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Titre : Journal des papetiers en gros et en détail, des imprimeurs et des libraires, des relieurs et des cartonniers / [directeur-gérant Edmond Rousset]

Auteur : Chambre syndicale du papier (France). Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1893-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32800189w

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32800189w/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 12455

Description : 01 octobre 1893

Description : 1893/10/01 (A2,N10).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6389779q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-3705

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/11/2012

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INTÉRÊTS PROFESSIONNELS

SOMMAIRE Intérêts professionnels. La patente des journaux. Intérêts professionnels des libraires. Les adjudications. Congrès des maîtres imprimeurs de France. Le Timbre et les affiches murales.

Les livres liturgiques. Pétition contre le monopole de l'Imprimerie nationale. La baisse du papier et ses vraies causes. La hausse sur les papiers minces.

Partie technique. - 1° Papeterie et articles de bureau. Garde-couverture des cahiers et livres d'écoliers et d'autres, par iNI" Planche. - Un protège-cahier, dit « bibencrophile », par M. Lassagette. - Encrier, par M. Mayloy (fig.). Pupitre portephotographie, par M. Lieber (fig ). Flacon à colle, par M. Leggett (2 fig.). Garde pour porte-plume, par M. Dierlham (fig.). Machine servant à coller les étiquettes, par M. Fletcher. Crayon tubulaire renfermant de l'encre ou tout autre liquide coloré, par M. Olmsted (fig.). Pupitre, par M. Leslie (fig.). Nouveau classeur pour lettres, etc., par M. Durey. Buvard, par M. Russell (fig.). Instrument pour coller les timbres-poste, par M. Zimmermann (2 fig.). Extracteur de plumes, par M. Kragle (fig.). -.

Poche à crayon, par M. Gurney (fig.). Perfectionnements aux dispositifs pour tourner les feuilles, par M. Chilori. Porte-plume à réservoir, par M. Moore (fig.). Bague pour crayon ou porteplume, par M. Stathem (2 fig ).

2' Travail et emplois du papier. Les applications de la pâte à papier. Le papier de Chine (éch.). Enveloppe de sûreté, par M. Rick Dales. Enveloppe de lettre, par M. Cutter (fig.)* - Un pliage-enveloppe pour safran et épices, par M. Francou. -

Applications de planches en papier ondulé au pliage des tissus, par M. Meyrueis. Enveloppe à lettres de sùreté. par M. Simonnac.

3° Papiers peints et de fantaisie. Fabrication de papiers peints, par M. Petitjean. -- Papier de tenture velouté à l'éponge. –Ornementation du papier, par M. Wheeler (fig.). Fabrication de papiers peints imitant les faïences émaillées, par M. Petitjean.

4" Instruments de précision. Appareil pour écrire ou peindre en plusieurs exemplaires, par M. Langet..- Balance portative, par M. Storey (fig.). Règle à biseaux, par M. Osteman (2 fig.). Dispositif pour tendre les feuilles de dessin, par M. Lefranc.

5* Fabrication des cartonnages. Procédé et machine pour la fabrication continue des cartons lignés et encollés, par MM. Cartiaux et Pigouche. - Boîte en carton et manière de la faire, par M. Robinson (2 fig.). Appareil à rainurer le carton, par MM. Saltzkorn et Nicolai.

6* Reliure et fabrication de registre*. - Reliure, par M. Howe, (fig.). Mode de reliure, par M. Wolfard l,fig.l. - Répertoire de registre, par M. Hays (fig ).

L'Exposition universelle de 1900.

Distinctions honorifiques.

lnfbi-mations.

Nécrologie.

Adjudication* administratives.

Renseignements commerciaux.

Guide-adresses de la papeterie, de l'imprimerie, etc.

GUIDE-ADRESSES Nous appelons l'attention de nos lecteurs sur notre AIDE-MÉMOIRE, placé au milieu du présent numéro ; « imprimé sur papier de couleur », et contenant toutes les adresses utiles aussi bien aux Papetiers, Imprimeurs, Libraires et Cartonniers qu'à tous les Fabricants, il constituera une excellente publicité permanente.

L'impression sur papier de couleur et la division des adresses d'abord par spécialités, ensuite par ordre alphabétique, faciliteront les recherches qu'il faut faire à. l'heure du courrier, et qui occasionnent une perte de temps considérable lorsqu'il faut feuilleter de gros annuaires compliqués et toujours trop difficiles à consulter.

LA PATENTE DES JOURNAUX Les journaux et publications périodiques sont exempts du droit de patente.

Cette exonération a toujours paru exorbitante au fisc, qui considère que l'exploitation d'un journal, qui recueille des abonnement et des annonces, constitue une véritable opération commerciale..

Depuis que la liberté de l'imprimerie a permis aux journaux d'établir, pour leur usage personnel, des ateliers de composition,

ateliers de composition, la faveur dont jouissent les journaux a paru encore plus injuste.

Un imprimeur possédant atelier de composition et


presses mécaniques ou même simplement presses à bras est soumis à la patente.

Un journal qui achète un matériel de composition, des caractères, qui entretient un personnel d'ouvriers préparant les formes prêtes à remettre aux machines, n'est pas imprimeur aux yeux de la loi et ne paie pas de patente.

Evidemment, ce mécanisme surprend au plus haut point le fisc, qui veut avant tout l'égalité devant l'impôt.

De là des tentatives fréquemment renouvelées pour faire disparaître cette exception dont jouissent les journaux et publications périodiques ; mais Je pouvoir législatif s'est formellement refusé à modifier la situation existante ; il a maintenu les exceptions déterminées par la loi.

*, * *

Devant une pareille détermination, il semble que le fisc devrait s'incliner et respecter religieusement la loi qu'il a pour mission d'appliquer.

Tout au contraire, ses agents s'exercent avec une incroyable ténacité, sinon à tourner la loi, du moins à la torturer d'étrange façon.

Ne pouvant pas taxer tous les journaux, l'administration procède par mesure individuelle. Elle fait des essais timides, sous des prétextes variés ; elle ne taxera pas le journal lui-même, mais elle s'efforcera de lui persuader qu'en dehors de son exploitation proprement dite, il se livre à des opérations commerciales.

* * *

Tout d'abord s'est présentée la question des primes. Est-ce que tout journal qui donne en prime des livres, des cartes, des globes géographiques, des portraits, des appareils photographiques, etc., ne se livre pas au commerce ?

A une telle question, la réponse n'est pas douteuse.

Le journal ne vend pas les primes de cette nature ; il n'en fait pas commerce.

-

Mais un certain nombre de journaux ont poussé le système des primes bien au delà des limites ordinaires, et c'est eux que visait M. Lechevallier, lorsqu'il a présenté, dons la dernière session de la Chambre des députés, un amendement à la loi des patentes ainsi conçu :

« Est soumise à la patente toute personne ou toute société qui fait appel au public au moyen de primes ayant un caractère spécial.

« Le droit sera établi d'après la nature de la profession exercée. »

M. Boutin, commissaire du gouvernement, a répondu que « la législation existante permet d'assujettir à la patente les journaux sortant de leurs attributions, c'est-à-dire ceux qui ne se bornent pas à offrir à leurs lecteurs des primes constituant en quelque sorte une diminution du prix de l'abonnement. La patente, a-t-il déclaré, doit être appliquée à tout journal s'entremettant, par l'organisation d'un service d'achats, entre le public et une maison de commerce et réalisant, de ce chef, des bénéfices n'ayant pas le caractère de frais de publicité. C'est, d'ailleurs, a-t-il affirmé, une question délicate. L'Administra-

tion l'étudiera et, à l'occasion de la révision quinquennale des patentes, vous proposera des mesures spéciales, si les motifs qui plaident aujourd'hui en faveur de la non-imposition perdaient de leur valeur. »

Le dépôt de l'amendement Lechevallier a eu pour effet de faire déterminer nettement la doctrine de l'administration des contributions indirectes ; ceux qui, comme nous, combattent ardemment pour la défense du commerce local, admettront sans hésiter que le journal qui se livre ouvertement à des opérations commerciales en dehors de son exploitation normale doit en subir toutes les conséquences, sans avoir le droit de protester.

* * * Mais où nous trouvons que l'administration tombe dans une erreur absolue, et surtout que ses agents arrivent à l'arbitraire le plus criant, c'est lorsqu'ils prétendent assujettir les journaux au droit de patente, en les considérant comme des entrepreneurs d'inser-

tions Sannonces.

Ou la loi ne veut rien dire, ou bien elle crée des catégories bien distinctes, quand elle établit qu'il y a des entrepreneurs d'insertions d'annonces payant patente, et des journaux et publications périodiques qui sont exempts du droit de patente.

Qu'est-ce que des entrepreneurs d'insertions d'annonces ?


Ce sont des particuliers ou plus souvent des agences qui font métier de recevoir ou de solliciter des annonces, et de les répartir entre un certain nombre de journaux désignés par eux ou par le client. Tous les journaux de province sont en rapport constant avec ces entrepreneurs d'insertions d'annonces, qui sont de véritables commerçants, fort justement assujettis à la patente.

Par extension, on peut admettre comme entrepreneurs d'insertion d'annonces les journaux exclusivement consacrés aux annonces légales ou particulières, comme les Petites Affiches et les Affiches Parisiennes à Paris, les feuilles publiées par certains officiers ministériels dans les départements, exclusivement pour contenir des annonces légales.

Ce ne sont pas là des journaux, à vrai dire, et le fisc peut, par extension, leur appliquer la patente en restant pleinement dans l'esprit de la loi.

Mais aller au delà, prendre arbitrairement tel ou tel journal, et répondre à ses réclamations, comme nous l'avons vu faire par un contrôleur : « Je considère que vous êtes un entrepreneur d'insertions d'annonces, » c'est entrer dans l'arbitraire pur.

C'est le cas qui vient de se produire pour les Nouvelles Affiches de Lyon, que leur titre a désignées aux foudres de l'administration des contributions indirectes.

C'est le titre, le titre seul, qui a causé l'erreur fâcheuse dont ce journal est la victime.

Car les Nouvelles Affiches sont, dans toute la force du terme, un journal où !a rédaction tient une place considérable, où les annonces tiennent une place presque insignifiante. Il faut ne pas avoir ouvert ce journal pour oser dire : « Voilà une entreprise d'insertion d'annonces. » Mais les agents du fisc ont parfois des yeux pour ne pas voir.

Que notre confrère se console : il n'est pas la première victime et il ne sera pas la seule.

Il y a une quinzaine d'années, les Archives commerciales de la France ont subi la même aventure.

* * * Les Archives commerciales, petite feuille bi-hebdomadaire in-80 raisin, publient, classé par département et résumé en 4 ou 5 lignes, le sommaire de toutes les annonces légales concernant les sociétés,

les faillites, les liquidations judiciaires, etc. Elles ont à peine 2 pages d'annonces ; tout le reste donne lieu à des recherches considérables, à un travail d'analyse, de rédaction sommaire qui rebuterait des bénédictins.

Leur publication rend des services inappréciables à tout le commerce français ; c'est une çeuvre d'abnégation de la part des éditeurs, car elle n'a pas enrichi, bien loin de là, ses propriétaires successifs.

Toutes ces considérations ont été exposées en vain au fonctionnaire public qui avait jugé que ce journal constituait une « entreprise d'insertion d'annonces » et qui n'en voulait pas démordre Le Conseil de préfecture de la Seine, qui a la réputation d'examiner fort sommairement les réclamations contre contributions, a donné raison au fisc, et le Conseil d'Etat, devant lequel le pourvoi a été peu ou mal soutenu, a donné gain de cause à l'administration, qui a bel et bien imposé à ce malheureux journal une contribution de patente dépassant 600 fr. par an.

Faut-il conclure de là que les Archives commerciales constituent ce que la loi des patentes appelle : « entrepreneur d'insertion d'annonces. »

En notre âme et conscience, non, mille fois non.

Et que l'on consulte les différents syndicats de la presse, ou individuellement chacun de leurs membres, qu'un referendum provoque l'avis de tous les directeurs de journaux de France, il n'y aura pas une voix, pas une seule, pour dire que c'est là une entreprise d'insertion d'annonces.

Mais le Conseil d'Etat n'est pas composé de journalistes et cette haute magistrature a considéré que ce journal ne contenait pas autre chose que des annonces, réduites, analysées, mais en somme uniquement un résumé d'annonces.

* * *

Les Archives commerciales sont uniques en France dans leur forme de rédaction, et l'arrêt du Conseil d'Etat ne peut pas constituer un précédent pour d'autres journaux, qui en diffèrent complètement.

Aussi, et c'est là le but de notre article, les directeurs de journaux doivent-ils s'inquiéter vivement des tendances de l'administration des contributions indirectes, lorsqu'on la voit appliquer la même théorie aux Nouvelles Affiches de Lyon.


Les Nouvelles Affiches, nous le répétons, sont un journal hebdomadaire contenant une part considérable de rédaction industrielle, technique et même littéraire. Ce n'est pas une publication consacrée aux annonces légales, qui y tiennent une place insignifiante. (

Si le Conseil d'Etat leur reconnaît le caractère d'entrepreneur d'insertion d'annonces, il n'y a aucune raison pour empêcher les contrôleurs des contributions directes d'appliquer la même désignation à tous les journaux, même aux quotidiens politiques.

Alors c'est la négation complète de la loi, qui déclare exempts du droit de patente les journaux et publications périodiques.

Qu'on y prenne garde ; il y a là un danger, une menace imminente, et ce serait folie que de la traiter comme quantité négligeable.

EDMOND ROUSSET.

Nous reproduisons ci-dessous le pourvoi, parfaitement conçu et très justement motivé, que les Nouvelles Affiches présentent au Conseil d'Etat : Pourvoi formé devant le Conseil d'Etat Par l'éditeur du journal hebdomadaire les NOUVELLES AFFICHES

Contre : la décision du Conseil de Préfecture du Rhône, du 13 juillet 1893, déclarant que le requérant est imposé régulièrement à la Contribution des patentes, au titre d'entrepreneur d'annonces et d'avis divers.

Le requérant demande l'annulation de cette décision ; il fonde sa requête sur les motifs suivants : La loi du 25 avril 1844 et l'article 17 de la loi du 15 juillet 1880, décident que les éditeurs de feuilles périodiques, sont exempts de la patente.

Cependant un arrêt du Conseil d'Etat du IER juin 1853 a, sur le pourvoi d'un sieur Giroud de Gand, éditeur des Petites Affiches Parisiennes, maintenu sa patente par ce motif que : « Si les éditeurs des feuilles « périodiques sont exempts de patente, il ne saurait « en être de même d'un entrepreneur d'annonces et « que, les Petites Affiches, contenant exclusivement « des annonces, constituent une entreprise à bon « droit imposée à la patente ».

Nous croyons que le Conseil d'Etat reviendra, quelque jour, sur cetle jurisprudence, car s'il est évident que le fait d'être éditeur d'une feuille périodique ne saurait dispenser cet éditeur de la patente s'il exerce une autre profession, encore faut-il que cette profession soit étrangère au journal, qu'elle n'en soit pas l'essence même, et qu'elle ne lui soit pas à ce point adhérente et liée, qu'elle n'existerait pas sans le journal.

Ainsi, l'éditeur qui a une imprimerie servant à son seul journal et à rien autre chose n'est pas soumis à la patente d'imprimeur; de même, ne doit pas être soumis à la patente d'entrepreneur d'annonces l'éditeur qui ne reçoit des annonces que pour son journal et n'en fait pas autrement métier.

