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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1901-04-09

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 09 avril 1901

Description : 1901/04/09 (Numéro 608).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k639213h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/10/2008

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•are-Ion, la troisième on quatrième fois qu'il en dirigeait une. Au moment de l'accident Il a dû manquer de sang froid, car au lieu de vouloir contourner un troupeau de vacher, il eu! été beaucoup plus simple d'arrêter la machine on de « freiner » ce qui était très facile l'aide des deux pédales qai peuvent produire un arrêt presque instantané.

Maintenant, si vins voulez mon avis JwrBonnel, et je vous le donne pour ce qu'il vaut, il serait préférable d'avoir un conducsaut lorsqu'on veut voyager en famille. M. Bonconpain avait peut-être son attentio appelée par les conversations do sa femme el de ces enfants tandis qu'un conducteur ne doit éire distrais sous aucun prétexte, la a ̃urveillanoe dt sa machine et de la route Suffisant à l'occuper.

Un dernier dètail

On croit que la mort de Mme Bonconf>ain devrait être attribuée à des blessures faites i la tête par des épingles qui retenaient la chevelure de l'infortunée. L'Assemblée de Vezin Sur la route

Pour résumer en deux mots la traditioncette assemblée du lundi de Pâques, dite le Longchamps rennais on peut dire qu'elle a ètt vent et poussière.

Où est l'époque où l'on se rendait à Vesin en pantalon blanc et chapeau de paille? Le brave homme qui s'aventurerait auàourd'hui en pareille tenue risquerait fort d'être toute de vilain Mardi Gras. En eflet, Il ne serait guère de saison.

Dès le matin, de gros nuages s'amoncelaient, poussés par un vent du sud qui, en ̃e maintenant toute la journée, a dû éviter nos concitoyens d'abondantes averses. Sur la promenade du Mail, c'était un nuage de poussière qui ce commuait jusqu'à l'embranchement des routes de Vezin et de Paoé. Jamais on n'avait rencontré de gens aussi polis tout le monde avait la mtain au chapeau. pour empêcher le vent de l'emporter.

lin parail métrai devait ouvrir les aDDêaile, et de chaque côté de la route s'étaient installées les dignes marchandes de sauoisses. La friture de leurs poêles nous rappelait celle qui ce produit sur les fils télèpho aiques lorsque le vent souffle en violence et nous empêche de prendre une oommunication.

11 y a de la friture. nous dit l'administration de M. Mougeot. Et le même bruit se reproduit exac ement dans la me lée de» fricassées de beudint et au-res choSous les toncoliei enoore peu feuillée., les tables tont garnie* de convives, mais l'un d'ena pousse un cri de désespoir Pour collationner, j'ai au moins avalé un tombereau de sable 1

Laissons les fêtards monter jusqu'à Vezin fcl signalons simplement les incidents Les Incidents

Vers quatre heures, une malheureuse femme, dont nous tairons le nom par oonsidération pour sa tamille, cherchait à se diriger vers l'assemblée, accompagnée de ses trois enfants. Elle était dans un état d'ivresse tel que chaque pas tait par elle 'était l'oooaeion d'une chute. Au bout de cinq minutes, elle avait la figure couverte de sang.

Des spectateurs indignés voulurent la relever et s'occuper de ses enfants, miis l'ivrogufcgse s'y refu«v Il fallut 1'intervent'on d'un agent d'un de cas horam»e sans cœur, dit le bon public qui, soutenant la femme sous chaque bras, la reconduisait jusqu'à son domicile, boulevard de l'Ouest, où elle fut reçue par son mari. Acoouluméï à des idcidants de cotte nature, le bon époux soigna sa femme et mit les gosses au lit.

Une demi heure plus tard, une rixe se produisait vers le milieu du Mail.

Les frères Biaard se rencontraient dans une auberge du quartier en compagnie ded nommée Alexandre Perquis, menuisier, et Debroise, ouvrier vidangeur. Une dispute .'éleva entre ces consommateurs et finit par un pugilat presque général. Quelques combattants sortirent du combat la igure ca oapiiotade.

S'en aller en un tel éiat devant tous les promeneurs de rassemblée de Vezin, c'élait un peu gênant aussi les batailleurs Jugèrent ils à propos de disparaître au plus vite.

Les Fêtes de Pâques. Les fêtes de Pâques ont été cette année particulièrement éclatantes à Rennes. Dans toutes les égalises l'affluenoe des fidèles a été immense «tilfaui, nous afflrme-t-on, remonter à 'bien des années en arrière, pour retrouver de pareilles démonstrations de foi. Rennes est décidément une ville sincèrement et profondément religieuse.

D'ailleurs, les cérémonies avaient revêtu 4 la Métropole et dans les paroisses un caTaclère artistique des plus élevés. Nous avone donné les programmes de musique religieuse gai ont été exécutés hier. A notre grand regret, nous n'avons pu nous trouver partout à la fois, mais nous «avons que partout on s'eet surpassé.

A la cathédrale avec M. Henry et M. l'abbé Lepage, les imposantes masses choValei que Tout sait ont donat une superbe exécution de la messe dite du S&c-é-Caw de Gounod et du Chrmtui Resurrexit de Marceiio.

