. et je crois bien que les électeurs ne demandent qu'à en faire autant.

Après avoir donné, pendant vingt misuies, un concert peu harmonieux tes instruments puant en deux diap-ioom abio lumen% différents, la foule se relire, M. Janvler « coule son plâtre que vienneat tremper, au soir de celle journée si agitée, les flots très calmes de la Vilaine qui coule au pled de too élégant chalet.

Dans la soirée, nous avons ea la bonne ortune de rencontrer M. Janvier. Il ne me plaint pas trop des blessures faites Ion amour-propre et accepte paisiblement sa défaite.

Eo somme, la soirée s'est aimes bien passés, et les victimes da cette file seront les marobands de lampion», car on n'en a pas plus btù'.é an faubourg de Fougères qu'klaroe Dupont-des Loge«. A L.

DEUXIÈME ÉDITION 2§£lLj^ x :̃ Paria 29 luilUrt 1801 1 fc–rt mSZ Lies élection..

Sont élut Brest. M. Delobeau, rép. 1399 Bordeaux, M. CotM. Bertin, M. Delbois, 3024; Montauban (Ouésé), M. Veyriac, rad., 2.395; Nîmes, général Bertrand, nation., 17l3\;t Poitiers, M. Seraand, rép., 2299. Hérault, M. Paget, 1711; Marseille, M. Schurer, 3340; Grenoble M. Gantant. 1568 Lille (E.t), M. Guibordeaux, 3219 (Nord-Est), M. Cochard, républicain, 2718. contre M. Delory, socialiste, 2250; (Sud), M. Nortois, conservateur, 2718 sortir* M. Gathidre, socialiste, sortant, 2035 (Sud-Ouest), M. Dupied, to-\ cialiste, sortant, 2411.

Saint-Elienne, M. Souiageon, tocialitte, 2576; Rabattent (Tarn), M. Férauguet, rep., 1357 contre M. Gousy, radical, 35 et M. Tréjans, conservateur, 32 Marmande, Tourneyrague. républicain, 2475 Lausière (Hante- Vienne), M. Bournaud, socialiste, 1034 contre M. Girardin, conservateur (*iêge perdu par les conservateur) Clermoni -Ferrant, M. Félix, rép., 2021; Agen, M. Lannes, rép., 1201.

A Morlaix, M. Raillard, républicain, est élu 2,338. Dans 1-- Sarthe à Vtbraye, M. Rousillot, républicain, est réélu par 944 voix. A Nantes, M. Benoît passe avec 2,680.

Sont encore élus. Aude, M. Guitard, rép. 1297; Hautes-Alpes, Champsaur, conservateur, 4730 Gers, M. Dupouy, radical, 136 i; Haute-Saône, M. Boisselet, nationaliste, 1028 Marseille, Pach, radical, 1880 Limoges. Girard, socialiste, 1212 Arles Tardieu, radical, 1891; hère, Berthelot, radical. 1092; Jura, Milient, conservateur, 844. Rhône M. Marceton, socialiste, 2'073, contre M. F/eury Raoarin, 2,002; Vienne M. Ardillaux, radical Douai, M. Gaudain, 3,096; hère, M. Mistral, socialiste, 1,590. Belfort: Berger, 1,982 Allier: Bouchard, socialiste, 2,361; Gard M. Plantier Nouguer, 1552; Indre: M. Amirault, 4,034

Ensemble connu à minuit

Le mimsire de l'intérieur communique les 78 résultat* qui lui sont oarcenus. Sont llus 20 républicains modérés, 38 radicaux et radicauxtocialistes, 11 socialistes, 7 comerrotateurs, 2 nationalistes et 1 rallié. Les républicains gagnent ^23 sièges et en perdent 5. Leur gain total est donc de 18 sièges.

Election législative

Laval, !8 juillet.

M. Heusfy, républicain, est elu par 5,420 voix contre 4,602 à M. Gaultier de Vaucenay, conservateur. Il s'agissait de remplacer M. Hewtey, républicain^

lt Gitrre in Traisrial

Mort du général Spruyt

Londres. SU juillet.

Lord Kitchener télégraphie de Prétoria que le général boër Spruyt a été tué en essayant de couper la voie du chemin de fer de Wlakfontein. BULLETIN FINANCIER Parle, 27 juillet

L'allure du marché est satisfaisante el les couru sont fermes. Le 3 s'in«crit k 100 63. le 3 1/2 k 101. HO. Lst F.»nd« Etrangers sont mieux tenue. Le 4 Satbs est 68 30 l'Administration Autonome des Monopoles Serbes a encaissé nnnr le mois de juin 2. 1 75 000 réduise à 1 548 000 francs. après déduction des frais généraux de toutes sortes. Or, l'annuité de la De1te t'exige que 1 408 IU0 fr. par mois, d'où un bonni de prés de 150 000 fr.

