Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 525 à 525 sur 806

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 87%.


dirai, comme aux temps de l'histoire des Juifs, la limite septentrionale de la zone où mûrissent les dattiers et la limite méridionale de la zone des vignes coïncideraient sur les bords du Jourdain*. Toutefois, Arago n'était pas éloigné de croire que, dans l'Europe occidentale, le régime de la température s'est notablement altéré c'est ce que prouverait, d'après lui, la rétrogradation graduelle des vignobles vers le midi. De nos jours, on ne cultive plus la vigne sur les bords du canal de Bristol, ni dans les Flandres, ni dans la Bretagne; ot <l?.ns ces contrées, que tes» chroniques, peutêtre trop louangeuses, nous disent avoir produit des vins exquis, les raisins ne pourraient mûrir actuellement que dans les années exceptionnelles. Des titres de propriété remontant jusqu'à 4564 constatent, dit M. Fuster, qu'on vendangeait autrefois à des altitudes de 600 mètres sur les llancs des montagnes du Vi va rais, là où la vigne ne porte pins de fruit pendant le siècle actuel. De même dans les environs de Carcassonne, la culture de l'olivier a rétrogradé de 15 a 16 kilomètres au sud depuis une centaine d'années1; la canne à sucre a disparu de la Provence où elle était. acclimatée; les orangers d'Hyères. dont la culture s'étendait à l'époque du xvi' siècle jusqu'au village de Cuers, ont ('•lé frappés par la maladie sous un ciel qui ne leur est plus favorable, et l'on a dû les remplacer par des arbres à fruits moins frileux, tels que les pêchers et les amandiers. Ne faut-il voir, avec M. Alphonse de Candolle, dans cette retraite graduelle des vignes, des oliviers, des orangers. qu'un simple fait économique provenant de la plus grande facilité des échanges, on bien est-il permis d'en inférer que la température annuelle, ou du moins la chaleur estivale a diminué en France depuis le moyen âge? Il parait impossible de répondre avec certitude.

1. Annales det longitudes, 1834.

i, Bourlot, Variation* de latitude et ih climat, page 46.