de Bell-Rock, hardiment dressé n âft mètres sur un écueil du littoral d'Ecosse, est sonvent enseveli dans l'écume et }» vague, même lorsque les tempêtes ont cessé de bouleverser là mer Enfla, Smeaton a vu des lames recouvrir le phare d'ÏSiJdj stone, et s'élancer encore en une' trombe d'eau jusqu'à 25 mètres au-dessus du fanal; la masse qui se soulève ainsi autour de l'édifice ne peut-être moindre de 2,000 à â,OOÔ mètres cubes, et pèse autant qu'un puissant navire à trois ponts. Après les grands assauts de la mer, des flaques salées sont éparses ça et là au sommet de toutes les falaises. Quant à la pression exercée par de telles masses d'eau lancées avec une grande force d'impulsion, elle n'est pas moins étonnante. Thomas Stephenson a trouvé que la paissance de l'eau projetée contre le phare de Bell-Rock s'élevait à 47 tonnes par mètre carré; dans l'Ile do Skerryvore, la plus forte pression calculée est de 30 tonnes et demie par mètre, soit de plus de 3 kilogrammes par centimètre carré. Avec une pareille force, le déplacement de blocs qui nous semblent énormes n'est qu'un jeu pour les vagues de tempête. Devant tous les ports de mer et les rades où l'on a fait de grands travaux, tels que digues et briseJames, les marins ont pu remarquer la puissance prodigieuse de l'onde irritée. Sur tous ces ouvrages avancés, a Holyhcad, à Kingston, à Porllaiid, à Cherbourg* à PortVendres, à Livourne, on a vu des vagues saisir de& matériaux du poids de plusieurs tonnes et les lancer comme des jouets par-dessus les digues; à Cherbourg, les plus lourds canons de rempart ont été déplacés; à Barrahead, dans tes Hébrides, Thomas Stephenson a constaté qu'un bloc de pierre de 43 tonnes avait été poussé de plus de 1 mètre 1/2 par la boule; à Plymouth, un bâtiment de 200 tonnes fut jeté, sans se rompre. au sommet même de la digue, et resta dressé sur cet écueil où venait s'arréter la fureur 4. Mary Soraerville, Pliaient Geagraphy.