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Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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glaciers commencent dabbrd par s'accroître graduellement en dimensions, à cause de la basse température dit liquide dans lequel ils sont plongés» el qui se solidifie autour de la base de» énormes touFS flottantes ». "u

Les masses considérables détachées des glaciers sont connues sous le nom de montagnes de glace (iie-bergt). Le docteur Wallich a pu en mesurer quelques-unes sur les côtes du Groenland, en sondant la profondeur des bancs sur lesquels s'étaient échouées plusieurs de ces roches mobiles, et il a trouvé que pour les blocs de forme régulière, la partie située au-dessus du niveau de la mer n'est jamais en hauteur que du quatorzième au seizième de la partie plongeant dans les ea»x, Qaattt «as masses "dont la portion émergée se termine en cône ou en pyramide, elles descendent à une profondeur relative d'autant moins grande qu'elles offrent au-dessous de l'eau un volume plus considérable; mais l'élévation totale de la montagne de glace dépasse toujours de 7 à 8 fois la hauteur de la partie visible.

Par ces proportions les marins peuvent juger de la grandeur réelle des masses glacées qui vont s'échouer sur les côtes de. Terre-Neuve ou fondent lentement en flottant au loin dans l'Atlantique. On a vu des blocs énormes qui se dressaient à 100 et 120 mètres de hauteur, de sorte que ces fragments de glacier avaient au moins 1000 mètres du sommet à la base, c'est-à-dire l'élévation des plus grandes montagnes de l'Angleterre et de l'Irlande. Une de ces masses, rencontrée par le navire l'Acadia un peu au large du banc de Terre-Neuve et au centre d'un dédale d'autres monts flottants, avait de 120 à 150 mètres de hauteur et se terminait par une sorte de dôme, rappelant d'une manière étonnante celui de la cathédrale de Saint-Paul,'Vingt jours après, lors de son voyage de retour, l'Acadia retrouva la même montagne glacée à 110 kilomètres plus au sud. Un 4, Edluad, Poggendorf's Amalen, eut.