Toutefois, que le Conseil d'Etat maintienne ou ne

maintienne pas la jurisprudence de l'arrêt de 1853, il déchargera le requérant de la patente, en raison de la différence essentielle qui existe entre les Petites Affiches Parisiennes et les Nouvelles affiches Lyonnaises.

Les premières, en effet, ont pour objet la publication exclusive d'annonces commerciales, tandis que les annonces ne sont pour les secondes qu'un objet accessoire.

Un premier point de fait est hors de doute et non contesté, c'est que le requérant ne s'occupe en aucune façon de publicité, qu'il n'a aucun courtier, et qu'il se borne à insérer dans le journal qu'il édite le peu d'annonces qu'on lui envoie.

Le second point est que les Nouvelles Affiches sont une feuille périodique qui paraît régulièrement tous

les mercredis depuis six ans.

Enfin, le troisième point est de savoir : Si les Nouvelles Affiches constituent une entreprise de publicité aux termes de l'arrêt de 1853.

Il faudrait pour cela qu'elles soient exclusivement consacrées aux annonces ; or, il suffit de jeter les yeux sur un de leurs numéros, pour voir que les annonces et avis divers n'en sont que l'accessoire infime, tant par la place qu'elles y occupent, que par les recettes qu'elles peuvent procurer.

Le requérant a mis sous les yeux du Conseil de Préfecture la collection de son journal et son livre de' caisse. De ce dernier, il résulte que les recettes sont


en très majeure partie fournies par les abonnements et la vente au numéro et que les annonces n'en sont, hélas, qu'un minime appoint. ;

D'un autre côté, le plus sommaire examen du journal montre que sa plus grande étendue est tenue par diverses chroniques exemptes de réclames, par une partie judiciaire, la publication des lois et décrets et par une importante partie littéraire.

Mais le Conseil de Préfecture est resté sous la suggestion de la direction des Contributions directes, suggestion résultant de l'analogie du titre de Nouvelles Affiches avec celui de Petites Affiches et de l'arrêt du Conseil d'Etat qui a frappé ces dernières.

Une autre erreur a motivé l'avis de la direction des Contributions, avis qui sert de base à la décision du Conseil de Préfecture, décision non motivée, c'est la confusion faite au sujet de certaines informations publiées par les Nouvelles Affiches, informations qualifiées à tort d'annonces et d'avis divers.

Le contrôleur des contributions confond en effet ces informations absolument gratuites avec les annonces et avis divers, dont l'insertion, pour être qualifiée d'entreprise assujettie à la patente, exige au moins et dans tous les cas, d'être remise et payée au journal par des clients quelconques.

En se référant au rapport du contrôleur, l'on voit qu'il vise surtout ces informations De ce nombre sont l'état-civil hebdomadaire de la commune de Lyon, les tableaux des adjudications, ceux des sociétés, liquidations, faillites et des mutations dans la propriété mobilière et immobilière. Et bien que ce ne soit là qu'une faible partie de la com-

position des Nouvelles Affiches, c'est en raison de cette publication qui, à son point de vue, est analogue à celle faite dans les Petites Affiches Parisiennes, que l'agent des contributions déclare les Nouvelles Affiches: entreprise d'annonces et d'avis divers !

Et cela malgré qu'il lui ait été démontré qu'il y a entre les deux journaux cette différence capitale, à savoir : que les Petites Affiches Parisiennes font métier de la publication des sociétés, liquidations, etc., dont l'insertion leur est payée, alors que les Nouvelles Affiches Lyonnaises publient gratuitement de simples

extraits des insertions de cette nature, à titre d'informations utiles à leurs lecteurs.

La gratuité des informations de les Nouvelles Affiches publient sous les diverses rubriques de formations de sociétés, faillites, séparations, séquestres, divorces, ventes de fonds, etc., comme celle de l'état-civil,

n'est, croyons-nous, pas contestée par l'Administration des contributions. Cette gratuité ressort, du' reste, avec évidence, de la nature de ces informations J; qui ne sont que des extraits sommaires des annonces légales parues dans d'autres journaux, extraits suffi-

sants pour renseigner le public, mais qui ne comportent pas les caractères de l'avis légal que la loi impose à ce genre de publicité.

Les Nouvelles Affiches sont certainement chargées quelquefois de ces insertions légales, mais, dans ce cas, ces insertions paraissent en dehors de ces rubriques et seulement dans la partie réservée aux annonces et sous une autre justification ; elles ne sont, comme on peut le voir, qu'une exception.

Ces faits établis et non contestés, est-il admissible que l'action de collationner et de réunir dans un journal hebdomadaire ces divers documents pour l'utilité du public, puisse constituer une entreprise d'annonces et d'avis divers imposable aux termes de la loi des patentes ?

A Lyon, ces renseignements sont puisés, presque tous, dans les différents journaux politiques quotidiens, qui les publient comme annonces légales ; or, si la reproduction par extrait de ces annonces constituait une entreprise imposable, il en découlerait cette anomalie curieuse, que les grands journaux, qui sont payés fort cher pour la publication de ces insertions, ne sont pas soumis à la patente, quand le petit journal qui n'en donne que des extraits paie une patente à raison de ces extraits.

C'est l'application, en matière de presse, du vieil adage : tAux petits, la besace.

Cette anomalie est d'autant criante que les grands

journaux, exempts de la patente d'annonces, ne vivent que des ressources de leurs annonces et tomberaient demain, pour la plupart, si ces annonces venaient à cesser et que les Nouvelles Afficbes peuvent vivre sans annonces.


En résumé, ou bien il faut soumettre à la patente tous les journaux publiant des annonces ou bien n'en frapper aucun, ou tout au moins s'en tenir à l'arrêt de 1853, qui exige que le journal soit exclusivement consacré aux annonces. Autrement, c'est l'arbitraire aux mains des contrôleurs, à la place de la loi.

Gela est si vrai, que les Nouvelles Affiches sont restées quatre ans sans être imposées dans le deuxième arrondissement de Lyon, et l'ont été dès que leur siège a été transféré dans le premier arrondissement, où se trouve un autre contrôleur, israélite, et plus fiscal que celui du deuxième ; au surplus, le requérant pourrait nommer nombre de journaux exempts de patente, publiant plus exclusivement que le sien les matières visées par ce dernier contrôleur.

Pour terminer, le requérant croit devoir rappeler qu'il s'est pourvu devant le Conseil d'Etat contre une même décision du Conseil de préfecture en 1892, et qu'il ne connaît pas encore le résultat de ce pourvoi.

111e renouvelle en 1893, espérant que les raisons plus complètes qu'il fait valoir rujourd'hui obtiendront l'annulation de la décision dont est appel.

Par ces motifs, il demande à être déchargé de la contribution des patentes.

Lyon, 20 septembre 1893.

INTÉRÊTS PROFESSIONNELS des Libraires

Le Syndicat des libraires de la région de Toulouse maintient fermement la résolution qu'il avait déjà prise le Ier juin écoulé : « Les envois d'office non franco, faits par les « éditeurs, seront rigoureusement refusés. »

M. P. Ruat constate que la crise actuelle de la librairie est en grande partie l'œuvre des éditeurs.

Chacun a pu remarquer que cette crise a progressé, depuis que les éditeurs ont cherché à se passer de l'intermédiaire du libraire, en cherchant de plus la vente directe aux particuliers et établissements.

Pour certaines catégories, la différence de remise qu'ils accordent lorsque cette différence existe -

varie de 8 à 10 0/0 ; comment, avec cette différence, payer des frais généraux et entretenir un fonds assorti des ouvrages nouveaux ? Aussi la plupart des anciens libraires se sont transformés en bouquinistes, imprimeurs, papetiers, marchands de journaux, etc., ils se contentent de faire la librairie par commission. On peut prévoir que cette transformation se continuera jusqu'à un jour très prochain, où les éditeurs se trouveront en présence d'une clientèle de détail excessivement dispersée, qu'ils ne maintiendront qu'au

prix des plus grands sacrifices; d'une vingtaine de gros libraires qui chercheront à leur imposer les conditions d'achat, et peut-être de quelques sociétés coopératives ou société d'achats des petits libraires réunis.

M. S.- J. de Heugueville, libraire à Paris, donne dans le Bulletin des Libraires un excellent conseil aux éditeurs, en ce qui concerne leurs prospectus et catalogues: « Quelques éditeurs, qui font les frais de prospectus avec les noms de leurs correspondants, sont parfois étonnés que les libraires qui reçoivent ces feuilles ne s'empressent pas de les distribuer parmi leur clientèle; nous allons charitablement leur en faire connaître la

raison, et leur indiquer le moyen d'y remédier.

« En général, ces prospectus sont établis avec le nom et l'adresse de l'éditeur en caractères énormes, et dans le haut ou en bas de la page, on se contente de mettre l'adresse du libraire en caractères microscopiques.

« Franchement les détaillants, qui répandent les feuilles imprimées dans ces conditions, sont bien naifs; car à moins d'avoir affaire à un client d'une fidélité absolue, ce qui est rare, il est presque certain que la personne y trouvant quelqu'article à sa convenance, ne s'adressera pas au commerçant qui les a distribuées, son nom étant absolument invisible à côté de celui de l'éditeur.

« Il est cependant bien admissible que si le libraire favorise la publicité de ce dernier, c'est dans l'espoir d'y trouver son bénéfice ; or dans ces conditions, la commande lui échappera probablement neuf fois sur dix.


a Depuis quelques temps, certains éditeurs, que nous ne saurions trop approuver, ont inauguré un système tout différent : ils suppriment entièrement dans les prospectus leur nom et adresse, et les remplacent par les noms et adresses de leurs correspondants. Nous devons donc favoriser ces maisons, en activant la distribution de leurs listes ; sachant que la personne qui les recevra ne pourra faire sa commande ailleurs, puisqu'on n'y trouve que notre adresse.

« Quant à ceux sur lesquels on continuera d'imprimer les noms et adresses des éditeurs en gros caractères, nous n'avons, comme par le passé, qu'à les mettre au panier, pour servir dans les emballages, ou à quelqu'autre usage plus intime.

« Ce que nous avons dit des prospectus, peut à plus forte raison s'appliquer aux catalogues d'étrennes, dont nous ne distribuerons que ceux portant notre seule adresse.

« Parmi les catalogues parus en décembre dernier, nous en pourrions citer plusieurs établis de cette façon : il est probable que les éditeurs qui les ont lancés n'ont eu qu'à se féliciter de la distribution, et leur chiffre d'affaires n'a pu qu'y gagner.

« A la rigueur, nous pourrions peut-être admettre le nom de l'éditeur en petits caractères, mais sans son adresse. »

Dans le même journal, M. Ph. Arnauné constate que l'introduction du genre camelotte dans les missels va porter un coup funeste à la librairie de Piété : « La vente du paroissien est considérable : elle amène en librairie un chiffre d'affaires des plus importants.

«Par le fait de plusieurs éditeurs de piété, le Paroissien se trouve maintenant dans les magasins de nouveautés, dans les bazars, chez les merciers, voire même chez les bijoutiers et les fleuristes. Les libraires protestent contre cet état de choses qui leur est des plus préjudiciables : tel est le vériable grief maintes fois formulé et exposé par notre syndicat.

« La création d'un nouveau genre de Missels dits imitation maroquin et cuir anglais a complètement

transformé les conditions de vente. L'affichage malen" contreux des prix de ces missels a créé une confusion dans l'esprit du public peu compétent en matière de reliures et lui a permis de croire que, dorénavant, pour une somme relativement modique (6 fr., 8 fr., io fr.,) on pouvait se procurer les mêmes livres de messe que ceux vendus autrefois à des prix beaucoup plus élevés. La confusion est d'autant plus facile que les dorures, les ornementations, les appliques sont absolument identiques. Le grand effet produit par ces nouvelles reliures et leur bon marché ont amené la dépréciation de la reliure soignée et de bon goût : on vend beaucoup moins de beaux livres.

« C'est là une situation fâcheuse : Iss éditeurs, du reste, n'y contredisent point, ils le reconnaissent euxmêmes, Le mieux serait d'abandonner un genre de reliures dont huit jours d'usage suffisent à démontrer le peu de solidité.

« Tout récemment, dans un magasin de librairie de piété, une dame se plaignait vivement de ce que le Missel offert à sa fillette, à l'occasion de sa première.

communion, avait déteint en grenat, le jour même de la cérémonie, sur la robe blanche de l'enfant.

« Quand s'arrêtera-t-on dans cette voie du bon marché à outrance qui ne sert que les intérêts d'un public devenu de plus en plus exigeant par suite de cet affichage qui a créé dans la librairie de piété un prix fort qui n'existait pas. Quelle maladresse! »

LES ADJUDICATIONS Au moment où les mairies vont procéder à l'adjudication de la fourniture des livres classiques, il convient de dire quelques mots sur cette importante question.

Dans toutes les réunions, on a longuement discuté sur ce thème sons trouver une solution pratique. Les Congrès n'ont pas même effleuré la discussion, parce que les conditions variant selon les régions et les usages locaux, il est impossible d'adopter un règlement sans se heurter au principe même des adjudications.

On peut se rendre facilement compte que ce sys-


tème de vente est une cause de plus de la ruine de notre profession. Sur 12 adjudications contrôlées dans une région, représentant un chiffre d'affaires de 103,000 francs, le bénéfice moyen a été de 1 1 /2 0/0.

Trois d'entre elles ont fait perdre 5"0/0 à leurs fournisseurs. Qu'un entrepreneur perde sur une affaire, par suite dé circonstances indépendantes de sa volonté, cela n'a rien d'étonnant ; mais qu'un libraire qui connaît par avance le prix exact de la marchan-

disè qu'il doit fournir sacrifie ses intérêts pour la gloriole du titre de fournisseur ou pour faire une chicane à ses confrères, voilà qui est presque incroyable.

Les éditeurs ayant promis de ne pas se présenter en concurrence avec nous, sauf dans les départements de là Seine et Scine-et-Oise, et la fourniture étant généralement réservée aux libraires de la ville, il serait temps d'adopter une ligne de conduite pour sauvegarder nos intérêts.

Pourquoi ne pas essayer le système de roulement ou celui de la répartition ? Si le fournisseur habituel tient à son titre, il peut indemniser d'une partie de ses bénéfices les confrères qui se désisteront en sa faveur. Il y a beaucoup de villes où l'entente sera

facile pour qu'il ne soit pas fait un rabais supérieur à celui accordé aux établissements d'instruction, laissant un bénéfice suffisamment rémunérateur. Dans les villes où il existent des libraires non syndiqués ou des rivalités entre confrères, les présidents régionaux se feront un devoir d'intervenir amicalement pour que l'entente se fasse dans l'intérêt général.

Les communes ayant pris l'habitude de fournir non seulement les classiques, mais les livres de prix et les fournitures scolaires, c'est la ruine inévitable pour tous dans les villes où l'accord ne pourrae faire.

Cette considération est assez grave pour que les irréconciliables fassent quelques concessions à leur amour-propre. Tout leur commande de se solidariser - avec nous dans la défense de leurs intérêts. - P. RUAT.

CONGRÈS des Maîtres Imprimeurs de France Sous peu de jours se tiendra la réunion préparatoire au Congrès qui doit avoir lieu à Lyon en 1894.

Les questions mises à l'étude jusqu'à présent sont assez nombreuses et fort intéressantes. En voici la liste:

Questions mises à l'étude

Timbre des affiches, responsabilité de l'imprimeur. Contrefaçon des marques de fabrique. Dépôt des ouvrages de librairie par l'éditeur et non par l'imprimeur. Du droit de

reproduction du plan des villes. Du droit des papetiers de signer comme imprimeurs les travaux qu'ils font faire à façon.