La maîtrise de Notre Dune a montré qu'elle possédait touljurs cette précision dans l'ensemble et celle délicatesse de nuances qui lui ont fait une si légitime ré-

;>uuuoi>. A noter aussi parucuuoremeui le Pan.it Angelicut et le Tota pnlchra et de M. G. A Collin, fort bien rendus par la belle voix de ténor de M. Oiye.L offerboire de Pâques, de J de la l'ombelle, tié exécuté par M. Collin avec le grand taJeut d'organiste qui fait de lui le digne fils de son père.

Ses collègues de Sains Sauveur, de Saint-Etienne et de Saint-Germain, MM. Raolt, Bbezeau et Charles Henry avaient organisé, pour leur part, de fort balles auditions dignes de la grande lèSe religieuse que 1 Eglise célébrait. Nous ne Eauriom onbiier a côté des excellents artistes dout ils s'tlaient assuré te concours, dos amaleurs comme Mme Kreutzberger qui a si bien interprété un 0 Salutarit de M. Ch. Bodin, et Mlle Aubrée dont la belle voix ̃ donné tant d'éclat au joyeux Alléluia de paquet.

A Toussaint, Saint Aubin, on a fait aussi de bonne musique mais dans celle dernière paroiaee on a mieux à faire là c'est l 'architecture qui est la préoccupation

essentielle, et ce tout des prières en fine dentelle de pierre que l'on élève vers Diea, Prières plut durables que les plus beaux chants mais combien dispendieuses 1 L'affaire de la rue Lanjulnais. Nous roeevons une lettre signée « Un Spectateur et un Lecteur, » dans laquelle son auleur se livre à une crit!que des plus vives contre l'agent qui procéda à l'arrestation du chanteur ambulant, nommé Roy, dont nous parlions samedi dernier. Nous n'avons pas à revenir sur ce que nous avons dit à ce sujet, et si notre correspondant avait pu entendre les propos tenue par Roy au commissariat de police, il aurait pu se convaincre qu'il vaudrait mieux pour lui garder sa pillé pour des gens qui sont réellement dignes. C'est toujours l'histoire du bon bourgeois trouvant que les agents sont faite pour être mordus et rossés jusqu'au jour où lui même est victime d'une agression, ou bien lorsque les cambrioleurs sont venus fracturer son colfre fort.

LE RÉSULTAT

DU DEGREVEMENT DIS VINS Le dégrèvement des boissons hygiéniques devait amener une transformation complète dans le système de la vente des vins. Signalons avec plaisir la première application qui se produit dans notre région. Cent vingt cinq propriétaires viticulteurs des Pyrénées orientales ont formé un syndicat tré puissant, fortuné, et le rendement des 2,000 hectares de leurs propriétés est annuellement de 200.000 hectolitres. Le syndicat Vinicole de Bages-Roussillon en oréanl, 14, rue du Mail, un vaste entrepôt est veau offrir la ville de Rennes ce qui lui manquait, des Vint naturels, mis L la perMe de toutes les bourses.

Les vins purt et naturels du syndicat sont de. vins de table extra, comme vin site et finesse de goût. El ses vins de Binyuls, Grenache et Muscat défient toute concurrence par leur authenticité d'origine. La situation du syndicat exclusivement composé de récoltants lui permet d'établir des prix extrêmement riduits, impossibles au corc-nerce Il qunlitt égale.

Les fût. seront livrés tels qu'ils roui expédiés du vignoble à l'entrepôt général, 14, rue du Mail, par barriques, 1|2 barrique, petits fuir et pani.rs de toutes contenances, tans y avoir jamais subi aucune manipulation, ni avoir été débandés.

Le syndicat de Bages Roussillon n'a pas pour but la lutte du bon marché par des produit. composas, mais de d6livrer aux consommateur le vin pur et naturel, tel qu'il est rèco!t6 dans les propriétés réelles du syndic t.

L* Direction de l'entrepôt de notre région rst confiée à M. Malllard fils du sytn pathique Directeur de la Coi t Mon militaire, c'est donc assurer le tuecôs de cette intéressante entreprise.

Ouverture le lep Avril

Des débits à emporter et dégustation se roui installés, sous un contrôle rigoureux, dans les quartiers populeux de la ville, el ne vendront absolument que le vin da syndicat,

(2387) 5-10 Saint-Malo Nomination. M Félix Avril, négociant à Saiut Malo, vient d'être nommé correspondant des Chemins de fer da l'Ouest, en remplacement du regretté M. Fouyé.

« Montcjomery n. C'est le titre d'un intéressant ouvrage que vient de faire paraître chez Marne, M. Dupont, jnge au Tribunal de notre ville.

Ce livre qui rappelle un des épisodes les plue importants de l'histoire du Mont-SI' Michel, à l'époque des guerres de religion, obtiendra certainement un grand succès. Pincé. Un individu, nommé Ribaull, de Saint-lavai, depuis longtemps recherché pour vnl commis dans le canton de Canine!, vient enfia d'être arrêté vers Châteauntiut. La gandarmerie de SaintMalo l'en emmené, dimanche, la prison de Dinan.

