pourtour du globe est la richesse croissante des dores dans la direction des pôles ?ers l'équateur. Ainsi, nie de Spitzberg, la mieux. explorée des terres de la zone glaciale a seulement quatre-vingt-dix espèces; tandis qu'à surface égale, la Silésie en a treize cents, la Suisse deux mille quatre cents, et que la Sicile, d'une étendue moins considérable, *en possède deux mille six cent cinquante'. Il est vrai qu'en beaucoup de contrées de la zone tropicale, on constate des exceptions à cette loi de l'augmentation des espèces vers l'équateur mais toutes ces exceptions peuvent être facilement expliquées par le sol et les climats locaux. Le SsfeâFâ s cepteieesiem ane tore fetea «sein* riche en proportion que ne l'est celle de l'Europe méridionale; mais aussi quelle différence n'y a-t-il pas entre tes deux régions »:,•»«* 'tv ràfjww 4« rt'îief se éû h vâtfûUi; Si ï %%}#&} a seaie-
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située beaucoup plus au nord, offre, à égale étendue, quatorze cent quatre-vingts espèces, c'est que la vallée du Nil n'est qu'une étroite terre alluviale, bornée d'un côté par les sables, de l'autre par des rochers dépourvus d'humidité. Sans se laisser tromper par la pauvreté relative de la végétation égyptienne, les Grecs affirmaient déjà que la multitude des plantes augmente de plus en plus vers le midi ils ajoutaient même ce détail bizarre que, dans ces contrées brûlantes du sud, le sol s'affaisse sous l'énorme poids des arbres qu'il supporte*.
Unger a proposé de partager la surface de la terre en différentes zones de végétation se succédant symétriquement des deux pôles à l'équateur. La zone polaire boréale, à laquelle .correspondrait une zone australe encore inconnue, comprend l'archipel Glacial de l'Amérique, le Groenland, le Spitzberg, la Sibérie du nord. Les forêts y I. Alph. de Candollo, Géographie botanique raisonnes, p. 4187. S. Cari Ritter, Geschhhie der Erdktmde, p. M,