L'Imprimerie Nationale et l'industrie privée. Les imprimeries dans les prisons. Les adjudications au rabais.. - Du droit de propriété des clients sur les planches gravées qui leur ont été facturées. De la concurrence en général, des causes qui la facilitent, ses inconvénients, ses résultats ; au profit de qui ces bénéfices sont acquis ; des voyageurs, placiers et représentants. Le monopole des lettres de décès. Loi sur le travail des femmes et des enfants. Questions sociales et économiques de l'Imprimerie (Valette.)

Un de nos confrères de la presse technique, relatant le fait exorbitant signalé dans notre dernier numéro, relativement à l'impression des lettres de décès, fait la proposition suivante : En attendant mieux, et pour faire échec légalement aux prétentions de l'administration des pompes funèbres, les imprimeurs devraient offrir l'insertion gratuite des avis d'obsèques dans les journaux de la localité. Beaucoup de familles se dispenseraient de billets d'enterrement, surtout si elles avaient à leur disposition des exemplaires desdits journaux, à une condition exceptionnelle.

LE TIMBRE ET LES AFFICHES MURALES Nous lisons dans le Bulletin de la Papeterie : « On doit se souvenir et les milliers de personnes lésées dans leurs intérêt s'en souviendront longtemps que, grâce à l'initiative d'un député qui abhorre le grand commerce et la grande industrie, parce que, dans sa circonscription, il n'y a que des détaillants, la loi de finances du 26 décembre 1890 a frappé les affiches murales d'un droit spécial de superficie. Outre que cet impôt n'a pas produit le dixième de ce que ce législateur inhabile et inexpérimenté s'en était promis, il a causé des préjudices sérieux aux propriétaires qui louent les emplacements, aux ouvriers qui se sont fait une spécialité de cette peinture, aux entrepreneurs et courtiers de publicité, et aux industriels qui utilisent ce moyen de vulgariser leurs produits. Dans la pratique, l'administration se trouvait


en présence de difficulté croissantes, car il n'y avait pas moyen d'obliger les intéressés, propriétaires, locataires ou entrepreneurs, à effacer les affiches existantes, ce qui eût été donner à la loi un effet rétroactif, contrairement à l'article 4 du Code pénal.

« Lors de la discussion du budget de 1893, il avait été question d'abroger cet épouvantail, et le représentant du ministre des finances avait promis d'en apporter la semi-abrogation pour l'exercice 1894. En effet, l'article 35 de la loi du budget de 1894 est ainsi conçu : « La taxe du timbre à laquelle sont assujetties les affiches visées par l'article 5 de la loi du 26 décembre 1890 cesse d'être annuelle. La quotité en est fixée par mètre carré, pour toute la durée de l'affiche, savoir :

« A 1 franc dans les communes dont la population n'excède pas 5,000 habitants; « A 1 fr. 50, dans les communes de 5,000 à à 50,000 habitants : « A 2 fr. 50 à Paris.

« Pour la liquidation du droit, toute fraction de mètre carré est comptée pour un mètre carré.

« Celles desdites affiches qui auront été inscrites avant la mise en vigueur de la précédente disposition n'auront pas à supporter d'autre taxe que celle qui pourra être exigible pour le passé, en vertu de la loi du 26 décembre 1890.

En lui-même cet impôt est absurde, dit le journal la Liberté, auquel nous empruntons ces renseignements, car il frappe, non pas le bénéfice présumé du négociant, mais les moyens que celui-ci emploie pour avoir des bénéfices. Or, il arrive souvent que la publicité constitue une perte pour l'industriel, si le public ne répond pas à son appel. Beaucoup de maisons sont conduites à la faillite par les dépenses de publicité ; rien ne saurait donc être plus antiscientifique que cette taxe sur la richesse hypothétique et le gain problématique. C'est, en principe, une fâcheuse extension de la loi de 1817 sur le timbre des prospectus, loi dont le gouvernement lui-même comprenait si bien l'iniquité que Louis XVIII, qui se piquait de protéger les lettres, exigea que les prospectus de

librairie et par parenté ceux de musique en fussent exemptés.

« Ceci dit, nous reconnaissons volontiers que la direction des contributions indirectes a sagement amélioré l'ex abrupto du chirurgien-député qui avait, en 1890, amputé l'industrie d'un de ses principaux organes. Ce n'est pas tout, en effet, que de produire, il faut trouver des consommateurs à ces produits ; or, le consommateur ne vient que par la publicité, et de tous les procédés en usage, l'affiche murale est encore le plus efficace, parce qu'elle force l'attention, s'impose à tous et finit par s'incruster dans la mémoire. Toutefois, le tarif que propose le ministre des finances est trop élevé, car il est de 100 o o du coût de l'affiche. Tout au moins, le montant de la contribution pourrait n'être perçu qu'en autant de termes que la location de l'emplacement comporte d'années, sauf à l'Etat à être reconnu comme créancier privilégié en cas de faillite.

« Ce ne sont pas seulement les affiches murales qui sont visées parle projet de loi du budget, l'article 33 apporte des dispositions nouvelles au sujet des affiches intérieures. En voici le texte : « Le droit de timbre du papier des affiches apposées à l'intérieur des lieux publics, ou visibles du dehors lorsque l'apposition en est faite à l'intérieur d'un édifice ou d'une construction quelconque, est fixé de la manière suivante : Par feuille de 12 décimètres et demi carrés et au-

dessous 015 Par feuille de 12 décimètres et demi à 25 o 30 Par feuille de 25 à 50 o 45 Par feuille au-dessus de 50 o 60

Ces droits sont soumis aux décimes.

« Les tarifs ci-dessus ne sont point applicables aux affiches ayant pour unique objet d'annoncer soit pour.

un jour dit, soit pour une période déterminée n'excédant pas quinze jours, un spectacle, une cérémonie ou autre fait quelconque.

« Dans le cas où une affiche contiendrait plusieurs affiches distinctes, le maximum de 0,60 est toujours exigible. Ce maximum sera doublé si l'affiche contient plus de cinq annonces.

« L'Administration a retiré son projet; mais il


n'est pas certain qu'elle ne le représentera pas l'an prochain, la hâte qu'on a mis à boucler le budget de 1894 ne permettant sans doute pas de le discuter cette année. Il ne faut pas s'endormir, mais protester énergiquement. (

« M. Champenois, pour la Chambre de la lithographie, M. Chamerot, pour la Chambre de la typographie, et M. Choquet, au nom de la Chambre du papier et des industries qui le transforment, ont signé une pétition adressée aux présidents et membres de la commission du budget et ont prié plusieurs députés de s'intéresser à la question du timbre des affiches.

« C'est qu'en effet une augmentation sur le timbre des affiches apporterait un grand trouble dans notre industrie,en ce qu'elle arrêterait les commandes, tout en faisant l'effet contraire attendu par l'Administration qui propose une surtaxe considérable.

« Le droit actuel serait triplé, comme s'il s'agissait d'un droit de guerre. L'abaissement des taxes de grande vitesse, des ports de lettres, des taxes sur les communications télégraphiques, prouve l'augmentation du rapport, par abaissement de prix, tandis que l'augmentation sur les affiches murales a tué le produit attendu par l'Etat. L'augmentation du timbre des affiches aurait les mêmes conséquences, cela est si évident qu'on pourrait s'en rapporter au bon sens de nos législateurs. Nous estimons cependant qu'on ne saurait trop faire pour démontrer le danger d'une semblable mesure. »

LES LIVRES LITURGIQUES Cette question des livres de liturgie notée, qui intéresse à un si haut degré nos industries du livre, n'a pas encore reçu de solution, et la Cour de Rome n'a point jusqu'ici rappelé le décret qui forcerait le clergé à s'approvisionner de livres à Ratisbonne.

La campagne continue contre la Congrégation des rites et quelques cardinaux romains qui persistent à donner au décret de 1883 une interprétation favorable au monopole de l'éditeur allemand Pustet.

M. Beaudoire a adressé au ministre du commerce

un mémoire dans lequel il constate que l'exécution du décret de la Congrégation des rites n'a jamais été autorisée en France, et que le gouvernement, en vertu des articles organiques, a le droit de s'y opposer.

Ainsi que nous le disions dans notre dernier numéro, l'agence Havas a communiqué, dans les premiers jours du mois d'août, cette dépêche de Rome aux journaux :

Afin de dissiper les alarmes des typographes français au sujet d'un privilège accordé naguère, à titre temporaire, par la Congrégation des Rites à un éditeur allemand, M. Pustet, de Ratisbonne, pour des livres liturgiques, l' « Osservatore romano », organe du Vatican, a déclaré, « en parfaite connaissance de cause ?, que jamais le Saint-Siège n'a imposé aux évêques l'obligation d'introduire dans leurs diocèses les livres de chant édités par l'imprimerie Pustet.

Il est bon de faire remarquer que le communiqué ne parle pas des communautés religieuses et ne dit pas qu'il donne toute liberté pour le choix de la notation, c'est-à-dire qu'on se réserve toujours de la rendre obligatoire, ce qui donnera le même résultat à l'allemand Pustet que personne ne pourra concurrencer, vu qu'il est seul prêt. En dépit de ces communiqués officieux, il faut continuer activement la campagne heureusement entreprise.

PÉTITION contre le monopole de l'Imprimerie nationale Voici le texte d'une pétition rédigée par la Chambre des Imprimeurs typographes de Paris ; cette pétition a reçu l'adhésion des membres du bureau de la chambre et de nombreux imprimeurs de Paris et des départements : Monsieur le Président du Conseil des Ministres, Depuis de longues années, la Chambre syndicale des imprimeurs typographes n'a cessé de protester, à chaque législature, contre le monopole de l'Imprimerie nationale et l'extension toujours croissante de ses prétentions à absorber tous les travaux d'impression des ministères. Sans cesse nous avons dit, répété et prouvé que rien ne justifiait l'existence d'une industrie d'Etat aussi importante. Nous avons insisté tout particulièrement sur ce fait que l'Imprimerie nationale ne pouvait pas soutenir la concurrence avec l'Indus-


trie privée pour les travaux ordinaires et courants qu'elle exécute pour les ministères, tels que circulaires, papiers administratifs de tous genres, registres, etc.

Il suffit d'examiner les traités actuellement encore en vigueur avec de grands établissements pour se rendre compte de l'exactitude de cette assertion.

De plus, l'Imprimerie nationale n'est soumise à aucune des charges et aucun des aléas des établissements privés. Elle n'a pas d'impôts à payer, pas de loyer, pas de risques d insolvabilité et pas de crainte de faire faillite, puisque l'Etat est toujours là pour combler ses déficits. On pourrait croire qu'avec cette situation absolument privilégiée l'Imprimerie natio-

nale travaille mieux et plus vite que les autres,qu'elle est outillée merveilleusement, et que la France peut tout au moins être fière d'avoir là un établissement modèle, incomparable. C'est une satisfaction qui, au prix de neuf millions par an, pourrait sembler bien cher payée; mais ce serait au moins une satisfaction Celle-là même nous est refusée, et, loin d'être fiers de notre Imprimerie nationale, nous n'avons lieu que d'en être honteux et de désirer que pas un étranger n'y pénètre. L'outillage y est tout ce qu'il y a de plus vieux et suranné. Nulle part la trace du moindre progrès. On pourrait presque croire que la coquetterie de cette maison consiste à rester toujours à l'ancienne mode. Les étrangers qui la visitent en sortent consternés, ou plutôt enchantés, car ils peuvent se dire avec orgueil qu'ils sont beaucoup plus forts que nous.

Voilà, en dehors de l'injustice flagrante qu'il y a à maintenir une Imprimerie d'Etat, les résultats que rapporte à notre amour-propre national la grosse somme que nous donnons chaque année à cette Imprimerie.

Comment comprendre qu'une pareille institution ait résisté jusqu'à ce jour à des critiques aussi graves et aussi fondées ? On n'en peut trouver l'explication que dans une série de motifs qui ne devraient peser d'aucun poids auprès du Parlement. L'objection la plus importante est basée sur ce que les ouvriers de l'Imprimerie nationale, ainsi que les employés, sont d'un ordre spécial, qu'ils ont des droits acquis aux-

quels il serait injuste et téméraire de toucher. La réponse est facile : Les ouvriers sont tous dignes de la même sollicitude de la part de l'Etat, et c'est une injustice souveraine que d'enlever leur gagne-pain aux ouvriers de l'industrie privée pour alimenter les ouvriers de l'Imprimerie nationale. S'il y a des droits acquis; qu'on les respecte ! qu'on serve aux ouvriers une pension proportionnée à leur temps de service !

Cette solution coûtera moins cher à l'Etat que le maintien d'un personnel absolument exagéré, et qu'on est préoccupé d'alimenter coûte que coûte.

Restreindre l'Imprimerie nationale aux proportions d'une Imprimerie modèle dont tous les travaux puissent être donnés comme le type de la perfection ; lui donner une subvention spéciale pour faire les essais de tous genres auxquels l'Imprimerie privée ne peut se livrer, et enfin lui réserver les travaux pour lesquels le secret est exigé ou ceux qui nécessitent des frais d'établissement trop considérables pour être supportés par les Industriels privés ; en un mot, enlever à l'Imprimerie nationale tout ce que les établis-

sements privés peuvent faire mieux et à meilleur marché qu'elle, et la réduire aux proportions d'une imprimerie-type ne portant ombrage à personne, et piouvant, au contraire, rendre d'énormes services à l'Industrie privée,en lui traçant la marche du progrès par des expériences conduites avec sagesse, méthode et compétence : Voilà la vraie solution.

Au lieu de cela, qu'a-t-on fait ?

On a aggravé, en 1889. une situation déjà ititoté.

rable. Par un décret mémorable, M. Thévenet a réclamé pour l'Imprimerie nationale toutes les impressions administratives qui avaient pu échapper à son

avidité, et, pour rédiger ce décret, le garde des sceaux s'est basé sur une ordonnance royale de i b) t Qu'y a-t-il cependant de commun entre les conditions de l'Imprimerie aujourd'hui et en 1823 ? Peut-on sérieusement assimiler les impressions de la maison du roi d'alors avec les impressions des ministères en 1893 ? Personne ne le pensera un instant.

Il y a là, Monsieur le Ministre, une anomalie, une injustice flagrante que vous voudrez faire disparaître.

Il n'est pas admissible que les imprimeurs soient plà-


ces sur un terrain d'infériorité aussi criante avec les autres industries. Pourquoi la théorie de l'industrie d'Etat, qui est mauvaise en soi et contraire à toutes les règles économiques, serait-elle bonne seulement lorsqu'il s'agit de l'Imprimerie ? Rien ne le justifie.

Nous venons donc renouveler auprès de vous la protestation que nous avons déjà formulée tant de

fois et vous demander de rapporter le décret de 1889.

L'ordonnance de 1823 était tombée en désuétude et devenue lettre morte par la force même des choses : il ne fallait pas la faire revivre.

Confiants dans votre esprit de justice, nous vous prions, Monsieur le Ministre, d'agréer l'expression de nos sentiments les plus respectueux.

Pour la Chambre des imprimeurs typographes :

Le Président, G. CHAMEROT.

Paris, le 26 juin 1893.

La Chambre syndicale des imprimeurs lithographes de Paris s'associe à celle des imprimeurs typographes pour appuyer toutes les observations ci-dessus, lesquelles s'appliquent non seulement aux travaux typographiques, mais aussi à l'industrie de la lithographie, qui se trouve profondément lésée par les empiétement de l'Imprimerie nationale.