En relâche. La goélette Marie Ga briel, capitaine Le Seven, à M. Ed. Har dy, partie le 26 mars de S tint Malo pour les Bancs, est reutrée à Brest avec une voie d'eau. Le capitaine compte pouvoir l'aveuglmr facilement et reprendre la met dans quelques jours.

Chronique Départementale Redon, 6 avril.

La journe» de PAqueu Au temps pluvieux et maussade de la SemaineSainte, avait auccèdé hier nu soleil pres que eband mais les rues n'égaient pas en oore bien sèches.

Beaucoup de fraîches toilettes avaient cependant fait leur apprrition.

Ea somme, assez bal'e jonrnée.

Balle surtout dans les églises et chapelles, où l'on célébrait aveo éclat la fé'.e de Pâques.

Les cloches, revenues de Rome, ont sonné jnyjuse'nrmt toute la journée, d'une voix joyeuse et claire.

Les hommes avaient répondu en très grand nombre à l'appel que lsnr avait adressé le P. Loir, prédicateur de la station de carême, dont la parole si apostoli qus a su déterminer une communion pascale imposante.

A la grand'mesze, même affluence de monde. Nous avons eu le plaieir d'y enten dre l'excellente harmonie Siint-Joseph des Fières, si habilement dirigée par le Frère Crécénius, et les quelques morceaux qu'elle a joués ont été forte goûtés

Eu voici du reste le programme :1° Marche de Procession, de L. J. Baudonch 2° Souvenir des Ormeaux, fantaisie; 30 Messe militaire; comunion andante religieuse, par le P. J.-M Borjaan 40 L'Ange Gabriel, G. Morand La Ponohonnerie, pas redoublé, Ad. Giraud.

IsJoa b.arnt>

Sept étalons hackneys viennent d'itre achetés en Angleterre, la suite du concours d'islioglon, p«.ur le compte du gouvernement français.

Parmi ces «ojM?, absolument remarquable», deux sont destinés au dépôt dlien- nebont et deux à celui de Lamballe. Les premiers sont Siloer Squire, quatre ans, et Lan g ton Mcuh.tr, oinq ans.

Les sôoonds sont Reeital, six aine, et Do- broyd, sept ans.

Siloer Squire, LangionMather et Re. cirai sont des animaux de la plus grande valeur qui ont obtenu les plus hautes primes dans les concours anglti».

L'administration des haras français avait déjà acquis des étalons hackoeys primés mais c'est la première fois qu'elle achète des chevaux d'nne classe aussi supérieure. (De nos eorrttpondan.lt particulière). MORBIHAN

Vannes, 8 avril.

Blessure accidentelle. M. Le Franc (Louis), âgé de 49 ans, domicilié à Sarzeau, était occupé samedi à extraire pour son compte personnel delà terre glaise au village de Bornou, quand tout à coup un éboulement se produisit. Un énorme tas de terre s'étant détaché du haut de la carrière, M. Le Franc en fût entièrement recouvert. Heureusement ses outils empêobèrent la terre de se fouler et il put être entendu des voisins, qui le dégagèrent de cette situation critique. Les médecins qui le soignent Le se sont pas encore prononcés sur son état.

La remise du drapeau des Vétérans. Ce matin, à 8 h. Ii2, la musique des pompiers de la ville, avec les tambours et clairons, la société de gymnastique Les Enfants de Lori, se sont rendus à la gare pour attendre l'arrivée du train amenant à Lorient les délégués du comité des Vétéran* des armées de terre et de mer. M. Hubert, président da la société de Lorient, reçu sur le quai ces délégués pendant que la musique jouait la Marseillaise. Le cortège s'est ensuite formé entraînant après lui une foule compacte. Après avoir suivi le cours Chazelles, la rue Victor Massé, la rue de l'AssembléeNationale, il s'est porté sur le chaEip de manoeuvre de Kerlin où était fixé le lieu de render. vous des membres de la société. A 10 h., il se remettait en marche pour se rendre sur la place Blason où a ea lieu la remise solennelle du drapeau.

Oa remarquait dans l'assistance M. L'llelgoualc'h, maire de Lorient et M. Duclos, sous-préfet de l'arrondissement. M. Hubsrt prend la parole et prononce un éloquent discours. Il rappelle la guerre de 18701871 et dit qu'on ne doit pas ou blier les conséquences désastreuses de cette guerre.

Après la remise du drapeau une cérémonie religieuse a eu lieu à l'église SaintLouis. Notre sympathique arobiprêtr.) M. le chanoine Duparo officiant. Il a prononcé quelques paroles vibrantes qui ont ému l'assistance jusqu'aux larmes.

Un punch a terminé cette fête patriotique qui laissera d'excellents souvenirs à Lorient.

Lorient, 8 avril

Un dé jeûner gras. L'an dernier, à Lorient, l'ordre impie de M. de Lanessan interdisant aux navires de guerre de mettre leurs pavillons en berne la vendredi saint arriva trop tard dans la matinée pour que celle mesure sectaire fût exécutée. Celle année, au contraire, il a fallu s'incliner devant l'ukase ministériel. Mai« comme nous l'avons dit, tous les navires de oommerce se sont conformés à la tradition séculaire de la mise à mi mât du pavillon et tous les établissements maritimes commerciaux ont suivi cet exemple.

