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Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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profondeurs fiassent encore relativement très-feu nombreux» et que, le plus souvent, le plomb de sonde n'eût rapporté aucun échantillon de» sables oh des vases do fond, cependant la plupart des savants affirmaient d'avance, et en s'appuyant seulement sur ces témoignages négatifs, que les abtmes de la mer étaient des espaces « ahiotiques, » c'est-àdire absolument dépourvus d'organismes vivants. Même lorsque déjà divers navigateurs avaient obtenu des preuves du contraire. des savants considérables, tels qu'Edward Forbes, Goôdwin Austen, Agassiz, de la Bêche, croyaient qu'au-dessous é'««* profondeur» fixée pries uns à 300 fflètres, par les autres à 600 mètres, toute vie animale ou végétale était impossible. La pression de l'eau étant égale à celle de tonte une colonne atmosphérique pour chaque profondeur de 10 à il mètres, on pensait que les conditions géné.rales du milieu se trouveraient assez changées au fontl de l'Océan pour prévenir d'une manière absolue le développement de tout organisme dans les eaux profondes. D'avance on affirmait que des êtres vivants ne pourraient vivre sous une pression de plusieurs centaines ou même d'un millier d'atmosphères. Suivant une hypothèse, qui n'est pas non plus d'accord avec les faits, ni plantes, ni insectes ne sauraient exister sur les plus hautes montagnes; de même, par une sorte de polarité, les profondeurs des océans n'auraient été qu'une solitude immense. Le plus hardi parmi les animaux marins aurait été le beau corail des côtes de Norvége, le lopkeUa prolifera, dont les ramures roses s'attachent aux rochers jusqu'à 600 mètres de la surface.

Et cependant, dès l'année 1848, les résultats de plusieurs sondages avaient donné un démenti à l'opinion que professaient la plupart des naturalistes. Dans la baie de Baffin, John Ross avait ramené du fond de petits crustacés, des annélides, des échinodermes, et dans les parages où vivaient ces animaux, la profondeur accusée par la sonde varia de 200 à 1,890 mètres. De l'autre côté de la terre,