Pour la Chambre des imprimeurs lithographes, Le Président, BUTTNER-THIERRY.

LA BAISSE du papier et ses vraies causes Sous ce titre, on lit dans le Bulletin de la Chambre des papiers en gros : Disons-les de suite.

Aussi bien quelques-uns de nos correspondants s'impatientent et nous les réclament. Ces causes sont multiples, mais la plus sérieuse est la concurrence directe que fait le fabricant au marchand.

Riez, mais écoutez. Le fabricant qui s'adresse directement au consommateur provoque une baisse sur son article.

Exemple : Un fabricant offre à fr. 50 tel blanc satiné chez un gros consommateur, Le marchand évincé se remue, écrit à d'autres fabricants : nous sommes en présence d'un article offert à fr. 50, mettez-nous à même d'enlever l'affaire à ce prix, et faites-nous cet article à fr. 47.

Or, s'il est un proverbe applicable ici, c'est bien celui que nous connaissons tous : « Il n'est pas de fabricant sur terre qui ne trouve toujours plus fabricant que soi ».

Et voilà un marchand mis à même de faire concurrence à un fabricant, ce qui est toujours mauvais, et un article descendu de 3 tr. en fabrication, ce qui est plus mauvais encore.

Certes la même concurrence aurait pu se produire entre marchands, mais alors elle eût porté sur des prix marchands, et non sur un prix exigé de fabrique, et la baisse avait chance de s'arrêter sur un prix fait par un fabricant et non sur prix exigé d'un fabricant.

Cette cause de la baisse est née certainement d'une période de malaise d'affaires. Peu nombreux il y a quelque cinquante ans,ces cas de concurrence directe par le fabricant se sont accrus avec la production qui a toujours marché beaucoup plus vite que la consommation.

Lorsque l'industriel a dépôt et maison de vente, il a les frais et charges du marchand et dès lors sa concurrence est normale et ne peut être comparée à celle du fabricant qui s'adresse au consommateur du haut même de la cheminée de son usine. C'est celui-là surtout qui produit le mal de baisse, même lorsqu'il donne à un représentant, qui n'a ni frais ni risques, une commission de 1 ou 2 0/0 dont ne saurait vivre

le négociant. Et si la hauteur de la cheminée de l'usine était pour quelque chose dans l'élévation du prix, les papeteries Bisontines devraient, comme la papeterie d'Essonnes, maintenir haut les cours. Ainsi l'exemple viendrait de haut.

Cette tendance à la vente directe a pris d'assez grandes proportions dans ces derniers temps, surtout, et peut-être même seulement dans les papiers d'impression où elle a trouvé plusieurs fabricants.


Mais n'y aurait-il que peu, que quelques-uns, qu'un seul, ce serait trop encore, car le prix offert par lui directement au consommateur a quelque chance de se généraliser et rapidement le négociant est à même de lutter.

Je ne crains pas que cette manière de faire se généralise : l'utilité du négociant est incontestable, et les fabricants qui se créent à eux-mêmes les charges d'une maison de vente le démontrent assez. Le négociant vivra quand même, mais je voudrais qu'il vécût du consommateur et non du producteur. Or il sera forcé de vivre de l'un et de l'autre tant qu'il rencontrera le producteur chez le consommateur.

C'est ce mal qui est actuellement bien vivace et que je sous-entendais dans mon précédent article; actuellement il nous faut vivre avec lui, il diminuera avec la production et augmentera avec elle ; il disparaîtra lorsque la consommation sera devenue plus forte que la production, c'est-à-dire en l'année 4ooo.

D'autres causes de baisse existent. Le ralentissement des affaires, cause passagère. La crédulité du négociant qui se laisse aller au prix qu'on lui impose.

Les industriels en mal d'argent qui acceptent toute proposition. La création des sortes similaires aux sortes

bien prises et bien cotées, les adjudications tentatrices qui font souvent perdre la tête aux soumissionnaires, etc., mais la cause la plus grave est bien celle que nous avons exposée. Nous l'avions promise. La voilà!

A. FAILLIOT.

LA IIAUSSE SUR LES PAPIERS MINCES Une importante réunion des fabricants de papiers minces, bulles, corde, mousselines, et sortes similaires vient d'avoir lieu à Avignon. Une trentaine de fabricants, presque tous du Midi, avaient répondu à l'appel des promoteurs de la réunion.

En principe il a été décidé que chaque usine arrêterait six jours par mois et conserverait sa liberté pour les prix. On espère, avec raison, obtenir une augmentation de prix par la diminution de production.

Une pénalité a été fixée pour chaque contrevenant.

Ce nouveau régime commencera le ier octobre prochain, et une nouvelle réunion aura lieu dans les trois mois pour en constater les effets. On nous assure que les fabricants sont décidés à augmenter le temps d'arrêt jusqu'à ce qu'ils aient obtenu des prix rémunérateurs. On ne saurait trop applaudir à cette résolution.

PAPETERIE & ARTICLES DE BUREAU (INVENTIONS FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES)

Garde-couverture des cahiers et livres d'écoliers et d'autres, Par Mme Planche, née Louise Coste, à Salins (Jura).

Le but de cette garde, plus particulièremeut destinée à être appliquée ?ux cahiers d'écoliers, est d'assurer la conservation de la couverture pendant tout le temps que l'élève se sert du cahier.

Cette garde-couverture comporte plusieurs variantes ; nous nous arrêterons à deux de celles-ci,attendu qu'elles suffiront amplement à fixer les idées.

En même temps que le cahier, est livrée à l'écolier une feuille de papier toute préparée, découpée avec les rabattements longitudinaux et transversaux, les

plis formés et indiqués par des lignes de pliure et les angles des rabattements munis de gomme, pour leur fixation par collage sur les côtés du cahier.

L'adaptation d'une semblable garde à un cahier ne présente aucune difficulté, puisque l'élève, après avoir posé la couverture exactement sur ladite garde dans la partie limitée aux lignes de pliure, n'a plus qu'à opérer d'abord les rabattements longitudinaux, puis les rabattements transversaux et finalement qu'à mouiller et presser les parties gommées de ces dernières pour obtenir leur fixation. Le cahier est de la sorte garni de sa garde. ,

On peut encore pourvoir le cahier d'une couverture adhérente par les moyens employés à la reliure


de ce cahier, soit par çouture, agrafage ou tout autrement. .*

Un protège-cahier, dit : « Bibencrophile » Par M. Pierre Lassagette, à Monpazier (Dordogne) Le « Bibencrophile » est établi sur une feuille de carton ou sur papier fort ; il est destiné à servir de

couverture aux cahiers scolaires munis d'une cou vetrure bibencre.

Sur le côté droit du « Bibencrophile », le papier ou carton est replié sur lui-même el le pli en est retenu par deux attaches en fer flexible ou en laiton ; ce pli sert à insérer les feuilles blanches du cahier que le « Bibencrophile * est appelé à protéger.

Sur le côté gauche est adaptée une bande d'envi-

ron six centimètres de largeur, du même papier ou carton que le « Bibencrophile » et fixée par des attaches sensibles à celles de droite. Cette bande est presque entièrement découpée dans le sens de sa longueur, sur son côté gauche et sur une longueur d'environ un centimètre, excepté aux deux extrémités, ce qui permet d'insérer dans la « Bibencrophile » les cahiers munis du bibencre, de faire passer sous la bande de gauche le bibencre et les feuilles de papier au fur et à mesure qu'on les a couvertes d'écriture, de se servir du « Bibencre » pour sécher l'écriture sans fermer le cahier et enfin de fermer le protègecahier dit « Bibencrophile», sans que le bibencre soit froissé ou raccourci.

Tous ces résultats ne sauraient être réalisés avec tout autre protège-cahier non muni de cette bande détachée et échancrée ainsi qu'il est dit ci-dessus.

L'invention n'a du reste qu'un but : pouvoir se servir du protège-cahier, tout en utilisant le bibencre.

Encrier Par M. Edward Mayloy, Rochester, N.-Y. (Etats-Unis).

L'encrier représenté ci-contre comprend un corps d'encrier A, à l'intérieur duquel est aménagé un cylindre ou tube métallique E, s'étendant. du fond à l'ouverture de l'encrier. Ce tube renferme lui-même

une sorte de piston C, portant supérieurement un entonnoir D, lequel est en communication constante

avec l'encre [enfermée au-dessous du piston, par un canal r, traversant ce piston dans toute son épaisseur.

Ledit piston repose sur un tam-

pon J, de caoutchouc, élastique par conséquent, et perforé, ce qui permet l'entrée de l'encre dans le canal r.

Pupitre porte-photographie Par M. Carl Lieber, Indianopolis, Ind. (Etats-Unis).

La photographie ou le dessin quelconque est appliquée sur la monture 1 et 2, en forme de T et faite de minces bandes métalliques, dont les extrémités

sont repliées pour pincer les bords de la photographie et l'empêcher de tomber. La position inclinée que l'on donne habituellement à ces sortes d'objets est obtenue au moyen d'un support formé d'un cadre en fil métallique,

dont la partie horizontale supérieure est engagée dans des douilles q. faites d'une patte découpée sur trois côtés dans la bande métallique et recourbée sur elle-même.

D'autre part, le cadre-support est attaché au pied du T par un double fil 14, qui est passé sous la patte 8.

Flacon à colle Par M. Clinton Leggett, à New-York (Etats-Unis).

L'innovation apportée dans la construction de ce flacon réside principalement dans le bouchon F. Il est percé d'un trou central a', dans lequel est engagé le manche d'un pinceau H. Une couche de paraffine recouvre les côtés et le dessous du bouchon, la partie


du manche de la brosse qui est dans l'intérieur du flacon et du bouchon.

Une bande de papier 1 est appliquée sur le bouchon et traversée par le manche du pinceau ; ses deux ex-

trémités libres sont rabattues sur le col du flacon et servent à le sceller.

Pour assurer l'étanchéité du bouchon à l'endroit où il est traversé par le manche du pinceau, on a appliqué aux deux extrémités du trou central de petits manchons d'une substance élastique.

Garde pour porte-plume Par M. Ernst Dierlham, à Long Island City, N.-Y.

(Etats-Unis).

Ce petit accessoire de porte-plume est fait d'une feuille légère de métal, découpée à l'intérieur, dans

le but de l'alléger et dont les deux extrémités sont recourbées, l'une pour embrasser le manche du porte-plume et le second pour servir de garde au doigt.

Machine servant à coller les étiquettes Par M. William Fletcher, représenté par M. Lévesque, agent de brevets, 48, rue de Malte, Paris.

Cette machine sert à faire promptement et avec facilité l'étiquetage des bouteilles, boîtes, etc.

Ses dispositions caractéristiques sont : une caisse ou réservoir dont la forme et les dimensions sont en

rapport avec celles des étiquettes à coller, contient une provision de colle ou autre matière adhésive. Elle est suspendue au bras d'une potence dont la tige coulisse dans un support planté verticalement sur une table. Un ressort en spirale logé dans ce support, soulève la tige, en sorte que l'on peut abaisser cette tige et par suite le réservoir à colle, soit en exerçant dessus une pression suffisante, soit en agissant par traction sur une tige, au moyen d'une pédale ou autre.

Le fond du réservoir à colle est percé de trois trous au-dessous desquels est établi un bourrelet de matière spongieuse qui retient la colle. -

Les étiquettes à coller se placent en pile, le côté

imprimé en-dessous, sur un plateau qui est fixé sur la table servant de base à l'appareil, en position voulue afin que le bourrelet spongieux, lorsqu'on abaisse le réservoir, vienne enduire de colle le dos des étiquettes.

Cette invention est particulièrement caractérisée par les dispositions ci-après décrites, qui ont pour but d'empêcher que chaque étiquette reste adhérente

au tampon ou bourrelet spongieux, et de retenir le tas d'étiquettes sur le plateau jusqu'à la fin.

Le premier de ces résultats est atteint au moyen

d'une sorte de mandrin cylindrique, lequel est formé ou bien chargé de matière pesante et qui coulisse librement par son seul poids dans le tube servant à la suspension du réservoir. Le tube traverse le fond de ce réservoir, en sorte que le manchon peut saillir d'une certaine quantité en-dessous du fond. Lorsqu'on abaisse le réservoir, ce mandrin qui fait saillie vient en contact avec l'étiquette et s'enfonce dans sa gaîne à mesure que le réservoir continue à descendre, jusqu'au moment où le bourrelet à colle se trouve assez déprimé pour avoir enduit de colle cette étiquette. Lorsque le réservoir se relève, le mandrin sort de sa gaîne et, par son poids, empêche l'étiquette de rester adhérente au tampon à colle. Une tige empêche

ce tampon de se coincer sans sa gaîne, ce qui aurait pour résultat d'en arrêter le fonctionnement.

Le second résultat ci-dessus annoncé est atteint par l'établissement d'un réceptacle d'étiquette sur un pied tubulaire, lequel coulisse dans un support fixe qui renferme un ressort en spirale. Les bords du ré-


ceptacle maintiennent les étiquettes du tas. Lorsqu'une étiquette vient d'être enduite de colle, on appuie la bouteille (ou autre objet) sur les bords du réceptacle, lequel s'abaisse jusqu'à ce que l'étiquette arrive en contact forcé avec la bouteille et se colle dessus.

Crayon tabulaire renfermant de l'encre ou tout autre liquide coloré Par M. Walter B. Olmsted, Hartford (Conn.) (Etats-Unis).

Ce crayon tubulaire a été construit pour permettre

un emploi pratique d'encre ou d'un liquide colorant quelconque. C'est un tube métallique b se, terminant en cônec à son extrémité inférieure. Ledit cône présente une petite ouverture à sa pointe.

L'extrémité supérieure du tube porte une sorte de rebord intérieur f, ne laissant qu'un orifice de faible diamètre g pour le remplissage du réservoir; cette ouverture est fermée par un ciment quelconque i renfermé dans un petit espace cylindrique. Le ciment est luimême recouvert d'une rondelle de bois ou d'une autre substance résistante, qui sert à

boucher l'ouverture supérieure du tube.

Pupitre Par M. Newton Leslie, à Kalamazoo, Mich.

(Etats-Unis).

Ce système de pupitre articulé peur servir à supporter, soit des feuilles de musique, soit de la copie d'imprimerie ou tout autre chose. Il est formé d'une plaque métallique I, munie d'une pince, d'un support et d'un système de bras articulé servant à varier à volonté la position de la plaque ou pupitre proprement dit.

La plaque métallique 1 a ses deux extrémités re.courbées, celle du bas vers l'avant et en dessus, celle du haut vers l'arrière, c'est-à-dire un peu en forme d'un S. La partie médiane est naturellement plane et reçoit la feuille, qui y est maintenue par un fil métal-

lique transversal f, qui de chaque côté se recourbe vers le haut pour passer derrière là plaque I, redescendre ensuite vers le bas de ladite plaque puis, re-

monter en faisant une boucle, pour venir se fixer à la partie supérieure de la plaque.

Le pupitre repose sur un support fixe A, qui s'engage dans la douille B d'un bras mobile M. Celui-ci se termine par une douille conique E, coiffant un piton conique appartenant à la griffe à vis C, par laquelle il est possible d'adapter ce pupitre à un objet quelconque.

Nouveau système de classeur pour lettres, factures, documents, dessins, etc., Par M. Camille Durey, ingénieur civil, 17, rue Lebrun, Paris.