Cependant, en dépit de la circulaire ministérielle prescrivant de dunner aux hom- mes toutes faciliies pour remplir leurs devoirs de chrétiens, vendredi a midi, a bord de l'Eclaireur un repas gras a été servi à l'équipage par le maître commis du bord. M. de Lanessan a des amis dont le zè!e dépasse celui de leur maître au point d'attenter, en dépit des règlements, aux susceptibilités les plus respectables de la foi. Ce scandale a fait grand bruit à Lorient, et l'on reconnaîtra que l'indignation du public indépendant des loges maçonniques était justifiée.

La foire de PAques. Le temps inetémeut ce matin s'est subitement mis au beau dans l'après midi. La fête a eu lieu avec tout le succès d'antan.

Dans notre ville, la foire de Pâques rappelle l'antique splendeur du port de commerce de Lorient. C'est à celte époque que les navires de la Compagnie des Indes arrivaient chargés des riches produits

d'Orient et qu'on procédaitàla ventedeleur cargaison. Ces ventes attiraient les marchands de toutes les parties du globe. La fête religieuse a été plus suivie que d'ordinaire. Les églises regorgeaient de monde et on a remarqué que les hommes étaient plus nombreux que l'année dernière.

Rixe. Une rixe a éclaté samedi soir entre civils et militaires dans la rue PaulBer», au coin de la rue des Fontaines. A l'arrivée dés agents de police tous les batailleurs ont pris la fuite. Il faut croire que chaque clan avait des torts car autrement une plainte aurait été déposée pour coups. Tombé il l'eau. Hier matin, 1 h., M. Draga, matelot à bord du chaland Paul, dllennnbnnt, est tombé dans le bassin à flot, en taoe du théd<re dans les oirconstances suivantes. Pris d'un besoin, il monta sur le pont. Trompé par l'obourité il butta contre le bastingage, glissa sur le plat-bord puis tomba l'eau. Il allait disparaître quand le préposé des douanes, M. Pouault, qui était de service sur les lieux, et le sous-brigadier des douanes, M. 01lier, parvinrent a le saisir par les grappins de la ligue Brune! et le tirèrent sain et sauf à ion bord.

Faisons remarquer que M. Ollier, sousbrigadier des douanes, a sauvé depuis environ un an, une demi douzaine de personnes dans les mêmes circonstances. C'est un serviteur qu'il serait bon de récompenser.

Rixe. Une rixe survenait hier vers 11 h. li2 du soir, dans la rue du Cimetière, entre les époux Evanno, débitants, et les époux Guillemot. Ou se porta des coups terribles. Voyant la scène tourner au tragique, M. Jean Jaffré, âgé de 27 ans, manœuvre, voulut mettre le hôta. Comme il arrive prévue toujours en pareil cas, les coupv tombèrent drus comme gréte sur le malheureux M. Jaff ré qui fut ainsi payé de son trop d'humanité.

M. Jaffré a été conduit à l'hôpital à moi- tié assommé. On enquête.

Le recensement. On travaille acti-

vement au dépouillement des bulletins de reoepiement. On espère avoir les résultats dans quelques jours. On prévoit nne augmentation de 2.580 habitante environ. C'eet M. Le Brio, chef de bureau de la mairie qui est obargé da recensement.

ETAT-CIVIL. Naissances. Louis Paulizso, hospice civil. Marguerite Le Conoller, rue Paul Bert. Pierre Jappé, rue Féaélon. Raymond Le Glouet, rue Sainte-Brigitte. Marie Brunon, rue Belle-Fontaine. Erneatine Bachelier, rue Carnot. Pierre Le Nœa, cours Chazelles. Louis Salio, rue Brizeux. Paul Heurtebise, rue de Kerlen. Jeau Le Moigne, rue de Larmor.

Décès. Jeanne Le Romancer, 75 ans, rue du Carme! Emile Le Mignon, 5 ans, Hospioe civil; Maria Le Glouet, 3 mois, rue de Carmel Patern Kerlau, 67 ans, impasse du Puits Ferré.

Promesses de mariages. Auguste Qaéré, casernier du génie militaire, et Marie Morvan Joseph Mora, matelot chauffeur du commerce, et Marie Moru.

COTES DU-NORD Saint-Brieuo, 8 avril

Cour d'assises. Les assises des Côles-du-Nord n'ouvriront le 15 avril prochain, midi, sous la présidence de M. Bourdonnay, conseiller la cour de Renne', assisté de MM. Jégou, juge au Iribunal civil de Saint-Brieuc, et Cathala, Jupe suppléant au même siège.

Centribntions directes. M. Cloî Ire, contrôleur adjoint attaché à la diraotion des contributions directes, à SaintBrienc, est nommé contrôleur de 3< clause dans le département du Calvados.

La Harmoye, 8 avril

Laïcisation d'éeole. Par arrêté préfectoral en date du 27 mars dernier, l'école publlque des filles de La Harmoye eut laïcisée à partir du 10 avril.

Mlle Le Roux, institutrice à Udy, en Pleaala, est nommée directrice de l'école laïcisée.