Datte le compartiment industriel, la Moesi-Ilir est à 252 la Pierre de verre Garehey est ferme à 114 l'obligation Perle Nationale reete 270.

La seconde assemblée générale coDstilulive de la Banque française poar le Caa merce et l'Industrie a eu lieu hier. Dans la réunion da conseil tenue k l'issue de l'assemblée, MM. Maurice Rouviar et May ont été nommés président el vice président MM. Raeff et Homberg, directeurs, et Maurice l'Epine secrétaire général.

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tmXOmn de tOimt-Mttmir 15 Guide de l'Empereur Par René BAZIN

VII

U tauaaàU pUo* Auéliui; il sort de ot» CI embatliNeoMOM » or donc éi per la «ooqaMe, poar entrer dans le beau Strasbourg de passe. Voici toi tvtts percée de trois rangs de incarne*, les toits qui ont toute uue forêi pour charpente, et dont les laites de tous les ronges ressemblent des frondiisoas d'automne. Voici les pignons aigai, les façades en colombi^e, les chemisées couvertes d'une plate-forme qui porte il nid de cigogne, les rues Étroites, le ."v'mbou'ir dei tanneries et des moulins béni» au bord de l'Ill. C'eit plein d'ourrien ut a* ménagères en mouvement. ce coin de 1* ville qu'on appelé encore Il la petite Frtnoe Il. Plusieurs, relevant la >4ie au bruu au pu des chevaux, s'iasaginent voir r wn général, comme il en passe si souvent •I depuis tant d'année» d'autres, qui ont r-conoo le souverain, aux portraits de lui #)nt nombreux partout, s'arrêtent pour le tjgarder ou se déflleni, s'enfuient s'ecar-

mi, t'totouomt dtni les ruelles et dans lei maisons ouvertes. Il y a de» anciens surtout qui ont bAte de s'en aller. L'empe- rear a TU la uns et les autres, mais les ans et les autres sont la foule à laquelle on doit le même visage. Il va. Au partage des quatre ponts jetés car la rivière d'Ill qui se divise comme une imin, par les trou- claires que font les eaux dans le dédale des murs et des toits pressés, il ne peut détacher les yeux de la flèche du Mû aster l'empereur songe qu'elle est lai, et qu'elle ne fat pas toujours allemande; il songe qu'elle a toute l'Alsace au dessous d'elle et que les cloches de la tour sonneraient le jour d une déclaration de guerre. Il écoute aussi, te redressant parfois et tendant l'oreille au vent du Nord car le premier aide de camp a eu le temp» d'arriver chu le général commandant le 15' oorpl, et celuici de faire prévenir le poste de la place Kléber. Est-ce le premier appel qai aooourl dans l'air 7 Non, pas encore. Mais cela ne peut tarder. Pourquoi cela larderail il ? Tout à l'heure, la grande ville calme va être secouée d'un frisson.

Quelquefois, entre deux de ces imrges on de ces raves qui passent, l'empereur cherche un soldat qui puisse lui servir de guide et le mener par le plus court juequ'au polygone. Car les minutes mont précieuses, et les chemins sont gelé», si l'aide de camp ne connaît pas la ville, Mais le hasard n'a pas mû encore an teul homme de la garni

«m sur la fMtmge da maître. Soutftta, urame il franchis le dernier pont, l'empereur donne Involontairement nue secousse iux rênes de son cheval. Son viage seolatreu Lfs yeux songeurs eiincellent une leconBe, malgré l'ombre du cisque, comme une épée qu'on tourne au soleil les clairouis de la place K'éber tonnent l'alarme. C'est un paquet de notes qui vole dans le vent, les premières si vives, les cinq dernières prolongées et menaçantes. Les tambours battent la générale maintenant. L'or dre est complet. Il va mettre sur pied une armée déjà, elle se prépare. Les casernes ressemblent a des fourmilières effondrées. L'empereur fais une expérience nouvelle de ea puissance. Dans combien de quarts d'heure aura t-il autour de lui, là-bas, au polygone, les seize mille toldats qui défen- dent la ville conquise, les cinq régiments d'infanterie, les hussards, l'artillerie à chenl, l'artillerie à pied, le génie, le train des équipages ? Des numéros, dam visages de chefs, des silhouettes de régiments en manœuvres lui traversent l'esprit Qui sera le premier arrive sur le terrain? S ira ce la 105' saxon, ou la 138' prussien, si merveilleujemenlsniralaé? Lequel va se distinguer le plus du régiment de hussards rhénan on du 15' d'anillerie a cheval, qui devrait si vite franchir la frontière ? Lequel ? L'empereur tressaille encore. Un second oliiron a répété l'ordre des premiers, d'autres tambours bstlent la générale dans la

trêmltés de la ville, vers la porte d'Ill, que l'effrayante chanson de gaerre sonna oomme un êoho pais, du c6*)de Sohiltigbnuin pius loin encore, et, plus près, partout où il y une oastrne. L'empereur poisse son cheval, el franchit le dernier pont Il eil midi cinquante- cinq.

