âge, suivant les diverses quantités dé substances eotnbles que les Iteuvés apportaient dans l'Océan ©t que telui~ci rendait à la ferre, soit directement, en les déposant sur ses rivages, soit indirectement en les fixant daas les tissus de ses plantes, de ses «oraux et des autres organismes qui en peupient l'étendue. Par d'ingénieuses comparaisons entre les faits actuels et ceux qui semblent s'être accomplis jadis dans les couches sédimentaires, plusieurs géologues ont essayé de déterminer si les substanccsen solution dans l'eau marine ont augmenté ou diminué mais les conclusions auxquelles ils sont arrivés.reposent encore sur des données trop
L .t.¿ti4m ,n MU ~e:d~d.is~s:
hy{K»th<k«!«es nottr^aitfi^* possiKe é'f ^èijrdêji 'tare Bda^
velle conquête de la science. Seulement il est certain que de nos jours les proportions des corps dissous n'ont point cessé de varier dans chaque mer. On peut en juger par la différence énorme qui s'est produite entre la salinité des eaux de la Caspienne et celle de la mer Noire, deux bassins séparés qui faisaient partie ùti môatc ôcùaa, à uâe époque géologique encore récente.
k'eau de la mer renferme aussi une grande quantité des gaz de l'air, dont les proportions changent constamment avec la chaleur, la lumière, le mouvement des vagues, la pression barométrique. Les eaux salées retiennent mies* l'air dissous que ne le font les eaux douces, et le volume qu'elles en absorbent est en général supérieur d'un tiers a celui qui se trouve dans les rivières il varie d'un cinquième à un trentième et s'accroît graduellement de la surface jusqu'à la profondeur de 600 et 700 mètres L'acide carbonique est contenu aussi en quantité relativement très-considérable dans l'eau de l'Océan, ainsi qu'on pouvait d'ailleurs le prévoir d'avance, à cause des myriades pullulantes des animaux marins. Sous l'influence de la lumière, les plantes et les infusoires décomposent cet acide, qui diminue ainsi < Bischof, Lskrbuck der chenischea md phy$ikalisch<m Qeologie.