Loudéac, 8 avril

Concours de pouliches. Le 13 avril, à une heure de l'après midi, aura lieu, à Loudéac,un concours de pouliches de 3 ans de demi-sang et de trait léger.aaquel seront admises à concourir les pouliches de purtarjg saillies par un étalon de demi sang de l'Etat, approuvé ou autorisé.

Les cantons de Loudeao, Uzel, Mûr, PJousuenasI et La Chèze seront seuls ad-

mis à ce concours régi par la Société hippique de Loudéac

Le montant des primes à distribuer à ce concours s'élève à 1.250 Ir.

Dinan, 8 avril.

Vision de Pâques. Six heures un quart, eu l'église Saint Sauveur, M. l'arohiprôtre, en chape d'une beauté royale, dit la messe à l'autel Siint-Pierre. Dans la nef, rien que des hommes, de tout Age et de toute condition ouvriers aux mains rudes et riches propriétaires, officiers il très et humbles mathurins en col bleu. Et tous, la messe dite, vont s'agenouiller devant le maître autel, splendidement orné, en une interminable théorie.

Décidément, la foi se meurt.

Conseil municipal. Séance inté ressanle samedi dernier, au Conseil municipal de Dinan. Nous en dirons un mot demain.

Une arrestation. Oa annonce l'arrestatian à Caulnes, sur mandat d'arrêt du parquet de Saint Brieuc, de MB. voyageur de commerce. M. B. col prévenu d'abus de confiance. Nous reviendrons sur les faits.

La bicyclette du doeteur. M. la docteur Bandet, maire de Caulnes, étant allé voir un malade au bourg de SaintJouan de l'isle, avait posé sa bicyclette contre un Salue. A son retour, plus de bicyclette 1 Le voleur court encore, et on ignore absolument qui Il est.

Plus d'héritage, plus de respect.Les époux Tardy, cultivateur à la Ville êsBurets, en Dolo, ont eu l'imprudence de donner leur bien à leur gendre T. qui ne travaille guère, à condition que celui-ci leur assure le vivre et le logis. Or T. a déjà tout vendu et dissipé. Naturellement, on ne s'entend pas entre beaux parents et gendre, et l'autre jour que Mme Tardy lui faisait des reprocher, T. lui répondit coups de poiog. La ménagère a porté plainte.

Recensement. A Sïint-Jouan-del'Ile. on a trouvé 680 habitants contre 709 en 1896. Il y a donc perle de 29 âmes. Corlay, 8 avril.

Concours de pouliches. Un concours de potiches de 3 ans, de demi sang et de trait léger et auquel seront admises à concourir les pouliches de pur sang saillies par un étalon de demi-sang de l'Etai, approuve ou autorisé, aura lieu à Corlay, le vendredi :t mai, heures du matin. Les éleveurs des causons de Corlay et de S»int-Nicolas-du Pôlem peuvent seuls prendre part à ce concours, auquel sont affectés les prix suivants

1 prime de 360 fr. 1 prime de 350 fr. une prime de 250 fr. 2 primes de 245 fr. 2 primes de 200 fr. 2 primes de 100 fr. une prime de 180 fr. et des flots de rubans. Bourbriac, 8 avril

Infanticide. La gendarmerie a arrêté Minihy-Tréguier, la nommée MarieYvonne Nicolas, orig'naire de Penvônan, soupçonnée d'être l'autour de l'infanticide qui nous annoncions il y a quelques Jour*. Cette personne, fille naturelle, â.^éa de 20 ans environ, était domestique, rue Fardol, à Saint Brieao.

L'enfant, du sexe féninin, qui était enveloppée dans l'Il tablier blanc, a été trouvée au lieu dit « Goajou-Bras u, village de Coat-Forn, en Bjurbriao. L'inhumation a été faite daus cette commune.

FINISTERE

Morlaix, 8 avril^

Ce n'est pas un erime. Contrairement à ce que l'on avait tout d'abord supposé la mort de M. François Coroller, de Plouènan, que nous avons annoncée l'autre jour, ne serait pas due à un acte criminel mais un simple accident. C est du moins la conclusion qui ressort du snpplément d'enquête effectué par le parquet de Morlaix. Voici le résumé des faits Mercredi matin, Olivier Roignant, domestique de M. Henri Seilé, propriétairecultivateur à Santec, venait livrer an bataau vapour le Ptniatère diverses marohandisei destination du Havre.

François Coroller lui avait demandé une place dans sa voiture et l'avait aidé déoharger sa marchandise.

Tous deux mangèrent dans an débit el quittèrent Morlaix après avoir pris livraison d'une demi barrique de cidre chez M. aron, négociant.

En descendant la pente de Penzès, la sous-ventrière casjaet le oheval prit le mon aux dents. Poignant ne put l'arrêter que 300 mètres plus loin.

Coroller était tombé de voiture.

Roignant revint sur ses pas et trouva son camarade, qui se plaignait de douleurs intestinales, assis au bord dn fossé. Il l'aida à remonter en voiture et ils continuèrent leur route sans s'arrêter à Penzès, Coroller faisant remarquer qu'il était oouvert de boue et se plaignant de plus en plus.