Ce nouveau système de classeur se compose de : 1° Une charnière soit métallique, soit formée de morceaux de carton avec toile collée, bois ou autres; 20 De deux tubes de forme cintrée, dont le centre de la courbe se trouve au nœud de la charnière ou axe de rotation ; 30 De deux tiges, également de forme cintrée,dont le centre de la courbe se trouve de même au nœud de la charnière ou axe de rotation. Ces tiges sont fixées par une de leurs extrémités sur la charnière, le carton etc., tandis que l'autre extrémité rentre dans les tubes.

Pour placer Un document, on le perfore de trous, afin de pouvoir le passer sur les tiges ou les tubes.

On ouvre l'appareil, puis on le soulève suffisamment pour que les tiges se retirent et se séparent des tubes


et on introduit la feuille à classer. Les tiges rentrent dans les tubes, rien qu'en laissant l'appareil retomber à plat.

Lorsqu'on veut retirer un document, on ouvre

l'appareil en le mettant à plat, on fait passer à gauche, par exemple, les pièces qui précèdent ce document, puis on ouvre le classeur en le soulevant et on fait sortir la pièce devenue libre. Ensuite on remet l'appareil à plat, on fait glisser les pièces de gauche à droite et on ferme le carton complètement, les tiges rentrant d'elles-mêmes dans les tubes.

Suivant l'usage auquel on destine le classeur, on y met un répertoire ou bien des feuilles-répertoires et on classe les lettres à la place qu'on leur destine.

Une addition de perfectionnement à la présente invention fournit les moyens de relier les documents classés au bout de quelques mois de classement et voici en quoi consiste l'appareil supplémentaire destiné à réaliser ladite reliure :

iQ Une première pièce, de forme généralement rectangulaire, en métal on autre matière ; 2° Une seconde pièce, en forme de gouttière, au besoin fermée aux deux extrémités ; 3° Deux tiges rivées par une extrémité sur la première pièce et taillées en pointe à leur autre extrémité ; ces tiges ont entre elles un écartement égal à la distance des trous du classeur ; 4° Un ressort de forme spéciale et fixé sur la première pièce ou sur le carton de la base, ce relieur étant généralement placé dans un carton.

Les pièces ou documents étant classés, on les fait passer dans les tiges, on pose ensuite la seconde pièce sur les pointes et on rabat le ressort sur la seconde pièce qu'il maintient fixe et ainsi les pièces ne peuvent sortir.

Buvard Par M. John Russell, à Melrose, Mass. (Etats-Unis).

Le buvard de M. John Russell est formé d'un plateau rectangulaire A, en bois, garni au-dessous d'un certain nombre de feuilles de papier buvard, engagées à leurs extrémités et pincées dans des rainures

ménagées à cet effet dans l'épaisseur des bords du plateau. 1 Entre le papier buvard et le plateau est engagée

une bande métallique, se refermant au-dessus dudit plateau et servant ainsi de poignée. Au lieu d'appuyer directement sur le buvard pour enlever l'encre, on fait glisser le frotteur métallique en pressant.

Instrument pour coller les timbres-poste, étiquettes, etc.

Par M. Curt. Zimmermann, rep. par MM. Assi et Genès, agents de brevets, 6, rue du Havre, Paris.

Cet instrument, destiné à coller les timbres-poste,

étiquettes, etc., permet de prendre, mouiller et coller rapidement les objets de ce genre.

11 est représenté par deux coupes en élévation


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U <t^~m Voir * Ll


faites perpendiculairement l'une à l'autre sur les figures i et 2 du dessin ci-contre et la figure 3 en est la vue dessous.

L'instrument consiste, par exemple, en une pièce creuse ou poire à paroi élastique a, qui se termine par une face plate b, percée d'un trou d'aspiration c.

Si on comprime la poire et si on la relâche ensuite, elle reprend sa forme primitive et produit une aspiration assez forte pour attirer un corps léger placé contre sa face d'aspiration et pour la retenir jusqu'à ce qu'il soit amené à un autre endroit. La séparation de ce corps d'avec la surface d'aspiration s'obtient en comprimant la poire à nouveau.

Pour coller des timbres, etc., avec cet instrument, on le prend à la main comme un cachet, on le comprime un peu (fig. 2) et on applique sa face d'aspiration sur l'effigie du timbre à coller, on ouvre alors un peu la main, de façon à ce que le timbre soit attiré. Ensuite, on appuie celui-ci sur un tampon humide sans comprimer à nouveau la poire, puis on applique le timbre sur l'objet où on veut le coller et on comprime la poire. -

Cette poire peut être remplacée par un cylindre à paroi rigide muni d'un piston.

Extracteur de plumes Par M. John Kragle, à Clearfield:, Pa. (Etats-Unis).

L'extracteur de plumes que représente notre dessin est formé d'un bloc métallique de forme oblongue dont la face supérieure se prolonge en un rebord plat

percé de trous pour y engager les vis qui fixeront le tout à une table. Le bloc est creusé d'une cavité également oblongue, dont une extrémité est arrondie et

à talus en angle aigu supérieur. Une barre 2, montée sur pivot 1, se termine par un bord en biseau 5, qui vient butter contre le talus 3 du bloc, par l'effet du ressort 10 qui prend appui au fond de la cavité.

On introduit la plume entre le talus 3 et biseau 5, puis on retire le porte-plume, et la plume, pincée, s'arrache sans grand effort.

Poche à crayons Par M. Robert Gurney, à Kirkwood, Mo. (Etats-Unis).

La poche est maintenue dans sa forme d'origine par une monture métallique formée d'un simple fil

courbé et agissant comme un ressort, dont les extrémités sont reliées par une bande élastique tordue.

Cette lame tordue est garnie de petites pointes ou dents, s'écartant dans tous les sens, et ayant pourl mission de retenir les crayons engagés dans la poche.

Perfectionnements aux dispositifs pour tourner les feuilles Par M. Francesco Chilosi, rep. par Blétry aîné, agent de brevets, 2, boul. de Strasbourg, à Paris.

Ces perfectionnements se rapportent aux moyens employés pour tourner les feuilles de musique ou de livres, et visent à supprimer la nécessité de placer 1

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lesdites feuilles dans des bras ou griffes, ainsi que cela se pratique généralement aujourd'hui.

Pour réaliser l'invention, on emploie un certain nombre de bras ou leviers, reliés à un axe commun et sur lesquel agit un ressort à boudin rattaché par un bout, à l'axe, et par l'autre au bras auquel il appartient. Cet axe est disposé conjointement avec une roue à rochet et un cliquet, de façon qu'il pourra être tourné de sorte de régler la tension des ressorts.

Les bras sont tous recourbés pour se mouvoir dans le même plan et sont de longueurs différentes, c'està-dire que le bras qui doit tourner la première feuille est le plus long et que les autres sont raccourcis successivement.

Sur les feuilles à retourner, on applique des plaques ou bandes métalliques qui sont disposées pour se dépasser, de façon à ce que l'entaille de la plaque sur chaque feuille dépasse la plaque qui se trouve audessous.

Les extrémités libres des leviers sont munies de prolongements ou extensions, afin de pouvoir s'engager respectivement dans les entailles des plaques, ou bien ces extensions pourront porter contre le dos des plaques.

Avec cette disposition, on comprendra que lorsqu'un morceau de musique ou autre leuilles est pourvu de plaques à entailles de l'espèce décrite, il suffit, lorsqu'on s'en sert avec le tourneur de feuilles en question, de le poser sur un pupitre à musique, de façon à ce que les entailles dans les différentes plaques s'engagent avec les extrémités crochues des leviers ou que ces extrémités traversent ces entailles.

Afin de libérer successivement les leviers, on emploie avec avantage une barre coulissante qui s'engage

avec les différents leviers de façon à ce que, chaque fois que cette barre est soulevée au moyen d'un cliquet commandé par une pédale ou un bouton-pressoir, l'un des bras se trouvera libéré en permettant ainsi à la feuille correspondante d'être toujours sous l'action du ressort. En conjonction avec le tourneur de feuilles, on dispose, de préférence, une barre ou tige qui porte sur le point où les feuilles sont assemblées, en empêchant ainsi celles-ci de se déplacer lorsque l'une d'elles est tournée.

Porte-plume à réservoir Par M. Morris Moore, à Holyoke, Mass. (Etats-Unis).

Le réservoir proprement dit e est un tube cylindrique fileté à son extrémité inférieure pour recevoir une tête/ qui forme bouchon, et portant à son extrémité supérieure un bout formant couvercle b. Le réservoir est traversé par une tige métallique a, qui se prolonge un peu, dans sa partie supérieure, à l'intérieur du bout formant couvercle, et sert à supporter la plume, dans sa partie inférieure. L'encre peut descendre dans un petit canal pour aller humecter la plume.

L'ouverture supérieure du réservoir est fermée par un bouchon de caoutchouc, que traverse la tige a.

Le bec du porte-plume peut recevoir un couvercle b.

Bague pour tenir un crayon ou un porteplume Par M. Isaac Stathem, à New-Orléans, La.

(Etats-Unis).

Cette bague a pour objet d'attacher au doigt la plume ou le crayon, sans causer à la main aucune gêne.

La bague A est fendue et fermée d'une bande de substance flexible, dont les deux extrémités a eta'

sont appliquées l'une sur l'autre et terminées par des pinces A' et A2. Cette bague peut ainsi s'adapter à toutes les grosseurs de doigts. En sa partie non doublée, elle porte un anneau B, ouvert, plus petit, qui lui est relié par un chaînon b et enserre entre ses deux branches b', ble manche du crayon ou du porte-plume.


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TRAVAIL & EMPLOIS DU PAPIER

Les applications de la pâte à papier Voici deux nouvelles applications du papier : l'une à la confection de courroies de machines, l'autre à la fabrication des bandages chirurgicaux.

Les courroies en papier. Le Papier-Zeitung nous apprend qu'une maison allemande, celle de MM. Bockmühl et Karthaus, à Barmen, fabriques des courroies composées de petits éléments assemblés par des broches de métal.

Pour fabriquer ces éléments, on superpose des feuilles de papier, avec interposition de colle, jusqu'à l'épaisseur d'un centimètre. On obtient ainsi un carton que l'on rend imperméable en l'imprégnant d'un liquide convenable et qu'on soumet à une pression considérable, ce qui lui donne une résistance très grande. Dans le carton ainsi obtenu on découpe les petits morceaux qui doivent constituer la courroie

Dans cette dernière on a soin de placer, au milieu des éléments épais et aux bords, des éléments n'ayant environ qu'un demi-centimètre d'épaisseur: Les courroies de papier peuvent s'employer demicroisées ou croisées, comme les courroies ordinaires : les fabricants recommandent de les monter sur des poulies à bords arrondis et bombées plutôt que plates, en évitant de les faire passer à la fois sur une poulie plate et une poulie bombée.

L'usine allemande citée plus haut est mue par une machine à vapeur de 60 chevaux et peut fabriquer par jour plus de 300 mètres de courroies.

Les bandages chirurgicaux. Le Paper Trade Journal dit que, depuis un temps immémorial, les chirurgiens emploient, pour les pansements, de la charpie provenant de vieux chiffons de toile bien lavés. Cette matière a certainement toutes les qualités mécaniques nécessaires, et il est facile de la rendre antiseptique ; mais la production en est limitée et on' a longtemps cherché à la remplacer par quelque substance. Il ne peut sûrement exister aucune forme de cellulose plus convenable pour les usages chirurgicaux que la fibre au bisulfite, obtenue au moyen

d'une solution de sulfite de calcium dans l'acide sulfureux. La matière que donne ce procédé réunit tous les éléments de la pureté idéale aux points de vue chimique et bactériologique.

Maintenantque les fabricants de pâte préparentbeaucoup de différentes sortes de fibres pour les fabricants de papier, les Allemands ont pensé qui si l'on pouvait obtenir la cellulose sous la forme convenable, elle pourrait devenir un succédané très efficace et peu coûteux de la charpie qui, tout en étant difficile à obtenir en grandes quantités, n'est pas très propre, la plupart du temps, tout en étant très coûteuse. Voici une liste des diverses matières dont on s'est servi pour les pansements avant que la cellulose de bois

fût appliquée dans les hôpitaux allemands : amiante, coton cardé, feuilles de plantes, fibre de lin traitée par l'ébullition dans des solutions d'acide hydrchlorique et de potasse, laine de verre, herbe préparée, fibre de lin et de chanvre, ramie, fibre de jute et de coco, sans compter beaucoup d'autres substances plus ou moins convenables.

La pâte de bois mécanique a été employée en très grandes quantités dans les pansements chirurgicaux; la plus estimée est celle qui provient du pin épicéa, parce qu'elle est piesque complètement exempte de résine.

Elle est en outre très absorbante, son poids spécifique est faible, elle est élastique et peu coûteuse.

Imprégnée d'une quantité convenable de glycétine et d'environ 1/2 0/0 de sublimé corrosif, elle est très appréciée pour les pansements, et la maison Hart-

mann, de Heidenheim, en vend des quantités importantes. La principale objection que l'on oppose à cette préparation est qu'il faut la mettre dans des petits sacs cousus ; car il n'est pas possible de l'appliquer immédiatement sur les blessures. On a employé dans les mêmes conditions la sciure fine et le bois réduit en farine.

Lorsqu'on eut l'idée d'utiliser la cellulose aux bisulfites exempte de bactéries, on se demanda s'il serait possible de l'obtenir sous l'aspect du coton cardé,


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c'est-à dire bien ouverte et légèrement feutrée, de manière qu'il ne fût pas nécessaire de la mettre dans des sachets et qu'on pût la déchirer ou la couper en morceaux convenables.

La charpie et les linges de pansements s'emploient en quantités énormes, non seulement en temps de guerre, mais aussi pendant la paix pour le service ordinaire des hôpitaux ; de sorte que le fabricant de pâte au bisulfite peut trouver un important écoulement de ses produits.

L'inventeur et premier fabricant d articles de pansements en cellulose est M, J. Feirabend, de Wiesbaden, et il tient secrète la méthode qu'il emploie pour amener la pâte à l'état qu'il convient. On a fait beaucoup d'essais pour sécher la cellulose au bisulfite, afin d'en faciliter le transport, tout en lui laissant la propriété de se délayer de nouveau dans l'eau. Une méthode qui a obtenu un certain succès consiste à faire couler la pâte sur une toile métallique et à la diviser en feuilles que l'on fait sécher sans les presser.

On obtient ainsi un produit beaucoup plus facile à ramollir dans l'eau que la pâte pressée avant ie séchage.

Tout récemment un M. Wolff, de Stalhammer, a obtenu en Allemagne une patente pour ce qu'on peut appeler une ouate de bois au bisulfite, dont on attend de bons résultats. D'après la patente, la pâte humide est traitée par l'alcool ou quelque autre fluide volatil qui déplace l'eau. Le fluide restant dans les fibres est ensuite extrait, non par pression, mais par évaporation. D'après la spécification de la patente, le produit est de texture très légère et poreuse ; il ressemble au coton cardé, est absorbant, léger et doux au toucher; il a, dit-on, toutes les qualités demandées pour une bonne matière à pansements.

Le Papier de Chine Nous soumettons à nos lecteurs un échantillon de papier de Chine de la maison Elis Havemann, à Paris, 5, passage Saulnier. Ce papier, qui réunit tous les avantages du papier du Japon, s'emploie avec succès pour les éditions des grands ouvrages ; souvent même on le préfère, en raison de son prix qui est meilleur marché.