5ire, nn soldai I Hè, toi

Le geste de l'aide de camp a été aperça. A gauche de la rue gai s'ouvre, nn soldat est debout sur le bord da trottoir. Il perte l'uniforme de l'artillerie cheval.

Il courait, et il s'est arrêlé dans la position réglementaire, la main droite au casqae, Incliné paroe que c'en le souverain qui est la. Il avance à l'ordre m qu'à troi< pas, il lève le visage. L'empereur considère d'abord l'uniforme et l'alti!ode militaire, qui sont corrects; puis la flgure pleine, aux yeux bleus, aux lèvres plisséeis, qui frémissant comme les prunelles, à cause de celte crainte dont toute l'Ame est saisie. Le soldat tremble. L'empereur lui-même a un mouvement d'étonnement, un tout petit, comme il sied à une ma] *sté. Il a trop l'babilude de parcourir la front des régimoule et de juger les hommes pou sa trompeur sur la raoe.

Alsacien ? demande il.

Oat, Sire.

l'on nom?

Charles Haber.

Où allais-la ?

Bien, ja te prens pour mon IlIvl08 aujourd'hui. Conduis-moi au polygoae. L'emperear ne pule pae durement il a l'air prene et soucieux il ramène lis pans de ton mantean que la marche a déplaces.

Va un bon pas, men brava. Il faut que l'empereur soit rendu avant tant le monde. Quelle distance encore ?

Trois mille mètres, Sire.

0 passé, oomme tn reviens, sans qae nous choisissions l'heure, du profond de potre être 1 II y avait six ans qae Charles llaber vivait loin de M. Audoln. Et, en rencontrant l'empereur, il a tout de suite pensé au vieil officier français. Il a rougi comme s'il l'avait devant lui il a pensé « Mon parrain souffrirait, mon parrain pleurerait de me voir conduire l'empereur allemand dans une rue de Strasbourg, pour une répétition de la guerre mais il me dirait de bien faire mon devoir ont, sûrement, il me le dirait. » Elle fetlt soldat s'applique à marquer le pas sur la chaussée il se démène il va vite malgré le verglas, Car derrière lui, Il sent l'haleine deo chevaux qui lui entre dans le oou. Il s'applique à macœ mer lei mains en me sure et tenir la <ê e droite. L«s trois cavaliers conduits par lui passent silenaieu moment dans le quartier d'hôpitaux et de cliniques qui fait suite celui de la peli'e France ils longent les boulevards à peu

pf#t ÉlBirts), eMs% 4êê ann ü jardins fit de cours si le talus gazonné des fort<foa><lions Il franchissent la poil* i'Autariitt. que las vainfaeera ont douné l'ordre d'à»peler It porte du Bmobers, et dans la rua indeiUiment toago* da faubourg Nrnderf, vaioi le cortège impérial qui S'engager, Charles Haber en tête, puis le souverain, l'a* Je de oamp, les porte-étendard, plu raide qae ses deux maîtres. Il '1 a plas de monde dans !et maisons basses, plus d yeux derrière les vitres, plus de ment peuple dehors. Ls« oavriers, les femme@, les euI»Li les vieux surtout, écoutent le vent, »i puis ils regardent le cheval alezan doré et l< cavalier aa manteau gris, et ils n'effacent. Le vent apporte de la ville un murmure insolite d'ordinaire, les gens de Neodorf entendaient le bruissement de la foret de Rhin qui barre l'horizon en arrière cnij aujourd'hui le vent du Nord est plota d'une clameur de foule. La grande ville a le grondement confus d'une marée qui moote. Le nuage de brume et de poussière qui flotte sur elle est pas épais qne de coutume « Maman, ils disent que tint) la garnison va ee précipiter à l'assaot da pelygoce ? Ils disant vrai le clairon a sonne l'alarme. –Maman qui à commande cela ? Un grand chef tûremeLt. Maman, qui sont les tfois cavaliers qui arrivert sur la rocte ?

(A suivre).

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