A leur arrivée au domicile de Coroller, mon meunier, Le Rest, donna la main pour mettre en place la demi barrique de oidre. Coroller, qui s'élait assis sur un bano, ne put ie lever pour servir une consommation. Roignan et Le Rest le portèrent jaequ'au comptoir et quittèrent Sono deux l'auberge après avoir trinqué, Le Re*l un instant avant Roignant, qui bridait son cheval.

Coroller dit à Roignans qu'il souffrait beaucoup et qu'il allait se coucher. Le lendemain, Coaoller était trouvé mort, étendu sur le dos, les pieds joints, touchant terre, les bras croisés il semblait dormir. I y a lieu de supposer que le malheureux a succombé aux suites de lésions internes. MARINE ET COLONIES [De nos correspondantsparliculiers de Paris et des ports par dépêche.)

Mtrino de Guerre

FAVEUR AIX INSCRITS DB CaWi ALE. Le port de Brest a accordé un certain nombre de permissions aux marins désireux de participer à la poche anx huitres. pratiquée pendant ce mois par les inscrits de Cancale.

La période de liberté accordée aux permission h ai ros va du 7 au 21 avril.

Dixiis. De notre correspondant à Toulon

« Sont décédés a l'hôpital de Saint-Mandrier, le 4 avril, le matelot Joseph-Marie Le Plérès du Magenta, dont la famille habite Ploaleoh (Finistère); et, le 5 avril, le matelot voilisr Eiouard-Baptinte Thélot, dont les paronts habitent 3, rue des Pouheurs, Graaville.

Actes officiels

Le 2' m. torpilleur Gautier, inscrit à SaintMalo, ett admis à faire valoir ses droits à la retr., titre d'inilrmité grave et incurable. Mouvement du personnel

BREST. Mutations dcs officiers-marinie's

Embarqués sur: l'Amiral Baudin Pétra, Scvelleo, 2" m. canonn.; Prigent, 2' m. de man. Le Bihan, Le Gras, 2" m. de moueq. Ponneo, Siou, 2" m. de timon. l'Ardent Hallcgnen, 2 m. commis Le Ménec, 2' m. de nian. Pélissier, 2 m. de timon, la Bretagne Millonr, 2' m. de man. le Bruix Le Solleu, 2' m. torp. le Capricorne Cariou, 2' m. charp. Cozan, 2' m. de man. le Carnot Charton, 2' m. charp. Bonlard, Lagatha, 2" m. de man. Corcnfl, Gruyer, 2" m. de monsq. Le Coz, Le Moat, 2 m. de timon. Rolland, 2' m. méoa: torp. le Courbet Chenu, Gaillerm, 2" m. canonn. CuetI, m. mécan. MiWol, 2' m. de mousq. Quilgsra, 2' m. de timon. Môvel, 2' m. torp la Couronne Le Béoheo, 2' m. canonn. le d'Assas Lamy, 2" m, de tim. le Dupuy de Lbme Nihouarn, 2' m. méo.; Gnilloa, 2' m. de timon. Lagadeo, 2' m. torp. l'Elan Le Vincent, pilote de 1" cl. le Fcrmidable Eidet, Le François, 2" m. canonn. Morvan, 2' m. de man. Carion, 2' m. mécan. Geoffroy, 2' m. de monsq. Hémon, 2' m. de timon. Sornot, 2' m. torp.; le Hoche Conlon, 2- m. oanonn. Renant, 2' de man. Bleunven,2* m. de mousq.; Baaève, 2' m. de timon. lIervé, 2' m. torp. le Fauconneau Ilact, pilote de 3' ol. l'iena Morice, 2 m. fourr. le La Hire Guillemette, Lennon, 2" m. mécan.; Hélaty, pilote de 3' cl. le dtarigot Le Brio, 1" m. de timon.; Jastin, 2' m. de timen.; le Massena Pinel, 2' m. canonn. Crefl, 2' m. charp. Rousso, 3' m clairon ;Bourdieo, 2' m. de man. Sioard, 2' m. mécan. Méar, Reungot, 2" m. de mousq Josse, Le Page, 2" m. de timon. Corre, 3' m. torp. la Melpoméne Petit, 1" m. de mousq. le Tage M»nrouard, Ravier, E" m. canonn. Andriot, 2' m. de man. Rustuel, 2' m. de monsq. l'atelier central Dupraz, 2- m. rrôcan. le Yatagan Brigani, pilote de 3' cl. la défense mob. Le Dao, 2- m. mécau le groupe spécial Nicolas, 2' m. mécan. Débarqués. Du Lna Gonrhan, 1" m. de man Le Gratret, Le Magnon, 1– m. mécan. Le Pennée, 2' m. torp.; du Masséna, Kérézéon, 2" mr m<c»n.; de la Melpomène, Derrien, Querré, 2" m. voilier,; de la Sémiramis, le Gossec, 1" m. mécan.