Le papier de Chine est universellement connu t il est bon de rappeler qu'il est sans colle, ce qui

permet de l'employer pour les reports d'impression lithographiques et typographiques.

Sa solidité provient de la matière employée et de sa fabrication à la main, ce qui le fait préférer à tous les produits similaires.

Enveloppe de sûreté Par M. William Rink Dales, représenté par MM. Marillier et Robert, agents de brevets, 42, boulevard Bonne-Nouvelle, à Paris.

Le but de cette invention est de créer une enveloppe fabriquée de telle sorte que son contenu puisse y être renfermé en toute sûreté et que toute tentative suspecte de s'emparer de ce contenu puisse être facilement découverte. Ce résultat est atteint par le mode de fabrication appliquant les particularités de l'invention.

Le corps de l'enveloppe est pourvu de deux pattes latérales dont les extrémités sont percées des fentes et à cet endroit renforcées par une garniture de toile fixée contre la face inférieure; ces pattes latérales sont disposées pour être repliées sur le corps de l'enveloppe et pour se recouvrir l'une l'autre de manière à faire coïncider leurs fentes; celle de ces pattes latérales qui occupera le dessus est pourvue d'un bord gommé qui sert à la faire adhérer sur celle placée en-dessous; cette dernière est entaillée en un


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point convenable de son bord extérieur dans un but que fera connaître la suite de la présente description.

La patte inférieure est disposée pour être repliée sur les pattes latérales, pour constituer la poche de l'enveloppe; on la fait adhérer sur les pattes latérales à l'aide de son bord gommé ; elle est également munie d'une fente renforcée par la toile, venant correspon dre avec celles des pattes latérales repliées.

La patte de fermeture est pourvue d'une languette disposée pour pénétrer dans les fentes des trois pattes repliées les unes sur les autres ; cette languette est également munie d'une garniture en toile et recouverte de gomme,de même que le bord de la patte qui la porte ; on humecte ensuite la gomme de la languette et celle du bord de la patte de fermeture, puis on engage cette languette dans les fentes coïncidant entre elles, des pattes latérales et de celle du bas, on la replie en arrière sur elle-même et on fait adhérer sa surface gommée sur la surface inférieure des deux pattes latérales et c'est justement à cet effet qu'on a entaillé l'une de celles-ci sur son bord supérieur.

L'introduction de la languette dans les fentes des pattes latérales et du bas fixe solidement ces pattes l'une sur l'autre et empêche l'enveloppe d'être ouverte par l'une quelconque desdits pattes,sans en avoir auparavant retiré cette languette, ce qui est d'une grande difficulté, puisqu'elle est repliée par derrière et adhère à la surface inférieure des pattes latérales.

Dans cette position, sa surface gommée peut être difficilement atteinte par de l'eau ou de la vapeur et aucun instrument ne peut être introduit sans défaire ladite languette, c'est-à-dire sans laisser une trace.

Enveloppe de lettre Par M. John Cutter, à Chicago, 111. (Etats-Unis).

On a voulu faire une enveloppe à deux poches.

dont l'aspect ni diffère en rien de celui des enveloppes communes. L'innovation consiste à replier sur elle-même, à l'intérieur, l'une des pattes latérales de l'enveloppe, qui

a été préalablement découpée avec des dimensions

doubles de celle qui lui fait face. La patte inférieure, est rabattue sur les deux autres, selon le mode habituel, de telle sorte que la poche ainsi formée s'ouvre au niveau de la grande poche de l'enveloppe. !

Un pliage-enveloppe pour safra" et épicesl Par M. Edouard Francou, 10, boulevard National, à' Marseille.

: Ces pliages-enveloppes sont en papier ou autresmatières, sur lequel ou lesquels sont imprimés en di-1 verses couleurs deux objets quelconques, tels que :!

poissons, crustacés, coquillages, animaux, oiseaux,' fleurs, personnages divers et mythologiques, monnaies et tous objets quelconques existant ou pouvant exiter dans la nature.

Chaque pliage-enveloppe est d'une seule pièce et comporte deux objets quelconques identiquement pareils et juxtaposés l'un près de l'autre, tenant en- semble par l'un des côtés du dessin ; ces deux objets sont découpés chacun d'après la forme et la nature des sujets qu'ils représentent et en suivant fidèlement leurs contours, mais les laissant toujours tenir par léj côté de juxtaposition. ji

En sorte qu'il suffit de mettre sur le milieu de rujij de ces deux sujets le safran ou épices. en nature oui empaquetés, et de replier ensuite un des sujets sur; l'autre, le point d'attache commun aux deux sujet^j ne constituant qu'une seule pièce qui fait cWnièrc|,| pour que la marchandise se trouve enfermée à l'intérieur des deux sujets et que, par la superposition opérée par le pliage, ces derniers, ayant mêmes conH tours et dessins, ne forment plus qu'un seul vu des deux côtés.

L'opération de fermeture se fait par collage ou par agrafage sur les bords extrêmes, d'une ou plusieurs parties des contours.

Une fois terminé, ce pliage-enveloppe à sujets découpés représente donc l'objet quelconque figuré par le dessin imprimé découpé sur tous ses contours, et sert ainsi de véhicule et d'enveloppe d'un aspect et d'un genre spécial pour le safran ou épices qu'il ren- ferme.


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Application de planches en papier ondulé au pliage des tissus, dentelles, passementeries, etc.

Par M. Jules Meyrueis (M. G. Cassard, 51, quai de Grenelle, à Paris).

Il s'agit, dans la présente invention, de l'application de planches en papier ondulé au pliage des tissus, dentelles, passementeries, etc. Nous en avons donné la description dans notre dernier numéro.

Par suite de la cession faite par M. Meytueis de sa fabrication spéciale de papier ondulé et de tout ce qui s'y rattache, cette application brevetée est aujourd'hui fabriquée par M. G. Cassard, 51, quai de Grenelle, à Paris.

Enveloppes à lettre, dites « Enveloppes de sûreté Par M. Casimir-Louis-Georges Simonnar, à SaintAndré-de-Cubzac (Gironde).

Ces enveloppes de sûreté reposent sur la propriété

que possèdent certains corps chimiques, séparément invisibles, d'apparaître aussitôt qu'on le met en Contact avec de la vapeur ou de l'eau.

On imprime, par le procédé des chromos ou autres,

sur les dos des enveloppes et au revers de la partie gommée, des hachures invisibles, juxtaposées et alternatives de sulfate de peroxyde de fer et d'acide gallique, qui représentent des figures variées ou des caractères formant un mot révélateur concernant l'ouverture de l'enveloppe et par suite concernant la violation du secret de la correspondance.

Ces enveloppes ne portent aucune trace de la présence des corps chimiques révélateurs dont l'invisibilité constitue justement le piège tendu à une curiosité criminelle. En effet, lorsqu'on soumet la lettre à l'action de la vapeur ou bien quand on étend de l'eau sur la partie gommée pour la ramollir, le sulfate de fer et l'acide gallique, se dissolvant dans le liquide ou la vapeur condensée, se combinent pour former un précipité noir de gallate de fer, qui témoigne après de l'ouverture de la lettre par une main indiscrète.

PAPIERS PEINTS & PAPIERS DE FANTAISIE

Fabrication de papiers peints Par M. Joseph-Thomas Petitjean, rue Saint-BernardSaint-Antoine, 26; à Paris.

Cette invention s'applique à la fabrication des papiers peints et elle vise à obtenir des effets d'opposition et de relief plus accentués que ceux réalisés

jusqu'à présent.

Le moyen mis en œuvre pour atteindre ce résultat consiste principalement à rechampir les fonds au pochoir, avec une couleur à l'huile produisant, à volonté, des tons mats ou brillants, mais, de préférence, des tons mats qui font mieux ressortir les parties repous-

sées, lesquelles demeurent brillantes.

Dans l'application de l'invention, on procède de la manière suivante : le papier est d'abord traité de la manière ordinaire, c'est-à-dire imprimé et repoussé par les moyens usités dans la fabrication du papier

peint, soit à l'aide de la planche, soit à l'aide du cylindre. On encolle ce papier, puis ou applique une couche de vernis incolore ou de vernis teinté, suivant désir.

Arrivé à ce point de la fabrication, il s'agit d'accentuer les reliefs et de créer des oppositions plus marquées entre le fond et les parties repoussées. Dans ce but, on rechampit avec une couleur à l'huile donnant soit un fond mat, soit un fond brillant.

Le même procédé s'applique aux imitations de cuir repoussé. Ce cuir ordinaire verni est rechampé avec une couleur à l'huile et prend l'aspect recherché.

Papier de tenture velouté à l'éponge L'éponge finement divisée s'applique au papier de la manière suivante : la surface du papier, ou cer-


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taines parties seulement auxquelles on désire donner l'apparence du velouté, est enduite d'une colle quelconque; ensuite on place le papier, du côté opposé, sur un fond flexible en toile, tendue sur un cadre semblable à ceux dont on se sert dans la fabrication des papiers veloutés. On applique l'éponge sur la surface supérieure du papier ; on bat la surface inférieure du fond flexible au moyen d'un batteur, l'éponge se distribue sur les parties enduites, adhère au papier et forme des reliefs. Pour augmenter l'épaisseur de ces parties, il suffit de les enduire de colle et d'appliquer une nouvelle couche d'éponge. La colle peut être

appliquée par impression ou autrement. Lorsqu'on imprime le papier au moyen de cylindres, l'éponge peut s'appliquer de la manière indiquée pendant que le papier continue de passer au-dessus du cadre flexible. L'éponge réduite en duvet se teint de n'importe quelle couleur. L'invention permet d'obtenir un produit relativement bon marché, destiné à remplacer celui que l'on nomme papier velouté.

Mode d'ornementation du papier Par M. Seth Wheeler, à Albany, N.-Y.

Le procédé d'ornementation, dont le cylindre re.présenté par la gravure représente le moyen de mise à exécution, repose simplement sur ceci, que, le pa-

pier étant humide, on le sèche d'abord selon des lignes ou des dessins déterminés, puis dans toutes les parties restantes. L'espèce de gaufrage ainsi réalisé constitue l'ornementation.

Fabrication de papiers peints imitant les faïences émaillées Par M. Joseph-Thomas Petitjean, rue Saint-BernardSaint-Antoine, 26, à Paris.

Le but de cette invention est d'obtenir par un procédé nouveau appliqué au papier peint ou, mieux,

par une modification dans les procédés connus, 4es imitations de faiences émaillées, qui offrent exactement l'aspect des véritables faïences. Ces produits présentent non seulement le brillant,mais encore les tons plus ou moins nuancés et les oppositions d'ombre et de lumière que donne l'émail sur les faïences décorées en relief.

Pour obtenir ces imitations, on applique tout d'abord des procédés usités dans la fabrication du papier peint. On commence par coucher la feuille de papier, on l'imprime soit à la planche, soit à la machine, on encolle et enfin on étale une couche de vernis à l'alcool. Le papier est ensuite repoussé par les moyens connus de façon à mettre le dessin en relief.

C'est à ce point de la fabrication qu'intervient l'opération constituant la partie essentielle du procédé qui nous occupe.

Sur ce papier imprimé, repoussé et verni (ou verni et repoussé), on applique un vernis coloré, teinté suivant les effets que l'on veut obtenir. Cette couche ainsi appliquée produit deux résultats distincts : en premier lieu, elle couvre les couleurs déjà imprimées, en donnant avec elles, suivant leur nature, des tons variés ainsi qu'une teinte générale de fond. En second lieu, elle s'étale suivant des épaisseurs différentes par suite des creux et des reliefs, d'où il résulte

des teintes dégradées produisant les effets de lumière et d'ombre, de parties claires et de parties foncées, qui se remarquent sur les belles faïences émaillées.

Dans ces dernières, un résultat analogue se produit au moment de la fusion de l'émail, et c'est justement cet effet que l'inventeur a voulu réaliser par un moyen différent.

Le vernis de seconde couche pouvant recevoir, à volonté, des teintes plus ou moins foncées, il s'ensuit que son application se prête aux combinaisons les plus diverses et permet d'obtenir des produits extrêmement variés comme aspect.

Dans le cas particulier où les couleurs obtenues à l'impression doivent rester sans changement, on peut se servir d'un vernis incolore, qui n'agit alors que pour augmenter le brillant et pour créer les oppositions d'ombre et de lumière dont il a été déjà question dans la description de ce procédé.


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INSTRUMENTS DE DESSIN .& DE PRÉCISION

Appareil permettant d'écrire, de dessiner et de peindre correctement plusieurs exemplaires en même temps sans aptitudes aucune Par M. François-Prudent Langet, représenté par M. Maulvault, agent de brevets, 15, rue Richelieu, à Paris.

Ce système d'appareil qui, sans apprentissage, permet à toutes les personnes de produire et de reproduire fidèlement deux ou plusieurs exemplaires d'une écriture, d'un dessin ou d'une peinture, re-

pose sur l'application nouvelle d'un double parallélogramme articulé dans le but de tracer ou de déposer sur une surface plane ou courbe quelconque une série de lignes, de dessins ou de couleurs semblables à un premier type écrit, dessiné ou peint.

L'appareil consiste spécialement dans une tringle légère, manœuvrable à la main, servant de support à un ou plusieurs instruments d'écriture, de dessin ou de peinture ; ces instruments, qui peuvent coulisser sur ladite tringle, sont fixés convenablement en place au moment où on désire les faire travailler.

Lesdits instruments, après avoir été fixés sur la tringle légère mobile, obéissent fidèlement à ses mouvements et peuvent ainsi tracer ou déposer sur une surface quelconque les lignes ou couleurs qu'on désire obtenir. La tringle formant support se meut en tous sens, en se déplaçant constamment parallèlement elle-même. Cette tringle est reliée aux parties fixes de l'appareil par un système de deux parallélogrammes qui oscillent en tous sens autour de deux axes dont l'écartement demeure invariable.

Balance portative Par M. Julius Storey, à Dallas, Texas (Etats-Unis).

Cett e balance est surtout destinée aux usages agricoles et son mode de construction permet de l'établir en plein champ.

Le support est formé de trois barres de bois, attachées à leur sommet et formant trépied. La balance

proprement ditet, du modèle appelé balance romaine, est suspendue au trépied ; son grand bras de levier supporte le poids mobile ; le petit bras se termine en

une pointe dont l'amplitude des déplacements est indiquée par la graduation du pied 3. Sur le pied 4, un crampon 13 sert à fixer une ardoise 12.

Règle à biseaux Par M. Carl Osteman, à Boston, Mass. (Etats-Unis).

L'instrument représenté par la figure ci-contre est un système de deux règles, reliées l'une à l'autre, et

permettant d'obtenir, d'après leur diverses dispositions l'une par rapport à l'autre, des angles de mesure commune.

Chacune des règles R et R' présente une rainure longitudinale a, a' ; ses extrémités sont taillées de manière à faire des angles de 30 à 600 pour l'une et de 45 à 90° pour l'autre.

Les deux règles sont retenues l'une à l'autre par


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une plaque métallique b à bords curvilignes, creusée d'une rainure cet par des vis d, d',pourvues d'écrous de serrage e, e'.

Les écrous étant desserrés, on dispose les règles l'une contre l'autre, de manière à former un angle d'amplitude voulue, puis on serre les écrous et la règle est prête à être mise en usage.

------ -__-----_-_ ------- ------..

Dispositif pour tendre les feuilles de dessin Par la Société Lefranc et Cie, 64, 66, ruedeTurenne.

