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Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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tic leur parcours, les météores venus de l'Océan sont d'ordinaire très-fortement modifié» par le milieu dans lequel ils se propagent. Au-dessus de régions différentes les unes des autres par les accidents du sol, la nature des terrains, la végétation, le climat, les orages passent par de brusques péripéties de calme relatif et d'exaspération ici le tonnerre gronde incessamment et la grêle écrase les récoltes; là, les nuages ne déversent que dé la pluie; plus loin encore, Je vent chasse devant lui les nues déchirées sans qu'une seule goutte d'eau tombe sur .le sol. C'est à cause de ces grandes inégalités dans les allures des orages qu'il est souvent difficile do reconnattre une série régulière dans les troubles qui se succèdent sur des points éloignés d'une même contrée.

Les orages secondaires qui se forment ça et là sur le trajet du principal courant atmosphérique, sont d'autant plus influencés dans leur marche par les accidents du sol et les variations de la température qu'ils sont moins considérables et plus rapprochés de la surface terrestre. Aussi présentent-ils la plus grande variété d'allures, et dévient-ils fréquemment de leur direction normale pour se propager le long des montagnes, des collines ou des forêts. Ainsi que M. Becquerel l'a prouvé dans ses études météorologiques sur le centre de la France, la plupart des orages secondaires suivent régulièrement le cours des grandes vallées comme autant de neuves aériens superposés aux neuves liquides qui roulent au-dessous. Lorsqu'un orage, après avoir pris son origine sur un plateau latéral, se dirige obliquement vers une vallée, il change de course audessus de la rivière et ne manque jamais d'en suivre les méandres, soit en amont, soit en aval, comme s'il trouvait un lit à sa taille dans le grand fossé de la vallée. Les orages qui marchent à angle droit avec la direction du (louve sont les seuls qui ne se détournent ni à droite, ni à gauche pour entrer dans la large dépression qui leur est