Envoyés en disponibilité. 1" cai. Lamour, Reux, Thudot, 1" m. de timon.; Touzé, Trondeo, 1'" m. torp.; Madec, Qaémdnear Hélary, Corre, Betion, Omnèq, 2" maitre canonnier Le Corre. Simon, 2" m. obarp Lanuzsl^m. onni; Gfléguant, Théoden, 'l'raonez, Cam, Jéiéquel, 2 • m. de man.; IUmel, Salaun, 2" m. méoan.; Caroft, Cléaoh, Toulhoal, 2" m. de mous. B»nta\ Goarvez, 2" m. de tim.; Le Turquais, Montfort, E" ni. torp.; 21 cit. Le Roux. 2 m. oanonn.; Gnégin, 2' m. de man. Camus, 2' m. de mousq.

Rappelés l'activité. Victor, 1" m. de monsq.; Le Bris, 1" m. de timon.; Guillerm, Le François, 2" m. canonn.; Renant, C req Gauffeni'c, Briand, Le Hellidu, 2" m. de man.; Le Gall, Talonaru, Thomas, m. méo LestriJhap, Canon, Foricher, Poîiio, Cléach, Laouéaan, Kergoat, Maisonenve. GuilleraetW, Carion, Dsniel, Mérour, M»z4, Thireiu, -Nicolas, 2" m. méoan.; Mévol, Corouff Ranngoat, Legra», Laurent, 2" m. de monsq.; Lamy. Scion. Le Méal, La Page, Simon, 2" m. de timon.; Combe, Levavasseur, Holland, 2" m. torp.

Mouvements divers. Petel, 1" m. obarp.: Etienne, 2' m. oharp'; Michaux, 2' m. four.; Bertho, 2" m. mécan.; Galgon, 2' m. méoan.; Foucault, 2' m. do mouaq,; Dorrien, Manaoh, envoyés en conval.

Flotte

Le transport Isère quittera Lorient pour Brest le 10 avril.

La Vienne. ren. do Saint-Nazaire, est arrivée en rade d'lie d'Aix.

Terre-Newejfil Islande

Clhiigé. M. l'abbé Bracq est nommé desservant à SaÎBt-Piorre-Miqualon.

DÉrARTS. Pour les Bancs de TerreNeuve on Saint Pierre. De Nantes, t.-m. Georges-et-Paul, t M. Gantier.

De Lisbonne Marie-Henriette, o. Moru Chasseurs u partis pour l'Islande

Du Légué Mouette, o, Le Plual Capricieux, o. Le Guillon.

De Painipol Nrllu, 0. Douât Univers, o. Josse Mésange, r Hars.

REPARTI. Le trois- mats terrt-neuvier Richelieu, rentré en avaries, est reparti de Rouen réparé, pour Fécamp.

STATION NAVALE. La Manche, par *"• pour Terre-Neuve, meriredi 10 avril, de rient. Le d' Es tries, actuellement la Msa nique et détaché la division de Terre-Xea T."> partira de Saint-Pierre le 25 de os mois. La départ de llslg, Lorient qmI pu encore fixé.

Rencontrés. Le 26 man, goélette mo ntrant les lettres H S T P France, de Fécamp Le 27, Jeanne-d'Krc, de Féoa mp Alice, de Granville trois-màU L G Q B et H C Y L. Le 28, Magdelsine-D aootut, de Cancale.

Cabotage

UN NOVICE QUI A DB LA OU n OU écrit de Calais

Vendredi après-midi, le novice de la goélette Espérance, de Boulogne, un jeunv homme de seize ans, nommé Pierre Corveo, «tait occupe arranger une amarra, lorsque tout coup il perdit 1 équilibre.' piqua «na MA* dans la cale.

Lu matelota da bord l'élancèrent A son secours, le croyant grièvement bleisé en effet le mousse était tombé la t£te en avaai, d'une hauteur de 4 5 mètres. Quelle ne lut pu leur leur suprise en voyant Corvée, ne relever tranquillement, et remonter sur le pont, sans manifeater le moindre malaise

Le mousse n'en était tiré jndemma 1

Arbivés. A Boulogne, Augiuts-et-Ckarles venant de Noirmoalien Dunkerqn», Alsace, de Pont-l'Abbé, N.-D. de Bon-Secours, de Qaimper; Paimpol, Maria, de Boyardeville Quimper, Saint-Jean, de la Rochelle; Dunkerqne, Saint-Laurent, de l'Aiguillon à Cherbourg, Emilie, de Danker: que.

GROS temps. On nous écrit de Baronne Le dundee Ferdinand de Lesseps, cap. Aléa, arrivée de Trégnier avec blé, eu très gros temps pendant toute la traversée. Le pont a été plusieurs fois couvert d'eau.

En rela£HE. A Benodet, Amis- Réunis, o. Bazin, allant de Loix (Ré) à Dieppe. Long-courriers

Ahmvits. A AnlotagMla (Cbily, Ma :on, c. Ravel, venant de Newoastla (Àiutn" lie).

Rencontrés. Le 1" avril, au large das» Cotes d'Irlande, Ferwaal, c. Mabon, alla»t d'Iquique Haosbonrg.

PARTIS. Da Dunkerque, Les Adelphes, o. Carnevec, pour Nossî-Bé de la Havane, où il avait relâché pour avaries, Cecile-Auger, c. Daschamps, all. d'Aquia (Haili) au Havre; de Bordeaux, Rhône, c. Garbaud, pour le Sénégal du Havre, General-Chansy, pour la Guadeloupe de Hambourg, Ville-de-Bcllort, o. n»ju.îpour la NouvailaCalédt'nle.