Ce dispositif permet de tendre rapidement d'une façon très simple tout subjectile susceptible de recevoir une peinture ou un dessin. Il peut être employé surtout pour l'aquarelle et constitue un châssis sur le- quel on tend la feuille de papier sans être obligé, ni

de la clouer, ni de la coller, ainsi que cela se fait ge..

néralement.

Soit un cadre rectangulaire, ou en éventail ou en tout autre forme, et en métal, de préférence en tôle, dont les quatre bords extérieurs vont reliés de façon à ne pas couper le papier et à constituer une rainure.

Pour tendre une feuille, il suffit de la mouiller légèrement, comme d'habitude, de l'appliquer sur la face lisse du châssis, de rabattre les parties de la feuille qui dépassent ce châssis et de maintenir la feuille par quatre épingles, ces épingles traversant la partie de la feuille rabattue et étant engagées dans la rainure du châssis.

Ce dispositif peut également être appliqué aux planches à dessin en bois en appropriant ces dernières à cette fin.

FABRICATION DES CARTONNAGES

Procédé et machine pour la fabrication continue des cartons lignés et encollés Par MM. Maurice Cartiaux et Guislain Pigouche.

Le procédé dont il s'agit dans la présente invention a pour but de fabriquer, encoller et ligner ou imprimer d'une façon continue les cartons pour la confection des boîtes, caisses, malles, etc.

La machine fournissant ce résultat comprend essentiellement : Une presse à laquelle sont amenés simultanément le carton préalablement calandré et le papier blanc ou de fantaisie préalablement encollé, tous deux passant et se collant entre les rouleaux de cette presse ; Une ou deux batteries de lignage ou d'impression, auxquelles le papier doublé est dérigé soit sur l'une soit sur l'autre, selon que l'impression doit avoir lieu sur l'une ou l'autre face ;

Des cylindres-sécheurs avec feutre sans fin, au contact desquels se sèche le carton doublé,ligné ou non.

Après ces cylindres-sécheurs, une seconde presse, un second aménage de papier blanc ou de fantaisie, deux batteries de lignage, deux cylindres-sécheurs avec feutre sans fin suivis d'un troisième cylindre pour éviter le gondolage ;

Finalement, une calandre qui satine le carton doublé, encollé et ligné, des couteaux circulaires et des bobineaux d'emmagasinement, le tout constituant avec les accessoires appropriés un tout continu.

Boite en carton et manière de la faire Par M. John Robinson, à Hyde Park, Mass.(E.-Unis).

Le flan de carton avec lequel doit être faite la boîte est rectangulaire et reçoit sur ses deux faces un réseau de lignes entrecroisées, correspondant aux divers pliures qu'il est appelé à recevoir. Le flan est ensuite

plié longitudinalement pour former une sorte de tube que l'on peut aisément fermer en rabattant les pattes laissées aux extrémités.


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Appareils à rainurer et à entailler le carton et autres matières analogues Par MM. E. Saltzkorn et L. Nicolaï, à Dresde (Saxe).

La disposition ayant trait à la présente invention est applicable aux appareils à entailler le carton et a pour but d'amener et de maintenir le carton ou autre matière analogue. Elle se distingue de tout ce qui s'est fait en ce genre jusqu'à ce jour, en ce qu'elle ne présente qu'une seule roulette-guide disposée en ligne droite devant le rognoir ou le couteau à rainure ou à entaille, alors que généralement, jusqu'à présent, on disposait deux ou un plus grand nombre de roulettes latéralement au rognoir ou couteau.

A cet effet, sur le support-bâti à l'un des côtés

duquel est fixé, avec faculté de déplacement, le rognoir ou couteau dans les guides en queue d'aronde d'un support, est établi, de l'autre côté, un support placé pareillement et qui porte une roulette ou disque à pourtour uni ou rainuré ou denté, de telle sorte que la roulette vient se placer dans la partie évidée du couteau ou rognoir.

Par cette disposition de la roulette devant le rognoir ou couteau, on parvient à entraîner plus facilement et plus sûrement le carton ou autre matière analogue, en même temps qu'on le maintient dans la ligne ou direction de l'entaille.

Il va de soi que la construction du couteau ou rognoir peut, avec cette disposition, être quelconque.

RELIURE FABRICATION DES REGISTRES

Reliure Par M. Daniel Howe, à Portland, Oreg. (Etats-Unis).

A chacun des cahiers du livre ou du registre,

car ce mode de reliure est plus spécialement destiné aux registres est attaché l'angle d'une feuille de métal ou de cuir en forme de M, mais qui a. dans tous les cas,

deux branches libres. Chaque branche est appliquée contre celle de l'M voisine, placée en sens inverse.

Toutes les M sont reliées ensemble.

Mode de reliure Par M. Nathan Wolfard, à Hartsville, Ind.

(Etats-Unis)

La reliure est réalisée au moyen d'une monture formée d'une mince feuille métallique plusieurs fois

repliée et présentant, à chacune de ses parties,une sorte de logement en forme de L, dans lequel vien-

nent s'insérer les cahiers ou feuilles à relier ensemble.

Le grand côté de l'L présente un trou pour le passage du fil métallique assurant la fixité des feuilles.

Répertoire de registre Par M. John Hays, à Robbinsdale, Minn.

(Etats-Unis).

L'une des couvertures du livre présente sur sa face intérieure une sorte de bande , en garnissant trois côtés, et formant ainsi une sorte de cadre creux dans

lequel vient se loger une tablette de carton plat, qui porte le répertoire. Ladite tablette peut être à volonté retirée de ce logement, pour mettre à découvert les indications qu'elle contient. Elle ne cesse pas cependant d'être rattachée au dos du livre par un cordon ou par une bande de cuir. 1


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L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900 Le Journal officiel du 11 septembre a publié le texte d'un décret portant organisation des services de l'Exposition universelle de 1900.

Ce décret est précédé d'un rapport du ministre du commerce au président de la République dans lequel M. Terrier expose les raisons pour lesquelles il lui paraît utile de fixer dès aujourd'hui une organisation des services de l'Exposition.

Voici ce rapport : « Monsieur le Président, « Un décret du 13 juillet 1892 a décidé l'ouverture à Paris, en 1900, d'une exposition universelle des oeuvres d'art et des produits industriels.

« Peu après, mon honorable prédécesseur, M. Jules Roche, a institué, par arrêté du 5 novembre 1892, une commission préparatoire ayant pour mission détudier les moyens propres à réaliser la future exposition.

« Cette commission sera sans doute bientôt en mesure de se prononcer sur les questions qui lui ont été soumises, c'est-à-dire sur le choix de l'emplacement, sur le programme général des constructions et sUr le régime financier de l'entreprise.

Malgré le délai qui nous sépare de la fin du siècle, il me paraît utile de fixer dès aujourd'hui, dans ses grandes lignes, l'organisation des services de l'Exposition. En effet, l'importance exceptionnelle de l'œuvre, les difficultés auxquelles peut donner lieu la conservation partielle des monuments du Champ de Mars, les problèmes délicats qui se rattachent aux voies d'accès et de transport, quel que doive être l'emplacement choisi pour nos grandes assises pacifiques de 1900, tout exige une période d'élaboration plus longue que lors des précédentes expositions.

« Les dispositions que j'ai l'honneur de soumettre à votre haute approbation sont dictées par l'expérience du passé. Elles reproduisent celles de 1889, sauf quelques changements qui portent en eux-mêmes leur justification.

« Comme en 1889, les services seraient placés sous l'autorité du ministre du commerce, de l'industrie et des colonies. Mais, suivant la tradition pour ainsi dire constante, qui n'a été interrompue qu'une fois, ils auraient à leur tête un commissaire général doté de pouvoirs étendus et d'une large initiative.

Sans porter atteinte à l'action essentielle du ministre, responsable devant le Parlement, l'institution du commissariat général assurerait plus complètement l'unité de direction et l'esprit de suite indispensables au suc-

cès ; elle établirait mieux l'harmonie entre les diverses parties d'un organe étoineffinlent complexe par sa nature même et par les éléments dont il est formé t elle dégagerait le chef d'un département ministériel qui voit son rôle s'élargir incessamment et auquel sont attachés des devoirs incompatibles avec le souci des détails d'une exposition.

« La répartition des services diffère peu de celle qui a fait ses pieuves en 1889. Il me suffira de signaler la division des travaux en deux groupes distincts correspondant l'un à l'architecture, l'autre à l'art de l'ingénieur.

L homme éminent n'est plus qui, grâce a un savoir.

à un talent et à une autorité indiscutables, avait sU réunir et diriger l'ensemble des travaux de la dernière Exposition. On peut se demander où seraient les épaules assez robustes pour porter un tel fardeau.

« Parallèlement aux services actifs, une commis-

sion supérieure, une sorte de grand conseil apporterait au Gouvernement le concours de ses lumières et de ses avis pour les questions Importantes qui lui seraient déférées par le ministre. Cette commission supérieure, très fortement constituée, se recruterait dans les Chambres, le conseil d'Etat, le conseil général de là Seine, le conseil municipal de Paris, les académies.

la haute administration, les chambres de commerce les grands établissements de crédit, les corps savantsj le haut enseignement professionnel, les entreprises dè transport, l'industrie des constructions métalliques..Toutes les compétences, tous les intérêts y seraient puissamment représentés.

Le ministre ne pourvoirait à la nomination des directeurs et chefs de service que progressivement, au fur et à mesure des besoins. Mais le commissaire général serait immédiatement désigné. Il pourrait ainsi préparer avec plus de maturité l'œuvre patriotique dont la lourde charge sera remise entre ses mains.

« Si vous voulez bien approuver mes propositions, j'ai l'honneur de vous prier, Monsieur le Président, de vouloir bien revêtir de votre signature les deux projets de décrets ci-joints.

« Veuillez, etc. »

Suit le texte du décret qui règle l'organisation des services de la future exposition.

Par un second décret, M. Alfred Picard, président de section au conseil d'Etat, rapporteur général de l'Exposition universelle de 1889, vice-président de la commission préparatoire de l'Exposition universelle de 1900, est nommé commissaire général de l'Exposi tion universelle de 1900.

Il conservera ses fonctions actuelles.

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Par arrêté du ministre du commerce, de l'industrie et des colonies : M: Fournel, chef du cabinet, du personnel et du contrôle au ministère du commerce, de l'industrie et des colonies, est nommé secrétaire général de l'Exposition universelle de 1900.

Il conservera ses fonctions actuelles.

DISTINCTIONS HONORIFIQUES Nous apprenons, avec un véritable plaisir, la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur, de M. Choquet, Président de la Chambre syndicale du papier et des industries qui le transforment.

Voici la notice que lui consacre lofficiel du Il septembre.

M. Choquet (Edouard-François), président de la Chambre syndicale du papier et des industries qui le transforment. Membre de la Chambre de commerce de Paris. Vice-président des comités d'admission et d'installation et rapporteur du jury des récompenses de la classe 10 à l'Exposition universelle de 1889.

Membre des comités d'admission à l'exposition de Chicago. Docteur en médecine, auteur d'ouvrages estimés sur l'hygiène professionnelle. Titres excéptionnels : importants services rendus à l'industrie de la papeterie française.

Le journal Officiel enregistre également la nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur de M.. Lecorbeiller (Louis-Aimé), éditeur à Paris.

Maire de Meudon de 1884 à 1892. Associé de la maison Armand Colin et Cie dont il a été l'un des fondateurs en 1871. Titres exceptionnels : a contribué pour unélarge part, en publiant de nombreux ouvrages d'étude; à la vulgarisation de nouvelles méthodes d'enseignement. Nombreuses récompenses dans les expositions.

Nous félicitons bien sincèrement les nouveaux légionnaires.

INFORMATIONS M. Paul Bluysen, rédacteur en chef de la REVUE DES ARTS GRAPHIQUES, quitte la rédaction en chef de la RÉPUBLIQUE FRANÇAISE pour prendre, au JOURNAL DES DÉBATS, les fonctions de secrétaire général (rédaction).

M. Raoul Vuille not, ancien représentant de l'imprimerie Paul.

Dupont. succède à M. Noailles (ancienne maison Seringe frères) dans la direction de l'imprimerie de la place du Caire, 2.

La fonderie Eon a été acquise fin juillet dernier par M. Turlot, le fondeur bien connu.

La Chambre des Maîtres imprimeurs typographes de Paris a émis l'avis qu'il y avait lieu d'organiser des concours d'apprentis

et. se propose d'étudier les moyens pratiques qui permettraient de réaliser ce vœu.

M: Nacivet, fabricant de cartes à Paris, dont les ateliers, situés boulevard Diderot, brûlaient il y a quelque temps, transporte son industrie à Bléneau, usine Lamothe- Jarry.

On assure que plus de soixante ouvriers vont trouver de l'ouvrage chez M. Nacivet.

La section parisienne de la Fédération typographique, consultée sur l'opportunité de choisir un. nouveau local pour ses séances (à la suite de la fermeture de la Bourse du Travail), a décidé de s'installer dans un local indépendant de la Bourse. Il est probable que le siège social sera maintenu 15, rue de Savoie.

La direction générale des postes et des télégraphes a procédé, le 21 septembre dernier, à l'adjudication de la fourniture du papier nécessaire à la fabrication des mandats-poste pendant 3, 6 ou 9 années, à partir du i" octobre 1893.

C'est le fournisseur actuel, M. Gaulon, de Rottersac (Dordogne), qui a été déclaré adjudicataire provisoire à 8.02 la rame.

Quatre autres concurrents s'étaient présentés à l'adjudication : MM. Laroche-Joubert, Bichelberger et Champon, Johannot et Cie, d'Annonay et Andrieux et Cie.

Un comité s'est formé à Tours dans, le but d'élever un monument destiné à honorer et à perpétuer le souvenir de M. Alfred Marne.

Par diverses décisions, le ministre du commerce, de l'industrie et des colonies a accordé des médailles d'honneur aux ouvriers ou employés dont les noms suivent : M. Fabre (Etienne-Jules), contre-maître d'imprimerie à, la Banque de France à Paris.

M. 'Sarcher-Henry (Stanislas-Charles-Auguste-Marie), imprimeur au JOURNAL DU HAVRE.

M. J. Desbenoit, de Vichy (Allier), vient d'obtenir, pour sa presse « La Parfaite J. B. D. », une médaille d'or et diplôme d'honneur à l'Exposition des inventions nouvelles, 57, boulevard de Strasbourg, à Paris.

NÉCROLOGIE Nous apprenons avec regret la mort de M. Conso, imprimeur à Nice, ancien propriétaire de l'Imprimerie Administrative, et qui fut pendant longtemps directeur de la librairie Visconti. En dernier lieu, il avait installé à Monaco un atelier de phototype. C'était un homme d'une grande honnêteté et d'une vive intelligence. Nous présentons à sa famille l'expression de nos sincères sentiments de condoléance.

On nous annonce de Romans la mort, de M. Sibilliat, imprimeur, ancien gérant du journal HMPARTIAL. M. Sibilliat n'avait pas quarante ans.

ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES PARIS, 23 octobre, 11 h., à la direction générale des postes et des télégraphes. - Fourniture de papier-bande de : 0 millimètres pour appareils télégraphiques (13 lots).

1" et 2* lots, 40.000 k. chacun ; 3*, 5* et 9* lots, 20.000 k. chacun ; les autres lots de chacun 10.000 k.

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Les concurrents devront adresser au directeur général des-


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postes et télégraphes une demande qui devra parvenir 10 jours au moins avant l'adjudication et y joindre leur patente de l'année courante; et ceux qui n'auraient pas fait de fournitures à l'administration depuis le 1" janvier 1887, ou qui ne fabriqueraient pas eux-mêmes, devront envoyer un échantillon de papierbande qu'ils se proposent de fournir.

