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Titre : La terre : description des phénomènes de la vie du globe. [Volume 2] / par Élisée Reclus...

Auteur : Reclus, Élisée (1830-1905). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1868-1869

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31185574g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (862, 806 p.) : fig., cartes ; in-4

Format : Nombre total de vues : 806

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k638949

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, S-8427 (1 et 2)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ouest. Arrivé en dehors des tropiques, l'ouragan ne se trouve plus sous la pression latérale du vent de nord-est; il a devant lui un chemin libre et, sous l'intluence du mouvement de Ja rotation terrestre, il se replie par une gracieuse courbe dans la direction du nord, puis dans celle du nord-est. En même temps, la tourmente qui vient d'entrer dans la zone tempérée élargit graduellement le diamètre de ses spirales et, par suite, perd de sa violence à mesure qu'eUe avance vers le pôle. Ainsi l'ouragan de 1839, dont la largeur était d'environ 500 kilomètres par le travers des Antilles, s'était dilaté jusqu'à 800 kilomètre» au-dessus de la mer des Bermudes, et vers le 50* degré de latitude nord, il n'occupait pas un espace moindre de 1,200 kilomètres; mais aussi ses effets destructeurs avaient diminué en raison de sa dilatation. Le même vent qui vient de raser une ville des Antilles et de briser les navires comme des jouets, se contente parfois, lorsqu'il arrive sur les côtes irlandaises, de déraciner quelques arbres et de renverser des pierres déjà branlantes.

Telle est la théorie proposée par Dove et qui semble la plus probable, du moins pour les ouragans de l'Atlantique. Quant aux cyclones de l'océan indien, ils sont produits peutêtre par te conflit des alizés du sud-est et de la mousson qui se porte vers le continent d'Afrique. M. Bridet n'y voit que le résultat de la rencontre de deux vents accourus l'un de l'équateur, l'autre de l'hémisphère austral. Celui de l'équateur, participant à la grande vitesse angulaire de cette partie du globe, dévie vers l'est à mesure qu'il avance vers le tropique du Capricorne; le vent du sud, emporté moins rapidement autour de la terre, dévie au contraire vers l'ouest, et de ces deux déviations en sens inverse résulte, lors de la rencontre des vents, un mouvement de tourbillon dans le sens de l'est à l'ouest par le sud. En moyenne, les cyclones de l'océan Indien ont de 400 à 500 kilomètres au commencement de leur «ourse, de 700 à 900 vers le