Un fait qui contribue singulièrement à bâter cette prise de possession des mers, c'est que les vents et les terribles ouragans eux-mêmes ont perdu de leur pouvoir sur l'homme. Grâce à la prévision que la science donne aux marins, ces météores deviennent de moins en moins efÎYsjSi.i£., ©t leur «ciion bienfaisante pour le mélange des masses aériennes n'est plus accompagnée comme autrefois d'au si grahâ nombre de désastres locaux. Instruit par l'aspect du ciel et de la mer aussi bien que par les oscillations du baromètre, le ca pi laine voit au delà de l'horizon la tempête qui s'approche et, sans crainte, il prend ses mesures pour s'éloigner a temps des redoutables spirales qui vont se dérouler sur la mer. Pour le navire à vapeur bien commandé, « il n'est plus d'ouragan possible; » le cyclone n'est qu'une trombe ordinaire, autour de laquelle le bâtiment peut tourner à son aise, s'en éloignant s'il y a danger d'être entraîné dans le tourbillon, s'en approchant au contraire si les vents de la tempête peuvent être utiles à sa course. L'ouragan, terreur des navigateurs d'autrefois, peut devenir ainsi de nos jours un puissant auxiliaire1. Dans le voisinage des cotes, il est vrai, le danger est toujours très-grand, puisque le navire n'a pas l'espace libre devant lui aussi, quand la tempête s'annonce, les marins doivent-ils s'élancer au plus tôt vers la pleine mer. Les rivages, que longeaient servilement les anciens navigateurs, dans la crainte d'affronter le terrible Neptune, 4. Bride!, Étude but le* Ouragans de l'hémisphère amiral.
Innocuité relaiiw dea ouragans. Prévision du temps. Modifications 'que le-travail de rborhme apporte aux climats.
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