Renseignements 103, rue de Grenelle (division du matériel et de l'exploitation électrique, 4' bureau).

HOPITAUX MILITAIRES Dans le courant de ce mois doivent avoir lieu les adjudications relatives aux fournitures de bureau nécessaires aux hôpitaux militaires en 1894.

Ces fournitures comprennent notamment : Papier à état (couronne), à lettres (poulet), ordinaire (cloche), à enveloppe (écu), papier buvard (écu) ; encre à tampon, encre rouge, colle, bâtons de cire à cacheter, boîtes de plumes métalliques ; canifs, grattoirs et poinçons ; crayons ordinaires et de couleurs, enveloppes diverses, encriers, gomme élastique, plume d'oie, ficelle rouge, porte-plumes, registres et carnets divers, règles diverses, encre noire, pains à cacheter, etc., en un mot tous objets de bureau.

Voici les dates des adjudications qui nous sont connues : Amélie-les-Bains, 6 octobre, 1 heure.

Bayonne, 7 octobre, 2 heures.

Briançon (Hautes-Alpes), 10 octobre, 2 heures.

Perpignan, 9 octobre, 1 heure.

Givet, 12 octobre, 2 heures.

Nancy, 12 octobre, 3 heures.

Paris, 10 octobre, 1 heure, salle d'honneur de l'hôpital d'instruction du Val-de-Grâce.

Paris, 11 octobre, 1 heure, à l'hôpital Saint-Martin, 8, rue des Récollets.

Mourmelon-le-Grand, 12 octobre, midi.

Marseille, 12 octobre, 3 heures.

Sedan, 12 octobre, 2 heures.

Chambérv. 12 octobre, 2 heures.

Calais, 12 octobre, 2 heures.

Lyon, 12 octobre, pour l'hôpital militaire Villemanzy et hôpital annexe de la Valbonne.

Lille, 13 octobre, 2 heures.

Nice, 12 octobre, 2 heures.

Briançon, 12 octobre, 2 heures.

Cambrai (Nord), 12 octobre, 2 heures.

Ajaccio, 12 octobre, 2 heures.

Montmédy, 13 octobre, 1 heure 1/2.

Versailles, 13 octobre, 1 heure.

Belfort, 14 octobre, 1 heure.

Bourges, 14 octobre, 2 heures.

Lyon, 14 octobre, 2 heures.

TRÉLAZÉ (Maine-et-Loire). Le 17 octobre, à deux heures, à la manufacture d'allumettes, adjudication de diverses fournitures de bureau nécessaires au service, du i" janvier au 31 décembre 1894.

ESPAGNE. MADRID. Le 4 octobre, 2 h., à la délégation du gouvernement près la compagnie fermière des tabacs, à Madrid. Fourniture de 2.500 rames papier blanc en rouleaux pour le timbre, 2.700 r. id. pour cédules personnelles et 2.aoo r.

pour les travaux d'outre-mer.

COMPAGNIE ROYALE DES CHEMINS DE FER PORTUGAIS Un concours est ouvert à Lisbonne pour Ii fourniture de : 2.358 rames de papier d'impression ; 1.068 rames de papier à lettres et 170.300 enveloppes de différents types et qualités.

Les propositions seront reçues à Lisbonne, sous pli recommandé portant la mention : « Fourniture de papiers et enveloppes », à l'adresse de M. l'ingénieur, chef du service des Magasins, jusqu'au 16 octobre avant midi, délai dç risueur,

Renseignements aux bureaux de la Compagnie, rue de ChAteaudun, 28, à Paris.

RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX Formations de Sociétés Paris. Formation de la Société en nom collectif Colly et Beuchet, imprimerie, agence funéraire et couronnes, ao8, rue de Charenton. Durée : 9 ans. Cap. : 1,500 fr. Acte du 31 août.

Paris. Formation de la Société en commandite Vve Moreau et Cie, fournitures de bureaux, papeterie, registres, 7, rue de l'Eperon. Durée : 10 ans. Cap. : 600 fr. dont 500 fr.

en commandite. Acte du 16 août.

Paris. Formation de la Société en commandite Werner frères et Cie, Agence générale des Machines à écrire, 85, rue Richelieu. Durée : 9 ans, 1 mois et 9 jours. Cap. :

30,000 fr. dont 1/3 en commandite. - Aéte du 22 août.

Lille. Formation de la Société en commandite Bournonville et Cie, 5, rue des Poissonceaux. Durée illimitée. -

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Lyon. Formation de la Société en nom collectif Vve Melin et Grasser, envois et expéditions de journaux, livraisons et brochures, 7, rue des Quatre-Chapeaux. Durée : 6 ans. -Cap. :

18,000 fr. Acte du 3 sept.

Alger. Formation de la Société en commandite Jules Gervais-Courtellemont et Cie, photogravure, 14, rue des TroisCouleurs.-Durée: 10 ans.–Cap. : 115,000 fr. dont 5,000 fr.

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Senlis. Formation de la Société anonyme à capital variable dite Imprimerie du Valois, à Crépy-en-Valois. - Durée : 15 ans.

- Cap. : 24,250 fr. Acte du JO juil.

Dissolutions de Sociétés Paris. Dissolution, à partir du 20 juil., de la Société anonyme dite Paris-Affiches, 25, faub. Poissonnière. Liquid. ;

M. Bourgeois, 66, rue de Rivoli. - Jug. du 3 août.

Paris. Dissolution, à partir du 25 juil., de la Société E.

Lacroix et Vve Richard, imagerie, 36, rue Serpente. Liquid. :

Mme Vve Richard. Acte du 35 juil.

Paris. Dissolution, à partir du 1" août, de la Société A.

Féret et Cie, papiers en gros, 16, rue Etienne-Marcel. - Llquid. :

M. Ladame. Acte du 1" août.

Paris. Dissolution, à partir du 28 août, de la Société Mainguy et Cie, expl. du journal FIN DE SIÈCLE, 59, rue de Provence. Liquid. : M. Mainguy. - Jug. du 28 août.

Lyon. Dissolution, à partir du ao août, de la Société Hugentobler et Denis, imprimerie, 14, rue Royale. Liquid. :

M. Hugentobler. Acte du 14 sept.

Beauvais. Dissolution, à partir du 30 juin, de la Société Macré et Dumontier, imprimerie, ao, boul. Saint-Jean. -

M. Dumontier continue seul.

Alger. Dissolution, à partir du 31 juil,, de la Société Gervais-Courtellemont et Larade, photogravure, 14, rue des TroisCouleurs. Acte du 31 juil.

Modifications de sooiétés Paris. Modification de la Société Charles Buloz et Cie, expl.

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Liquidations judiciaires Paris. Perret (Henri), librairie, art. religieux et imagerie, 59 bis, rue Bonaparte. Jug. du 9 sept. Liquid. : M. Malle.

Saint-Quentin. Devillers (Louis), cartonnier, 29, rue Mulot.

Jug. du 5 sept.

Châteauroux. Brinet (Auguste), parcheminerie, à Levroux.

Jug. du 20 sept. Liquid. : M. Benoist.

Déclarations de faillites Paris. Ziemiansky et Faussabry, exploitation d'une imprimerie, bout. Arago, 26, composée de : 1* Stanislas Ziemiansky, demeurant rue du Cardinal-Lemoine, 62 ; 2* Auguste Faussabry, demeurant 19, rue Monge. S. : M. Boussard. Jug. du 5 sept.

Paris.– i* Bleton (Louis-Camille-Siméon); 2' Naudier (PierreAuguste), ayant exploité en commun sous la raison C. Bleton et Cie un fonds de fabricant d'encriers et d'articles de Paris, rue Anthony, 10, demeurant personnellement, le sieur Bleton, à Paris, av. Parmentier, 126, et le sieur Naudier, rue Pétion, 2.

S. : M. Beaugé. Jug. du 1" sept.

Paris. Veuve Andrieu (Aline Dubois), papeterie, boul.

Montparnasse, 79. S. : M. Ponchelet. Jug. du 4 sept.

Paris. Gutraut (Jacques), imprimeur, rue du Temple, 108.

- S. : M. Lesage. Jug. du 15 sept.

Paris. Chapt (Louis-Henri), imprimeur, cité Fénelon, 2 (rue Milton, 32). S. : M. Hécaen. Jug. du 6 sept.

Paris. Société Lacodre et Delhougne, papeterie, rue de Choiseul, 23, act. rue de Moscou, 27. S. : M. Cotty. Jug.

du 19 sept.

Paris. Veuve Bachelard, papeterie, bout. Voltaire, 41. -

S. : M. Malle. Jug. du 8 sept.

Paris. De Leliva, directeur du journal LA LIGUE DES LOCATIONS, rue des Batignolles, 11, act. sans domicile connu. S. :

M. Boussard. Jug. du 8 sept.

Cambrai. Dumont (H.) et Leroy, imprimerie et librairie, à Beauvois, et personnellement Domont (Charles-Henri) et Leroy (Léon). Jug. du 1" sept. S. : M. Morand.

Répartitions de faillites et de liquidations Paris. - Canaux, imprimerie, lithographie, 2, rue de FrancheComté. S. : M. Godmer. 20 fr. 69.

Paris, - Bert, imprimerie, l, rue de Marseille. - S. : M. Bonneau. –3 fr. 46.

Répartition de dividende Paris. Perret (Georges), directeur du journal l'INDUSTRIE FRANÇAISE, 12, boul. Poissonnière. Jug. du 24 août. - Iiitégralité en 5 ans payables: 10 0/0 dans 1 an, 200/0 les 3 années suivantes et 30 010 la 5* année.

Clôture pour insuffisance d'actif Paris. Monnin, imprimerie, à Vincennes. Jug. du 31 juil.

Paris. Veuve Moreau, papeterie et fab. de registres, 4, rue Christine. Jug. du 31 juil.

Homologations de concordats: Marseille. –Sardou (H.), papeterie, 24, rue du Papillon Jug. du 22 août. Abandon de l'actif.

Lons-le-Saunier. Butin" papeterie et serrurerie, 8 sept.

Abandon de l'actif et en outre 10 o o payables : 5 o o le t" sept. 1894 et 5 0 0 un an après.

Ventes de fonds de commerce M. Cabaret a vendu à M. Brouillet un fonds de cartonnages, 51 et 53, rue d'Aboukir.

Mme Novel a vendu à M. Everwyn un fonds de librairie, papeterie, 17, rue d'Arcole.

M. De Sanoit a résilié avec M. Ducret le bail et fermage du journal LA COCARDE.

M. Deiber à vendu sori fonds de papeterie, 26, boul. Beaumarchais.

Mme Veuve Breton a vendu à M. Le Cas un fonds de papeterie, librairie, 124, rue de Charonne.

M. Hottier a résilié avec M. Peltier la vente d'une papeterie, 6, rue Poncelet.

Mme Veuve Geindre a vendu son fonds de papeterie, librairie, 258, bout. Saint-Germain.

M. Roy a vendu à Mme Paquelet un matériel de papeterie, 43, av. Bosquet.

Mlles Degoutter ont établi un fonds de papeterie, librairie, à Saint-Malo-les-Bains.

M. Lasteray a établi une imprimerie à Milly (Seine-et-Oise).

M. Lamps a établi une papeterie, librairie, à Dunkerque.

Mme Favier a établi un fonds de librairie, papeterie, 28 bis, rue du Cardinal-Lemoine, à Paris.

MM. Werner frères et Cie ont établi un fonds de machines à écrire, 85, rue de Richelieu, à Paris.

M. Meyer a vendu à M. Frémont un fonds de papeterie, librairie, 2, rue des Feuillantines.

Mme veuve Mooney a vendu son fonds de papeterie, 16, place du Marché, Montmorency.

MM. Aurouxet Rivier ont vendu leur fonds de papeterie, 15, Grande Rue de la République, Saint-Mandé.

M. Durand a vendu son fonds de papeterie, librairie, 156, rue Saint-Maur.

Mme veuve Dussault a vendu à Mlle Schmitt un fonds de librairie, 7, rue Guichard.

Mme Léger a vendu à M. Baumgartner un fonds de papeterie,

140, rue du Faubourg-Poissonnière.

M. Jourdan-Poupin a vendu son fonds de papeterie, 18, rue Biot.

M. Prot vient d'établir un fonds d'imprimerie à Bourges.

Mme veuve Le Dur a vendu à Mme veuve Duval son fonds de librairie, papeterie, 32, rue de la Paroisse, à Versailles.

M. Raccaud a vendu son fonds de papeterie, 10, bout. des Filles-du-Calvaire.

M. Brare a vendu son fonds de papeterie, librairie, 70, rue Bonaparte.

M. Roy a vendu à M. Paquelet un matériel de papeterie, 43, av. Bosquet.

M. Roland a vendu son fonds de papeterie, imprimerie, J'J' pl. des Victoires.

M. Sabatier a vendu à M. Bellamy un fonds de papiers de musique, 3, rue de l'Echelle.

Mme veuve Douez a vendu à M. Passart un fonds de papeterie, 30 bis, boul. de Strasbourg, Boulogne.

M. Lenoir a vendu à M. Lamidey un matériel de librairie, 169, av. de Clichy.

Mlles Sturel et Loré ont vendu leur fonds de papeterie, librairie, 3, rue Duret.


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Bulle gris n. 1 18

dito n' 2 23

Bulle mêlé ville. 10

campagne 18

Espadrilles. , 5

Etoupe.,. 15

Sacs noirs 6 50..

Phormium neuf.,.. 12

rouge vieux. 6

Cours fie Province

RAYON DE LYON Blancs mêlés tout venant de campagne (70 pour

cent toile Fr. 32 à 351 gris pure toile.. 22 23 Bulles bleus toile 20 22 Bulles mêlés. 8 20 Blancs sales. 15 16 Indienne couleur mêlée de bleu. 12 13 Cordes blanches. 18 20 goudronnées.

RÉGION DE L'EST

Blancs de campagne.Fr. 36 à 3 S Bulles gris. 16 18 bleus 16 lit Cotonnettes pâles 12 14 Cotonnades purgées de droguet et noirs. 9 11 Droguets et noirs. 4 5

RÉGION DU MIDI

Gros bons pur laine. Fr. 30 à

Cotons bleus. 18

Phonnium. 8

Cotons noirs.,.. 5

RÉGION DE L'OUEST

Blancs, 1er choix.Fr. 33 à 35 2e 29 31 Bulles. 17 19 Bleus, toile et coton. 1b 17 Couleurs. 0 7 9 Cordes blanches. 20 22 goudronnées. 12 14 Emballage phormium 5 7

1 RÉGION DU SUD-OUEST

Blancs de Gascogne Fr. 35 à 36 de Saintonge du Poitou Gros bons pur fil 25

Cotons bleus. 17

Cotons de couleur exempts de noirs. 10 11 Cordes et ficelles blanch. 25

goudronnées. 17 18 Phormium 5 6 Cotons noirs 5

VIEUX PAPIERS CLASSÉS

Rognures blanches, n* l..Fr. 25 n- 2. 21 couleurs fines. 12 Pâte blanche n* 2 16 Papiers écrits. , 14 Imprimé à plat Il Journaux à piat 9

Bulle jaune, n* 1 Fr. 12 jaune à plat. 13 Bleu n' 1. 18 Goudron n* t. 6 Couleurs mêlées. 12 Bleuté n* 1. 12 Paille n* 1 * *

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