Kn i iiAROE. A Nantes, Jeon. •»«, o. I^ray, nonp Cavanna.

SOIRÉE RENNAISE CNRONIQUS THEATRAl'.E

Faust

La saison d'opérette s'est enfin ter.viinée envolés, les tlons-ilons des Saltimbanques a ou de la « Jolie Parfumeuse 0 nous n' •étendrons plus d'inepties comme Cliquette ou le « Voyage de Corbillon Il. Ce n'est pas que tout comme an autre je n'aime de temps en temps nie délasser l'esprit aux acrobaties nu.sio&leti de MM. Audran et Varney, mais combien je trouve fastidieux une ingurgitation longue et raisonnée, pourrait-on dire,d'un pore. si faux.

Aussi était-ce avec un réel sentiment de joie que je pénétrais hier soir au théâtre. pour assister aux débuts de la troupe d'opera, troupe hélas ne devant rester qu'an mois, mais qui la faute si ce n'est la.

Les Rennais, poussée par la curiosité d'une ouverture de saison autant peut être que par un désir de satisfaction artistique (j'espère ma tromper 1) étaient venus en fouie et c'est devant une salle aroui-cnnable que le.. premières mesures de l'ouverture de Faust se sont lait entendre.

C'est toujours avec le plus vif plaisir que j'entends cet opéra une école, soi-disant moderne trouve da bon goût, tout comme les Romantiques d'antan, de traiter Goancd de « vieille perruque a et de crier au scandale devant le succès immense de son oeuvre imm'ottelle.

Je ne sais si je me trompe, mais je crois qu* bien longtemps, bien longtemps grogneront ces jeunes éphèbes avant de pouvoir a tomber ace cb«f-d'rouvre de nos productions lyrique». Et la représentation d'hier en serait une preuve si c'était nécessaire. C'est mainteaaat une habitude de donner Faust avec la troupe de grand opéra. Il semble cependant que le rôle de Marguerite soit entièrement écrit pour une chanteuse légère, et même éprouve- t-on une légère désillusion dans la tenue de ce personnage par une falcon.

Mlle Brietti, est certes une trè* talentueuse artiste. Dans la Cbimèaa du Cid, dans la Walkirie de Siaurd, elle a su se tailler \antes l'an dernier ne immense et très légitime sncoés, et je me souviendrai toujours <1* l'émotion dramatique qu'elle m'a proouréa'par sa voix d'une force et d'une puissance extraordinaire, son jeu d'une vie Intense.

Mais quand elle «hantait l' « air du Bijoux n je ne pouvais empêcher que se fit en moi la comparaison de ce qu'elle était, et de ce qu'avait été l'an dernier dans ce même rôle Mme Giaconnetti, au timbre si pur et si cristallin.

Malgré cette légère restriotion, je daia dire que Mlle Brietti a au évoquer en moi et faire naître la Gretchen, da Gcethe, a grise de la poussière des cendres du foyer, 9 Dans la scène de la prison, une poussée d'ap plaudissemente éclata formidable pour le subit me qu'elle sut déployer en clamant le célèbre a Anges purs, anges radiaux à

J'espère que M. de Laatrao saura s'attacher de nouveau le concours de cette remarquable artiste.

Je ne peux et ne veux me prononcer définitivement sur M Demaaroy. Il possède une voix très délicate et très étendue, d'un charme exquis mais qui nous a paru hier être an peu voilée de plus son maintien en scène est timids et embarrassé le rôle de Faust ne doit pas être de ceux qu'il préfère à en juger par la peu de vie qu'il y apporte je veux attendre Samson pour apprécier le véritable mérite de ce chanteur très apprécié, paralt-il.

M. Poitevin fui un Méphisio parti aulièrement intéressant il possède un timbre très riche et très posé, une très grande habitude des planches (cela se voit facilement), en un mot c'est une excellente buse ohantante. Valentin (M. Castel) fut très digne et mou? ?ut selon toutes les réglas. La voix de Mme Allary est des plus fraîches et des plus harmonieuses.

Sincères félicitations Mme Dorlia et M. River.

Dans le courant du merveilleux ballet da 4' acte, nous avons pu constater le talent ohorégraphiqne de Mlles Ratteri et Czerni. Et la représentation d'hier nous permet d'augurer d'exquises et artistiques soirée* pendant tout ce début de printemps.

SPECTACLES A CONCERTS

Théatbk MUNICIPAL. Direction de Lestrac. Mardi 9 avril, première de Samson et Dalila, grand opéra en trois auto* et quatre tableaux, de M. F. Lemaire, musique de Saint-Saëns.

M. Demauroy remplira le rôle de Samaoa, qu'il a chanté à l'Opéra.

Au 1" acte, Le Printemps, grand divertissement par 1m dames du ballet.

Au 4' tableau, grand ballet et baeohanale par tes damas da oorpe de ballet.

Avis.- Il y aura EO minutes d'entr'acte entre les 2' et 3" acte pour la pose da décor. Bureaux, 7 h. 8(4 rideau, 8 h. \\i.