tonne thernionjétrique indiquant une chaleur de 67°,7. Ainsi, même sans tenir compte de l'observation, probablement erronée, de Gmelin, ta série des températures constatées comprend de 124 à 425 degrés, et certainement l'homme a dû fréquemment souffrir) sans qu'il pût les mesurer, des extrêmes de froid et de chaud encore supérieurs à ceux que l'on a régulièrement observés. Déjà sur un même point de la terre, les températures les plus élevées et les plus basses offrent parfois, dans le cours de l'année, l'écart énorme de plus de 80 degrés. Dans les vastes plaines gelées de l'Amérique du Nord, où Back eut à supporter le froid si rigoureux de 56%7, Franklin éprouva, pendant le long jour estival, une chaleur torride de âO°,5. Entre ces deux extrêmes, l'échelle de température parcourue dans l'année est d'environ 87 degrés. Non loin de l'équateur, les régions dites « brûlantes » du Sahara offrent, d'après Duveyrler, un écart thermométrique presque aussi considérable que celui des contrées polaires de la NouvelleBretagne'. C'est qu'en dépit de la différence de latitude, les déserts de l'Afrique et les plaines granitiques de l'Amérique du Nord se ressemblent par leur position continentale et l'uniformité relative de leur relief. Éloignées de l'Océan, ce grand égalisatcur des climats, et dépourvues de hautes chaînes de montagnes qui puissent arrêter les vents froids ou chauds accourus des divers points de l'horizon, ces contrées doivent subir toutes les brusques alternatives de température. Combien plus égaux sont les climats où l'action modératrice des eaux marines, comme à Surinam, aux Canaries et à Madère, ou bien l'abri que présente un rempart de montagnes, comme sur le littoral des Alpes génoises, maintient une température dont les extrêmes s'écartent seulement de il à 30 degrés! En France, pays qui représente une sorte de moyenne par un grand nombre t. Voir, dans le premier volume, lo chapitre intitulé les Plaines.